Télécharger ce fichier PDF - Journal Africain d`Imagerie Médicale
Transcription
Télécharger ce fichier PDF - Journal Africain d`Imagerie Médicale
ARTICLE ORIGINAL L’infertilité féminine a l’Hôpital Général de Douala : aspects épidémiologiques et radiologiques (à propos de 658 cas) Belley Priso Eugene1,2, Tchente Nguefack Charlotte1,3, Nguemgne Célestine4, Nana Njamen Theophile1, Taila Winnie1, Banag Elias4. 1 Service de Gynécologie Obstétrique, Hôpital Général de Douala Faculté de Médecine et des Sciences Biomédicales de l’Université de Yaoundé I 3 Faculté de Médecine et des Sciences Pharmaceutiques de l’Université de Douala 4 Service de radiologie, Hôpital Général de Douala 2 RESUME : Objectif :L’imagerie occupe une place centrale dans le diagnostic lésionnel de l’infertilité féminine. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’apport de l’échographie et de l’hystérosalpingographie dans le bilan lésionnel de l’infertilité féminine. Méthodologie : Il s’agissait d’une étude descriptive rétrospective sur 5ans réalisée dans les services de gynécologie obstétrique et de radiologie de l’HGD. Les dossiers inclus étaient ceux des femmes qui avaient réalisé un bilan radiologique (hystérosalpingographie, échographie, hystérosonographie) lors de l’exploration de leur infertilité. Les paramètres retenus pour l’analyse étaient l’âge, le type d’infertilité, les examens réalisés, leurs indications et leurs résultats. Toutes les informations obtenues ont été rentrées et analysées dans le logiciel Sphinx Plus² (V5), ceci dans le strict respect de la confidentialité et de l’anonymat. La description des variables qualitatives a consisté à rapporter les fréquences et pourcentages calculées. Résultats : Au total, 658 dossiers ont été retenus pour l’analyse. L’âge moyen de nos patientes était de 34,8 ± 13,4 ans. L’infertilité secondaire représentait 57,4% et l’infertilité primaire 31,9% des cas. Les examens réalisés étaient l’hystérosalpingographie (HSG) dans 73,3%, l’échographie dans 15,5% et l’hystérosonographie dans 11,4% des cas. A l’échographie, 44,1% des patientes avaient un examen anormal. Les lésions retrouvées étaient principalement les fibromyomes utérins 34,3% et les hydrosalpinx (14,6%). A l’HSG, 56.8% des patientes avaient un examen anormal (26,3% de suspicion d’adhérences pelviennes, 22,8% d’obstructions tubaires proximales unilatérales). A l’hystérosonographie, 34.7% des patientes avaient un examen anormal (myomes sous muqueux 21,3% et des polypes 12%). Conclusion : Ce travail nous a permis de mettre en exergue le rôle de la radiologie dans le bilan étiologique de l’infertilité féminine en amont de la coelioscopie et/ou l’hystéroscopie ; l’HSG, l’échographie et l’hystérosonographie permettent de détecter respectivement 56,8% ; 44,1% et 34.7% des anomalies chez les patientes infertiles. Mots clés : infertilité – féminine - aspects radiologiques. Adresse pour correspondance : Pr Belley Priso Eugène,Service de gynécologie obstétrique- Hôpital général de Douala, Tel : (237) 699890770 Fax :(237) 233370146 Email : [email protected] J Afr Imag Méd 2015; (7), 2: 16-23 BP 4856 EBelley Priso et al SUMMARY: Radiology plays a central role in the diagnosis of female infertility.The aim of this study was to evaluate the contribution of ultrasonography and hysterosalpingography in the assessment of the lesions of female infertility. Metods:This was a retrospective descriptive study over a period of 5 years, carried out in the gynecology and radiology units of the Douala General Hospital. The files included were those of women who had performed a radiological exam (hysterosalpingography, ultrasound, hysterosonography) during the exploration of their infertility. Age, type of infertility, examinations carried out, their indications and results were the parameters used for analysis.All data obtained were gathered and analyzed in the Sphinx Survey software (V5) with respect to confidentiality and anonymity. The description of qualitative variables consisted of reporting frequencies and percentages calculated. Results:Over all, 658 files were included for the analysis. The mean age of our patients was 34.8 ± 13.4 years. Secondary and primary infertility represented respectively 57.4% and 31.9% of cases. Hysterosalpingography (HSG) were performed in 73.3% of cases, ultrasonography and hysterosonography in 15.5% and 11.4% of cases respectively. Results of ultrasound examination revealed that, 44.1% of patients had abnormalities. These abnormalities were mainly uterine leiomyomas and hydrosalpinx (34.3% and 14.6%). 56.8% of patients had abnormal HSG examination (26.3% of suspected pelvic adhesions and 22.8% of unilateral proximal tubal obstruction). Hysterosonography was abnormal in 34.7% (21.3% had submucosal fibroids and 12% had polyps).Conclusion: This study allowed us to highlight the role of radiology in the etiological assessment of female infertility before coelioscopy and/or hysteroscopy; the HSG, ultrasound and hysterosonography revealed respectively 56.8%; 44.1% and 34.7% of abnormalities in infertile patients. Key words: infertility – female - radiological aspects. INTRODUCTION : L’infertilité est l’incapacité d’obtenir une grossesse chez une femme n’étant pas sous contraceptifs et ayant une activité sexuelle normale durant une période d’un an. C’est un véritable problème de santé publique à cause de sa prévalence élevée tant dans les pays développés que dans les pays en voie de développement. En Italie en 1998, la prévalence variait entre 10% et 15% [1]. En 2007 elle était estimée entre 10% et 15% aux Etats-Unis [2]. Cette prévalence de l’infertilité est vraisemblablement sous-estimée car un grand nombre de patients avec de nombreux problèmes de fertilité ne consultent pas pour des raisons éthiques, personnelles ou religieuses. Au Cameroun, l’infertilité est très mal vécue par les couples et la femme est le plus souvent incriminée dans la société. C’est un sujet de santé publique car 20 à 30% des couples souffrent d’infertilité et la prévalence varie d’une région à l’autre. L’infertilité secondaire représente 60.6% des cas et l’infertilité primaire 39.4% [3].Les étiologies de l’infertilité féminine en Afrique comme au Cameroun sont dominées par les lésions tubopéritonéales. Une étude menée à l’Hôpital Central de Yaoundé a permis de retrouver les étiologies féminines dans 30% des cas prédominées par les causes infectieuses à 48.9% ; les étiologies masculines dans 20% des cas prédominées ici par l’asthénospermie à 41.7% et les étiologies mixtes dans 50% des cas [3]. J Afr Imag Méd 2015; (7), 2: 16-23 L’imagerie occupe une place centrale dans le diagnostic lésionnel de l’infertilité féminine. Le but de notre étude était d’évaluer l’apport de l’échographie et de l’hystérosalpingographie dans le bilan lésionnel de l’infertilité féminine à l’Hôpital Général de Douala. MATERIELS ET METHODES : Il s’agissait d’une étude rétrospective, analytique et descriptive sur 5ans (de Janvier 2010 à Janvier 2014). Elle a été réalisée dans les services de gynécologie obstétrique et de radiologie de l’Hôpital Général de Douala.Les dossiers inclus étaient ceux des femmes ayant consulté pour infertilité primaire ou secondaire, et qui avaient réalisé un bilan radiologique notamment une hystérosalpingographie (HSG), une échographie pelvienne et/ou une hystérosonographie. Les registres ont été consultés et un questionnaire portant sur l’âge, le type d’infertilité, l’examen réalisé, ses indications et les résultats a été rempli à partir du compte rendu d’examen radiologique. Etaient exclus, les dossiers ne comportant pas les renseignements suscités. Les examens d’HSG ont été réalisés avec un appareil de radiographie télécommandé avec scopie télévisée de marque General Electric®. Pour le cathétérisme du col, les canules à hystéro à usage unique étaient utilisées. Le produit de contraste iodé qui a servi à opacifier les voies génitales internes était l’acide ioxitalamique sel deméglumine (télébrix hystéro®). Les échographies pelviennes ont été effectuées à l’aide d’un appareil d’échographie de marque Siemens® doté de 3 sondes dont l’une endovaginale de 6,5 MHZ et l’autre convexe de 3,5MHZ. Pour l’hystérosonographie l’échographie était complétée par une injection quelques millilitres de sérum salé à 9 pour mille pour distendre la cavité utérine.Toutes les informations obtenues à partir des fiches d’enquête ont été rentrées dans le logiciel Sphinx Plus² (V5) et ensuite analysées grâce à ce même logiciel. La description des variables qualitatives a consisté à rapporter les fréquences et pourcentages calculés. Quant aux variables quantitatives, la description a consisté en un calcul des moyennes et écarts types pour les variables ayant une distribution Gaussienne, ou un calcul de la médiane et des 25è et 75è percentiles lorsque la distribution était présumée non Gaussienne. Pour ce qui est des considérations éthiques, il s’agissait d’une étude rétrospective, donc le consentement éclairé des patients n’était pas requis. Cependant, les données ont été recueillies et analysées dans le strict respect de l’anonymat et de la confidentialité. RESULTATS : Sur 664 dossiers de patientes ayant eu une exploration radiologique pour infertilité, 658 ont été retenus.L’âge moyen de nos patientes était de 34,8±13,4 ans avec des extrêmes de 18 et de 49 ans. La tranche d’âge la plus concernée était celle comprise entre 29 et 34ans (figure 1). L’infertilité secondaire représentait 57,4% des cas (n = 377) et l’infertilité primaire 31,9% des cas (n = 210). Dans 10,8% des dossiers analyses, le type d’infertilité n’était pas précisé. Les examens réalisés pour l’exploration de l’infertilité étaient l’HSG dans 73,3% des cas (n=482), l’échographie dans 15,5% des cas (n=102) et l’hystérosonographie dans 11,4% des cas (n=75).Parmi les indications, on retrouvait l’infertilité secondaire (57,3%), l’infertilité primaire (31,9%), le bilan tubaire sans précision sur le type d’infertilité (7,8%), et des mentions telles que les pelvialgies, métrorragies, suspicion de myomes dans 4% des cas (tableau II). Il n’y avait pas d’indication précise dans 3% des cas.Sur 102 échographies réalisées, 55,9% étaient normales et 44,1% anormales. Les anomalies retrouvées J Afr Imag Méd 2015; (7), 2: 16-23 Percentage étaient les fibromyomes utérins (34,3%), les hydrosalpinx (14,6%), les polypes (6,8%), les Indication des examens ovaires polykystiques (6,8%) et les kystes Infertilité ovariens simples (5,8%) (tableau III). 2aire Sur les 482 HSG pratiquées, 43,2% étaient normales et dans 56,8% anormales. Les Infertilité anomalies retrouvées étaient la suspicion 1aire d’adhérences pelviennes (26,3%), les Bilan obstructions tubaires proximales unilatérales tubaire (22,8%), les fibromyomes ou polypes utérins (18,3%), les obstructions tubaires proximales Non bilatérales (16,2%) (tableau IV). précisé ge 377 57,3 210 31,9 51 7,8 20 3,0 26 4,0 Métrorrhagies 15 2,3 Suspicion 11 1,7 1 0,2 658 100 Autre 30 pourcenta effectif mention* 25 20 15 myomes 10 pelvialgies Total 5 0 <25 25-29 29-34 35-39 40-45 > 45 Tranches d'age Autre mention* : Précisions supplémentaires notées sur les demandes d’examen. Tableau III : Résultats des examens échographiques Fig 1 : Répartition de la population d’étude par tranche d’âge (de 5ans) Echographie (n=102) Examen normal Fibromyome utérin Tableau I : Répartition de la population Hydrosalpinx Polypes SOPK* Examen demande effectif pourcentage Kystes ovariens simples HSG 482 73,3 Echographie 102 15,5 Hystérosonographie 75 11,4 total 658 100 d’étude en fonction des examens réalisés. Effectif pourcentage 57 35 55,9 34,3 15 7 7 6 14,7 6,9 6,9 5,9 SOPK* : Syndrome des Ovaires PolyKystique Tableau IV : Résultats de l’HSG HSG (n=482) Examen des Méd 2015; Tableau II : Répartition en fonction J Afr Imag (7), 2: 16-23 normal indications des examens Adhérences * Effectif 208 Pourcentage 43,2 127 26,3 Lésions tubaires OTPU* OTPB* Phymosis OTDU* + Hydrosalpinx OTDU OTDB* + Hydrosalpinx Séquelles de salpingite OTDB Hydrosalpinx lésions utérines Myomes ou polypes Cavite utérine agrandie Petite cavité utérine Synéchies 165 34,2 110 78 33 23 22,8 16,2 6,8 4,8 20 16 4,1 3,3 10 2,1 8 8 109 1,7 1,7 22,6 88 18,3 49 10,2 8 1,7 33 6,8 Fig1: échographie: syndrome des ovaires polykystiques OTPU* : Obstruction Tubaire Proximale Unilatérale OTPB* : Obstruction Tubaire Proximale Bilatérale OTDU* : Obstruction Tubaire Distale Unilatérale OTDB* : Obstruction Tubaire Distale Bilatérale Tableau V : Résultats de l’Hystérosonographie Hystérosonographi e (n=75) Examen normal Effecti f 49 Pourcentag e 65,3 Myome sous muqueux Polypes 16 21,3 9 EBelley 12Priso et al Fig 2: échograph J Afr Imag Méd 2015; (7), 2: 16-23 ge de Fig 4 : HSG: image de synéchie utérine Fig 5:HSG: obstruction tubaire distale bilatérale avec hydrosalpinx EBelley Priso et al DISCUSSION : Cette étude a permis de faire ressortir le rôle des examens radiologiques dans l’exploration de l’infertilité féminine. La moyenne d’âge observée dans notre échantillon était de 34,8 ans ± 13,44 avec des extrêmes de 18 à 49 ans. La tranche d’âge la plus représentée était celle de 29 à 34 ans. Ces résultats se rapprochent de ceux de Gandji et al à Cotonou, de Faye Dieme et al au Sénégal et de Ba et al qui avaient un âge moyen respectivement de 33,7 ans et 34 ans [4,5.6], même si la tranche d’âge la plus représentée dans l’étude de Gandji et al était celle de 35-39 ans. En général, les femmes infertiles sont plus nombreuses entre 30 et 39 ans dans la plupart des études [4,5,6,7]. L’infertilité est surtout secondaire (57,3%) dans notre étude contre 31,9% pour l’infertilité primaire, probablement en raison de la fréquence élevée des infections post abortum ou post partum dans notre environnement. Nana et al a Yaoundé ont rapporté des resultats similaires : 60,6% d’infertilité secondaire et 39,4% d’infertilité primaire [3]. Une étude multicentrique de Mascarenhas et al a montré que la prévalence de l’infertilité secondaire augmentait avec l’âge [8]. Nos résultats abondent dans le même sens car l’âge moyen de la population d’étude était de 34,8 ans avec une prédominance de la tranche d’âge de 29-34 ans.Les examens réalisés étaient surtout l’HSG (73,3%), à un moindre degré l’échographie (15,5%) et l’hystérosonographie (11,4%). L’échographie et l’HSG sont les examens les plus utilisés dans l’infertilité du couple dans notre environnement [4,5,6,7]. Le faible taux de réalisation de l’échographie pourrait s’expliquer par le fait que beaucoup de patientes se présentent dans cet hôpital de référence après plusieurs consultations antérieures au cours desquelles cet examen a été réalisé. L’échographie suspubienne et endovaginale permettent une bonne exploration de l’utérus et des ovaires. Ainsi, les anomalies utérines telles les fibromyomes, les polypes, l’adénomyose sont facilement mises en évidence. Elle a permis de détecter dans cette étude, 34,3% de patientes présentant un fibromyome. Cette fréquence semble élevée au regard du taux de détection de 26,8% et 23,8% observé par d’autres auteurs lors de l’exploration de l’infertilité [4,9]. Il est à noter que malgré cette prévalence élevée, des études multicentriques retrouvent que seul 1 à 2,4% d’infertilité serait attribuée au fibromyome utérin [9]. Les aléas de l’étude rétrospective ne nous ont pas permis de préciser systématiquement la localisation des fibromyomes sur le corps utérin, mais on sait que les fibromes sous muqueux et de localisation cornéale sont plus à même de diminuer la fertilité. Gandji avait trouvé que la localisation interstitielle était la plus fréquente. Les myomes sous muqueux qui ont un impact direct sur la nidation ont été retrouvés chez les patientes ayant bénéficié d’une hystérosonographie (21,3%). Les indications de monitoring de l’ovulation et de ponction d’ovocytes échoguidées n’ont pas été retrouvées car la Fiv n’est pour le moment pas pratiquée dans notre structure. Les rares indications de monitoring l’ont été hors Fiv. L’hystérosonographie a montré un bénéfice coût-efficacité certain dans l’exploration de la cavité utérine de même qu’une réduction significative de la douleur pendant l’examen comparée à l’hystéroscopie diagnostique et à l’HSG [10]. Elle permet ainsi de poser le diagnostic des fibromyomes sous-muqueux, des polypes utérins (12 % dans l’étude), ce qui permet de préparer la patiente directement pour l’hystéroscopie opératoire.Les lésions ovariennes les plus représentées étaient le SOPK (6,8%) et les kystes ovariens simples (5,8%). A l’HSG, les lésions ont été décelées dans 56,8% des cas, résultat comparable à celui de Danfulani et el [11]. Kiguli-Malwaddeen Uganda a quant à lui trouvé 83,4% de lésions anormales à l’HSG [12]. Il s’agissait essentiellement des lésions tubaires (60,2% des HSG anormales) et utérines (39,9% des HSG anormales). Ces résultats se rapprochent de ceux de Gandji et al, qui avaient obtenu respectivement 37,6% de lésions utérines contre 59,1 de lésions tubaires [4]. Il est à noter d’une manière globale que les lésions tubaires sont les plus fréquentes à l’HSG [4,11,12,13]. Les lésions utérines les plus décelées à l’HSG sont les myomes utérins ? ou polypes dans 80,7% des cas des lésions utérines. Par ailleurs, nous avons noté 30,3% de synéchies à l’HSG. Gandji et al.retrouvaient les myomes dans 71,4% des cas suivis des synéchies utérines dans 22,8% [4]. Kouame N et al ont aussi observé des fibromes comme première lésion utérine à l’HSG [9].Les autres techniques d’exploration telles l’IRM, le scanner et l’hystérosonosalpingographie n’ont pas été utilisées dans notre série. CONCLUSION : L’imagerie médicale occupe une place centrale dans le bilan étiologique de l’infertilité féminine dans notre milieu. En prélude à la cœlioscopie ou à l’hystéroscopie, elle permet d’objectiver les lésions tubaires, ovariennes et utéro-annexielles, contribuant ainsi à faire gagner du temps dans la prise en charge multifactorielle de ces pathologies. Conflits d’intérêt : Les auteurs ne déclarent aucun conflit d'intérêts J Afr Imag Méd 2015; (7), 2: 16-23 EBelley Priso et al RÉFÉRENCES: 1. Gianni F, Csilla K. Evaluation and treatment of the infertile couple. The Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism. 1998 Dec; 83(12):4177- 4188 2. Alaina B, Jose M, Jennifer W, M D et al.Infertility. Am Fam Physician. 2007 Mar; 75(6):849-856 3. Nana PN, Wandji JC, Fomulu JN, Mbu RE, Leke RJI, Woubinwou MJ.Aspects PsychoSociaux chez Patients Infertiles à la Maternité Principale de l’Hôpital Central de Yaoundé, Cameroun. Clinics in Mother and Child Health. 2011;8 (1):1-5 4. Gandji S, Adisso S, Atrévi1 N, Dougnon TV, Bankolé HS, Hontonnou F, Biaou O, Loko F. Diagnostic des lésions étiologiques de l’infertilité secondaire à Cotonou : rôle de l’hystérosalpingographie et de l’échographie pelvienne. J. Appl. Biosci. 2013 ; 68:5349- 5355. 9. Kouamé N, N’goan-Domoua AM, Konan N, Sétchéou A, Tra-Bi O, N’gbesso RD, Kéita AK.Apport de l’échographie transvaginale associée à l’hystérosalpingographie dans la recherche étiologique de l’infertilité féminine à Abidjan (Côte d’Ivoire). Afr J Reprod Health. 2012; 16(4): 43-49. 10. Donnez J, Jadoul P. What are the implications of myomas on fertility? A need for a debate?Human reproduction. 2002; 17(6):1424-1430. 11. Brown SE, Coddington CC, Schnorr J, Toner JP, Gibbons W, Oehninger S. Evaluation of outpatient hysteroscopy, saline infusion hysterosonography, and hysterosalpingography in infertile women: a prospective, randomized study. Fertility and Sterility. 2000 Nov; 74(5): 1029–1034 12. Danfulani M, Mohammed MS, Ahmed SS, Haruna YG.Hysterosalphingographic findings in women with infertility in Sokoto North Western Nigeria. Afr J Med Health Sci. 2014;13:19-23. 5. Faye Dieme M, Moreira P, Cisse M, Gueye S, Diouf A, Moreau J, 2008. Apport de l'hystérosonographie dans le bilan de l'infertilité féminine. Journal Africain d’Imagerie Médicale, 3(4) : 15-26. 13. Kiguli-Malwadde E, Byanyima RK.Structural findings at hysteronsalpingography in patients with infertility at two private clinics in Kampala, Uganda. Afr J Med Health Sci. 2004 ; 4(3):178181. 6. Ba SD, Badiane M, Ba A, Niang E, Ba AL, Agaïcha A. 1999. La salpingographie sélective dans le traitement des infertilités par obstacle tubaire proximal : à propos de 122 cas traités à Dakar. Cahiers Santé, 9 : 81-83. 14. Sima Ole B, Mayi Tsonga S, Bang Ntamack J, Ambounda N, Meye JF (2013) Analysis of 122 Cases of Hysterosalpingography on Women Infertile in Libreville (Gabon). Gynecol Obstet 3:140. doi: 10.4172/2161-0932.1000140. 7. Agoda-Koussema LK, Adjenou K, Sonhaye L, Anoukoum T, N’timon B, Tchaou M, 2011. Apport de l’hystérosalpingographie (HSG) et de l’échographie pelvienne sus-pubienne dans le bilan d’infertilité chez la femme à Lomé, Journal Africain d’Imagérie Médicale, 3(7) : 61-68. 8. Mascarenhas MN, Flaxman SR, Boerma T, Vanderpoel S, Stevens GA. National, regional, and global trends in infertility prevalence since 1990: a systematic analysis of 277 health surveys. PLoS Med. 2012;9(12):e1001356. doi: 10.1371. J Afr Imag Méd 2015; (7), 2: 16-23