Dossier de presse

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Dossier de presse
À SUIVRE...
SAISON 2011 \ 2012
DANSE / MUSIQUE / THÉÂTRE / ARTS VISUELS
MARS
05.03 > 14.04 / installations
Scies scient + Femmes debout
14.03 / musique
Rendez-vous au Hublot #2 : Brussel + Dedalus trio
15.03 > 17.03 / théâtre de marionnettes
Cie Ka : Désillusions marionnettiques
20.03 > 25.03 / théâtre musical
Cie L’Escabelle : Le Tribun
30.03 / conte visuel
Cie Si&SeulementSi : Nils par dessus tout
CUISSES DE
GRENOUILLE
CARLOTTA SAGNA
SAM 10 MARS \ 19:00
DANSE / THÉÂTRE
RENDEZ-VOUS TOUT PUBLIC
ccam : rue de parme, 54500 vandœuvre-lès-nancy, france
site : www.centremalraux.com / email : [email protected]
tel : +33 (0)3 83 56 15 00 / fax : +33 (0)3 83 53 21 85
crédit photo : Massimo Nuvina
CARLOTTA SAGNA CUISSES DE GRENOUILLE
05
+
AN
S
chorégraphie, texte Carlotta Sagna / interprétation Satchie Noro, Tijen Lawton, Raphaël Soleilhavoup / création sonore et musicale, musique live Arnaud Sallé / création lumière Jean-Claude
Fonkenel / recherche bruitages Romain Anklewicz / production déléguée : Al Dente / coproduction : La
Ménagerie de Verre (Paris), Théâtre de Brétigny - scène conventionnée du Val d’Orge, Festival Torinodanza (Turin), Pôle Sud - scène conventionnée danse et musique (Strasbourg) / avec le soutien de l’Avant-Seine - Théâtre de
Colombes, CCAM - scène nationale de Vandœuvre, / la Cie Caterina & Carlotta Sagna est soutenue par la DRAC
Île-de-France au titre de l’aide aux compagnies / la Cie Caterina & Carlotta Sagna a été accueillie en résidence
de création au Théâtre de Brétigny - scène conventionnée du Val d’Orge, au Théâtre Paul Eluard (Choisy-le-Roi),
à La Ménagerie de Verre (Paris) dans le cadre de Studiolab et à la Ferme du buisson-scène nationale de Marne la
Vallée / avec le soutien de l’ONDA (Office National de Diffusion Artistique)
Note d'intention
Une histoire simple d’une jeune fille qui voudrait devenir danseuse et qui pour y
arriver passe par différentes épreuves, rencontre des personnages improbables :
un maître japonais d’Aïkiki qui a peur que son arme se rebelle contre lui, une vieille
danseuse russe qui perd son postiche pendant les pirouettes, un danseur de tango
qui fume le cigare et enfume sa partenaire, une danseuse en tutu unijambiste…
mais aussi un technicien qui rêve de faire du trapèze sur les perches des projecteurs, un gardien de théâtre qui a peur du noir… Ce voyage lui fait découvrir ce
qu’est le théâtre, avec sa machinerie, ses superstitions et les différentes personnes
qui le font vivre et, plus que tout, sa magie.
Ce sont les accessoires et les costumes, qui, selon leurs emplacements et la façon
dont ils sont illuminés créent le décor. Un tutu avec une ampoule à l’intérieur
devient une météorite, ou une méduse ou un flocon de neige géant. L’ambiance sonore est aussi très importante et particulière, des bruitages empruntés au cinéma
et «joués» à vue, accompagnent les actions tout au long de la pièce.
En résumé, un spectacle de danse (pas seulement dansé) qui s’adresse à un public très exigeant, qui n’a pas de patience ni de pitié, qui ne s’appuie pas sur des
références, bref, pour les enfants ; pour ces raisons il sera tout aussi destiné aux
adultes.
Le théâtre engendre le rêve qui nourrit notre existence. Au théâtre, on peut ressentir de grandes émotions tout en sachant que nous assistons à une représentation.
Et les enfants le savent très bien : « Je sais que c’est pour du faux, mais je pleure
quand même »…
Carlotta Sagna
Elle a d’abord suivi une formation de danse auprès de sa mère Anna Sagna, ellemême chorégraphe et pédagogue à Turin. Elle intègre ensuite l’Académie de Danse
Classique de Monte-Carlo et Mudra à Bruxelles. Carlotta a dansé dans plusieurs
créations de Micha Van Hoecke, avec Anne Teresa De Keersmaeker, et dans les
pièces de Caterina Sagna. Puis elle s’oriente de plus en plus vers le théâtre,
rejoint en Italie la compagnie théâtrale La Valdoca de Cesare Ronconi, avant d’intégrer, en 1993, Needcompany dirigée par Jan Lauwers.
Elle est interprète dans les pièces de Jan Lauwers et signe les chorégraphies de
Caligula (il s’agit d’un solo, «une danse pour organes internes» les pieds et les
mains de la danseuse paraissent effacés), de Morning Song et de Needcompany’s
King Lear.
En 2000 elle joue dans DeaDDogsDon´tDance/DjamesDjoyceDeaD, spectacle de
Jan Lauwers pour deux comédiennes et onze danseurs du Ballett Frankfurt.
Carlotta Sagna continue son chemin auprès de Needcompany et joue dans Goldfish Game, long métrage réalisé par Jan Lauwers. Deux ans plus tard, Jan Lauwers
crée No Comment, quatre monologues pour comédiennes et fait appel à Carlotta
pour interpréter le rôle de Salomé.
Avec sa sœur Caterina Sagna, elle a créé La Testimone, duo dansé et joué sur des
textes originaux de Lluisa Cunillé ; puis Relation Publique où elle joue son propre
rôle de sœur/co-chorégraphe. Elle accompagne la pièce de Caterina, Heil Tanz !,
en prenant en main la direction d’acteur.
Avec le soutien de Needcompany, elle crée en 2002 sa première pièce A , où elle
met en scène Lisa Gunstone et Antoine Effroy dans leurs propres rôles de
danseurs/comédiens habiles et maladroits, où humour et tragique se côtoient.
La SACD et le Festival d’Avignon 04 lui proposent de participer au « Sujet à Vif »
avec une pièce courte et lui laissent le choix d’être interprète et/ou auteur. Elle
appelle Jone San Martin à cette occasion et écrit pour elle une sorte d’hymne à
l’interprète, Tourlourou. Le rôle est repris par Lucy Nightingale en 2005 puis par
Satchie Noro à partir de 2009.
En 2005, elle s’installe en France et fonde sa compagnie. Elle crée en février
2007, une nouvelle pièce pour 4 interprètes Oui, oui, pourquoi pas, en effet ! qui
interroge le rapport à la mémoire, le croisement des générations, la transmission
et l’alternance entre l’acceptation et le refus de nos racines. En janvier 2009,
elle présente le solo AD VITAM dont elle est également l’interprète. Elle y pose la
question des limites du normal et du pathologique, décompose et remet en question la frontière entre les deux.
Elle collabore également avec l’écrivain Olivia Rosenthal sur une forme courte,
Petite pièce avec Olivia, présentée en avril 2009.
En février 2010, Carlotta Sagna signe à nouveau un solo pour Jone San Martin,
C’est même pas vrai, y explorant l’étrange scission entre vérité et mensonge.
En septembre 2009, Carlotta Sagna et sa sœur Caterina Sagna unissent leur
compagnie respective pour poursuivre leur travail commun et fondent la compagnie Caterina & Carlotta Sagna. Cette nouvelle collaboration a commencé avec
la création de Nuda Vita qui a eu lieu les 1er et 2 octobre 2010 dans le cadre de la
Biennale de la Danse de Lyon.