POUR LE MEILLEUR ET POUR LE RIRE La loge
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POUR LE MEILLEUR ET POUR LE RIRE La loge
● LA PRESSE EN PARLE : ● POUR LE MEILLEUR ET POUR LE RIRE La loge du comédien « un endroit qui en raconte beaucoup sur ceux que vous voyez sur scène », le trac avant de rentrer en scène « le trac, c’est «Pourvu qu’il nous arrive quelque chose...» comme disent les marins lorsqu’ils montent sur leur bateau avant de prendre la mer », le trou de mémoire « sensation de chuter, d’être aspiré, le trou noir »... Mais aussi le métier de comédien « la plupart des gens vont travailler, les comédiens vont jouer », le public « je suis persuadé qu’il y a des gens qui ne toussent qu’au théâtre » ou encore le rôle des critiques « une bonne critique fait plaisir, une mauvaise énerve, mais souvent la réciproque est vraie »... Dans son Petit lexique amoureux du théâtre, Philippe Torreton ausculte son art avec finesse et surtout recul, très loin des discours verbeux autocentrés. Une véritable déclaration d’amour au théâtre, à ses codes, ses figures, sa magie, que le comédien et metteur en scène grenoblois Grégory Faive transmet magistralement, en se mettant au service du texte – la scénographie est rudimentaire. Tenant en haleine le spectateur 1h20 durant, il porte la verve de Torreton avec énergie, en renforçant même par moments sa dynamique comique – Grégory Faive est un excellent comédien, comme l’on a pu s’en rendre compte chez Laurent Pelly, Pascale Henry, ou plus récemment Marie Brillant. Et les quelques extraits d’autres oeuvres qu’il a glissés ici et là sont plus que de simples illustrations, complétant de façon originale les mots de Torreton. À la manière de cet excellent sketch de Muriel Robin sur la solitude qui arrive à un point précis du récit. Nourri à divers carburants, ce Pourvu qu’il nous arrive quelque chose devient alors un spectacle qui a la force de s’adresser aussi bien aux passionnés de théâtre qu’à ceux qui pensent que tout ceci n’est pas pour eux, car trop intello/rébarbatif/mettez-le-cliché-devotre choix. C’est l’une des grandes réussites du travail de Grégory Faive : avoir su s’adresser à tous en n’abaissant pas le seuil d’exigence. (...) LE PETIT BULLETIN - Aurélien Martinez - paru le 14 mai 2014 ! 5! ● ATTENTION BêTE DE SCèNE ! / Le théâtre, c’est vieux comme le monde, Grégory Faive nous le rappelle dans la salle plongée dans le noir. Histoire de nous relier aux hommes des cavernes. Ils ont du être les premiers à réunir des gens qui parlent à d’autres qui les écoutent. Puis il arrive en pleine lumière, tout près du public qui partage avec lui la scène de l’Espace Malraux. Un homme comme un autre habillé comme tous les jours. C’est ça un acteur ? Oui, tout simplement. Avec son trac, sa peur d’oublier, ses doutes sur son talent, son angoisse face au silence, ses superstitions, ses rêves de star.(...) Tour à tour bateleur, cabot, hystérique, névrosé, il nous fait entrer dans la peau d’un acteur avec une jubilation partagée. Il emprunte les meilleures phrases du « Petit lexique amoureux du théâtre », de Philippe Torreton, mais aussi de Shakespeare, Racine, Devos et Muriel Robin pour jouer les bêtes de scène. On rit beaucoup, on oublie ses complexes de spectateur face à la culture avec un grand « C ». Et l’on ressort léger, heureux qu’il nous soit arrivé quelque chose d’imprévu, d’impalpable, de fugitif. Une heure vingt de plaisir qu’il ne fallait pas laisser passer. / ● AVIGNON FESTI TV du OFF / J’ai été scotchée par la performance de Grégory Faive. Et j’ai rarement vu un comédien seul sur scène mettre une ambiance aussi folle. Il est dingue, excellent, terriblement expressif et communicatif, tellement drôle. J’ai surtout adoré son application insensée à nous expliquer des réalités qui paraissaient banales. Absolument tout devient intéressant. J’admire aussi son sérieux infaillible quand la salle pleure de rire. C’est un O.V.N.I, un martien, et il nous emmène tous sur son vaisseau pour un voyage inoubliable sur sa planète, dans les arcanes du théâtre. Une boisson énergisante qui bout, déborde et touche tout le monde. Une leçon de théâtre, et cette fois on peut le dire, dans tous les sens du terme. Ce serait une erreur de quitter Avignon sans l’avoir vu. Morgane Olivier-Chronique du 11/07/2014 LE DAUPHINÉ LIBÉRÉ - Jacques Leleu - paru le 10 octobre 2013 ! 6!