L`emploi et la formation des personnes handicapées
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L`emploi et la formation des personnes handicapées
N° 31 - Mars 2004 L’emploi et la formation des personnes handicapées A CTU A LIT E S RE G IONA L E S Se former au parrainage régionale des rés eaux de p a r r a i n a g e, grâce au financement de la DRT E F P. Une formation est proposée aux parrains et marraines, pour leur permett re d’ échanger sur leurs pratiques d’ accompagnement et de médiation pour l’ emploi à l’égard des filleuls. Cette formation comporte 2 modules : la connaissance Réunir les parrains et m arraines pour leur permettre d’échanger sur leurs pradu public (identification des tiques et leurs difficultés, objectif essentiel de la formation. difficult és d’ins ertion, des nviron 500 parrains et marraines, représentations des jeunes, des acteurs) et actifs ou retraités, œuvrent dans la relation de média tion et d’aide à la les 25 réseaux de parrainage exis- finalité d’insertion professionnelle (pertants en Picardie, pour aider plus de 700 mettre de pratiquer une attitude d’écoute, filleuls à trouver un emploi. Leur rôle est de construire une démarche méthodolod’accompagner les filleuls en difficulté. gique d’accompagnement). Ceux-ci sont généralement dépourvus de S ix sessions, animées par l’ AF PA se sont relations avec les milieux professionnels. Ils déroulées dans la Somme en 2003. De noules font donc bénéficier de leur propre velles sessions seront reconduites en 2004 réseau et de leur connaissance des entre- sur la région. prises et employeurs potentiels. Ils doivent également assurer leur suivi et jouer un rôle de médiation afin de les aider à s’insérer et ● Contact : Animation régionale des à se maintenir dans le milieu du travail. Réseaux de Parrainage en Picardie Depuis août 2003, l’ Association régionale (Céline Martin, animatrice régionale des Missions locales et PAIO, sous la présiet Pascale Clère, chargée de projets) dence de Gilbert C ury, assure l’animation Tél. 03 22 71 19 99 E Un bus info à Soissons e «bus info» de la Mission locale de S oiss ons permet d’ aller a u devant des jeunes des communes les plus reculées. Le bus fait la promotion des services proposés par la Mission locale en matière de santé, de logement, de formation et d’emploi. C ette act ion a été initiée en septembre 2003 par la Mission locale du Soissonnais, L Le bus info itinérant, à l’assaut du monde rural. Les partenaires de l’opération sont : la Direction Régionale du Travail, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, la Direction Départementale de la Jeunesse et des Sports, le Fonds Social Européen, la Caisse d’Allocations Familiales, la Mutualité Sociale Agricole et la Caisse Primaire d’Assurance Maladie. 2 en partenariat avec les communautés de communes. 27 villages bénéficient actuellement de ce service, à rais on de perma nences de deux heure s par mois dans chaque village. ● Contact : Mission locale de Soissons Tél : 03 23 74 51 14 [email protected] Inserticanat : l’insertion dans l’artisanat Des opérateurs picards partis témoigner lors de colloques en Italie, des techniciens espagnols venus observer les pratiques des techniciens de l’AFPA, des stagiaires de la formation professionnelle passant 8 jours d’immersion à l’étranger pour acquérir un savoir-faire qui sera un plus lors de leur recherche d’emploi... Le projet Inserticanat, financé par le programme européen Equal, le Conseil Régional et le Fonds social européen, permet des échanges de pratiques, la mutualisation d’expériences et la mise en place de projets communs. Le but de ce projet, piloté par la Chambre de métiers de la Somme, est d’optimiser les services aux entreprises artisanales au travers d’un partenariat local fort. Celui-ci implique des organismes et institutions du secteur économique et social (14 signataires) et un partenariat transnational : deux communautés de communes, en Italie et en Espagne et une ville au Portugal. Deux constats ont motivé la mise en place de ce programme : l’inadéquation e ntre l’offre et la de mande d’emploi dans le secteur artisanal et les problèm es rencontré s pa r le s publics en difficulté pour accéder à l’emploi et à la formation dans l’artisanat. Grâce à cette opération, la Chambre de métiers souhaite améliorer de façon innovante et durable l’accompagnement dans l’emploi des personnes en difficulté, l’intégration des femmes dans les métiers de l’artisanat, mais aussi l’image des personnes en difficulté en informant le secteur artisanal sur leurs problématiques et leurs spécificités. ● Contact : Thierry Miniewski Chambre de Métiers de la Somme, cellule Europe Tél. 03 22 50 40 68 [email protected] ACTUA LIT ES RE G IONA L E S La formation à distance au CNAM es dernières années, la formation à distance (FOAD) au sein du CNAM (Conservatoire National des Arts et Métiers) a connu une formidable progression. Avec un bond en avant des inscriptions passant d’environ 3000 en l’an 2000 à plus de 9000 en 2003*, la FOAD a permis au CNAM d’atteindre un but : «être accessible à tous et partout». Environ 300 unités d’enseignement sont accessibles à distance, pour des diplômes homologués ou d’ établissement, allant de bac +2 à bac + 5. Le système du guichet unique offre la possibilité à chaque auditeur de s’inscrire à tous les modules disponibles au sein du réseau CNAM, quel que soit son centre d’inscription. C basée sur une plateforme unique et accessible en ligne baptisée PLEI@D (Plateforme d’enseignement interactive à distance). Cett e plat eforme met à disposit ion de l’apprenant des cours sous forme de texte, de sons ou d’images animées ou non. Elle lui permet également de s’évaluer, grâce à une série d’ exercices pouvant prendre la forme de QCM ou de travaux à effectuer et à renvoyer par courrier électronique au formateur-tuteur. Les notions de coopération et de «feedback», essentielles dans toute FOAD, sont au cœur de l’ architecture de PLEI@D : l’échange avec d’ autres apprenants et le formateur-tuteur est rendu possible grâce à des messageries synchrones (chat ) et asynchrones (forums de discussion, courriers électroniques). Les échange s fa vorisé s pour évit er l’isolement Une formation guidée par un tuteur FOAD ne signifie pas formation intégralement accessible à distance. La FOAD alterne toujours des temps de formation tutorés à distance et des regroupements en présentiel, indispensables pour éviter le phénomène «d’isolement» de l’ apprenant. Chaque unité d’ enseignement disponible en F OAD est Le formateur-tuteur joue un rôle primor dial, il guide l’apprenant. Par la mise à jour d’ un calendrier semi-directif via PLEI @D, il fait le point s ur les temps où certa ins savoirs doivent être acquis. Il dispose également d’ outils statist iques, lui offrant la possibilité de contrôler l’ assiduité de l’ ap- Un cours de mathématiques accessible à distance via la plateforme PLEI@D. prena nt (pa r exemple, le nombre de connexions). Pour des raisons évidentes de contrôle, chaque FOAD est nécessairement ponctuée d’un examen se déroulant en présent iel. S eul l’avenir nous dira s’il est possible de l’envisager également à distance ; un avenir que prépare déjà le C N AM avec le déploiement imminent d’un nouveau dispositif de FOAD : la classe virtuelle. *chiffres nationaux ● Contact : Mme Pomart Tél. 03 22 33 65 50 [email protected] Recherche main d’oeuvre qualifiée Spécialisé dans le travail de la viande, le groupe Alliance/Charal emploie 5 000 personnes dans 24 sociétés qui réalisent 825 millions d’euros de chiffre d’affaires. Comme tous les métiers de bouche, ceux de la viande recherchent de la main d’œuvre qualifiée. puis formé des personnes pour qu’ elles soient opérationnelles dès l’ouverture. Defial a donc formé 90 personnes entre janvier 2002 et mai 2003, en stage d’ insertion et de formation à l’ emploi (SI FE) ou stage d’ accès à l’entreprise en relation étroite avec la direction départementale du travail et de l’ emploi, l’ANPE, l’ Assédic… C es personnes âgées de 20 à 45 ans ne connaissaient pas les métiers de la viande. Il a fallu tout leur apprendre. Au cours de ces s t a g e s, une formation t héorique d’une semaine a été organisée, en relation avec l’ I FRI A, sur la filière viande, l’ hygiène, la sécurité… Ensuite les stagiaires ont intégré deux usines du groupe pour acquérir les compétences professionnelles nécessaires. Les stagiaires ayant réussi leur formation ainsi que d’autres embauches ont contribué en 2003 à l’ augmentation des effectifs à hauteur de 70 personnes. Depuis le 15 janvier 2004, une nouvelle usine DEFIAL implantée à F lixecourt est entrée en activité. Elle est spécialisée dans les UVCI (unité vente consommateur individuelle) – produits élaborés à base de viande – s aucisserie. C et te nouvelle usine demande un personnel très qualifié, spécialisé dans la découpe, le piéçage, la conduite de machines de condit ionnement s ous atmosphère : il faut être capable de découper au coup d’ œil un s t eak de 150 grammes à plus ou moins 10 grammes. 90 personnes recrutées et formées Pour démarrer l’activité, Defial a recruté Les industries alimentaires et notamment les métiers de la viande recherchent en perm anence de la m ain d’oeuvre qualifiée. ● Contact : Institut de Formation Régional des Industries Alimentaires (IFRIA). Tél. 03 22 53 23 19 3 Q UE ST IONS À M. Cascino, vous avez commencé votre carrière en Picardie dans les années 80, en tant qu’inspecteur du travail. Pouvez-vous nous retracer votre parcours depuis cette date ? Pour moi, c' est effectivement un retour aux sources après une période professionnelle de 15 ans consacrée à des activités de formation et de consultant. J'ai été chef de projet et responsable du département formation continue à l'I nstitut N ational du Travail, de l' Emploi et de la Formation Professionnelle à Lyon dans des fonctions d'ingénierie de la formation. J'ai aussi conduit des missions de coopé ration internationale au Port ugal et au Maroc. Ayant rejoint l’ANA CT, Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail, à la tête du département I TT (innovation technologique et travail) j’ai eu un rôle de consultant sur le champ du changement technologique et organisationnel dans son lien avec les conditions de travail et la performance des entreprises. Enfin, avant d'être nommé en Picardie j'étais en poste à la DRTEFP d'Aquitaine en qualité de directeur régional délégué. J'ai été aussi amené à m'impliquer dans la vie citoyenne en étant de 1995 à 2001 maire d'une commune « rurbaine » de 1900 habitants située en banlieue lyonnaise. Cette expérience extra professionnelle m’a permis de connaître « de l’ intérieur » la vie et les enjeux des collectivit és locales et de l’intercommunalité appliquées à des territoires en mutation. Quelle est votre opinion par rapport au contexte actuel de la formation professionnelle, qui est particulièrement mouvementé avec les projets de réforme de la formation et de décentralisation ? N otre pays a connu ces 20 dernières années des transformations majeures : modification des «frontières» internes et externes des entreprises, transformation du travail et des qualifications. Les compétences bougent sur fonds de transformation des systèmes de production et du travail. Face à ces transformations, la formation 4 professionnelle a joué à la fois le rôle d’ amortisseur économique et social des mutations, et de levier en contribuant à rendre les entreprises plus réactives et plus «agiles» et à adapter les salariés. Dans le contexte concurrentiel actuel la formation reste un outil pour l’emploi et son lien entre emploi et travail est plus que jamais évident. Toutefois, la segmentation par publics du champ de la formation et la répartition des compétences entre Etat et collectivités qui existait jusqu’ici pouvaient parfois conduire à des doublonnages et à certaines incohérences. L’accord interprofessionnel du 20 septembre 2003 relatif à la formation tout au long de la vie professionnelle, la décentralisation témoignent de concert d’une attente d'une plus grande responsabilisation des acteurs (partenaires sociauxet collectivités). Le dialogue Etat R égion qui existe déjà doit être maintenu et renforcé dans le but de ne pas dissocier les questions de l’emploi et de la formation. La validation des acquis de l’expérience peut être une réponse efficace aux difficultés de recrutement. Quels vont être les moyens développés pour favoriser l’accès aux certifications des publics non qualifiés ? Tout d'abord saluons cette loi qui suscite beaucoup d' attentes, notamment du côté des salariés. En Picardie, la mise en place de la cellu- le régionale interservices et la création de points relais conseils sur l' ensemble du territoire picard permettront d'informer et d' accompagner les publics vers la certification. Mais l'accès auxcertifications en sera facilité si les entreprises s'approprient elles aussi le dispositif. Les grandes entreprises ont bien compris l'intérêt de la validation des acquis de l' expérience de leurs salariés. C' est une manière d' optimiser la gestion des ressources humaines et des compétences. Dans notre région fortement marquée par la culture industrielle et une faible qualification, la VAE peut êt re aussi un instrument de requalification de la main d'œuvre. J' ajoute que cette année la DRTEFP éditera un document d'information présentant les titres de notre ministère certes méconnus mais opérationnels et professionnels en termes de validation des compétences acquises par tel ou tel salarié non qualifié de l'industrie. Avez-vous des projets particuliers pour la Picardie ? La question de l’ emploi demeure une préoccupation marquée. Elle constitue un enjeu national régional et local. Pour y répondre, je vois quatre axes d'intervention. Tout d' abord, nous devons développer l'approche territoriale des questions de l'emploi, plus proche et plus pertinente car ajustée aux problèmes à traiter. Ensuite, il importe d' exercer une veille active sur les mutations économiques. En effet, il nous revient d'anticiper les évolutions et de prévenir les fausses «fatalités» que constituent les trajectoires d’exclusion percutant autant les hommes que certains de nos territoires. Autre préoccupation : le vieillissement et la gestion des âges. I l faut alert er sur les risques qui en découlent, rompre avec la mise à l’ écart du marché du travail des salariés en seconde partie de vie professionnelle, donner un réel statut à la problématique âge et travail et en faire un objet de dialogue social. Enfin, il nous revient de valoriser le travail en développant l’ approche conjuguée des conditions de travail et d’emploi autour de la notion de qualité de l’emploi. DOSSIER Qu’est-ce que le Schéma régional de formation des travailleurs handicapés ? Premier bilan du schéma 2001/2003 en Picardie Des exemples de formation dans les départements picards page 6 page 7 pages 8, 9 et 10 LA FORMATION DES PERSONNES HANDICAPÉES Une priorité pour la Picardie evant le faible niveau de qualifica tio n du pu bli c ha nd ica p é picard et l'importance que revêt la forma tio n pour l'a ccès a u ma rché du tr a va il, l'Eta t, le Conse il Ré gi ona l et l'A ge fi ph on t dé cidé d e conjuguer leurs efforts. Ils ont mis en œuvre un schéma régiona l de formation destiné à faciliter et à développer l'a ccès des personnes ha ndicapées aux dispositifs de forma tion de droit commun… C'est le cœur de ce dossier spécial. Ce dossier pré sente un point sur la situation des demandeurs d'emploi ha ndica pés e n Picardie, une synthè se du schéma et le rôle des acteurs et enfin des té moigna ges illustrant l’enga gement de ce rtaines personnes pour l'insertion des travailleurs handicapés… D 5 Un meilleur accès aux formations pour les personnes handicapées La Picardie comptait en septembre 2003 près de 5166 personnes handicapées au chômage. Leur nombre augmente plus vite dans notre région qu’en France. Mais on constate aussi qu’elles sont plus nombreuses à accéder à des formations. Le marché du travail est plus dévaforable aux personnes handicapées. En Picardie, la part des personnes handicapées parmi l’ensemble des demandeurs d’emploi augmente de façon continue (+8,3% entre 2002 et 2003 en Picardie contre 7% au niveau national). L'ac cès à la formation progresse Le nombre de personnes handicapées accédant à une formation a progressé entre 2001 et 2002 : leur nombre approximatif est passé de 810 à 880 soit une progression d’environ 9 %. Ce chiffre comprend les formations dans le cadre des programmes du Conseil Régional, de l’État (SIFE) et de l’AFPA. Qui sont les demandeurs d'emploi handicapés en Picardie ? Source DRTEFP Agefiph : Association de gestion du fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées M2RCP : Mission régionale de reconnaissances des compétences professionnelles OPCA : Organisme paritaire collecteur agréé PDITH : Programme départemental d’insertion des travailleurs handicapés OPACIF : Organisme paritaire agréé pour le congès individuel de formation CAT : Centre d’aide par le travail IME : Insitut médico-éducatif IMPRO : Institut médico-professionnel VAE : Validation des acquis de l’expérience 6 • 89 % ont un niveau de formation V et infra V (niveau inférieur ou égal au CAP, BEP) contre 70 % pour l'ensemble du public. • 50 % sont inscrits à l'ANPE comme employé et 43 % en tant qu'ouvrier. • Près de 70 % d'hommes. • 7 % ont moins de 25 ans (24 % pour l'ensemble des demandeurs d'emploi). Les personnes handicapées connaissent un chômage plus long que le reste des demandeurs d'emploi. Ainsi en 2002, 45 % des personnes handicapées inscrites à l'ANPE connaissaient un chômage supérieur ou égal à 1 an contre 34 % pour l'ensemble des demandeurs d'emploi. Perspectives d’évolution • Pour l'avenir, la VAE sera essentielle. Même si le niveau de qualification des personnes est faible, l'expérience existe. La M2RCP a également un rôle à jouer avec la validation des gestes professionnels. • Il faut développer l'apprentissage qui permettra d'accroître le niveau de qualification des jeunes. • Penser aux salariés et à la formation continue sera aussi une préoccupation du schéma dans les années à venir. • Enfin, un nouvel acteur va avoir un rôle important à jouer. Les OPCA vont rejoindre les signataires de la charte. Le Schéma régional de formation des personnes handicapées Le Schéma régional de formation des personnes handicapées a été signé en décembre 2001 entre l’État, la Région et l’Agefiph pour faciliter l’accés des personnes handicapées à l’ensemble des dispositifs de formation. e S chéma fixe des orientations et définit des moyens pour faciliter et développer l' accès des personnes handicapées à l'ensemble des dispositifs de formation. I l doit favoriser la coopération et la complémentarité entre : L ● les rése aux de droits communs : - les organismes de formation volontaires, - les réseaux d' accueil et d'orientation de droit commun : AFPA, ANPE, AREAF, Missions locales, PAIO… - les réseaux d' insertion par l'activité économique, - les organismes paritaires collect eurs agréés au titre de la formation (OPACIF,OPCA) ● et les résea ux s pé cialisés : - C AP emploi, - struct ures d'accompagnement au maintien dans l' emploi, - opérateurs spécifiques Au cœur du schéma... e Schéma s'appuie sur des organismes de formation volontaires pour accueillir un plus grand nombre de personnes handicapées. Ces organismes (99 en Picardie) concrétisent leur volonté dans le cadre d'une charte d'engagement en identifiant des référents (151 en Picardie). L Le référent accompagne le déroulement de la formation. C hargé de l'accueil et de l'information de la perUne a ide pour les ce nt res de format ion sonne handicapée, il met I l s’ a git d’ une s ubvent ion forfa it aire vers ée par en place un accompagnement et un suivi régul' Agefiph à tout cent re de formation ayant signé la charte d' engagement . C ett e aide est ve rs ée pour lier du parcours en vue de prévenir toute difficult é l' accueil en forma tion de personnes ha ndicapées d' intégration. Il établit bénéficiaires de la loi du 10 juillet 1987. Son montant des relations régulières dépend du type et du nombre d' heures de format ion avec les prescripteurs du réalisées en centre et en ent reprise : - 130 euros pour une format ion d'une durée comprise parcours de formation et les référents du parcours entre 40 et 199 heures - 380 euros pour une format ion d'une durée comprise global vers l' emploi du bénéficiaire : CAP emploi entre 200 et 599 heures - 765 euros pour une formation d' une durée supérieure et l'AN PE. Le référent assure le suivi des parou égale à 600 heures - 765 euros pour les contrat s d' apprentiss age, par cours de formation en lien avec la Mission d'obannée d' apprentissage. L' Age fiph i nt ervi ent e n compl ément pour t out e s e r vat ion régionale de prest ation spécifique d' accompagnement renforcé : l' emploi et de la formation des travailleurs hanaide technique, soutien pédagogique, aide humaine… dicapés. Dans la même logique, les réseaux d' accueil, d' orientation et de placement identifient des correspondants. Ils s ont 79 au total en Picardie travaillant dans 60 structures. Ils sont chargés spécifiquement, au sein de sa structure, de l'accueil et de l'information des personnes handicapées, il est à leur écout e et leur apporte conseil. Référents et correspondants ont une fonction de veille et de médiation tant au sein de leur structure que vis-à-vis de leurs partenaires extérieurs. Ce sont des personnes ressources identifiées par l' ensemble du personnel des structures. Pour mener à bien leurs missions, ils reçoivent une formation à la prise en compte du public handicapé dans le processus d'accès à la formation et participent à des échanges de pratiques professionnelles. Les coordinateurs de PD ITH animent et développent le réseau des référents et des correspondants. I ls assurent une fonction ressource pour le réseau, ils facilitent la capitalisation et la diffusion des informat ions et les échanges d' expériences. I ls remplissent un rôle de veille pour soutenir le réseau dans le développement de nouvelles actions et de nouveaux outils. 7 Des formations pour les handicapés ● Formation téléactivité à Laon Au Greta de Laon, cette formation accueille systématiquement 50 % de travailleurs handicapés. • Formation individualisée : 12 stagiaires en formation, 12 parcours, 12 objectifs • 8 semaines en entreprise. • 70 % ont trouvé un emploi à l'issue de leur formation • 10 % ont un emploi directement lié à la téléactivité Les formations en téléactivité sont une plus-value pour le public très handicapé car internet abolit les distances. Le formateur référent Yves Couraud, formateur-référent au Greta de Laon «En tant que référent, mon rôle est d'accueillir et d'accompagner les personnes handicapées. Même si je n' ai pas de formation spécialisée, j'ai l'habitude de travailler avec des handicapés, car depuis 1991 je suis formateur dans un centre de rééducation et réadaptation fonctionnelle. L' objectif du Greta est que les travailleurs handicapés puissent accéder à toutes les formations. Nous pouvons faire des aménagements sur les postes de travail ou dans l'organisation de la formation. Nous avons développé une pédagogie de la réussite qui se fonde sur le potentiel et non sur les acquis. C 'est une pédagogie différenciée et individualisée. Depuis 1998, près de 150 jeunes handicapés suivent une de nos formations. L' ensemble du personnel est sensibilisé et impliqué dans leur insertion. Julien Loize a commencé sa formation l'année dernière. Je suis d' ailleurs un de ses formateurs. I l s' est épanoui ici et il vit bien sa formation. Nous avons travaillé avec l'AREAF pour aménager sa formation (1200 heures en 2 ans au lieu d'un an) car il se fatigue trop ; quelqu'un vient l'aider à prendre ses repas et à porter son plateau. L'insertion des travailleurs handicapés passe souvent par du bon sens et des aménagements très simples (quelquefois une souris optique suffit). Il faut croire en leurs capacités pour qu'ils y croient aussi. Malgré sa fatigue, Julien est présent et il travaille. La présence de jeunes handicapés est bénéfique pour le groupe. Quand ils les voient si motivés et courageux, les autres relativisent leurs problèmes.» La correspondante AREAF Catherine Wietkowski Le stagiaire Julien Loize "J'ai 22 ans. J'ai toujours bien aimé l'informatique, internet, télécharger de la musique, j'ai fait un site sur les papillons… J'avais un peu peur d' entrer en format ion. Mais avec l'aide de l'AREAF et du Greta ça va. J'avais un BEP secrétariat. Sur les conseils de l' AREAF, j'ai fait un passeport bureautique et me voici en formation téléactivité. Je me sens bien ici, comme les autres, quelque fois je me fais chahuter. Tout le monde est sympa. J' apprends de nouvelles choses comme faire un CV. J'ai fait un stage dans un CIO et chez les pompiers." 8 «Etablissement public d'accueil, l' AREAF reçoit de la même manière les personnes handicapées et les autres. A la mise en place du schéma, j'ai été nommée correspondante pour l'AREAF de Laon (jeunes et adultes). En tant que personne ressource, mon rôle n'est pas de recevoir toutes les personnes handicapées mais d'informer mes collègues et d' être un relais avec nos partenaires… Travailler avec des personnes handicapées m' amène à relativiser, je suis plus sereine. C ela me donne une force supplémentaire pour surmonter certains petits détails quotidiens. Même si les relations restent toujours professionnelles, elles m'enrichissent. I l est satisafaisant de constater qu’ un handicapé comme Julien puisse s’engager à suivre une formation aussi complète. Il était envoyé par CAP Emploi. Le premier entretien était basé sur une mise en confiance, comme pour tous. Ensuite nous avons pu dégager une problématique et construire une stratégie. Le passeport bureautique au Greta était l'occasion de remettre à jour ses connaissances en informatique et de retrouver une vie sociale. A l'issue de cette formation, il semblait nécessaire d’aller plus loin et de construire un parcours de formation en téléactivité.» Des formations pour les handicapés ● Aide palefrenier, préparation à l’apprentissage à Ribemont-sur-Ancre Le CFPPA de la Haute Somme, site de Ribemont-sur-Ancre dispense une formation d'aide palefrenier destinée à déboucher sur la signature de contrats d’apprentissage dans des haras, élevages de chevaux, centres équestres ou centres d'entraînement de chevaux de course. La formation (13 semaines en centre, 8 en entreprise) est ouverte aux jeunes de 16 à 25 ans en grande difficulté sociale, issus d'Institut Médico-Educatif, IMPro avec l’appui d'actions mises en place dans le cadre du PDITH Oise (AIP, Action Insertion Professionnelle) et Somme (UAAE, Unité d’accompagnement à l’apprentissage et à l’emploi). En 2002/2003, huit jeunes en formation. Résultats : six contrats d'apprentissage signés (CAPA soigneur d'équidés) et deux abandons. Le stagiaire et l’employeur Jonathan «J'ai été 4 ans à l' IME. J' ai toujours dit que je m'en irai pour travailler avec des chevaux. Je n'aimais pas les ateliers et je ne voulais pas travailler au CAT. J'aime tout ce que je fais à la ferme : m'occuper des chevaux, les soigner, les monter (j' en profite). J' aime aussi conduire le tracteur et l'entretenir.» Vincent Lecomte, agriculteur, propriétaire d'une pension de chevaux «Jonat han est venu faire des stages. Après sa formation, il ne voulait plus retourner à l'I ME, nous avons donc signé un contrat d' apprentissage de 3 ans. Il aime les chevaux et il est heureux sur le tracteur. Je veux l'aider pour que plus tard il puisse t rouver du t ravail en milieu ordinaire. Je connais bien ces jeunes car j'ai été formateur au C FPPA. I ls sont très motivés, ont envie de travailler et sont très polis !» Les formateurs Sabine Dauchet, responsable du site de Ribemont-sur-Ancre «Cette formation est une grande réussite. Nous en sommes très fiers. C’était une découverte des métiers… Ils ont obtenu une validation des gestes professionnels par la M2RCP et aujourd'hui, ils sont presque tous en contrat d'apprentissage. Les éducateurs spécialisés sont présents à la demande mais ils viennent une fois par mois. Les jeunes se sentent vraiment comme les autres et ne sont pas trop assistés. Notre but était aussi de leur apprendre l'autonomie tout au long de l'année. Ils sont heureux d'être dans une structure normale, avec d'autres jeunes qui les ont "adoptés". Ils ont participé à la vie sociale et culturelle du lycée, aux sorties, aux soirées… Ils sont très fiers de leur travail. Un des jeunes, issu d'IME, était très fier de dire qu'il allait au lycée. Dès qu'il a eu la possibilité de faire un CAP, il est allé chercher un maître d'apprentissage. Maintenant il est fier de sa fiche de paye.» Nasser Biade, formateur «J'ai beaucoup appris, notamment sur l'individualisation de la formation. Les niveaux des jeunes étant très différents, il fallait s'adapter à chaque cas. La solidarité était très forte entre eux, le fort en maths aidait le faible qui l'aidait à lire. J'avais l'impression de recevoir une équipe avec un même objectif. C'est un public très volontaire, qui a envie de travailler.» Cap emploi Sandrine Boursier, psychologue «Cap emploi Somme accueille les personnes en siuation de handicap et les accompagne dans leur parcours de retour vers l’emploi… L'intérêt du Schéma est qu'il nous permet d'identifier les acteurs vers lesquels les personnes pourraient être orientées. Cela rend les choses plus simples et moins frustrantes. Nous maintenons le lien avec la personne, d’autant mieux si nous connaissons la structure et la personne vers laquelle nous la dirigeons. En situation de forma tion, la personne veut pouvoir identifier un interlocuteur. Par exemple, quelqu'un qui entre à l'AFPA sait qu'il y a un «référent travailleur handicapé». La personne sait ainsi que sa situation de handicap sera prise en compte, que l’organisme reçoit d’autres personnes en situation de handicap. Elle sait aussi que, si tel est son souhait, elle peut faire appel au référent.» 9 Des formations pour les handicapés ● Découverte des métiers de bouche L’objectif de cette formation pré-professionnelle dispensée au sein du CFA des métiers de bouche à Beauvais (CFA de la chambre des métiers) est d’accèder à un contrat d'apprentissage. L’AIP, c'est l'Action Insertion Professionnelle des jeunes sortant d'IME, IMPro de l'Oise. Née du rapprochement de 8 établissements spécialisés de l'Oise, l'AIP travaille depuis 1997 à l'insertion professionnelle de jeunes sortants d'instituts médicoprofessionnels et éducatifs. L’objectif est de créer une synergie entre les établissements spécialisés et les entreprises; les éducateurs accompagnent les jeunes et l'entreprise dans leurs démarches puis ils suivent le parcours du jeune dans l'entreprise. Le coordinateur de l’AIP Patrick Leroy, coordinateur AIP « Les jeunes de cette action sont âgés de 16 à 20 ans et sont orientés en établissement spécialisé I ME, I MPR O par la commission départementale d’ éducation spéciale. Ils bénéficient ensuite de l’accompagnement de l’AIP sur proposition de leur institution en vue de construire un projet d’ insertion professionnelle. A titre d’exemple l’IME de Beauvais, a créé un atelier restauration qui permet aux jeunes d’intégrer le CFA en formation préprofessionnelle. C ette formation est destinée à leur faire découvrir le métier et valider leur projet. C ’est d’ ailleurs le cas d’Aline (photo) qui à t itre d’ exemple, passe une validation des premiers gestes professionnels acquis, organisée par la M2R CP. Aline recevra donc une attestation recensant ses savoir-faire. Prochainement elle intégrera au CFA de Beauvais une formation la préparant au métier de charcutier-traiteur. Nous espérons qu’ elle signera un contrat d’ apprentissage dès la rentrée prochaine. L’AIP accompagne chaque jeune tout au long de son parcours et notamment de façon individuelle jusqu’à la fin de son contrat d’ apprentissage. Un suivi régulier est mis en place tant au C FA que dans l’entreprise. Ses projets sont possibles grâce à un partenariat très développé. En effet la Chambre des métiers et l’ AREAF se sont récemment mobilisées pour qu’ un groupe de 8 jeunes, dont Aline fait partie, débute dès janvier une formation pré-professionnelle.» La validation des gestes professionnels Corinne Pollet, responsable de la Mission Régionale de Reconnaissance des Compétences Professionnelles «Nous intervenons sur les formations Etat ou Région quand celles-ci ne peuvent pas déboucher sur un diplôme. Depuis 1999, nous avons passé une convention avec l'Agefiph qui permet la mise en œuvre de reconnaissances à destination d' un public handicapé. Pour ces jeunes issus d'IME ou d'I MPro et qui ont un projet professionnel, ces reconnaissances ont pour objectif de favoriser le passage vers le milieu ordinaire, ou l'installation définitive dans un milieu ordinaire de travail. A l'issue de sa formation, le jeune est soumis à un examen devant un jury. Une fois l'épreuve terminée, les membres du jury remplissent une grille qui permet d'identifier les compétences qu'il a acquises. S'il a réussi nous éditons une attestation qui a pour lui une valeur symbolique trés forte, avec le logo de l' Etat et du C onseil R égional. Cette attestation lui sera remise par le centre de formation, lors d' une petite cérémonie. Ils sont généralement très fiers de leur succès !» 10 Contacts Programme départemental d’insertion des travailleurs handicapés (PDITH) ● PDITH Aisne Daniel Beaufort DDTEFP, cité administrative 02 016 LAON Cédex Tél. 03 23 26 35 47 ● PDITH Oise Aline Bouffard 10, rue Charles-Caron 60000 BEAUVAIS Tél. 03 44 06 26 68 ● PDITH Somme Valérie Guérard 40, rue de la Vallée 80042 AMIENS Cedex 1 Tél. 03 22 22 41 63 COMMUNIQUÉS Mesure de l’efficacité de la formation continue en entreprise e 3 décembre 2003 ont été présentés à Amiens, les résultats d’une enquête régionale menée auprès d’une centaine d’entreprises et de 24 organismes de formation. Cette enquête, réalisée par l’ ANDC P (Associat ion Nationale des Directeurs et Cadres de la fonction Personnel), l’AGEFOS-PME Nord Picardie, et l’association des diplômés de l’ Institut national de contrôle et de gestion prévisionnel a été financée par le C onseil régional de Picardie et le Fonds social européen, dans le but d’aider à faire progresser l’efficacité des actions de formation en entreprise. Outre la présentation des résultats de l’enquête, les témoignages de dirigeants et de responsables formation d’entreprises picardes ont permis un échange sur les pratiques et les démarches pour mesurer l’efficacité de la formation. En conclusion, des préconisa- L tions ont été faites en direction des PME par Philippe Desgraupes, consultant, notamment sur la nécessité de prise en compte de deux temps clefs dans la mesure, en amont et en aval de la formation. Avant le départ en formation du salarié, il s’agira de mesurer le gain à atteindre, et après, il sera nécessaire de mettre en place un plan d’action pour le mettre à profit. S eulement ensuite pourra êt re établi un bilan à l’aide d’indicateurs propres à l’entreprise : degré de satisfaction clients, évolution du nombre de commandes, etc. ● Contact : Jean-Pierre GUEULLE Tél. 03 22 80 13 31 ou mail : [email protected] Points relais conseil en VAE O uverte à t ous, sous certaines c o n d i t i o n s, la VAE est un nouveau moyen d’acquérir un diplôme ou une qualification…Mais comment s e lancer dans cett e d é m a r c h e, quelle certification choisir en fonction de ses compétences, où s’adresser ? En Picardie, l’Etat et la Région ont mis en place a u sein des sites AREAF, 26 Points-Relais-Conseil en VAE . Les conseillers sont à la disposition du public pour informer, c o n s e i l l e r, aider dans le choix de certifications. C onsult ez également la rubrique VAE sur le www.dife.com Une aide à l’insertion pour les travailleurs d’outre-mer agence nationale pour réalités plus larges que celles tion des t ravailleurs d’ outremer (AN T) a pour mission essentielle de favoriser l’insertion professionnelle des ressort issants d’ outre-mer. Elle const ruit et accompagne des parcours de formation en mobilité au bénéfice des jeunes résidents d’ outre-mer qui ne peuvent trouver sur place des formations correspondant à des possibilités locales d’emploi, ou qui souhaitent s’ouvrir sur des lement. L’agence leur apporte accompagnement, offre de formation ou d’ emploi et aides financières. L’ ANT est un organisme public disposant d’un réseau de délégat ions régionales. La délégation Picardie, NordPas-de-Calais est située à Lille. L’ l’ insertion et la promo- qui leur sont proposées loca- ● C o n t a c t : Chri stop he Germe Tél. 03 28 04 05 06 Santé et formation e catalogue 2004 des formations à destination des professionnels et des bénévoles de la santé et du social est disponible dans le réseau des comités d’éducation pour la santé de Picardie. Il présente une vingtaine d’ actions pour renforcer les connaissances des professionnels sur les concept s de santé et d’ éducation pour la santé. Parmi les actions proposées on trouve : «prévent ion des violences scolaires et extra-sco- L laires», «les amis de mon jardin : un outil de prévention des dépendances à destination des 5-7 ans» ou encore «la relation d’ aide ou counselling»…C es actions sont accessibles sur le sit e I nternet du DIF E : www.dife.com, à la rubrique offre de formation. ● Contact : CRES de Picardie Tél. 03 22 71 78 00 cres.picar [email protected] 11 INF OS D IF E Une lettre électronique d’information : Actu’ Dife Avec pour ambition d’être encore plus réactif face à l’actualité, le DIFE vient de mettre en place un nouvel outil : une lettre électronique d’information. C ouvrant l’ ensemble de l’ information régionale en matière de formation et d’ emploi, elle permet à chaque abonné d’être informé gratuitement au travers de 11 rubriques : - Actualité formation / emploi, - Politiques et programmes régionaux formation / emploi, - Accueil, information et orientation des publics, - Insertion socioprofessionnelle, - Entreprise et formation, - Ingénierie et dispensateurs de la formation, - Technologies de l’information et de la communi- Des formations pour les formateurs picards Le catalogue présentant le programme des formations 2004 pour les acteurs de la formation et de l’insertion en Picardie es t dis ponible au D I FE . I l est également accessible en téléchargement sur le s ite I nternet du D I F E : www.dife.com à la rubrique «publications». La cinquantaine d’ action proposées s’ adresse aux formateurs en activité et aux acteurs qui contribuent à l’accueil et à l’insertion de publics demandeurs d’emploi dans les structures telles que l’ AR EAF, les Missions locales/PA I O, les PLIE... Les personnes intéres sées doivent s’ inscrire directement auprès des organismes de formation. Les coûts pédagogiques de ces actions sont pris en charge par l’Etat et la Région. cation pour l’éducation / formation à distance, - Chiffres clefs, études et prospective, - Validations / certifications, - Brèves juridiques, - Bloc-notes. D e plus, A ct u’ Dife pe rmet une d i f f u s i o n s é l e c t i v e, lais sant la possibilit é à l’ abonné d’effectuer un choix parmi les rubriques, lors de la procédure d’ ins cription. I ns cription sur www.dife.com (rubrique «Espace Pro»). N’hésitez pas à nous transmettre toute information à faire paraître ! ● Contact : Fabien Lambert [email protected] Une nouvelle ligne éditoriale en 2004 O utre la parution d’une lettre élect ronique d’information, qui couvre l’actualité régionale, le DIFE prévoit également l’édition d’une nouvelle collection présentant, à partir des diagnostics emploi formation réalisés par l’OR EF, les aires de coopération inter-territoriales en Picardie. Les publications Objectif Formation et Regard sur n’ adopteront plus une périodicité t rimestrielle. Des dossiers Objectif Formation seront édités ponctuellement, traitant de manière approfondie de thèmes liés à la formation. Déjà programmés en 2004 : l’ insert ion des jeunes picards et l’illettrisme en Picardie. Accès simplifié à l’information Sommaire Sommaire Pages 2 - 3 Actualités régionales ➱ Se former au parrainage ➱ Un bus info à Soissons ➱ Inserticanat : l’insertion dans l’artisanat ➱ La formation à distance au CNAM ➱ Recherche main d’œuvre qualifiée Page 4 Questions à... M. Cascino, nouveau directeur régional du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle Pages 5 à 10 Dossier La formation des personnes handicapées, une priorité pour la Picardie ➱ Un meilleur accès aux formations pour les personnes handicapées ➱ Le Schéma régional de formation des personnes handicapées ➱ Des formations pour les handicapés Page 12 Communiqués ● Contact : 0 800 05 15 05 Page 12 Infos DIFE Règlementation pratique La rubrique R églementation sur le www.dife.com vient d’être entièrement actualisée. Elle comporte près de 80 fiches de synthèse téléchargeables, sur des mesures nationales et régionales. Les mesures sont accessibles par thèmes : orientation, bilan, évaluat ion – emploi, insert ion – for mat ion – rémunération, allocation – cr éation d’ent reprise et par public : demandeur d’emploi – salar ié – employeur. Une vingtaine de fiches concernent des mesures régionales. 12 Prochainement, en page d’accueil du site internet du DI FE vous pourrez trouver une rubrique permettant d’avoir un accès simplifié à l’information sur la format ion professionnelle continue en Picardie. Un parcours guidé en 4 éta pes permettra à l’utilisateur de préparer son entrée en formation, de s’informer sur les programmes et dispositifs et de connaître les différents interlocuteurs qui peuvent l’aider à chaque étape de la construction de son projet. ● Accès : www.dife.com Lettre d’information sur la forma tion édité e par le DIFE Directeur de publication: PaulO udart, président de l’OCEFPicardie Rédaction, conception et réalisation: DIFE 03/04 Département de l’OCEF Picardie 50, rue Riolan - 80000 Amiens Tél. 03 22 82 20 50 - Fax : 03 22 82 20 51 http://www.dife.com Email : [email protected] Dépôt légal 1er trimestre 1998 ISSN 1265-5562 Prix de vente : 1,5 euro