PDF version FR - Crédit Agricole Payment Services
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Crédit Agricole Cards & Payments Siège social : 83, boulevard des Chênes - BP 48 – 78042 Guyancourt Cedex Centre d’exploitation de Lyon : 90, avenue Lanessan - 69410 Champagne-au-Mont-d’Or Sommaire 2 Édito 4 1970 – Les fondations 12 1980 – L’interbancarité et l’avènement de la carte à puce 20 1990 – Dématérialisation et projet SIMON 28 2000 – De l’euro à l’Europe des paiements 36 2010 – Transformation et ouverture 44 Les dirigeants de l’entreprise depuis sa création 46 Histoire succincte de l’entreprise 50 Crédit Agricole Cards & Payments aujourd’hui Édito Jean-Christophe Kiren Président de Crédit Agricole Cards & Payments, Directeur du Pôle Systèmes de Paiement et Flux de Crédit Agricole S.A. Il y a 40 ans, le CEDI traitait chaque jour 2 millions de chèques, 200 000 virements et prélèvements et 100 000 opérations carte. Toutes ces opérations s’effectuaient par l’échange physique de paquets de chèques et de bandes magnétiques. Aujourd’hui, tous ces échanges sont évidemment électroniques et dématérialisés. Surtout, Crédit Agricole Cards & Payments traite désormais, chaque jour, 8 millions de virements et prélèvements, et 16 millions d’opérations carte. Au total, Crédit Agricole Cards & Payments aura traité en 2012 près de 8 milliards d’opérations, pour une valeur quotidienne de plus de 250 milliards d’euros. Ces quelques chiffres reflètent le développement des échanges économiques et l’explosion des transactions, autant que le changement de dimension du groupe Crédit Agricole au cours des 40 dernières années. Mais ils traduisent aussi, fût-ce partiellement, l’évolution de notre entreprise et de son activité. 2 Bernard Noël Directeur général de Crédit Agricole Cards & Payments En 40 ans, le CEDI, devenu CEDICAM puis Crédit Agricole Cards & Payments, a connu bien des événements et des évolutions. Dans le même temps, par l’expertise de ses équipes et la qualité visionnaire de ses dirigeants, il a permis au Crédit Agricole de se positionner en initiateur des grandes évolutions et des principales innovations qui ont marqué l’histoire des paiements. Fière de son histoire, forte de la confiance du Groupe, notre entreprise fête aujourd’hui son 40e anniversaire en même temps qu’elle se transforme en profondeur pour s’adapter aux mutations de son environnement et mieux répondre aux attentes du Groupe. Du tri manuel des chèques à la construction d’une plate-forme industrielle européenne, du GIE à la société commerciale, la vocation de notre entreprise est toujours la même : mettre sa performance opérationnelle et économique au service du Groupe et de ses clients. Bon anniversaire ! 3 LES FondationS 4 5 Le CEDI dans les années 70 Dans les années 60, le Crédit Agricole invente la banque de masse en France en ouvrant ses guichets, au-delà du monde agricole, à l’ensemble des déposants, sans sélection de fortune. En élargissant leur champ de compétences, les Caisses régionales trouvent aussi le moyen d’accroître leur collecte pour mieux assurer leur mission de financement de l’économie, en particulier du monde agricole. L’explosion des ouvertures de comptes qui en résulte entraîne un accroissement des opérations : chèques, virements, prélèvements. Face à l’importance des volumes échangés, la Caisse nationale décide de se doter d’une filiale spécialisée dans la gestion des processus administratifs et informatiques liés au recouvrement des valeurs scripturales : le CEDI (Centre d’échanges de données et d’informations) naît le 21 août 1972. Opérationnel dès 1973, il emploie alors plus de 200 personnes et assure le transit de plus de 2 tonnes de documents chaque jour, dont 60 000 chèques, via les centres de la rue de l’Amiral-Mouchez, à Paris, dans le XIVe arrondissement, et Lyon-Vaise à partir de 1977. La décision de créer un deuxième centre de traitement des chèques à Lyon s’appuie alors sur la nécessité de réduire les délais d’acheminement, mais aussi et surtout de limiter les risques liés à une trop forte concentration de l’activité. Traitement manuel des chèques. 6 7 Dates clés Les chiffres du CEDi dans les années 70 René Fey, ingénieur sécurité à Lyon, opérateur de saisie en 1979 « La saisie des chèques était un travail long et fastidieux. Derrière nos machines, nous avions un rendement à fournir. L’enfer ? Les chèques postaux en 3 parties, qui ne résistaient pas au passage en machine. Il fallait tous les traiter manuellement en fin de journée. Les équipes étaient constituées de jeunes gens dont c’était souvent le premier emploi. Il y avait une ambiance incroyable. Nous mangions ensemble, nous sortions ensemble et, 2 fois par an, nous rencontrions nos collègues de Mouchez, à Paris ou à Lyon, pour des soirées à thème. » 200 salariés. 3 000 m2 de locaux. 2 tonnes 21 août 1972. Approbation des statuts du CEDI. 1976. Premiers échanges d’images-chèques entre les Caisses régionales. Matériel NCR pour le traitement des chèques rejetés par les trieuses Burroughs. 1977. Ouverture d’un nouveau centre de traitement à Lyon-Vaise. de documents traités chaque jour. Formules de chèques enliassées. 60 000 chèques traités par jour. Distributeur automatique de billets. 8 9 « Les années 70 sont marquées, selon moi, par la naissance et le développement d’Airbus, devenu aujourd’hui une référence mondiale. Cette réussite s’est largement appuyée sur un esprit d’innovation, fruit d’une mixité des compétences et des cultures. Un peu comme on peut la trouver à Crédit Agricole Cards & Payments aujourd’hui. » Michel Azard, 58 ans / responsable de comptes 10 « En 1975, la mort du général Franco a permis un retour assez rapide de la démocratie en Espagne. C’était une bonne nouvelle pour ma terre d’origine. Mais dans le même temps, au cours de mes voyages, j’ai compris que le chemin vers la liberté serait encore long pour d’autres pays européens. » « Allez, les Verts ! J’ai hurlé, moi aussi, dans le Chaudron, en 1976, lors du quart de finale retour de la Coupe des Champions entre Saint-Étienne et le Dynamo de Kiev. Un match incroyable, gagné 3-0 aux prolongations ! C’est à ce moment-là que la fièvre verte s’est emparée de toute la France, avec l’épilogue que le monde connaît… » Robert Mattera, 59 ans / responsable de projets Sylvie Lavabre, 50 ans / responsable de domaine d’activité « À l’été 1976, plus que la chaleur accablante liée à la canicule, je me souviens d’avoir été réquisitionné, comme beaucoup de jeunes Parisiens, cet été-là, pour aider au travail des champs. La récolte des blés était exceptionnelle, et leur couleur, d’un doré que je n’ai jamais revu depuis. » Philippe Mahérault, 50 ans / responsable de production informatique 11 1980 L’interbancarité et l’avènement de la carte à puce 12 13 Le CEDICAM dans les années 80 Le 26 juin 1980, le CEDI devient le CEDICAM. Il regroupe les activités de traitement des valeurs scripturales du CEDI, celle de personnalisation des cartes assurée par Unicarte, filiale de la CNCA, et certaines autres missions de représentation dans les instances interbancaires. L’année suivante, toutes les Caisses régionales entrent au capital social du GIE à hauteur de 50 % aux côtés de la Caisse nationale. En plus du traitement des chèques et effets, le CEDICAM est chargé de repousser une nouvelle frontière : le paiement électronique, réputé plus sûr et plus économique. En 1983, des discussions sont engagées en vue d’harmoniser les réseaux de cartes existants (Carte Bleue, Carte Verte et celui du Crédit Mutuel). Fin 1984, un accord est trouvé pour la construction d’un système de retrait et de paiement par carte totalement interbancaire, sous le sigle CB, qui veut dire Carte Bancaire et non plus Carte Bleue. C’est une première mondiale. Dans ce nouveau contexte, les clients, quelle que soit leur banque, peuvent payer avec leur carte chez tous les commerçants équipés et retirer de l’argent dans tous les DAB de France. Quelques années plus tard, le système est consolidé sur le plan de la sécurité avec l’adoption de la carte à mémoire. Cette dernière s’impose comme une nouvelle référence sur le plan mondial. 14 Extrait d’un article paru dans Libération le 2 mars 1982 après une visite dans les locaux du CEDICAM. « […] Trois trieuses fonctionnent en permanence. Les opérations se déroulent à très grande vitesse : 700 à 1 000 chèques sont lus, triés et enregistrés à la minute. Ils sont éclatés par destinataire. Paquets pour les diverses agences de la banque, paquets pour les autres banques. Dans une journée, 600 000 chèques sont ainsi triés et listés sur les imprimantes des ordinateurs. 200 personnes travaillent dans ce centre d’exploitation et 80 à 90 d’entre elles sont directement chargées du traitement automatique et manuel des chèques. Plus loin, derrière les vitres fumées, d’autres salles : les bureaux qui font les ajustements, l’atelier qui traite les rejets. […] » 15 Dates clés Les chiffres du CEDICAM dans les années 80 Jean-Pierre Ledru, directeur général (1986-1999) et président (1999-2003) du CEDICAM « Les négociations interbancaires furent longues et difficiles, mais le résultat a dépassé nos espérances. En capitalisant sur la très forte notoriété du logo CB, le Crédit Agricole a bâti une offre commerciale nouvelle et attrayante. Il a occupé en un temps record un tiers du marché des particuliers. Le CEDICAM a joué un rôle déterminant dans cette aventure en effectuant avant tout le monde les développements techniques nécessaires au traitement des procédures interbancaires. Le CEDICAM a en effet permis au Crédit Agricole de devancer tous ses concurrents et d’occuper une place de leader dans le nouveau domaine de la monétique. » 1981. Entrée de toutes les Caisses régionales au capital social du CEDICAM. 1984. Accord interbancaire pour la constitution du groupement Carte Bancaire. 400 Un peu plus de collaborateurs au CEDICAM, dont une centaine à Lyon. 530 millions de francs de budget annuel (soit environ 120 millions en euros constants). 1986. 1989. Sabot d’empreinte de carte bancaire. Cessation des activités de traitement du papier et fermeture du site de l’Amiral-Mouchez. Le marché des paiements 80 % des ménages français disposent d’une carte. 10 000 distributeurs automatiques de billets. 600 000 commerçants acceptent les cartes bancaires. 16 Adoption de la carte à puce. L’atelier de lecture et de tri des chèques. 17 « Fan de science-fiction, j’ai particulièrement apprécié la trilogie de La guerre des étoiles, avec un faible pour L’empire contreattaque, sorti en 1980. Les effets spéciaux y étaient incroyables. Malgré les progrès technologiques dans ce domaine, les dernières aventures des Jedis m’ont paradoxalement moins impressionnée. » « Le 10 mai 1981, à 20 heures, un visage se dévoile lentement de haut en bas sur l’écran de télévision. François Mitterrand est élu président de la République. C’est un choc – de joie ou d’angoisse – pour tous. Depuis, il me semble qu’aucune élection n’a suscité des émotions collectives aussi fortes. » Jean-Claude Gougain, 58 ans / responsable de projets utilisateurs Christiane Roudaut, 57 ans / experte en opérations cartes monétiques « En 1981, lors du lancement du premier PC, les dirigeants d’IBM étaient sans doute loin de se douter qu’ils allaient ouvrir la voie de la démocratisation des ordinateurs personnels. Il est difficile d’imaginer à quoi ressembleraient nos vies personnelles et professionnelles sans cette petite révolution. » Hervé Duval, 56 ans / responsable de comptes 18 19 Dématérialisation et projet SIMON 20 21 Le CEDICAM dans les années 90 Avec la généralisation de la carte à puce, le développement des instruments de paiement à distance et l’automatisation des échanges, les moyens de paiement se développent rapidement. Le CEDICAM doit toutefois faire face à une nouvelle donne du marché sous l’impulsion de nouveaux intervenants – grande distribution, opérateurs de télécommunications, etc. –, l’émergence du commerce électronique, Le site de Champagneau-Mont-d’Or. de la banque à distance, et l’entrée en vigueur prochaine de l’euro. Le projet SIMON, dont le déploiement s’achève en 1995, offre aux Caisses régionales un réseau monétique conforme à l’organisation et à la culture du Crédit Agricole : un système à la fois décentralisé et homogène pour plus de cohérence et de réactivité. SIMON répond à 3 besoins principaux : garantir la disponibilité des automates bancaires, offrir des services monétiques aux clients des Caisses en tout point du territoire et permettre au Groupe de s’adapter rapidement aux évolutions de la réglementation et du marché. SIMON permet de donner une nouvelle dimension commerciale et Carte Open. marketing aux cartes bancaires. Open (1re carte de crédit revolving en France), Maestro, Mozaic ou Moneo (produit interbancaire) sont autant de produits qui positionnent un peu plus le CEDICAM comme un acteur incontournable pour le développement du Groupe et des Caisses régionales sur le marché des paiements. 22 Moneo. Terminal de paiement électronique. 23 Les chiffres du CEDICAM dans les années 90 Brigitte Charlier, directeur de la monétique (2002-2011) « Le projet SIMON a marqué une étape décisive dans l’automatisation, la sécurisation et l’organisation des opérations carte du Crédit Agricole. Il s’agissait de la première interconnexion monétique des Caisses régionales. Grâce à SIMON, nous avons pu développer plus rapidement de nouveaux services carte pour les proposer sur l’ensemble du territoire aux porteurs et commerçants Crédit Agricole. » 24 10 Plus de millions de cartes Crédit Agricole (25 % de part de marché). Près de 160 000 terminaux de paiement électroniques. « Il y a 20 ans, toutes les opérations se faisaient par échange physique : les paquets de chèques et les bandes magnétiques circulaient entre les centres de traitement du Crédit Agricole et ceux des autres banques. Aujourd’hui, les transports sont électroniques, ce qui a modifié complètement les volumes traités par le CEDI. Auparavant, on traitait par jour environ 2 millions de chèques, 200 000 virements ou prélèvements, 100 000 ou 200 000 opérations carte. Aujourd’hui, tous les jours, ces opérations sont passées respectivement à 100 000, 10 millions et 4 millions. » Gilles Rousseau, alors responsable des échanges et du recouvrement au CEDICAM, témoigne en 1994 pour le centenaire du Crédit Agricole. 8 211DAB Le CEDICAM assure la billetterie de la Coupe du Monde de football. du Crédit Agricole. 13,3 millions d’ordres par jour. Dates clés 1993. Lancement de la carte de crédit revolving Open. 1995. Fin du déploiement de SIMON avec l’installation du dernier centre monétique (CMS) au CADIF. 1998. Le CEDICAM assure la billetterie de la Coupe du Monde de football en France. 1999. Lancement du porte-monnaie électronique Moneo (initiative interbancaire). 25 « Le 16 janvier 1991, lors de la plénière du CEDICAM, Jean-Pierre Ledru avait entamé son discours avec gravité en évoquant l’ouverture des hostilités contre l’Irak programmée pour le lendemain, et ses conséquences imprévisibles. Dans la nuit du 17 janvier, les premières bombes tombaient sur Bagdad. C’était la première guerre du Golfe. » Robert Desseignet, 60 ans / ingénieur bureau d’études « En 1998, des hommes et des femmes de culture différente se sont rassemblés pour mener un projet un peu fou : la construction de la station spatiale internationale (ISS). Aujourd’hui, un laboratoire scientifique, dans lequel vivent 6 personnes en permanence, passe 16 fois par jour au-dessus de nos têtes, à plus de 27 000 km/h. » Philippe Bettinger, 39 ans / ingénieur d’études 26 « La loi Évin, votée le 10 janvier 1991, a progressivement changé le tabagisme dans l’entreprise. Je me souviens qu’à l’époque, les fumeurs du CEDICAM étaient regroupés dans les mêmes bureaux et travaillaient dans un brouillard constant. Aujourd’hui, j’ai arrêté de fumer. Je conçois donc les bénéfices de cette loi, mais je garde l’impression que d’autres sujets de santé publique, délaissés par les autorités politiques, sont au moins aussi importants que le tabagisme. » Laure Gozard, 47 ans / chargée d’études « 27e minute du match France-Brésil, le 12 juillet 1998. L’ouverture du score par Zinédine Zidane rendait possible ce qui n’était encore qu’un rêve un peu plus tôt. Une heure plus tard, dans une liesse incroyable, la France était championne du monde. » Aymeric Moreau, 35 ans / chargé de gestion administration du personnel 27 2OOO De l’euro à l’Europe des paiements 28 29 Le CEDICAM dans les années 2000 Passage à l’an 2000, passage à l’euro, les défis ne manquent pas en ce début de siècle. Le CEDICAM les relève avec succès. Il prend par ailleurs une part importante dans le développement de la monétique en se positionnant comme force de proposition auprès des Caisses régionales. De nouvelles cartes bancaires et de nouveaux services voient le jour. Le projet d’harmonisation des moyens de paiement en Europe (SEPA) conduit le Groupe à des réflexions stratégiques, prémices de nouvelles orientations pour le CEDICAM. Pour l’heure, sa feuille de route est claire. Il s’agit de construire la plate-forme industrielle et européenne dont le Groupe a voulu se doter. Décidé fin 2007, ce projet d’ampleur est engagé courant 2008. Il vise non seulement à se conformer aux exigences du SEPA, mais aussi à concentrer le traitement de tous les paiements de toutes les entités du Groupe sur une seule et même plate-forme, pour obtenir à la fois des économies de charges et des économies d’échelle, et réduire les coûts de production. Le siège du CEDICAM à Saint-Quentin-en-Yvelines. 30 31 Les chiffres du CEDICAM dans les années 2000 Véronique Flachaire, directeur général (2003-2007) « En 2004 et 2005, les réflexions stratégiques induites par l’Europe des paiements et le projet SEPA nous ont conduits à identifier deux éléments clés : d’une part, le risque d’obsolescence technique et réglementaire de SIMON et, d’autre part, la nécessité de répondre à la nouvelle donne des paiements avec un métier qui devenait industriel, un marché qui devenait européen et une concurrence accrue. Pour préparer l’Europe des paiements et gagner en performance, le Groupe a donc décidé à la fois de renouveler son système d’information paiements et de modifier son organisation pour concentrer le traitement des opérations sur une plateforme unique. » 32 54 638 DAB en France, dont 16 548 pour le Crédit Agricole. 300 000 Près de TPE en France. 7 milliards d’opérations de paiement par an. Dates clés Passage à l’an 2000. 1er janvier 2002. Fin du franc scriptural et diffusion des coupures en euros. 2003. Extension des activités de centralisation de trésorerie à l’international (cash management). 2004. Refonte et déploiement de TE-Minos, système d’échange et de compensation interne au groupe Crédit Agricole et d’acheminement des opérations vers les autres banques. 2005. Intégration de LCL dans TE-Minos. 2004-2005. Rapprochement du CEDICAM et d’OBS (Direction de Crédit Agricole S.A. spécialisée dans les flux internationaux et de gros montants). 2005. Adhésion de LCL, Sofinco et Finaref au GIE CEDICAM. 2005. Signature d’un partenariat privilégié avec China Union Pay (CUP) pour l’acceptation, en retrait et en paiement, des cartes bancaires chinoises par les banques du Groupe. 2005. Lancement des activités de sécurité multimédia, destinées à renforcer la sécurité des services bancaires et financiers en ligne. 2005. Projet d’entreprise du CEDICAM « Destination Europe 2008 ». 2007. Création de la Direction des moyens de paiement du Groupe (DMPG). 2008. Création de la Direction des services bancaires (DSB). 2008. Lancement du projet de construction de la plateforme paiement européenne du Groupe. 2008. Démarrage de Target 2, plate-forme de paiement pour les gros montants en euros (mise en œuvre par l’eurosystème), chantier de grande envergure lancé en 2005. 2009. Décision de réduire le nombre de points d’accès à la messagerie internationale SWIFT dans le Groupe pour les concentrer progressivement sur la plate-forme du CEDICAM et obtenir des économies d’échelle significatives. 33 « Depuis 2004, le jeu en ligne massivement multijoueurs, World of Warcraft, occupe une partie plus ou moins grande de la vie de 12 millions de joueurs. Je me suis moi aussi plongé dans ce monde virtuel ludique dès 2003 avec la version beta. Je l’ai quitté fin 2011… faute de temps. » « 11 septembre 2001, vers 16 heures, dans les couloirs du bureau. Comme beaucoup, je me souviens bien de l’instant où j’ai appris ce qui s’était passé à New York. Mon premier sentiment a été que les limites de la barbarie avaient encore été repoussées et j’ai bien sûr eu une pensée pour nos collègues de Carr Futures. » Jean-Marc Parry, 53 ans / project manager officer Philippe Waringhem, 50 ans / ingénieur d’affaires 34 « Fin 2001, j’ai vécu un réveillon un peu particulier. Avec quelques collègues, à Saint-Quentin-en-Yvelines, nous avions lancé le compte à rebours. Nous n’attendions pas précisément la nouvelle année, mais surveillions plutôt le passage de la distribution des francs aux euros dans les DAB. Deux ans de travail et seulement une minute de mise en œuvre. » « Je conserve un grand souvenir de la finale du Mondial de handball de 2009 entre la France et la Croatie, pays organisateur. Ce fut un grand match, engagé, tactique, spectaculaire et incertain jusque dans les dernières minutes. Ultraprofessionnels sans pour autant se prendre trop au sérieux, les Français avaient déjà tout gagné, mais ils avaient encore faim de victoires. » Xavier Léonard, 51 ans / responsable des risques opérationnels et des contrôles permanents Bertrand Grandières, 40 ans / chargé d’études 35 2010 Transformation et ouverture 36 37 Crédit Agricole Cards & Payments dans les années 2010 Avec le SEPA, le marché devient européen et affirme sa dimension industrielle. L’importance des coûts fixes dans le prix de revient favorise la recherche d’économies d’échelle à travers la conquête des volumes. C’est pourquoi le Groupe décide d’ouvrir les prestations du CEDICAM sur le marché. Pour cela, le GIE devient société commerciale et filiale employeur, en même temps qu’il se dote d’une nouvelle dénomination sociale et d’une marque commerciale : « Crédit Agricole Cards & Payments ». Dans le même temps, Crédit Agricole Cards & Payments remporte auprès de HSBC France le premier appel d’offres auquel il participe. Ce succès historique permet à Crédit Agricole Cards & Payments de commencer, comme il en a pris l’engagement vis-à-vis du Groupe à travers son projet d’entreprise « Ambition 2014 », à augmenter ses volumes afin de réduire ses coûts unitaires moyens. 38 Jean-Claude Perchet, directeur général (2007-2010) « La construction d’une plate-forme industrielle et européenne au sein du Groupe est un projet colossal. Dès 2007, il a fallu mettre sur pied au sein du CEDICAM une organisation spéciale pour engager et conduire ce projet majeur tout en assurant par ailleurs nos activités opérationnelles d’exploitation courante. Les directeurs de programme ont dû rapidement constituer leurs équipes dédiées pour tenir – avec succès – les premières échéances du SEPA, dictées par les autorités européennes. » 39 Dates clés 2011. Concentration sur la plate-forme SWIFT du CEDICAM des opérations SWIFT du Groupe dans le monde entier. Bernard Noël, directeur général depuis 2011 « 2011-2012 marque un tournant dans l’histoire du CEDICAM avec le projet d’entreprise « Ambition 2014 » : changement de statut juridique et de dénomination sociale, filiale employeur, ouverture sur le marché européen. Pour réussir ces changements, Crédit Agricole Cards & Payments dispose de trois atouts majeurs qui sont le fruit de son histoire : expertise, performance opérationnelle et compétitivité. Notre récent succès commercial avec HSBC France l’atteste. Par ailleurs, notre appartenance au groupe Crédit Agricole nous donne la taille critique pour jouer un rôle central dans la consolidation du marché des paiements en Europe. Demain, le développement de notre activité et la croissance de nos volumes nous permettront de progresser encore et de gagner en compétitivité, au bénéfice du Groupe et de nos clients. Il n’y a pas de doute : Crédit Agricole Cards & Payments est bien la digne héritière du CEDICAM ! » 40 Les chiffres de Crédit Agricole Cards & Payments dans les années 2010 2011. Approbation et mise en œuvre du projet d’entreprise « Ambition 2014 ». 2011. La plate-forme SWIFT du CEDICAM traite 67 millions de messages par an, soit 70 % de la volumétrie totale du Groupe à l’échelle mondiale. 2012. LCL décide de confier une partie de sa personnalisation de cartes bancaires au CEDICAM. 21 mars 2012. 1,1 milliard Transformation du GIE en société commerciale, baptisée Crédit Agricole Cards & Payments. 133 milliards d’euros 1er avril 2012. d’autorisations carte. traités en cash management. 67 millions de messages SWIFT. Salle de test à Saint-Quentin-en-Yvelines. Crédit Agricole Cards & Payments devient filiale employeur. 2012. 1er appel d’offres et 1er succès commercial de Crédit Agricole Cards & Payments, auprès de HSBC France. Crédit Agricole Cards & Payments traitera 500 millions de transactions annuelles de HSBC France. Les systèmes d’information de Crédit Agricole Cards & Payments sont hébergés à Greenfield, le nouveau datacenter du Groupe. 41 « Début 2010, la pandémie de grippe H1N1 est officiellement terminée. C’est la fin d’une forme de peur collective à l’échelle planétaire. Je me souviens surtout du débat sans fin entre les pro et les antivaccination. Même si j’étais de ces derniers, une importante mutation du virus de la grippe reste inquiétante encore aujourd’hui. » Dorothée Darnaud, 26 ans / webmaster « Les années 2010, pour moi, c’est la révolution des smartphones à l’initiative d’Apple, qui a réussi à imposer son cadre applicatif aux éditeurs. Un tour de force, et une réussite commerciale époustouflante ! Et qui sait ? Les smartphones enverront peut-être un jour les cartes bancaires au musée. » Marie-Hélène Routier, 36 ans / chef de projets 42 43 Les dirigeants de l’entreprise depuis sa création Claude Barrat Louis-Noël Joly Jean Barlet Bernard Auberger Bruno de Maulde Charles Achach Jacques Bonnot Jean Pillet Édouard Esparbes Jean Laurent Philippe Delattre Gilles Grapinet Georges Pauget Jean-Pierre Ledru Patrick Gallet Jean-Paul Huchon 72 73 74 75 76 Max Auriol Présidents 77 78 79 80 81 82 83 Ange-Claude Palidoni 84 85 86 Jean-Christophe Kiren Marc Carlos 87 Jean-Pierre Ledru 88 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00 Étienne Longin 01 02 03 04 Véronique Flachaire 05 06 07 08 09 10 Jean-Claude Perchet Marc Carlos 11 12 Bernard Noël Directeurs généraux 44 45 Histoire succincte de l’entreprise 1967 • Création du Service d’encaissement de chèques et effets, dépendant de l’Agence comptable de la CNCA, afin de faire face à l’explosion des opérations consécutive à la bancarisation massive. 1972 • Le constat de croissance exponentielle des opérations de recouvrement concernant à la fois les chèques, les virements et les prélèvements conduit le Département de l’organisation (ORG) de la CNCA à proposer l’augmentation des moyens (machines et locaux) et un rassemblement des structures techniques et administratives dédiées à ces questions dans un Centre autonome de recouvrement (CAR). 46 • Approbation, le 21 août, des statuts du CEDI. 1973 • Ouverture du CEDI (Centre d’Échanges de Données et d’Informations) sous la forme d’un GIE dépendant de la Caisse nationale. Son but est de gérer grâce à l’informatique le recouvrement des valeurs confiées au Crédit Agricole (compensation). Il s’installe fin 1973 rue Gazan (Paris XIVe) et comprend 200 collaborateurs, issus principalement de deux directions de la CNCA : la Direction de la comptabilité et de la caisse générale (service encaissements) et le Département d’organisation (centre de traitement de l’information). Le conseil d’administration de la CNCA visite les locaux le 23 novembre 1973. Le CEDICAM sera ensuite implanté rue Lecourbe (DG) et rue de l’Amiral-Mouchez pour le traitement des valeurs scripturales. 1976 • Premiers échanges d’images-chèques entre les Caisses régionales. 1977 • Implantation d’un centre d’exploitation à Lyon-Vaise pour traiter les chèques de 67 Caisses régionales. Le centre sera reconverti ultérieurement dans la monétique et la personnalisation des cartes bancaires. • Création de la SARL Unicarte pour fabriquer les cartes bancaires du Groupe, rue Lecourbe, à Paris. 1980 • Mise en place en janvier du Conseil supérieur du développement technologique (CSDT), chargé d’élaborer une stratégie cohérente dans les choix technologiques de l’institution Crédit Agricole, les décisions restant du ressort des Caisses régionales et de la CNCA. Le Conseil se transforme ensuite en Comité stratégique du développement technologique. • Sur suggestion du CSDT, réforme en juin des statuts du CEDI, qui devient CEDICAM. La mission du CEDICAM est alors « d’assurer la promotion et la gestion des moyens de paiement du groupe Crédit Agricole et, dans ce cadre, de représenter l’institution et de défendre ses intérêts auprès des instances interbancaires ». Bénéficiant de la confiance de ses utilisateurs (les Caisses régionales), le CEDICAM a paru être l’établissement le plus indiqué pour prendre en charge la gestion des différentes cartes bancaires du Crédit Agricole. Le CEDICAM doit également abriter le réseau de liaisons internes TRANSCAM. Enfin, il développe des prestations pour le compte de clients extérieurs comme EDF-GDF (traitement de paiements et TUP). 1981 • Adhésion effective, le 1er janvier, de toutes les Caisses régionales et d’Unicrédit (première filiale du Groupe spécialisée dans le financement des entreprises) au CEDICAM, dont la gestion est paritaire entre la CNCA et les Caisses régionales. L’entreprise emploie alors 400 personnes. 1984 • Accord interbancaire le 30 juillet sur la carte bancaire. Un accord entre mutualistes n’ayant pas abouti (arrimage des Banques Populaires au groupement concurrent Carte Bleue), les réseaux Carte Bleue et Carte Verte (Crédit Agricole) passent un accord, à l’issue d’une longue et difficile négociation, pour l’interopérabilité de leurs systèmes dans un seul réseau national (unique au monde), le réseau Carte Bancaire. Le CEDICAM, fort de son expérience de décentralisation et d’hétérogénéité du réseau TD CAM, a beaucoup contribué à la définition de l’architecture du Groupement Carte Bancaire. Il fait face à l’augmentation des volumes des opérations traitées et assume de nouvelles missions en termes de gestion du risque porteur et de règlement des litiges. 1986 • Adoption de la carte à puce. 1989 • Les gains de productivité sur le traitement des chèques provoquent la fermeture progressive du centre de la rue de l’AmiralMouchez à Paris au profit de SaintQuentin-en-Yvelines. 1990 • Interconnexion du réseau TD CAM du Crédit Agricole avec le système interbancaire de compensation (SIT). • Migration du site du CEDICAM de Lyon-Vaise vers Champagneau-Mont-d’Or, siège de la Caisse régionale Centre-Est. • En juin, le Département des opérations et services bancaires (OBS) devient opérationnel, à la suite du rapprochement de diverses entités de la CNCA exerçant des métiers voisins en termes d’opérations bancaires domestiques et internationales. 1992 • Démarrage opérationnel du projet SIMON (Système 47 d’Information MONétique National) pour harmoniser le traitement des opérations carte des Caisses régionales sur l’ensemble du territoire. 1993 • Conception de la carte de crédit revolving Open. 1994 • Mise en place d’un panel de 22 Caisses régionales (baromètre de qualité) pour l’évaluation permanente de la qualité des prestations aux clients et de la satisfaction clientèle. Lancement par la Caisse régionale Alpes-Provence, puis par six autres caisses pilotes, de l’offre monétique Open (crédit revolving sur carte) mise au point par le CEDICAM. 1996 • Avec les gains de productivité, le nombre de collaborateurs du CEDICAM a été ramené en 15 ans de 400 à 330, malgré l’élargissement des tâches et l’augmentation des volumes. 1997 • Dans le cadre du dispositif SIMON, lancement des premières consultations de solde déplacées (d’une Caisse régionale à l’autre). 48 1998 • Décision du lancement des activités de centralisation de trésorerie pour le compte des Caisses régionales. • Le CEDICAM assure la billetterie de la Coupe du Mondede Football. • Lancement en novembre de Maestro, carte internationale de paiement à autorisation systématique. 1999 • Lancement le 1er octobre, à Tours, de Moneo, le portemonnaie électronique. La SEME (Société européenne de monnaie électronique), qui regroupe les banques françaises développant le produit, est présidée par JeanPierre Ledru, Directeur général du CEDICAM. En juillet 2000, Moneo fusionnera avec l’offre concurrente Modéus. • Mise en place de l’offre monétique « Transactions » pour les professionnels. 2000 • Succès du passage à l’an 2000 des systèmes d’information du CEDICAM. Quatre chantiers avaient été mis en œuvre dès 1996 pour préparer cette échéance. • Le réseau interne TD CAM est remplacé par TD CAM 2000. 2001 • Mise en place en juillet d’une nouvelle organisation au CEDICAM autour de 7 directions. Le GIE compte alors 345 salariés répartis entre Paris (Cambronne), Saint-Quentin-en-Yvelines et Lyon. • L’échange d’images-chèques détrône l’échange des chèques papier. 2002 • Fin du franc scriptural le 1er janvier et diffusion des coupures en euros. 2003 • Mise au point en septembre de l’offre complète de cash management (gestion centralisée de trésorerie) pour les entreprises clientes du Crédit Agricole. 2004 • Refonte et déploiement de TE-Minos, système d’échanges et de compensation interne au Groupe et d’acheminement des opérations vers les autres banques. • Rapprochement entre le CEDICAM et OBS pour former le nouveau CEDICAM, filiale du Groupe Crédit Agricole dédiée aux paiements et aux flux domestiques et internationaux. OBS apporte les activités de flux financiers de gros montants et internationaux. Le « nouveau » CEDICAM compte alors 560 collaborateurs, il traite 60 milliards d’euros par jour et gère 12 millions de cartes bancaires. Ce rapprochement s’inscrit dans le cadre plus vaste des rapprochements entre les platesformes de flux et de moyens de paiement de Crédit Agricole S.A., du Crédit Lyonnais et de Calyon (CACIB aujourd’hui). 2005 • Élaboration du projet d’entreprise, « Destination Europe 2008 ». • Adhésion de LCL, Sofinco et Finaref au GIE CEDICAM. • Signature d’un partenariat privilégié avec China Union Pay (CUP) pour l’acceptation, en retrait et en paiement, des cartes bancaires chinoises par les banques du Groupe. • Lancement des activités de sécurité multimédia, destinées à renforcer la sécurité des services bancaires et financiers en ligne. 2007 • Création de la Direction des moyens de paiement du Groupe (DMPG). 2008 • Création de la Direction des services bancaires (DSB). • Lancement du projet de construction de la plate-forme paiement européenne du Groupe. • Démarrage de Target 2, plateforme de paiement pour les gros montants en euros, chantier de grande envergure lancé en 2005. • Le 21 mars 2012, le GIE CEDICAM devient une société commerciale, baptisée Crédit Agricole Cards & Payments. • Premier appel d’offres et premier succès commercial de Crédit Agricole Cards & Payments, auprès de HSBC France. 2011 • Concentration progressive sur la plate-forme SWIFT du CEDICAM des opérations SWIFT du Groupe dans le monde entier pour obtenir des économies d’échelle significatives. • Approbation et mise en œuvre du projet d’entreprise « Ambition 2014 ». • La plate-forme du CEDICAM traite 67 millions de messages SWIFT par an, soit 70 % de la volumétrie totale du Groupe à l’échelle mondiale. 2012 • LCL décide de confier une partie de sa personnalisation de cartes bancaires au CEDICAM. 49 Crédit Agricole Cards & Payments aujourd’hui Les activités de Crédit Agricole Cards & Payments s’articulent autour de trois catégories de missions : > opérateur de services, principalement dans les domaines de la monétique et du traitement des flux ; > conduite et réalisation de projets : projets stratégiques, projets d’offres, projets réglementaires ; > expertise et représentation externe vis-à-vis des instances interbancaires et internationales, notamment pour ce qui concerne l’élaboration des normes et standards et la sécurité des paiements. Acteur central dans le domaine de la monétique, Crédit Agricole Cards & Payments conçoit, fait évoluer et exploite les infrastructures monétiques du groupe 50 Gestion des flux Monétique • Personnalisation des cartes (bancaires, privatives). • Acceptation et terminaux de paiement (TPE, TPE léger). • e-paiement et m-paiement. • Serveurs d’acquisition et d’autorisation. • Systèmes de paiement et de retrait. • Back office commerçants et porteurs. Crédit Agricole, assure la lutte contre la fraude monétique et la personnalisation des cartes bancaires et services associés pour les banques du Groupe qui lui confient cette mission. Dans le domaine des flux de paiements, il met à disposition et pilote l’infrastructure du Groupe et assure l’accès aux systèmes d’échange, de compensation et de règlement pour l’ensemble des flux de masse et internationaux des banques du Groupe et de leurs clients. Depuis 2012, Crédit Agricole Cards & Payments commercialise ses prestations, hors du Groupe Crédit Agricole, sur le marché européen. 500 collaborateurs. 8 milliards de transactions. 250 milliards d’euros traités en émission et en réception chaque jour. • Compensation et échanges intra ou interbanques. • Traitement des SDD et des SCT. • Accès à la messagerie SWIFT. • Virements internationaux ou de gros montants. • Cash management. L’offre de Crédit Agricole Cards & Payments Risques et sécurité • Prévention et traitement de la fraude à la carte bancaire. • Sécurisation des paiements sur Internet. • Lutte contre la cybercriminalité. • Certification et authentification des signatures électroniques. 51 Crédit Agricole Cards & Payments Siège social : 83, boulevard des Chênes - BP 48 – 78042 Guyancourt Cedex Centre d’exploitation de Lyon : 90, avenue Lanessan - 69410 Champagne-au-Mont-d’Or Directeur de la publication : Jean-Luc Pothet Responsable éditorial : Guillaume Irigoyen Conception et réalisation : Crédits photo : Corbis (Bill Petras, Peter Turnley), Getty (Mike Powell, Graham Wood, Bjorn Holland), Comstock, AFP (Staff, Patrick Herzog, Christof, Koepsel, Jean-Philippe Ksiazek), Photononstop (Jacques Loïc, Mark Hamili, Michel Setboun, Vario Creative, AGE), Roger Viollet, Nicolas Martin.