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focusmarché JAPON / 2013 JAPON / 2013 > en bref Nombre d’habitants 2013 : 127 260 000 personnes Superficie 378 000 km² Langue officielle Japonais Régions/villes les plus importantes Kantô (Tokyo, Yokohama) Kansai (Osaka, Kobe, Kyoto) Nagoya PIB par habitant 46 720 USD en 2012 Répartition des dépenses des ménages concernant les produits culturels (moyenne mensuelle par ménage en 2011) Livres & journaux, magazines : 48 397 JPY (412 EUR) Jeux vidéo et logiciels : 7 480 JPY (63,6 EUR) Cinéma et théâtre : 5 406 JPY (45,9 EUR) Musée, expositions : 1 898 JPY (16,1 EUR) TV : 12 989 JPY (110,3 EUR) Leçons de musique : 11 869 JPY (100,8 EUR) Achat d’instruments de musique : 1 418 JPY (12 EUR) (Source:Japan Statistical Yearbook 2012) Monnaie / taux de change 1 Yen (JPY) = 0,007 Euros = 0,0098 USD Fuseau horaire / décalage horaire éventuel GMT+9 (+7h en été et +8h en hiver) Contact bureauexport / Ambassade bureauexport Tokyo : www.french-music.org / [email protected] Tel : +81 3 5206 2640 Fax: +81 3 5206 2501 Charles ROGNET (responsable) : [email protected] Edouard ROSE: [email protected] Conseiller culturel : M. Bertrand FORT [email protected] Attaché audiovisuel : M. Nouredine ESSADI [email protected] focusmarché JAPON / 2013 > marché ème Avec 4,4 milliards USD de chiffre d’affaires en 2012, le marché japonais est le 2 marché au monde en valeur. Il est intéressant de constater que pour la première fois depuis 2008, le marché est à nouveau en progression (+4%) par rapport à l’année précédente après plusieurs années de baisse relative ou, dans les meilleures années, de relative stabilité. De 2003 à 2008, les ventes digitales – élevées et en croissance – ont permis de compenser les baisses successives enregistrées par les ventes physiques. En 2012 cependant, la nette reprise est à attribuer aux bons résultats du marché physique puisque les ventes digitales continuent de régresser au Japon depuis 2009. Le marché japonais est très largement dominé par la production nationale qui détient 87% de parts de marché et continue à gagner du terrain sur le répertoire international depuis plus de 20 ans. Ainsi, les parts de marché du répertoire international se sont vues diviser par deux entre 2005 et 2012. 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 production nationale (en % du marché total) 75% 76% 77% 80% 80% 83% 84% 87% répertoire international (en % du marché total) 25% 24% 23% 20% 20% 17% 16% 13% Sorties par genre (2012) : 2012 Nombre de sorties Domestic (j-pop, variété, musique traditionnelle) 7989 rock/dance 2025 jazz/fusion 1116 pop 833 classique 1582 autres 343 total 13888 % 57.52% 14.58% 8.04% 6.00% 11.39% 2.47% 100% Physique vs numérique : Le marché numérique au Japon a connu une évolution complètement différente de celle observée ailleurs dans le monde. Porté très haut par les chiffres record de ventes de ringtones et autres ringback tones qui représentaient, en 2013 encore, près de 40% du volume des ventes, il n’a cessé de perdre du terrain face au physique depuis l’arrivée des smartphones. Il faut s’attendre à ce que cette tendance s’inverse dans les prochaines années car les modes de consommation de musique digitale sont en pleine transition. 2008 2009 2010 2011 2012 Ventes physiques 77.90% 73.50% 72.60% 75.70% 82.36% Ventes digitales 22.10% 26.50% 27.40% 24.30% 17.64% 2008 2009 2010 2011 2012 Ventes physiques (en millions d'euros) 2,959.49 2,490.61 2,254.04 2,212.50 2,503.74 Ventes digitales (en millions d'euros) 839.36 899.22 849.87 711.21 536.62 Total (en millions d'euros) 3,798.86 3,389.82 3,103.91 2,923.71 3,040.36 NB : valeurs indicatives calculées sur la base du taux de change moyen sur 5 ans Salons professionnels Au Japon il n’y a pas de salon professionnel à dimension internationale. Le Tokyo International Music Market (TIMM, anciennement Tokyo Asia Music Market), organisé par le ministère du commerce extérieur, se consacre principalement à la promotion des artistes japonais en dehors de leurs frontières. Depuis quelques années, ce salon tend à s’internationaliser. Les festivals Fujirock (préfecture de Nagano) et Summersonic (Tokyo/Osaka) sont par ailleurs deux rendez-vous importants pour la filière, notamment pour les professionnels travaillant du répertoire international. Certifications Disque d’Or : 100.000 ex. Disque de Platine : 250.000 ex. focusmarché JAPON / 2013 > physique Depuis 2008, le marché physique japonais est le premier au monde en unité et en valeur. De manière intéressante, la tendance observée à la baisse depuis de nombreuses années s’est inversée en 2012 et le marché physique progressait à nouveau, fait unique dans les pays développés. Le marché est largement dominé par les indépendants qui détiennent plus des deux tiers des parts de marché. Au Japon, les ventes de singles sont encore très importantes et représentent près de 20% des ventes physiques. 2008 2009 2010 2011 2012 Chiffre d'affaires (en millions d'euros) 2,959.49 2,490.61 2,254.04 2,212.50 2,503.74 Unités vendues (en millions d'unités) 232.3 189.2 176.8 176 188.8 PHYSIQUE PHYSIQUE (RÉPARTITION PAR FORMATS EN VOLUME) CD single CD album Vinyl Cassette 2008 2009 2010 2011 2012 13.46% 13.61% 16.55% 20.43% 19.55% 84.92% 84.84% 82.13% 78.48% 79.45% 0.07% 0.04% 0.05% 0.10% 0.20% 1.55% 1.51% 1.27% 1.00% 0.79% TOP 10 albums (2013) 1. LOVE / ARASHI (796,525 unités) 2. B'z The Best XXV 1988-1998 / B'z (583,230 unités) 3. B'z The Best XXV 1999-2012 / B'z (573,050 unités) 4. FUNKY MONKEY BABYS LAST BEST / FUNKY MONKEY BABYS (431,984 unités) 5. TEPPEN TOTTANDE! / NMB48 (419,231 unités) 6. FEEL / Namie AMURO (382,684 unités) 7. JUKE BOX / KANJANI ∞ (373,019 unités) 8. EXILE BEST HITS -LOVE SIDE / SOUL SIDE- / EXILE (330,721 unités) 9. Superfly BEST / Superfly (322,204 unités) 10. TIME / TOHOSHINKI (groupe coréen) (298,389 unités) TOP 10 albums (répertoire international) 2013 1. TAKE ME HOME / ONE DIRECTION (263,709 unités) 2. UNORTHODOX JUKEBOX / BRUNO MARS (186,825 unités) 3. RED / TAYLOR SWIFT (150,370 unités) 4. ARTPOP / LADY GAGA (133,340 unités) 5. UP ALL NIGHT / ONE DIRECTION (119,502 unités) 6. AVRIL LAVIGNE / AVRIL LAVIGNE (119,266 unités) 7. LES MISERABLES SOUND TRACK / SOUND TRACK (113,926 unités) 8. IN A WORLD LIKE THIS / BACK STREET BOYS (109,077 unités) 9. KISS / CARLY RAE JEPSEN (97,645 unités) 10. MIDNIGHT MEMORIES / ONE DIRECTION (86,534 unités) Prix de vente moyen d’un album Album produit localement de 2000 à 3500 JPY (15 à 25 EUR) Album importé de 1500 à 2000 JPY (10 à 15 EUR) Principaux labels et distributeurs AVEX KING RECORDS JVC – VICTOR ENTERTAINMENT DREAMUSIC PONY CANYON Principaux retailers Généralistes: TOWER RECORDS, HMV, TSUTAYA (vente et surtout location) Spécialisés: DISC UNION (importateur, distributeur, chaine de magasins), VILLAGE VANGUARD VPC: AMAZON, RAKUTEN, YAHOO focusmarché JAPON / 2013 > numérique Avec près de 766 millions USD de chiffre d’affaires en 2012, le marché numérique japonais est le deuxième au monde. Encore dominé par les produits d’ancienne génération, celui-ci peine à faire sa deuxième révolution numérique: l’offre streaming est encore embryonnaire (Spotify et Deezer sont absents du marché japonais à ce jour). Il est à signaler que les chiffres proposés par la RIAJ (la branche japonaise de l’IFPI) peuvent prêter à confusion car le chiffre d’affaires généré via les smartphones est rangé sous « internet » et non sous « mobile ». A la lumière de ces chiffres, on remarque que depuis 2009, le chiffre d’affaires du digital en général comme celui généré sur mobiles est en baisse avec un record de -40% pour le mobile et près de -25% pour le marché numérique en 2012. Les téléchargements internet sont quant à eux en augmentation constante et il est à prévoir que le marché numérique, dans son ensemble, retrouvera la croissance dans peu de temps. Nb d’utilisateurs internet : 96.5 millions Nb de lignes haut débit : 40.6 millions Nb d’abonnements mobile : 133.3 millions MARCHE DIGITAL 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 Volume (en milliers d‘unité) 267,9 368,1 465,0 479,2 468,2 441,5 367,3 271,9 216,4 Internet (en millions de JPY) 1,9 5,0 5,9 9,0 10,2 10,1 12,6 18,0 n/a Mobile (en millions de JPY) 32,3 48,2 68,0 79,9 79,3 74,7 58,3 34,8 n/a Autres (en millions de JPY) 0,1 0,2 1,5 1,7 1,5 1,1 1,1 1,5 n/a Valeur totale (en millions de JPY) 34,3 53,5 75,5 90,5 91,0 86,0 72,0 54,3 41,7 Evolution % n-1 n/a (+) 56% (+) 41% (+) 20% (+) 0,5% (-) 5,8% (-) 16,3% (-) 24,5% (-) 23,2% iTunes TOP 10 SINGLE en 2013 1. NINJARI BANBAN / KYARY PAMU PAMU 2. WE ARE NEVER EVER GETTING BACK TOGETHER / TAYLOR SWIFT 3. KOISURU FORTUNE COOKIE / AKB48 4. LIVE WHILE WE ARE YOUNG / ONE DIRECTION 5. CALL ME MAYBE / CARLY RAE JEPSEN 6. KOI SURU KISETSU / NAOTO INTI RAYMI 7. HIKOKI GUMO / YUMI MATSUTOYA 8. GUREN NO YUMIYA / LINKED HORIZON 9. MEMESHIKUTE / GOLDEN BONBER 10. STAR LOVERATION / KERAKERA Principales plateformes de téléchargement ITUNES MUSIC STORE MORA MUSIC STORE YAHOO MUSIC RAKUTEN DOWNLOAD Principales plateformes mobiles LISMO MUSIC STORE RECOCHOKU Agrégateurs mobile: RECOCHOKU DWANGO RIGHTSCALE ICJ focusmarché JAPON / 2013 Les principaux services de streaming: Service Recochoku Best (J-Pop) Société Recochoku Titres disponibles 1 million Prix abonnement en illimité 980¥/mois (environ 7€) music.jp stream MTI LISMO unlimited Au (KDDI) 1 million 1480¥/mois (environ 12€) Music Unlimited Sony 10 millions 1480¥/mois (environ 12€) Mysound Yamaha Dmarket Music Store NTT Docomo 8 chaînes / 50 émissions 315¥/mois (environ 2,5€) Uta Pass Au (KDDI) 500 000 1575¥/mois (environ 13€) 500 000 1280¥/mois (environ 9€) 50 chaînes par thème 315¥/mois (environ 2,5€) Prix pratiqués (téléchargement): Ringtone: 1 dollar Full track: 2 à 2,50 dollars Album: 20 dollars > édition/synchro Top 5 des éditeurs locaux (pour prospects sous-édition répertoire français) Nichion Watanabe music publishing Inc Fujipacific music Inc EMI music publishing Universal music publishing Le marché de la synchro au Japon est peu comparable au marché français. La différence majeure réside dans la gratuité d’utilisation pratiquée habituellement pour les campagnes publicitaires, les drama (séries télé japonaises) et les émissions TV en général. Généralement, les éditeurs et producteurs cèdent les titres gratuitement, pour une durée limitée, aux producteurs audiovisuels. Par ailleurs la JASRAC (société japonaise de perception de droits d’auteurs) stipule qu’à compter de la date de sortie ou de la première diffusion commerciale d’un titre, une société de production audiovisuelle est en droit d’utiliser la musique gratuitement pour une durée maximale d’un an, dans la mesure où cette dernière aurait l’accord des ayant-droits. Les accords sont souvent signés pour une durée de trois mois. Selon les modalités négociées, le nom de l’artiste peut être mentionné, ce qui est souvent le cas pour les groupes/artistes connus et bien identifiés au Japon (Daft Punk, Yaël Naïm). Le métier de music supervisor n’a peu voire pas de place dans le paysage de la synchronisation japonaise, les accords se faisant directement entre producteurs/éditeurs et producteurs audiovisuels. La synchronisation repose sur un principe de « donnant-donnant » au Japon : pour les producteurs et éditeurs, l’utilisation d’une chanson pour une synchro permet une visibilité importante auprès du grand public et s’avère être un efficace outil de promotion pour l’artiste. Malheureusement, ce schéma encourage peu les sociétés japonaises à exploiter les chansons du répertoire international « payant » puisque les producteurs et éditeurs japonais sont plus enclins à autoriser une utilisation gratuite des titres de leur répertoire. focusmarché JAPON / 2013 > spectacle vivant Le spectacle vivant est essentiel dans la stratégie de développement d’un artiste étranger au Japon mais doit absolument être complémentaire d’une stratégie discographique. Le Japon voit peu de tournées et de concerts d’artistes étrangers comparativement aux autres territoires de marché. Par ailleurs, faire connaître un artiste est traditionnellement le travail du label. C’est ainsi que les concerts et tournées sont rarement envisagés sans une sortie d’album local sur le territoire. Les frais étant très importants (déplacements internationaux, frais de production, cachets, visas), les promoteurs préfèrent s’assurer de la solidité d’un projet et s’adosser à des partenaires disques locaux. Les festivals constituent la première porte d’entrée pour les artistes étrangers. Les principaux promoteurs japonais sont des structures indépendantes dont les deux leaders sont Smash et Creativeman, respectivement organisateurs du Fujirock et Summersonic, des festivals prescripteurs au Japon. Les tournées se limitent généralement à 2 ou 3 dates (souvent 2 dates à Tokyo et 1 date à Osaka ou éventuellement Nagoya). Les e promoteurs japonais privilégient les dates dans la capitale et Osaka (2 ville du Japon), préférant éviter les dates en province qui sont très souvent déficitaires. Enfin, il faut noter que les salles de concerts sont le plus souvent louées comme des espaces vides, sans réelle ligne de programmation ni politique de communication, même si elles peuvent parfois privilégier un genre de musique en particulier. Le marché du live en 2012 Nb de concerts produits au Japon: 18 112 dates Nb de tickets vendus : 27,7 millions Chiffres d’affaires généré : 15,9 milliards d’Euros Genres musicaux les plus populaires J-Pop Rock Electro Jazz Fourchette de prix de places de concert Prix des places de concert musiques pop/rock : entre 6 000 et 10 000¥ (entre 45 et 80€) Prix des entrées en club électro/DJ : entre 3 000 et 5 000¥ (entre 25 et 40€) Prix des entrées en club de Jazz (type Blue Note) : entre 10 000 et 12 000¥ (entre 80 et 100€) Prix d’un pass 3 jours Fuji Rock Festival : 42 800¥ (345€) Prix d’un pass 2 jours Summersonic Festival : 28000¥ (225€) Quelques exemples de jauges de concerts d’artistes français Zaz : 1 200 (Akasaka Blitz 2 soirs de suite) Justice : 2 700 (Zepp) Hocus Pocus : 1 200 (Vision) Yael Naïm : 300 – 400 (Club Quattro) Yuksek : 1 200 (Vision) Jupiter : 200 (Pasela Grande Resort) Rémi Panossian : 60 (Saravah) Top 5 booking (artistes étrangers) Smash Creativeman NHK Enterprise Plankton HIP Top 5 festivals Summersonic Festival : 300 000 personnes sur 2 sites : Tokyo et Osaka (sur 2 jours) Fujirock Festival : 140 000 personnes (sur 3 jours) Rock in Japan : 174 000 personnes (sur 3 jours) Air Jam Festival : 45 000 personnes (sur 2 jours) Asagiri Jam Festival : 30 000 personnes Tokyo Jazz Festival : 20 000 personnes focusmarché JAPON / 2013 Procédures administratives spéciales et visas pour artistes Les services de l’immigration japonais sont très stricts en matière de visa et d’activité rémunérée sur le territoire national. Un visa de travail est obligatoire pour effectuer une prestation de concert rémunérée au Japon : il s’agit du visa entertainer qui nécessite d’être titulaire d’un Certificate of Eligiblity (COE). La demande de visa doit être faite sur le territoire japonais auprès du bureau de l’immigration par la société organisatrice de l’événement implantée au Japon. Les délais d’obtention peuvent être longs (au minimum 1 mois et s’attendre à un délai qui peut aller jusqu’à 2 voire 3 mois). Le coût d’un visa entertainer est relativement élevé mais c’est surtout la lourdeur de la procédure qui peut être un obstacle. Dans le cas d’un voyage promotionel n’impliquant pas de perception de revenus au Japon, une simple exemption de visa en tant que temporary visitor est délivrée. Tous les ressortissants français obtiennent cette exemption à leur arrivée sur le territoire japonais, elle est valable pour une durée de 90 jours au maximum et ne nécessite aucune procédure administrative particulière. Il est en revanche vivement conseillé de se renseigner auprès de l’ambassade du Japon en France en ce qui concerne les artistes n’ayant pas la nationalité française et devant se rendre au Japon dans le cadre d’une tournée. > perception des droits La société de gestion collective locale au Japon est la JASRAC (Japanese Society for Rights of Authors, Composers and Publishers). Créée en 1939, elle compte 15 909 membres et a conclu des accords-cadre avec 118 sociétés étrangères (89 pays, 4 régions), dont la Sacem. Elle couvre les droits de 7,9 millions d’œuvres nationales et internationales et collecte plus de 105 milliards de yens (environ 985 millions d’Euros). En 2011, elle a redistribué environ 1 milliards d’Euros. Détail de la collecte et distribution annuelle : http://www.jasrac.or.jp/ejhp/about/statistics.html Si la Sacem a pour mission le soutien à la création, la JASRAC, elle, n'apporte pas d'aides concrètes aux membres de la filière. En revanche, elle sensibilise les étudiants à la musique via des séminaires, des conférences et des cours mis en place dans les universités. Par ailleurs, il existe une différence majeure entre la JASRAC et la SACEM quant au système de collecte relative aux médias. La Jasrac a établi un contrat avec la plupart des chaines de télévisions et radios, basé sur un système de commission. Un pourcentage est ainsi fixé selon le volume de diffusion de musique et prélevé sur le chiffre d'affaire de l'année fiscale japonaise. En France, les chaines de télé doivent fournir à la SACEM un relevé quotidien des œuvres diffusées. Le droit d'auteur fait également l'objet de différences notables,en voici deux exemples: droit patrimonial : En France, le droit patrimonial court jusqu'à soixante-dix ans après le décès de l'auteur. Il est de cinquante ans au Japon avant de tomber dans le domaine public. La JASRAC effectue cependant un travail de lobbying afin d’étendre le droit patrimonial à 70 ans après le décès de l’auteur. Il est à noter que l’acceptation par le parlement japonais sera probablement liée à l’abrogation de certaines clauses du traité de San Francisco, signé après la deuxième guerre mondiale et étendant le droit patrimonial des auteurs provenant de pays alliés. droit moral: Le droit moral japonais est sensiblement similaire au droit moral français. Il permet de décider du moment et des conditions dans lesquelles l'oeuvre sera mise à la disposition du public pour la première fois, de voir le nom de son auteur apparaître ou non à chaque publication et d'empêcher toute modification sans l'accord de ce dernier. En revanche, si comme son équivalent français, il est perpétuel et incessible, il ne peut être transmissible aux ayantsdroits. focusmarché JAPON / 2013 > branding Liste non-exhaustive de marques locales les plus positionnées sur la musique et les artistes internationaux Hennessy Artist Aigle A/X Armany Exchange Suzuki Audio-Technica Beams Columbia Yamaha Family Mart Heineken Jack Daniels Timberland Virgin > media Presse écrite The Television (mensuel /actualités, divertissement, culture, sport, TV) : 666 356 ex TV Bros : 280 000 ex Bounce (mensuel gratuit de Tower Records / musique) : 200 000 ex Music Magazine: 150 000 ex Remix (mensuel, musique) : 120 000 ex Latina Musica Magazine (mensuel, musique) : 120 000 ex CD Journal (mensuel, musique) : 100 000 ex Elle Japon (féminin): 90 000 ex Intoxicate (bi-mensuel gratuit de Tower Records, musique) : 80 000 ex Floor (mensuel, club culture) : 80 000 ex Madame Figaro Japon (bi-mensuel, féminin) : 77 700 ex Numero Tokyo (mensuel, féminin) : 50 000 ex TV : Audience en prime time : 1. 2. 3. 4. 5. 6. Nihon Telebi 12,7% Fuji TV 12,5% TV Asahi 11,7% NHK 11,5% TBS 10% TV Tokyo 6% Radio : J-Wave InterFM Tokyo FM NHK-FM Bunka broadcast Réseaux Sociaux et Internet : En juin 2013 : 1. Twitter : 26,3% de parts de marché 2. Mixi : 26,1% de parts de marché 3. Facebook : 24,5% de parts de marché focusmarché JAPON / 2013 > liens utiles infos sur le marché www.riaj.or.jp http://mccluremusic.com/ www.japantimes.co.jp/culture/music/ www.musicman-net.com (en japonais uniquement) rédactionnel / détaillants http://www.hmv.co.jp/en/ http://www.bounce.com/contents/ http://tower.jp/mag/intoxicate/ charts http://www.oricon.co.jp/ (en japonais uniquement) liens techniques http://www.immi-moj.go.jp/english/index.html http://www.ambafrance-jp.org/Conseils-aux-voyageurs Liens Bureau Export Site B2C du Bureau Tokyo http://www.frecho.com/ Marchés en Bref http://www.french-music.org/marche-en-bref.html