RCS - Amiens, côté tribunes

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RCS - Amiens, côté tribunes
08/02/2017 02:39
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RCS - Amiens, côté tribunes
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(0 note)  22/12/2006 14:02  Côté tribunes  Lu 1.543 fois  Par id  0 comm.
© allez-racing
RCS-Amiens : dernier match de l'année 2006 pour les spectateurs, dernières émotions, dernières joies et
dernières déceptions aussi.
Presque 16 000 spectateurs un jeudi soir juste avant les fêtes, c'est une bonne performance même s'il est vrai que le Racing
avait invité de très nombreux gamins de clubs de foot de la région qui ont été répartis un peu dans toutes les tribunes (et pas
exclusivement la Est comme ça a longtemps été le cas par le passé). Période Noël oblige des pains d'épices sont distribués aux
spectacteurs et des Père Noël plus ou moins loufoques traînent dans le stade faisant la joie des plus petits. A noter également
un stand Europa park avec Père et Mère Noël, un traineau, des vieilles voitures et un jongleur.
Dans les tribunes c'est un peu moins la fête (malgré un petit sapin de Noël devant l'entrée des joueurs) puisqu'à l'échauffement
le kop sort une banderole « Derby à Metz : fiers de nos couleurs, honte à nos joueurs » pour rappeler que la déroute collective
chez l'ennemi héréditaire n'a pas été oubliée. Côté visiteurs 5-6 Amiénois ont fait le déplacement et ont au passage bâché «
RIP Julien » en référence au supporter parisien tué lors de PSG-Tel Aviv.
Le match va commencer. Les UB90 font un tifo de circonstance sous la forme d'un voile avec Homer Simpson déguisé en Père
Noël sur lequel tombe du polystyrène pour symboliser la neige, le tout accompagné d'un message classique « Joyeux Noël ». Le
voile est remonté... puis retourné pour laisser apparaître l'autre face où on peut voir une Mère Noël un peu plus sexy avec le
message « Et à nous la Mère Noël! ».
L'ambiance à la Meinau est plutôt froide, le kop semble fatigué et le public assez absent. Et il faut attendre la 35ème minute
pour retrouver un peu de sourire. Cohade tire sur le gardien nordiste. Tout le monde se regarde, déçu. Puis un trou dans
l'espace temps plus tard, la balle se retrouve dans le but, comme par magie. C'est l'explosion de joie bien sûr mais aussi
l'hilarité collective. Mais l'ambiance ne décolle pas pour autant.
La mi-temps est sifflée, les rats et l'éléphant d'Europa park entrent sur le terrain et s'amuse à faire des tirs au buts, jeu auquel
la Mère Noël se débrouilla pas mal du tout. La partie reprend. Les UB90 déploient une banderole « Face à la répression, unis
nous vaincrons » en référence au mouvement fédérateur que veulent organiser les Ultras français pour défendre leurs droits. A
noter que cette banderole devrait faire son apparition dans beaucoup de stades ce weekend.
L'ambiance n'est pas terrible, tout juste entend-on un gros soupir de soulagement quand Cassard dévie une balle de Deroff qui
allait dans les buts alsaciens. On s'approche de la fin du match et sur un chant du kop une partie des jeunes spectateurs de la
Nord se réveillent d'un coup et reprennent les chants des supporters. Les capos décident alors de les faire participer et s'en
suivent alors des échanges bien sympathiques entre les deux parties, jeu qui prend une belle ampleur en tribune nord.
Un très bon souvenir assurément pour tout le monde. Puis dans les dernières minutes la banderole « Joyeux Noël » est ressortie
par le kop sur l'air de « vive le vent ». L'arbitre siffle enfin la fin de la partie. Quelques joueurs saluent le kop de loin, la plupart
ne le font pas probablement suite à la banderole de l'échauffement qui a dû offusquer des égos. Ginestet les exhorte à aller
dans le rond central pour saluer le public. Cassard et d'autres joueurs semblent s'y opposer malgré les appels du kop « les
joueurs avec nous ! ». Finalement ils reviennent dans le rond central, saluent d'une manière forcée les spectateurs et
regagnent rapidement les vestiaires. Comportement pas vraiment pro qui dégoûta pas mal de supporters qui auraient préféré
un plus bel emballage pour cette très courte victoire en forme de cadeau. Finalement, il n'y a pas que le Père Noël qui soit une
ordure.
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