Asie de l`est et Pacifique
Transcription
Asie de l`est et Pacifique
Liu Chunnan, 22 ans, avec son bébé de 10 jours dans un camp pour sinistrés. Sa maison a été détruite par le tremblement de terre au Sichuan (Chine). Australie Cambodge Chine Indonésie Japon Malaisie Mongolie Myanmar Nouvelle-Zélande Pacifique Sud Papouasie-Nouvelle-Guinée Philippines République de Corée République démocratique populaire lao République populaire démocratique de Corée Thaïlande Timor-Leste Viet Nam 206 Rapport global 2008 du HCR HCR / N. BEHRING Singapour Asie de l’Est et Pacifique FAITS MARQUANTS l l En 2008, le HCR a mis l’accent sur la recherche de solutions durables. En Malaisie, l’Organisation a déposé pas moins de 9 000 demandes de réinstallation et a assisté au départ de 6 000 réfugiés vers des pays tiers. Au cours de l’année, le HCR a enregistré environ 17 000 personnes relevant de sa compétence, portant ainsi le nombre total de personnes enregistrées en Malaisie à plus de 45 400. En Thaïlande, plus de 17 000 réfugiés originaires du Myanmar ont été réinstallés dans d’autres pays, ce qui porte à plus de 40 000 le nombre total de réinstallations depuis janvier 2004. l En République démocratique de Chine, le HCR a fait aboutir 46 demandes de réinstallation (soit 114 réfugiés) grâce au soutien rapide et généreux de divers pays d’accueil. l Dans la RAS de Hong Kong (Chine), la révision intensive des procédures de détermination du statut de réfugié (DSR) et l’augmentation des effectifs alloués à la DSR et à l’enregistrement ont permis à l’Organisation de clore 1 553 dossiers (soit 1 579 individus). À la fin de l’année, le nombre des demandes d’asile en souffrance avait ainsi été réduit de manière significative. Rapport global 2008 du HCR 207 Asie de l’est et Pacifique Environnement opérationnel Dans le contexte global des mouvements migratoires clandestins qui persistent en Asie de l’Est et dans le Pacifique, le souci de la sécurité nationale et la priorité accordée à la coopération bilatérale plutôt qu’à l’aide aux réfugiés ont eu un impact négatif sur le droit d’asile et la protection, à l’exception de quelques cas. Au , la situation de la population musulmane du nord de l’État de Rakhine est demeurée très délicate, provoquant de vastes afflux de personnes en provenance de cette région à la fin de l’année 2008. Cette question est parvenue au premier plan de l’actualité internationale avec le départ de cargaisons entières de demandeurs d’asile principalement vers la Malaisie, mais également vers la Thaïlande et l’Indonésie. L’ampleur du problème a conduit le HCR à plaider avec vigueur auprès des États de la région pour les inciter à adopter une approche régionale. En , le nouveau Gouvernement a réaffirmé son soutien aux instances multilatérales, en particulier au sein de l’ONU, et a apporté plusieurs modifications positives à la politique et aux pratiques en matière d’asile. Compte tenu de la vulnérabilité de certains États du vis-à-vis des conséquences du changement climatique, les liens entre l’évolution du climat et les déplacements forcés ont suscité un intérêt croissant. Réalisations et impact En et en , des avancées régulières ont été obtenues en matière de réinstallation. En Malaisie, le HCR est parvenu à sensibiliser l’opinion aux questions liées à l’asile en instaurant un dialogue avec les autorités nationales et en renforçant les liens avec la société civile. En Thaïlande, le vaste processus de réinstallation actuellement en cours a permis de 208 Rapport global 2008 du HCR réduire le nombre de réfugiés enregistrés dans les camps frontaliers, qui est passé de quelque 124 000 en 2007 à environ 111 100 à la fin 2008. Cependant, l’arrivée de nouveaux ressortissants du Myanmar et leur installation de façon non officielle dans les camps de réfugiés ont porté le nombre de personnes non enregistrées à 30 000 ou 40 000 sur l’ensemble du pays. Afin de remédier à ce problème, l’Organisation et le Gouvernement ont décidé à la fin de l’année 2008 de prendre des mesures pour passer au crible la population non enregistrée. En , le HCR a continué à coopérer avec les autorités en vue de préparer l’adhésion du pays aux instruments internationaux relatifs aux réfugiés, ce qui a contribué à faire avancer les questions liées à l’asile. Le renforcement des capacités de l’Organisation a permis d’améliorer la protection et d’accroître les moyens des intervenants nationaux. En , le Gouvernement a repris au second semestre les discussions portant sur l’élaboration d’une législation nationale relative aux réfugiés. Dans la (Chine), le Gouvernement et le HCR ont finalisé un mémorandum d’accord en vue d’une coopération renforcée. Signé en janvier 2009, ce document prévoit notamment que les agents chargés de l’immigration bénéficieront d’une meilleure formation sur les procédures de filtrage des nouveaux arrivants. Au , le Gouvernement a annoncé en décembre 2008 sa décision de lancer à titre expérimental un programme de réinstallation sur trois ans, qui débutera en 2010. Le Japon, qui accueillera ainsi 90 réfugiés originaires du Myanmar, est le premier pays du continent asiatique à se doter d’un programme de réinstallation. En , le HCR et le Bureau de l’immigration ont signé un échange de lettres en vue d’améliorer la qualité et la viabilité des procédures de détermination du statut de réfugié. Le célèbre personnage de dessin animé coréen Robot Taekwon V est devenu le premier ambassadeur de bonne volonté du HCR dans le pays, afin d’accroître la notoriété de l’Organisation et de soutenir ses efforts de collecte de fonds. Au , suite à la décision du Gouvernement d’assumer la responsabilité de la détermination du statut de réfugié, un Bureau des réfugiés rattaché au ministère de l’Intérieur a été créé en octobre 2008. La mise en œuvre du mémorandum d’accord signé en janvier 2005 par le HCR, le Cambodge et le Viet Nam a permis d’obtenir des avancées notables dans la recherche de solutions au sort des Montagnards réfugiés au Cambodge. À la fin 2008, seuls 236 Montagnards attendaient encore une solution durable dans les sites bénéficiant de l’assistance du HCR. Au , le HCR a pu se rendre dans les hauts plateaux centraux afin d’observer la situation des Montagnards de retour du Cambodge. De nouveaux progrès ont été accomplis dans la prévention et la réduction de l’apatridie grâce au processus de naturalisation de quelque 9 500 anciens réfugiés cambodgiens, qui a débuté en septembre 2008. À la fin de l’année, une bonne partie de ce processus avait été menée à terme, notamment le recensement, la campagne d’information, la formation des fonctionnaires locaux et le dépôt des demandes. Asie de l’est et Pacifique Contraintes Les préoccupations légitimes des États au sujet de leur sécurité nationale et de la lutte contre les migrations clandestines ont exercé un impact sur la protection des personnes relevant de la compétence du HCR dans la région. L’Organisation a eu des difficultés à garantir le non-refoulement des demandeurs d’asile et des réfugiés, à leur permettre d’entrer sur le territoire et d’accéder à l’asile, ainsi qu’à s’assurer que les individus ayant besoin d’une protection puissent faire valoir leurs droits fondamentaux, tels que l’éducation, la santé et l’obtention de papiers d’identité. Les mécanismes de survie des réfugiés urbains ont été durement éprouvés au cours de l’année. La situation devrait encore s’aggraver en raison de la crise économique mondiale. Autre problème tout aussi significatif, l’utilisation croissante des centres de rétention des immigrants pour les demandeurs d’asile et les réfugiés (y compris les enfants et les groupes vulnérables) a rendu plus difficile l’accès du HCR aux personnes placées en détention. Opérations Les opérations du HCR en et au sont décrites dans des chapitres séparés. , en l’absence d’une législation et de structures En nationales relatives aux réfugiés, le HCR a assuré des fonctions de protection essentielles auprès de plus de 45 400 personnes enregistrées relevant de sa compétence (dont environ 17 000 individus nouvellement enregistrés). Les procédures mises en œuvre ont permis de déterminer le statut de près de 12 000 personnes et de déposer un grand nombre de demandes de réinstallation. Cependant, les plaidoyers du HCR en faveur de solutions de remplacement pour les réfugiés originaires du Myanmar n’ont pas produit les résultats escomptés. En , le HCR a intensifié ses activités de renforcement des capacités, afin d’aider les autorités à préparer l’adhésion du pays à la Convention de 1951 relative aux réfugiés et à son Protocole de 1967. L’Organisation a également accru ses capacités de protection afin de faire face au nombre sans cesse croissant de nouveaux arrivants. Le HCR a obtenu la réinstallation de 82 individus, pour la plupart originaires d’Iraq et d’Afghanistan, et a en outre aidé un petit nombre de réfugiés à regagner leur pays. Au , les opérations du HCR ont mis l’accent sur le renforcement des capacités des autorités nationales. , l’Organisation a continué à dispenser des Aux conseils sur différents aspects de la politique et des pratiques en matière d’asile et à rechercher des solutions durables par le biais du rapatriement librement consenti, de la réinstallation et de la naturalisation. Trois réfugiés ont obtenu la nationalité philippine et des solutions durables sont en cours d’élaboration pour une cinquantaine d’individus. À , où il ne dispose pas d’une présence, le HCR a obtenu la réinstallation d’urgence d’un petit nombre d’individus. , 814 personnes étaient placées sous la Au protection du HCR en 2008, parmi lesquelles 678 Montagnards et 136 demandeurs d’asile et réfugiés urbains. Dans le cadre du mémorandum d’accord signé en 2005 par le HCR, le Cambodge et le Viet Nam, des mesures ont été prises pour régler la situation des Montagnards. Grâce à l’augmentation du nombre des retours au Viet Nam et à la réinstallation de 82 individus, le HCR a pu fermer l’un des sites d’accueil des réfugiés en novembre 2008. À la fin de l’année, seuls 236 Montagnards étaient encore présents dans les deux sites restants. Au , 315 Montagnards ont regagné les provinces des hauts plateaux centraux au cours de l’année 2008. Le HCR a entrepris deux visites de suivi destinées à évaluer la situation des personnes de retour dans cette région. Afin de faciliter leur réintégration, il a mis en œuvre neuf microprojets éducatifs en collaboration avec le Gouvernement. L’Organisation a par ailleurs lancé cinq microprojets dans les domaines de l’éducation et de la formation professionnelle pour aider les autorités à faciliter l’intégration sur place des anciens réfugiés cambodgiens, apatrides , par le biais de leur naturalisation. , le programme de réinstallation s’est poursuivi en En 2008 et a permis d’apporter une solution durable au sort d’environ 6 000 réfugiés recommandés par le HCR. L’Organisation a salué la décision du nouveau Gouvernement de fermer les centres d’accueil de Nauru et de Papouasie-Nouvelle-Guinée, ainsi que de supprimer le régime de protection temporaire. En , les autorités ont maintenu leur quota de réinstallation de 750 places défini pour la période 2008-2009. Dans la région du Pacifique, le HCR a commencé à mettre en œuvre une stratégie de renforcement des capacités de protection fondée sur un Plan en dix points, en établissant le dialogue avec des partenaires et des intervenants essentiels et en définissant la portée, l’orientation et les priorités de son action. Cette stratégie a été présentée à l’occasion d’un atelier sous-régional portant sur la mise en œuvre de la législation relative aux réfugiés et d’un atelier consacré au changement climatique, aux droits de l’homme et aux déplacements de population. En , les réglementations attendues de longue date qui visent à établir un régime national d’asile n’ont pas été finalisées en 2008. Grâce à la réussite du programme de réinstallation du HCR, le nombre des dossiers de réfugiés urbains est descendu à 26 (soit 55 individus). Les mesures de sécurité draconiennes instaurées avant et pendant les Jeux olympiques expliquent sans doute la baisse du nombre de demandes d’asile notée par le HCR en 2008. Tous les réfugiés ont été temporairement relogés à l’extérieur de Pékin avant les J.O., mais ont ensuite été autorisés à regagner la capitale. Bien que le HCR ait déploré quelques cas de refoulement de réfugiés et de demandeurs d’asile en début d’année, aucun nouveau cas n’a été signalé en 2008 suite aux discussions menées avec les autorités. Au , à l’issue de vastes consultations entreprises avec HCR, le Gouvernement a annoncé en décembre 2008 le lancement à titre expérimental d’un programme de réinstallation. Les demandes d’asile ont connu une augmentation exponentielle, passant de 384 en 2005 à environ 1 600 à la fin 2008. Parallèlement, les services de l’immigration ont traité un nombre sans précédent de demandes d’asile (1 269), ont reconnu à 57 individus le statut de réfugié au titre de la Convention et ont accordé une protection humanitaire à 360 Rapport global 2008 du HCR 209 Asie de l’est et Pacifique personnes (y compris en appel). Les pratiques du ministère de la Justice en matière d’accueil des demandeurs d’asile ont continué à s’améliorer, et grâce à l’intervention du HCR, des demandeurs d’asile ont encore été libérés des centres de rétention. La contribution totale du Japon au budget du HCR a atteint 110,3 millions de dollars E.-U., dépassant les 100 millions de dollars pour la première fois depuis 2002. Grâce à des stratégies dynamiques en matière d’information et de relations publiques, l’Organisation est parvenue à susciter un intérêt et un soutien accrus pour ses activités en faveur des réfugiés au Japon et dans le reste du monde. , l’adhésion du pays à la Convention de 1951 a été En repoussée, en raison principalement des retards provoqués par les élections législatives de juin 2008. , le HCR a continué à offrir En protection et assistance aux 2 700 réfugiés originaires de la province indonésienne de Papouasie occidentale installés à East Awin. L’Organisation a renforcé les possibilités d’autosuffisance et d’installation sur place des réfugiés en investissant dans des équipements lourds destinés à réparer la route menant aux sites d’East Awin. Ces travaux s’inscrivent dans les plans de développement de la province élaborés par le Gouvernement. , le projet de contrôle de la qualité mis En conjointement en œuvre par le Gouvernement et le HCR, baptisé Projet d’amélioration et de pérennisation de la DSR en Corée, a publié son premier rapport. Celui-ci a permis de mieux identifier les domaines nécessitant une amélioration dans le système national de détermination du statut de réfugié. La législation a été modifiée de manière à ce que les demandeurs d’asile soient autorisés à travailler à partir de la mi-2009. Parallèlement, les difficultés d’accès à la procédure d’asile et les problèmes d’identification et de traitement des cas d’apatridie ont été mis en lumière. Le nombre total de dossiers de DSR en souffrance est passé de 1 140 à la fin 2007 à environ 1 290 à la fin 2008. Informations financières La plupart des activités essentielles ont bénéficié d’un financement adéquat dans la majorité des pays. Néanmoins, tous les besoins prioritaires n’ont pu être couverts. Après être demeurées à un niveau relativement constant sur la période 2003-2006, les dépenses des programmes annuels de la sous-région ont augmenté en 2007 et 2008 pour atteindre 40 millions de dollars E.-U. Cette augmentation est principalement due aux activités de réinstallation et de renforcement des capacités de protection lancées ou développées en Malaisie, au Myanmar, en Thaïlande et en Indonésie. Elle découle également des projets d’intégration et de lutte contre l’apatridie entrepris aux Viet Nam, ainsi que des activités liées à la santé et à la nutrition menées dans la sous-région. La fin de l’opération en faveur des victimes du tsunami a entraîné une baisse des dépenses en Indonésie. Les collectes de fonds effectuées au niveau local par les délégations dans la RAS de Hong Kong, en République de Corée et au Japon ont permis de combler certaines lacunes, tandis que le développement considérable des activités de réinstallation en Malaisie et en Thaïlande bénéficiait d’un fort soutien de la part des donateurs. Budget et dépenses en Asie de l’Est et Pacifique (dollars E.-U.) Australie et Nouvelle-Zélande Cambodge Chine Indonésie Japon Malaisie Mongolie Myanmar Papouasie-NouvelleGuinée Philippines République de Corée Singapour Thaïlande Timor-Leste Viet Nam 1 Activités régionales Total 1 1 274 967 0 1 274 967 1 093 351 0 1 093 351 1 310 568 4 552 330 2 907 107 2 985 008 5 936 649 336 758 7 081 841 0 4 672 897 0 0 0 0 8 199 869 1 310 568 9 225 227 2 907 107 2 985 008 5 936 649 336 758 15 281 710 1 222 363 4 405 316 2 478 974 2 895 259 5 652 258 168 904 7 011 563 0 3 366 000 0 0 0 0 6 730 291 1 222 363 7 771 316 2 478 974 2 895 259 5 652 258 168 904 13 741 854 920 448 0 920 448 913 305 0 913 305 280 181 887 676 0 14 241 292 237 478 906 346 98 586 43 957 235 0 0 0 49 850 0 0 0 12 922 616 280 181 887 676 0 14 291 142 237 478 906 346 98 586 56 879 851 212 523 748 703 0 13 882 256 214 108 855 002 48 406 41 802 293 0 0 0 49 146 0 0 0 10 145 437 212 523 748 703 0 13 931 402 214 108 855 002 48 406 51 947 730 Inclut les activités liées à la protection, la promotion du droit des réfugiés, le transport, les activités de rapatriement en faveur des réfugiés indochinois. Note: Ninclut pas le prélèvement des coûts d’appui indirects opérés sur les contributions allouées aux programmes supplémentaires et la réserve pour les “activités nouvelles ou additionnelles - liées au mandat”. Contributions volontaires pour l’ Asie de l’Est et Pacifique (dollars E.-U.) Australie Australie Sous-total - Australie Chine 210 Rapport global 2008 du HCR Australia for UNHCR Deutsche Stiftung für UNO (Allemagne) Donateurs privés - Canada Donateurs privés - Chine Donateurs privés - Grèce 105 566 105 566 6 276 72 187 232 500 53 592 71 079 105 566 105 566 6 276 72 187 232 500 53 592 71 079 Asie de l’est et Pacifique Donateurs privés - Italie Donateurs privés - Luxembourg Donations en ligne (Siège) España con ACNUR Fonds central d’intervention d’urgence (CERF) Japan Association for UNHCR Sous-total - Chine Asie de l’est et Pacifique États-Unis Sous-total - Asie de l’est et Pacifique Indonésie Australie Sous-total - Indonésie Japon Japan Association for UNHCR Japon Sous-total - Japon Malaisie Donateurs privés - Malaisie États-Unis Sous-total - Malaisie Myanmar Allemagne Australia for UNHCR Australie Autriche Canada Commission européenne Deutsche Stiftung für UNO (Allemagne) Donateurs privés - Autriche Donateurs privés - Canada Donateurs privés - Chine Donateurs privés - Grèce Donateurs privés - Italie Donateurs privés - Royaume-Uni Donations en ligne (Siège) Espagne España con ACNUR États-Unis Fonds central d’intervention d’urgence (CERF) Japan Association for UNHCR Japon Personnel du HCR République de Corée USA for UNHCR Sous-total - Myanmar Papouasie-Nouvelle-Guinée Australia for UNHCR Sous-total - Papouasie-Nouvelle-Guinée Thaïlande Australia for UNHCR Australie Commission européenne Donateurs privés - Thaïlande États-Unis Japan Association for UNHCR Japon Luxembourg Programme commun des Nations Unies sur le VIH et le sida Suisse Sous-total - Thaïlande Timor-Leste Australia for UNHCR Sous-total - Timor-Leste Viet Nam Commission européenne Sous-total - Viet Nam Total 65 100 181 14 816 5 124 1 869 159 207 046 2 597 060 9 122 000 9 122 000 642 122 642 122 189 455 131 158 320 613 905 672 224 673 129 438 596 2 478 134 155 294 39 808 625 000 717 388 1 400 000 5 854 220 8 612 8 612 74 650 1 403 033 325 356 167 684 1 336 773 173 794 1 000 000 364 431 464 277 538 674 432 558 362 150 550 839 289 058 1 218 66 327 12 865 71 079 223 691 1 541 1 908 216 952 53 103 93 000 1 539 120 811 699 1 614 313 27 900 93 000 236 087 7 701 359 65 100 181 14 816 5 124 1 869 159 207 046 2 597 060 9 122 000 9 122 000 642 122 642 122 189 455 131 158 320 613 905 672 224 673 129 464 277 538 674 871 155 362 150 550 839 2 478 134 444 352 1 218 66 327 12 865 110 887 223 691 1 541 1 908 216 952 53 103 718 000 2 256 508 811 699 3 014 313 27 900 93 000 236 087 13 555 580 8 612 8 612 74 650 1 403 033 325 356 167 684 1 336 773 173 794 1 000 000 364 431 167 267 167 267 501 505 5 514 492 451 451 562 784 562 784 22 803 989 501 505 5 514 492 451 451 562 784 562 784 33 102 409 10 298 420 Note: Les contributions qui apparaissent dans ce tableau n’incluent pas le prélèvement des coûts d’appui indirects opérés sur les contributions allouées aux programmes supplémentaires et la réserve pour les “activités nouvelles ou additionnelles - liées au mandat”. Rapport global 2008 du HCR 211