Montmartre est une ancienne commune française du - Accueil

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Montmartre est une ancienne commune française du - Accueil
Introduction :
Montmartre est une ancienne commune française du département de la Seine.
En 1860, elle est annexée par Paris. Depuis elle constitue l'essentiel du 18ème
arrondissement de la capitale, même si une partie de son territoire se situe sur la
commune de Saint-Ouen. La colline sur laquelle est bâtie Montmartre est le point
culminant de Paris (130 mètres), l'accès au sommet se fait par funiculaire ou en
empruntant un escalier long de 222 marches.
La butte de Montmartre est située dans le nord de la capitale. C'est l'un des
endroit les plus visités par les touristes. Nous allons donc nous demander pourquoi
Montmartre est-il un lieu touristique1, et comment s'organise spatialement en ce lieu
le fait touristique ?
Dans un premier temps nous allons traiter la création d'un lieu touristifié dans
la capitale, ensuite les attraits du quartier, et pour finir un flux de touriste toujours
constant .
Doc :
Plan de Paris avec mise en valeur de la situation
de la commune de Montmartre.
1 (à reformulé : la question n'est pas « pourquoi » mais plutôt comment) 'Comment Montmartre est-elle devenu un
lieu touristifié, c'est à dire un lieu appropié par les touristes ?
1/16
I. La création d'un lieu touristifié dans la capitale
A. La toponymie : deux origines possibles
2
aère ta présentation :
Saute une ligne sous les titres
L'étymologie du nom Montmartre est un peu flou. Pour certains elle
proviendrait de « Mons Mercurei » et « Mons Martis » soit le mont de Mercure et de
Mars car des vestiges de temples dédiés à ces divinités ont été découverts. Pour
d'autre, la toponymie viendrait « du Mons Martyrium » soit le mont de Martyrs, à
cause de la légende du martyre de saint Denis et de ses compagnons. Celle-ci a été
conté par l'abbé Hilduin qui souhaitait éclipser les cultes païens.
Les fouilles archéologiques montrent que de nombreux chrétiens ont été
inhumés sur la butte de Montmartre. Leurs ossements étaient rassemblés dans une
carrière à mi-hauteur, c’est le « Martyri » « ou champ des morts. Une chapelle fut
érigée : ce « Sanctum Martyrium » devint un lieu de pèlerinage fort célèbre.
B. L'histoire de ce lieu
Dès le 6ème siècle, en haut de la butte se trouvait un petit hameau, une chapelle
et un cimetière. Cette propriété appartenait aux moines de Saint Martin des Champs,
ils reçurent en don le Sanctum Martyrium situé plus bas.
C'est le 15 aout 1534 que Ignace de Loyola3 et ses six compagnons gravirent les
pentes de la butte Montmartre pour se rendre à la chapelle du Martyrium. Cette
chapelle comportait une crypte, puis un caveau situé plus bas. Pierre Fabre célébra la
messe dans la crypte, puis avant la communion, ils firent un à un « voeu de pauvreté,
de chasteté, de s’embarquer pour Jérusalem, et au retour, de se consacrer au salut
des infidèles non moins qu’à celui des fidèles, par la prédication, la confession et
l’Eucharistie, sans recevoir aucune rémunération ». En 1540, le pape Paul III approuve
cet ordre qu'ils avaient appelé Compagnie de Jésus. Les Jésuites ont placé dans la
chapelle du Martyrium une plaque de cuivre qui disparut à la Révolution. Dés 1824, les
Jésuites recherchèrent l’emplacement de la chapelle originelle, ils achetèrent le
terrain, et l’abbé Le Rebours, curé de la Madeleine, fit monter une chapelle
provisoire, puis en 1887 un couvent confié aux Auxilliatrices du Purgatoire. Une copie
de la plaque fut posée en 1890, à quelques mètres près sur le lieu de la décapitation
de Saint Denis et berceau de la compagnie de Jésus.
L'église saint-Pierre de Montmartre fut consacrée en 1147 par le pape Eugène
III, c'est le seule vestige de l'abbaye de Montmartre ainsi que la plus vieille église de
Paris, elle fut épargné durant la révolution. La première pierre de la basilique du
Sacré-Coeur voit sa première pierre posée le 16 Octobre 1875 et le 16 Octobre 1919
2 Toponymie = science qui étudie les noms des lieux
3 Fondateur de l'ordre des Jésuites
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cette église reçoit le titre de basilique, elle a donc4 la vocation de pèlerinage.
Depuis la construction de l'Abbaye de Montmartre, des vignes furent mis en
cultrue sur la butte.
De ce fait, les gens prennent l’habitude de sortir de Paris pour aller boire et
s’encanailler dans les bals et les nombreuses guinguettes de Montmartre. Le vin de
Montmartre avait la réputation de « faire sauter comme une chèvre ». A partir de
1860, date de l’annexion de Montmartre à Paris, les vignobles disparaissent un à un,
jusqu’en 1929.
Après la Commune (1870), s’ouvre une période d’insouciance et de légèreté. La
butte Montmartre fait figure de lieu emblématique : music-halls et cafés-concerts
deviennent les symboles de ce brassage socioculturel. Le Moulin Rouge ouvre ses
portes le dimanche 6 octobre 1889 . Il incarnera à lui seul le quartier, notament dans
les années 1950.
Aujourd'hui encore le souvenir de ces années est très présent : les restaurateurs se
mettent en scène, les faux-peintres pullulent (peintures réalisées en Chine), sur un
fond de musiques populaires jouées par les accordéonnistes. Le quartier semble vivre
sur cette mémoire populaire. Mais cette mise en scène a surtout pour but de
statisfaire les touristes.
Ainsi peut-on dire que ce quartier est « touristifié », c'est-à-dire caractérisé
par une quasi mono-activité (le tourisme) associé à une mise en scène destinée à
répondre aux attentes de ces touristes.
Le lieu d’implantation a été choisi avec soin, au coeur d’un quartier à la mode, où
un public aisé, en quête d’émotions fortes, se rend pour prendre un bol d’air ou
boire un verre au Moulin de la Galette... Le décor né de l’imagination de Willette
est complètement révolutionnaire pour l’époque. La brouille entre Joseph Oller et
Charles Zidler(qui sont-ils ? Est-ce là un élément important ?), le départ de la
Goulue (??? précise de qui il s'agit en annotation) et la concurrence de plus en
plus forte du Casino de Paris, entraînèrent le déclin du Moulin Rouge. Le
quadrille (définition ?) passe de mode, et le 29 décembre 1902, sonne l’heure du
dernier bal dans l’indifférence générale. Mais entre les deux guerres, le Moulin
Rouge devient le temple de l’Opérette et inspiré par les musiques d’Offenbach,
des (redondance : opérettes sont montées). En 1907, une débutante fait ses
premiers pas sur la scène du Moulin Rouge : ce sera là le début de la longue
histoire de Mistinguette. Depuis les années 50, la qualité des revues et la
modernisation de l’ensemble ont permis au Moulin Rouge de retrouver sa place et
être en quelque sorte le symbole de la fête et de la Vie Parisienne.
Attention :en gras => mal placé : répétition avec II.2
4 Attention ; il n'y a pas de lien de cause à effet « donc » n'est donc pas approprié
3/16
II.
Les attraits du quartier
A. Monuments
Il faut une illustration
1. La basilic du sacré coeur :un monument anti-revolutionnaire
Du Sacré-Coeur !
Eblouissante de blancheur, la basilique du Sacré-Coeur trône fièrement au
sommet de la Butte Montmartre. Il faut monter 237 marches étroites et raides, pour
arriver dans la coupole à l’acoustique parfaite, et du dôme ou il y a une très belle vue
sur Paris, la vieille église Saint-Pierre et son cimetière.
En 1870, c'est « l'année terrible », de juillet 1870 à Mai 1871. Après la défaite
de Napoleon III à Sedan, le peuple de Paris subit un siège terrible et interminable. Il
subit le froid et la faim. Les parisiens refusent pourtant la capitulation et établirent
un régime insurrectionnel et éphèmère ( 3 mois). Cette tentaticve de république
sociale fut réprimée par le gouvernement de Versailles5 lors de la semaine sanglante
(21 28 mai 1871). Une bonne partie des catholiques considérait que tout cela était une
punition divine et le Clergé invita les fidèles à de grandes manifestations de foi et
d’expiation. Alexandre Legentil et son beau-frère Hubert Rohaut, riches bourgeois et
dévots firent le voeux d’ériger une église dédiée au Coeur de Jésus à Paris. Ils
proposent en janvier 1871 un Voeu National ainsi libellé : « En présence des malheurs
qui désolent et des malheurs plus grands peut-être qui la menacent nous
reconnaissons que nous avons été coupables et justement châtiés. Pour faire amende
honorable de nos péchés et obtenir de l’infinie miséricorde du Sacré-Coeur de Notre
Seigneur Jésus Christ, le pardon de nos fautes, nous promettons de contribuer à
l’érection à Paris d’un sanctuaire dédié au Sacré-Coeur de Jésus ». Le 18 janvier 1872,
l’archevêque de Paris Mgr Guibert approuve le projet et le 5 mars 1873 il adresse une
lettre au ministre des Cultes demandant « qu’un temple élevé pour rappeler la
protection divine sur la France et la Capitale, soit placé sur un lieu qui domine Paris et
puisse être vu de tous les points de la Cité ». Plusieures paroisses auraient voulu cette
construction sur leur sol, le choix de Montmartre était favorable pour plusieures
raisons. La hauteur d’abord, puis c’est ici que se situe le Martyre de Saint Denis et
que Saint Ignace de Loyola a fondé l’ordre des Jésuites. En 1872, Mgr Guibert
visitant les lieux a une vision émerveillée, il découvre Paris tout entier baigné de
soleil : « c’est ici que le Sacré-Coeur doit régner afin d’attirer tout à Lui » Mais
l'emplacement reflète aussi l'opposition du clergé et de la bourgeoisie aux aspirations
sociales et égalitaire du peuple parisien : car c'est en lieu que se trouvait le « mur des
fédérés » où les derniers « comunards » furent fusillés. Ainsi ce monument créer
pour « expier les crimes de la commune » est aussi perçu comme un monnument antirévolutionnaire. (=< il faut absolument répondre au titre de ta partie)
Ainsi une basilique est construite à côté de la vielle église.
5 Le gouvernement « officiel » qui avait accepté la capitulation et s'opposait à l'instauration d'une république sociale.
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Pour la construction du Sacré-Coeur, un concours est organisé. Paul Abadie, âgé
de 62 ans remporte le concours, face à soixante-dix-huit candidats. La construction
proposée est de style Romano-byzantin qui s’inspire de Sainte-Sophie de
Constantinople ou San-Marco de Venise. La première pierre sera posée le 16 octobre
1875. La fragilité du sol formé par les carrières de gypse, obligèrent Abadie à faire
d’énormes travaux de fondation : 83 puits de 33 m de profondeur, remplis de béton et
reliés par des arcs furent coulés. En 1878, début des travaux de la crypte qui a une
superficie égale à celle de la basilique, et c’est en 1881 que commencèrent les travaux
du Sacré-Coeur proprement dit. La façade est construite en calcaire de ChâteauLandon, qui blanchit avec l’âge et le contact avec les eaux de pluie. Paul Abadie meurt
en 1884 et cinq architectes vont se succéder et plus ou moins dénaturer le projet
initial. Le dernier architecte Louis-Jean Hulot achèvera le campanile et la sculpture
monumentale de la basilique. Le Sacré-Coeur mesure 85 m de long, sur 35 m de large.
L'intérieur du Sacré-Coeur est aussi de style romano-byzantin : la nef présente
un plan carré typique des églises orthodoxes , le choeur est entouré de 7 chapelles
est (et ) surplombé d’une vaste coupole haute de 55 m et de 16 m de diamètre. On y
trouve la plus grande mosaïque du monde (475 m2 ) Elle représente le Christ glorifié
par l’Eglise et la France. Dans la crypte un large promenoir sur lequel s’ouvrent 14
chapelles, permet d’accéder au Trésor et à la chapelle de la Pietà où reposent les
Cardinaux Guibert et Richard. Le grand orgue du Sacré-Coeur est un Cavaillé-Coll. Il
fut classé monument historique en 1981.
2. Le moulin rouge
Après les horreurs de la guerre de 1870, s’ouvre une période d’insouciance et
de légèreté. Ce sera une période de répit entre deux guerres et une transition entre
deux siècles. Les bourgeois s’encanaillent, la culture populaire est mise à l’honneur, les
boulevards de Paris s'animent . Au coeur de cette effervescence, la butte
Montmartre fait figure de lieu emblématique : music-halls et cafés-concerts
deviennent les symboles de ce brassage socioculturel. Le Moulin Rouge en est sans
doute le plus bel exemple. Il ouvre ses portes le dimanche 6 octobre 1889. Le
triomphe est immédiat et sans doute du à l’intelligence de deux redoutables hommes
d’affaires :Joseph Oller et Charles Zidler. Le lieu d’implantation a été choisi avec
soin, au coeur d’un quartier à la mode, où un public aisé, en quête d’émotions fortes, se
rend pour prendre un bol d’air ou boire un verre au Moulin de la Galette, quartier où
on côtoie les mauvais garçons et les filles « de mauvaise vie » L’endroit se présente
comme un moulin peint en rouge, aux ailes mobiles, avec un meunier et une meunière
qui semblent s’adresser des signes complices aux fenêtres. A l’intérieur, une
gigantesque piste de danse, une petites scène, des miroirs partout, des drapeaux et
des oriflammes....Le décor né de l’imagination de Willette est complètement
révolutionnaire pour l’époque, en un instant on passe de la Plazza de toros de Grenade,
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à la chaumière normande ou au moulin de Hollande ! Au fond un jardin pour la saison
estivale et un énorme éléphant en plâtre, provenant de l’exposition universelle de
1889, à l’intérieur duquel on pouvait assister à un spectacle de danse du ventre. Le
Moulin Rouge devient le temple de la musique et de la danse. En 1850, une danseuse du
Bal Mabille, Céleste Mogador, invente une nouvelle danse : le Quadrille. Avec un
rythme endiablé, les danseuses font perdre la tête au Tout-Paris sur les musiques aux
harmonies parfaites de Jacques Offenbach. Mais c’est à Londres en 1861, que Charles
Morton, inspiré par le quadrille, invente le French-Cancan. A la limite de l’indécence,
cette danse tient sa popularité à l’art de faire le grand écart en soulevant ses jupes.
Bas noirs, jarretelles et dentelles, ensorcellent les clients du Moulin rouge. Des
danseurs et danseuses deviennent célèbres, la Goulue, Miss Jenny, Grille d’égout,
Serpolette, Nini Pattes-en-l’air qui ouvrira une école de Cancan, La Môme Fromage,
Valentin le Désossé, Jane Avril dite Jeanne la Folle... Des artistes y trouvent leur
inspiration, en particulier Henri de Toulouse Lautrec, qui immortalisera ces scènes
colorées et ces danseuses, en particulier La Goulue. De nombreuses attractions
resteront célèbres : le pétomane, le bal des Quat’zarts aux filles dénudées, Yvette
Guilbert, diseuse et chanteuse... La brouille entre Joseph Oller et Charles Zidler, le
départ de la Goulue et la concurrence de plus en plus forte du Casino de Paris,
entraînèrent le déclin du Moulin Rouge. Le quadrille passe de mode, et le 29 décembre
1902, sonne l’heure du dernier bal dans l’indifférence générale. Mais entre les deux
guerres, le Moulin Rouge devient le temple de l’Opérette et inspiré par les musiques
d’Offenbach, des opérettes sont montées. En 1907, une débutante fait ses premiers
pas sur la scène du Moulin Rouge : ce sera là le début de la longue histoire de
Mistinguett (E ?). Depuis les années 50, la qualité des revues et la modernisation de
l’ensemble ont permis au Moulin Rouge de retrouver sa place et être en quelque sorte
le symbole de la fête et de la Vie Parisienne.
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Titre ?
Commentaire : année ? Description ? Quel spectacle ?
source : auteur & année ?
http://artfiles.art.com/5/p/LRG/12/1286/YEBO000Z/moulin-rouge-1900.jpg
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Titre ?
Commentaire : année ? Description ? Quel spectacle ?
source : auteur & année ?
http://lesdossierscinemaetcie.ifrance.com/PHOTODOSSIER/MOULIN
%20ROUGE/Moulin_Rouge_%281952%29.jpg
3. L'église Saint-Pierre de Montmartre
L'église Saint pierre est le seul vestige de l'abbaye de Montmartre. Consacrée
en 1147 par le pape Eugène III, c’est la plus vieille église de Paris. Elle était séparée
en deux par un mur.
Cette église est de style gothique (défintion ? Période ? => en annotation
puisque tu risquerait d'être interrogé dessus à l'oral) , comportant une nef de quatre
travées séparées de chaque côté par un rang de six piliers. L’abside (défintion ? en
annotation) a été transformée au 12ème siècle en un hémicycle éclairé par trois grandes
fenêtres. Les trois travées de la nef sont de la même époque mais les voûtes sont de
1470, les bas-cotés ne sont pas voûtés. Elle comporte en outre quatre antiques
colonnes de marbre, deux à l’entrée, deux encerclées dans le chœur, provenant de la
chapelle du 6ème siècle. D’ailleurs, celles-ci provenaient sans doute d’un temple galloromain édifié à cet endroit. La colonne de gauche porte sur son chapiteau une croix de
l’époque carolingienne, symbole de purification. On peut voir aussi sur un autre
chapiteau, symbolisant la luxure, un homme à tête de porc chevauchant à rebours un
bouc dont il relève la queue. Le clocher remis à neuf en 1461, a été de nouveau
reconstruit au 19ème siècle. En 1794 il fut surmonté d’une tour supportant un
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télégraphe Chappe, qui fonctionna jusqu’en 1844 quand un incendie endommagea la
tour. La façade actuelle remplace la vieille façade de 1135. Trois portes de bronze
représentent les saints Patrons de l’église Saint Pierre : au centre saint Pierre, à
droite Notre Dame, et Saint Denis à gauche. En 1814, l’église fut réquisitionnée par
les troupes russes, pendant la Commune elle servit d’atelier de confection et de dépôt
de munitions. Menacée de destruction elle fut sauvée in-extrémis et restaurée par
l'architecte Sauvageot de 1899 à 1905. Au centre, l’autel en cuivre émaillé de JeanPaul Froidevaux fut consacré le 1er avril 1977. Dans la partie la plus ancienne de
l’église, on peut voir les fragments de pierres tombales de Catherine de la
Rochefoucault, du tombeau de la reine Marie Adélaïde de Savoie. Au nord, près du
parvis, une porte de bronze permet l’entrée au cimetière du Calvaire situé sur le
verger offert par les Abbesses aux paroissiens défavorisés pour y être inhumés.
Environ 200 personnes y sont enterrées : on peut noter le sculpteur Jean-Baptiste
Pigalle, l’explorateur Louis Antoine de Bougainville et sa famille, Antoine Portal
fondateur de l’académie de médecine en 1822, la famille Debray meuniers
montmartrois, le premier maire de Montmartre Félix Desportes. Le cimetière est
ouvert au public un jour par an, le 1er Novembre.
Le campanile haut de 84m est couvert d'un dôme conique, renferme la plus
grosse cloche de France. Elle se nomme la Savoyarde. Elle a été fondue à Annecy et
pèse 19 tonnes, et son battant pèse 850 kg. Elle a été offerte par la Savoie à la
France, pour cette nouvelle église située en haut de la Butte Montmartre, d’où son
nom de la Savoyarde. Le clocher est terminé en 1914, la cloche est installée, le SacréCoeur est prêt pour la consécration … C'est alors que la guerre éclate, tout est
repoussé.
Les sommes engagées pour la construction étaient importantes mais
insuffisantes, en ces temps difficiles. Aussi une souscription fut lancée. Entre 1872
et 1925, près de dix millions de donateurs versèrent l’équivalent de plus de six
millions de francs. Le coût final de la construction a été évalué en 1923 à 45 millions
de francs.
La consécration eut lieu le 16 octobre 1919. cette église reçoit le titre de
Basilique, c’est à dire qu’elle a vocation de pèlerinage . Le Cœur du Christ y est adoré.
Une prière s’élève jour et nuit vers Dieu, prières de demande et d’intervention pour le
monde. Depuis 1885, des hommes et des femmes se relaient jour et nuit pour que
s’élève une prière d’adoration perpétuelle. C’est aussi un haut lieu de pèlerinage, les
chapelains et les sœurs bénédictines du Sacré-Cœur accueillent pèlerins et fidèles
Doc ?
9/16
B. Arts
1. La danse
a. Du Cancan ou French-Cancan
Le cancan est une danse, exécutée en couple dans les bals et les cabarets. Elle a
été inventé au début du XIX ème siècle, elle est apparut sous le nom de Chahut. A
l'époque il faisait parti des danses très mal vues par les autorités et les défenseurs
de la morale traditionnelle. A l'époque les femmes portaient des culottes fendues
sous leurs jupons. Par la suite est arrivé le French-cancan un dérivé du cancan, une
danse édulcorée et touristique. Aujourd'hui les femmes sont seule a danser, en rang,
face au public et avec des culottes fermées.
Vers 1885, Grille d'Egout ouvre à Montmartre un premier cours de Cancan, La
Goulue le fait dans la danse modernisée et après 1894 Nini Pattes en l'air l'enseigne.
Les règles du cancan, par le fait qu'il est issu de la culture populaire, sont assez
souples suivant les danseuses. Il n'y a d'ailleurs pas d'école qui l'enseigne hormis
celles de Grille d'Égout et Nini Pattes en l'air : cela ne fait que participer à
l'éparpillement des styles, des intentions. L'ensemble reste d'ailleurs uniforme : une
danse exclusivement féminine, basée sur le célèbre pas, cuisse remontée et jambe
vers le bas (document ). Les bas noirs, jarretelles et frou-frou prennent des surnoms
très imagés et largement connotés sexuellement. Le cancan peut être vu par certains
comme symbolisant une première ébauche de libération sexuelle et d'émancipation de
la femme, qui est cette fois-ci celle qui séduit. Il peut aussi être vu par d'autres
comme un simple aspect annexe et spectaculaire de la prostitution. Quantité de
caricatures et textes du XIXe siècle soulignent souvent de manière appuyée le
caractère vénal des femmes qui participent aux bals du Carnaval de Paris. Certes
celles qui étaient émancipées pouvaient être considérées de façon péjorative comme
des prostituées mais la prostitution était certainement également présente dans les
bals.
Doc ?
Ne peux-tu en un document complexe rassembler
L'ensemble de ces danseuses ?
10/16
Titre ?
Commentaire : année ? Description ? Quel spectacle ?
source : auteur & année ?
http://www.christopherhowell.net/images/moulin_rouge_party_entertainment.jpg
+ créer un document « complexe
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/3/37/Henri_de_ToulouseLautrec_049.jpg/300px-Henri_de_Toulouse-Lautrec_049.jpg
11/16
2. La peinture
Au XIXe et Xxe siècle, Montmartre a été un lieu important pour la peinture.
Cette ville a accueillit des artistes comme Pissaro, Toulouse-Lautrec, Steinlen, Van
Gogh, Modigliani, Picasso … Plus tard , la butte a été supplantée comme quartier de
prédilection des peintres pas Montparnasse.
http://www.toulouselautrec.free.fr/peintures/view.php?num=084.jpg
En 1890
Technique Huile sur toile
115x150cm
Exposé à Philadelphie (USA) au
Philadelphia Museum of Art
N° inventaire 1986.26.32
Proprietaire Henry P.McIlhenny
Le Moulin Rouge est inauguré en octobre
1889. C'est un lieu de spectacle à la mode
et Toulouse-Lautrec le fréquente. Il trouve
là un sujet de peinture qui le fascine. La
toile est achetée par les propritaires de
Moulin Rouge et exposée au dessus du
bar.
12/16
Titre ?
Commentaire : année ? Description ? Quel spectacle ?
source : auteur & année ?
http://www.vente-peinture.com/images/pissarro_montmartre_night.jpg
III.
Un flux de touriste toujours constant
De nos jours, Montmartre accueille 6 millions de touristes, cette ville est
Doc : pour le III
toujours bien vivante grâce à ces touristes qui déambulent
les rues
du vieux
Un croquisdans
du quartier
(rapide,
à la main)
paris et goutent à l'atmosphère empreinte d'art et
d'histoire
du quartier.
Ce monuments
flux est
avec
l'emplacement
de tous les
évoqués
aussi bien
s'explique entre autre par la présence de ces musées,
saseraient
vie nocturne
et venu
le souvenir
de son passé .
A. Les musées (rédige une oette sous-partie en qq phrases)
1. Espace Dali
2. Musée de l'érotisme
3. Musée de Montmartre
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B. Sa vie nocturne
1. Cabaret, revues, diners Spectacle
a. Chez ma cousine
Depuis 1928, cet établissement de renom perpétue chaque soir la tradition du
cabaret .
b. Le bal du Moulin Rouge
D'une soirée dans ce monument emblématique de Paris fondé en 1889, temple
du French Cancan et du Music-Hall, vous sortirez éblouis car chaque soir ici
( attention cela fait slogan marketting ; revoir la formulation) est jour de fête! Sur la
scène de cette salle mythique, 80 artistes, 1000 costumes de plumes, strass et
paillettes, décors somptueux, les meilleurs attractions internationales, l'aquarium
géant... Pour ce qui est de la table du Moulin, c'est le chef Laurent Tarridec que l'on y
applaudit.
c. Au lapin agile
Un véritable voyage dans le temps, cette veillée dans le Doyen des cabarets de
Montmartre qui doit son nom au peintre André Gill auteur du célèbre Lapin sautant de
la casserole. Conservatoire de la Chanson française, il fait revivre chaque soir notre
patrimoine. Il favorise aussi l’éclosion de nouveaux talents qui présentent leurs
œuvres. Pas de micro, pas de sono, pas de laser, la musique et les voix au naturel où le
public participe à l'ambiance et y retrouve l'atmosphére montmartroise.
d. La crémaillere 1900
Le plus grand restaurant de la Butte présente 340 couverts dans un élégant
décor 1900, donnant sur un jardin intérieur ombragé et fleuri. Pianiste d'ambiance
tous les soirs et spectacle de cabaret sur réservation.
e. La nouvelle Eve
Ce Music-Hall au pied de la butte Montmartre, véritable bonbonnière de la belle
époque, présente la revue « century Show », un spectacle composé du célèbre FrenchCancan et d'attractions comiques.
2. Jazz et Pubs
a. Autour de midi … et minuit
Au coeur de la rue Lepic, Yves Faucher a ouvert en 2001 ce « bouillon des
artistes », où le chef Jean Grangé nous régale de midi à minuit avec sa cuisine du
marché. Cette maison abrite au sous sol un caveau à l'excellente programmation jazz.
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b. Le divan du monde
Ce lieu mythique voué au spectacle depusi plsu d'un siécle fut immortalisé par
Lautrec, il a été refait en 2004 grâce à l'équipe de Glazart. Un symbiose entre une
déco « art nouveau » et un équipement unique avec sa salle de spectacle et sa
mezzanine.
3. Salles de spectacles
a. Les trois baudets
A Pigalle Les Trois Baudets sont de retour. En 2009, la salle mythique au
Palmarès prestigieux redevient le lieu d'art et d'essai de la chanson. S'élevant entre
Pigalle et Blanche, à la faveur d'une arquise de verre. Une plaque rappelle qu'ici, de
1947 à 1967, Jacques Canetti fut le grand artisan de la chanson dans ces mêmes murs.
b. Cine 13 théâtre
Dans la prestigieuse enceinte du moulin de la galette, cette salle de spectacle
conviviale, porte le nombre fétiche de son célèbre propriétaire le cinéaste Claude
Lelouch. Sa fille Salomé en a pris la direction en 2004, accueille conférence de
presse , projections privées, enregistrements, réunions, concerts, soirées... Cette
salle possede un bar, un espace traiteur, un salon de 30 places assises et 50 places
debout, sur deux niveaux en sous-sol.
c. La cigale
La cigale est classée monument historique, naît en 1887 au coeur de Paris. Selon
les époques, il prend la forme d'un cabaret accueillant les étoiles de la chanson
française telle que Mistinguett (1897), Maurice Chavalier et Gabin (le père) ainsi que
les soirées futuristes de Jean Cocteau. Dans les années 40, la Cigale devient un
cinéma populaire, se spécialisanr plsu tard dans le kung-fu. En 1987, réouverture de la
Cigale aves Les rita Mitsouko, grâce à Jacques Renault et Fabrice Coat, deux ancien
bracanteurs, et cofondadeur de la boite de nuit « Les bains -douches », La cigale est
réactualisée et redécorée par Philippe Starck sous forme d'une salle de spectacles
polyvalente. Ils en confient la direction artistique et commerciale à Corinne Mimram
qui, jusqu'à aujourd'hui dirige l'établissement. Le théâtre de la Cigale a accueilli
depuis aussi bien des artistes confirmés tels que David Bowie et son Tin Machine, Ben
Harper, Charles Trenet, Stomp ou les Red Hot Chili Peppers, que des nouveaux talents
tels que Norah Jones, Cat Power, Olivia Ruiz ou Raphaël, des one man shows comme
Djamel ou Guy Bebos, des pièces telle que Edouard Baer et sa troupe, ainsi que le
spectacle de Johnny Halliday qui vient de faire un triomphe.Cette superbe salle
polyvalente de type théâtre à l'italienne est doté au niveau de son orchestre d'une
plateforme hydraulique permettant de moduler l'espace en fonction de vos besois
mais aussi de deux bars, vestiaire, cuisine... pour vos soirées d 'entreprise,
conventions, dinners, défilés.
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Document photos des lieux sur http://www.montmartre-guide.com/
conclusion ??
- résumé chaque partie en 1 phrase
-répondre aux deux questions de la pbq .
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