Découvrons Tuléar à travers ses rues

Transcription

Découvrons Tuléar à travers ses rues
Découvrons Tuléar
à travers ses rues
Autrefois, Tuléar n’était qu’un tout petit village de pêcheurs Vezo. En 1656, sur la carte
d’Etienne de Flacourt, gouverneur de la colonie française de Fort Dauphin, à l’emplacement de
la ville de Tuléar, on trouve « Hivouron-Heroc ». On sait ainsi qu’au XVIIe siècle, les Vezo
Voroneoke formaient déjà de petits hameaux dans les quartiers d’Ambohitsabo, et de Mahavatsy.
Tuléar s’est développée dans la basse plaine du Fiherenana, non loin du Tropique du
Capricorne. Le proverbe dit : « Sans le Fiherenana, il n’y aurait pas de Tuléar ». En effet, la
région est semi-désertique et d’ailleurs, le fleuve est à sec pendant la saison sèche.
A la fin du XVIIe siècle et surtout au XVIIIe siècle, Tuléar et la baie de Saint-Augustin vont
devenir les principaux postes de traite des rois Masikoro du Fiherenana.
La ville n’existe officiellement qu’en 1897, lorsque Gallieni, le gouverneur de Madagascar,
ordonne le transport des services administratifs de Nosy Ve à Tuléar. Tuléar devient centre du
cercle militaire français. Au moins 2000 habitants y sont recensés à cette date.
Toliara devient, en 1903, la capitale de la plus grande, province de l’île puis, progressivement,
son véritable pôle économique. Le premier plan d’urbanisme est mis en place en 1916. Les
principales rues sont tracées. Des maisons sont construites par des Européens et des Indiens.
En 1980, la ville comptait 60 000 habitants, et aujourd’hui plus de 200 000 habitants. Ainsi,
elle occupe de plus en plus d’espace. Le centre-ville, où la construction en dur est plus marquée,
bénéficie de tous les équipements et infrastructures modernes et suit un plan d’urbanisme
prédéfini. Il connaît le débordement des marchands ambulants occupant les espaces publics et le
long des trottoirs.
Les quartiers fortement peuplés longent les axes de communication. Ces zones ont vu se
développer des constructions en dur associées parfois à des maisonnettes précaires dépourvues
de minimum de confort. Dans ces endroits, le développement se fait de manière anarchique et la
voirie n’est pas revêtue. Il faut dire que seul le réseau de voirie du centre urbain est revêtu dans
la commune. En périphérie, les voiries de type primaire, secondaire et tertiaire sont en état de
délabrement.
Nous pouvons alors, au travers des rues de Tuléar, découvrir les services et les activités, les
différents aspects de la ville, ainsi que des éléments de son histoire.
Route d'Antaninarenina
Xavier
La route d’Antaninarenina est en terre et sable et très abîmée. Elle porte le nom du quartier qu’elle
traverse. « Antaninarenina signifie « banc de sable aménagé ».
Cette route mène à la route d’Ifaty, à partir de la rue de l’Explorateur Bostard et du centre-ville. On y
trouve un lycée, le CITE, un « bazary » (marché), de petites épiceries et une borne fontaine.
Hôtel-restaurant LE SAX’ APHONE
Chemin menant au CITE (Centre
d’Information Technique et Economique)
Fokontany du quartier
Lycée d’Antaninarenina
Atelier agro-alimentaire du CITE
Borne fontaine
Avenue de Belemboka
Xavier
L’avenue de Belemboka va vers le village de
Belemboka et Miary.
Elle n’est qu’en partie goudronnée. Cette rue
contient un hôtel : le CAPRICORNE, et plusieurs
usines, en particulier une usine de coton.
Sur cette route on peut apercevoir quelques
maisons en dur et beaucoup d’autres en paille
(vondro). Quand il pleut, on y circule assez
difficilement sur la partie en terre.
Le collège Le Paon, au début de l’avenue
 Quelques services administratifs
Centre fiscal de Tuléar
Palais de la région
 De vieilles maisons encore habitées
Au début de l’avenue
Cité des Ponts et Chaussées
L’hôtel Capricorne
 Des usines
Usine de coton
Savonnerie BAOBAB
La SNHU (Société Nouvelle des Huileries de
Toliara) a réuni en 1975 3 sociétés d’huileries. En
1982, elle a laissé place à la société INDOSUMA.
Des espaces cultivés bordent
l’avenue, en s’éloignant de la ville.
Habitat traditionnel
BOULEVARD CAMPAN
Chaïsta
Le boulevard Campan commence à partir du restaurant
Corto Maltese à Tanambao sur la rue Raseta pour finir au
Boulevard Monja Jaona à Tsianengea.
Campan était un colon français. Consul par intérim à la fin
du XIXè siècle, à Tananarive.
Corto Maltese, un restaurant italien
Emplacement de l’ancienne Alliance française
Bâtiment moderne
Terrain de tennis, près de l’ancienne Alliance française
Garage des Amis
Collège luthérien, à 50m du garage des Amis
Auto-moto école Hasina
CEG-Centre (ancienne Ecole Primaire)
Bd)Campan)
L’assurance MAMA (Mutuelle d’Assurance
Malagasy) ; début du quartier de Tsianengea)
Ecole primaire publique Godwin’s Mahatsereke
(ancienne annexe du CEG)
 Tsianengea est un quartier de marchands antandroy.
Rue Carnot
Mourtaza
La rue Carnot prend naissance près du tribunal et se
termine près de l’hôpital. Qui est Carnot ? Est-ce le
président de la République française mort en 1894 ou
un colon ?
Le Kily où la rue commence. Il sert
de rond-point
Le tribunal administratif, bâtiment récent
Juste en face du tribunal : Hôtel Bar
franco-malgache
Petite menuiserie et vente de meubles
L’école EPP de Tanambao
Morafeno, une école pilote avec un
jardin scolaire et un centre
d’éducation et d’intégration des
enfants handicapés mentaux.
Croisement avec la rue Raseta.
Cimetière à gauche
Service de District de la Santé et
de la Protection Sociale. Toliara I
CHU de Tuléar (Centre
Hospitalier Universitaire)
Institut de formation
interrégional des paramédicaux
Route Edward Nestor
Xavier
La route Edward Nestor est très longue. Elle
débute sur le boulevard Monja Jaona près de
l’Ecole Normale et se termine dans le quartier de
Mahavatse I.
Cette route est très abîmée. On y trouve
cependant un certain nombre de services.
Edward Nestor était un militaire (sergent).
Marché de Mahavatse I
Centre de santé de base niveau II Mahavatse I,
avec maternité
Ecole d’Application de l’Ecole Normale
Ecole privée d’expression française La
Clairière. Panneau de clinique dentaire
Eglise de Mahavatse, œuvre de la communauté
salésienne ou Don Bosco
Saint-Jean Bosco ou Don Bosco (1815-1888).
Prêtre italien qui a voué sa vie à l’éducation des jeunes
enfants issus de milieux défavorisés.
Il a fondé en 1954 la Société de Saint-François de Sales
Centre Oratorio et installations sportives
Don Bosco
plus connue sous le nom de Congrégation des
Salésiens.
Centre de formation professionnelle Don Bosco
Dispensaire Notre Dame des Flots
Snack-bar Zanzibar
Collège Sacré-Cœur Mahavatse I
Maison ancienne, demeure du
directeur de la DREN
Service de l’Energie et des Mines
ArAben’ny fAhAleovAntenA (avenue de
l’indépendAnce)
Chaïsta
Araben ’ ny Fahaleovantena veut dire avenue de l’Indépendance. Cette avenue commence au croisement de
la place de l’OUA et s’arrête au cimetière indo-pakistanais.
Dans presque toutes les grandes villes de Madagascar, on remarque l’existence d’une avenue principale
portant le titre de Araben ’ ny Fahaleovantena.
Le Collège Notre Dame de Nazareth (NDN),
vieux de cent ans, contemple les mouvements
des voitures et des piétons le long de la rue.
En face du Collège Notre Dame de Nazareth,
la station-service Galana, côté réparation
des pneus
Cette rue mène au centre-ville vers le sud et à Ifaty au nord. En allant vers le centre-ville, elle sépare le camp
Militaire à gauche de la cité de la gendarmerie à droite.
Ici se croisent les gens des différents quartiers (de l’Ouest, Tsianaloka ; de l’Est, Morafeno ; du Nord, Anketa ;
du Sud, Tuléar- centre).
Pharmacie vétérinaire (Fivarotam-Panafodim-Biby)
Hôtel Le Refuge, en face de la Cité de le
Gendarmerie
Lavage igloo de mille Anketa
Les dépôts de ciment d’Aftab
Anketa est un quartier populaire
La Chapelle d’Anketa
L’avenue de l’Indépendance s’arrête à cet
endroit, près du cimetière indo-pakistanais
Avenue de France
Sarah
Elle part d’à côté de la Poste sur le
boulevard Monja Jaona jusqu’au
port de Tuléar.
C’est une rue très longue, dans
laquelle on circule beaucoup. Elle
est très animée.

Des hôtels
L’Albatros
Hippocampo
Chez Lala
 Beaucoup de boutiques anciennes et d’épiceries
La COPEFRITO (Compagnie de
Pêche Frigorifique de Toliara)
L’entreprise DHL
Le nouveau siège de l’ONG Bel Avenir et l’assistance alimentaire aux orphelins et
enfants vulnérables
Bâtiment en construction
Distribution payante d’eau (borne fontaine) pour
les habitants qui ne sont pas abonnés à la JIRAMA
Eglise orthodoxe
Direction Régionale de la Pêche
Dispensaire Sisal
Musée de la mer et IHSM (Institut Halieutique
et des Sciences Marines)
Agence Portuaire Maritime et Fluviale (APMF)
Entrée de la zone portuaire
Rue de France
Neylan
La rue de France commence au bord de la mer et se termine à la Place de
l’OUA. Elle porte ce nom depuis la période coloniale.
Il y a plusieurs bâtiments anciens et quelques services.
Maison datant des années 1920
Mosquée Bohra
Hôtel Saïfee, construit en 2005
Direction régionale du commerce
Salle Basia et entrée du collège de Nazareth
Il n’y a pas beaucoup d’animation dans
cette rue
Rue Gambetta
Lloyd
La rue Gambetta est une petite rue
où on trouve quelques bâtiments
anciens. Elle reste tranquille malgré
les commerces ici et là. Cette rue a
été baptisée depuis la colonisation
française. Depuis, elle n’a plus été
rebaptisée.
Cette rue prend naissance à la Place
de la République et finit sur le
boulevard Lyautey.
Léon GAMBETTA
Léon Gambetta, né le 2 avril 1838 à
Cahors et mort le 31 décembre 1882
à Sèvres, est un homme politique français républicain. Membre du Gouvernement de la défense nationale en 1870,
chef de l'opposition dans les années suivantes, il fut l'une des personnalités politiques les plus importantes des
premières années de la Troisième République et joua un rôle clé dans la pérennité du régime républicain en France
après la chute du Second Empire. Il a été président de la Chambre des députés (1879-1881), puis président du Conseil
et ministre des Affaires étrangères du 14 novembre 1881 au 30 janvier 1882.
A l’entrée de la rue, un commerce tenu
par une chinoise. C’est un bâtiment
ancien.
Bijouterie, et juste à côté, un commerce de
boissons alcoolisées, ouvert récemment.
La mosquée indienne Khoja.
Un peu plus loin de la première mosquée,
une seconde mosquée, qui appartient à la
même association que la première, Khoja
En face de la mosquée, un bâtiment qui sert de
salle d’étude pour les enfants indiens Khoja.
Bâtiment ancien qui a une architecture du
temps de la colonisation.
Ancien restaurant « L’Oriental »
Rue du Gouverneur Campistron
Mourtaza
Marcel Campistron est un diplomate français, né le 12 novembre 1901 à Madagascar et
décédé le 27 novembre 1945 en Tunisie.
En septembre 1940, Marcel Campistron est administrateur de la
région du Sine-Saloum à Foundiougne au Sénégal, quand la flotte
anglo-française du Général de Gaulle se présente devant Dakar,
dans le cadre de l’opération « Menace ». Le Général écrit avoir
envoyé son représentant Claude Hettier de Boislambert « par les
coulisses ». Ce dernier sera ainsi reçu par Marcel Campistron, qui a
rejoint secrètement la France libre et participe à la préparation de
l’opération à Dakar et ses environs, ainsi que son adjoint Antoine
Bissagnet.
Après l'échec de l’opération, les trois hommes doivent fuir la
répression des Vichystes. Boislambert et Bissagnet seront arrêtés.
Campistron réussit à gagner la Gambie. Il laisse derrière lui son épouse et ses six enfants
désemparés. Il est reçu à bord du Westernland par le Général de Gaulle, nommé auprès du
Gouverneur de l’AEF en octobre 1940, puis chargé de différentes missions en Afrique et au
Levant sous le pseudonyme de « Galbert ». Il est chargé en particulier de visiter les camps
de prisonniers français détenus par nos alliés, pour les rallier à la cause de la France Libre.
Il y réussit pleinement.
En mars 1941, le Général Catroux lui confie la réorganisation de la Sûreté au Levant. Il est
condamné à mort par Vichy. En 1943 il est affecté dans l’océan Indien, et, à la fin de la
guerre il est Directeur du Cabinet du Gouverneur de Madagascar De Saint Mart. Sur les
instances de ce dernier, il refuse provisoirement sa mutation de retour sur le Sénégal.
Il meurt lors d’une mission en France, dans l'accident d’avion du 27 novembre 1945 sur les
pentes du mont Zaghouan, en Tunisie. Cité à l’ordre de la Nation le 20 janvier 1946, il est
nommé Gouverneur à titre posthume.
Caisse d’Epargne de Madagascar, au début de la rue
Tropical Hôtel, en face de la Caisse d’Epargne en
Appartements
lente rénovation
Boutique Orange
Station TOTAL
L’ancien CIMELTA (gros ouvrages
métalliques et matériel électrique).
Restaurant et magasins
BANK OF AFRICA (BOA)
Lycée privé Les Roitelets
Rue Henri Martin et rue Lars Jakubsen Röstvig)
La rue Henri Martin prolonge la rue Lars Jakubsen Röstvig. Cette dernière commence sur le boulevard Lyautey et
se termine au croisement de la cathédrale luthérienne. La rue Henri Martin est quant à elle prolongée par la rue
Victor Hugo.
Lars Jakubsen Röstvig (1846-1936) fut
missionnaire sur la côte ouest à la fin du XIXè
siècle.
Il est né en Norvège et fut pasteur en 1874 et
envoyé sur la côte ouest de Madagascar. Il ouvrit
la station de Tuléar avec A. Valen.
Il épousa Martha Serine Olsen, fille d’un
commerçant norvégien qui venait de s’installer à
Tuléar.
En 1899, Röstvig fut nommé surintendant de la
NMS (Missions norvégiennes luthériennes) pour
la côte ouest et il exerça cette fonction jusqu’en
1911, date de son retour définitif en Norvège.
1- Rue Lars Jakubsen Röstvig
Début de la rue, près du boulevard
Lyautey : Ets Safy (vente de meubles)
La rue longe la cathédrale luthérienne
2- Rue Henri Martin
Immeuble AIR MADAGASCAR
Fin de la rue : centre-ville et commerces
RUE LEDA ALBERT
Fanambinantsoa
Cette rue commence à partir de la rue Edward Nestor, au rond-point où se trouve le collège
Esaka et se termine sur la RN dans le quartier de Sanfily. C’est l’ancienne rue de l’Ecole
Ménagère.
Leda Albert est un ancien maire de Tuléar, qui a été par ailleurs Secrétaire d’Etat à la Fonction
publique. Sur cette rue il y a des entreprises, des écoles, un lycée et différents services.
Collège Ezaka
Début de la rue, au rond-point
« Vola mahasoa »
C’est une institution de micro-finance
Petite EPP qui s’appelle « Petit
Lycée »
Lycée Laurent Botokeky, en face
de l’EPP Petit Lycée
Autre école et divers services
Scène de rue
Rue Lieutenant de Bridiers
&
Rue Lieutenant Chanaron
Cédric
Ces deux rues portent le nom de lieutenants français. La rue Lieutenant Chanaron prolonge la rue Lieutenant de
Bridiers.
La rue Lieutenant de Bridiers commence au boulevard Monja Jaona et arrive à la place du Marché. De cette place
part la rue Lieutenant Chanaron pour finir sur la rue Sacré-Cœur.
I- Rue Lieutenant de Bridiers
Début de la rue près de la poste et du magasin
Horizon Mécanique
Foyer Agakhan
L’hôtel « TOLY HOTEL TRANSIT »
Salon de thé et cybercafé
II- Rue Lieutenant Chanaron
Banque BNI
Service des Domaines
Magasin Candy et cybercafé
La cathédrale luthérienne
(Fiangona loteranana)
Maisons anciennes, de la période coloniale
Kévin
Le boulevard lyautey
Ce boulevard est en bord de mer. Sur ce boulevard bordé de cocotiers, il y a des hôtels, l’Alliance française,
le marché des coquillages, des boîtes de nuit (Tamtam Café et le Zaza Club). Les deux hôtels les plus
connus dur ce boulevard sont : l’Amazone Hôtel et le Palétuvier.
On y trouve également des restaurants, en particulier un avec un terrain de pétanque : Le Bœuf. La
Cascade est un restaurant à l’abandon, laissé par deux Français.
Différents services peuvent être observés : la société Auxima, la Banque Centrale de Madagascar,
WWF, une agence immobilière. Un grand jardin a été aménagé : le Jardin de la Mer. Au bout de
l’avenue, un petit espace de culte en plein air a été aménagé.
Certains n’hésitent pas à utiliser ce boulevard pour les courses de motos et autres engins, parfois la nuit.
Il est plutôt endommagé actuellement, notamment devant l’Alliance française où le passage est impossible.
Des bâtiments anciens datent de l’époque de la colonisation française, donnant un aspect particulier à cette
avenue.
Le boulevard Lyautey est très fréquenté par les touristes, et par la population locale en général.
Le boulevard bordé de cocotiers et deux hôtels
« Grotte » dédiée à Marie et espace de culte
Louis-Hubert LYAUTEY (1854-1934)
Se destinant à la carrière militaire, il
entra à Saint-Cyr en 1873. Il fut envoyé
en Algérie. En 1894, Lyautey quitta la
France pour le Tonkin, puis pour
Madagascar en 1997, où il partit avec
Gallieni.
Devenu colonel, en 1900, il parvint à
pacifier la région et à favoriser le
développement économique.
En 1903, il fut appelé par le gouverneur
général Jonnart, en Algérie.
En 1912, il devient le premier résident
général de France au Maroc.
Il fut fait en 1921 maréchal de France.
Il publia « Dans le sud de Madagascar,
pénétration militaire, situation
politique et économique » (1903).
.
La Banque Centrale de Madagascar
Un ancien bâtiment parmi tant d’autres.
Le panneau portant le nom du boulevard
Vers le port ; point de départ pour Anakao
La rue du Marché
La rue du marché commence au boulevard Philibert Tsiranana en plein centreville et se termine sur boulevard Monja Jaona, à proximité de la poste.
Sur la rue du Marché il y a, comme son nom l’indique, un grand marché (Bazary
Be) qui est très célèbre, des magasins et le Commissariat central de police.
Magasins au début de la rue
Quincaillerie et bureau de change
TOLY HOTEL TRANSIT
Marché
Bijouterie
Commissariat central de police
Rue Marius Jatop
Marin
La rue Marius Jatop s’appelait auparavant rue du Commerce. Cette rue du Commerce passait devant
l’hôtel Plazza Sud et arrivait jusqu’au quartier Mahavatse. Maintenant, cette partie de la rue du
Commerce fait partie du boulevard Lyautey.
Beaucoup de bâtiments anciens datant de l’époque coloniale donnent sur la rue Marius Jatop. La rue
commence sur le boulevard Monja Jaona et se termine sur la rue Sacré-Coeur. On voit l’ancienne
quincaillerie Amiraly, l’école maternelle Les Diablotins, des bars à l’emplacement de l’ancien Magro, la
mosquée DAWOODI BOHRA MASJID TULEAR.
Bars à l’emplacement de l’ancien Magro
Entrée de la Résidence (ancienne préfecture)
)préfecture)
Mosquée DAWOODI BOHRA MASJID TULEAR
Ancienne quincaillerie Amiraly
Ecole Maternelle Les Diablotins
Maison ancienne
Boulevard Monja Jaona (ancien boulevard
Gallieni)
Sarah
Tuléar est une grande ville. On arpente le
grand boulevard Monja Jaona qui va de
l'hôtel L’Escapade au bord de mer. Là,
on arrive sur le boulevard Lyautey qui
longe la mer.
La principale artère de Tuléar a porté le
nom de Boulevard Gallieni
jusqu'en 1999. Cette année-là,
elle fut rebaptisée boulevard Monja
Joana et sa statue fut érigée sous les
palmiers-dattiers, près du Marché des Coquillages.
- Monja Joana, une des principales figures politiques de Madagascar, n'est pas né à Tuléar mais
à Amboasary près de Fort-Dauphin, dans l’Androy. Parti travailler à pied dans les grandes
plantations du Nord de Madagascar, il se convertit au christianisme. Il revient ensuite dans la
région de Tolagnaro, à Manambaro, où il travaille à la mission luthérienne. Agé de 25 ans, il
intente un procès au Français chef de poste d’Antanimora... et il gagne.
Son choix est fait : il se lance dans la défense de la paysannerie. Engagé en 1939 dans les forces
françaises, il ne peut rejoindre la France. Démobilisé quelques mois après l'armistice francoallemand de 1940 et déjà très craint par l’administration coloniale, il est mis en résidence
surveillée à Manakara, puis condamné en septembre 1946 et emprisonné jusqu’en 1950. On le
considère cependant comme un des principaux inspirateurs des évènements sanglants de 1947.
En 1958, il fonde un nouveau parti, le MONIMA (Madagasikara Otronin'ny Malagasy) dont il
reste le chef jusqu’à la fin de sa vie. Maire de Tuléar, de 1959 à 1961, il revendique la paternité de
la grande insurrection d'avril 1971 qui touche le Sud malgache où il est aimé et respecté. Depuis
Tuléar, il participe de près ou de loin à toute la vie politique malgache de 1955 à 1994. Il est
même blessé par balle en mars 1992 lors d’un affrontement avec les forces de l'ordre. Sous la
IIème République, il été membre du Conseil Suprême de la Révolution (CSR), puis député dans
une circonscription de Tananarive.
Un de ses fils, Monja Roindefo, lui succédera alors et deviendra premier ministre en 2009.
- Joseph Simon Gallieni est né le 24 avril 1849 à Saint-Béat en Haute-Garonne et est mort le
27 mai 1916 à Versailles. Il était militaire et administrateur colonial français. Il a exercé une
grande partie de son activité dans les opérations de colonisation menées par la France,
laissant une empreinte profonde sur l'histoire de la colonisation française. Il termine sa
carrière pendant la Première Guerre mondiale.
Promu général de brigade, il est envoyé en 1896 à Madagascar en
tant que Gouverneur général. À la méthode diplomatique de son
prédécesseur le général M. Laroche, il préfère une méthode plus
brutale. Il instaure le travail forcé des indigènes.
La cour royale, foyer de résistance patriotique contre
l'impérialisme français, est mise en interdit. Deux ministres, dont
le patriotisme est avéré, sont traduits sommairement devant un
tribunal, condamnés et exécutés. Le premier ministre
Rainilaiarivony est renversé et exilé. La nouvelle reine,
Ranavalona III, plus patriote que jamais, est prise en flagrant délit
de correspondance avec les opposants à l'occupation, perd son
trône et prend le chemin de l'exil à Alger.
En huit ans de proconsulat, Gallieni pacifie la grande île, procédant à sa colonisation. Au
total, la répression qu'il mène contre la résistance du peuple malgache à sa colonisation fera
entre 100 000 et 700 000 morts pour une population de 3 millions.
Le long du boulevard Gallieni, on peut trouver :
 Des hôtels et des restaurants :
L’hôtel Mahayana Sharanji
L’hôtel L’Escapade
Le restaurant La Maison
Le restaurant La Bernique et boutiques
 Des bâtiments publics :
La poste
L’hôtel de ville
Un cinéma
Direction Régionale de l’Education Nationale (DREN)
Lycée technique
Ecole Normale
Rue Montagnole (et prolongement vers le marché)
Fanambinantsoa
La rue Montagnole va de la BOA sur la rue du Gouverneur Campistron à l’hôpital principal. Cette rue
est très animée.
Marché du centre-ville
CNaPS (Caisse Nationale de Prévoyance
Sociale). Délégation régionale de Tuléar.
Le dispensaire luthérien Salfa
Le magasin Rémi
La pharmacie de Tanambao
Elèves du collège devant l’hôtel-restaurant
Croix du Sud, fréquenté pour le karaoké du
vendredi
Rue n° 14
Steve
Cette rue commence au stationnement de taxi-brousse de Sanfily et se termine à la JIRAMA. Comme
certaines rues de Tuléar, elle porte seulement un numéro.
Sur cette Rue N° 14, on trouve un marché, une école privée, quelques hôtels, une pharmacie, l’ADES
(Association pour le Développement de l’Energie Solaire), un petit bijoutier, un petit garage pour les cyclopousses et un stationnement de bus dans la rue.
Le marché de SAKAMA
L’hôtel « AZIZAN »
École privée Oceane Hannah School
Le bijoutier Siteny
Stationnement de bus dans la rue
L’ADES (association pour le développement
de l’énergie solaire)
Garage pour cyclo-pousse.
Ankilifaly (tamarinier sacré)
Boulevard Philibert Tsiranana
Qui est Philibert Tsiranana ?
Matéo
Philibert Tsiranana, né le 18 octobre 1910 et décédé le
16 avril 1978, fut le premier président de la République
malgache, entre 1959 et 1972. Pendant douze ans, la
République de Tsiranana connaît une stabilité
institutionnelle qui tranche face aux troubles politiques qui
secouent l’Afrique francophone à la même époque. Cette
particularité participe à la construction de sa popularité,
attribuant à Philibert Tsiranana une réputation d'homme
d’État remarquable. Usé sur le plan physique et politique, il
connaît une fin de mandat plus que mitigée. L'image populaire
d'un bienveillant maître d’École qu'il affiche publiquement,
Ici, venant de se
faire élire président
dissimule aussi une grande fermeté, voire un penchant pour
l’autoritarisme. Il demeure toutefois une figure politique
malgache de premier plan et reste connu dans son pays comme le « Père de
l’indÉpendance ».
Le boulevard Philibert Tsiranana
commence à partir du carrefour où il y
avait le Magro et se termine à l’Alliance
française, sur le boulevard Lyautey.
Sur cette rue on trouve beaucoup de
bâtiments bien connus comme le tribunal
ou le CEDRATOM, un camp militaire, des
écoles. Le boulevard traverse le centreville où se concentrent de nombreux
commerces et des services.
Nouveaux bâtiments
Tribunal de Première Instance ;
Cour d’Appel
Collège La Pépinière
Commerces divers
Central Hôtel
Les arcades du centre-ville
Station-service Galana
Office du Tourisme
Place du Marché
Le CEDRATOM (Centre de Documentation et de
Recherche sur l’Art et les Traditions Orales de
Madagascar), ancien hôtel de ville de Tuléar
Rue Raseta
Cédric
La rue Raseta se trouve dans le centre-ville de
Tuléar. Elle commence au rond-point de la place de
la République (près de la pharmacie Mozambique)
et se termine à la rue « N°14 ».
acteurs de l’histoire de Madagascar et qui la mena
à
son
indépendance.
Il
fut
député.
Elle se poursuit par la Route de l’Université. On
l’appelle aussi souvent la « Rue des Italiens », en
raison de la présence d’entreprises appartenant à
des Italiens dans cette rue.
Le nom de la rue vient du nom d’un médecin, le
docteur Joseph Raseta », qui fut l'un des grands
Flash Vidéo et magasin Baobab
Des restaurants chinois/japonais/malgache
Docteur Raseta (1886-1979)
En 1922, il s’établit comme
médecin libre à Tuléar.
Il fut élu à l’Assemblée
constituante en 1945. Il
fonde
en
1946
le
Mouvement démocratique
de la rénovation malgache,
dont il devient président.
En 1963, il crée un nouveau
parti, le FIPIMA, l’Union
nationale malgache.
Candidat
aux
élections
présidentielles
contre
Tsiranana, il est battu.
Il était l’allié de Monja
Jaona.
Il a été nommé grand officier
de l’ordre des combattants
de la révolution malgache
par la Seconde République
de Didier Ratsiraka.
Un magasin de pièces pour véhicules
Archinfo(cybercafé) et la pharmacie Meva
Le collège « Houssen Mémorial School »
L’hôtel Eden, actuellement fermé
La glacerie La Gelateria
A proximité du marché de Sakama
Divers magasins
Le cimetière
Rue ravalitera
Nahim
La rue ravaLitera traverse Le quartier d’andaboLy.
Elle prolonge la rue refotaka depuis le carrefour
vers miary.
Cette rue se termine au fameux stade (« kianja »)
maitre kira, dont la capacité est de capacité est de
5000 places.
Bruno Ravalitera est né en 14 avril 1950 à Tuléar. Ancien
footballeur malgache, il est mort en 1977 à Fianarantsoa. Il a le
même âge que Michel Kira.
A l’âge de 20 ans il a commencé à jouer au football dans le club
civil Korennian. Il a participé à la coupe de Madagascar plusieurs
fois.
En plein match contre la sélection de Manakara, il a reçu un choc
mortel sur la poitrine : deux côtes fracturées ont touché son
cœur et Ravalitera s’est éteint sur le champ.
Michel Kira (Maître Kira) est un célèbre footballeur,
figure emblématique et légende vivante du football
malgache. Né le 7 avril 1950, il a joué pendant 15
ans dans l’équipe nationale, de 1968 à 1983. Il a
remporté la coupe de championnat de Madagascar 4
fois.
Il est le seul joueur dont le nom a été attribué, de
son vivant, à un stade.
Stade Maître Kira
Longo hôtel
Rue Rebiby (Rue de la Voirie)
Lloyd
Rebiby, gouverneur de Toliara
(1898-1918).
Il est le fils de Tompoemana, roi
Masikoro,
du
Royaume
du
Fiheregna (entre les fleuves Onilahy
et Mangoky). Tompoemana avait
accepté avec amertume de négocier
avec les Français en 1898. Il meurt
en 1899.
Rebiby est nommé gouverneur du
Fiheregna en 1901. Il décède en
1918.
La rue de la Voirie a été baptisée à l’époque de la colonisation française, puis rebaptisée
depuis la IIè République, rue « Rebiby ». Mais l’attachement à « rue de la Voirie » reste
toujours fort.
Un restaurant : l’Esterel
Un hôtel : Le Sani Hôtel
 Une entreprise industrielle : MUREX
La direction régionale de la décentralisation
La direction régionale du contrôle des
dépenses engagées
Un établissement municipal : la caserne des
pompiers
Un établissement de santé : le dispensaire
de la Fraternité
Rue refotaka (ancien Bd Branly)
Nahim
La rue Refotaka porte le nom d’un roi mahafaly. Elle commence à l’avenue Monja
Jaona et se termine au carrefour où commence l’avenue de Belemboka.
La rue refotaka passe
devant le college
français Etienne De
Flacourt.
L’ageNce de PMu de tuLéar,
le centre médical betesda,
En face du centre médical
juste à côté du collège
eMPLaceMeNt de L’aNcieN MagrO,
L’OMit, uN disPeNsaire (organisa-
détruit en février 2009
Tion médicale inter entreprises)
RN 7
Steve
La RN 7 est une grande artère au sud
de a ville, en direction de l’aéroport.
Elle traverse plusieurs quartiers.
Stationnement des
La circulation devant la station de
taxi-brousse
taxi-brousse n’est pas aisée.
Cette route s’appelait autrefois
« Route d’Intérêt Général ».
Un grand nombre d’activités peuvent
être observées le long de cette voie.
Quartiers traversés
Station de taxi-brousse
Pharmacie Zanatany
La quincaillerie Zanatany
Hôtel-restaurant CHEZ ALAIN, vers la droite
Trajectoire est un vendeur de
motos et de quads
L’hôtel-restaurant « VICTORY »
Station Jovenna
Marché de Sanfily
L’hôtel « ANALAMANGA »
Hôtel « La RESIDENCE ANKILY »
Clinique Saint-Luc
Scouts devant le magasin FDC, spécialisé
dans les vitres et l’aluminium
Rue Sacré-Cœur
Neylan
Le Sacré-Cœur est une dévotion au Cœur
de Jésus-Christ, en tant que symbole de
l’amour divin.
La tradition catholique a toujours associé le
Sacré-Cœur aux actes de réparation dédiés
au Christ.
La rue Sacré-Cœur va de l’avenue de l’Indépendance au front de mer.
Dans cette rue, on peut voir notamment des écoles catholiques et plusieurs
entreprises,
Agence SALAMA de Tuléar. C’est une
centrale d’achats de médicaments
essentiels et de matériel médical de
Madagascar.
« Palais Junior », un magasin de
jouets et de meubles
Hôtel Dera
Hôtel Ambary
Hôtel Lovasoa
Pharmacie Fiherena
Petits commerces
CEG-Institut islamique de Madagascar
Collège Sacré-Coeur
Rue Vaguier
Xavier
Elle commence à partir de l’usine STAR et se termine sur l’avenue de l’Indépendance (Route d’Ifaty). C’est une rue
très fréquentée. On y rencontre un grand nombre d’activités et de services.
Marchands de pièces de vélos
Ecole primaire Les Diablotins
L’usine STAR, aujourd’hui fermée
Les services de la JIRAMA
Internat du Collège français
SUD CONFORT fabrique et vend des meubles
Le restaurant LA COLOMBIA
Vente de légumes, près de la JIRAMA
Collège privé Les Moineaux
Le marché de Sakama, près de la JIRAMA : vente
de volailles
Petit restaurant (hotely) et coiffeur au
marché DE SAKAMA
Place des Officiers de la Garnison de Toliara
Marin
Rue Victor Hugo
La rue Victor Hugo est au centre-ville (Bazary Be) et se situe entre le boulevard Philibert Tsiranana (Central
Hôtel) et la rue du Gouverneur Campistron. On y trouve beaucoup de commerces et un hôtel.
Le nom du grand écrivain français a été donné à la rue depuis la période coloniale.
CENTRAL HOTEL
Nombreux petits
commerces
Quelques immeubles