Ceux qui combattent : les chevaliers

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Ceux qui combattent : les chevaliers
Ceux qui combattent : les chevaliers
1 : L’évolution du mot chevalier
- Au XIe siècle (1000 - 1099), le chevalier est un guerrier capable de combattre à cheval quel que soit son rang.
- Au XIIe siècle (1100 - 1199), le chevalier doit avoir des ressources importantes car l’équipement coûte très
cher (chevaux, armure, armes...). Le chevalier doit avoir beaucoup de temps pour s’entraîner afin de maîtriser
les techniques de combats (comme celle de la lance couchée). Il appartient à une catégorie d’hommes qui
suivent des valeurs de courage, d’honneur, de courtoisie …
- Au XIIIe siècle (1200 - 1299), seuls les fils de familles nobles peuvent devenir chevaliers.
2 : Devenir chevalier
- Vers l'âge de 7 ans, le jeune garçon de la noblesse est envoyé comme
page auprès d'un seigneur qui devient son parrain.
Il apprend les règles sociales auprès des dames au château ainsi que les
principes de base du maniement des armes et de l'équitation.
- Vers l'âge de 14 ans, l'adolescent devient un écuyer.
Il est placé sous la responsabilité d'un chevalier qui poursuit son
éducation. L'écuyer est à la fois un compagnon et un serviteur de ce
chevalier. Il l’aide durant les tournois, à la guerre et il a le privilège de
lui porter son écu (d’où le nom « écuyer »)
- Vers l'âge de 20 ans, l’écuyer peut devenir chevalier grâce à la cérémonie de l’adoubement.
L’apprenti chevalier se voit remettre l’équipement de chevalier des mains de son seigneur et parrain. Pour finir
il s'agenouille à nouveau pour recevoir l’accolade (coup d’épée sur l’épaule).
3: L’équipement du chevalier
Chaque chevalier a plusieurs chevaux dont au moins un destrier.
1 : un haubert
2 : un heaume
3 : un écu
4 : une armure
5 : une lance
6 : un étrier
7 : un éperon
8 : une épée
Le tournoi est une occasion de s’entraîner au combat, de gagner de l’argent
(cheval et armes du vaincu), de se faire remarquer et engager
par un seigneur, de se distinguer auprès d’une dame.
Il faut distinguer la mêlée (simulation de bataille « guerre chevaleresque »),
la joute (un contre un) et les exercices d’habileté comme la quintaine.
4 : L’esprit chevaleresque
Pour défendre les faibles, assurer la paix et la justice, on choisit les plus forts, les plus agiles, les plus
honnêtes, les plus courageux. Être chevalier reste un lourd devoir. Ils doivent être bons, ne jamais commettre
de traîtrise, ils doivent être généreux avec les pauvres, tuer les voleurs et les meurtriers. Ils ne doivent pas
craindre la mort. Ils ne doivent accomplir aucun acte honteux, car la honte est pire que la mort. Leur
principal devoir est de protéger l’Église, car celle-ci n’a pas le droit de prendre une revanche par les armes.
D’après un manuscrit anonyme, XIIIe siècle.
Entoure en gris les adjectifs qui qualifient les chevaliers. Souligne en rouge les interdictions qui leur sont faites.
Souligne en bleu ce qu’ils doivent protéger.
« La honte est pire que la mort » Mieux vaut mourir que d’avoir honte.