Wake Board Hugo Levert veut étoffer son palmarès

Transcription

Wake Board Hugo Levert veut étoffer son palmarès
WAKEBOARD
Hugo Le Vert veut étoffer son palmarès
La Dépêche du samedi 08 septembre 2012
G. Debeux
Engagé dans les prochains Championnats de France qu’il a déjà remportés deux fois ainsi
qu’un titre européen.
Les 3 Points :
*K Les 15 et 16 septembre prochain, Hugo Le Vert sera à Nancy pour les Championnats
de France de wakeboard.
*K Déjà couronnés deux fois, il espère récidiver la semaine prochaine.
*K Il a reçu l’ensemble de son équipement mercredi et s’envolera pour la métropole ce
soir.
C’était en 2009 après l’obtention du titre de champion d’Europe.
Hugo Le Vert n’a que 13 ans mais il détient déjà un joli petit palmarès : deux titres de champion de
France (2007-2008), un titre de champion d’Europe (2009) et un titre de vice-champion de France
(2010). Et il pourrait bien l’étoffer davantage dans les jours qui viennent.
En effet, le jeune garçon, passionné de wakeboard, s’envole ce soir pour la métropole. Il participera
les 15 et 16 septembre à Nancy aux Championnats de France jeunes. Il prépare ce rendez-vous
depuis un an, comme un véritable professionnel. Il a suivi, à raison de quatre séances par semaine,
un entraînement sur l’eau sous la conduite de Kevin Ciegard et un autre sur terre dirigé par
Delphine. S’il est à ce niveau, ce n’est pas par hasard. Hugo pratique depuis l’âge de 6 ans.
Pourquoi le wakeboard ? Il répond : “Parce qu’un jour j’ai essayé, cela m’a plu et du coup j’ai
continué. Les sensations sont bonnes, j’aime bien les acrobaties et être sur l’eau.”
Ce mercredi, notre champion a été reçu chez son sponsor, Sin Tung Hing Marine, par le directeur
général, Gérard Siu, le directeur commercial, Florent Nasse, et le responsable des vendeurs, Bruno
Larivière. Hugo était accompagné par Patrick Pluviaud du centre de ski nautique de Punaauia. Il a
réceptionné l’ensemble de son équipement “Liquid Force” dont il aura besoin sur place à Nancy. Il
est fin prêt pour ce championnat et son objectif est clair : “Je me suis beaucoup entraîné et je dois
réaliser une dernière séance d’entraînement. Bien sûr, à Nancy sur le plan d’eau, je donnerai mon
maximum et j’essaierai d’être premier. Je veux gagner. Je voudrais remercier Sin Tung Hing qui
m’a offert mon wake, mon entraîneur Kevin, Patou et Delphine, ainsi que ma maman et mon papa
qui m’aident beaucoup et ma sœur qui, des fois, me dit ‘c’est bien’.”
Patrick Pluviaud, qui le suit depuis ses débuts, était le mieux à même de nous parler d’Hugo Le
Vert : “Il fait mieux que bien se comporter en wakeboard. Depuis déjà quatre ou cinq ans, on l’a
inscrit aux divers Championnats de France et comme il nous ramenait les titres, on l’a engagé par la
suite en 2009 aux Championnats d’Europe. Il a fait de même. On a fait un petit break en 2010-2011
et là on repart. Il va entrer à Nancy dans une partie un peu plus sélective avec des adversaires plus
âgés et un niveau technique qui va aussi monter. Oui, il a des chances de très bien se comporter
mais il va falloir faire un petit peu de stratégie où il va devoir évaluer le niveau des autres.”
Hugo a participé hier à une dernière séance d’entraînement sur l’eau à Punaauia. Il s’envolera ce
soir en direction de Nancy. On espère qu’en passant par la Lorraine… il y glanera une nouvelle
médaille et si possible du plus beau métal.
Discret mais populaire selon Patrick Pluviaud
Où en est la discipline à Tahiti ? Nous avons posé la question à Patrick Pluviaud : “Le wakeboard se
porte très bien à Tahiti. On dénombre actuellement une centaine de licenciés. Lorsque nous
organisons des compétitions, ce sont forcément des rendez-vous amicaux avec pour but, en toile de
fond, d’aiguiser un peu l’appétit de ces jeunes, comme Hugo. Parce que c’est plus une occasion de
faire en sorte que les membres du club se retrouvent. Et chaque fois, nous invitons des gens qui ne
sont pas obligatoirement adhérents. Compte tenu que nous sommes en vase clos, on ne peut pas
organiser quatre, cinq, six compétitions par an. On l’a fait dans le passé mais on sent bien que
l’intérêt s’amenuise chez les sportifs au fur et à mesure que l’on avance dans la saison. Donc, on
programme une compétition en milieu de saison et une en fin et c’est tout. C’est une discipline miloisir, mi-sportive. Beaucoup de gens viennent nous voir pour faire du wakeboard mais le pratique
surtout à titre de loisir le samedi ou le dimanche.”