PDF version FR - Crédit Agricole Payment Services

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PDF version FR - Crédit Agricole Payment Services
Crédit Agricole Cards & Payments
Siège social : 83, boulevard des Chênes - BP 48 – 78042 Guyancourt Cedex
Centre d’exploitation de Lyon : 90, avenue Lanessan - 69410 Champagne-au-Mont-d’Or
Sommaire
2
Édito
4
1970 – Les fondations
12
1980 – L’interbancarité et l’avènement de la carte à puce
20
1990 – Dématérialisation et projet SIMON
28
2000 – De l’euro à l’Europe des paiements
36
2010 – Transformation et ouverture
44
Les dirigeants de l’entreprise depuis sa création
46
Histoire succincte de l’entreprise
50
Crédit Agricole Cards & Payments aujourd’hui
Édito
Jean-Christophe Kiren
Président de Crédit Agricole Cards & Payments,
Directeur du Pôle Systèmes de Paiement
et Flux de Crédit Agricole S.A.
Il y a 40 ans, le CEDI traitait chaque jour 2 millions de chèques,
200 000 virements et prélèvements et 100 000 opérations carte.
Toutes ces opérations s’effectuaient par l’échange physique de paquets de chèques
et de bandes magnétiques. Aujourd’hui, tous ces échanges sont évidemment
électroniques et dématérialisés. Surtout, Crédit Agricole Cards & Payments traite
désormais, chaque jour, 8 millions de virements et prélèvements, et 16 millions
d’opérations carte. Au total, Crédit Agricole Cards & Payments aura traité en 2012
près de 8 milliards d’opérations, pour une valeur quotidienne de plus de 250 milliards
d’euros. Ces quelques chiffres reflètent le développement des échanges économiques
et l’explosion des transactions, autant que le changement de dimension du groupe
Crédit Agricole au cours des 40 dernières années. Mais ils traduisent aussi, fût-ce
partiellement, l’évolution de notre entreprise et de son activité.
2
Bernard Noël
Directeur général
de Crédit Agricole Cards & Payments
En 40 ans, le CEDI, devenu CEDICAM puis Crédit Agricole Cards & Payments, a connu
bien des événements et des évolutions. Dans le même temps, par l’expertise de ses
équipes et la qualité visionnaire de ses dirigeants, il a permis au Crédit Agricole de se
positionner en initiateur des grandes évolutions et des principales innovations qui ont
marqué l’histoire des paiements.
Fière de son histoire, forte de la confiance du Groupe, notre entreprise fête aujourd’hui son
40e anniversaire en même temps qu’elle se transforme en profondeur pour s’adapter aux
mutations de son environnement et mieux répondre aux attentes du Groupe. Du tri manuel
des chèques à la construction d’une plate-forme industrielle européenne, du GIE
à la société commerciale, la vocation de notre entreprise est toujours la même : mettre
sa performance opérationnelle et économique au service du Groupe et de ses clients.
Bon anniversaire !
3
LES FondationS
4
5
Le CEDI dans les années 70
Dans les années 60, le Crédit Agricole invente la banque de masse en France
en ouvrant ses guichets, au-delà du monde agricole, à l’ensemble des déposants,
sans sélection de fortune. En élargissant leur champ de compétences, les Caisses
régionales trouvent aussi le moyen d’accroître leur collecte pour mieux assurer
leur mission de financement de l’économie, en particulier du monde agricole.
L’explosion des ouvertures de comptes qui en résulte entraîne un accroissement
des opérations : chèques, virements, prélèvements. Face à l’importance des
volumes échangés, la Caisse nationale décide de se doter d’une filiale spécialisée
dans la gestion des processus administratifs et informatiques liés au recouvrement
des valeurs scripturales : le CEDI (Centre d’échanges de données et
d’informations) naît le 21 août 1972. Opérationnel dès 1973, il emploie alors plus
de 200 personnes et assure le transit de plus de 2 tonnes de documents chaque
jour, dont 60 000 chèques, via les centres de la rue de l’Amiral-Mouchez, à Paris,
dans le XIVe arrondissement, et Lyon-Vaise à partir de 1977. La décision de
créer un deuxième centre de traitement des chèques à Lyon s’appuie alors sur
la nécessité de réduire les délais d’acheminement, mais aussi et surtout de limiter
les risques liés à une trop forte concentration de l’activité.
Traitement manuel
des chèques.
6
7
Dates clés
Les chiffres
du CEDi
dans les
années 70
René Fey, ingénieur sécurité à Lyon,
opérateur de saisie en 1979
« La saisie des chèques était un travail long et fastidieux.
Derrière nos machines, nous avions un rendement à
fournir. L’enfer ? Les chèques postaux en 3 parties, qui
ne résistaient pas au passage en machine. Il fallait tous
les traiter manuellement en fin de journée. Les équipes
étaient constituées de jeunes gens dont c’était souvent
le premier emploi. Il y avait une ambiance incroyable.
Nous mangions ensemble, nous sortions ensemble
et, 2 fois par an, nous rencontrions nos collègues de
Mouchez, à Paris ou à Lyon, pour des soirées à thème. »
200 salariés.
3 000 m2
de locaux.
2 tonnes
21 août 1972.
Approbation des statuts
du CEDI.
1976. Premiers échanges
d’images-chèques entre
les Caisses régionales.
Matériel NCR pour
le traitement des
chèques rejetés par
les trieuses Burroughs.
1977. Ouverture d’un
nouveau centre de traitement
à Lyon-Vaise.
de documents traités
chaque jour.
Formules de chèques
enliassées.
60 000
chèques traités
par jour.
Distributeur
automatique
de billets.
8
9
« Les années 70 sont
marquées, selon moi,
par la naissance et le
développement d’Airbus,
devenu aujourd’hui une
référence mondiale. Cette
réussite s’est largement
appuyée sur un esprit
d’innovation, fruit d’une
mixité des compétences
et des cultures.
Un peu comme on peut la
trouver à Crédit Agricole
Cards & Payments
aujourd’hui. »
Michel Azard, 58 ans /
responsable de comptes
10
« En 1975, la mort du général Franco
a permis un retour assez rapide de la
démocratie en Espagne. C’était une bonne
nouvelle pour ma terre d’origine. Mais dans
le même temps, au cours de mes voyages,
j’ai compris que le chemin vers la liberté
serait encore long pour d’autres pays
européens. »
« Allez, les Verts ! J’ai hurlé, moi aussi, dans
le Chaudron, en 1976, lors du quart de finale
retour de la Coupe des Champions entre
Saint-Étienne et le Dynamo de Kiev. Un match
incroyable, gagné 3-0 aux prolongations !
C’est à ce moment-là que la fièvre verte s’est
emparée de toute la France, avec l’épilogue
que le monde connaît… »
Robert Mattera, 59 ans /
responsable de projets
Sylvie Lavabre, 50 ans /
responsable de domaine d’activité
« À l’été 1976, plus que la chaleur
accablante liée à la canicule, je me
souviens d’avoir été réquisitionné,
comme beaucoup de jeunes
Parisiens, cet été-là, pour aider au
travail des champs. La récolte des
blés était exceptionnelle, et leur
couleur, d’un doré que je n’ai
jamais revu depuis. »
Philippe Mahérault, 50 ans /
responsable de production
informatique
11
1980
L’interbancarité
et l’avènement
de la carte à puce
12
13
Le CEDICAM dans les années 80
Le 26 juin 1980, le CEDI devient le CEDICAM. Il regroupe les activités de traitement
des valeurs scripturales du CEDI, celle de personnalisation des cartes assurée par
Unicarte, filiale de la CNCA, et certaines autres missions de représentation dans
les instances interbancaires. L’année suivante, toutes les Caisses régionales entrent
au capital social du GIE à hauteur de 50 % aux côtés de la Caisse nationale. En plus
du traitement des chèques et effets, le CEDICAM est chargé de repousser une
nouvelle frontière : le paiement électronique, réputé plus sûr et plus économique.
En 1983, des discussions sont engagées en vue d’harmoniser les réseaux de cartes
existants (Carte Bleue, Carte Verte et celui du Crédit Mutuel). Fin 1984, un accord
est trouvé pour la construction d’un système de retrait et de paiement par carte
totalement interbancaire, sous le sigle CB, qui veut dire Carte Bancaire et non plus
Carte Bleue. C’est une première mondiale. Dans ce nouveau contexte, les clients,
quelle que soit leur banque, peuvent payer avec leur carte chez tous les commerçants
équipés et retirer de l’argent dans tous les DAB de France.
Quelques années plus tard, le système est consolidé sur le plan de la sécurité avec
l’adoption de la carte à mémoire. Cette dernière s’impose comme une nouvelle
référence sur le plan mondial.
14
Extrait d’un article paru dans Libération
le 2 mars 1982 après une visite dans
les locaux du CEDICAM.
« […] Trois trieuses fonctionnent en
permanence. Les opérations se déroulent à
très grande vitesse : 700 à 1 000 chèques sont
lus, triés et enregistrés à la minute. Ils sont
éclatés par destinataire. Paquets pour les
diverses agences de la banque, paquets
pour les autres banques. Dans une journée,
600 000 chèques sont ainsi triés et listés
sur les imprimantes des ordinateurs.
200 personnes travaillent dans ce centre
d’exploitation et 80 à 90 d’entre elles
sont directement chargées du traitement
automatique et manuel des chèques. Plus
loin, derrière les vitres fumées, d’autres
salles : les bureaux qui font les ajustements,
l’atelier qui traite les rejets. […] »
15
Dates clés
Les chiffres
du CEDICAM
dans les
années 80
Jean-Pierre Ledru,
directeur général (1986-1999) et
président (1999-2003) du CEDICAM
« Les négociations interbancaires furent longues et
difficiles, mais le résultat a dépassé nos espérances.
En capitalisant sur la très forte notoriété du logo CB,
le Crédit Agricole a bâti une offre commerciale nouvelle
et attrayante. Il a occupé en un temps record un tiers
du marché des particuliers. Le CEDICAM a joué un
rôle déterminant dans cette aventure en effectuant
avant tout le monde les développements techniques
nécessaires au traitement des procédures interbancaires.
Le CEDICAM a en effet permis au Crédit Agricole de
devancer tous ses concurrents et d’occuper une place
de leader dans le nouveau domaine de la monétique. »
1981.
Entrée de toutes les Caisses
régionales au capital social du CEDICAM.
1984.
Accord interbancaire pour la
constitution du groupement Carte Bancaire.
400
Un peu plus de
collaborateurs au CEDICAM,
dont une centaine à Lyon.
530 millions de francs
de budget annuel (soit environ
120 millions en euros constants).
1986.
1989.
Sabot d’empreinte
de carte bancaire.
Cessation des activités de
traitement du papier et fermeture du site
de l’Amiral-Mouchez.
Le marché
des paiements
80 % des ménages français
disposent d’une carte.
10 000 distributeurs
automatiques de billets.
600 000 commerçants
acceptent les cartes bancaires.
16
Adoption de la carte à puce.
L’atelier de lecture
et de tri des chèques.
17
« Fan de science-fiction,
j’ai particulièrement
apprécié la trilogie de
La guerre des étoiles, avec
un faible pour L’empire contreattaque, sorti en 1980.
Les effets spéciaux y étaient
incroyables. Malgré les progrès
technologiques dans
ce domaine, les dernières
aventures des Jedis
m’ont paradoxalement moins
impressionnée. »
« Le 10 mai 1981, à 20 heures, un visage se dévoile
lentement de haut en bas sur l’écran de télévision.
François Mitterrand est élu président de la République.
C’est un choc – de joie ou d’angoisse – pour tous.
Depuis, il me semble qu’aucune élection n’a suscité
des émotions collectives aussi fortes. »
Jean-Claude Gougain, 58 ans /
responsable de projets utilisateurs
Christiane Roudaut, 57 ans /
experte en opérations cartes
monétiques
« En 1981, lors du lancement du premier PC, les dirigeants d’IBM
étaient sans doute loin de se douter qu’ils allaient ouvrir la voie
de la démocratisation des ordinateurs personnels. Il est difficile
d’imaginer à quoi ressembleraient nos vies personnelles et
professionnelles sans cette petite révolution. »
Hervé Duval, 56 ans /
responsable de comptes
18
19
Dématérialisation
et projet SIMON
20
21
Le CEDICAM dans les années 90
Avec la généralisation de la carte à puce, le développement des instruments de
paiement à distance et l’automatisation des échanges, les moyens de paiement
se développent rapidement. Le CEDICAM doit toutefois faire face à une nouvelle
donne du marché sous l’impulsion de nouveaux intervenants – grande distribution,
opérateurs de télécommunications, etc. –, l’émergence du commerce électronique,
Le site de
Champagneau-Mont-d’Or.
de la banque à distance, et l’entrée en vigueur prochaine de l’euro. Le projet SIMON,
dont le déploiement s’achève en 1995, offre aux Caisses régionales un réseau
monétique conforme à l’organisation et à la culture du Crédit Agricole : un système
à la fois décentralisé et homogène pour plus de cohérence et de réactivité. SIMON
répond à 3 besoins principaux : garantir la disponibilité des automates bancaires,
offrir des services monétiques aux clients des Caisses en tout point du territoire et
permettre au Groupe de s’adapter rapidement aux évolutions de la réglementation
et du marché. SIMON permet de donner une nouvelle dimension commerciale et
Carte Open.
marketing aux cartes bancaires. Open (1re carte de crédit revolving en France),
Maestro, Mozaic ou Moneo (produit interbancaire) sont autant de produits qui
positionnent un peu plus le CEDICAM comme un acteur incontournable pour le
développement du Groupe et des Caisses régionales sur le marché des paiements.
22
Moneo.
Terminal
de paiement
électronique.
23
Les chiffres
du CEDICAM
dans les
années 90
Brigitte Charlier,
directeur de la
monétique
(2002-2011)
« Le projet SIMON a marqué
une étape décisive dans
l’automatisation, la sécurisation
et l’organisation des opérations
carte du Crédit Agricole.
Il s’agissait de la première
interconnexion monétique
des Caisses régionales.
Grâce à SIMON, nous avons pu
développer plus rapidement de
nouveaux services carte pour
les proposer sur l’ensemble
du territoire aux porteurs et
commerçants Crédit Agricole. »
24
10
Plus de
millions
de cartes Crédit Agricole
(25 % de part de marché).
Près de
160 000 terminaux
de paiement électroniques.
« Il y a 20 ans, toutes les opérations se faisaient
par échange physique : les paquets de chèques
et les bandes magnétiques circulaient entre
les centres de traitement du Crédit Agricole
et ceux des autres banques. Aujourd’hui, les
transports sont électroniques, ce qui a modifié
complètement les volumes traités par le CEDI.
Auparavant, on traitait par jour environ 2 millions
de chèques, 200 000 virements ou prélèvements,
100 000 ou 200 000 opérations carte. Aujourd’hui,
tous les jours, ces opérations sont passées
respectivement à 100 000, 10 millions et 4 millions. »
Gilles Rousseau, alors responsable des échanges
et du recouvrement au CEDICAM, témoigne en
1994 pour le centenaire du Crédit Agricole.
8 211DAB
Le CEDICAM assure
la billetterie de la Coupe
du Monde de football.
du Crédit Agricole.
13,3 millions
d’ordres par jour.
Dates clés
1993. Lancement
de la carte de crédit
revolving Open.
1995.
Fin du
déploiement de SIMON
avec l’installation
du dernier centre
monétique (CMS)
au CADIF.
1998.
Le CEDICAM
assure la billetterie
de la Coupe du Monde
de football en France.
1999.
Lancement
du porte-monnaie
électronique Moneo
(initiative interbancaire).
25
« Le 16 janvier 1991, lors de la plénière
du CEDICAM, Jean-Pierre Ledru avait
entamé son discours avec gravité en
évoquant l’ouverture des hostilités
contre l’Irak programmée pour
le lendemain, et ses conséquences
imprévisibles. Dans la nuit du 17 janvier,
les premières bombes tombaient
sur Bagdad. C’était la première guerre
du Golfe. »
Robert Desseignet, 60 ans /
ingénieur bureau d’études
« En 1998, des hommes et des femmes
de culture différente se sont rassemblés
pour mener un projet un peu fou :
la construction de la station spatiale
internationale (ISS). Aujourd’hui, un
laboratoire scientifique, dans lequel
vivent 6 personnes en permanence,
passe 16 fois par jour au-dessus de nos
têtes, à plus de 27 000 km/h. »
Philippe Bettinger, 39 ans /
ingénieur d’études
26
« La loi Évin, votée le 10 janvier 1991,
a progressivement changé le tabagisme
dans l’entreprise. Je me souviens qu’à
l’époque, les fumeurs du CEDICAM étaient
regroupés dans les mêmes bureaux
et travaillaient dans un brouillard constant.
Aujourd’hui, j’ai arrêté de fumer.
Je conçois donc les bénéfices de cette loi,
mais je garde l’impression que d’autres sujets
de santé publique, délaissés par
les autorités politiques, sont au moins
aussi importants que le tabagisme. »
Laure Gozard, 47 ans /
chargée d’études
« 27e minute du match France-Brésil,
le 12 juillet 1998. L’ouverture du score par
Zinédine Zidane rendait possible ce qui n’était
encore qu’un rêve un peu plus tôt. Une heure
plus tard, dans une liesse incroyable, la France
était championne du monde. »
Aymeric Moreau, 35 ans /
chargé de gestion administration du personnel
27
2OOO
De l’euro à l’Europe
des paiements
28
29
Le CEDICAM dans les années 2000
Passage à l’an 2000, passage à l’euro, les défis ne manquent pas en ce début
de siècle. Le CEDICAM les relève avec succès. Il prend par ailleurs une part
importante dans le développement de la monétique en se positionnant comme
force de proposition auprès des Caisses régionales. De nouvelles cartes
bancaires et de nouveaux services voient le jour.
Le projet d’harmonisation des moyens de paiement en Europe (SEPA) conduit
le Groupe à des réflexions stratégiques, prémices de nouvelles orientations pour
le CEDICAM. Pour l’heure, sa feuille de route est claire. Il s’agit de construire
la plate-forme industrielle et européenne dont le Groupe a voulu se doter. Décidé
fin 2007, ce projet d’ampleur est engagé courant 2008. Il vise non seulement
à se conformer aux exigences du SEPA, mais aussi à concentrer le traitement
de tous les paiements de toutes les entités du Groupe sur une seule et même
plate-forme, pour obtenir à la fois des économies de charges et des économies
d’échelle, et réduire les coûts de production.
Le siège du CEDICAM à Saint-Quentin-en-Yvelines.
30
31
Les chiffres
du CEDICAM
dans les
années 2000
Véronique Flachaire, directeur
général (2003-2007)
« En 2004 et 2005, les réflexions stratégiques induites
par l’Europe des paiements et le projet SEPA nous ont
conduits à identifier deux éléments clés : d’une part,
le risque d’obsolescence technique et réglementaire
de SIMON et, d’autre part, la nécessité de répondre à
la nouvelle donne des paiements avec un métier qui
devenait industriel, un marché qui devenait européen
et une concurrence accrue. Pour préparer l’Europe des
paiements et gagner en performance, le Groupe a donc
décidé à la fois de renouveler son système d’information
paiements et de modifier son organisation pour
concentrer le traitement des opérations sur une plateforme unique. »
32
54 638
DAB en France, dont
16 548
pour le Crédit Agricole.
300 000
Près de
TPE en France.
7 milliards
d’opérations de paiement par an.
Dates clés
Passage à l’an 2000.
1er janvier 2002. Fin du
franc scriptural et diffusion
des coupures en euros.
2003. Extension des
activités de centralisation de
trésorerie à l’international (cash
management).
2004. Refonte et déploiement
de TE-Minos, système
d’échange et de compensation
interne au groupe Crédit
Agricole et d’acheminement
des opérations vers les autres
banques.
2005. Intégration de LCL dans
TE-Minos.
2004-2005. Rapprochement
du CEDICAM et d’OBS
(Direction de Crédit Agricole
S.A. spécialisée dans les flux
internationaux et de gros
montants).
2005. Adhésion de LCL,
Sofinco et Finaref au GIE
CEDICAM.
2005. Signature d’un
partenariat privilégié avec
China Union Pay (CUP) pour
l’acceptation, en retrait et en
paiement, des cartes bancaires
chinoises par les banques
du Groupe.
2005. Lancement des activités
de sécurité multimédia,
destinées à renforcer la sécurité
des services bancaires et
financiers en ligne.
2005. Projet d’entreprise du
CEDICAM « Destination Europe
2008 ».
2007. Création de la Direction
des moyens de paiement
du Groupe (DMPG).
2008. Création de la Direction
des services bancaires (DSB).
2008. Lancement du projet
de construction de la plateforme paiement européenne
du Groupe.
2008. Démarrage de Target 2,
plate-forme de paiement pour
les gros montants en euros (mise
en œuvre par l’eurosystème),
chantier de grande envergure
lancé en 2005.
2009. Décision de réduire
le nombre de points d’accès
à la messagerie internationale
SWIFT dans le Groupe pour
les concentrer progressivement
sur la plate-forme du CEDICAM
et obtenir des économies
d’échelle significatives.
33
« Depuis 2004, le jeu en ligne massivement
multijoueurs, World of Warcraft, occupe
une partie plus ou moins grande de la vie de
12 millions de joueurs. Je me suis moi aussi
plongé dans ce monde virtuel ludique dès
2003 avec la version beta. Je l’ai quitté fin
2011… faute de temps. »
« 11 septembre 2001, vers 16 heures,
dans les couloirs du bureau.
Comme beaucoup, je me souviens
bien de l’instant où j’ai appris ce
qui s’était passé à New York. Mon
premier sentiment a été que les
limites de la barbarie avaient encore
été repoussées et j’ai bien sûr eu
une pensée pour nos collègues
de Carr Futures. »
Jean-Marc Parry, 53 ans /
project manager officer
Philippe Waringhem, 50 ans /
ingénieur d’affaires
34
« Fin 2001, j’ai vécu un réveillon un peu particulier.
Avec quelques collègues, à Saint-Quentin-en-Yvelines, nous
avions lancé le compte à rebours. Nous n’attendions pas
précisément la nouvelle année, mais surveillions plutôt le passage
de la distribution des francs aux euros dans les DAB.
Deux ans de travail et seulement une minute de mise en œuvre. »
« Je conserve un grand souvenir de
la finale du Mondial de handball de
2009 entre la France et la Croatie, pays
organisateur. Ce fut un grand match,
engagé, tactique, spectaculaire et
incertain jusque dans les dernières
minutes. Ultraprofessionnels sans pour
autant se prendre trop au sérieux, les
Français avaient déjà tout gagné, mais
ils avaient encore faim de victoires. »
Xavier Léonard, 51 ans /
responsable des risques opérationnels et des contrôles permanents
Bertrand Grandières, 40 ans /
chargé d’études
35
2010
Transformation
et ouverture
36
37
Crédit Agricole Cards & Payments
dans les années 2010
Avec le SEPA, le marché devient européen et affirme sa dimension
industrielle. L’importance des coûts fixes dans le prix de revient favorise
la recherche d’économies d’échelle à travers la conquête des volumes.
C’est pourquoi le Groupe décide d’ouvrir les prestations du CEDICAM sur
le marché. Pour cela, le GIE devient société commerciale et filiale employeur,
en même temps qu’il se dote d’une nouvelle dénomination sociale et d’une
marque commerciale : « Crédit Agricole Cards & Payments ». Dans le même
temps, Crédit Agricole Cards & Payments remporte auprès de HSBC France
le premier appel d’offres auquel il participe. Ce succès historique permet
à Crédit Agricole Cards & Payments de commencer, comme il en a pris
l’engagement vis-à-vis du Groupe à travers son projet d’entreprise « Ambition
2014 », à augmenter ses volumes afin de réduire ses coûts unitaires moyens.
38
Jean-Claude Perchet,
directeur général (2007-2010)
« La construction d’une plate-forme industrielle
et européenne au sein du Groupe est un projet
colossal. Dès 2007, il a fallu mettre sur pied
au sein du CEDICAM une organisation spéciale
pour engager et conduire ce projet majeur tout
en assurant par ailleurs nos activités opérationnelles
d’exploitation courante. Les directeurs
de programme ont dû rapidement constituer
leurs équipes dédiées pour tenir – avec succès
– les premières échéances du SEPA, dictées par
les autorités européennes. »
39
Dates clés
2011. Concentration sur la plate-forme SWIFT
du CEDICAM des opérations SWIFT du Groupe
dans le monde entier.
Bernard Noël, directeur général depuis 2011
« 2011-2012 marque un tournant dans l’histoire du CEDICAM avec
le projet d’entreprise « Ambition 2014 » : changement de statut
juridique et de dénomination sociale, filiale employeur, ouverture
sur le marché européen. Pour réussir ces changements, Crédit
Agricole Cards & Payments dispose de trois atouts majeurs qui
sont le fruit de son histoire : expertise, performance opérationnelle
et compétitivité. Notre récent succès commercial avec HSBC
France l’atteste. Par ailleurs, notre appartenance au groupe Crédit
Agricole nous donne la taille critique pour jouer un rôle central
dans la consolidation du marché des paiements en Europe.
Demain, le développement de notre activité et la croissance de
nos volumes nous permettront de progresser encore et de gagner
en compétitivité, au bénéfice du Groupe et de nos clients. Il n’y a
pas de doute : Crédit Agricole Cards & Payments est bien la digne
héritière du CEDICAM ! »
40
Les chiffres
de Crédit
Agricole
Cards
& Payments
dans les
années 2010
2011.
Approbation et mise en œuvre du projet
d’entreprise « Ambition 2014 ».
2011.
La plate-forme SWIFT du CEDICAM traite
67 millions de messages par an, soit 70 % de la
volumétrie totale du Groupe à l’échelle mondiale.
2012.
LCL décide de confier une partie de sa
personnalisation de cartes bancaires au CEDICAM.
21 mars 2012.
1,1 milliard
Transformation du GIE
en société commerciale, baptisée
Crédit Agricole Cards & Payments.
133 milliards d’euros
1er avril 2012.
d’autorisations carte.
traités en cash management.
67 millions de messages
SWIFT.
Salle de test
à Saint-Quentin-en-Yvelines.
Crédit Agricole
Cards & Payments devient filiale employeur.
2012.
1er appel d’offres et 1er succès commercial
de Crédit Agricole Cards & Payments, auprès de
HSBC France. Crédit Agricole Cards & Payments
traitera 500 millions de transactions annuelles
de HSBC France.
Les systèmes d’information
de Crédit Agricole Cards & Payments
sont hébergés à Greenfield, le nouveau
datacenter du Groupe.
41
« Début 2010, la pandémie de grippe H1N1 est officiellement
terminée. C’est la fin d’une forme de peur collective à l’échelle
planétaire. Je me souviens surtout du débat sans fin entre les pro et
les antivaccination. Même si j’étais de ces derniers, une importante
mutation du virus de la grippe reste inquiétante encore aujourd’hui. »
Dorothée Darnaud, 26 ans /
webmaster
« Les années 2010, pour moi, c’est la révolution des
smartphones à l’initiative d’Apple, qui a réussi à imposer son
cadre applicatif aux éditeurs. Un tour de force, et une réussite
commerciale époustouflante ! Et qui sait ? Les smartphones
enverront peut-être un jour les cartes bancaires au musée. »
Marie-Hélène Routier, 36 ans /
chef de projets
42
43
Les dirigeants
de l’entreprise
depuis sa création
Claude Barrat
Louis-Noël Joly
Jean Barlet
Bernard Auberger
Bruno de Maulde
Charles Achach
Jacques Bonnot
Jean Pillet
Édouard Esparbes
Jean Laurent
Philippe Delattre
Gilles Grapinet
Georges Pauget
Jean-Pierre Ledru
Patrick Gallet
Jean-Paul
Huchon
72
73
74
75
76
Max Auriol
Présidents
77
78
79
80
81
82
83
Ange-Claude Palidoni
84
85
86
Jean-Christophe Kiren
Marc Carlos
87
Jean-Pierre Ledru
88
89
90
91
92
93
94
95
96
97
98
99
00
Étienne Longin
01
02
03
04
Véronique Flachaire
05
06
07
08
09
10
Jean-Claude Perchet
Marc Carlos
11
12
Bernard
Noël
Directeurs généraux
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45
Histoire succincte
de l’entreprise
1967 • Création du Service
d’encaissement de chèques et
effets, dépendant de l’Agence
comptable de la CNCA, afin de faire
face à l’explosion des opérations
consécutive à la bancarisation
massive.
1972 • Le constat de croissance
exponentielle des opérations de
recouvrement concernant à la
fois les chèques, les virements
et les prélèvements conduit le
Département de l’organisation
(ORG) de la CNCA à proposer
l’augmentation des moyens
(machines et locaux) et un
rassemblement des structures
techniques et administratives
dédiées à ces questions dans un
Centre autonome de recouvrement
(CAR).
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• Approbation, le 21 août,
des statuts du CEDI.
1973 • Ouverture du CEDI
(Centre d’Échanges de Données
et d’Informations) sous la forme
d’un GIE dépendant de la
Caisse nationale. Son but est
de gérer grâce à l’informatique
le recouvrement des valeurs
confiées au Crédit Agricole
(compensation). Il s’installe fin
1973 rue Gazan (Paris XIVe) et
comprend 200 collaborateurs,
issus principalement de deux
directions de la CNCA : la
Direction de la comptabilité et
de la caisse générale (service
encaissements) et le Département
d’organisation (centre de traitement
de l’information). Le conseil
d’administration de la CNCA visite
les locaux le 23 novembre 1973.
Le CEDICAM sera ensuite implanté
rue Lecourbe (DG) et rue de
l’Amiral-Mouchez pour le traitement
des valeurs scripturales.
1976 • Premiers échanges
d’images-chèques entre les Caisses
régionales.
1977 • Implantation d’un centre
d’exploitation à Lyon-Vaise pour
traiter les chèques de 67 Caisses
régionales. Le centre sera reconverti
ultérieurement dans la monétique
et la personnalisation des cartes
bancaires.
• Création de la SARL Unicarte pour
fabriquer les cartes bancaires du
Groupe, rue Lecourbe, à Paris.
1980 • Mise en place en
janvier du Conseil supérieur du
développement technologique
(CSDT), chargé d’élaborer
une stratégie cohérente dans
les choix technologiques de
l’institution Crédit Agricole, les
décisions restant du ressort
des Caisses régionales et de la
CNCA. Le Conseil se transforme
ensuite en Comité stratégique du
développement technologique.
• Sur suggestion du CSDT, réforme
en juin des statuts du CEDI, qui
devient CEDICAM. La mission du
CEDICAM est alors « d’assurer
la promotion et la gestion des
moyens de paiement du groupe
Crédit Agricole et, dans ce cadre,
de représenter l’institution et
de défendre ses intérêts auprès
des instances interbancaires ».
Bénéficiant de la confiance de
ses utilisateurs (les Caisses
régionales), le CEDICAM a paru
être l’établissement le plus indiqué
pour prendre en charge la gestion
des différentes cartes bancaires
du Crédit Agricole. Le CEDICAM
doit également abriter le réseau
de liaisons internes TRANSCAM.
Enfin, il développe des prestations
pour le compte de clients extérieurs
comme EDF-GDF (traitement
de paiements et TUP).
1981 • Adhésion effective, le
1er janvier, de toutes les Caisses
régionales et d’Unicrédit (première
filiale du Groupe spécialisée dans
le financement des entreprises)
au CEDICAM, dont la gestion
est paritaire entre la CNCA et les
Caisses régionales. L’entreprise
emploie alors 400 personnes.
1984 • Accord interbancaire le
30 juillet sur la carte bancaire. Un
accord entre mutualistes n’ayant
pas abouti (arrimage des Banques
Populaires au groupement
concurrent Carte Bleue), les réseaux
Carte Bleue et Carte Verte (Crédit
Agricole) passent un accord, à
l’issue d’une longue et difficile
négociation, pour l’interopérabilité
de leurs systèmes dans un seul
réseau national (unique au monde),
le réseau Carte Bancaire. Le
CEDICAM, fort de son expérience de
décentralisation et d’hétérogénéité
du réseau TD CAM, a beaucoup
contribué à la définition de
l’architecture du Groupement Carte
Bancaire. Il fait face à l’augmentation
des volumes des opérations traitées
et assume de nouvelles missions en
termes de gestion du risque porteur
et de règlement des litiges.
1986 • Adoption de la carte
à puce.
1989 • Les gains de productivité
sur le traitement des chèques
provoquent la fermeture progressive
du centre de la rue de l’AmiralMouchez à Paris au profit de SaintQuentin-en-Yvelines.
1990 • Interconnexion du réseau
TD CAM du Crédit Agricole
avec le système interbancaire
de compensation (SIT).
• Migration du site du CEDICAM
de Lyon-Vaise vers Champagneau-Mont-d’Or, siège de la Caisse
régionale Centre-Est.
• En juin, le Département des
opérations et services bancaires
(OBS) devient opérationnel,
à la suite du rapprochement
de diverses entités de la CNCA
exerçant des métiers voisins
en termes d’opérations bancaires
domestiques et internationales.
1992 • Démarrage opérationnel
du projet SIMON (Système
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d’Information MONétique National)
pour harmoniser le traitement
des opérations carte des Caisses
régionales sur l’ensemble
du territoire.
1993 • Conception de la carte
de crédit revolving Open.
1994 • Mise en place d’un
panel de 22 Caisses régionales
(baromètre de qualité) pour
l’évaluation permanente de la
qualité des prestations aux clients
et de la satisfaction clientèle.
Lancement par la Caisse régionale
Alpes-Provence, puis par six autres
caisses pilotes, de l’offre monétique
Open (crédit revolving sur carte)
mise au point par le CEDICAM.
1996 • Avec les gains
de productivité, le nombre de
collaborateurs du CEDICAM a été
ramené en 15 ans de 400 à 330,
malgré l’élargissement des tâches
et l’augmentation des volumes.
1997 • Dans le cadre du dispositif
SIMON, lancement des premières
consultations de solde déplacées
(d’une Caisse régionale à l’autre).
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1998 • Décision du lancement
des activités de centralisation
de trésorerie pour le compte
des Caisses régionales.
• Le CEDICAM assure
la billetterie de la Coupe
du Mondede Football.
• Lancement en novembre de
Maestro, carte internationale
de paiement à autorisation
systématique.
1999 • Lancement le 1er octobre,
à Tours, de Moneo, le portemonnaie électronique. La SEME
(Société européenne de monnaie
électronique), qui regroupe les
banques françaises développant
le produit, est présidée par JeanPierre Ledru, Directeur général
du CEDICAM. En juillet 2000,
Moneo fusionnera avec l’offre
concurrente Modéus.
• Mise en place de l’offre
monétique « Transactions » pour les
professionnels.
2000 • Succès du passage à l’an
2000 des systèmes d’information
du CEDICAM. Quatre chantiers
avaient été mis en œuvre dès 1996
pour préparer cette échéance.
• Le réseau interne TD CAM est
remplacé par TD CAM 2000.
2001 • Mise en place en juillet
d’une nouvelle organisation au
CEDICAM autour de 7 directions.
Le GIE compte alors 345 salariés
répartis entre Paris (Cambronne),
Saint-Quentin-en-Yvelines et Lyon.
• L’échange d’images-chèques
détrône l’échange des chèques
papier.
2002 • Fin du franc scriptural
le 1er janvier et diffusion
des coupures en euros.
2003 • Mise au point en
septembre de l’offre complète
de cash management (gestion
centralisée de trésorerie) pour
les entreprises clientes du Crédit
Agricole.
2004 • Refonte et déploiement
de TE-Minos, système d’échanges
et de compensation interne au
Groupe et d’acheminement des
opérations vers les autres banques.
• Rapprochement entre le
CEDICAM et OBS pour former
le nouveau CEDICAM, filiale du
Groupe Crédit Agricole dédiée aux
paiements et aux flux domestiques
et internationaux. OBS apporte
les activités de flux financiers de
gros montants et internationaux.
Le « nouveau » CEDICAM compte
alors 560 collaborateurs, il traite
60 milliards d’euros par jour et gère
12 millions de cartes bancaires.
Ce rapprochement s’inscrit
dans le cadre plus vaste des
rapprochements entre les platesformes de flux et de moyens de
paiement de Crédit Agricole S.A.,
du Crédit Lyonnais et de Calyon
(CACIB aujourd’hui).
2005 • Élaboration du projet
d’entreprise, « Destination Europe
2008 ».
• Adhésion de LCL, Sofinco et
Finaref au GIE CEDICAM.
• Signature d’un partenariat
privilégié avec China Union
Pay (CUP) pour l’acceptation,
en retrait et en paiement, des
cartes bancaires chinoises par
les banques du Groupe.
• Lancement des activités de
sécurité multimédia, destinées à
renforcer la sécurité des services
bancaires et financiers en ligne.
2007 • Création de la Direction des
moyens de paiement du Groupe
(DMPG).
2008 • Création de la Direction
des services bancaires (DSB).
• Lancement du projet de
construction de la plate-forme
paiement européenne du Groupe.
• Démarrage de Target 2, plateforme de paiement pour les gros
montants en euros, chantier de
grande envergure lancé en 2005.
• Le 21 mars 2012, le GIE
CEDICAM devient une société
commerciale, baptisée Crédit
Agricole Cards & Payments.
• Premier appel d’offres et
premier succès commercial
de Crédit Agricole Cards
& Payments, auprès
de HSBC France.
2011 • Concentration progressive
sur la plate-forme SWIFT du
CEDICAM des opérations SWIFT
du Groupe dans le monde entier
pour obtenir des économies
d’échelle significatives.
• Approbation et mise en
œuvre du projet d’entreprise
« Ambition 2014 ».
• La plate-forme du CEDICAM
traite 67 millions de messages
SWIFT par an, soit 70 % de la
volumétrie totale du Groupe à
l’échelle mondiale.
2012 • LCL décide de confier
une partie de sa personnalisation
de cartes bancaires au CEDICAM.
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Crédit Agricole Cards
& Payments aujourd’hui
Les activités de Crédit Agricole
Cards & Payments s’articulent autour
de trois catégories de missions :
> opérateur de services, principalement
dans les domaines de la monétique et
du traitement des flux ;
> conduite et réalisation de projets :
projets stratégiques, projets d’offres, projets
réglementaires ;
> expertise et représentation externe
vis-à-vis des instances interbancaires et
internationales, notamment pour ce qui
concerne l’élaboration des normes et
standards et la sécurité des paiements.
Acteur central dans le domaine de
la monétique, Crédit Agricole Cards &
Payments conçoit, fait évoluer et exploite
les infrastructures monétiques du groupe
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Gestion des flux
Monétique
• Personnalisation des cartes
(bancaires, privatives).
• Acceptation et terminaux de
paiement (TPE, TPE léger).
• e-paiement et m-paiement.
• Serveurs d’acquisition
et d’autorisation.
• Systèmes de paiement
et de retrait.
• Back office commerçants
et porteurs.
Crédit Agricole, assure la lutte contre
la fraude monétique et la personnalisation
des cartes bancaires et services associés
pour les banques du Groupe qui lui confient
cette mission.
Dans le domaine des flux de paiements,
il met à disposition et pilote l’infrastructure
du Groupe et assure l’accès aux systèmes
d’échange, de compensation et de règlement
pour l’ensemble des flux de masse et
internationaux des banques du Groupe et de
leurs clients.
Depuis 2012, Crédit Agricole Cards
& Payments commercialise ses
prestations, hors du Groupe Crédit
Agricole, sur le marché européen.
500 collaborateurs.
8
milliards de transactions.
250
milliards d’euros traités
en émission et en
réception chaque jour.
• Compensation et échanges
intra ou interbanques.
• Traitement des SDD
et des SCT.
• Accès à la messagerie SWIFT.
• Virements internationaux
ou de gros montants.
• Cash management.
L’offre de
Crédit Agricole
Cards & Payments
Risques et sécurité
• Prévention et traitement
de la fraude à la carte bancaire.
• Sécurisation des paiements
sur Internet.
• Lutte contre la cybercriminalité.
• Certification et authentification
des signatures électroniques.
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Crédit Agricole Cards & Payments
Siège social : 83, boulevard des Chênes - BP 48 – 78042 Guyancourt Cedex
Centre d’exploitation de Lyon : 90, avenue Lanessan - 69410 Champagne-au-Mont-d’Or
Directeur de la publication : Jean-Luc Pothet
Responsable éditorial : Guillaume Irigoyen
Conception et réalisation :
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