Le dynamisme des jeunes oncologues radiothérapeutes

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Le dynamisme des jeunes oncologues radiothérapeutes
DOSSIER THÉMATIQUE
Radiothérapie
Le dynamisme des jeunes
oncologues radiothérapeutes
français
Dynamism of French young specialists in radiation oncology
Y. Pointreau 1, 2, C. Lafond 3, C. Laporte 4, I. Latorzef 5, A. Toledano 6
D
1 Président de la Société française
des jeunes radiothérapeutes oncologues (SFjRO).
Service CORad, centre Henry
S. Kaplan, Tours.
2
Centre Jean-Bernard – clinique
Victor-Hugo, Le Mans.
3
4 Centre de radiothérapie Roger-Perez,
Sarcelles.
5 Clinique Pasteur, Toulouse.
6 Clinique Hartmann, Hôpital améri-
cain de Paris, Neuilly-sur-Seine.
epuis sa fondation en octobre 2002, la
Société française des jeunes radiothérapeutes
oncologues (SFjRO) a connu un véritable
essor, tant en termes d’effectifs qu’en termes de
diversification de ses activités, en particulier vers
l’enseignement des internes. Cette croissance d’activité a été possible grâce au dynamisme de l’ensemble
de ses membres et des différents bureaux qui se
sont succédé.
La SFjRO compte désormais plus de 200 membres
(elle en comptait moins de 40 en 2002), dont
116 internes officiellement inscrits dans la maquette
du diplôme d’études spécialisé (DES) OncologieRadiothérapie (données de mars 2009), ce qui représente environ 25 internes par promotion annuelle à
l’échelle nationale. Pour compléter leur formation,
les internes doivent valider une qualification en
postinternat, et la plupart d’entre eux sou­haitent un
titre de chef de clinique assistant (CCA). On recense
36 postes de CCA à l’échelle nationale, avec une
projection de 19 postes disponibles en 2009, et de
12 en 2010. Il y a une inadéquation entre la demande
et l’offre, même s’il semble exister d’autres options
pour la validation du postinternat, en particulier les
postes d’assistant sous toutes leurs déclinaisons.
Le regain d’intérêt pour l’oncologie-radiothérapie
ces dernières années est à contrebalancer avec la
pénurie de médecins exerçant la spécialité en France.
En effet, selon les données du dernier observatoire
national de radiothérapie, la pyramide des âges est
inquiétante. Dans cet observatoire, les établissements, services et cabinets de radiothérapie ont été
invités à transmettre les données concernant leur
activité et l’effectif des professionnels y travaillant
566 | La Lettre du Cancérologue • Vol. XVIII - n° 10 - décembre 2009
au 31 décembre 2007. Parmi les 179 centres recensés
en France, 159 ont participé (90 %), parmi lesquels
144 avaient déjà répondu aux deux enquêtes
précédentes. Concernant les radiothérapeutes en
formation, une publication récente fait état de la
démographie des internes en oncologie-radiothérapie. Le nombre d’internes en formation augmente
régulièrement depuis 8 ans ; 16, 42 et 27 internes
termineront leur formation respectivement en 2008,
2009 et 2010. Ces effectifs compenseront à peine les
départs en retraite attendus (entre 25 et 30 par an).
Dans le recensement de l’observatoire, et bien que
le nombre de PU-PH (professeurs des universités –
praticiens hospitaliers) a probablement été surestimé
(confusion avec les PH : le nombre serait proche de
la quarantaine selon d’autres sources), il y aurait
94 radiothérapeutes en activité, dont 328 dans le
secteur libéral. En termes d’équivalent temps plein, le
chiffre global serait de 495, dont 241 dans le secteur
libéral. À noter que l’âge moyen est de 49 ans.
Malgré une augmentation récente de l’effectif de
formation en oncologie-radiothérapie, le nombre
d’internes formés annuellement est insuffisant pour
couvrir les départs en retraite et les changements
de pratiques professionnelles.
D’autres enquêtes de recensement des radiothérapeutes en formation ont été réalisées à l’échelle
européenne et dans les pays du pourtour méditerranéen, mais les résultats ne sont pas encore connus.
Ces dernières années, la maquette de validation de
la spécialité en oncologie-radiothérapie a été modifiée. Le nombre de semestres à valider est passé de
8 à 10 en novembre 2002, avec stages obligatoires.
À cette époque, les internes désirant exercer cette
Résumé
La dynamique de formation est garante de la pérennité et de l’excellence de la radiothérapie oncologique.
La structuration de la discipline en France a été l’œuvre conjointe des enseignants et des internes, avec,
comme ciment, la Société française des jeunes oncologues radiothérapeutes (SFjRO). Cet article relate
l’état démographique et la vie de cette association française d’excellence ainsi que les multiples projets
engagés par la jeunesse montante d’une spécialité en plein essor et faisant de plus en plus d’adeptes…
Mots-clés
Formation
Radiothérapie
Dynamisme
spécialité devaient avoir suivi 3 semestres en oncologie-radiothérapie, 2 en oncologie médicale, 1 en
imagerie radiologique, 1 en anatomopathologie,
1 dans une spécialité validant le DES complémentaire (DESC), et 2 autres semestres qui devaient
être différents des précédents. La maquette a de
nouveau été modifiée à la demande des internes de
la spécialité, qui estimaient insuffisant le nombre de
stages dans leur discipline. Depuis la parution au
Bulletin officiel n° 22-7 de juin 2007 du ministère
de l’Éducation nationale et du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, les internes
nommés après le 1er novembre 2007 ont trois options
pour valider le DES Oncologie : l’oncologie-radiothérapie, l’oncologie médicale et l’onco-hématologie. La première option implique la réalisation
de 4 semestres au sein de services agréés pour le
DES Oncologie option oncologie-radiothérapie, de
2 semestres au sein de services agréés pour le DES
option oncologie médicale, et de 4 semestres libres
(à effectuer dans au moins 2 disciplines distinctes
incluant des services agréés pour d’autres DES ou
DESC). En parallèle, les internes en oncologie-radiothérapie choisissent presque tous de valider un DESC
de cancérologie, dont la publication au Bulletin officiel date du 1er mars 2007. Ce DESC dure 4 semestres
et comprend 5 options conférant des compétences
différentes et complémentaires dans le domaine de
la cancérologie. Les internes en oncologie-radiothérapie réalisent dans la grande majorité des cas
l’option 1, qui correspond aux traitements médicaux des cancers et qui confère le droit de prescrire
des chimiothérapies ; les autres options que sont la
chirurgie cancérologique, les réseaux de cancérologie, la biologie en cancérologie et l’imagerie en
cancérologie restent moins attractives. Il s’agit d’une
formation pluridisciplinaire incluant la réalisation
de 9 modules pour un total de 150 heures environ.
L’enseignement de base est constitué de 4 modules
obligatoires, quelle que soit l’option :
➤➤ épidémiologie, étiologie et biologie des cancers ;
➤➤ bilan préthérapeutique, méthodes de traitement
spécifiques et stratégies thérapeutiques ;
➤➤ prévention-dépistage-surveillance et expression
des résultats ;
➤➤ soins oncologiques de support, oncogériatrie,
éthique, responsabilité médicale, aspects juridiques.
Il comprend un enseignement optionnel comportant
3 modules : 1 en cancérologie (commun avec celui
enseigné dans la discipline d’origine) et 2 modules
au choix parmi les suivants :
➤➤ anatomopathologie et cytologie tumorales ;
➤➤ biologie approfondie des cancers ;
➤➤ cancérologie cervico-faciale, thoracique et
cutanée ;
➤➤ cancérologie digestive et urologique ;
➤➤ cancérologie gériatrique ;
➤➤ cancérologie hématologique ;
➤➤ cancérologie mammaire et gynécologique ;
➤➤ cancérologie pédiatrique ;
➤➤ cancérologie du système nerveux central, des
tumeurs osseuses et des parties molles ;
➤➤ chirurgie oncologique ;
➤➤ méthodologie éthique et encadrement réglementaire de la recherche clinique et de transfert
en cancérologie ;
➤➤ radiobiologie ;
➤➤ réseaux de santé, organisation et réseaux de
cancérologie ;
➤➤ soins de support en cancérologie ;
➤➤ traitements médicaux des cancers ;
➤➤ imagerie diagnostique et thérapeutique en cancérologie.
Keywords
Training
Radiotherapy
Dynamism
Enfin, un enseignement spécifique à chaque option
inclut 2 modules obligatoires par option, c’est-àdire, pour les oncologues radiothérapeutes, les
traitements médicaux des cancers. Une formation
pratique comportant 2 semestres pendant l’internat
et 2 semestres après doit également être réalisée
au sein de services agréés pour la cancérologie et
pour le DESC.
Chaque option comporte des particularités ; celle
d’oncologie-radiothérapie confère une compétence
en pratique des traitements médicaux des cancers
de l’adulte limitée à la spécialité d’origine. Elle
implique 1 semestre en services d’oncologie médicale ou d’onco-hématologie clinique agréés pour
le DES Oncologie, et 1 semestre dans un service
de radiothérapie agréé pour le DESC Cancérologie.
Les 2 autres semestres doivent être effectués dans
2 services différents agréés pour le DESC Cancérologie, sauf s’il s’agit de postes occupés pendant le
clinicat ou l’assistanat.
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DOSSIER THÉMATIQUE
Radiothérapie
Le dynamisme des jeunes oncologues radiothérapeutes français
Afin de faciliter la réalisation des objectifs théoriques
et pratiques, un livret de l’interne en oncologie-radiothérapie a été développé il y a quelques années (la
dernière version date de 2004) pour améliorer le
suivi et la validation des points essentiels. Face à la
faible adhésion, une évolution est en préparation en
collaboration avec l’Institut national du cancer (INCa)
et le Collège national des enseignants de cancérologie
(CNEC). L’idée est de développer un carnet de bord
via Internet avec un compte dédié à chaque interne
et comportant les points à valider pour les formations
pratique et théorique ainsi qu’un porte-documents
personnel. Ce site serait également partagé par les
internes d’oncologie médicale et d’onco-hématologie.
La SFjRO a surtout mis l’accent sur l’enseignement
des internes et chefs de clinique par l’organisation
de cours fondamentaux dispensés chaque hiver, et
d’un séminaire d’été consacré à la prise en charge
d’une pathologie d’organe.
Un cycle de 4 années d’enseignement des fondamentaux de la radiothérapie a été institué depuis 2001,
avec diverses disciplines qui se sont succédé au cours
des ans :
➤➤ 2001 : radioanatomie (Bordeaux),
➤➤ 2002 : radiobiologie (Lille),
➤➤ 2003 : radiophysique (Toulouse),
➤➤ 2004 : curiethérapie (Nancy),
➤➤ 2005 : radioanatomie (Bordeaux),
➤➤ 2006 : radiobiologie (Rouen),
➤➤ 2007 : radiophysique (Nantes),
➤➤ 2008 : curiethérapie (Nancy),
➤➤ 2009 : radioanatomie (Paris).
La prochaine manifestation aura lieu à Lille en 2010
autour de la radiobiologie. Ces cours sont l’occasion de rencontres entre les internes et permettent
l’émergence de projets constructifs. Leur succès est
croissant, avec une affluence record chaque année ; le
dernier cours a permis de réunir près de 130 internes
inscrits ou futurs inscrits de la spécialité. Ces cours
sont l’occasion unique de passer en revue, lors de
4 années, l’ensemble des bases fondamentales
nécessaires à l’exercice de la spécialité.
Les séminaires d’été sont davantage orientés vers la
prise en charge globale d’une localisation tumorale ;
sont abordés les thèmes suivants : anatomopathologie, radiologie et imagerie générale, chirurgie,
radiothérapie, chimiothérapie, soins de support et
particularités liées à l’organe. Différentes localisations ont été choisies :
➤➤ 2005 : cancers du rectum et du canal anal (Nice),
➤➤ 2006 : cancer du sein (Montpellier),
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➤➤ 2007 : cancer de la prostate (Grenoble),
➤➤ 2008 : tumeurs gynécologiques pelviennes (Lille),
➤➤ 2009 : cancers ORL (Tours).
Depuis 2 ans, ces séminaires sont aussi l’occasion de
collaborations, puisque sont conviés aussi bien les
internes en oncologie médicale que les chirurgiens
d’organes. La prochaine manifestation, qui se déroulera à Bordeaux, abordera les tumeurs cérébrales et
les sarcomes.
L’ensemble de ces formations est labellisé par la
Société française de radiothérapie oncologique
(SFRO), le CNEC et l’INCa.
La SFjRO est également partenaire de l’organisation
du congrès annuel de la SFRO, avec une participation active dans la réalisation de la session des
ateliers. Il s’agit d’une session à la fois théorique et
pratique, avec des ateliers de contourage à partir de
cas cliniques. Depuis peu, une intercomparaison des
volumes est faite pour animer la discussion. Plusieurs
localisations ont été passées en revue, dont l’ORL,
la prostate, les tumeurs cérébrales et le poumon.
Ce congrès est également l’occasion d’une session
spécifique durant laquelle les internes sont orateurs :
il s’agit de la “session jeune”, dont la thématique est
variable, depuis l’utilisation des différentes modalités d’imagerie pour optimiser les traitements ou
leur planification jusqu’aux concepts de l’association radiothérapie et traitements systémiques, en
passant par les innovations technologiques (appareils
de traitement ou types de particules). La meilleure
communication est récompensée par un prix débouchant sur un échange avec nos cousins de l’Asso­
ciation des radio-oncologues du Québec (AROQ)
au cours de leur congrès annuel. Lors du congrès,
les internes montrent un dynamisme scientifique
qui se traduit par un grand nombre de posters et
de communications. Ce dynamisme s’explique par
l’intérêt scientifique, mais également par la possibilité d’être nommé pour obtenir un prix des meilleurs
posters, lequel permet d’obtenir un financement
pour participer à un cours européen de radiothérapie.
Des tables rondes avec les enseignants sont également organisées pour faciliter les échanges et le
partage d’expérience. Ces discussions sont l’occasion
d’échanger sur la manière de lire ou de rédiger un
article scientifique, de réussir une belle communication orale ou encore d’apprendre à réaliser un poster.
Tous ces enseignements et formations sont désormais accessibles sur le site Internet de la SFjRO
(www.sfjro.fr), après accord des orateurs. Ce site
sécurisé, qui est une innovation récente (2008),
permet aux internes d’accéder à un grand nombre
DOSSIER THÉMATIQUE
d’informations, de recenser les cours, les projets
de formation, les propositions de remplacement
ou d’association, mais également de tenir à jour
l’annuaire des internes.
Dans le cadre de l’enseignement et de la formation
médicale continue, la SFjRO a largement contribué
au développement du site Internet de radioanatomie
et d’autoenseignement à la délinéation (www.siriade.
org). L’objectif du site Internet Siriade est de proposer
aux oncologues radiothérapeutes un atlas de radio­
anatomie des principales localisations tumorales
ainsi qu’une aide à la délinéation des volumes cibles
et à la planification dosimétrique. Des internes en
oncologie-radiothérapie encadrés par des experts
ont repris et adapté pour chaque localisation tumorale les bases de radioanatomie, ainsi que les principales recommandations pour la délinéation et la
planification validées dans la littérature scientifique.
Chaque organe est illustré par un premier diaporama
reprenant les principes généraux et par un second
diaporama correspondant à un cas clinique concret.
L’ensemble des diaporamas a été mis en ligne après
validation du conseil scientifique (incluant la SFRO, la
Société française des physiciens médicaux [SFPM] et
la Société française de radiologie [SFR]) et du conseil
pédagogique (composé de membres de la SFjRO).
L’ensemble des diaporamas est téléchargeable au
format pdf. Siriade se conçoit comme un outil de
formation réservé aux oncologues radiothérapeutes,
avec un accès sécurisé par mot de passe. Les contourages présentés sur le site ne sont que des propositions de traitement pour un cas clinique précis et ne
constituent pas une référence de traitement. Ce site
Internet, officiellement ouvert en novembre 2008,
permet donc de mettre à disposition une base de
données résumant les principes généraux du traitement (bases radioanatomiques, classification TNM,
indications de radiothérapie, résultats en termes
de toxicité et d’efficacité, modalités de traitement)
pour les localisations tumorales les plus fréquemment rencontrées (canal anal, col utérin, endomètre,
estomac, lymphomes, œsophage, ORL, pancréas,
foie, poumon, prostate, rectum, sein, sinus de la face,
testicules, tumeurs cérébrales et vessie). L’illustration
pratique est faite à l’aide de cas cliniques (détail des
volumes cibles délinéés, des organes à risque, de la
balistique utilisée et de l’histogramme dose-volume).
Une trentaine de cas cliniques sur les 15 localisations
tumorales les plus courantes sont déjà téléchargeables gratuitement sur n’importe quel support
(cédérom, clé USB, téléphone portable, PDA...). Des
mises à jour régulières effectuées par les experts
sont prévues pour enrichir la base de cas cliniques.
Cet outil d’autoenseignement, qui ne se veut pas
un référentiel de traitement, devrait contribuer à la
formation initiale des internes en oncologie-radiothérapie et à la formation continue des médecins,
qui pourront, à leur tour, proposer d’enrichir la base
de données.
La SFjRO joue aujourd’hui un rôle important dans
l’éducation des patients : elle réalise des livrets
d’infor­mation destinés aux patients ayant pour
objectif d’expliquer les grandes lignes de la prise
en charge de leur tumeur, en développant davantage
la partie radiothérapie, et notamment la prise en
charge des effets indésirables potentiels en cours de
traitement. Ces livrets sont développés en collaboration avec la SFRO, le Syndicat national des radiothérapeutes oncologues (SNRO) et la Ligue contre
le cancer.
L’ensemble de ces activités est assuré en grande
partie par le bureau de notre association, qui inclut
un président, un vice-président, un secrétaire
général, un secrétaire général adjoint, un trésorier
et un trésorier adjoint. Face aux nombreuses sollicitations et compte tenu de la charge de travail, le
bureau sera renforcé par un webmaster et par un
chargé des relations publiques grâce aux modifications apportées aux statuts en juin 2009.
La diversification des activités a permis de se
tourner vers les sociétés savantes (la SFRO, l’European Society of Therapeutic in Radiation Oncology,
l’Association pour la formation continue des oncologues radiothérapeutes), ainsi que vers diverses
instances (INCa, CNEC) et associations (Association
de radiothérapeutes oncologues de la Méditerranée,
Association des oncologues médicaux).
Notre société fait preuve d’un grand dynamisme
et d’un enthousiasme marqué, avec l’objectif de
poursuivre les engagements pris et d’explorer de
nouvelles collaborations constructives. La qualité de
l’enseignement reste au centre des préoccupations,
mais la prise de conscience de l’évolution démographique et l’adaptation de la population des onco­
logues radiothérapeutes aux besoins nationaux sont
un enjeu majeur de préoccupation pour les praticiens
comme pour les pouvoirs publics.
Cette brève synthèse est un moyen de mieux faire
connaître les multiples facettes de notre association
et d’encourager les jeunes internes à se tourner vers
la radiothérapie.
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