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97314 September 15, 2010
Géorgie : Élargir la couverture de l’assurance santé et l’accès à des soins de santé de qualité
SANTÉ
Élargir la couverture de l'assurance santé
et l'accès à des soins de santé de qualité
Vue d'ensemble
La Géorgie, qui bénéficie des financements et de l'expertise de l'Association internationale de
développement (IDA) et de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement
(BIRD) depuis le milieu des années 2000, a mis en œuvre de vastes réformes politiques et
institutionnelles qui ont permis d'élargir la couverture de l'assurance santé à plus de 1 million
de personnes en 2009, de renforcer l'organisation et la prestation des services de soins de
santé primaires en zone rurale et d'améliorer globalement l'état de santé de sa population.
Défi
MULTIMÉDIA (a)
Les autorités géorgiennes s'efforcent depuis le
milieu des années 2000 d'améliorer la
performance du système de santé en préservant
l'état sanitaire de la population, en garantissant
la couverture des habitants les plus pauvres
grâce à l'introduction d'un programme
d'assurance santé et en utilisant de manière
efficace et efficiente les ressources disponibles
— limitées — qui sont destinées au financement
des soins. Une de leurs priorités essentielles
vise la réalisation des objectifs de
développement pour le Millénaire relatifs à la
santé. Le renforcement du système de soins de
santé primaires, en particulier dans les zones rurales,
constitue un autre axe important de cette politique. Enfin, le
pays doit aussi s'attaquer à l'impact du montant des frais de
santé en termes d'appauvrissement des ménages. La
Géorgie a un faible niveau de dépenses publiques dans la
santé et elle possède l'un des niveaux de frais de santé les
plus élevés parmi les 53 pays européens — ces frais se
chiffrent à près du double de ceux enregistrés dans les pays
de la Communauté des États indépendants (CEI).
Démarche
Les financements et l'assistance technique de l'IDA/BIRD ont
appuyé la mise en œuvre des réformes du secteur de la
santé élaborées par les autorités. Dans un premier temps,
ces réformes avaient pour objectif d'alléger le poids des
soins hospitaliers en faveur des soins de santé primaires.
Plus récemment, en 2006, le gouvernement a démarré la
mise en œuvre de nouvelles réformes pour : (i) accroître le
$23,5 M
= montant des financements et
de l'assistance technique fournis
par le Projet de développement
du secteur de la santé de
l'IDA/BIRD
$85 M
= montant de la 1re opération
d'appui budgétaire de l'IDA à la
Géorgie destinée au
développement de nombreux
secteurs, dont celui de la santé
rôle du secteur privé dans le financement et la prestation
des services de santé ; (ii) cibler l'utilisation des
financements publics destinés aux soins de santé vers les
pauvres et autres groupes vulnérables ; (iii) affecter les
financements publics pour la santé par l'intermédiaire de
compagnies d'assurance privées, et (iv) renforcer le rôle de
régulateur du ministère de l'Emploi, de la Santé et des
Affaires sociales.
Résultats
Dans les zones d'exécution du projet, environ 72 %
des habitants en milieu rural ont désormais accès aux
services de soins de santé primaires à moins de
30 minutes de leur lieu de résidence.
Le programme d'assurance santé, introduit en
juin 2006 afin d'offrir aux populations pauvres des
prestations gratuites financées sur les recettes
fiscales générales, couvre 900 000 personnes en
2009, contre 750 000 personnes en 2008.
La couverture d'assurance santé pour les femmes
pauvres en âge de procréer (15–49 ans) et les
enfants de moins de cinq ans a été étendue au cours
de la période 2008-2009 de 29 % et 59 %,
respectivement.
$50 M
= montant de la 2e opération
d'appui budgétaire de l'IDA à la
Géorgie destinée au
développement de nombreux
secteurs, dont celui de la santé
LIENS CONNEXES (a)
Projet de développement du
secteur de la santé
Évaluation de la performance du
système de santé en Géorgie
[pdf]
PARTENAIRES (a)
Union européenne
USAID
OMS
UNICEF
U.K. National Institute for Health
and Clinical Excellence
Le nombre de consultations médicales par personne est passé de 1,4 en 2003 à près
de 2 en 2009 ; le taux de vaccination pour les maladies infantiles courantes est passé
de 78 % en 2004 à 98 % en 2009, et la proportion de patients souffrant de tuberculose
et traités dans des dispositifs de soins de santé primaires — conformément à la
stratégie d'observation directe de la prise de médicaments recommandée par l'OMS —
est passée de 3 % en 2004 à 53 % en 2009.
Le recours aux services de santé primaires dans certaines des régions bénéficiant du
soutien de l'IDA/BIRD est aujourd'hui supérieur à la moyenne nationale : + 18 % dans
la région d'Adjara, + 31 % dans la région d'Imereti et + 6 % dans la région de Shida
Kartli.
L'élargissement de l'assurance santé pour les pauvres s'est traduite par une réduction
de 50 % des coûts de santé parmi ses bénéficiaires.
Les données d'une enquête de 2009 montrent que 80 % des patients sont satisfaits des
services fournis.
Le projet appuie le plein déploiement du système automatisé de gestion des
informations sociales de l'Agence des services sociaux afin qu'il fournisse des
informations consolidées sur l'ensemble des bénéficiaires des programmes d'assurance
médicale financés par le gouvernement, ainsi que sur les bénéficiaires percevant des
allocations sociales des différents programmes gérés par le ministère de l'Emploi, de la
Santé et des Affaires sociales.
Témoignages
C'est très important pour nous de suivre une formation. Même
si c'était tous les mois, je remuerais ciel et terre pour y aller.
Mzevinar Bolkvadze, unique médecin du village de
Tsoniarisi
Perspectives
Alors que la Géorgie doit faire face non seulement aux effets de la crise économique mondiale,
mais aussi à de graves défis sur le plan de la santé, il est crucial que le gouvernement
s'attache à consolider et à poursuivre ses réformes ambitieuses du système de santé pour
protéger les pauvres et les plus vulnérables. Bien que la couverture du programme
d'assurance santé, ciblant les pauvres, ait été élargie et qu'un nouveau programme financé sur
les finances publiques ait été mis en œuvre pour étendre la couverture de l'assurance santé à
moyen terme, une proportion importante des pauvres ne sont pas couverts et ont donc un
accès limité à des services de soins de qualité et à la prise en charge de leurs frais de santé.
L'État géorgien est aussi appelé à relever des défis importants pour remplir sa fonction
d’encadrement sur le secteur en pleine croissance des assurances de santé privées.
(a) indique une page en anglais.