Cette année encore, la rentrée a été riche en événements

Oct. 2014
Cette année encore, la rentrée
a été riche en événements
Merci aux enseignants et aux parents d’élèves d’avoir travaillé avec nous. Merci aux diverses associations d’avoir bien voulu donner de leur temps, ce qui prouve leur attachement aux jeunes Orgevalais.
Merci aux employés communaux qui ont préparé depuis plusieurs mois cette rentrée avec enthousiasme pour la satisfaction de tous.
Au niveau Intercommunal, une nouvelle loi sur la « Métropole du Grand Paris » va décider du devenir
de notre village et nous obliger à réfléchir avec les communes voisines à l’avenir de l’Ouest Parisien.
Cette loi redessine profondément, d’ici deux ans, la carte intercommunale. Début septembre, nous
avons assisté à la création d’un pôle métropolitain de la Vallée de Seine qui se veut être un syndicat
de préfiguration d’une agglomération à 400 000 habitants, de Mantes à Conflans-Sainte-Honorine.
Aucun Maire ni Vice-Président de la CA2RS n’a été convié à la préparation de ces statuts et les conseils
municipaux des 12 communes de la Communauté d’Agglomération des Deux Rives de Seine n’ont
pas été consultés.
Le Préfet de Région a donc décidé, sans véritable concertation préalable, de mettre en place cette
agglomération de plus de 400 000 habitants au 1er janvier 2016.
Les conseils municipaux des communes de la CA2RS, comme de toutes les communes d’Île-deFrance devront se prononcer sur le découpage proposé par le Préfet de Région avant le 31 octobre
2014. Ce sera le cas à Orgeval au prochain Conseil municipal du 14 octobre.
Cependant, la loi donne autorité absolue au Préfet qui peut ne pas tenir compte de leurs avis.
Même s’il y a une certaine logique à raisonner « Vallée de Seine », tant au niveau économique
qu’au niveau des transports, il est choquant de voir ainsi ignorer l’avis des Élus.
Orgeval a rejoint au 1 janvier 2012 la CA2RS car elle offrait les meilleures garanties pour la représentation des petites communes. La gestion de cette agglomération reste cependant difficile et nous
assistons cet automne à une augmentation importante des impôts levés par elle. Les causes en sont
précisées dans cette édition.
er
ZOOM
© D.R.
Dans les écoles, dont les effectifs sont stables, nous avons mis en place
la réforme des rythmes scolaires, même si cette réforme nous a été
imposée par l’État et trop partiellement financée. Nous avons fait ainsi le
choix de la mener à bien et de faire bénéficier nos enfants d’activités intéressantes. Une très large majorité des écoliers a été inscrite à ces activités extra-scolaires ou TAP (Temps d’Activités péri Educatifs). Après quelques ajustements dus à la nouveauté et à la difficulté de prévoir ces activités par petits groupes, la satisfaction du plus grand nombre est atteinte.
2 Une belle rentrée pour
les écoliers orgevalais
5 Logements sociaux
Adoption d’un plan triennal
6 Eco-garde : « partageons
notre passion de la nature »
9
ACTUALITÉ
INTERCO
10 Une fiscalité intercommunale
désapprouvée par vos
Conseillers communautaires
11 Concours de dessin
« Dessine-moi une maison ! »
11 Accès au centre White Park
INFOVILLAGE
12 Les Services Techniques :
le sens du service public
14
VIE ASSOCIATIVE
ET SPORTIVE
16
COMMERCE
PORTRAITS
17 Jeannine et Serge
Migneron : un couple
au service d’Orgeval
17 Roger Pinton (1928-2004) :
un Orgevalais de cœur
Qu’en sera-t-il quand nous serons 400 000 habitants ?
Malgré les difficultés présentes et à venir, Orgeval reste une commune privilégiée dont les
impôts locaux sont parmi les moins élevés des Yvelines.
Nous sommes soucieux, sur ces sujets comme sur d’autres, de répondre à toutes vos interrogations.
Aussi nous vous invitons à venir échanger avec vos élus le samedi 11 octobre matin (en salle des
Mariages) dans le cadre d’une opération « la Mairie à votre écoute », un rendez-vous que nous
vous donnerons désormais régulièrement. Poursuivons notre bien vivre ensemble à Orgeval.
Bel Automne à tous.
ALBUM
18 Nos moments partagés
20
AGENDA
21
INFOS
22
LIBRE
EXPRESSION
Année scolaire 2014-2015
Une belle rentrée pour les écoliers orgevalais
Les enfants d’Orgeval ont repris le chemin des écoles après des vacances salvatrices.
Durant les mois de juillet et d’août, les groupes scolaires ont été rénovés pour les
accueillir dans les meilleures conditions. Pour La Lettre, Aude Beschi, Adjointe au Maire
déléguée à la Vie scolaire et à la Famille revient sur cette rentrée et ses objectifs.
L
a Lettre : « Quels sont vos principaux objectifs/projets pour
l’année ? »
Aude Beschi : « Cette année, je souhaite que nous nous concentrions sur
un travail d’équipe avec tous les
acteurs qui ont un rôle, de près ou de
loin, à jouer dans l’éducation des élèves orgevalais. C’est ensemble que nos
projets doivent être réfléchis, conçus et
réalisés.
Nos objectifs sont simples et l’amélioration du quotidien des élèves me semble primordiale. On peut encore faire
doivent pouvoir étudier et être soutenus lorsque cela est nécessaire, ils doivent avoir un accès à plus d’informations sur les parcours, les métiers, les
diplômes et les formations. L’Internet
renseigne très bien mais il ne donne
pas de conseils personnalisés.
Enfin, il faut continuer à communiquer à
nos jeunes le goût de la réussite, la fierté
de réaliser. On ne peut pas demander à
l’École de remplir cette mission seule,
c’est un travail d’équipe. Au sein du
Conseil municipal et avec le personnel
municipal, tous les projets sont discutés
Le jour de la rentrée au groupe scolaire Pasteur…
des efforts sur de nombreux sujets
comme par exemple sur les transports
ou la sécurité, la restauration scolaire, la
garderie ou encore l’étude surveillée. Je
pense également aux plus jeunes et à
l’application de la réforme des rythmes
scolaires qui a commencé en septembre dans notre commune. Il ne faut
jamais oublier que tout est perfectible
dans un monde en mouvement ».
La Lettre : « Et pour les adolescents ? »
Aude Beschi : « Les plus grands sont
souvent oubliés car ils sont devenus
autonomes. Les collégiens et lycéens
2–L
A
LETTRE D’ORGEVAL – OCTOBRE 2014
Aude Beschi,
7e Adjointe
déléguée
à la Vie scolaire
et à la Famille
gies rend l’ensemble complexe. Il faut
encourager les talents dès l’enfance et
asseoir les enfants sur des bases solides,
indestructibles ».
La Lettre : « Si tout était possible,
quel serait votre meilleur souhait
pour l’école de demain ?
Aude Beschi : « Je verrais une écoledécouverte, une école des enseignements utiles pour la vie entière débarrassée du superflu qui s’oublie vite et
qui prend de la place et du temps. Une
école de la connaissance du monde et
… et au groupe scolaire Jean de La Fontaine…
et chaque personne contribue à la réussite du projet dans lequel il doit avoir un
impact positif et dans lequel nous impliquons un maximum d’acteurs. Nous souhaitons proposer des solutions plus efficaces et travailler dans ce sens avec les
professionnels de l’éducation et les
familles ».
La Lettre : « Comment voyez-vous
les élèves ? »
Aude Beschi : « Il y a des enfants espiègles, des enfants curieux, des enfants
déjà presque adultes, des bagarreurs et
des rêveurs... La diversité des caractères, des expériences de vie et d’éner-
de l’histoire, du partage et du respect
mutuel. Une école dans laquelle il y a
aussi de la place pour la création et l’innovation. C’est à la fois plus réducteur
et plus ouvert que notre école d’aujourd’hui selon les axes ».
La Lettre : « Quel est l’objectif de
l’école selon vous ? »
Aude Beschi : « Si on sait écrire, lire,
compter, comprendre et se faire comprendre, si on continue d’apprendre de
tout et de tous, si on transmet avec joie
et chaleur, alors je crois que l’on peut
être heureux. C’est bien cela le but,
non ? »
Point d’étape rentrée périscolaire et extrascolaire
2014/2015 au 1er septembre
Maternelle
Élémentaire
• 405 enfants scolarisés
• 320 enfants répertoriés en TAP
– 236 en cycle 2
– 138 en cycle 3
• 33 enfants inscrits le matin en périscolaire (garderie)
• 310 enfants inscrits le midi
• 150 enfants inscrits le soir
• 35/40 enfants inscrits le soir en études
• 88 enfants inscrits le mercredi (à l’identique de l’an passé)
dont 25 inscrits dans les associations
• 6 enfants uniquement pour le déjeuner du mercredi midi
sans ALSH (accueil de loisirs sans hébergement)
• 44 enfants déclarés en PAI (Projet d'accueil individualisé)
• 19 enfants utilisateurs de la navette
• 233 enfants scolarisés (1 enfant en attente pour le 9 septembre)
• 180 enfants répertoriés en TAP
– 46 enfants en petite section : dortoir
– 48 en « cirque et étoiles »
– 45 « petits jeux entre amis »
– 41 « il était une fois »
• 37 enfants inscrits le matin en périscolaire (garderie)
• 200 enfants inscrits le midi (complet)
• 95 enfants inscrits le soir (reste 5 places)
• 81 enfants inscrits le mercredi (soit 31 de plus que l’an
passé)
• 23 enfants déclarés en PAI
• 16 enfants utilisateurs de la navette
LA LETTRE D’ORGEVAL – OCTOBRE 2014 –
3
Chantal Villette, Directrice de l’école Sainte Jeanne-d’Arc
L
a Lettre : « Comment s’est
déroulée la journée de rentrée
au sein de votre école ? »
Chantal Villette : « Les enseignantes
ont accueilli les familles rassemblées
dans la cour. Je leur ai présenté les nouvelles personnes arrivées dans l’école :
enseignante et aide maternelle. Je leur
ai annoncé les principaux projets de
l’année, puis je les ai invitées à la messe
de rentrée du vendredi 19 septembre à
9 h. Nous avons alors pris un court
temps de prière pour confier notre
année scolaire à Marie. Les enfants ont,
ensuite, rejoint leur maîtresse ».
La Lettre : « Quels sont vos principaux objectifs et projets pour cette
année ? »
Chantal Villette : « Cette année, nous
allons prendre notre temps : dans la vie
quotidienne et dans l’acquisition des
compétences. Aider les enfants à intérioriser ce qu’ils ressentent, ce qu’ils vivent,
sera une priorité. Le silence sera mis à
l’honneur, par exemple : pour rentrer en
classe ou lors du repas du jeudi.
Notre projet d’école porte sur trois axes :
– Améliorer la lecture orale et la compréhension fine des textes.
– S’ouvrir au monde et à sa diversité à
travers l’art et la musique.
– Apprendre à se connaître mieux à
travers un travail sur les intelligences
multiples et des séances de théâtre
en cycle 1 et 2 ».
… et à l’école Sainte Jeanne d’Arc
La Lettre : « Quels sont les avantages de la ville d’Orgeval pour l’enseignement ? »
Chantal Villette : « L’école à Orgeval
est très agréable ! Très rapidement,
nous pouvons emmener les enfants en
pleine nature ! Nous bénéficions de
structures sportives, des propositions de
la bibliothèque, des associations… Seul,
bémol : Orgeval est loin de tout et les
transports sont chers ! ».
maternelle comme en élémentaire.
C’est en l’an 2000 que j’ai pris la direction d’une école à mi-temps pour
conserver un temps d’enseignement.
Permettre aux enfants de se construire,
de découvrir, de développer leur libre
arbitre est passionnant ! Faire partager
mon amour de la lecture est aussi très
important pour moi ! ».
La Lettre : « Pourquoi avez-vous
choisi ce métier ?
Chantal Villette : « J’ai toujours voulu
enseigner ; c’est ce que j’ai fait en province et en région parisienne, en
La Lettre : « Quelles perceptions avezvous de l’élève d’aujourd’hui ? »
Chantal Villette : « L’élève 2014 est
un être en devenir avec toutes ses qualités. À nous de l’aider à se connaître
4–L
A
LETTRE D’ORGEVAL – OCTOBRE 2014
pour développer ses potentialités. C’est
avec les parents, que nous rencontrons
lors de réunions ou de moments festifs,
que nous nous engageons dans cette
voie ».
La Lettre : « Quel serait votre meilleur
souhait pour l’école de demain ? »
Chantal Villette : « Une plus grande
liberté pour chaque école !
Des programmes, oui ! Mais qui ne changent pas tous les deux ans !
Un peu plus de confiance aux enseignants qui sont sur le terrain et qui
connaissent bien les enfants ».
Logements sociaux à Orgeval
Adoption d’un plan triennal
Les logements sociaux, voilà un sujet de bien des conversations entre Orgevalais,
mais les éléments du problème ne sont pas toujours bien connus. De quoi s’agit-il ?
I
l existe 4 catégories de logements
sociaux : (P.L.A.I, prêt locatif aidé
d’intégration, P.L.U.S, prêt locatif à
usage social, P.L.S, prêt locatif social et
P.L.I, prêt locatif intermédiaire) qui correspondent à des niveaux de « standing » différents et des loyers au mètre
carré qui varient. Les droits à attribution
dépendent des revenus.
À titre d’exemple, le revenu plafond pour
3 personnes à charge est de 59 000 euros
pour un P.L.U.S et de 76 200 euros pour
un P.L.S, mais seulement 32 200 euros
pour un P.L.A.I., ce qui constitue donc une
fourchette large et correspond à des
situations personnelles très différenciées.
Une obligation de 25 %
de logements sociaux
Le pourcentage de logements sociaux à
Orgeval est inférieur à 6 % alors que la
loi fixe une obligation de 25 %. Un rattrapage ne peut se faire que par paliers
qui se présentent sous la forme d’engagements triennaux de mixité sociale
puis un avis de l’État (Préfet).
Pour la période 2010-2013, Orgeval
avait un engagement de 44 logements
sociaux. À fin 2013, seulement 33 ont
Les ménages éligibles au logement
social sur le territoire de la CA2RS
(PLAI/PLUS)
Ménages éligibles en 2013
Les Alluets-le-Roi
Andrésy
Carrières-sous-Poissy
Chanteloup-les-Vignes
Chapet
Médan
Morainvilliers
Orgeval
Triel-sur-Seine
Verneuil-sur-Seine
Vernouillet
Villennes-sur-Seine
28,6 %
41,7 %
63,1 %
70,8 %
32,3 %
28,8 %
27,6 %
28,9 %
44,8 %
47,4 %
48,3 %
28,8 %
été réalisés (« réalisés » signifie permis
de construire obtenus et financement
en place).
La raison de ce non-respect de l’engagement est le retard pris par l’opération
dite du Carrefour Pierrot (20 logements
sociaux), l’achat du terrain par l’Établissement Public Foncier des Yvelines
n’ayant pu se faire aux conditions fixées
par l’Administration des Domaines
(cette difficulté est maintenant résolue
par la décision d’achat et de portage du
terrain par la commune, décision dont
le principe a été arrêté par le Conseil
municipal du 24 juin 2014).
Un état de carence
Orgeval se trouve donc en état dit de
« carence ». Les conséquences peuvent
être graves : jusqu’au quintuplement de
la pénalité de carence (qui s’est élevée
à 120 000 euros au titre de 2013) et la
prise en charge directe par la Préfecture
de la gestion du contrat de mixité, des
droits de préemption et en fait la perte
de l’autonomie communale en matière
d’urbanisme.
L’action menée par la Mairie, son
équipe municipale et les services a été
la suivante. Une réunion difficile s’est
tenue à la Sous-Préfecture de SaintGermain-en-Laye, le 16 mai dernier. Le
Sous-Préfet a clairement rappelé les
menaces qui pèsent sur une commune
carencée et demandé sous quinzaine
une esquisse des solutions à présenter à
ses services pour sortir de la situation de
carence. Cette phase purement technique a permis, grâce à des discussions
avec la D.D.T (Direction Départementale
des Territoires) l’élaboration d’une liste
d’opérations pour le prochain plan triennal (2014-2016).
Cette liste a été présentée et étudiée en
Commission Urbanisme le 5 juin et le
Conseil municipal du 24 juin en a été
informé. Elle a été adressée officiellement par le Maire à la fin du mois de juin
Pierre Guérin,
4e Adjoint
délégué
à l’Urbanisme
à la Préfecture. Elle a enfin fait l’objet
d’une réunion en Préfecture le 15 juillet.
Un engagement à respecter
La qualité du dossier présenté et la rapidité de réaction dont nous avons fait
preuve ont permis d’écarter les menaces
résultant de la situation de carence, mais
il faut maintenant tenir à tout prix l’engagement triennal de 150 logements
sociaux. À cette fin, les mesures suivantes ont été prises :
Trois opérations sont lancées ou relancées. 8 logements sociaux environ,
rue de Montamets, sur des terrains
appartenant à la commune à proximité
de l’école Pasteur, 3 rue du Dessousdes-Près, toujours sur terrains communaux, et 20 environ au Carrefour
Pierrot, après revente du terrain à l’opérateur. La partie du surcoût foncier pris
en charge par la commune viendra en
déduction des pénalités de carence,
selon des modalités un peu complexes…
Mais l’opération la plus importante est
celle dite de Feucherolles-Colombet
pour laquelle une large concertation a eu
lieu en 2012/2013 et qui comportera
50 logements sociaux environ. L’opération
se fera sous forme d’une concession
d’aménagement dont la procédure sera
couplée à une DUP (déclaration d’utilité
publique). Ce principe a été accepté par le
Conseil municipal du 24 juin et les modalités de consultation des candidats aménageurs et de concertation ont été adoptées
par le Conseil municipal du 16 septembre.
La réussite de cette opération est
essentielle pour atteindre les objectifs
du contrat de mixité sociale. D’autres
sont à l’étude avec l’ÉPFY (Établissement Public Foncier des Yvelines) pour
les aspects fonciers. Des adaptations du
P.L.U seront également nécessaires. Il
convient d’éviter de « viser trop juste »
pour ne pas se retrouver dans la situation du précédent plan et passer audelà de l’échéance de 2016.
LA LETTRE D’ORGEVAL – OCTOBRE 2014 –
5
Eco-garde : « ensemble, partageons
notre passion de la nature »
Une véritable mission de service public au service de la collectivité.
P
rolongement de la politique environnementale des communes sur
le terrain, le dispositif associatif
Eco-garde accompagne leurs efforts,
dynamise les initiatives et renforce les
actions menées par les communes sur
les espaces naturels. L’organisation et le
fonctionnement reposent sur un groupe
d’Eco-gardes passionnés et engagés.
Sur la base du volontariat, ils assurent
tout au long de l’année, un ensemble de
missions en faveur de la protection de
l’environnement sur la grande Plaine de
Versailles en s’appuyant sur des conventions signées avec chacune des communes partenaires.
Si la surveillance, l’entretien et l’aménagement du territoire demeurent
parmi leurs actions prioritaires, l’objectif reste la communication et l’échange
d’informations avec les divers utilisateurs de la nature. Les dix Eco-gardes
de la brigade agissent au quotidien,
comme un véritable relais entre les différents acteurs. Ils représentent l’auto-
Photos : D.R.
Surveillance, entretien,
information
rité communale sur les chemins et rendent compte, lorsque c’est nécessaire,
des faits et agissements rencontrés à
Eco-garde installe ses quartiers à Orgeval !
La qualité du partenariat qui prédomine depuis l’origine de la collaboration avec
Laëtitia Orhand, Adjointe en charge de l’environnement et du développement durable, a permis à Eco-garde de mettre en place de nouvelles actions et d’implanter
son nouveau camp de base à Orgeval. Ce choix renforce le partenariat efficace et
amical qui unit la Ville à cette association.
C’est ainsi que celle-ci s’est installée en juillet dernier dans un bâtiment rue de
Feucherolles, en face de la Mairie. Les membres d’Eco-garde ont mis du cœur à
l’ouvrage pendant plusieurs semaines afin de lui redonner vie et de pouvoir y travailler. À ce titre, ils tiennent tout particulièrement à remercier Stéphane Bordier,
Directeur des Services techniques, ainsi que son équipe pour leur précieux et efficace soutien.
Afin de saluer cette arrivée au sein de la commune, une inauguration de ce bâtiment est prévue prochainement.
6–L
A
LETTRE D’ORGEVAL – OCTOBRE 2014
l’occasion des tournées. Ils sont également autorisés à faire appel au soutien
de la force publique si nécessaire.
Créé en 2008, le dispositif Eco-garde
reste associatif afin de faciliter la mise
en place des partenariats. Olivier
Gérard, son fondateur, nous explique :
« Nous fonctionnons plus sur le
modèle des sapeurs-pompiers volontaires, nos membres exercent une
vraie mission de service public pour le
compte de la collectivité. Ils ont des
compétences en matière faunistique
et floristique et ont tous été formés
sur le terrain ».
L’ensemble des membres Eco-garde
reste bénévole et cumule tous un
emploi. En cas de besoin, un réseau de
« sympathisants » soutient et encourage
leurs actions en renforcant l’effectif, principalement lors d’événements particuliers comme des matinées citoyennes ou
des chantiers importants.
Témoignage
Marie-Fleur Desreumaux (27 ans),
bénévole depuis 1 an
Après une formation professionnelle en éducation à l’environnement, Marie-Fleur a poursuivi ses études en
« Master de développement des territoires ruraux » à l’IADT (Institut d’Auvergne du développement des
Territoires) afin d’acquérir la double compétence éducation à l’environnement et aménagement territorial.
Elle est actuellement Responsable de projets pédagogiques en E.E.D.D et jardins partagés au service technique
Parcs et Jardins de la ville de Sevran dans le 93.
P
ourquoi avoir choisi d’être bénévole et qu’est-ce que le dispositif Eco-garde vous a apporté ?
J’ai choisi d’être bénévole car tout au long
de mes études, j’ai fait du bénévolat dans
plusieurs associations. J’ai développé une
culture associative forte tout au long de
mon parcours. Pourquoi Eco-garde ? J’ai travaillé en tant que stagiaire dans un Parc
Naturel Régional. Si mes études ne
m’avaient pas orientée sur d’autres
métiers, je pense que le métier de gardenature m’aurait énormément plus. Ecogarde c’est une manière de concilier cet
intérêt pour une mission de service public
en lien avec l’environnement et se rendre
utile en valorisant les espaces naturels du
territoire à travers l’entretien des chemins,
la création de supports d’éducation à l’environnement et la sensibilisation du public.
Vous exercez un métier à plein temps.
Comment organisez-vous votre temps
libre pour le consacrer à Eco-garde ?
La plupart du temps, on s’organise le
week-end pour faire les tournées le
matin. Selon les activités et les besoins,
je prends du temps sur mon temps libre
le week-end ou en soirée pour travailler
sur d’autres missions d’Eco-garde et
développement du dispositif.
Quelles sont, parmi les missions qui
vous sont confiées, celles qui vous
semblent les plus motivantes ?
Tout est motivant en tant que bénévole
à Eco-Garde. Les tournées sont des
moments très agréables car nous sommes au cœur de la nature et nous faisons souvent de jolies rencontres avec
la faune et la flore du territoire. Ce sont
aussi des occasions pour nous de réactualiser nos connaissances naturalistes
et nous entraîner au tronçonnage.
Ces tournées nous permettent aussi
d’être en contact avec la population des
différentes communes et d’appréhender
les différents territoires en arpentant les
chemins. Les premières tournées ont été
des moments de découvertes privilégiées car je connaissais peu cette partie
de territoire qui, à mon sens, est magnifique. Orgeval est une commune sur
laquelle nous apprécions d’intervenir.
Les milieux naturels sont très diversifiés
avec de beaux points de vue et des transitions paysagères entre coteaux et hauteurs boisées remarquables.
Entretenir ces chemins qui relient tous
ces petits villages entre eux est à mon
sens une mission essentielle et indispensable aux communes. C’est notre
manière de faire vivre le patrimoine
local en le préservant à l’heure où les
besoins de la société vers un retour à la
nature se fait sentir.
L’environnement vous semble-t’il plus
préservé aujourd’hui qu’hier grâce à
vos interventions ?
En tous cas, on contribue à cette préservation dans des territoires ruraux soumis à une forte pression urbaine même
si beaucoup d’actions seraient encore à
développer. Je suis convaincue du rôle
d’Eco-garde en tant que soutien aux
communes sur l’aménagement et l’entretien des espaces naturels communaux sans compter notre objectif principal d’information envers les usagers de
la nature.
Nous avons mené avec succès des
actions de sensibilisation du grand
public lors de sorties naturalistes sur la
faune et flore du territoire lors par
exemple du Printemps de la plaine de
Versailles 2014. Nous espérons reproduire l’expérience d’une zone pédagogi-
que récréative forestière comme celle
d’Ecquevilly sur d’autres communes en
développant son utilisation auprès des
publics scolaires des différentes communes. Monter des interventions ponctuelles d’Eco-garde en milieu scolaire
pourrait être un beau projet à développer avec les communes partenaires.
Le fait d’être une femme constituet’il à vos yeux un avantage ou un
inconvénient pour mener à bien vos
missions ?
Les métiers de l’environnement se féminisent de plus en plus. En tant que femme,
je me sens tout à fait capable d’assurer
certains travaux physiques. Le critère
« genre » à Eco-garde n’existe pas et au
contraire je pense que la mixité est importante. L’essentiel c’est d’avoir une cohésion
d’équipe quand une difficulté se présente
et de favoriser l’entraide entre les membres du dispositif. Chacun a ses compétences, le tout c’est d’en faire profiter le dispositif qu’on soit un homme ou une femme !
Bilan des actions menées
en 2013
436 interventions dans les communes
partenaires : Maule, Davron, Crespières,
Feucherolles, Herbeville, Davron,
Les Alluets-le-Roi, Bouafle, Flins-sur-Seine,
Ecquevilly, Morainvilliers, Orgeval.
3 135 kilomètres parcourus
sur les chemins communaux.
107 sorties terrain.
LA LETTRE D’ORGEVAL – OCTOBRE 2014 –
7
Les interventions
d’Eco-garde
sur Orgeval
Eco-garde passe sur la commune
d’Orgeval plusieurs fois par mois.
Pour ce service, la Ville verse une
subvention utilisée pour l’entretien
et le renouvellement du matériel.
Régulièrement, ils surveillent, relèvent les poubelles, mettent en sécurité les arbres dangereux et les
branches menaçantes. Ils ramassent
les dépôts sauvages sur le plateau
Saint-Marc et rouvrent les chemins
qui se ferment naturellement par
une végétation abondante. Ils assurent l’enlèvement des animaux
trouvés morts (chevreuils, blaireaux…) et l’enfouissement lorsque
c’est nécessaire. Il leur arrive de
retrouver des animaux domestiques
perdus qui sont rendus soit à leurs
propriétaires soit à la SPA d’Orgeval.
En contact permanent avec les randonneurs rencontrés, ils les informent sur les itinéraires, répondent à
leurs questions sur la faune ou la
flore. Ils préviennent la brigade de
gendarmerie d’Orgeval sur les incivilités rencontrées, voitures volées
et souvent brûlées. Ils sont intervenus avec celle-ci et l’Office National
de la Chasse et de la Faune Sauvage
l’année dernière sur une décharge
colossale, presque industrielle !
Également en contact avec la Police
municipale, les services techniques
et la société de chasse d’Orgeval, ils
collaborent tous ensemble pour la
préservation des espaces naturels.
Chaque année, ils organisent avec la
commune des sorties nature afin de
présenter aux Orgevalais la richesse
des espaces verts communaux.
8–L
A
LETTRE D’ORGEVAL – OCTOBRE 2014
Photo : D.R.
Les Eco-gardes sont intervenus très
souvent dans le parc de la Brunetterie afin de nettoyer le bassin,
poser des bancs, des poubelles, nettoyer les canaux d’arrivée d’eau,
faucarder la végétation et poser des
panneaux « protégeons la nature ».
En quoi consistent leurs missions ?
• La surveillance des espaces naturels communaux.
• L’évacuation de décharges/dépôts sauvages.
• La mise en sécurité des chemins (arbres ou branches menaçantes).
• Les interventions forestières (tronçonnage, élagage, débroussaillage).
• Les interventions en milieux aquatiques (enlèvement d’embâcles).
• La pose de matériel rural (poubelles, bancs, panneaux éducatifs & informatifs).
• La veille de la faune sauvage en collaboration avec les autorités compétentes (Oncfs).
• Le contact « autorités » (Gendarmerie, Police municipale, Oncfs, Onema).
• Le contact organisations cynégétiques (louveterie, Fédération de Chasse, GIC).
• Le partenariat & soutien des sapeurs-pompiers (SDIS 78).
• Les « informations rencontres » avec les utilisateurs de la nature.
• L’enlèvement des animaux morts, les transports des animaux perdus.
• L’organisation de sorties nature et de journées écocitoyennes.
• La création de zones pédagogiques récréatives forestières.
• Le soutien technique aux communes.
Recrutement
Protéger la nature avec Eco-garde
Vous aimez la nature et souhaitez la protéger ? Vous cherchez à vivre des expériences riches en émotions et avez envie d’être utile ? Alors, rejoignez le dispositif
Eco-garde afin de participer bénévolement à la préservation et la valorisation des
espaces naturels d’Orgeval, dans le cadre d’une véritable mission de service
public. Commissionnés par la commune, les Eco-gardes répondent à diverses
missions sur le terrain : surveillance du territoire communal, entretien et réhabilitation des chemins communaux, nettoyage de sites, pose de matériel rural, organisation de journée de sensibilisation, interventions en milieux aquatiques, veille sanitaire de la faune sauvage, interventions forestières, interlocuteur des autorités…
Si l’aventure vous tente, contactez-nous par mail : [email protected]
Plus d’informations sur notre site : www.ecogarde.org
La confortation du clocher… avance !
D
epuis deux ans, notre clocher
(monument classé) est « emmailloté » suite à la fissuration de son
sommet et à son ébranlement dû à la
foudre.
Ce chantier avait été considéré comme
prioritaire au titre du patrimoine dans le
programme de la liste Orgeval Avec Vous.
Un cahier des charges très précis a été
élaboré par un architecte spécialisé.
Une consultation d’entreprises a été
Un garde-messier
à Orgeval
L
e territoire de la commune d’Orgeval, le plus étendu des Yvelines
(1 520 ha), est consacré pour un
tiers aux cultures. Il nous a semblé opportun de missionner un garde-messier, du
latin messidor se traduisant par récolte.
Cette fonction a été mise en application
il y a plusieurs siècles. Nous avons confié
cette mission à Denis Devaud.
Ses missions principales consistent en la
surveillance des cultures céréalières, fruitières et maraîchères, des chemins vicinaux et de servitudes, des installations
de la commune. Placé sous l’autorité du
maire, il constatera toute infraction touchant la propriété (vols de récoltes,
dépôts de déchets, dégradations…).
Le 11 septembre, Denis Devaud a été
assermenté en audience publique devant
le tribunal d’Instance de Poissy, ce qui
veut dire que sa parole vaut preuve.
Mercredi 24 septembre, tous les agriculteurs céréaliers, arboriculteurs et maraîchers ont été reçus en mairie afin de leur
présenter Denis Devaud.
lancée, les réponses sont attendues
fin septembre.
Le chantier de confortation du clocher
pourra donc démarrer début 2015 pour
une durée estimée à 18 mois environ.
Le portail ne pourra être restauré qu’ultérieurement car il n’est évidemment
pas possible de neutraliser la porte
principale en même temps que la
porte latérale qui sera dans l’emprise
du chantier du clocher.
Le devenir d’Art de Vivre
L
a Communauté d’Agglomération
des 2 Rives de Seine (CA2RS) a
marqué son intérêt pour procéder
à la requalification de la zone d’activités des 40 Sous. De son côté, le groupe
Altarea Cogedim a fait l’acquisition du
centre commercial Art de Vivre avec
pour projet de s’investir dans sa reconquête, et par voie de conséquence,
dans celle des 40 Sous. Par le biais d’un
protocole d’accord, les parties ont
décidé ensemble d’affirmer la volonté
d’une démarche de travail en commun,
souhaitant contribuer au réaménagement des infrastructures concernées et
à leur redynamisation.
La mise en place de cette nouvelle
implantation devrait durer plusieurs
années. C’est ce qui explique que les
Vers Bricorama
baux de certains commerçants n’ont
pas été renouvelés dans la zone Art
de Vivre.
Pour maintenir l’animation de la zone
durant cette phase de conception d’un
futur grand pôle, des commerces précaires vont s’installer progressivement
et remplacer les espaces inoccupés.
Le magasin Bricorama a ainsi décidé
d’installer ses quartiers sur les Terres fortes (future zone du Parc Relais). Les travaux de terrassement ont déjà commencé. L’aménagement du giratoire
intérieur de la zone va démarrer fin septembre et s’achèvera en janvier 2015. La
création du nouveau giratoire et du
dédoublement sur la RD113 devrait,
quant à elle, commencer au 1er trimestre 2015 pour une durée de six mois.
Vers le Parc Relais
LA LETTRE D’ORGEVAL – OCTOBRE 2014 –
9
Une fiscalité intercommunale que vos Conseillers
communautaires n’ont pas approuvée
Les taux de la fiscalité intercommunale entre 2013 et 2014 ont connu une très
forte augmentation. La taxe foncière sur le bâti passe de 0 à 3,50 % et la taxe
d’habitation passe de 6,25 à 7,42 %.
Jean-Pierre
Juillet,
1er Adjoint
aux Finances
P
ourquoi cette envolée que les
débats au sein de l’agglomération
ne laissaient pas présager à un tel
niveau ?
Nous pouvons en retenir au moins 3 :
– Une première cause est liée au désengagement de l’État, avec la diminution
de la dotation générale de fonctionnement, mais aussi aux charges nouvelles
supportées par la communauté en particulier le fonds de péréquation des ressources intercommunales et communales (FPIC), qui ont fortement augmenté
entre 2013 et 2014.
Sur ce point, la commune d’Orgeval,
elle même impactée, a choisi la modération, par la réduction de l’excédent
courant de fonctionnement, et a donc
limité l’évolution de ses taux à 2,5 %,
ce qui nous place en tête des communes de strate identique.
– Une seconde cause est le mode de
financement de la voirie intercommunale
entre 2007 et 2013, décidé par les 6 communes historiques de l’agglomération,
lequel a asséché la trésorerie de la communauté. En effet, environ 30 millions
d’euros ont été investis dans les voiries
communales, financées sur les fonds propres de la CA2RS, et refacturées aux communes sur 25 ans.
La commune d’Orgeval ne s’est pas associée à cette pratique lors de son entrée
en 2012, et a demandé qu’un système
dérogatoire lui soit appliqué, avec une
prise en charge par Orgeval de 100 % de
ses dépenses annuelles.
À partir de 2014, l’agglomération
revient sur ce mode de financement,
pour se rapprocher de la solution préconisée par Orgeval.
– Une troisième raison s’explique par
l’importance des programmes d’investissements en cours de réalisation ou
prévus ces prochaines années : le parc
10 – L
A
LETTRE D’ORGEVAL – OCTOBRE 2014
du Peuple de l’herbe, la sauvegarde du
château de Vanderbilt, la réhabilitation
de la zone de 40 Sous, la gare routière
et le parc relais à Orgeval, le Cœur vert,
l’acquisition de la future base administrative de l’Agglomération (la commune
de Carrières souhaitant reprendre les
locaux actuels), l’aménagement des
berges de Seine...
Toutes ces raisons expliquent la proposition du Président de l’agglomération de
soumettre au vote du Conseil communautaire un budget 2014 avec une fiscalité très fortement alourdie
Comme nous l’avons indiqué dans la lettre d’Orgeval de Juin dernier, vos conseillers d’Orgeval, tout comme les représentants d’autres communes, N’ONT PAS
APPROUVÉ, LORS DU VOTE, LE BUDGET ni
la FISCALITÉ CONFISCATOIRE (Vote d’absention : adopter une position de refus
nous aurait mis hors délai et à la merci
des décisions préfectorales). Il reste
qu’une majorité de conseillers s’est exprimée en faveur du budget présenté et de
ses conséquences fiscales. Ainsi, la règle
majoritaire devient la règle de tous.
On ne peut que regretter cette explosion
fiscale, tout en reconnaissant la nécessité de réaliser les programmes utiles à
la collectivité, dont il faut bien reconnaître que la commune d’Orgeval est une
des premières bénéficiaires.
Soyez assurés que vos élus continueront
à défendre au mieux les intérêts de notre
commune tout en appelant de leurs
vœux un fonctionnement responsable et
démocratique pour les mois à venir.
Jusqu’au 31 octobre
Concours de dessin « Dessine-moi une maison ! »
D
ans le cadre du programme de
financements européens Life+,
la CA2RS a le projet de créer
une vingtaine d’hôtels à insectes et
de nichoirs à oiseaux pour favoriser la
préservation de la biodiversité sur son
territoire.
Afin de sensibiliser les enfants, un
concours de dessin est lancé auprès des
écoliers des écoles de la CA2RS (du CP
au CM2). Jusqu’au 31 octobre, chaque
classe doit ainsi réaliser un ou plusieurs
dessins d’hôtels à insectes et de nichoirs
à oiseaux. Les propositions retenues
seront réalisées par un artisan local.
Au printemps 2015, les classes dont le
dessin aura été choisi pourront participer à un atelier organisé en collaboration avec la LPO (Ligue de Protection
des Oiseaux) et l’OPIE (Office pour la
Protection des Insectes et leur Environnement). Les nichoirs à oiseaux et
hôtels à insecte seront installés à cette
occasion.
Fiche d’inscription à télécharger sur le site
www.agglo2rivesdeseine.fr et à transmettre
avant le 31 octobre 2014 auprès du service
Environnement (Protection des milieux
naturels) - CA2RS – 270, Grande Rue - CS
20539 - 78915 Carrières-sous-Poissy Cedex.
Accès au centre commercial White Park
On va enfin en sortir !
L
e problème de l’accès (et surtout
de la sortie) du nouveau centre
commercial White Park est particulièrement irritant pour les clients et les
commerçants ainsi que leur personnel :
comment en est-on arrivé là ?
Pour résumer :
• La création de White Park a relevé de
la seule commune de Villennes-surSeine, car entièrement situé sur son
territoire. Le dossier a été instruit par
elle seule dans la limite de ses compétences territoriales.
• L’accès se fait par une voirie à petit
gabarit (le chemin aux Bœufs) sur la
commune d’Orgeval. White Park n’est
donc pas « branché » directement sur
la voirie départementale. Par conséquent, le Département se déclare
incompétent.
• Le promoteur n’a pris aucune initiative
sur la question de l’accès, se contentant de réaliser le rond-point à l’intérieur de la zone.
• Bien que la compétence en matière
de zones commerciales ait été reprise
par la CA2RS, cette évolution n’a eu
aucune incidence sur l’avancement du
dossier.
• Le maire d’Orgeval, Yannick Tasset, a
organisé plusieurs réunions sur le
sujet dont la dernière s’est tenue à
la fin du mois de juin, sans que rien
de concret ne se profile.
• L’ouverture progressive des commerces en mai et en juin a mis en évidence la totale inadéquation du système routier au flux créé par ces nouvelles activités.
• Sous la pression des commerçants
qui subissent les conséquences économiques de cette situation, une réunion plénière a été organisée en septembre avec tous les intéressés.
Enfin, une décision a été prise avec un
calendrier qui prévoit :
– La révision de la temporisation des feux
– La réalisation d’un tourne à droite
pour faciliter l’insertion sur le RD 113
pour fin novembre, après accord avec
les propriétaires du parking qui sera
partiellement diminué (Boulanger, la
Halle) ainsi qu’avec le promoteur, la
CA2RS et le Conseil général.
À terme, le Département et la CA2RS
vont étudier le remodelage complet du
carrefour avec une répartition du financement au prorata des intérêts de chacun. Un délai de deux ans est nécessaire pour sa réalisation, compte-tenu
des problèmes fonciers.
LA LETTRE D’ORGEVAL – OCTOBRE 2014 –
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