LIEGE – Les Extensions du palais de justice
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LIEGE – Les Extensions du palais de justice
LIEGE – Les Extensions du palais de justice Les institutions judiciaires de Liège sont dispersées sur une quinzaine de sites dans la ville. Le Palais des Princes-Evêques, place Saint-Lambert, abrite plusieurs de ces juridictions. C'est au départ de ce monument, classé patrimoine majeur, qu’une composition architecturale a été étudiée en vue de former un ensemble urbain prestigieux, un centre judiciaire. La première pierre des extensions du palais de justice a été posée le 26 septembre 2005. Les différentes institutions judiciaires vont prendre possession des lieux de septembre 2011 à mai 2012. LA JUSTICE AU CŒUR DE LA CITE Pour les Liégeois, la place Saint-Lambert est le centre névralgique de la « cité ardente ». Historiquement, cette place est le siège des plus hautes autorités publiques de la ville et de la région. La Justice y est rendue depuis l’époque Notger (Xe siècle). Afin de remédier aux démolitions successives de la fin du XIXe et du milieu du XXe siècle et de rendre vie à la place SaintLambert, un schéma directeur de la place et de ses environs a été adopté en janvier 1985. La décision de construire les Extensions du palais de justice place Saint-Lambert, à proximité immédiate de l’ancien palais logé au Palais des Princes-Evêques, entre dans le cadre de ce schéma directeur. Le maintien des institutions judiciaires au centre de la cité permet : - d’assurer le rôle symbolique et la mission sociale de première importance que doivent assumer les institutions judiciaires ; - de faciliter l’accessibilité des lieux à tous (gare des bus, gare SNCB, parkings voitures à proximité) ; - de répondre à l’évolution de la législation relative à la prévention contre l’incendie, au bien-être des travailleurs, à la sécurité, à l’accessibilité des personnes handicapées… ; - de réaliser la centralisation de tous les services judiciaires à proximité du palais de justice actuel répondant ainsi aux multiples réformes de l’organisation judiciaire et aux besoins nouveaux en matière de surfaces pour tous les services de la Justice ; - de rationaliser le fonctionnement des services judiciaires et d’offrir au personnel du Service Public Fédéral Justice, aux avocats… des conditions de travail décentes conformes aux lois et réglementations en vigueur ; de faciliter l’accès à la Justice en améliorant notamment l’accueil du justiciable. UN ENSEMBLE URBAIN L’architecture a été conçue pour être un ensemble urbain formant un tout composé de nombreux volumes exprimant chaque juridiction avec son caractère propre. Ces volumes ont engendré de nouveaux espaces, des places et des perspectives multiples. Ce nouvel ensemble en adéquation avec le bâti existant engendre des cheminements restructurant les quartiers et les reliant au centre urbain par le biais d'une dalle qui couvre les voies au-dessus de la gare et par la création d'une passerelle de 58 mètres au-dessus de la rue de Bruxelles. Cette nouvelle passerelle unit les quartiers nord et sud : l’îlot Saint-Michel et le quartier de Pierreuse. Elle crée un effet de porte, signifiant l’entrée dans le centre urbain, sur la place Saint-Lambert en particulier et offre de nouvelles perspectives sur la façade néogothique du Palais. Elle est composée de deux éléments élancés en béton passant au-dessus des voies de circulation et s’appuyant au centre sur un socle servant en même temps de bouche de ventilation des sous-sols. Quant à la place Notger, elle forme maintenant un espace d’une très élégante proportion. Composée de la façade ouest du Palais des Princes-Evêques, mis en valeur par l’ensemble des nouvelles constructions et par la nouvelle passerelle, elle marque l’entrée de la ville. La réalisation de ce nouvel ensemble urbain a aussi permis de rendre les voiries avoisinantes plus conviviales et mieux adaptées aux besoins des habitants. De nouvelles voiries piétonnes ont été créées, la rue Fond Saint-Servais a été entièrement rénovée et les escaliers « Pierreuse » ont été rendus plus ergonomiques et plus sécurisants (reconstruction avec plusieurs paliers ouverts par des jardins, éclairage public intégré…). Par convention, ces nouveaux espaces urbains seront transmis à la Ville de Liège. LES DIVERSES IMPLANTATIONS Les Extensions du Palais comprennent plusieurs bâtiments distincts répartis de part et d’autre de la rue de Bruxelles. Cette multiplicité permet d’éviter l’effet de masse et facilite une certaine perméabilité créant, de ce fait, de multiples perspectives en adéquation avec la sinuosité des rues des quartiers anciens. Elles se démarquent clairement de la rigoureuse géométrie classique et néo-gothique du Palais des Princes-Evêques. Implantation Les occupants (situation en mai 2012) Les bâtiments sud (A, B et C reliés entre eux) comprennent : la cour du travail ; l’auditorat général près la cour du travail ; le tribunal du travail ; l’auditorat du travail ; le tribunal de commerce. Les bâtiments nord (D, E et F reliés entre eux) sont composés de : tribunal de 1ère instance ; tribunal de 1ère instance – instruction ; tribunal de la jeunesse ; parquet du Procureur du Roi ; parquet de la jeunesse ; 3 cantons de justices de paix ; Chambre des mises en accusation ; complexe cellulaire ; un ensemble de locaux communs (respect du R.G.P.T., locaux avocats, …) ; quelques locaux techniques pour les besoins de la S.N.C.B., comme une zone d'accès aux rails y sont intégrés. Le bâtiment G : Cafétéria commune à tous les Services Dans l’ancien Palais des Princes-Evêques, on trouvera : la cour d’appel ; le parquet général ; la cour d’assises ; le poste de détention. Le tribunal de police et le parquet de police seront hébergés dans un immeuble restant loué, rue Saint-Gilles, après déménagement de la Cour du Travail. Parti architectural Ce chantier qui a débuté le 1er septembre 2005 ne fut pas simple du fait de sa situation au centre ville et de la proximité d’une zone ferroviaire, la gare du Palais. Pour des raisons économiques, on a utilisé au maximum les ouvrages souterrains construits entre 1975 et 1981, en les adaptant et en les renforçant à certains endroits pour les réaffecter à d'autres fonctions. L’architecture des bâtiments est sobre et l’ensemble garde une unité par la forme des toitures et le traitement des façades (pierres bleues, pierres de France, zinc) et de leurs percements (baies régulières en symbiose avec celles du Palais). Les larges façades exposées au sud permettent un apport de lumière remarquable. De manière générale, l’ensemble simple et classique se rapproche, notamment dans les matériaux employés, des architectures traditionnelles du centre ancien. Toutefois, les bâtiments de la Justice, s’affirmant en tant qu’architecture contemporaine, se veulent un point fort du paysage urbain de jour comme de nuit. C’est pour cette raison qu’à titre de charge d’urbanisme, une illumination des bâtiments sera réalisée afin de mettre en valeur et de sécuriser les nouveaux espaces créés et les voiries publiques. Cette illumination doit produire une « valeur artistique ajoutée » à la cité en façonnant une image contemporaine plus accueillante tout en affirmant son identité. Les espaces intérieurs sont accueillants, généreux et vivants. Ils permettent souvent des regards, parfois inattendus sur la Ville et son activité. L'atmosphère lumineuse et claire crée un cadre de travail serein tout en signifiant une grande accessibilité pour tous. L'unité des matériaux à travers les différents étages et bâtiments, un dessin précis et une réalisation soignée témoignent également de cette volonté. Les huisseries de chêne massif blanchi, les parements de placage chêne blanchi, les murs clairs relient les uns aux autres les différentes fonctions. La pierre de Bourgogne, douce, le parquet de chêne huilé, chaud, et le linoléum clair, sur couche de liège pour le confort acoustique, identifient respectivement les halls d'entrée et des pas perdus, les salles d'audience et les espaces de bureaux. Eléments dynamiques, les cabines d'ascenseurs apportent leur lumière colorée aux étages. Discrètes et changeantes sous le soleil, ces mêmes couleurs ponctuent les halls et, le soir, feront sourire les façades. La construction hors-sol totalise pour tous les bâtiments une superficie brute extra-muros de 39 735 m2. Une liaison en sous-sol, entre les nouveaux bâtiments permet d’assurer le transfert sécurisé des détenus, la circulation des magistrats et des agents de la Justice ainsi que les multiples liaisons de techniques spéciales. Les sous-sols existants ont été adaptés pour recevoir des surfaces d’archives, certains locaux techniques et un parking sur 3 niveaux, en liaison avec un parking public et un parking privé. LES TECHNIQUES SPÉCIALES Electricité - Eclairage Un système de gestion générale des installations d’électricité a été mis au point afin d’assurer : - la gestion de l’éclairage fonctionnel et décoratif (lié à la gestion du temps) - la gestion de la commande des stores - la centralisation des alarmes techniques électricité de l’ensemble des bâtiments excepté le bâtiment G (restaurant) - la gestion des blocs autonomes de sécurité installés dans tous les bâtiments. Pour la gestion de l’éclairage, deux périodes d’occupation peuvent être considérées : - période “jour” qui correspond aux heures normales de service : la commande de l’éclairage est automatique en début de période – pour les couloirs par exemple - ou est manuelle par les occupants des locaux (pour les bureaux, par exemple). - période “creuse” qui se situe en dehors des heures normales de service où l’occupation des locaux est très faible : toutes les commandes passent en manuel. Lors du passage de la période “jour” à la période “creuse”, des ordres d’extinction sont transmis à l’ensemble des installations d’éclairage raccordées au système de gestion. Le personnel encore présent dans les bâtiments peut actionner les commandes des zones occupées pour ré-enclencher l’éclairage. Pendant la période “creuse”, des ordres d’extinction sont régulièrement transmis pour éteindre les éclairages qui auraient été ré-enclenchés. Les délais entre les ordres d’extinction sont programmables. Lors du passage de la période “creuse” à la période “jour”, des ordres d’allumage sont transmis pour les installations d’éclairage qui restent allumées en permanence pendant la période “jour”. Les boutons poussoir de commande de l’éclairage de ces zones (couloirs, sanitaires, escaliers...) sont alors inactifs. Bureau type L’éclairage est commandé manuellement et globalement à l’allumage et à l’extinction au moyen d’un bouton poussoir placé à l’entrée du local dans une goulotte amovible du chambranle de porte. Lors de l’extinction automatique à l’heure préprogrammée, l’ordre d’extinction est transmis en deux phases : première phase, extinction des luminaires côté façade et deuxième phase, extinction des luminaires côté couloir. Le délai entre les deux phases est programmable. Les luminaires côté façade sont équipés de ballast dimmables pilotés par une unité de gestion qui tient compte de l’apport de la lumière naturelle. L’extinction automatique de ces luminaires est progressive. Ainsi, l’économie d’énergie est réalisée par une commande intelligente de l’éclairage. Halls, couloirs, et dégagements Allumage en permanence des circuits d’éclairage “normal” et “secours” pendant la période “jour”. Lors de l’extinction automatique à l’heure préprogrammée, l’ordre d’extinction est transmis en deux phases : première phase, extinction des circuits “normaux” et deuxième phase, extinction des circuits “secours”. Les boutons poussoir de dérogation permettent d’allumer les circuits “secours” pendant la période “creuse”. Les cloisons entre les bureaux et le couloir sont également pourvues d’une attique vitrée qui permet à la lumière du jour de pénétrer dans le couloir. Cages d’escalier, sanitaires Allumage en permanence des circuits d’éclairage pendant la période “jour”. Les boutons poussoir de dérogation permettent d’allumer les circuits d’éclairage pendant la période “creuse”. Salles d’audiences Commande possible de l’éclairage par tous les boutons poussoir de la salle en dehors des heures d’audience. Désactivation des boutons poussoir placés près des entrées d’accès du public pendant les heures d’audience. Extinction automatique en deux phases comme pour les bureaux types. Chauffage et ventilation Ventilation mécanique contrôlée et chauffage La climatisation mécanique a un coût énergétique non négligeable. Par ailleurs, dans l'immobilier tertiaire, le rafraîchissement consomme plus que le chauffage. Dès que la température extérieure dépasse les 11°C, il devient nécessaire de rafraîchir les espaces de bureaux, notamment ceux des immeubles densément équipés et occupés. La solution adoptée pour les périodes dites « froides » est simple et classique. Tous les locaux sont équipés de convecteurs à ailettes dissimulés dans la décoration intérieure (caches convecteurs). Ces convecteurs sont alimentés en eau chaude produite par des chaudières à condensation du type classique "à haut rendement". L'ensemble chaudière-brûleur est garanti pour un fonctionnement minimum correspondant aux environs du quart de la puissance totale nominale par chaudière. Une régulation de la température de départ chaudière est prévue en fonction de la température extérieure. En ce qui concerne les périodes dites « chaudes », la solution adoptée est double. D’une part, pour une question de confort suivant l’occupation des salles d’audience, ces dernières sont desservies par une installation de conditionnement d’air. Selon les conditions extrêmes prévues par les méthodes de calcul, la température sèche intérieure à maintenir dans les salles d’audience climatisées est de 24°C avec un excès toléré de 1°C. D’autre part, pour les zones de bureaux, le rafraîchissement de ces locaux consiste en un refroidissement de l’air de pulsion, en fonction de la température extérieure, mais sans contrôle de la température intérieure des locaux. Dans ces locaux, la température minimale de pulsion est de 18°C. Le rafraîchissement de l’air est obtenu par diminution de la température de l’air extérieur via les groupes de froid et des échangeurs thermiques placés en toiture. En effet, dans un souci d’économie d’énergie, des échangeurs dynamiques rotatifs sont insérés dans les groupes de ventilation. Ce système permet un transfert thermique entre l’extraction et la pulsion d’air. Protection des façades Les façades les plus exposées au rayonnement du soleil (sud et ouest) sont équipées de stores extérieurs de protection solaire. Ces stores sont commandés par un système de gestion qui, équipé d’héliomètres et d’anémomètres, descend les stores lors de périodes ensoleillées, les remonte en fin de journée ou lors de la présence de nuages et/ou de grand vent. Les utilisateurs peuvent déroger à ces commandes automatiques par des commandes individuelles placées à proximité des fenêtres. Ce système permet ainsi de ne pas surchauffer les locaux exposés au soleil, même en l’absence de(s) occupant(s). Les châssis de fenêtre en aluminium sont équipés de vitrages acoustiques à hautes performances. En dehors des vitrages anti-effraction et pare-balles, les vitrages utilisés ont un coefficient thermique (U) de 1,1 W/m².K (vitrage à isolation renforcée), un facteur solaire (g) de 0,33 (c’est à dire que 67% de l’énergie ne pénètre plus dans le local) et une transmission lumineuse de 60% (éclairement naturel). Ces vitrages permettent de diminuer les charges de chauffage en hiver et de refroidissement des locaux en été tout en prenant compte des apports solaires en été et en hiver ainsi que de l’éclairage naturel. Ascenseurs Le complexe des Extensions du Palais étant divisé en 5 entités + les parkings, les ascenseurs ont été répartis pour desservir ces différents bâtiments. 23 ascenseurs équipent donc ce site à savoir 4 ascenseurs parkings et 19 ascenseurs dans les bâtiments en surface. Le nombre de ces appareils a été choisi sur base d'un calcul de trafic. Ces appareils sont installés avec des équipements de technologies modernes répondant aux principes d'économie d'énergie. Les cabines spacieuses ont un design sobre et économique avec un éclairage leds. Cet éclairage permet de colorer les différentes cabines de manière personnalisée. Les asservissements (de type gearless) avec variateur de fréquence apportent un confort d'utilisation de qualité et minimisent les temps d'attente avec des vitesses de cabine de 1,60/s. L'inox et le bois décorent les faces palières des différents étages. La coordination entre les différents corps de métier a permis de réussir l'esthétique et l'intégration des ascenseurs à chaque niveau. Les ascenseurs sont contrôlés en permanence sous synoptiques et par ordinateur de gestion reprenant l'ensemble des appareils. Planning de fin des travaux La fin des travaux va s’échelonner en parallèle avec les déménagements jusqu’en mai 2012. En effet, certains travaux complémentaires doivent encore être réalisés comme certains cloisonnements sollicités par le SPF Justice et certains marchés séparés doivent être achevés tels que les mobiliers fixes par destination, la signalisation fonctionnelle et de sécurité intérieur des bâtiments. FICHE TECHNIQUE Propriétaire Etat belge Maître de l’ouvrage Régie des Bâtiments Bureau d’architecte Atelier d'Architecture du Sart Tilman (AAST) Claude STREBELLE (†), architecte responsable Thierry DREZE, architecte directeur de projet Entreprise générale Association momentanée Duchêne-Valens Contrôle technique SECO s.a. Durée des travaux 1er septembre 2005 – mai 2012 Coûts des travaux Le montant des travaux liquidés à la date du 05/09/2011 est de 79 037 693,14 € sur un montant budgétaire total de 90 000 000 € accordé par le Conseil des ministres en date du 20/02/2010. Si le 09/03/2001, le Conseil des Ministres a autorisé un montant de 74 368 057 € (soit 3 milliards de BEF), celui-ci a dû être revu compte tenu de la révision des prix atteignant plus de 30% de la valeur initiale du marché adjugé. Financement Alternatif : 50 millions d’euros via un contrat de financement conclu avec la Banque Européenne d’Investissement, le solde par un contrat de financement à solliciter auprès des banques, selon les dispositions confirmées en Conseil des ministres du 20/02/2010. QUELQUES CHIFFRES Superficie totale extra-muros +/- 40 000 m² Sous-sols et parking 7 500 m² de surfaces d’archives Parking de 17 600 m² pour 344 voitures Mur de soutènement Largeur = 0,90 m Longueur = 78 m Hauteur = 8,70 m M³ de béton = 615,83 m³ Nombre de tirants = 185 tirants Membres du personnel : 650 Salles d’audience : 27 Ascenseurs : 23 Divers Bétons : 22 605 m³ ; Aciers : 2 665 410 kg ; Prémurs : +/- 6 300 m² ; Prédalles : +/- 19 500 m² ; Poutres précontraintes (SNCB) : 31 pièces ; Dalles lissées au quartz : +/- 3 600 m² ; Ancrages forés : 541 m.l. ; Fouilles blindées : 1 820 m³ è 10 540 kg acier ; Pierres de façades : 377 m³ ; Couverture feuilles de zinc : +/- 8 900 m² ; Châssis : 974 pièces ; Chapes : +/- 25 000 m² ; Lino : +/- 18 500 m² ; Menuiseries (portes) : +/- 1 500 pièces ; Peinture murs et plafonds : +/- 95 000 m² ; Dalles en pierre blanche « Chassagne » : +/- 2 600 m² ; Parquet : +/- 2 400 m² ; Plinthes : +/- 15 000 m.l. Réalisation : Régie des Bâtiments – Septembre 2011