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Soirée de gala 2016
au profit du Musée d’Art de Tel Aviv
Hôtel d’Evreux – Place Vendôme
Fondatrice - Présidente d’honneur
Hedva Ser
Présidentes d’honneur
Simone Meyohas
Brigitte Stark
Chantal Zirah
Présidente
Jacqueline Frydman
Trésorier
Sylvain Reingewirtz
Secrétaire générale
Anick Jibert
Comité Exécutif
Fabien Béjean-Lebenson
Olivier Schwartz
Ada Tuchbant
Soirée présentée par Ariel Wizman
Accueil et cocktail au Ritz Paris
Diner à l’Hôtel d’Evreux
dans la Salle des Tirages
Au cours de la soirée :
Intermède musical
par Sonia Wieder-Atherton, violoncelliste,
et Laurent Cabasso, pianiste
Vente aux enchères
Remise du Contemporary Art Prize 2016 à
Elmgreen & Dragset
Remise des insignes
de Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres à
Suzanne Landau, Directrice et Conservateur en chef du Musée d’Art de Tel Aviv
par Bernard Blistène, Directeur du Musée National d’Art Moderne/Centre de Création Industrielle,
Centre Georges Pompidou
Gastronomie assurée par Potel et Chabot
Où sommes-nous ? À l’Hôtel d’Evreux
Une histoire royale qui commence Place Vendôme
La Place Vendôme
La Place Vendôme (ancienne Place Louis-le-Grand) est
l’une des places les plus prestigieuses de l’urbanisme
occidental. Construite en 1699 par l’architecte Jules-Hardouin Mansart qui choisit alors de la border d’hôtels particuliers aux façades uniformes afin de mettre en valeur
dans un écrin de pierre la récente statue équestre de
Louis XIV par Girardon qui est placée en son centre, de
forme rectangulaire, la Place Vendôme (213 m × 124 m)
est, avec la Place des Vosges d’Henri IV et la Place de
la Concorde de Louis XV, le plus bel exemple de l’Ancien
Régime encore visible à Paris. Son nom de Place Vendôme vient de celui de l’hôtel particulier disparu du duc
de Vendôme, fils naturel d’Henri IV et de Gabrielle d’Estrées, qui s’élevait à l’emplacement de la place avant
l’aménagement de celle-ci sous Louis XIV.
La Colonne Vendôme
Au centre de la Place Vendôme, la Colonne Vendôme a
remplacé, depuis 1810, la monumentale statue équestre
de Louis XIV par Girardon, qui avait été fondue en 1792.
Voulue par Napoléon Ier en hommage à la Grande Armée,
cette colonne en bronze sur âme de pierre, inspirée par
la Colonne Trajane à Rome, culmine à 44 m de hauteur
et est coiffée par une statue de l’Empereur. Mise à terre
lors de la Commune en 1871, la Colonne Vendôme fut
remontée en 1873 aux frais du peintre Gustave Courbet,
qui avait incité les Communards à la démolir.
L’Hôtel d’Evreux en quelques dates-clés
L’Hôtel d’Evreux fut construit entre 1706 et 1718 par
l’architecte Pierre Bullet (1639-1716) à la demande du
propriétaire de la parcelle, Antoine Crozat, qui désirait y
loger sa fille et son gendre, Henri de la Tour d’Auvergne.
En 1738, l’Hôtel passa à Louis Antoine Crozat qui le
donna en 1752 à sa seconde fille, mariée au Maréchal de
Broglie. En 1896, l’Hôtel fut acquis par le Crédit Foncier
de France. Il appartient depuis 2003 à l’émir du Qatar.
La Salle des Tirages où nous dînons ce soir
La partie de l’Hôtel d’Evreux donnant sur le côté nord
de la Cour d’Honneur abrite certaines des ex-structures
du Crédit Foncier de France. Après avoir traversé des
espaces récemment remodelés dont un hall qui permet
de voir la très belle rampe originale en fer forgé qui ornait
l’escalier menant à la salle des Coffres de l’établissement,
le visiteur entre dans l’un des endroits les plus secrets de
la Place Vendôme : la fameuse Salle des Tirages du Crédit
Foncier de France.
Cette salle est rectangulaire. Construite à la fin du XIXe
siècle, couverte d’un plafond de verre poli et décorée de
guirlandes de pierre et de motifs symboliques liés à l’univers du travail urbain et agricole, elle est portée sur deux
de ses côtés par des colonnes en fonte qui rappellent la
fascination du XIXe siècle pour les technologies nouvelles
d’architecture métallique.
Dans les deux galeries créées par ces colonnes isolées sont présentées huit machines de tirage de lots,
dites “sphères”, datant de 1880 à 1932, témoignages
uniques de la résurgence, au tournant du XXe siècle,
des “emprunts-loterie” de l’Ancien Régime. Afin d’attirer
des capitaux de façon attractive pour obtenir les fonds
nécessaires à leurs investissements, certaines grandes
entreprises des années 1850-1930 mettent au point des
valeurs à lots qui sont des obligations remboursées à un
taux variant suivant les éventualités d’un tirage au sort,
les lots gagnants ayant généralement des valeurs très
élevées relativement à la mise initiale. Ces obligations
réunissent ainsi en un seul billet la reconnaissance de
dette et le billet de loterie. Les huit machines qui ornent
aujourd’hui la Salle des Tirages rappellent qu’en 1852, le
Crédit Foncier de France obtient l’autorisation de mettre
en circulation des obligations de ce type (le Crédit Foncier Colonial obtiendra peu après le même privilège). Ces
émissions d’obligations à lots furent l’objet de grandes
polémiques et débats juridiques : la question était de
savoir si ce type d’instruments financiers entrait dans le
cadre de la Loi de prohibition des loteries de 1836.
La Salle de Tirages, qui abrite aujourd’hui les machines
de loterie, fut utilisée au tournant du XXe siècle pour les
tirages des obligations gagnantes. Les huit sphères, aux
formes toutes différentes, de la roue à la sphère parfaite
en passant par le fuseau, sont de splendides objets en
métal et bois, munis de mécaniques complexes.
Un message de Ron Huldai
Maire de Tel Aviv-Jaffa et Président du Conseil International des Gouverneurs du Musée d’Art de Tel Aviv
Chers Amis du Musée d’Art de Tel Aviv à Paris,
Je suis sincèrement désolé de ne pas pouvoir être parmi vous ce soir et tiens cependant à vous exprimer
ma profonde reconnaissance.
Votre action en faveur de la promotion et du développement du Musée d’Art de Tel Aviv – l’un des pôles culturels les plus importants d’Israël – est grandement apprécié aux yeux de tous. Votre soutien est essentiel, particulièrement dans une situation dans laquelle les besoins du Musée se multiplient alors que les aides financières publiques n’augmentent pas. De ce fait, le rôle des amis parisiens est primordial.
Quand nous évoquons le lien avec nos amis parisiens, je me dois également de souligner les liens culturels
tangibles entre Tel Aviv-Jaffa et Paris mais aussi entre la France et Israël.
Le Musée d’Art de Tel Aviv a présenté ces dernières années avec succès un certain nombre d’expositions présentant des artistes français ; la municipalité parisienne et celle de Tel Aviv-Jaffa collaborent de
manière fructueuse et une décision d’échange d’informations dans le domaine des nouvelles technologies
a récemment été prise.
Citons également l’arrivée grandissante des touristes français ainsi que celle de nouveaux immigrants
de France et d’autres pays francophones.
Pour conclure, l’influence et l’enrichissement mutuels se ressentent dans les deux villes au bénéfice
de chacune.
Permettez-moi enfin de vous remercier une fois de plus pour votre soutien.
Je vous transmets mes vœux de bonne et heureuse année, une année de santé, de bonheur et de réussite.
Un message de bienvenue de Suzanne Landau
Directrice et Conservateur en chef du Musée d’Art de Tel Aviv
Chers Amis,
Je suis ravie d’être avec vous ce soir, à la magnifique soirée de gala de l’Association française des Amis du
Musée d’Art de Tel Aviv. Nous sommes fiers et honorés d’attribuer le Contemporary Art Prize 2016 aux artistes
Michael Elmgreen et Ingar Dragset, dont l’exposition “Powerless Structures” a été présentée au Musée d’Art
de Tel Aviv cette année.
Michael et Ingar, qui travaillent ensemble depuis 1995, ont participé à de nombreuses expositions solos ainsi
qu’à des expositions de groupes à travers le monde. Ils ont représenté le Palais Nordique et Danois à la 53e
Biennale de Venise en 2009 avec le projet artistique “The Collectors”. En 2013, ils transforment les galeries
de textiles de V&A à Londres avec leur installation “Tomorrow”. Les thèmes d’identité, du consumérisme et du
rôle de l’art dans la vie publique sont récurrents dans leur œuvre et l’étaient fortement dans leur exposition au
Musée d’Art de Tel Aviv. Présentée pour la première fois en Israël, cette exposition est le fruit d’une collaboration avec l’Astrup Fearnley Museet d’Oslo et le Staten Museum for Knut de Copenhague. L’installation phare
de l’exposition fut une énorme installation in-situ intitulée “For as long as it last”, reproduisant une partie du
mur de Berlin ; une métaphore ou un rappel que tout mur finira par être abattu un jour.
Le titre de l’exposition “Powerless Structures” évoque l’idée que la solidité de toute structure – qu’elle soit
culturelle, financière, artistique, politique ou religieuse – est interchangeable et hautement dépendante de la
société ou, dans le cas de l’exposition, des visiteurs et des artistes.
Au même moment que leur exposition au Musée d’Art de Tel Aviv, Elmgreen et Dragset ont installé une piscine
monumentale placée à la verticale intitulée “Van Gogh’s Ear” sur la Place Rockefeller de New York et ont été
appelés à être les commissaires artistiques de la 15e Biennale d’Istanbul.
Pour les remercier de la qualité de leur travail, nous sommes heureux de remettre le Contemporary Art Prize
2016 à Michael Elmgreen et Ingar Dragset. Félicitations !
Je souhaite exprimer ma sincère reconnaissance et ma profonde estime à Jacqueline Frydman, Présidente
de l’Association française des Amis du Musée d’Art de Tel Aviv qui, avec les membres dynamiques de l’association, a organisé cette magnifique soirée et est absolument essentielle dans le support qu’elle apporte au
Musée et à sa mission. Je remercie également Valérie Maffioletti et Emilie Apfelbaum du bureau parisien et
Muriel Goldstein du département des Relations Internationales pour leur travail et leur fidélité.
Pour finir, je souhaite remercier tous les amis qui sont présents à ce diner de gala en faveur du Musée d’Art de
Tel Aviv. C’est grâce à vous, à votre support et à votre engagement que nous sommes en mesure d’atteindre nos
buts et d’assurer la pérennité du rôle majeur que joue le Musée d’Art de Tel Aviv dans la vie culturelle israélienne.
Un message de Jacqueline Frydman
Présidente de l’Association française des Amis du Musée d’Art de Tel Aviv
Notre association a été créée il y a plus de 20 ans par Hedva Ser, avec l’énergie de notre amie Marty Pazner.
Que de chemin parcouru depuis !
À Tel Aviv, le Musée a aujourd’hui 35 000 m2, possède 30 000 œuvres, reçoit plus de 550 000 visiteurs par an.
Il est surtout beaucoup plus qu’un musée ; c’est un havre de paix en plein centre ville.
Le Musée d’Art de Tel Aviv est un laboratoire d’idées et d’échanges basé au départ sur les arts visuels.
Attirer les foules des petits et des grands par des expositions ludiques, orchestrer des expositions majeures
d’artistes israéliens, mettre sur pied une exposition temporaire d’artistes contemporains de renommée internationale, laisser en même temps s’exprimer de jeunes artistes qui se voient reconnus et soutenus par des
bourses et des prix, combler les manques dans les collections du Musée, tels sont les choix difficiles qui font
le quotidien de Suzanne Landau, Directrice et Conservateur en chef du Musée depuis 2012.
Plus de 30 expositions par an, la programmation du Musée est aussi internationale qu’israélienne, moderne et
contemporaine et permet à Tel Aviv d’être une étape obligée sur la scène internationale de l’art.
Cette soirée est pour nous l’occasion de remercier Suzanne Landau de la qualité de sa programmation et de
lui dire notre confiance.
À Tel Aviv au Musée, à Paris, avec les membres de l’Association française, se sont également créés des liens
d’échanges et d’amitié solides et performants. Leur efficacité est due au Musée même, à l’équipe des relations internationales. Qu’il me soit permis de remercier ici particulièrement Muriel Goldstein, qui a en écho
Valérie Maffioletti, Emilie Apfelbaum, Claudie Adda et Geneviève Tarac, qui ont préparé avec précision et
enthousiasme cette soirée ainsi que les visites d’expositions, les conférences et les projections de films que
nous avons organisées cette année.
Cette soirée est pour moi l’occasion de remercier notre comité et particulièrement Fabien Béjean-Lebenson,
Anick Jibert, Simone Meyohas, Sylvain Reingewirtz, Olivier Schwartz et Ada Tuchbant.
Merci, François Tajan, d’accepter de mener les enchères de cette vente qui sera la concrétisation matérielle
de notre appui envers le Musée d’Art de Tel Aviv.
Amis, votre présence fait le succès de cette soirée ; ayons ensemble la fierté de dire qu’en ce 20 octobre à
Paris, nous avons réuni élégance et générosité pour que le Musée d’Art de Tel Aviv puisse trouver les moyens
financiers de se hisser à un niveau international.
Le Musée d’Art de Tel Aviv
Fondé en 1932, le Musée d’Art de Tel Aviv a joué un
rôle significatif dans la culture et la vie quotidienne de
Tel Aviv et de tout Israël.
Le premier maire de Tel Aviv, Meir Dizengoff, était
un visionnaire. Il voyait l’art et la culture comme les
pierres de fondation d’une société civilisée. Sa femme
et lui firent partie des soixante six premières familles à
construire des maisons sur les dunes de sable de Tel
Aviv en 1908. C’est lui qui a encouragé l’établissement
du Musée en 1930 et c’est sa résidence qu’il a donnée
en 1932 comme premier bâtiment du Musée d’Art de
Tel Aviv.
Promoteur infatigable du Musée, il écrivit dans son
testament “J’ai une dernière requête envers les
citoyens de Tel Aviv : j’ai donné une grande partie de
ma vie à cette ville et comme je vais maintenant vous
quitter, je vous fais confiance pour vous léguer et vous
demander de prendre en charge le plus jeune de mes
enfants : le Musée de Tel Aviv. Prenez-en soin car il
porte en lui-même la bénédiction de devenir l’honneur
et l’éthique de notre ville”.
Le Musée est devenu le centre de l’activité artistique
de Tel Aviv. Il a été la première institution culturelle de
la ville. Seize ans après, en 1948, la salle principale
du Musée a été choisie par David Ben Gourion pour y
proclamer la création de l’état d’Israël.
Le Musée d’Art de Tel Aviv a été la première institution au Moyen-Orient à montrer de l’art moderne et
contemporain avec des œuvres importantes représentatives de courants artistiques de la fin du XIXe siècle à
nos jours.
Dès sa fondation, le Musée a reçu des dons d’œuvres
majeures d’Europe et des Etats-Unis. Ces œuvres,
reçues avant même 1948, étaient un vote de confiance
envers le Musée et le futur état.
Le Musée a contribué à forger la spécificité de Tel
Aviv en montrant, d’une part, des artistes israéliens
et, d’autre part, en étant une plate-forme de libreéchange artistique et culturelle et une importante
plaque tournante occidentale quand Tel Aviv était
encore une toute petite base urbaine de ville nouvelle.
Le Musée d’Art de Tel Aviv a grandi avec la ville.
Avec les années et l’accumulation des collections,
il a bâti des bâtiments plus grands ; en 1958, Helena
Rubinstein a financé la construction du pavillon pour
l’art contemporain qui porte son nom. Ce pavillon
sert toujours aujourd’hui aux expositions temporaires
d’art contemporain.
En 1971, le bâtiment principal du Musée sur Shaul
Hamelech Boulevard fut terminé.
Aujourd’hui, Tel Aviv est le centre de la vie culturelle de
Tel Aviv grâce à l’énergie du Musée.
Le Musée a plus de 550 000 visiteurs par an ; il a une
formidable bibliothèque pour les Beaux-Arts, des programmes éducatifs culturels, autant pour les jeunes
que pour le troisième âge ainsi que pour les visiteurs
habituels et les touristes. Conférences, concerts de
musique classique et contemporaine et représentations de théâtre, de cinéma et de danse en font son
agenda ordinaire.
En 2007, le Musée a commencé la construction du
bâtiment au nom d’Herta et Paul Amir qui s’est achevé
en novembre 2011 et qui a ajouté 18 000 m2 de surface
d’exposition au Musée.
Ce bâtiment à la remarquable façade incurvée recouverte de pierres blanches a un atrium en spirale qui
reflète la lumière et est le premier bâtiment construit
par Preston Scott Cohen, architecte américain établi à
Cambridge, Massachusetts, USA.
Ce nouveau bâtiment porte l’empreinte de l’ancien
directeur du Musée, Mordechai Omer, décédé en juin
2011 à la veille de son ouverture.
Il est aussi un challenge d’ouverture pour nous tous
puisqu’il nous appartient aujourd’hui de faire vivre ces
murs et ces cimaises avec la direction active et créative de Suzanne Landau qui en a pris les clés et les
rênes depuis 2012.
© Xavier Arias
Sonia Wieder-Atherton
Née à San Francisco d’une mère d’origine roumaine et
d’un père américain.
Elle a grandi à New-York puis à Paris. A Paris, elle
entre au Conservatoire National Supérieur dans la
Classe de Maurice Gendron.
A 19 ans, elle passe le rideau de fer et part vivre à
Moscou pour étudier avec Natalia Chakhovskaïa au
Conservatoire Tchaïkovski. Elle gardera en elle de ces
années russes, en plus d’un enseignement d’excellence, un rapport particulier au temps, aux histoires et
aux hommes.
De retour en France, elle devient à 25 ans lauréate du
Concours Rostropovitch.
Travailleuse de fond, Sonia Wieder-Atherton expérimente sans cesse. Elle collabore avec de nombreux compositeurs contemporains (Pascal Dusapin,
Georges Aperghis, Wolfgang Rihm…) dont elle devient
l’interprète privilégiée. Son jeu, son style, sont immédiatement identifiables, ce qui fait d’elle une interprète rare.
Elle joue en soliste sous la direction de nombreux
chefs, avec entre-autres : l’Orchestre de Paris, l’Orchestre National de France, l’Orchestre National de
Belgique, le Philharmonique de Liège, le Philharmonique d’Israël, l’Orchestre Gulbenkian de Lisbonne,
l’Orchestre Philharmonique du Luxembourg, l’Orchestre de la NDR de Hanovre, le REMIX Ensemble,
Les Siècles, Asko/Schönberg… et collabore régulièrement avec des musiciens avec qui elle enregistre et
joue en concert (Imogen Cooper, Raphaël Oleg…).
Ces dernières années, elle est à l’origine de nombreux
projets qu’elle conçoit et met en scène : Chants juifs, un
cycle pour violoncelle et piano où elle s’inspire de l’art
des Hazan. Chants d’Est, pour violoncelle et ensemble
instrumental, conçu tel un voyage de la Russie à la
Mittel Europa. Vita pour violoncelle seul et trois violoncelles, où elle raconte la vie d’Angioletta-Angel à travers
deux génies hors de leur temps, Monteverdi et Scelsi.
Odyssée pour violoncelle et choeur imaginaire, une
femme seule avec son violoncelle accompagnée d’une
bande-son, se confronte aux éléments. Vent, vagues,
chaos, tempêtes... Little Girl Blue, from Nina Simone.
Pour Sonia Wieder-Atherton, jouer Bach, Beethoven,
des chants juifs ou Nina Simone, c’est faire le même
geste, c’est poser la même question : celle d’une voix
qui ne pourra jamais se comprendre si elle s’écoute
insolemment.
Sonia Wieder-Atherton repousse sans cesse les
limites de ses explorations et c’est dans cette même
recherche qu’elle se tourne avec son violoncelle vers
d’autres expressions : s’ajoutent des projets tels que
D’Est en musique, spectacle conçu avec les images
du film D’Est de Chantal Akerman. Danses Nocturnes
avec Charlotte Rampling, où se rencontrent les œuvres
de Benjamin Britten et de Sylvia Plath. Navire Night de
Marguerite Duras, avec Fanny Ardant.
En 2011, elle reçoit le Prix des Arts de la Fondation
Bernheim, qui désigne chaque année trois lauréats
dont l’œuvre a valeur créatrice dans chacun des
domaines des arts, des lettres et des sciences.
En 2015, elle est nommée Chevalier de l’Ordre des
Arts et des Lettres.
Sonia Wieder-Atherton a toujours cherché à faire de
la musique une langue ouverte au monde. C’est cette
recherche qui l’a menée au fil du temps d’un répertoire à l’autre, de découverte en découverte, dans une
exploration permanente, tournant et retournant les trajectoires, déviant les frontières, déjouant les présupposés dans une inlassable recherche de sens.
Laurent Cabasso
“Cabasso marche sur les pas de Kempff, Haskil, Nat,
Schnabel, avec un instinct poétique, une liberté d’allure
qui distinguent cet artiste dans une génération riche en
talents de premier plan.” Alain Lompech (Le Monde)
Premier Prix de Piano et de Musique de Chambre du
Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris
dès l’âge de 18 ans, il fut l’élève d’Yvonne Loriod, Jean
Hubeau, Ventsislav Yankoff et Christian Ivaldi. Dans le
cadre du cycle de perfectionnement, il a également
suivi les cours de Nikita Magaloff, György Sebok,
György Sandor et Norbert Braïnin. Il se perfectionne
ensuite auprès de la grande pédagogue et disciple
d’Arthur Schnabel, Maria Curcio-Diamand.
Lauréat de grands concours internationaux (Prix Géza
Anda de Zurich en 1982, Tokyo en 1983, finaliste du
concours Clara Haskil à Vevey en 1987) il entame alors
une importante carrière musicale.
Laurent Cabasso donne de nombreux récitals et
concerts dans les grandes salles européennes
(Théâtre des Champs-Élysées, Salle Pleyel, Tonhalle,
Concertgebouw d’Amsterdam, Victoria Hall, Festspielhaus de Salzburg…) et dans les Festivals de la Roque
d’Anthéron, Piano aux Jacobins, Besançon, Montpellier, en Amérique et en Asie… Il a été désigné par le
Festival Chopin à Paris comme l’un des dix pianistes
“parrains” de l’intégrale Chopin qui fut donnée à l’occasion du bi-centenaire du compositeur en 2010, lors
des journées “Bon Anniversaire Monsieur Chopin” à
Châteauroux et à Paris.
Sous la direction de chefs tels que Charles Dutoit,
Ferdinand Leitner, Armin Jordan, Tibor Varga, Serge
Baudo, Emmanuel Krivine, Michel Plasson, JeanClaude Casadesus, il se produit en soliste avec des
orchestres comme l’Orchestre National de France,
l’Orchestre de la Suisse Romande, l’Orchestre de
Monte-Carlo, l’Orchestre Philharmonique de RadioFrance, l’Orchestre de la Tonhalle de Zurich, l’Orchestre du Capitole de Toulouse, l’Orchestre National
de Lyon, l’Orchestre National de Lille…
Passionné de musique de chambre, il est un partenaire
apprécié et recherché. Il se produit régulièrement aux
côtés des meilleurs musiciens d’aujourd’hui : Sonia
Wieder-Atherton, Alexandre Tharaud, Gérard Poulet,
Raphaël Oleg, Vadim Repin, les quatuors Rosamonde,
Sine Nomine, Arpeggione et Enesco, Laurent Korcia,
Philippe Bernold, Ariane Granjon, Mireille Delunsch,
Gaëtane Prouvost, Sylvia Marcovici…
Ses interprétations de la musique de Schumann, unanimement saluées par la critique, témoignent d’une
affinité particulière pour son œuvre. Néanmoins, Laurent Cabasso est un musicien éclectique, ouvert sur
un large répertoire qui va de Scarlatti à la musique de
notre temps.
Fidèle à son approche de la musique, sa discographie comprend une quinzaine de disques qui vont de
Beethoven à Shostakovitch et font l’objet d’un accueil
chaleureux. Il a été plusieurs fois récompensé par la
presse spécialisée : Diapason d’Or, ffff de Télérama,
“Choc” du Monde de la Musique, “Joker” de Crescendo, sélectionné dans Le Monde parmi les “meilleurs disques de l’année”, mais aussi “Grand Prix du
disque” de l’Académie du disque français.
Son dernier enregistrement consacré aux Variations
Diabelli de Beethoven et à la Wanderer-Fantaisie de
Schubert, qui paraît fin 2011 chez Naïve, est salué
unanimement par la presse. Le disque est sélectionné
par France Musique et par Télérama (ffff) où Gilles
Macassar écrit : “Son enregistrement s’impose d’emblée avec une évidence si forte, une telle impression
de “c’est ça”, qu’on est certain de détenir une interprétation qui fera date. Une version de référence ? Mieux :
© Julien Mignot
un engagement souverainement personnel, à la fois
pleinement libre et scrupuleusement exact !”
Artiste engagé, Laurent Cabasso s’attache aussi à
faire découvrir la musique à ceux qui n’y ont pas un
accès immédiat et n’hésite pas à mettre son talent au
service de causes humanitaires.
Laurent Cabasso enseigne au Conservatoire à Rayonnement Régional (Académie Supérieure de musique)
de Strasbourg depuis 1993 et au CNSMD de Paris. Il
donne régulièrement des master-class en France et à
l’étranger.
© Elmar Vestner
Elmgreen & Dragset
Michael Elmgreen, né en 1961 à Copenhague au
Danemark et Ingar Dragset, né en 1969 à Trondheim
en Norvège, ont leur studio à Berlin et travaillent
ensemble depuis 1995.
Ils ont eu de nombreuses expositions personnelles à
travers le monde dans des musées comme le :
- FLAG Art Foundation, New York (2016)
- Tel Aviv Museum of Art (2016)
- Ullens Center for Contemporary Art, Beijing (2016)
- PLATEAU, Samsung Museum of Art, Séoul (2015)
- Statens Museum for Kunst, Copenhague (2014)
- Astrup Fearnley Museet, Oslo (2014)
- Victoria and Albert Museum, Londres (2013)
- Museum Boijmans Van Beuningen, Rotterdam (2011)
- ZKM Museum of Modern Art, Karlsruhe (2010)
Leurs œuvres ont été exposées aux Biennales d’Istanbul, Liverpool, New York, Singapour, Moscou (2011,
2007), Gwangju (2006, 2002), São Paulo (2002) et Berlin (1998).
En 2009, ils ont reçu une mention spéciale à la 53e
Biennale de Venise pour leur exposition “The Collectors” au Pavillon scandinave.
Parmi leurs œuvres les plus connues, Prada Marfa
(2005), la réplique d’une boutique Prada au milieu du
désert du Texas, et Short Cut (2003), une voiture et
une caravane brisant le sol est maintenant dans la collection du Museum of Contemprary Art à Chicago.
Ils ont gagné le prix de la Nationalgalerie, Hamburger
Bahnhof en 2002.
À l’été 2016, leur sculpture Van Gogh’s Ear a été
présentée au Rockefeller Center à New York. Enfin
Elmgreen & Dragset seront les commissaires de la
prochaine Biennale d’Istanbul à l’automne 2017.
ARTCURIAL
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d’Artcurial, situé au 7, rond-point des ChampsÉlysées
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Vente aux enchères
Auction Sale
Dirigée par François Tajan, Président délégué
d’Artcurial, que nous remercions de sa participation
amicale et gracieuse.
Directed by François Tajan, Deputy Chairman of
Artcurial. The French Friends of the Tel Aviv Museum
of Art thank François Tajan for his friendly and
gracious participation.
“Les résidents Français peuvent ainsi bénéficier
des dispositions de l’article 200 du Code Général
des Impôts, qui permet de bénéficier d’une réduction
d’impôt sur le revenu égal à 66% de leur montant
retenu dans la limite de 20% du revenu imposable.
Si votre enchère dépasse l’estimation supérieure
imprimée dans ce catalogue, le montant de ce
dépassement peut être considéré comme un don
au profit du Musée.
Ces sommes considérées comme don feront l’objet
d’un reçu fiscal”.
À titre d’exemple, si une pièce estimée à 80-100 €
est adjugée à 160 €, les 60 € de dépassement
de l’estimation supérieure peuvent constituer
un don au profit du Musée qui donnera lieu
à une déduction fiscale de 66% de 60 euros,
soit 40 €.
Avis aux acheteurs
Important notice to Buyers
Nous vous prions de bien vouloir noter que
pour cette vente, les frais d’assurance, de transport
et de livraison des œuvres sont à la charge
des acheteurs, ainsi que les droits de douanes
et de TVA éventuels.
Kindly note that following the Benefit Auction,
buyers are responsible for costs of transportation
and insurance of their purchases, as well as any applicable customs and VAT charges.
Tout c’est rien, 2012
Acrylique sur toile
Acrylic on canvas
Signé et daté au dos avec dessin de tête et inscription
manuscrite “Si tout est rien alors rien est tout.”
Signed and dated on the back with a drawing
of a head and an inscription hand-written
“Si tout est rien alors rien est tout.”
65 × 54 cm
Remerciements à Youri Vincy, Galerie Lara Vincy
10 000 – 12 000 €
© Ben - Photo : Gwen Le Bras
Ben (1935-)
Avec ce modèle, l’artiste réinterprète l’ensemble de Girouettes
Monumentales qu’il a créé en 1963. Elle servira de base à un
nouveau projet de sculpture monumentale organisé par la ville
de Shanghai dans le cadre de l’exposition universelle de 2010
et installé au cœur de la ville dans le parc du Jing’An.
© Pierre Bergé & associés
Philippe Hiquily (1925-2013)
Girouette Marbella, 2009
Ensemble de trois sculptures en acier à patine noire
Group of three sculptures in steel with black patina
Signées et numérotées
Signed and numbered
Édition de 8 exemplaires
Edition of 8 pieces
101 × 102 × 110 cm
Un certificat d’authenticité du comité Hiquily
sera remis à l’acquéreur.
35 000 – 40 000 €
Une girouette portée par le vent. Une graine plantée dans
le cœur et l’esprit d’un artiste donna un jour naissance à une
composition de lignes et de formes. Elle grandit dans sa
tête et sous ses mains de mille manières, mais toujours avec
cet amour des formes légères et des équilibres audacieux.
Entre marionnettes aériennes et accouplements inattendus
de formes et de matériaux, cet artiste découvrit peu à peu
l’art de donner vie à ses créations au travers de mouvements
subtils créés par d’étonnants rouages et par des équilibres
complexes.
Tout le génie de ces équilibres parfaits et de ces courbes
généreuses va alors être matérialisé dans nombre de ses
sculptures.
Bibliographie : Philippe Hiquily, Catalogue raisonné, Vol I,
1948-2001, LOFT éditions, un exemplaire différent reproduit
p. 414 sous le n° 640.
Emile Gilioli (1911-1977)
Composition rayonnante, circa 1955
Pastel
Signé en bas à droite
Signed in the bottom right-hand corner
51 × 65 cm
Les Archives Gilioli ont aimablement confirmé
que ces œuvres figurent dans leurs registres.
4 000 – 5 000 €
Emile Gilioli est l’un des représentants de la sculpture abstraite
française des années 1950. Il naquit dans une famille
de cordonniers italiens installée à Paris au bord du canal
Saint-Martin. Après la Première Guerre mondiale, la famille
se rapproche de l’Italie et s’installe à Nice. En 1932, Emile Gilioli
prend des cours à l’École des Arts Décoratifs de Nice,
notamment avec la future artiste Marie Raymond.
Durant la Seconde Guerre mondiale, il est mobilisé à Grenoble
où il passe le restant de la guerre. Il fait la connaissance
d’Andry Farcy, conservateur du Musée des beaux-arts
de Grenoble, et lui fait découvrir le cubisme. Après la guerre,
Emile Gilioli s’installe à Saint-Martin-de-la-Cluze, près de
Grenoble, où il sculpte dans son atelier. Son art s’associe
d’une certaine façon à des faits de la Résistance française.
Il se lie d’amitié avec Thomas Gleb. Il conseille à son ami
Georges Ladrey qui veut quitter les Alpes pour Paris avec
l’intention de se perfectionner dans une école d’art, de
développer personnellement sa vision artistique, jugeant
sa technique suffisamment affirmée.
En 1947, il expose au Salon des réalités nouvelles à Paris.
En 1949, il participe au premier Salon de la jeune sculpture
dans le jardin et la chapelle du Musée Rodin à Paris.
Le premier salon accueillait 63 sculpteurs parmi lesquels
Emile Gilioli, Emmanuel Auricoste, Etienne Hajdu, Baltasar Lobo
et Berto Lardera.
À partir de 1954, il participe à des expositions collectives
avec d’autres artistes, tels que Étienne Martin, Alicia Penalba,
Marino di Teana, François Stahly, Simone Boisecq ou Jean
Weinbaum. En 1956, il s’installe à Vaugirard où son atelier
existe toujours. En 1971, il crée quatre décors pour des
assiettes en tirage limité à la Manufacture nationale de Sèvres.
En 1997, pour le vingtième anniversaire de sa disparition,
la municipalité de Saint-Martin-de-la-Cluze décide d’acquérir
la maison et l’atelier d’Emile Gilioli, répondant ainsi à la volonté
exprimée par Babet Gilioli, son épouse, de créer un lieu à la
mémoire de l’artiste. En 2004, l’atelier-maison est transformé
en musée-bibliothèque qui accueille désormais une exposition
permanente qui retrace son œuvre. La même année, le musée
Maillol organise une exposition en son honneur du 27 février
au 15 mai 1997 à Paris.
Petit fils du peintre Théophile Deyrolle, Jean Deyrolle
appartient à la jeune avant-garde qui renouvelle l’art abstrait
français à partir de 1946.
Jean Deyrolle (1911-1967)
Composition, circa 1955
Huile sur panneau
Oil on panel
Signé en bas à droite
Signed in the bottom left-hand corner
27 × 22 cm
Provenance Galerie Denise René
4 000 – 5 000 €
Après une première période figurative influencée par Paul
Sérusier et les Nabis, il rencontre César Domela en 1942
à la galerie Jeanne Bucher. Il évoluera alors vers l’abstraction
géométrique et sera représenté par la galerie Denise René,
qui lui organise sa première rétrospective en 1966.
Il reçoit le prix Kandinsky en 1946. Cette distinction lui ouvre
les portes des principales manifestations collectives d’art
abstrait.
Jean Deyrolle a beaucoup travaillé à Gordes (Vaucluse),
qu’il découvre en 1947, et où il entraînera nombre de ses amis
comme Gérard Schneider, Serge Poliakoff, Emile Gilioli,
Victor Vasarely et Jean Dewasne.
Aube, 1977
Acier patiné ciré
Patinated waxed steel
Daté 1977 et signé du poinçon de l’artiste
Dated 1977 and signed with the artist’s hallmark
Ed. 8/8 + 4 EA
25 × 22 × 6 cm
Don de la Galerie Loft
Gift of Galerie Loft
2 000 – 4 000 €
L’équilibre qui s’établit ici entre masse et espace est
inégalable : de nouveau, nous constatons l’effet produit par
deux moitiés rapprochées mais non face à face, que sépare
un espace qui, dans leur intervalle, devient géométrique étant,
comme l’a dit notre sculpteur, informe et atemporel car la
forme lui est donnée par le contraste des masses opposées.
Quant au temps… il n’y est jamais entré et n’en sortira jamais.
Les deux masses étant unies visuellement par l’espace, créent
à nouveau l’image du cercle.”
Tomás Alva Negri, Marino di Teana, 1987
© Pierre Bergé & associés
Marino di Teana (1920-2012)
“Considérons maintenant l’Aurora (Aube), de 1979, installée
à Falck, en Moselle, un an plus tard, et en 1981 au Havre.
Celle-ci est, à mon avis, la forme la plus parfaite et la plus
harmonieuse réalisée par Marino di Teana.
Edouard Pignon (1905-1993)
Le nu vertical aux cactus, 1980
Huile sur toile
Oil on canvas
Signée en bas à gauche et datée 1980
Signed in the bottom left-hand corner and dated 1980
81 × 65 cm
4 000 – 5 000 €
Edouard Pignon est un peintre français de la nouvelle
École de Paris. Son œuvre abondante, difficilement
classable, se développe par séries autour de thèmes divers
qui se succèdent ou se déploient simultanément, parfois
s’enchevêtrent : drames de la condition ouvrière, voiles
des bateaux et troncs d’olivier, travaux des paysans, combats
de coqs, horreur des guerres, plongeurs nus et plages
solaires. Avec Picasso, dont il est l’intime pendant trois
décennies, il lutte dans les années 1950 contre le systématisme
du réalisme socialiste, sans pour autant rejoindre ses amis
peintres non figuratifs avec lesquels il a très fréquemment
exposé à partir des années 1940 en France et à l’étranger.
Sans titre, 1990-1991
Huile sur toile
Oil on canvas
Signée en bas à droite
Signed in the bottom right-hand corner
210 × 160 cm
70 000 – 90 000 €
Provenance :
Galerie Durand-Dessert, Paris
acquis auprès de cette galerie par l’actuel propriétaire
Collection privée
Exposition :
Gérard Garouste et la source, Carré Sainte-Anne et Galerie
Saint-Ravy, Montpellier du 1er juillet au 11 septembre 2011,
reproduit au catalogue d’exposition p. 53.
© Pierre Bergé & associés
Gérard Garouste (1946-)
Elmgreen & Dragset
Portraits of the Artist, 2016
Peinture et crayon sur mur, étiquette, vis
Paint and pencil on wall, label, screws
Pièce unique
70 × 125 cm (chaque / each portrait : 70 × 50 cm)
Don des artistes et de la galerie Perrotin
Gift of the artists and galerie Perrotin
15 000 – 20 000 €
Elmgreen & Dragset
Prada Marfa, 2012
Vidéo (édition numérique)
Video (numerical edition)
Ed. 16/100
Don de Emma et Philippe Cohen
Gift of Emma and Philippe Cohen
1 500 – 2 000 €
Yves Klein (1928-1962)
Table bleue IKB pour International Klein Blue
Blue Table IKB for International Klein Blue
Pigments purs, plexiglas, verre et acier
Pure pigments, plexiglas, glass and steel
Signée par Rotraut Klein-Moquay sur son cartel
d’identification sous le plateau
Signed by Rotraut Klein-Moquay on the label
of identification under tray
37 × 100 × 125 cm
Don de Rotraut Klein-Moquay
Gift of Rotraut Klein-Moquay
15 000 – 18 000 €
Cette pièce fait partie d’une édition commencée en 1963,
sous la supervision de Rotraut Klein-Moquay et basée
sur un modèle de Yves Klein.
Véli-Vélo, 2009
Table roue, roulettes et inox, plateau de verre securit
Table wheel, wheels and inox, tray in securit glass
Édition “Atelier A, Paris” à 50 exemplaires
Signé et numéroté
Signed and numbered
51 × 59 cm de diamètre
Don de la galerie Loft
1 000 – 2 000 €
Depuis les années 1970 les objets du quotidien inspirent Arnal,
véritable artiste touche à tout, de la peinture à la poésie.
C’est ici un pneu et des roulettes qu’il métamorphose pour
concilier design et art. En tant que précurseur dans la création
et l’innovation du design. François Arnal n’avait en effet
eu de cesse de travailler et de créer des objets avec ses amis
artistes ou architectes tels Arman, César, Malaval et Annette
Messager.
En 2009, il revient ainsi à ses amours pour le design avec cette
édition réalisée par l’Atelier A.
© Pierre Bergé & associés
François Arnal (1924-2012)
Table basse ou bout de canapé, cette roue de vélo terminée de
5 roulettes se trouve dans la lignée de la célèbre chaise longue
“Formule 1”, créée par François Arnal en 1971.
Matteo De Vecchi
Paire de bougeoirs MulT8 blancs ou noirs, 2009
Pair of candelholders MulT8 white or black, 2009
PVC
25 × 28 × 9 cm
500 – 800 €
Les bougeoirs T8 ont été conçus par Piero De Vecchi comme
un objet obtenu d’un dessin d’un seul trait. Présenté pour
la première fois à la Triennale de Milan en 1947 où ils ont été
primés, ces modules sont un parfait mariage entre forme
et fonction ; la base est large pour donner de la stabilité,
les bougeoirs grimpent verticalement pour faire monter la
lumière des bougies. Le nœud interne permet de les attraper
facilement pour les bouger. T8 est réalisé en métal argenté
et PVC. C’est le premier objet créé par Piero De Vecchi pour
cette ligne. MulT8 est fait de tubes de PVC ou de cuir de
différentes couleurs, une manière de combiner un produit
industriel semi-travaillé avec un objet fait à la main,
une façon de transformer un objet fait d’une seule matière
dans un artisanat voué à un seul matériau en un objet
composé de deux matériaux, généralement tout à fait opposés.
C’est une intervention simple qui ne modifie pas les techniques
de production industrielle mais un ready-made réajusté.
En fait, c’est un jeu qui, comme tous les jeux où une fois les
règles établies, les possibilités en sont quasiment infinies.
Vhernier pour l’Afrique
Vhernier for Africa
Pendentif
Pendant
Or blanc, brillants et ébène
White gold, brilliants, ebony
Créé par le joaillier Vhernier pour les sans-abris
de Khayelitsha à Cape Town.
2 000 – 2 500 €
Brassaï (1899-1984)
Diner au Ritz, circa 1936
Tirage argentique d’époque
Vintage gelatin silver print
17,5 × 23,5 cm
Don de la Galerie Françoise Paviot
Gift of Galerie Françoise Paviot
5 000 – 7 000 €
Gobelet de Kiddouch, Kronstadt (Brassov), 1715
Kiddouch tumbler, Kronstadt (Brassov), 1715
Paire de bougeoirs, Breslau, circa 1800
Pair of candlesticks, Breslau, circa 1800
Argent
Silver
H. 12 cm
Argent
Silver
H. 28 cm
Don de Michael Scheinowitz
Gift of Michael Scheinowitz
3 000 – 4 000 €
2 000 – 2 500 €
2016-A
Photo : ©Bernard Saint-Genès
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