Projet d`aménagement et de développement

Transcription

PLU de La Courneuve - PLU n°7 (Mise en compatibilit é approuvée le 19 décembre 2013)
Plan local
d’urbanisme
de La
Courneuve
II - PROJET D’AMÉNAGEMENT ET
DE DÉVELOPPEMENT DURABLE
PLU n°1 : Projet approuvé par le Conseil Municipal le 07 février 2008
PLU n°2 : Première modification approuvée le 28 jan vier 2009
PLU n°3 : Deuxième modification approuvée le 28 jan vier 2010
PLU n°4 : Révision simplifiée approuvée le 24 juin 2010
PLU n°5 : Troisième modification approuvée le 15 dé cembre 2010
PLU n°6 : Quatrième modification approuvée le 22 se ptembre 2011
PLU n°7 : Première mise en compatibilité approuvée le 19 décembre 2013
Projet d’Aménagement et de Développement Durable
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SOMMAIRE
Sommaire ..................................................................................................................................... 2
le projet d’aménagement et de développement durable (PADD) ........................................... 3
Les étapes du Plan Local d’Urbanisme............................................................................... 3
I Le projet stratégique du PLU de la Courneuve ...................................................................... 3
Une mise en perspective historique nécessaire ................................................................. 3
Une nouvelle étape de transformation et de nombreux atouts ........................................... 4
Un projet qui doit accompagner les grandes orientations de développement choisies par
la communauté d’agglomération ......................................................................................... 5
Le projet stratégique du PLU de la Courneuve ................................................................... 6
II - Le projet d’aménagement et de développement durable................................................... 8
Orientation 1 : La cohérence globale du territoire communal au sein de l’agglomération .. 8
Orientation 2 : un développement économique et de l’emploi qui oriente les mutations en
cours .................................................................................................................................. 10
Orientation 3 : diversifier l’habitat et « intensifier » les quartiers ...................................... 11
Orientation 4 : Une ville plus belle et plus attractive, un meilleur environnement ........... 11
III Cartographie :……………………………………………………………………………………….14
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LE PROJET D’AMENAGEMENT ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE
(PADD)
Les étapes du Plan Local d’Urbanisme
Le Projet d’Aménagement et de Développement Durable (PADD) fait suite aux diagnostics
thématiques et à l’identification des enjeux et besoins prioritaires de la commune .Il traduit les choix
exprimés dans un projet urbain portant sur l’ensemble du territoire communal.
L’importance des inflexions souhaitées par la ville implique que ce projet soit l’expression d’une
ambition de développement de la commune, partagée de façon active par tous, élus, habitants et
acteurs de la commune. Le débat du Conseil Municipal sur le PADD est un des moments forts de la
concertation du Plan Local d’Urbanisme.
Les Grandes Orientations du PADD, s’appuient sur les enjeux découlant des synthèses du
diagnostic, après débat de la municipalité, elles sont traduites de façon réglementaire dans le PLU.
I LE PROJET STRATEGIQUE DU PLU DE LA COURNEUVE
Avant d’introduire le projet stratégique, il semble important de retracer les grandes étapes de
l’urbanisation de la ville et d’évoquer l’histoire des projets urbains à La Courneuve afin de resituer la
période actuelle et les mutations importantes qui se dessinent.
Une mise en perspective historique nécessaire
La ville, constituée à l’origine par trois noyaux de peuplement distincts, a connu dans son histoire
plusieurs moments de basculement et de rupture de son économie.
La première rupture est celle du passage d’une économie de bourg rural, marquée par une activité
agricole et maraîchère prospère, vers celle d’une banlieue ouvrière et industrielle. Avec le passage de
la ligne de chemin de fer, l’avènement d’une première coupure s’accompagne de l’implantation des
usines de part et d’autre de la voie ferrée.
Le siège de la municipalité se déplace alors des Six Routes vers la gare et les établissements
industriels, symboles de la modernité.
Ce déplacement opère un rééquilibrage géographique en plaçant l’hôtel de ville en position
d’équidistance entre l’église Saint Lucien et l’ancien village autour de la Prévôté. Il ouvre aussi un
nouvel espace de redéploiement pour la ville vers le sud, par l‘ouverture de la Gare de AubervilliersLa Courneuve.
ème
siècle et dans l’entre deux guerre, le phénomène des lotissements et des petites
Au début du XX
cités ouvrières se développe à La Courneuve , de façon importante aux Quatre Routes, et de façon
disséminée touchant les quartiers du village et les abords de la RN186. Les HBM y sont peu
développés, on note cependant une cité jardin, seul témoin d’un projet ambitieux abandonné. Le
PAEE ne lègue pour tout tracé d’extension que la rue de la République, dans l’axe de l’Hôtel de ville.
Une deuxième rupture est consommée avec la construction d’un habitat de masse, le Grand
Ensemble des 4000, qui se déploie en périphérie des pôles de peuplement et avec la surimposition
d’un réseau autoroutier balafrant le territoire, dans les années 1960 à 1980. L’accroissement de
population et la présence d’entreprises importantes font de La Courneuve de ces années là, le
symbole de la ville industrielle et ouvrière où les emplois sont en nombre supérieur à celui des actifs.
La troisième rupture associe le reflux industriel, qui va conduire à une crise du logement social, et une
relance de la politique de construction autoroutière avec l ‘A86, nouvelle rocade de la Région
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Parisienne. Alors que la crise économique des années 70 a entamé le recul de l’activité industrielle,
ces projets autoroutiers vont encore aggraver les coupures dont la ville souffrait déjà.
Dans les 4000 les malfaçons de l’habitat, dues à un système de préfabrication lourde défectueux, très
tôt dénoncées par la ville, sont devenues criantes, les dégradations appellent des restructurations
urbaines audacieuses.
Dès les années 80 la ville s’engage, avant l’heure, dans le renouvellement urbain de son parc de
logement social, avec le souci de retisser des liens et d’ouvrir de nouveaux espaces publics.
Les dynamiques des déplacements (construction d’une nouvelle gare, jonction RER A et RER B,
arrivée du métro aux quatre routes, puis réalisation du Tramway) ont été mises à profit pour engager
de nouveaux projets. Cependant les améliorations de la mobilité ont tardé à provoquer les effets
d’attraction attendus.
Si le grand ensemble a connu des transformations significatives - réhabilitations, démolitionsreconstructions, nouveaux équipements, espaces publics de qualité - les autres quartiers, malgré un
règlement de POS peu restrictif en termes de densité, n’ont pas connu de renouvellement significatif
de leur habitat.
La ville, mobilisée par l’intégration des projets autoroutiers qui risquaient d’éventrer les quartiers et par
le poids de l’investissement nécessaire au renouvellement urbain dans le grand ensemble, a
cependant lancé de nouvelles démarches de projets : études sur le site des Pointes et opérations
programmées d’amélioration de l’habitat (OPAH) en particulier aux Quatre Routes et dans le quartier
Pasteur.
Une nouvelle étape de transformation et de nombreux atouts
Le constat a été entériné que le grand ensemble à lui seul ne peut tirer les transformations dont la ville
a besoin pour opérer les rééquilibrages et l’intensification de son territoire urbanisé et habité. Celui-ci
souffre de distorsions graves, avec des poids de populations concentré à l’ouest et à l’est, des
secteurs qui ne communiquent pas, alors que de grandes emprises, gelées en zone industrielle dans
le POS, sont aujourd’hui inoccupées. Elles génèrent des obstacles aux déplacements et des
phénomènes de discontinuités urbaines et de vides.
Ces enjeux importants ont été identifiés lors du diagnostic. Ils marquent une nouvelle donne dans
l’économie d’aménagement de la ville en visant des substitutions sur des tissus autres que ceux du
logement social. Elles touchent les emprises industrielles proches du centre et les parcelles
moyennes mutables disséminées.
La diversification de l’offre de logement, nécessaire à l’amélioration de l’urbanité et de l’attractivité de
l’habitat courneuvien, a été affirmée dans les projets urbains successifs de restructuration du grand
ensemble. Elle doit pouvoir se redéployer pour conquérir d’autres sites, et permettre au centre ville
d’étendre son aire d’attraction plus largement, ce qui est en cours sur les secteurs de projet de la
Gare et des Pointes.
Ce rééquilibrage doit aussi permettre la confortation des services, des équipements, des espaces
verts de proximité, au centre ville et dans les polarités de quartiers.
Enfin le Parc de La Courneuve, équipement de loisir et de plein air, emblématique de l’est parisien et
de l’agglomération, doit être rendu plus perceptible et accessible pour les habitants de la commune.
Son potentiel de bio-diversité doit être mis à profit pour tisser des liens avec les quartiers limitrophes,
par-delà des coupures autoroutières.
Avec les mutations qui touchent la commune et l’attractivité nouvelle qui se dessine plus largement
sur le nord-est de l’agglomération parisienne, c’est donc à une nouvelle étape de son histoire que la
commune est confrontée.
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Elle a pour cela de nombreux atouts dont elle peut tirer parti pour asseoir de façon positive les
prochaines transformations urbaines .
Des atouts « humains », une population jeune, et un dynamisme démographique qui se confirme.
Des atouts géographiques et urbains d’importance comme une situation privilégié sur les grands axes
de la région, à proximité d’une plate forme aéro-portuaire internationale sur laquelle se dessine de
nouveaux projets de développement, la présence de disponibilités foncières bien desservies et
d’industries importantes, comme Eurocopter, Alstom….
A l’échelle de l’agglomération et de la ville, une bonne desserte en transport en commun qui
nécessite des prolongements pour irriguer l’ensemble de la commune, avec des secteurs privilégiés :
les Quatre Routes, le quartier de la gare, et la partie sud-ouest du centre ville.
Des projets d'amélioration en cours, concernant les aménagements de l'espace public des pôles de
transport ainsi que des axes sur lesquels la fréquence de la desserte en bus est à améliorer. Des
réalisations exemplaires d'espaces publics de bonne qualité : le mail du stade Géo André sur la RN
186, la place de la Fraternité au quartier de la Tour.
Des ambiances et des paysages urbains diversifiés et identifiables, qui contribuent au caractère de la
ville : Les jardins de l’îlot Carème-Prenant, les rues de lotissements des 4 routes, le tissu "faubourien"
du boulevard Pasteur et du quartier Crêvecoeur.
Un patrimoine architectural apprécié et reconnu localement, mais faiblement valorisé : notamment
l’architecture industrielle et l'édilité publique, émaillant l'ensemble de la commune.
Des quartiers avec une identité architecturale forte : Pasteur, Crèvecoeur, les Quatre Routes, le
quartier de l'Hôtel de ville…le patrimoine de l'architecture contemporaine représenté par les
opérations réalisées dans le grand ensemble, et notamment certains de leurs équipements.
Une qualité paysagère intéressante, dans le secteur du centre-ville et dans les quartiers nord,
impasse Carême Prenant et Sente du Croult, moulin Fayvon.
Cet ensemble concourre à l’image d’une ville populaire, qui a su affronter les défis successifs posés
par l’histoire de la banlieue.
Un projet qui doit accompagner les grandes orientations de développement choisies par la
communauté d’agglomération
Les orientations de développement du territoire de Plaine Commune sont définies dans le SCOT
autour de 3 grands équilibres :
Un territoire, des villes actives et résidentielles : emplois, habitat et équipements répartis sur le
territoire
Un équilibre entre les grandes fonctions, logement, économie, équipements de proximité et
grands espaces publics (verts et sportifs): le « quatre quart »
Une urbanisation raisonnée en répartissant judicieusement le développement urbain sur le
territoire pour sauvegarder le foncier (autour des centres et des transports (40%), dans les
secteurs en devenir (40%), dans les quartiers de renouvellement urbains (20%))
Et sont déclinées par grandes fonctions :
Diversifier, répartir, améliorer la qualité de l’habitat
Des activités économiques au service de l’emploi des habitants et de la diversité
Des équipements qui maillent le territoire
Transports et déplacements facteurs de développement et d’aménagement du territoire
Répondre progressivement aux grands enjeux environnementaux.
Le document d’orientations générales du SCOT précise les grandes perspectives du développement
du territoire à l’horizon 2020, selon quatre grandes thématiques :
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Organiser le territoire sur son identité de banlieue populaire : valoriser les grands sites patrimoniaux et
paysagers. Porter un regard sensible sur l’identité du territoire, respecter ses singularités, leur porter
attention
L’éco-renouvellement urbain au coeur du développement : utiliser les ressources du territoire avec
sobriété et économie. Préserver la santé des habitants en rendant le territoire sain et sûr. Veiller à la
diversité et à la qualité du territoire par sa trame verte et bleue, ses paysages et milieux naturels.
Favoriser un territoire renouvelable en recyclant les matériaux et déchets, et en utilisant de nouvelles
techniques d’assainissement.
Accroître l’intensité urbaine : structurer le territoire, ses centralités et le réseau d’équipements et de
services autour des pôles d’échange de transports en commun. Faire évoluer les quartiers vers plus
de qualité et de « compacité ». Installer les lieux du nouveau développement économique pour
favoriser la lisibilité et développer une image active du territoire : autoriser la construction ciblée
d’immeubles de grande hauteur.
Faire de l’espace public un grand vecteur de la qualité urbaine : valoriser les grands axes pour
développer de nouveaux usages. Construire et remodeler les espaces de proximité et les espaces de
la mobilité pour les rendre accueillants pour tous les modes de déplacement et adaptés aux usages
locaux. Développer les parcours, les liaisons entre quartiers. Intégrer les grandes infrastructures dans
le fonctionnement urbain. Aménager les «interfaces» avec les territoires voisins et valoriser la lisière
de Plaine Commune.
Le Plan Local d’Urbanisme des villes de la communauté d’agglomération doit être compatible avec le
Document d’Orientations Générales de la communauté. L’élaboration du PLU de La Courneuve s’est
adossée à ces prescriptions, dans leur « esprit » et leur vision à long terme.
Le projet stratégique du PLU de la Courneuve
Il répond à la question posée par les perspectives de développement durable à différentes échelles du
territoire de la Courneuve et aux objectifs et orientations poursuivis par la révision qui sont
principalement les suivants : (délibération du 26 juin 2003)
•
mise en cohérence des projets d'aménagement engagés par la ville dans un projet urbain
global,
•
prise en considération des enjeux de développement à l'échelle d’un territoire élargi à la
Plaine de France et à la Plaine- Saint-Denis,
•
favoriser le développement économique, l'implantation de nouvelles activités et la recherche
des conditions d'une mixité équilibrée des fonctions urbaines,
•
développement des actions susceptibles d'améliorer l'attractivité de la ville dans le domaine
de l’habitat,
•
prise en considération de l’émergence d’objectifs de développement durable par exemple
ceux énoncés par le P.D.U de la Région Ile-de-France.
En nous référant à ces objectifs, nous proposons de formuler les principes et les enjeux sur lesquels
est fondé ce projet de territoire de la façon suivante :
Un projet de territoire appuyé sur l’identité de ville de banlieue populaire : l’harmonisation du
développement économique et des emplois, du renouvellement urbain et de la diversification
de l’offre de logement, l’amélioration du cadre de vie et de l’environnement.
Ce projet stratégique et politique est décliné en quatre grandes orientations qui découlent des enjeux
identifiés par le diagnostic :
Favoriser un développement cohérent et équilibré du territoire communal à l’échelle de la ville, de
l’agglomération et de la Région
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Conforter le rôle économique spécifique de la Courneuve dans la Communauté d’Agglomération
diversifier l’habitat et « intensifier » les quartiers
Rendre la ville plus attractive, l’embellir, changer l’image en offrant un meilleur environnement.
Ces quatre grandes orientations sont développées selon les actions et les moyens à mettre en œuvre.
Des cartes spatialisent les grands thèmes et les actions (cf cartes en fin de document).
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II - LE PROJET D’AMENAGEMENT ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE
Entre Saint Denis à l’ouest, et Le Bourget et Roissy à l’est, au nord de Aubervilliers, La Courneuve de
par sa desserte par les grands axes de déplacement de l’Est parisien est un territoire en contact avec
de grands pôles régionaux de développement économique.
Son territoire, encore écartelé et divisé, doit pouvoir évoluer vers un rééquilibrage spatial et
fonctionnel, grâce à un ensemble de projets en cours et à l’étude. Parmi eux, le redéploiement et la
confortation de sa centralité est un de ceux qui peut assurer à la ville une attractivité nouvelle en
termes d’habitat, d’emplois et d’équipements. Il s’agit d’orienter les mutations à venir vers plus de
qualités urbanistiques, dans la continuité des objectifs que la commune a su se donner en affirmant la
part essentielle de l’architecture contemporaine dans la construction d’une urbanité spécifique de la
banlieue.
Orientation 1 : La cohérence globale du territoire communal au sein de l’agglomération
Cette orientation décline à différentes échelles spatiales les actions visant à la cohérence et à
l’équilibre des projets en cours et à l’étude à la faveur de l’amélioration des échanges et des
transports en commun dans un territoire élargi à l’agglomération et au nord Est Parisien, à la mise en
relation par des circulations douces des pôles d’échanges et l’aménagement qualitatif des espaces
publics à l’échelle de la ville, conformément au Plan de Déplacements Urbains d’Ile-de-France et au
SCOT de Plaine Commune.
Elle affirme également l’importance de l’intensification de la centralité et de la confortation de son
rayonnement, par un redéploiement sur des emprises mutables ou susceptible de le devenir d’ici à 15
ans. Le rôle prépondérant de l’enrichissement du maillage urbain dans cette perspective y est rappelé.
Enfin accompagnant les améliorations des transports en commun, le développement des polarités
(commerces, habitat, espaces publics, équipements) qui leur sont liées et des quartiers qui en
bénéficieront.
Favoriser la cohérence et l’équilibre des projets en cours et à l’étude à l’échelle de la ville et de
l’agglomération
Cette proposition suppose :
La recherche d’un équilibre dans l’affectation de l’usage des sols sur la commune entre activité et
habitat, dans les opérations en cours et à venir
La présence des équipements et des services (distribution, maillages) et un ratio d’espaces
publics et paysagers (cf les quatre quarts du SCOT).
La mise en relation les pôles de transport par un réseau de circulations douces et par la Trame
verte et bleue, favorisant la biodiversité, et la réhabilitation des paysages et milieux naturels.
De fédérer les projets en cours par une action sur l’espace public pour qu’ils ne soient pas vécus
comme juxtaposition.
Traiter les coupures urbaines des infrastructures.
Valoriser le patrimoine urbain, architectural et paysager ainsi que les traces de l’eau dans les
projets.
Faciliter les mobilités
Il s’agit de prendre en compte les nouvelles pratiques des déplacements et de répondre aux besoins
de toutes les mobilités sur un vaste territoire. Les déplacements sont motivés de façon minoritaire
maintenant par les déplacements domicile-travail, et majoritairement pour des raisons d’organisation
de la vie familiale et sociale, pour les achats, les loisirs, la culture…
Ces besoins s’appuient sur les projets de transport en cours et sur les évolutions en matière
environnementale, conformément au Plan de Développement Urbain d’Ile-de-France et au Plan Local
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de Déplacement de Plaine Commune. L’aménagement des pôles d’échange de la gare du RER B, et
de la place du 8 Mai 45, les aménagement du réseau des bus, la création de réseaux de circulations
douces sont des facteurs d’intensification urbaine des polarités et de soutien à l’activité économique et
commerciale.
Prolongement des lignes de métro (ligne 12 jusqu’aux six routes) et ligne 7 jusqu’à la gare de
RER du Bourget,
Promouvoir le carrefour des Six-Routes comme nouveau pôle d’échange, lieu de connection
pertinent entre le tramway et la ligne 12 du métro
améliorer la desserte de la Zone d’Activité Mermoz depuis la gare du Bourget qui a vocation à être
un pôle d’échange, et par l’ouverture de la gare de Dugny-La Courneuve sur la ligne tangentielle
Création d’un échangeur sur le barreau de raccordement de l’A1- A86 pour mieux desservir la
zone d’activité Mermoz
Favoriser une plus grande place des modes de déplacement doux respectueux de
l’environnement pour une plus grande qualité d’usage.
Conforter les grandes armatures urbaines historiques et les polarités liées aux transports
Poursuivre une politique de qualité architecturale et urbaine dans la consolidation des tissus
bordant les grandes voies qui forment l’armature historique de la ville ainsi que dans leur
profondeur.
Favoriser les relations des grands axes vers l’intérieur des quartiers, en développant le réseau
des liaisons douces, des sentes et cheminements piétons.
Requalifier les espaces publics, et les paysages urbains dans la traversée du centre ville et en
limites,
Affirmer la nécessaire urbanité des grands axes dans leurs traversées de la ville et pour cela
veiller à la qualité du traitement de leurs espaces (voiries, trottoirs…) et à l’intégration des modes
de déplacements doux.
Relier les différents quartiers par l’amélioration du maillage urbain de rues et de sentes
Dépasser les coupures Est – Ouest engendrées par l’autoroute par des ouvertures de rues
nouvelles et la création d’espaces publics à travers les grandes enclaves étanches des sites
industriels (emprise Babcock au sud de l’A86 ) .
Désenclaver le quartier de l’Hôtel de ville, actuellement coupé du boulevard Pasteur et de la gare
par l’îlot KDI, en créant des liaisons nouvelles
Améliorer la lisibilité de l’armature urbaine, par un traitement identifiable de l’espace public et du
mobilier urbain, en particulier le réseau est-ouest et nord-sud qui sous-tend les relations entre
quartiers à l’échelle de la ville et de l’agglomération.
Assurer les continuités urbaines à l’échelle des îlots par le prolongement du maillage des rues
existantes là où ce maillage est trop faible.
Au sein des quartiers, profiter de la présence des sentes existantes et en créer de nouvelles pour
faciliter les déplacements, connecter les services et lieux publics, indépendamment des voiries
réservées aux véhicules
Aménager les espaces publics et les abords des pôles de transports
Sécuriser les déplacements des deux roues et les traversées des piétons. Développer une
politique du stationnement public
Aménager le carrefour des six routes en place urbaine, plus hospitalière aux piétons, et comme
seuil d’accès paysager au Parc Départemental
Structurer, développer et intensifier le « centre » ville et les polarités de quartier
Etendre le rayonnement du centre ville vers le boulevard Pasteur, à l’Ouest de la zone Mermoz et
au Sud de l’autoroute (projet Gare) en déverrouillant les obstacles opposés par les grandes
emprises.
Conforter le rayonnement du centre ville par la construction de logements de typologies
diversifiées, en harmonie avec ses caractères spécifiques (patrimoines rural et industriel,
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immeubles en briques, édilité publique années 30 etc…)
Développer la cohabitation entre des activités propres, des logements, des commerces et
services, dans les nouvelles opérations et projets de renouvellement urbain.
Valoriser les équipements culturels existants et en implanter de nouveaux. Localiser la
médiathèque centrale et le musée de la ville dans un bâtiment phare du patrimoine industriel en
visibilité depuis le tramway.
Mettre en valeur le patrimoine industriel disponible en l’affectant à des équipements de grand
rayonnement (médiathèque centrale) dédiés à toute la population. Requalifier les espaces publics,
le cadre de vie et l’environnement.
Structurer, intensifier et développer les équipements et les services dans les quartiers Nord.
Faciliter et valoriser la relation au centre ville (Tram, commerces, médiathèque) par un débouché
de la rue de la République, par l’aménagement de l’avenue Barbusse (réduction d’emprise,
espaces publics, plantations d’alignement, pistes cyclables) et la sécurisation des traversées
piétonnes.
Orientation 2 : un développement économique et de l’emploi qui oriente les mutations en
cours
La part très importante de territoire affectée à l'activité (45% du territoire urbanisé, hors parc
départemental) constitue une caractéristique essentielle de La Courneuve. Les emplois industriels y
sont encore deux fois plus présents qu'au niveau régional, même s'ils tendent à diminuer. L'enjeu est
de préserver ces particularités tout en gérant la reconversion de quelques sites industriels vacants ou
fortement sous occupés, et dans les quartiers mixtes, d'accompagner le déplacement des activités
lorsqu’elles sont incompatibles avec l’habitat.
Préserver l’activité et le développement économique dans les secteurs traditionnels d’activités
en accompagnant les mutations
Sur le secteur Mermoz : pérenniser les activités de logistique urbaine / messagerie, qualifier le
pôle des éco-industries, développer l’industrie légère et les activités de services associées.
Maintenir l’activité aéronautique en s’attachant à créer les conditions de la pérennité de
l’implantation de la société Eurocopter et en tentant de créer à proximité un pôle de sous-traitance
Affirmer la vocation d’accueil d’entreprises de services du secteur Rateau-RN2
Préserver le secteur des activités économiques secondaires pour répondre aux caractéristiques
de la population courneuvienne.
Favoriser des nouvelles implantations d’activités, compatibles avec le tissu résidentiel, et
affirmer l’emploi au sein des quartiers
Dynamiser et diversifier le tissu économique en favorisant la réalisation d’une offre immobilière
moderne, notamment pour les petites et moyennes entreprises
Encourager les activités à participer à la valorisation du cadre bâti et de l’espace public
Utiliser les outils offerts par le règlement d’urbanisme
pour favoriser la flexibilité du bâti et faciliter ainsi la succession dans le temps, dans un même
bâtiment, de fonctions différentes (petite entreprise, local commercial, logement)
Définir les catégories d'activités qu'il est pertinent de maintenir (commerces, services, artisanat,
PME, etc…) en fonction des besoin des entreprises et la préservation de la qualité de vie de
quartier à dominante résidentielle
Pour favoriser la réalisation d’opérations mixtes (places de stationnement à réaliser pour les
activités dans certaines zones, "bonus" de COS pour les activités)
Régénérer et diversifier l’offre commerciale
Favoriser l’implantation de commerces de proximité diversifiés
Améliorer le fonctionnement du marché des Quatre Routes
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Orientation 3 : diversifier l’habitat et « intensifier » les quartiers
Le diagnostic a mis en évidence le déséquilibre des poids de population sur le territoire communal
(faible densité du centre ville et population concentrée principalement dans le quart nord-ouest de la
commune) ainsi que la prédominance du parc social également concentré dans ce quart nord-ouest
(les 4000). Les orientations en matière de logement visent à un rééquilibrage social et démographique
du territoire communal par le développement du centre ville (quartier de la mairie) et de polarités
secondaires (quartiers gare et 4 routes) permettant d'offrir de véritables choix de logement aux
courneuviens et d'accueillir de nouvelles populations. Ce développement permettra de soutenir les
polarités de quartiers, de les doter de davantage de services, de commerces, et de renforcer la vie de
quartier.
Valoriser la diversité sociale, patrimoniale et urbaine des quartiers et leur donner plus
« d’intensité »
Re-qualifier les anciens noyaux villageois dégradés (carême prenant, francs tireurs…) en prenant
appui sur leur ambiance de faubourg
Mettre en valeur les espaces publics du quartier commerçant des Quatre Routes
Préserver les qualités urbaines des quartiers de lotissement et de l’habitat individuel dans la ville
(Quatre Routes, quartier Gare-Pasteur)
Structurer, intensifier et développer les équipements et les services dans les quartiers Nord
Valoriser les qualités paysagères des quartiers Nord, aménager et sécuriser les traversées de
l’avenue Barbusse pour favoriser les déplacements vers le centre ville
Régénérer et soutenir le tissu commercial
Favoriser l’implantation de commerces de proximité diversifiés dans les différents quartiers
Promouvoir une participation qualitative des commerces aux ambiances urbaines (livraisons,
enseignes, devantures…)
Valoriser le patrimoine privé et social existant
OPAH, réhabilitations
Renouvellement urbain, équipements et espaces publics
Diversifier les statuts d’occupation
Favoriser « la reconstruction de la ville sur elle-même » dans le respect de l’identité des
quartiers :
Encourager la création architecturale et se servir du règlement d’urbanisme pour obtenir la qualité
et la diversité des ambiances urbaines
Encourager les moyennes et petites opérations dans les différents types de tissu urbains
Favoriser la mixité typologique, par le maintien d'une échelle urbaine du parcellaire et intégrer
l’existant dans les projets
Mixer les opérations de réhabilitation (type OPAH) avec les opérations neuves de manière à
conserver un tissu « complexe »
Eviter les opérations de rénovation de grande taille qui globalisent le parcellaire à l'îlot (voire à
plusieurs îlots).
Orientation 4 : Une ville plus belle et plus attractive, un meilleur environnement
Cette orientation prend appui sur les constats du diagnostic concernant le cadre urbain et l’état de
l’environnement. Ceux-ci font état de qualités, sur lesquelles s’appuyer pour dépasser les faiblesses
et insuffisances relevées.
Le patrimoine architectural, urbain et paysagé, diversifié et représenté sur l’ensemble de la commune,
est le témoin des phases successives du développement de La Courneuve, il offre l’opportunité d’une
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refonte de l’image de la commune. Un potentiel paysager important, et les valeurs environnementales
qu’il sous-tend, est disponible pour asseoir une trame de circulations douces (mails et sentes
existants, tracés des anciens rûs et chemins anciens à conforter ou aménager)
Embellir la ville
Requalifier les composantes du cadre de vie : patrimoine bâti, espaces publics, édilité publique et
art urbain (aménagements de l’espace public), paysages, environnement.
Mettre en valeur le patrimoine (urbain, architectural et paysager), et le développer lors des
opérations d’aménagement
Mettre en œuvre une politique culturelle du patrimoine et de l’architecture contemporaine et leur
diffusion
Etudier la création d’une Zone de Protection du Patrimoine Architectural et Urbain (ZPPAUP) pour
préserver la qualité et les caractéristiques de certains quartiers, ainsi que des inscriptions
Monuments Historiques pour protéger les sites et édifices remarquables
Affirmer et conforter l’urbanité de la banlieue
Prendre appui sur la diversité des patrimoines architecturaux et urbains légués par l’histoire de la
banlieue, pour renforcer l’urbanité des différents quartiers (diversité et hétérogénéité des formes
urbaines et des modes d’habiter)
Préserver la présence d’espaces libres et l’ouverture du paysage, en renforçant le réseau des
squares et jardins de proximité existant, supports d’usages diversifiés, en lien avec la vie et les
besoins des quartiers
Fédérer les projets en cours et traiter les coupures urbaines des infrastructures, par une action
sur l’espace public
Prendre acte de la dimension paysagère et de l’échelle des infrastructures, des grandes emprises
industrielles, du grand ensemble, du Parc départemental, comme constitutives de l’identité
courneuvienne
Faciliter l’orientation des déplacements dans un territoire fragmenté par les infrastructures : mettre
en correspondance les grands repères visuels, révéler la topographie en s’appuyant sur les
infrastructures et les talwegs
Inscrire de façon plus urbaine la présence des infrastructures dans la ville (abords et
franchissements).
Mettre en réseau le Par cet le canal, équipements paysagers et de loisirs, afin d’en faciliter l’accès
et les inscrire durablement dans les pratiques des habitants
Assurer la perméabilité du Parc Départemental vers les quartiers Nord (en terme de paysage) et
appuyer le projet de passerelle d’accès au Parc depuis les quartiers Nord.
Enrichir le réseau urbain des rues, des places et des squares, en s’appuyant si possible sur les
traces parcellaires et les traces de l’eau
Développer de nouveaux espaces publics - S’engager dans la définition d’une charte des espaces
publics et du paysage pour mieux harmoniser les matériaux, les ambiances, le mobilier urbain.
Agir pour un environnement plus sain et contribuer à la réduction des risques climatiques, par
des actions d’éco-développement :
Améliorer la qualité de l’air et de l’environnement sonore
Priorité aux transports publics et modes de déplacements doux.
Maîtrise du stationnement.
Réduire le bruit routier à sa source : limitation du trafic, des vitesses, et mise en œuvre de
protection phonique pour les équipements générateurs de bruit
Poursuivre la couverture des autoroutes et voies ferrées
Amélioration de l’isolation phonique des équipements sportifs et culturels.
Amélioration du confort acoustique des logements
12/15
Favoriser la biodiversité - Améliorer la gestion de l’eau et de l’assainissement
Favoriser la continuité biologique entre les squares, jardins et parcs, combiner corridors
biologiques et itinéraires de circulations douces (PPDIPR / 93).
Diversifier les modes de gestion et d’entretien des espaces végétalisés (réaliser un plan de
gestion différentiée).
Mettre en œuvre les techniques alternatives de maîtrise de ruissellement et favoriser la réalisation
d’espaces urbains multifonctionnels pouvant se transformer en surface de stockage d’eaux
pluviales.
Lutter contre l’imperméabilisation des sols par de nouvelles prescriptions réglementaires
favorisant la perméabilité (50/50) et la végétalisation des sols (jardins), et végétaliser le bâti
(dalles, toitures et terrasses)
Maîtriser la consommation d’énergie et développer des énergies renouvelables
Privilégier le raccordement des nouvelles constructions au réseau existant de la géothermie,
Privilégier des modes de conception architecturale et urbaine qui limitent les consommations
d’énergie (isolation des fenêtres, mise en place de panneaux solaires thermiques, ventilation
naturelle et ventilation à convection …).
Viser les cibles HQE concernant l’éclairage nocturne.
Améliorer la gestion des risques naturels, technologiques et sanitaires (références Plan
Communautaire de l’Environnement)
Coordonner les outils de gestion des risques.
Inventaire, méthodologie de dépollution.
Prescriptions réglementaires et servitudes d’utilité publique.
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Projet d`aménagement et de développement

Transcription

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