NEWSLETTER n°21 sur la Chine

Transcription

NEWSLETTER n°21 sur la Chine
NEWSLETTER n°21
Février 2012
Chaque trimestre,
Energie7 vous propose
une sélection d’informations
sur la Chine
(économie, société,
international…),
sur les entreprises chinoises,
sur les entreprises françaises
et étrangères en Chine
Tél. : +33 (0)1 47 86 89 77
Fax : +33 (0)1 47 85 37 15
Mail : [email protected]
Web :
www.energie7.com
69 rue Edouard Colonne
F-92000 Nanterre
1
ÉDITORIAL
La Chine est-elle à un tournant de son histoire ?
Les différentes crises qui se sont enchaînées, d’abord
pour des raisons strictement financières avec les « subprimes », mais entraînant dans leur sillage de lourdes
conséquences économiques, puis sociales et enfin « souveraines » en affectant les finances publiques des États,
ont aussi impacté Chine, mais elles ont paradoxalement
permis à ce pays de s’affirmer sur la scène internationale
et d’y assumer un rôle prépondérant, le hissant à la
deuxième place pour le PIB et même à la première place
dans le secteur significatif de l’automobile.
Il est vrai que, dans ces périodes difficiles, la Chine a pu
largement utiliser ses atouts et en ressortir renforcée.
•
Renforcer la protection de l’environnement.
• Accélérer les crédits aux particuliers
•
Moderniser et aider les campagnes
Puis a été lancé début 2011, en complément du plan de
relance, le XIIème plan quinquennal, véritable bible
chiffrant avec précision de nouvelles orientations fondamentales :
•
Ramener le taux de croissance annuel moyen à 7 %,
•
Augmenter en moyenne de 7 % le revenu net rural et
urbain,
•
Faire croître de 4 % le taux d’urbanisation,
Comment la Chine a-t-elle abordé la crise ?
•
Construire 30 millions de logements sociaux par an,
Avec ses points forts :
•
Passer les dépenses en R&D de 1,8 % à 2,2 % du
PIB,
•
Réduire la consommation d’énergie de 17 % pour
les émissions de CO2,
•
Augmenter la part de l’énergie propre de 11,4 %.
•
Pas besoin de faire appel au marché monétaire grâce
aux liquidités détenues par ce grand pays exportateur.
•
Pas d’actifs vraiment toxiques.
•
Les particuliers Chinois, rois de l’épargne, endettés
à 13 % contre… 100 % aux États-Unis.
Mais aussi avec des points faibles :
•
•
Le placement de liquidités aux États-Unis dans les
fonds de pension, comme 9 % chez Blackstone, et
l’achat massif de Bons du Trésor américain, a implicitement provoqué des baisses de revenus.
La Chine « usine du monde », principal facteur de
l’expansion chinoise, a accru sa dépendance vis-àvis de l’extérieur. C’est ainsi que l’on a assisté à
l’effondrement progressif des industries focalisées
sur l’exportation : textile, jouets et petit électroménager, notamment dans la province de Canton.
Malgré ces efforts gigantesques tant en termes financiers
qu’en volonté politique affirmée, de lourdes craintes
pointent toujours à l’horizon :
•
La bulle immobilière et les excès non maîtrisés de la
spéculation,
•
Les surcapacités industrielles résultant de mauvaises
anticipations et de la trop grande surenchère entre
les provinces,
•
Les dépenses souvent immodérées et pas suffisamment encadrées des collectivités locales,
•
Les risques sociaux illustrés par les grandes grèves
dans de grandes sociétés étrangères, comme Honda
et Foxconn, ayant entraîné un relèvement du SMIC
de l’ordre de 20 à 30 % dans certaines provinces et
ayant diminué « de facto » l’attractivité industrielle
de la Chine,
•
L’intrusion des réseaux sociaux sur l’Internet chinois, mettant en lumière le souhait du peuple chinois
de résoudre des problèmes sociétaux (avec par
exemple le train de Wenzhou ou le déplacement
d’usine polluante de Dalian).
La première grande riposte est intervenue avec le plan de
relance de 450 milliards d’euros, changeant fondamentalement la donne en favorisant la consommation intérieure au détriment de la politique du « tout à l’export »,
et comportant plusieurs mesures phares :
•
Faire du développement de la consommation intérieure la première priorité ; secteurs concernés : les
secteurs de main d’œuvre comme le BTP, les infrastructures et le transport.
•
Développer et privilégier l’innovation technique.
La Newsletter n°21 – Février 2012
Page 2
Toutes ces questions se posent à la future équipe dirigeante chinoise, qui prendra les rênes du pouvoir en
automne 2012. Il serait bien entendu illusoire de spéculer sur les résultats à venir.
ENERGIE 7 International en bref…
En revanche, il paraît fondé de se poser la question
suivante : et si le XIIème plan quinquennal, pierre angulaire de l’édifice, réussissait ? Quelles en seraient les
conséquences pour la Chine ?
•
•
•
•
Sans vouloir jouer au devin, on peut de toute manière
parier que la Chine abordera un nouveau tournant et
devra apporter des réponses claires aux questions suivantes :
•
•
Ce que nous vous offrons :
Élaboration d’un nouveau pôle de croissance, basé
sur une urbanisation renforcée (récemment la population urbaine a dépassé la population rurale),
•
Internationalisation du Yuan-RMB et recherche d’un
équilibre entre plusieurs monnaies sans rester toujours arrimé à la seule valeur-dollar,
•
Invention de nouveaux rapports sociaux, plus modernes et plus pragmatiques,
•
Recherche d’une place reconnue dans le concert
international et affirmation d’une position modérée,
malgré la réalité d’efforts tangibles en matière
d’armement,
•
•
Prise en compte de l’opinion publique sur certains
problèmes sociétaux : une recherche de modernité
non synonyme d’un affaiblissement d’autorité.
Rapprochement avec l’Europe, premier partenaire de
la Chine.
Ce que nous sommes en Chine :
•
•
•
•
•
•
•
•
28 ans de présence permanente
3 implantations (Pékin, Nankin et Shanghai)
1 Business Center à Shanghai
des Agents-Relais dans les villes principales
et des Experts par grands secteurs d’activité
le représentant officiel en Chine de la Fédération
des Industries Mécaniques (FIM) et des alliances
avec certaines régions économiques françaises.
La validation de votre projet et des conseils
stratégiques,
L’organisation de votre mission individuelle,
Notre appui aux négociations,
Le suivi personnalisé de votre projet,
Notre assistance à votre implantation,
Notre aide au recrutement et au coaching interculturel,
Notre expérience en sourcing,
L’organisation de séminaires, de cycles de formation et de conférences
…une solution personnalisée dans votre
développement en Chine !
Rédacteur en chef :
Patrick LÉGER
Directeur de la publication :
Pierre DHOMPS
Cela ne sera possible que si la Chine sait résister aux
forces conservatrices refusant le changement et souvent
liées par intérêt aux collectivités locales, et sait mettre en
avant sa « soft » influence en multipliant des partenariats
(comme elle le fait au Brésil, dans les pays de l’ASEAN
et en Afrique), en créant des centres Confucius et en
augmentant fortement les échanges d’étudiants avec
l’étranger : étudiants chinois dans les écoles étrangères
et étudiants étrangers dans les écoles chinoises.
Puissance certes car la Chine est un grand pays désireux
de s’affirmer, mais modération dans un pays qui a pour
mot d’ordre l’harmonie, suprême valeur aux yeux des
chinois !
Pierre DHOMPS
Président-Directeur Général
ENERGIE 7 International
La Newsletter n°21 – Février 2012
Page 3
NOS SPONSORS – NOS PARTENAIRES – NOS SOUTIENS – NOS ALLIÉS
en revue, et dans l’ordre, les marchés suivants à
l’international : Automobile, Aéronautique et Spatial,
Ferroviaire, Naval, Bâtiment et Travaux Publics, Énergie,
Chimie, Agroalimentaire, Agriculture, Distribution,
Logistique, Mines et Mécanique...
Ferroviaire
Nos actions régionales
Dans le cadre de sa nouvelle politique ciblée,
ENERGIE 7 International, en direct ou en relation avec
ses sponsors régionaux (actuels et parfois anciens),
accompagne des entreprises d’Alsace, d’Aquitaine, de
Bretagne, de Champagne-Ardenne et de Midi-Pyrénées
dans leurs projets sur le territoire chinois. D’autres
régions donnent aussi lieu à des actions spécifiques,
notamment dans le cadre de la représentation E7 de la
FIM en Chine.
En addition de ces missions classiques de découverte et
d’études de marché, E7 se tourne de plus en plus vers
des actions à plus forte valeur ajoutée, comme l’aide à
des implantations commerciales et industrielles,
l’hébergement et le coaching de représentants
d’entreprises dans son Business Center de Shanghai, le
recrutement des cadres de direction d’une JV ou d’une
WFOE
et
l’optimisation
des
investissements
d’entreprises déjà installées en Chine mais désireuses
d’avoir une croissance plus forte et plus profitable.
• Le 6 mars 2012 sera organisée à la FIM une journée
sur « Les Perspectives du Marché Ferroviaire en
Asie » avec la participation de Jean-Pierre Loubinoux,
Directeur Général de l’International Union of Railways, et des correspondants de la FIM : pour l’Asean
Milko Papazoff, pour la Chine Pierre Dhomps, pour
l’Inde Aaron Le Pierres et pour le Japon Pierre Tuvi.
• Du 23 au 30 juin 2012 sera menée une mission,
placée sous le patronage de la FIM et avec le support
d’E7, qui conduira les participants à Pékin, Changchun, Tangshan, Nankin et Shanghai. Des visites auront lieu au Ministry of Railway (le MOR), chez les
principaux constructeurs chinois que sont CNR et
CSR, au siège d’Alstom à Pékin et chez des grands
distributeurs chinois accrédités auprès des principaux
fabricants chinois de trains, métros et tramways. Il est
encore possible de s’inscrire en appelant Kathy Ledin
au 01 4717 6066 ou en lui envoyant un message
[email protected]. Vous pouvez aussi consulter le
programme réservé aux entreprises françaises (fabricant des équipements embarqués pour les trains, les
TGV, les métros et/ou les tramways) en allant sur le
site de la FIM en utilisant le lien suivant :
http://www.extranet.fim.net/main/core.php?pag_id=2
1098.
La Lettre à l’International
Conférences du MEDEF Hauts-de-Seine
Avec l’aide de ses 24 correspondants couvrant 42 pays,
la Direction Internationale de la FIM, sous la houlette de
la coordinatrice de ce réseau, Kathy Ledin, vient de
publier une remarquable Newsletter intitulée « La Lettre
de l’International », deuxième du genre et à parution
trimestrielle. Cet ouvrage de 44 pages passe notamment
Notons les conférences très intéressantes organisées par
le MEDEF des Hauts-de-Seine :
La Newsletter n°21 – Février 2012
• 11 octobre 2011 : « Garde à vue, perquisition, êtesvous à l’abri dans votre entreprise ? » par Maître Isabelle Schuke-Niel
Page 4
• 29 novembre 2011 : « La RATP à l’écoute des entreprises des Hauts-de-Seine »
• 14 février : « La propriété industrielle » à la Préfecture des Hauts-de-Seine
• 21 mars : Soirée d’inauguration du MEDEF Hautsde-Seine avec Laurence Parisot au Musée de la Céramique de Sèvres
Légion d’Honneur pour Agnès Lo Jacomo
• Lundi 13 février 2012 : « BYOD ou Bring Your Own
Device » sur la sécurité des Smartphones et des tablettes par Fabrice Hatteville (Thales) et Cédric Girardclos (Adjungo).
• Lundi 12 mars 2012 : Le SIEM « Security and Events
Management » et le LID « Lutte Informatique Défensive » avec Gérard Gaudin ‘Consultant et Président
du club R2GS).
• Mercredi 11 avril 2012 (le lundi étant férié) : « La
cryptologie » présentée par Gérard Peliks (Cassidian
Cyber Security). Comment comprendre les mécanismes et l’utilisation du chiffrement.
• Lundi 14 mai 2011 : Un blog sécurité corporate avec
Jean-François Audenard d’Orange Business Services.
Nous avons grand plaisir à féliciter la Présidente du
MEDEF Hauts-de-Seine, Agnès Lo Jacomo, qui vient de
recevoir des mains de l’ancien Ministre et académicien
Alain Decaux, les insignes de Chevalier de la Légion
d’Honneur.
• Lundi 4 juin 2012 : L’IAM « Identity Access Management »avec Guy de Felcourt (CCP-France et Président de l’atelier d’identité numérique de Forum
Atena).
• Enfin et toujours dans le cadre de l’IE du MEDEF
Île-de-France, s’est tenu le 14 décembre 2011 un
grand colloque Réseaux et Influence sur le thème des
« Stratégies
d’influence
pour
réussir
à
l’international ». Pierre Dhomps a été l’un des intervenants.
NOTA : toutes ces conférences font l’objet d’un
compte-rendu précis de notre ami Gérard Peliks, brillantissime Expert Sécurité chez Cassidian (EADS).
Les Lundis de l’Intelligence Économique
deviennent une institution !
Les conférences organisées dans la cadre de la Commission Intelligence Économique font de plus en plus salle
comble, même dans le grand amphi qui leur est maintenant réservé ! Il est vrai que les thèmes proposés sont au
cœur de nos préoccupations actuelles et que les intervenants sont toujours de haut niveau. Ci-dessous, quelques
exemples passés et à venir :
• Lundi 14 novembre 2011 : « DLP –Data Leak Prevention » Protection contre la fuite des données sensibles à l’extérieur de votre organisation avec
Christophe d’Arcy de Mirca, Ingénieur des Télécoms.
• Lundi 16 janvier 2012 « APT – Advanced Persistant
Threats » par Nicolas Ruff, chercheur au EADS Innovation Works. Mieux connaître la réalité pour
mieux la combattre est le début d’une survie d’une
organisation.
La Newsletter n°21 – Février 2012
Conférences– Séminaires- Colloques
Pierre Dhomps a été invité à 2 reprises en janvier 2012
pour intervenir sur BFM Business :
• Par le journaliste Matthieu Jolivet à la radio sur BFM
Business Chine Hebdo dans « Un Manager travaillant
avec la Chine »,
• Par le journaliste Stéphane Soummier à la télévision
et à la radio dans « La matinale BFM Business » sur
le thème « Comment développer ses affaires dans la
Chine d’aujourd’hui ? ».
Page 5
À la demande du Cluster France-Afrique de Deloitte et
du Club d’Affaires Afrique, Pierre Dhomps est intervenu
dans le cadre de la conférence : « L’axe Chine-Afrique :
enjeux et perspectives ».
Pierre Dhomps a réalisé une conférence devant
l’Association des Anciens Élèves de l’ESC de Toulouse
à Paris sur le thème : « Comment aborder la Chine de
l’après-crise ? ».
Focus sur une ETI française ayant particulièrement bien réussi en Chine :
POCLAIN HYDRAULICS
Laurent Bataille, PDG de Poclain Hydraulics
et Pierre Dhomps, PDG d’ENERGIE 7 International,
lors de la cérémonie d’’inauguration de la nouvelle usine
Poclain Hydraulics à Shanghai le 29 novembre 2011
Poclain Hydraulics, leader mondial des transmissions
hydrostatiques, est créée en 1976 et devient une société
indépendante en 1985.
Cette société, reprise par Pierre Bataille, fils du fondateur de Poclain, se recentre sur une activité : le moteur
hydraulique et sur un site : Verberie (Oise). 20 ans après,
Poclain Hydraulics est devenu un groupe international,
leader mondial de la transmission hydrostatique à base
de moteur fort couple à came pour véhicules « OffHighway ». Ses systèmes de transmission de puissance
gérés par électronique sont très appréciés des constructeurs et des conducteurs d’engins de travaux publics, de
manutention et de machines agricoles.
La Newsletter n°21 – Février 2012
Le groupe, performant, offensif et très internationalisé,
emploie plus de 1 700 collaborateurs dans le monde,
dont 65 % hors de France et dédie près de 4 % de sa
masse salariale à la formation. Sous la direction de son
Président, Laurent Bataille, Poclain Hydraulics compte
aujourd’hui 8 usines dans le monde : à Verberie et
Marnaz en France, à Sturtevant aux États-Unis, à Brno
en République tchèque, à Ziri en Slovénie, à Pondichéry
en Inde, à Gaggio di Piano en Italie et, last but not least,
à Shanghai en Chine. Il assure en outre la commercialisation de ses produits au travers de 16 filiales commerciales (Allemagne, Brésil, Chine, Corée, Espagne, ÉtatsUnis, France, Grande-Bretagne, Inde, Italie, Japon,
Pays-Bas, République tchèque, Singapour, Slovénie et
Suède), de 6 bureaux de représentation (Chine, Finlande,
Nevada, Oklahoma, Oregon et Russie) et de 150 distributeurs dans le monde ! Plus de 6 % du CA sont annuellement investis dans la R&D et plus de 330 brevets
actifs ont été enregistrés dans le monde.
Ses domaines d’application sont divers et variés et
touchent en particulier les secteurs d’activité suivants :
les travaux publics, avec la construction de routes, les
réseaux, l’extraction et le minier ; l’agriculture avec la
récolte, le traitement et le forestier ; la manutention,
aéroportuaire et industrielle ; l’industrie avec la transformation sous toutes ses formes ; la marine, portuaire et
de pêche ; le transport de matériaux, de personnes et de
charges spéciales ; l’environnement, avec l’entretien de
la voirie, d’espaces verts, la maintenance urbaine, le
recyclage, l’énergie…
Poclain Hydraulics a abordé le marché chinois il y a
14 ans en se dotant d’une représentation commerciale
installée à Pékin. Cette implantation en Chine a connu
des résultats spectaculaires avec une croissance
moyenne de 35 à 40 % l’an sur les 10 dernières années !
Elle avait pour but non seulement de suivre ses principaux donneurs d’ordre étrangers dans le domaine des
machines de construction, comme Bomag, Dynapac et
Volvo (pour ne citer que ceux-ci), mais aussi de se
frayer un chemin chez les fabricants chinois que sont
notamment Sany, XCMG, ou encore Yituo. A été abordé
par la même occasion le marché des machines minières,
d’engins de manutention aéroportuaires…
En ouvrant une nouvelle plateforme à Shanghai, Poclain
Hydraulics a choisi d’être encore plus proche de ses
clients chinois et asiatiques. Cette plateforme renforce la
réactivité de son service commercial et accompagne les
objectifs ambitieux de ce Groupe dynamique et très
internationalisé en Chine et en Asie où il est présent
depuis 20 ans.
Page 6
INFORMATIONS GÉNÉRALES
Chiffres
•
Hongkong et Shanghai aux places 3 et 5 du palmarès
de la finance mondiale, derrière Londres et NewYork, avec Singapour intercalé.
•
En parité de pouvoir d’achat, Hongkong se place
8ème pour le PIB par habitant, entre les États-Unis
et la Suisse. [Source : Challenges]
•
Les investissements directs étrangers (IDE) en Chine
ont atteint en 2011 116 G$, en hausse de 9,7 %.
Cette hausse est toutefois moins forte que l’an passé
(+17,4 %), et les deux derniers mois étaient même
en baisse de plus de 10 % par rapport à 2010.
•
La Chine a importé près d’un million de véhicules
en 2011, en augmentation de 30% environ, dont
60 % d’origine européenne. Rolls-Royce a plus que
doublé ses ventes en Asie-Pacifique, Pékin dépassant désormais Beverly Hills, qui réalisait les volumes les plus importants. [Source : China Daily]
•
Un touriste chinois dépense en moyenne 1300 € par
jour et par enseigne (650 M€ en 2010). La Chine
sera le premier marché du luxe dès 2015. [Source :
Challenges]
•
Le commerce Chine-Allemagne continue de progresser : 127 G$ sur les 9 premiers mois de 2011.
•
1 % des Pékinois ne sont pas chinois (environ
170 000). [Source : China Daily]
•
Les conteneurs élisent Shanghai (30 millions),
devant Singapour.
•
Depuis son entrée à l’OMC en 2001, la Chine a
multiplié par 5 son commerce international :
2ème partenaire de l’Europe et des États-Unis,
1er pour Japon, Corée du Sud, Australie, Afrique du
Sud… [Source : Challenges]
•
La politique de stimulation de la demande intérieure
porte ses fruits : les importations croissent plus vite
que les exportations, réduisant l’excédent commercial chinois à 17 G$ en octobre 2011. Cela se traduit
par des ventes au détail en croissance de 17 % quand
la production industrielle ne croît que de 13 %.
•
L’inflation s’assagit également, +5,5 % en octobre
contre 6,5 % en juillet.
•
L’immobilier reste très porteur, avec un investissement en croissance de plus de 30 % sur un an.
La Newsletter n°21 – Février 2012
Économie chinoise
La clé de la croissance chinoise ? Le capitalisme d’État !
Selon le politologue américain Ian Bremmer, le secret de
la croissance chinoise serait le capitalisme d’État.
Avec la crise financière de 2008, l’économie a supplanté
la sécurité comme facteur principal de l’évolution géopolitique. Depuis la 2ème guerre mondiale, l’État américain a garanti la sécurité du pays et du monde libre,
laissant l’économie faire ses affaires : c’est peut-être
pourquoi la défense US est la plus avancée au monde
alors que son économie échoue à proposer du travail à sa
population.
Si l’on compare l’économie de marché américaine avec
le système chinois, on pourrait penser que le boom
chinois résulte de l’adoption du capitalisme en 1978 et
surtout de l’entrée à l’OMC en 2001. En fait, ce ne serait
pas le capitalisme, mais plutôt le « capitalisme d’État »,
cette politique industrielle centralisée par laquelle le
gouvernement affecte massivement capital et travail
dans les secteurs économiques qu’il souhaite développer.
Si les médias évoquent les zones économiques spéciales
de Hongkong et Macao, l’émergence d’une classe de
banquiers et d’industries technologiques, c’est bien
l’investissement piloté par l’État le principal moteur de
la croissance : usines, industrie lourde, routes et TGV…
En 2004, l’État chinois détenait au moins 10 % dans plus
de 3 entreprises sur 4. Quel modèle économique la
Chine devrait-elle suivre ? Celui des États-Unis ? De
l’Europe ?
Le hic du capitalisme d’État, c’est qu’il ne fonctionnera
pas toujours. La croissance est bâtie sur une main
d’œuvre à bas coût. Avec l’augmentation du PIB par
habitant, aujourd’hui presque 10 % de celui des USA, le
coût de la main d’œuvre va augmenter. Certaines multinationales se tournent déjà de ce fait vers l’Indonésie, le
Vietnam ou la Thaïlande. Le pouvoir chinois va chercher
par tous les moyens à maîtriser ces coûts tout en préparant l’économie du futur, qui devra aussi faire face au
problème démographique d’une population vieillissante
sans véritable filet de sécurité sociale.
Page 7
La flexibilité du Yuan s’améliore peu à peu
Des billets de banque de 100 yuans
© AFP/Archives Frederic J. Brown
Les autorités chinoises assouplissent légèrement le taux
de change du yuan.
Demandé depuis des années par de nombreux pays, le
moins insistant n’étant pas les États-Unis dont la vertu
en ce domaine n’est pourtant pas irréprochable, cet
assouplissement reste limité : après 2 ans de stabilité, le
taux de change yuan/dollar a pu évoluer depuis l’été
2010, le yuan s’appréciant de 8 % (12 % inflation comprise) face au dollar, mais restant sous-évalué de 15 à
20 % selon les Américains. Ce qui continue de favoriser
les exportations chinoises, dont l’excédent commercial
2011 devrait être encore supérieur à 150 G$, après
183 G$ en 2010.
Vers la fin du soutien à l’investissement
étranger ?
La Chine a annoncé la fin du soutien à l’investissement
étranger dans l’industrie automobile dès la fin du mois
de janvier 2012.
Pékin veut ainsi soutenir les constructeurs chinois, dont
aucun ne figure parmi les 10 premières marques ni parmi
les 20 premiers modèles vendus en Chine. Les dirigeants
chinois souhaitent préserver des possibilités de développement pour des projets automobiles chinois et pour des
voitures à basse consommation.
Il s’agirait aussi de stabiliser un marché qui a augmenté
de 32 % par an en 2009 et 2010, mais seulement de
2,56 % pour les 11 premiers mois de 2011.
Les JV bénéficiaient jusqu’ici de droits de douane réduits pour les importations de voitures neuves et de
pièces. Ce ne sera plus le cas dès février 2012, obligeant
sans doute les étrangers à investir davantage en Chine
pour des marges plus faibles. Même les constructeurs
déjà implantés en Chine (VW, GM, Honda, PSA, Hyundai…) sont concernés.
Selon des analystes chinois, la capacité de production
sera en 2015 d’environ 35 millions de voitures/an pour
La Newsletter n°21 – Février 2012
un marché intérieur d’environ 20 millions. La Chine
souhaite favoriser ses constructeurs SAIC, FAW ou
Geely, et voir leur part de marché dépasser les 30 %
actuels. Les investissements de groupes implantés,
comme GM ou Nissan, pourraient être revus à la baisse,
et l’installation de nouveaux constructeurs, comme
Renault ou Fiat, rendue difficile.
Cette mesure intervient seulement deux semaines après
l’entrée en application de taxes antidumping et antisubvention sur les voitures américaines d’une cylindrée
supérieure à 2,5 litres, et peut en partie être analysée
comme un épisode sino-américain. Dans d’autres secteurs où ses capacités font défaut, la Chine se montre
plus conciliante. Les investissements étrangers seraient
ainsi facilités dans le crédit bail, les nouvelles technologies ou le recyclage.
La Chine met l’accent sur la conception et le
design
La Chine est devenue en 2011 le premier déposant
mondial de brevets, devant États-Unis et Japon. Un
signe de la volonté gouvernementale de passer du
« Made in China » au « Designed in China ».
Les enregistrements de brevets chinois augmentent en
moyenne de 16,7 % par an, passant de 171 000 en 2006
à 314 000 en 2010 et estimés autour de 500 000 en 2015.
Les sociétés locales déposent de plus en plus : en 2010,
ZTE et Huawei, deux équipementiers télécoms chinois,
occupaient les rangs 2 et 4, juste derrière le japonais
Panasonic.
Sur le chemin de l’innovation, le développement du
design industriel est un moyen. L’Institut Français du
Design a ainsi pu participer en octobre à un forum
international sur le design à Hangzhou (Est de la Chine).
Considérée depuis 5 ans par Forbes comme l’une des
villes chinoises au plus fort potentiel économique, cette
ville située à ¾ h de TGV de Shanghai contribue, notamment pour les services et le multimédia, fortement à
la croissance du pays, qui forme déjà 300 000 étudiants
par an au design et à l’ingénierie.
Fléchissement de la croissance chinoise ?
Conséquence ou non de la morosité chez certains de ses
clients, européens par exemple, la Chine a revu, ces
derniers mois, sa prévision de croissance pour 2012 à la
baisse (9 % quand même), sa production industrielle
augmente moins vite, l’indice de la production manufacturière connaît un premier recul depuis près de 3 ans et
la hausse des investissements fléchit légèrement.
Page 8
L’inflation, ramenée à 4,2 % en novembre, semblant en
voie d’être maîtrisée, la Chine desserre sa politique
monétaire, soutenant ainsi l’activité économique.
Depuis 10 ans à l’OMC, la Chine « Maître du
Monde »
En 10 ans, la Chine a presque multiplié par 5 ses échanges extérieurs, devenant le premier exportateur du
monde et le principal créancier de l’Occident.
Tout n’a pourtant été facile à l’OMC : querelles sur le
textile, propriété intellectuelle, déséquilibres commerciaux persistants… Pékin n’est cependant pas toujours
en position d’accusé à l’OMC : 19 fois en 10 ans,
6 procédures sont encore en cours, mais aussi 8 plaintes
déposées par la Chine.
Au pays des enfants rares : La Chine vers une
catastrophe démographique
Dans ce livre publié chez Fayard, la démographe Isabelle Attané, spécialisée sur la Chine, décrit la condition
des enfants chinois, qui ne sont pas tous des « petits
empereurs », depuis que la politique de l’enfant unique a
été initiée en 1979 et discute des problèmes à en attendre.
Sur 3 Chinois de moins de 30 ans, un est enfant unique.
Mais d’ici 2050, la main d’œuvre chinoise va se raréfier :
180 millions d’actifs en moins ! À l’inverse,
440 millions auront alors plus de 60 ans, un tiers de la
population quand ils ne représentaient que 10 % en 2000.
Le nouveau port de Shanghai (Challenges)
Société chinoise
Un thé qui gagne à vieillir
Une galette de thé
Le Thé "pu erh", un thé noir séché et fermenté, prend du
moelleux quand il prend de l’âge… et de la valeur !
Tirant son nom de la ville de Pu’er, sur la route du thé
entre le Yunnan et le Tibet, riche d’une histoire millénaire, il était compacté pour faciliter son transport, sous
forme de galette millésimée sur le papier d’emballage.
Comme le grand vin ou le vieil armagnac, ce thé se
bonifie en vieillissant, et on vend des thés de 60 ou
80 ans d’âge à plus de 50 € le gramme ! Comme eux, il
intéresse de riches consommateurs éclairés, mais aussi
des investisseurs et des collectionneurs. On apprécie son
arrière-goût et sa rondeur quand il est préparé à la chinoise : verser de l’eau bouillante sur les feuilles dans une
petite théière, jeter la première eau qui a lavé les feuilles,
et servir dans de petites tasses que l’on videra d’un trait
après avoir jaugé la couleur, plus pâle qu’un thé habituel.
La Newsletter n°21 – Février 2012
Les Chinois accros à la cigarette
En Chine aussi, il est interdit depuis mai 2011 de fumer
dans les lieux publics, mais l’application en semble
limitée, peut-être faute d’une action médiatique forte et
de mesures strictes de mise en œuvre.
En Chine, les chiffres sont vite impressionnants :
300 millions de fumeurs, plus de la moitié des Chinois
exposés au tabagisme (actif ou passif), provoquant
1,2 millions de décès par an. Les taxes et recettes sur la
vente des cigarettes comptent pour 7,4 % du budget de
l’État central et jusqu’à 75 % pour des régions productrices comme le Yunnan. Selon certains analystes, les
240 milliards de yuans de rentrées ne couvriraient cependant pas les quelque 300 milliards dépensés en
couverture sociale et en perte de productivité.
Les vœux 2012 du président chinois Hu Jintao
Mesdames, Messieurs, camarades et amis,
La cloche du Nouvel An 2012 va sonner. […] je suis très
heureux d’exprimer […] mes vœux du Nouvel An à
notre peuple multiethnique, à nos compatriotes des
Régions administratives spéciales de Hong Kong et de
Macao, à nos compatriotes de Taiwan, aux ressortissants
chinois, ainsi qu’aux amis de tous les pays du monde !
[…]
Page 9
Anelka en Chine : le football chinois monte en
gamme
Le club Shanghai Shenhua a confirmé le recrutement de
Nicolas Anelka pour un contrat de deux ans. Le salaire
hebdomadaire de l’attaquant français atteindrait
234 000 €, contre 105 000 € à Chelsea. L’entraîneur
français Jean Tigana rejoint également ce club.
Le 31 décembre 2011, le président chinois Hu Jintao
a prononcé un discours intitulé : « Œuvrons ensemble
pour la paix et le développement dans le monde ».
Durant la nouvelle année, nous continuerons à porter
haut levé l’étendard du socialisme à la chinoise, à appliquer de manière approfondie et à concrétiser effectivement […] le concept de développement scientifique.
Nous poursuivrons les efforts pour assurer les relations
harmonieuses entre le maintien de la croissance économique stable et rapide, la restructuration de l’économie
et la gestion de l’inflation éventuelle, pour accélérer le
changement du mode de développement et la restructuration économique, pour garantir et améliorer le bienêtre social, et enfin pour maintenir le bon cap du développement socio-économique. […]
La Chine demeurera adhérée à la vocation de sa politique
étrangère consistant à maintenir la paix mondiale et à
promouvoir le développement commun. Elle persistera
dans sa politique étrangère d’indépendance et de paix. […]
Shanghai Expo dépassera Hanovre
En juillet, le milieu de terrain argentin Dario Conca était
devenu la recrue la plus chère du championnat chinois
avec un transfert de 7,5 M€ au Guangzhou Evergrande
(Canton). Malgré des efforts pour redorer l’image du
football chinois, l’équipe chinoise sera absente des
prochains jeux Olympiques et de la Coupe du monde.
Chine – International
La Chine va aider l’Europe, mais pose ses
conditions
Si la Chine accepte de contribuer au plan de sauvetage
de la zone euro, sa participation sera assortie de conditions pour les gouvernements européens : la Chine a
intérêt à aider son principal client… mais doit aussi
justifier cette aide en interne !
Parmi ces conditions, soulager la pression pour que la
Chine réévalue sa monnaie. Ou encore obtenir la levée
de l’embargo sur les armes et le statut d’économie de
marché.
Mais aussi, selon le président du fonds souverain chinois
CIC, réformer l’État-providence, responsable selon lui
de la crise de la dette : "Je pense que les lois sociales
sont obsolètes. Elles conduisent à la paresse, à
l’indolence, plutôt qu’à travailler dur. »
Christine Lagarde craint une "spirale d’instabilité financière mondiale"
Le Complexe d’exposition de la Chine (maquette)
Le Complexe d’exposition de la Chine sera le plus vaste
du monde. Il occupera à Shanghai un km² pour une
surface couverte d’exposition de 400 000 m², plus
100 000 m² en plein air. Les travaux qui viennent de
commencer dureront trois ans pour un investissement de
15 à 20 GҰ (2 à 2,5 G€).
La Foire de Chine est aussi en préparation. Exposition
de classe nationale lancée dans trois ans sur ce site, elle
dépassera celle de Hanovre, la plus grande foire du
monde sur 490 000 m².
La Newsletter n°21 – Février 2012
En visite à Pékin en novembre, Christine Lagarde,
directrice générale du FMI, a évoqué un "risque de
spirale
d’instabilité
financière
mondiale"
qui
n’épargnerait pas l’Asie, « si nous n’agissons pas ensemble ».
"La Chine a besoin d’une monnaie plus forte", a-t-elle
aussi affirmé. Les clients et concurrents de la Chine sur
le marché mondial considèrent toujours le yuan comme
sous-évalué, bien qu’il ait monté de 7 % par rapport au
dollar entre juin 2010 et août 2011.
Page 10
Nombre record d’étudiants étrangers aux USA
grâce aux Chinois
(7ème, en baisse sensible) et le Vietnam (8ème, mais en
hausse).
Les États-Unis ont accueilli en 2010-2011 près de
725 000 étudiants étrangers, en hausse de5 %. Une
hausse imputable pour l’essentiel à la Chine, dont le
nombre d’étudiants a cru de 22 %. Au palmarès des
8 provenances principales, 6 pays asiatiques dont le
podium : Chine, Inde, Corée du Sud. Seuls le Canada
(4ème) et l’Arabie saoudite (6ème, en hausse de 44 %)
parviennent à s’immiscer entre Taiwan (5ème), Japon
La plupart des étudiants paient eux-mêmes leurs études,
très coûteuses aux États-Unis.
Les formations Business sont les plus prisées (près d’un
quart des étudiants étrangers), suivies des études
d’ingénieurs (près de 20 %) puis mathématiques et
informatique, physique et sciences de la vie, sciences
sociales (près de 10 % chacune)
INDUSTRIE AUTOMOBILE
Entreprises chinoises
La qualité des véhicules vendus en Chine
s’améliore
L’étude annuelle J.D. Power Asia Pacific China Initial
Quality Study mesure les « défauts constatés par les
propriétaires de véhicules neufs au cours des deux à six
mois suivant l’achat ».
Sur le marché chinois, l’étude a porté sur 155 modèles
de 56 constructeurs et près de 18 000 clients. Pour le
premier marché du monde avec près de 20 millions de
véhicules vendus et une progression très forte ces dernières années, le nombre de défauts constatés est le plus
faible depuis 2000. Les voitures japonaises sont les
meilleures, les modèles coréens ont le plus progressé en
qualité.
Better Place et China Southern Grid ouvrent à
Canton un « Experience Center » consacré aux
voitures électriques à batteries échangeables
CSG a signé des accords pour la construction d’infrastructures de recharge pour véhicules électriques avec
plusieurs provinces et villes chinoises. Son réseau
compte déjà 14 stations de charge avec plus de
2 901 bornes de recharge en service et 206 000 kWh
consommés entre janvier et novembre 2011, soit
45 000 cycles de charge.
L’Experience Center de Canton abrite sur 1 900 m² la
première station d’échange de batterie totalement automatisée des 5 provinces de la Chine méridionale. Le
système remplace en moins de 5 min les batteries vides
par des batteries à pleine charge, en toute sécurité et
automatiquement.
Déjà plus de 100 millions de voitures en Chine
Geely va vendre au pays de la jelly !
Geely, le constructeur automobile chinois qui a repris
Volvo, va lancer fin 2012 au Royaume-Uni une berline à
un prix d’environ 11 900 €.
La Emgrand EC7 est une voiture du gabarit de la Skoda
Octavia, mais cette dernière est vendue 30 %plus cher.
La voiture chinoise, proposée en 1,5 et 1,8 litre, a obtenu
quatre étoiles aux crash-tests Euro-NCAP et répond aux
normes d’émission Euro 5.
Les constructeurs chinois, dont le marché intérieur est le
premier du monde mais dominé à 70 % par les marques
étrangères, vendent encore peu de voitures dans les pays
développés.
La Newsletter n°21 – Février 2012
Chine : 1,333 milliard d’habitants mais aussi
224 millions de véhicules dont 104 millions de voitures.
Au cours des 11 premiers mois de 2011, 16,28 millions
de nouveaux véhicules ont été mis en circulation en
Chine, dont 13,61 millions de voitures. 14 villes chinoises ont plus d’un million de voitures et Pékin en compte
4,73 millions.
Start & Stop sur la voiture électrique ?
Au salon automobile de Canton, de nombreux constructeurs ont répondu à la demande du gouvernement chinois et annoncé le lancement de véhicules électriques.
Pékin souhaitant voir les véhicules alternatifs, notamment électriques, percer significativement sur son marché entre 2015 et 2020, les constructeurs ont multiplié
les annonces au salon de Canton. La JV Shenzhen BYD
Page 11
Daimler a ainsi confirmé qu’un véhicule électrique serait
produit et commercialisé dès 2013 sous une nouvelle
marque. Pour la même époque, le groupe VW a annoncé
le lancement de modèles électriques par ses JV avec
SAIC d’une part et FAW d’autre part, tablant sur un
volume de 10 000 unités d’ici 2018.
La JV de Hyundai avec BAIC a créé une marque pour le
marché chinois : Shouwang. Son premier modèle, le
BHCD-1, est un concept-car électrique. Volvo a
l’intention de lancer la C30 électrique en Chine. Le prix
de la Volt (GM) en Chine a été fixé à près de 57 000 €,
pour une diffusion qui restera sans doute confidentielle.
Certains analystes restent sceptiques face à ces annonces.
D’abord parce que la demande n’existe pas encore.
Malgré la volonté du gouvernement chinois, le marché
rechigne à adopter des modèles moins compétitifs sous
l’angle des tarifs et de l’autonomie. Les incitations
actuelles semblent encore insuffisantes pour que la
clientèle s’oriente vers les véhicules électriques.
Entreprises françaises
Développement de Peugeot en Chine
Peugeot, qui a réussi ces derniers mois plusieurs lancements de nouveaux modèles sur le marché chinois, y
enregistre une croissance de 17 %, sensiblement le
double de la croissance du marché.
Faurecia aide les constructeurs à réduire les
émissions de CO2
La Newsletter n°21 – Février 2012
L’équipementier Faurecia, filiale de PSA, compte en
partie sur les réductions d’émissions de CO2 pour soutenir sa croissance dans la durée. Espérant 20 G€ de
chiffre d’affaires en 2015 (pour à peine 16 G€ en 2011),
il table sur la poursuite de la croissance des émergents
(Chine, mais aussi Inde, Russie et Brésil), mais aussi sur
la technologie et l’innovation : fournisseur de sièges, de
revêtements intérieurs, de systèmes d’échappement et
d’éléments de carrosserie, l’équipementier peut apporter
aux constructeurs une part des 200 kg de masse qu’ils
doivent gagner en moyenne sur chaque véhicule. Les
matériaux composites et thermoplastiques sont un axe, la
récupération d’énergie dans les gaz d’échappement ou
l’électronique intégrée d’autres facettes proposées aux
constructeurs.
Réalisant environ 1 G€ de CA en Chine en 2010 avec
25 usines, Faurecia vise 2,5 G€ en 2015 avec 50 usines.
Acome accroit ses capacités de production en
Chine
Acome a inauguré en novembre 2011 sa nouvelle usine
de Wuhan, pour fabriquer et commercialiser des câbles
auprès des équipementiers automobiles implantés en
Asie. Présent en Chine depuis 2003, le groupe Acome a
développé sa présence industrielle en ajustant ses capacités de production à la demande locale, notamment pour
suivre le développement international de ses clients
historiques comme PSA.
En 2009, Acome développe sa filiale Wuhan Acome
Taiping, et la JV constituée avec Hubei Tri-Ring (ex
Hubei Taïping), est transformée en WOFE (Wholly
Owned Foreign Enterprise). La nouvelle usine accueille
150 salariés sur 15 000 m² dont 8 500 m² de surface
couverte, pour un investissement de 10 millions d’euros.
Renault prêt pour aller en Chine ?
Nissan, partenaire de Renault, aurait signé un accord
avec le groupe chinois Dongfeng Motors, dans la perspective de produire des voitures Renault en Chine.
Contrairement à Nissan, présent en Chine depuis plusieurs années, le groupe français n’avait pas encore
vraiment abordé ce marché à forte croissance. Dongfeng
créerait une nouvelle société commune avec Renault
pour fabriquer ces modèles, non pas dans une usine
Nissan existante, à Zhengzhou ou Canton, mais à Wuhan,
dans la province centrale du Hubei.
Page 12
Plastic Omnium cherche en France
Infiniti place son siège à Hong Kong
Plastic Omnium, qui devrait annoncer des comptes 2011
en forte hausse, innove dans les domaines des composites et des nouveaux systèmes de carburant.
Nissan déplace le siège mondial de sa division « luxe »
Infiniti de Yokohama (Japon) à Hong Kong. Capitalisant
sur la forte croissance des marchés asiatiques de
l’automobile et du luxe, Nissan espère faire passer les
ventes d’Infiniti de 150 000 véhicules actuellement à
500 000 en 6 ans.
Opérant à la fois dans l’automobile et la propreté, Plastic
Omnium touche les limites de ses capacités de production, et devrait disposer en Chine de 25 usines d’ici 2015
pour faire face à la demande. La moitié de ses investissements sur la période devraient d’ailleurs être réalisés
dans les BRIC.
Le groupe va créer deux centres de recherche et développement en France pour le secteur automobile (réduction de masse et de consommation). L’un, dédié aux
matériaux composites, sera établi au sein de Sigmatech
en région lyonnaise. L’autre, un investissement de
20 millions d’euros pour les systèmes carburant (réservoirs…), sera français, sa localisation reste à préciser.
Marketing global, ventes et communication vont à HongKong, fabrication et ingénierie restent à Yokohama.
Kia va ouvrir une 3ème usine en Chine
Autres Entreprises
Rhodia catalyse en Chine
Rhodia, spécialiste mondial des terres rares, ouvre à
Liyang une nouvelle unité de production pour la catalyse
automobile. Des 6 sites Rhodia dédiés aux terres rares,
seuls 3 (La Rochelle, États-Unis et Japon) produisaient
pour cette application. Les normes sur les émissions des
véhicules y devenant rapidement plus restrictives, Rhodia se place pour mieux servir le marché chinois, le
premier au monde.
Arrivée du Q3 Trans China Tour
Parti de Pékin le 15 octobre, l’Audi Q3 Trans China
Tour est arrivé le 3 novembre à Shenzhen après
5 700 km de parcours, passant notamment par les principales villes de l’Est et du Sud de la Chine : Nankin,
Shanghai, Shenzhen et Hong Kong, Canton.
160 conducteurs se sont relayés aux commandes des
20 petits SUV Audi, tant sur des liaisons autoroutières
que sur des chemins de terre. La commercialisation du
Q3 en Chine commence en 2012, avec des véhicules
importés, mais la
production locale
à
Changdun
prendra bientôt le
relais, pour le
4ème modèle
« made in China ».
La Newsletter n°21 – Février 2012
La troisième usine Kia en Chine sera située à Yancheng,
dans le nord-est du pays et pourra produire
300 000 véhicules par an dès fin 2014, portant la capacité chinoise de Kia à 730 000 unités.
BMW croît en Chine
Dans un marché automobile mondial peu dynamique,
BMW s’en tire bien : les ventes continuent de progresser,
grâce notamment à la Chine, où BMW écoule une voiture produite sur 6, en hausse de 20 % environ sur l’an
dernier. Ce marché devrait continuer de croître, sans
doute un peu moins vite dans les prochaines années,
mais néanmoins plus favorablement pour le haut de
gamme.
Le Sprinter en Chine : c’est parti !
Le Sprinter, le grand utilitaire de Daimler, est maintenant produit à la fois en Europe, aux États-Unis et en
Chine. Il rejoint ainsi les Vito et Viano déjà produits par
la JV Fujian-Daimler à Fuzhou.
Le segment des utilitaires comporte en Chine surtout des
pick-ups et des fourgons de petite taille, mais les gros
fourgons sont certainement appelés à se développer
fortement, pour le transport de marchandises mais surtout pour le transport de personnes : le Sprinter sort donc
en 3 longueurs pour 14, 17 ou 20 personnes. Il retrouve
sur ce créneau Iveco et sa JV Naveco, le Transit de Ford
assemblé par Jiangling et les constructeurs locaux
comme SAIC qui cherche à implanter sa marque Maxus.
Page 13
GM prévoit de doubler ses ventes en Chine d’ici
2015
2015 pour atteindre 5 millions de véhicules, malgré le
ralentissement attendu de la croissance.
GM et ses partenaires chinois, SAIC Motor Corp et
FAW, prévoient de doubler leurs ventes en Chine d’ici
MACHINES ET ÉQUIPEMENTS, AUTRES MATÉRIELS DE TRANSPORT
Entreprises chinoises
Fin de la mission Mars500
tests avant de démarrer l’assemblage de sa future station
orbitale prévue pour accueillir, d’ici à 2020, un équipage
pendant plusieurs mois.
Parmi les six volontaires « cosmonautes » qui sont restés
enfermés pendant près d’un an et demi dans une maquette de vaisseau spatial, afin de simuler un voyage
vers Mars, se trouvait un Chinois.
Les Chinois veulent marcher sur la Lune
Pékin va construire une station spatiale, se doter d’un
GPS indépendant et conduire des études en vue d’envoyer des hommes sur la Lune. Un livre blanc publié par
le gouvernement chinois confirme ses ambitions spatiales et sa volonté de rééditer l’exploit mythique du programme Apollo. Probablement aux alentours de 2020, le
document ne mentionnant aucune date précise.
Outre « la Lune », ce plan à cinq ans promet la construction d’une station spatiale et la mise en orbite d’un
système de positionnement et de navigation par satellites,
à l’instar du GPS américain, du Glonass russe ou du
Galileo européen.
En préalable à la construction d’une station spatiale, la
Chine a réalisé début novembre son premier rendez-vous
spatial : une fusée Longue Marche 2F a placé en orbite
le 31 octobre dernier le vaisseau inhabité Shenzhou 8,
qui s’est amarré le 3 novembre avec le module d’essai
Tiangong-1, lancé un mois plus tôt. Porteur de
17 expériences dans le domaine des sciences de la vie et
de la microgravité conduites par des chercheurs chinois
et allemands, Shenzhou 8 s’est séparé du module
12 jours plus tard, pour s’accoupler à nouveau pendant
2 jours avant de revenir sur terre le 17 novembre en
Mongolie intérieure.
En 2012, d’autres amarrages sont prévus avec Shenzhou 9 puis Shenzhou 10, dont l’un au moins sera habité.
Deux femmes font partie des taikonautes qui s’entraînent
en vue de cette mission. Si elles sont choisies, elles
seront les premières Chinoises à être envoyées par leur
pays dans l’espace. Après le désorbitage de Tiangong-1,
programmé en 2013, la Chine devrait procéder à d’autres
La Newsletter n°21 – Février 2012
L’avion C919 entre en phase de développement
L’avion de ligne chinois C919 est entré en phase de
développement, selon la COMAC à Shanghai, après
approbation de l’étude de développement préliminaire
général de l’avion. La fabrication des composants du
prototype devait suivre.
China Aircraft Leasing Company (CALC) a commandé
20 avions C919. À ce jour, les commandes s’élèvent à
215 appareils pour 10 compagnies.
La COMAC développe un modèle de 168 places et un
autre de 156, mais d’autres variantes pourraient voir le
jour ultérieurement. Les vols d’essai sont prévus pour
2014, les livraisons à partir de 2016.
Beidou, le GPS chinois, opérationnel
Après les Américains (Navstar GPS), les Russes (Glonass), et les Européens (Galileo), les Chinois ont lancé
leur système de navigation par satellites Beidou (Grande
Ourse en français) pour réduire leur dépendance via à vis
des systèmes étrangers de navigation par satellites.
Le programme est maintenant opérationnel avec au
moins 10 satellites en orbite. La Chine prévoit le lancement de 6 satellites supplémentaires d’ici fin 2012.
Beidou, compatible avec les systèmes existants, ne
couvre pour l’instant que la Chine et les pays voisins.
Mais en 2020, le système offrira une couverture globale,
Page 14
avec plus de 30 satellites. La précision serait actuellement de 25 m, mais devrait descendre vers 10 m dans le
courant de 2012.
Le Teleperm®XS retenu pour ce projet est déjà en service pour Tianwan 1 et 2 depuis 2007, ainsi que pour
5 autres en Chine.
Entreprises françaises
Le photovoltaïque Soitec à concentration
s’étend à la Chine
Areva équipe les réacteurs nucléaires chinois
Soitec livre ses premiers systèmes photovoltaïques à
concentration en Chine, un marché qu’il juge très prometteur. Il aborde ce marché grâce à un partenariat avec
Focusic New Energy, constructeur chinois de centrales à
énergie renouvelable. Les équipements de Soitec serviront à la construction d’une centrale photovoltaïque de
3 MW à Hami, dans la province du Xinjiang. Le montant du contrat n’a pas été communiqué, mais il serait de
10 millions d’euros environ.
L’électricien chinois JNPC (Jiangsu Nuclear Power
Corporation), filiale de CNNC (China National Nuclear
Corporation), attribue un nouveau contrat à Areva pour
équiper les réacteurs Tianwan 3 et 4 du système numérique de contrôle-commande Teleperm®XS
La construction des systèmes numériques de contrôlecommande de sûreté et de contrôle-commande opérationnel complémentaire commencera en 2012 dans le
cadre d’un consortium piloté par Areva, et l’entrée en
service des tranches est prévue pour 2018 et 2019.
AUTRES INDUSTRIES MANUFACTURIÈRES, DONT ÉLECTRICITÉ,
ÉLECTRONIQUE, INFORMATIQUE, OPTIQUE
Entreprises chinoises
Premier calculateur « pétaflop » chinois
La Chine a présenté fin 2011 son premier supercalculateur entièrement chinois, Sunway BlueLight MPP,
installé à Jinan (province de Shandong). Fédérant
8 700 processeurs ShenWei SW1600 à 16 cœurs cadencés à 1 GHz, la machine refroidie par eau offrirait une
puissance de calcul de 1 pétaflop (1015 opérations en
virgule flottante par seconde), pour des applications dans
la prévision météo, la simulation industrielle ou financière, la recherche marine ou pharmaceutique…
Entreprises françaises
Autres Entreprises
L’horlogerie suisse tourne bien en Chine
China Unicom choisit le haut débit GPON
d’Alcatel-Lucent
La Chine devient-elle un eldorado pour l’industrie
mondiale du luxe, et en particulier l’horlogerie suisse ?
Cela y ressemble…
China Unicom a choisi la technologie GPON d’AlcatelLucent pour étendre son réseau d’accès haut débit (jusqu’à 100 Mbit/s) sur l’ensemble de la Chine. La demande de débit explose en effet avec le développement
des applications « gourmandes » comme la télévision
interactive, la vidéo à la demande, les jeux en ligne…
Une classe supérieure importante émerge dans l’Empire
du Milieu, avec près d’un million de millionnaires (en
dollars), d’où une part d’environ 20 % dans le marché
mondial du luxe. Le Chinois achète pour lui mais aussi
fréquemment pour offrir, à une relation privée ou à une
relation d’affaire.
La Newsletter n°21 – Février 2012
Page 15
MINES, ÉNERGIE, EAU, ENVIRONNEMENT, BTP
Entreprises chinoises
Les plus grands groupes mondiaux du BTP
sont chinois
Le magazine américain « Engineering News Record » a
récemment publié son classement annuel du secteur de
la construction (comprenant aussi l’ingénierie et le
parapétrolier). Bénéficiant d’un énorme marché intérieur,
mais aussi d’une forte présence sur les marchés dynamiques d’Afrique et d’Asie, le podium est entièrement
chinois : China Railway Construction, China Railway
Group et China State Construction avec des CA 2010 de
76,2 G$, 73 et 48,9 G$ devancent les français Vinci et
Bouygues avec 45,1 et 30,7 G$. Suivent China Metallurgical (29,9 G$), l’allemand Hochtief (29 G$),
l’espagnol Groupo ACS (20,6 G$) et l’américain Bechtel (19,7 G$).
Pour le BTP, les places sur le podium ont tourné : l’an
passé, la France (26 G$) devançait l’Allemagne (24 G$)
et la Chine (22 G$), cette année l’Allemagne (28,4 G$)
précède la Chine (26,4 G$) et la France (26 G$).
La Chine produit aujourd’hui près de 95 % des quelque
130 000 t de terres rares, grâce à ses faibles coûts de
main d’œuvre et à une considération limitée aux impacts
environnementaux… La plus importante mine de terres
rares au monde est située à Bayan Obo en Mongolie
intérieure et produit environ 50 000 t par an de ces
minerais stratégiques. Les salaires d’ouvriers y sont
relativement bons (3 000 Ұ par mois, environ 360 €),
mais les conditions de travail difficiles.
Les minerais sont traités à Baotou, à une centaine de
kilomètres, une ville avec des dizaines d’usines en
périphérie, où opère Baotou Steel Rare Earth High-Tech,
le plus gros producteur de terres rares au monde.
La décision chinoise à l’été 2011 de réduire de près de
40 % ses exportations de terres rares inquiète fortement
les industriels occidentaux ou japonais. Il s’agit aussi
d’un levier politique, sur lequel la Chine renforce son
contrôle en concentrant l’exploitation chez Baotou Steel
Rare Earth et en fermant de nombreuses petites usines de
la région.
Entreprises françaises
Accord entre RTE et SGCC
ET Solar : alliance stratégique avec CITIC Bank
Le fabricant chinois de modules solaires et de solutions
photovoltaïques ET Solar a conclu une alliance stratégique avec China CITIC Bank (Nankin), qui lui accordera
une facilité de crédit d’au moins 8 GҰ (1 G€) sur les
5 ans qui viennent.
Industrie : les terres rares en Chine
Il ne s’agit pas d’agriculture ou d’une diminution des
rizières, mais de l’exploitation des lanthanides, une
quinzaine d’éléments aux propriétés physiques et chimiques exceptionnelles, indispensables à de nombreuses
technologies avancées et aux énergies vertes (écrans
plats, catalyseurs, voitures hybrides, ampoules basse
consommation…). La plupart de ces éléments, sans être
vraiment rares, ne sont présents qu’à l’état de traces,
nécessitant d’extraire et de traiter des tonnes de minerai
pour extraire quelques kilos.
La Newsletter n°21 – Février 2012
Un accord de coopération signé entre RTE (Réseau de
Transport d’Électricité) et State Grid Corporation of
China (SGCC) porte à la fois sur la stratégie d’entreprise,
la gestion des réseaux (exploitation, sécurité, maintenance…). L’intégration des énergies renouvelables et le
développement des « smart grids » font également partie
de l’accord.
RTE et SGCC renforcent ainsi leur coopération initiée
en 2001 et étendent leur précédent accord de 2005. Plus
de 70 délégations chinoises ont été accueillies par RTE
et des formations d’experts ont été engagées en France et
en Chine.
Cet accord de coopération complète celui signé par RTE
en mars 2010 avec China Southern Grid, portant sur la
Chine du Sud.
Page 16
Accords entre GDF Suez et CIC
Sous-traitant du nucléaire, SBS investit
Le partenariat de GDF Suez avec le fonds souverain
China Investment Corporation (CIC) s’est concrétisé par
la signature de 2 accords en novembre, portant sur
environ 3 G€.
Fabricant de vannes, pompes et autres composants
forgés pour l’industrie nucléaire, pétrolière et gazière,
Spécial Brides Service (SBS) envisage d’investir 6 ou
7 M€ dans son usine Boën-sur-Lignon (Loire).Une des
rares forges européennes agréée par l’autorité de sûreté
nucléaire chinoise, SBS peut exporter en Chine et y
envisager des partenariats locaux.
CIC va participer à hauteur de 30 % à la filiale exploration et production de GDF Suez, un investissement de
2,3 G€.
CIC va aussi racheter les 10 % de GDF Suez dans
l’usine de liquéfaction de gaz Atlantic LNG (Trinidad et
Tobago).
Selon le PDG Gérard Mestrallet, s’exprimant devant le
vice-Premier ministre Li Keqiang, l’objectif n’est pas
seulement d’accélérer son désendettement mais de
devenir « l’ami de la Chine », afin d’une part
d’augmenter les activités en Chine (actuellement 1 G€
environ sur les 90 G€ que GDF Suez réalise dans le
monde), et d’autre part de faciliter les coopérations avec
des entreprises chinoises, par exemple dans la production d’énergie.
Les éco entreprises françaises en Chine avec NKM
Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l’Écologie, et
Thierry Mariani, ministre des Transports, sont allés en
Chine début novembre accompagnés d’une dizaine de
chefs d’entreprises : Schneider Electric, Rhodia, Suez
Environnement et Veolia, ainsi que les PME Environnement SA et Quantel étaient du voyage.
Les perspectives de développement en Chine pour les
entreprises françaises, parmi les leaders mondiaux de
l’eau, de l’assainissement, de la gestion des déchets, du
traitement des pollutions locales et du transport ferroviaire, sont renforcées par l’adoption du 12ème plan
quinquennal, qui prévoit notamment de diminuer de
17 % la production de CO2, de 30 % la consommation
d’eau pour une production industrielle donnée, de développer les énergies non fossiles et d’économiser
l’énergie dans les bâtiments et dans 10 000 entreprises
très énergivores.
Les éco-entreprises françaises s’exportent bien : +16,5 %
contre 5 % pour les autres entreprises françaises.
À l’occasion de ce voyage, NKM a inauguré à Shanghai
un centre de recherche Rhodia sur les produits écoefficients, clos un séminaire « efficacité énergétique » de
l’Agence française de développement, posé la première
pierre d’une usine GDF Suez, qui traitera les déchets du
parc industriel chimique de Wuhan.
La Newsletter n°21 – Février 2012
Doc SBS - Atelier de forge.
ADP: ADPI remporte un contrat en Chine
La filiale architecture et ingénierie d’Aéroports de Paris,
ADPI, réalisera avec CSWADI (China South West
Design Institute) le plan masse et la conception du
nouveau Terminal 3 à l’aéroport de Chongqing, dans le
prolongement du concours international remporté fin
2009 en partenariat avec China Railway Design Institutepour le développement de la zone Est de cet aéroport.
Développant une surface de plus de 400 000 m², le
nouveau Terminal 3, aura une capacité initiale de
30 millions de passagers par an en 2015, avec des possibilités d’extension ultérieures.
Autres Entreprises
La maison canadienne à ossature de bois
s’exporte en Chine
Dans le cadre d’un partenariat entre le Canada, la province de Colombie britannique et le ministère chinois de
l’Habitation et du Développement rural et urbain, un
projet pilote d’habitation éco énergétique à ossature bois
de 4 étages a été réalisé dans la zone de développement
économique de Tianjin. Soutenu à hauteur de
660 000 CAD par le Canada, le projet comprend
2 immeubles d’habitation pour un total de 6 000 m²
réalisés avec des bois canadiens.
Page 17
AGROALIMENTAIRE, COMMERCE, DISTRIBUTION
Entreprises chinoises
Premier institut d’enseignement supérieur
sur le thé
La Chine bientôt premier importateur mondial
de produits agricoles
À l’automne 2012, le premier institut d’enseignement
supérieur spécialisé dans l’étude du thé accueillera ses
premiers étudiants à Anxi, province du Fujian (est), qui
produit chaque année 45 000 t de thé oolong, dont la
variété Tieguanyin est particulièrement réputée. L’institut devrait satisfaire les besoins du secteur du thé en
personnel qualifié dans la vente, la gestion et le développement commercial.
Déjà premier importateur mondial de soja et de coton, la
Chine deviendra dans 5 à 10 ans le premier importateur
mondial de produits agricoles en général : diminution de
la surface des terres arables (les aires cultivables par
habitant sont inférieures à 40 % de la moyenne mondiale), organisation peu développée, manque de recherche et de technologies…
La Chine est le 2ème consommateur mondial de maïs, 1er
pour le porc et aussi gros consommateur de sucre, mais
prévoit néanmoins d’être à peu près autosuffisante pour
les céréales dans les 5 ans.
Pour faire face à une demande croissante de produits
alimentaires, notamment volaille, viande, œufs et produits laitiers, la COFCO, première société de négoce
publique chinoise, consacrera plus de 10 G$ sur les
5 prochaines années pour des acquisitions à l’étranger
(États-Unis, Australie, Asie du sud-est…).
Lashou, le Groupon chinois, en bourse
Lashou, considéré comme un clone de l’américain
Groupon (site d’achats groupés), souhaite s’introduire en
bourse pour 100 M$... après avoir refusé début 2011 une
offre de rachat de Groupon pour 500 M$ !
Lashou revendique 1 000 offres quotidiennes sur
500 villes de Chine, emploie 3 100 personnes dans
184 villes, et 46 000 commerçants utilisent ses services
pour 15 à 20 millions d’abonnés. En comparaison,
Groupon affiche 143 millions d’abonnés et un réseau de
79 000 commerçants partenaires.
La Chine premier client du luxe en 2012
Avec une croissance de près de 25 % sur ce secteur, les
ventes de produits de luxe en Chine (11,5 G€ en 2011)
dépasseront dès 2012 celles du Japon. La Chine continentale pointait à la 5ème place en 2010, mais à la 3ème en
incluant Hong Kong et Macao. Cet engouement chinois
compense heureusement pour les industriels du luxe les
conséquences du séisme sur le marché japonais.
Le jour de l’ouverture de la boutique Hermès de Canton,
une femme aurait acheté pour 350 000 € de montres et
des sacs pour 20 000 € !
Entreprises françaises
Un jury chinois note des vins de Bordeaux
Avec le soutien de la région Aquitaine, la chambre
d’agriculture de Gironde a organisé en novembre un
concours à Wuhan (province de Hubei), au cours duquel
un jury de 130 Chinois a sélectionné 20 coups de cœur
parmi 169 vins médaillés en mai au concours de
Bordeaux-Vins d’Aquitaine. Dans le jury : cavistes,
sommeliers, responsables de rayons vins de grandes
surfaces et de clubs de dégustation.
Les Chinois investissent dans les grands crus
français !
Dinghong, premier fonds d’investissement chinois
spécialisé dans le vin, profite de l’engouement de l’élite
chinoise pour les grands crus français afin de leur
proposer un placement rentable.
Dès que la société, créée en septembre, aura reçu le feu
vert des autorités pour collecter de l’argent, elle achètera
des bouteilles de grands châteaux bordelais, pas forcé-
La Newsletter n°21 – Février 2012
Page 18
ment les plus chers, et quelques vins de bourgogne,
encore beaucoup moins connus des Chinois. Pour investir dans Dinghong, il faudra miser 1 MҰ (117 000 €) et
bloquer l’argent pendant 5 ans, après quoi le fonds
s’engage à revendre les bouteilles pour le compte des
clients qui voudraient récupérer leur capital, augmenté
d’une plus-value espérée de 15 % par an. La croissance
des ventes de vin français en Chine atteint 50 % à 60 %
par an : 11 M€ en 2004, 277 M€ en 2010.
Le fonds pense pouvoir collecter 200 MҰ (23,4 M€)
chaque année durant cinq ans, pour atteindre une valeur
de 1 GҰ (117 M€). Dinghong achètera ses vins pour
partie lors des ventes en primeur de bordeaux, pour
partie en bordeaux ou en bourgogne récemment mis en
bouteille, avec des durées de garde de 10 à 15 ans.
Un casse-tête chinois pour l’Armagnac
Ubifrance a conseillé aux producteurs d’armagnac
participant au salon Food & Hotel China à Shanghai de
penser à enregistrer leur marque en Chine, en français et
en chinois. Protection juridique et visibilité. Mais quelle
traduction phonétique choisir pour « armagnac » ? Ya
Wen Yi, Ya Yi, ou Ya Ma Yi ?
Ya Yi se rapproche du nom chinois du cognac, Gan Yi.
Ya Wen Yi associe « élégance » et « langue » ou « littérature ». Ya Ma Yi ne veut rien dire, mais semble être la
prononciation la plus proche du mot armagnac.
Le bureau national interprofessionnel de l’armagnac
devra sans doute déposer toutes les traductions d’armagnac. S’il n’en dépose qu’une, un petit malin peut déposer une des deux autres et s’en servir !
Louis Vuitton victime de son succès en Chine ?
Louis Vuitton fait rêver les classes moyennes chinoises,
qui économisent pour s’offrir sacs et accessoires ornés
du célèbre monogramme. Au point que les plus riches ne
trouveraient plus la marque assez rare à leur goût. Ce qui
ouvre des opportunités à des marques moins distribuées,
comme Chanel, Hermès…
La Newsletter n°21 – Février 2012
Maigre consolation, Louis Vuitton n’est pas seul à pâtir
de sa popularité : Audi aurait récemment perdu des parts
de marché en faveur de BMW, Porsche, et Mercedes. En
Chine populaire, mieux vaut ne pas l’être trop…
Les vins de Bordeaux s’exportent bien en Chine
Le bordeaux ne connait pas la crise. Entre septembre
2010 et septembre 2011, les exportations ont atteint
1,84 G€, soit 36 % de plus que l’année précédente. Cette
tendance s’explique en grande partie par l’engouement
des Chinois pour les bordeaux. Les exportations y ont
bondi de 149 % sur la période, à 297 M€, et celles vers
Hong Kong de 82 %, à 357 M€, devançant ainsi le
Royaume-Uni (272 M€) et les États-Unis (121 M€).
Même si les ventes en France stagnent, le marché domestique reste le premier avec 920 M€.
Autres Entreprises
Alliance entre PepsiCo et Tingyi
China Tingyi Holding Corp. a signé un accord avec
PepsiCo pour une alliance commerciale stratégique.
Tingyi-Asahi Beverages (TAB) réalisera l’embouteillage
de PepsiCo en Chine.Far East Bottlers (FEB), filiale de
PepsiCo, prendra une participation de 5 % dans TAB,
qui pourrait augmenter à 20 % d’ici 2015.
À l’assaut du marché chinois du luxe
Le groupe suisse Gaydoul s’attaque au marché chinois.
Le groupe, spécialisé dans le haut de gamme, compte
aujourd’hui quatre marques : Navyboot (chaussures et
accessoires), Fogal (collants et lainages), Jet Set (vêtements de sport) et Hanhart (montres).
Estimant que pour s’étendre dans le secteur du luxe, il
faut être présent en Chine, le groupe va ouvrir ses
5 premiers magasins Navyboot dans les 18 mois. Hong
Kong, puis Chongqing ou Chengdu. À Shanghai, il est
difficile de trouver un emplacement.
Nestlé rachète Hsu Fu Chi
Les autorités chinoises ont autorisé Nestlé à acquérir
60 % du confiseur local Hsu Fu Chi International, pour
1,7 G$ (1,13 M€). Le groupe suisse devient ainsi le
2ème confiseur en Chine après Mars.
Hsu Fu Chi produit du chocolat, des friandises et des
gâteaux chinois, dégageant un bénéfice net de 602 MҰ
(64,1 M€) pour un chiffre d’affaires de 4,3 GҰ.
Page 19
SANTÉ, PHARMACIE, CHIMIE
Entreprises françaises
Arkema se renforce en Chine
Arkema, le premier chimiste français, va racheter Hipro
Polymers, producteur de polyamides techniques, et
Casda Biomaterials, leader mondial de l’huile de ricin
utilisée dans cette production.
Le prix d’acquisition est basé sur une valeur d’entreprise
de 365 M$ (270 M€) pour 100 % du capital des deux
sociétés majoritairement détenues par le chinois
Feixiang et le fonds Bain Capital. Le chiffre d’affaires
cumulé des deux sociétés est estimé pour 2011 à 230 M$
pour un effectif de 750 personnes en Chine.
Prothèses PIP : le scandale touche aussi la
Chine
Lors de sa mise en liquidation judiciaire en mars 2010,
Poly Implant Prothèse (PIP) fabriquait chaque année
quelque 100 000 prothèses, dont 84 % vendues à
l’étranger.
En France, 30 000 femmes seraient concernées, 280 en
Suisse, et entre 40 000 et 50 000 en Grande Bretagne.
D’autres porteuses de ces prothèses non conformes se
trouvent en Iran, Turquie, Syrie, Israël, Australie, Thaïlande, Japon, Chine…
Autres Entreprises
Un centre de recherche « chimie verte » en
Chine
Le CNRS, Rhodia, l’ENS Lyon et l’East China Normal
University (ECNU) ont inauguré en novembre le laboratoire Eco-efficient Products and Processes, une Unité
mixte internationale dédiée à la chimie verte et installée
à Shanghai (Chine).
Face à l’épuisement annoncé des ressources fossiles et
leur large contribution aux émissions de gaz à effet de
serre, cette unité a pour ambition de délivrer de nouveaux produits et procédés éco-efficients capables de
réduire la dépendance au pétrole.
SERVICES (FINANCE, IMMOBILIER, TRANSPORT…)
Entreprises chinoises
Ces mesures expliquent en partie le retournement du
marché.
Trou d’air ou bulle pour l’immobilier chinois ?
D’après Standard & Poor’s, les prix pourraient tomber
en moyenne de 10 % d’ici un an. Les répercussions
d’une crise de la construction de logements en Chine,
qui draine 20 % des investissements, vont se faire sentir
dans d’autres secteurs, et au-delà des frontières chinoises.
Le marché immobilier chinois, l’un des piliers de la
2ème économie mondiale, donne des signes de faiblesse et
pourrait impacter défavorablement d’autres secteurs.
Selon une enquête Home Link China, 177 agences
immobilières ont fermé en octobre à Pékin, par suite
d’une diminution des transactions. Le nombre d’appartements invendus dans la capitale a dépassé 120 000 au
mois d’octobre, son plus haut niveau depuis plus de
2 ans. Des promoteurs immobiliers baissent les prix de
leurs appartements.
Le Premier ministre Wen Jiabao a déclaré que les prix
des logements devaient "redevenir raisonnables", et que
les restrictions sur le crédit ou le nombre d’appartements
que les particuliers peuvent acheter seraient maintenues.
La Newsletter n°21 – Février 2012
Croissance du secteur hôtelier en Chine
Le marché chinois de l’hôtellerie dépassera celui des
États-Unis pour devenir le plus grand du monde en 2025,
d’après un rapport publié par InterContinental Hotels
Group (IHG), la plus grande entreprise d’hôtellerie du
monde en nombre de chambres.
On estime que la Chine comptera 6,1 millions de chambres en 2025, le même nombre que les États-Unis à la
même époque. Et d’ici 2039, ce nombre atteindra
9,1 millions, soit quatre fois plus qu’aujourd’hui.
Page 20
Le tourisme a été ajouté en tant que nouveau pilier
industriel dans le 12e Plan Quinquennal (2011-2015), un
facteur stimulant fortement l’industrie hôtelière. Il
contribuerait à hauteur de 4,5 % au PIB de la Chine d’ici
2015, et augmenterait de 12 % par an.
China Southern lance un A380 sur la ligne
Shanghai-Pékin
L’émergence rapide d’une classe moyenne supérieure
est un moteur essentiel pour l’industrie hôtelière du pays.
Cela conduit à une forte augmentation de la demande
pour des voyages d’agrément. Les clients aisés ont envie
de dépenser leur argent en expériences de luxe et plus
seulement en produits de luxe.
Un deuxième Airbus A380 de China Southern Airlines
assure la ligne Shanghai-Pékin depuis le 19 décembre
2011. La compagnie de Canton, 7ème compagnie au
monde à exploiter l’appareil, avait mis en service le
premier A380 chinois entre Pékin et Canton, le
18 octobre 2011, où il affiche un taux de remplissage
inespéré de 92 %. L’A380 assurera des lignes internationales à partir de 2012, mais elles n’ont pas encore été
précisées.
La Chine présente son nouveau TGV
Entreprises françaises
Un prototype de train à grande vitesse capable
d’atteindre les 500 km/h a été dévoilé en Chine, marquant sa volonté de poursuivre un programme ferroviaire
ambitieux malgré l’accident qui a fait 40 morts en juillet
dernier.
Ce train expérimental au design inspiré d’une ancienne
épée chinoise, serait construit en fibres de carbone et
magnésium, de façon à réduire son poids et à augmenter
sa vitesse.
Le réseau à grande vitesse chinois croît aussi à grande
vitesse : créé en 2007, il est déjà le plus vaste du monde.
Il doit passer de 8 358 km fin 2010 à plus de 13 000 km
en 2012 et à 16 000 km en 2020. Un nouveau tronçon,
reliant Canton à Shenzhen (Hong Kong), est entré en
service récemment.
Air France à Wuhan
Air France desservira Wuhan dès avril 2012. La compagnie opère actuellement des vols vers Shanghai, Pékin,
Canton et Hong Kong. Dès avril, elle assurera le service
vers Wuhan trois fois par semaine depuis Roissy, premier transporteur européen à offrir une liaison directe
avec Wuhan, capitale industrielle de la province du
Hubei et principale agglomération de Chine centrale
avec 9 millions d’habitants. De nombreuses entreprises
étrangères s’y sont établies et notamment le groupe
français PSA Peugeot Citroën.
☯
AGENDA SALONS
• SPS-Industrial Automation Fair : 7 au 9 mars,
Guangzhou (machine-outil) ; +Pump Valve & Pipe
• Asian Business Aviation : 27 au 29 mars, Shanghai ;
suivi de Avionics Industry Chain Summit 30-31 mars,
Airport Show 1er au 3 avril, International Business
Aviation 11 au 13 avril et Aero Engine 25-26 avril
• International Metal Processing Industry : 28 au
31 mars, Shenzhen
• Busworld Asia : 1er au 3 avril, Shanghai (cars et bus)
• International Boat Show : 19au 22 avril, Shanghai
• International Automotive Exhibition : 25 avril au
2 mai, Pékin
• Marine, Port & Shipbuilding : 23 au 25 mai, Nankin ;
aussi Offshore Technology, Equipment
• International Rail Transit Technology : 26 au 28 avril,
Pékin
La Newsletter n°21 – Février 2012
• China Cycle 2012 : 26 au 29 avril, Shanghai
• International Scientific Instrument & Laboratory
Equipment Exhibition : 15 au 17 mai, Pékin
• Flow Expo : 16 au 18 mai, Guangzhou (vannes et
robinetterie)
• Photovoltaic Power Generation : 16 au 18 mai,
Shanghai
• Asian Business Aviation : 24 au 25 mai, Macao
• International Material Handling : 30 mai au 1er juin,
Shenzhen
• Internat’l Rail & Metro : 30 mai au 1er juin, Shanghai
• Top-life Brand Luxury Expo : 8 au 10 juin, Pékin
• International Machine Tool & Tools Exhibition : 12
au 16 juin 2012, Pékin (machine-outil)
• Internat’l Machine Vision : 20 au 22 juin, Shenzhen
Page 21