La princesse, le dragon et le chevalier intrépide
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La princesse, le dragon et le chevalier intrépide
LIRE et AIMER LIRE… UNE INVITATION AUX VOYAGES… TITRE : AU MOYEN-AGE… AUTEUR : La princesse, le dragon LE THEME : Geoffroy de Pennart et le chevalier intrépide ILLUSTRATEUR : EDITION : Lutin poche/Ecole des loisirs pour du CYCLE 2 La conquête amoureuse d’une princesse par un chevalier. L’amour, la jalousie D’autres titres du même auteur : D’autres titres sur le même thème : Le loup sentimental « Princesse la tornade » de Marc Cantin, Je suis revenu ! chez Milan poche Benjamin. Le déjeuner des loups « Le mystérieux chevalier sans nom » de Balthasar Cornélia Funke, chez Bayard jeunesse. Dans ces deux albums, c’est la princesse qui part à la conquête d’un prince charmant. Titre : Ecriture scripte rouge Illustration : 1 chevalier amoureux offrant des fleurs à une princesse souriante, en présence d’un dragon contrarié (la couverture présente déjà la fin de l’histoire) Les personnages : Une princesse, maîtresse d’école, nommée Marie. Un vieux dragon, protecteur et acariâtre, nommé Georges. Un chevalier tout feu tout flamme, nommé Jules et son cheval, nommé Flambard. Les lieux : Un lieu isolé en montagne. Une école. « de l’autre côté de la montagne » « dans un paisible royaume » LA COUVERTURE / LE TEXTE / Le temps : C’est le temps où l’on allumait le poêle à charbon pour chauffer la salle de classe… C’est aussi le temps des chevaliers… LES ILLUSTRATIONS Anachronisme. Le texte : Raconté au présent de l’indicatif avec du vocabulaire contemporain, soutenu par moment. Des noms d’animaux extraordinaires. Les illustrations : Les dessins sont expressifs. Les traits des personnages très fins. Utilisation de couleurs plutôt douces. Le rapport texte/illustrations : Les illustrations sont en rapport avec le texte. A partir de la page 19, alternance d’images illustrant ce que Marie voit à travers ses jumelles avec des images montrant Marie dialoguant avec Georges. Les références culturelles : Le schéma narratif du conte (voir ci-après) La référence au mythe du dragon : animal fabuleux présent dans la mythologie et dans les légendes populaires de presque tous les pays. Dans l’Antiquité et le Moyen-Age, il joue un rôle important dans les légendes héroïques. Dans la culture chinoise, il incarne le bien. Sylvie LAXAGUE, CPC Biarritz/CPC ASH Ouest – Octobre 2012 Situation initiale : Actions : Résolution du problème ? Situation finale : A la fin… C’est l’histoire de… problème : Heureusement… Il était une fois… Un jour… Mais… Malheureusement… l’histoire d’une Un jour, pensant que le Le maîtresse dragon attaquait l’école, rencontre un goinfrosaure C’est princesse d’école SCHEMA NARRATIF Elément déclencheur / qui s’appelle chevalier arrivé nommé sur son chevalier un à crête peur ce A la fin, il déclare son de amour à la princesse. rien, il se débarrasse de cheval Georges. l’assomme. un crapoton géant et un le dragon et un bouquet Confus d’avoir assommé ignoble des de l’ami de la princesse, il gloubignasses, une princesse. part renifleuse péteuse puis se recherche d’arnica pour le soigner. de n’a par un dragon nommé la meute chevalier Jules à une Heureusement Marie. Elle est protégée Flambard rouge ; alors bouffetoucrus ; pustulos, toutes les vilaines bêtes et revient avec l’arnica pour roses pour la dirige vers un volcan. Mais au lieu de choisir un chemin sans danger, il prend celui qui est périlleux. Langage soutenu : Monotone – éperdument – confusion – arnica- râle – s’amender – quérir – encyclopédie – contraint – intrépide – LEXIQUE piteux - poché Langage familier : imbécile – cinglé – cuit – hurluberlu Mots imaginés : goinfrosaure – bouffetoucru – crapoton – pustulo – gloubignasse – renifleuse péteuse EXPRESSIONS EFFETS PRODUITS (ça me fait rire, ça me fait peur…) Sur le champ – tout feu tout flamme – à ses trousses – au tapis Les attitudes du dragon sont décalées par rapport à celles de la maîtresse d’école. Elle, de plus en plus amoureuse. Lui de plus en plus jaloux. Les noms d’animaux amusent. Langue orale : Prise d’indices dans la couverture à propos des personnages, de leurs attitudes. Formulation d’hypothèses. Description physique et morale des personnages. Justification par prise d’indices dans le texte ou les illustrations. PISTES PEDAGOGIQUES Jeux narratifs : un élève décrit un personnage (ou un animal imaginaire), les autres élèves devinent de qui il s’agit. Schéma narratif : faire correspondre une image à chaque étape (images jointes en PJ). En faire disparaître une, la retrouver. Jouer les rôles de façon théâtrale. Langue orale/langue écrite : Imaginer d’autres noms d’animaux et leur apparence physique, les écrire et les dessiner. Sylvie LAXAGUE, CPC Biarritz/CPC ASH Ouest – Octobre 2012