Découvrons Tuléar à travers ses rues
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Découvrons Tuléar à travers ses rues
Découvrons Tuléar à travers ses rues Autrefois, Tuléar n’était qu’un tout petit village de pêcheurs Vezo. En 1656, sur la carte d’Etienne de Flacourt, gouverneur de la colonie française de Fort Dauphin, à l’emplacement de la ville de Tuléar, on trouve « Hivouron-Heroc ». On sait ainsi qu’au XVIIe siècle, les Vezo Voroneoke formaient déjà de petits hameaux dans les quartiers d’Ambohitsabo, et de Mahavatsy. Tuléar s’est développée dans la basse plaine du Fiherenana, non loin du Tropique du Capricorne. Le proverbe dit : « Sans le Fiherenana, il n’y aurait pas de Tuléar ». En effet, la région est semi-désertique et d’ailleurs, le fleuve est à sec pendant la saison sèche. A la fin du XVIIe siècle et surtout au XVIIIe siècle, Tuléar et la baie de Saint-Augustin vont devenir les principaux postes de traite des rois Masikoro du Fiherenana. La ville n’existe officiellement qu’en 1897, lorsque Gallieni, le gouverneur de Madagascar, ordonne le transport des services administratifs de Nosy Ve à Tuléar. Tuléar devient centre du cercle militaire français. Au moins 2000 habitants y sont recensés à cette date. Toliara devient, en 1903, la capitale de la plus grande, province de l’île puis, progressivement, son véritable pôle économique. Le premier plan d’urbanisme est mis en place en 1916. Les principales rues sont tracées. Des maisons sont construites par des Européens et des Indiens. En 1980, la ville comptait 60 000 habitants, et aujourd’hui plus de 200 000 habitants. Ainsi, elle occupe de plus en plus d’espace. Le centre-ville, où la construction en dur est plus marquée, bénéficie de tous les équipements et infrastructures modernes et suit un plan d’urbanisme prédéfini. Il connaît le débordement des marchands ambulants occupant les espaces publics et le long des trottoirs. Les quartiers fortement peuplés longent les axes de communication. Ces zones ont vu se développer des constructions en dur associées parfois à des maisonnettes précaires dépourvues de minimum de confort. Dans ces endroits, le développement se fait de manière anarchique et la voirie n’est pas revêtue. Il faut dire que seul le réseau de voirie du centre urbain est revêtu dans la commune. En périphérie, les voiries de type primaire, secondaire et tertiaire sont en état de délabrement. Nous pouvons alors, au travers des rues de Tuléar, découvrir les services et les activités, les différents aspects de la ville, ainsi que des éléments de son histoire. Route d'Antaninarenina Xavier La route d’Antaninarenina est en terre et sable et très abîmée. Elle porte le nom du quartier qu’elle traverse. « Antaninarenina signifie « banc de sable aménagé ». Cette route mène à la route d’Ifaty, à partir de la rue de l’Explorateur Bostard et du centre-ville. On y trouve un lycée, le CITE, un « bazary » (marché), de petites épiceries et une borne fontaine. Hôtel-restaurant LE SAX’ APHONE Chemin menant au CITE (Centre d’Information Technique et Economique) Fokontany du quartier Lycée d’Antaninarenina Atelier agro-alimentaire du CITE Borne fontaine Avenue de Belemboka Xavier L’avenue de Belemboka va vers le village de Belemboka et Miary. Elle n’est qu’en partie goudronnée. Cette rue contient un hôtel : le CAPRICORNE, et plusieurs usines, en particulier une usine de coton. Sur cette route on peut apercevoir quelques maisons en dur et beaucoup d’autres en paille (vondro). Quand il pleut, on y circule assez difficilement sur la partie en terre. Le collège Le Paon, au début de l’avenue Quelques services administratifs Centre fiscal de Tuléar Palais de la région De vieilles maisons encore habitées Au début de l’avenue Cité des Ponts et Chaussées L’hôtel Capricorne Des usines Usine de coton Savonnerie BAOBAB La SNHU (Société Nouvelle des Huileries de Toliara) a réuni en 1975 3 sociétés d’huileries. En 1982, elle a laissé place à la société INDOSUMA. Des espaces cultivés bordent l’avenue, en s’éloignant de la ville. Habitat traditionnel BOULEVARD CAMPAN Chaïsta Le boulevard Campan commence à partir du restaurant Corto Maltese à Tanambao sur la rue Raseta pour finir au Boulevard Monja Jaona à Tsianengea. Campan était un colon français. Consul par intérim à la fin du XIXè siècle, à Tananarive. Corto Maltese, un restaurant italien Emplacement de l’ancienne Alliance française Bâtiment moderne Terrain de tennis, près de l’ancienne Alliance française Garage des Amis Collège luthérien, à 50m du garage des Amis Auto-moto école Hasina CEG-Centre (ancienne Ecole Primaire) Bd)Campan) L’assurance MAMA (Mutuelle d’Assurance Malagasy) ; début du quartier de Tsianengea) Ecole primaire publique Godwin’s Mahatsereke (ancienne annexe du CEG) Tsianengea est un quartier de marchands antandroy. Rue Carnot Mourtaza La rue Carnot prend naissance près du tribunal et se termine près de l’hôpital. Qui est Carnot ? Est-ce le président de la République française mort en 1894 ou un colon ? Le Kily où la rue commence. Il sert de rond-point Le tribunal administratif, bâtiment récent Juste en face du tribunal : Hôtel Bar franco-malgache Petite menuiserie et vente de meubles L’école EPP de Tanambao Morafeno, une école pilote avec un jardin scolaire et un centre d’éducation et d’intégration des enfants handicapés mentaux. Croisement avec la rue Raseta. Cimetière à gauche Service de District de la Santé et de la Protection Sociale. Toliara I CHU de Tuléar (Centre Hospitalier Universitaire) Institut de formation interrégional des paramédicaux Route Edward Nestor Xavier La route Edward Nestor est très longue. Elle débute sur le boulevard Monja Jaona près de l’Ecole Normale et se termine dans le quartier de Mahavatse I. Cette route est très abîmée. On y trouve cependant un certain nombre de services. Edward Nestor était un militaire (sergent). Marché de Mahavatse I Centre de santé de base niveau II Mahavatse I, avec maternité Ecole d’Application de l’Ecole Normale Ecole privée d’expression française La Clairière. Panneau de clinique dentaire Eglise de Mahavatse, œuvre de la communauté salésienne ou Don Bosco Saint-Jean Bosco ou Don Bosco (1815-1888). Prêtre italien qui a voué sa vie à l’éducation des jeunes enfants issus de milieux défavorisés. Il a fondé en 1954 la Société de Saint-François de Sales Centre Oratorio et installations sportives Don Bosco plus connue sous le nom de Congrégation des Salésiens. Centre de formation professionnelle Don Bosco Dispensaire Notre Dame des Flots Snack-bar Zanzibar Collège Sacré-Cœur Mahavatse I Maison ancienne, demeure du directeur de la DREN Service de l’Energie et des Mines ArAben’ny fAhAleovAntenA (avenue de l’indépendAnce) Chaïsta Araben ’ ny Fahaleovantena veut dire avenue de l’Indépendance. Cette avenue commence au croisement de la place de l’OUA et s’arrête au cimetière indo-pakistanais. Dans presque toutes les grandes villes de Madagascar, on remarque l’existence d’une avenue principale portant le titre de Araben ’ ny Fahaleovantena. Le Collège Notre Dame de Nazareth (NDN), vieux de cent ans, contemple les mouvements des voitures et des piétons le long de la rue. En face du Collège Notre Dame de Nazareth, la station-service Galana, côté réparation des pneus Cette rue mène au centre-ville vers le sud et à Ifaty au nord. En allant vers le centre-ville, elle sépare le camp Militaire à gauche de la cité de la gendarmerie à droite. Ici se croisent les gens des différents quartiers (de l’Ouest, Tsianaloka ; de l’Est, Morafeno ; du Nord, Anketa ; du Sud, Tuléar- centre). Pharmacie vétérinaire (Fivarotam-Panafodim-Biby) Hôtel Le Refuge, en face de la Cité de le Gendarmerie Lavage igloo de mille Anketa Les dépôts de ciment d’Aftab Anketa est un quartier populaire La Chapelle d’Anketa L’avenue de l’Indépendance s’arrête à cet endroit, près du cimetière indo-pakistanais Avenue de France Sarah Elle part d’à côté de la Poste sur le boulevard Monja Jaona jusqu’au port de Tuléar. C’est une rue très longue, dans laquelle on circule beaucoup. Elle est très animée. Des hôtels L’Albatros Hippocampo Chez Lala Beaucoup de boutiques anciennes et d’épiceries La COPEFRITO (Compagnie de Pêche Frigorifique de Toliara) L’entreprise DHL Le nouveau siège de l’ONG Bel Avenir et l’assistance alimentaire aux orphelins et enfants vulnérables Bâtiment en construction Distribution payante d’eau (borne fontaine) pour les habitants qui ne sont pas abonnés à la JIRAMA Eglise orthodoxe Direction Régionale de la Pêche Dispensaire Sisal Musée de la mer et IHSM (Institut Halieutique et des Sciences Marines) Agence Portuaire Maritime et Fluviale (APMF) Entrée de la zone portuaire Rue de France Neylan La rue de France commence au bord de la mer et se termine à la Place de l’OUA. Elle porte ce nom depuis la période coloniale. Il y a plusieurs bâtiments anciens et quelques services. Maison datant des années 1920 Mosquée Bohra Hôtel Saïfee, construit en 2005 Direction régionale du commerce Salle Basia et entrée du collège de Nazareth Il n’y a pas beaucoup d’animation dans cette rue Rue Gambetta Lloyd La rue Gambetta est une petite rue où on trouve quelques bâtiments anciens. Elle reste tranquille malgré les commerces ici et là. Cette rue a été baptisée depuis la colonisation française. Depuis, elle n’a plus été rebaptisée. Cette rue prend naissance à la Place de la République et finit sur le boulevard Lyautey. Léon GAMBETTA Léon Gambetta, né le 2 avril 1838 à Cahors et mort le 31 décembre 1882 à Sèvres, est un homme politique français républicain. Membre du Gouvernement de la défense nationale en 1870, chef de l'opposition dans les années suivantes, il fut l'une des personnalités politiques les plus importantes des premières années de la Troisième République et joua un rôle clé dans la pérennité du régime républicain en France après la chute du Second Empire. Il a été président de la Chambre des députés (1879-1881), puis président du Conseil et ministre des Affaires étrangères du 14 novembre 1881 au 30 janvier 1882. A l’entrée de la rue, un commerce tenu par une chinoise. C’est un bâtiment ancien. Bijouterie, et juste à côté, un commerce de boissons alcoolisées, ouvert récemment. La mosquée indienne Khoja. Un peu plus loin de la première mosquée, une seconde mosquée, qui appartient à la même association que la première, Khoja En face de la mosquée, un bâtiment qui sert de salle d’étude pour les enfants indiens Khoja. Bâtiment ancien qui a une architecture du temps de la colonisation. Ancien restaurant « L’Oriental » Rue du Gouverneur Campistron Mourtaza Marcel Campistron est un diplomate français, né le 12 novembre 1901 à Madagascar et décédé le 27 novembre 1945 en Tunisie. En septembre 1940, Marcel Campistron est administrateur de la région du Sine-Saloum à Foundiougne au Sénégal, quand la flotte anglo-française du Général de Gaulle se présente devant Dakar, dans le cadre de l’opération « Menace ». Le Général écrit avoir envoyé son représentant Claude Hettier de Boislambert « par les coulisses ». Ce dernier sera ainsi reçu par Marcel Campistron, qui a rejoint secrètement la France libre et participe à la préparation de l’opération à Dakar et ses environs, ainsi que son adjoint Antoine Bissagnet. Après l'échec de l’opération, les trois hommes doivent fuir la répression des Vichystes. Boislambert et Bissagnet seront arrêtés. Campistron réussit à gagner la Gambie. Il laisse derrière lui son épouse et ses six enfants désemparés. Il est reçu à bord du Westernland par le Général de Gaulle, nommé auprès du Gouverneur de l’AEF en octobre 1940, puis chargé de différentes missions en Afrique et au Levant sous le pseudonyme de « Galbert ». Il est chargé en particulier de visiter les camps de prisonniers français détenus par nos alliés, pour les rallier à la cause de la France Libre. Il y réussit pleinement. En mars 1941, le Général Catroux lui confie la réorganisation de la Sûreté au Levant. Il est condamné à mort par Vichy. En 1943 il est affecté dans l’océan Indien, et, à la fin de la guerre il est Directeur du Cabinet du Gouverneur de Madagascar De Saint Mart. Sur les instances de ce dernier, il refuse provisoirement sa mutation de retour sur le Sénégal. Il meurt lors d’une mission en France, dans l'accident d’avion du 27 novembre 1945 sur les pentes du mont Zaghouan, en Tunisie. Cité à l’ordre de la Nation le 20 janvier 1946, il est nommé Gouverneur à titre posthume. Caisse d’Epargne de Madagascar, au début de la rue Tropical Hôtel, en face de la Caisse d’Epargne en Appartements lente rénovation Boutique Orange Station TOTAL L’ancien CIMELTA (gros ouvrages métalliques et matériel électrique). Restaurant et magasins BANK OF AFRICA (BOA) Lycée privé Les Roitelets Rue Henri Martin et rue Lars Jakubsen Röstvig) La rue Henri Martin prolonge la rue Lars Jakubsen Röstvig. Cette dernière commence sur le boulevard Lyautey et se termine au croisement de la cathédrale luthérienne. La rue Henri Martin est quant à elle prolongée par la rue Victor Hugo. Lars Jakubsen Röstvig (1846-1936) fut missionnaire sur la côte ouest à la fin du XIXè siècle. Il est né en Norvège et fut pasteur en 1874 et envoyé sur la côte ouest de Madagascar. Il ouvrit la station de Tuléar avec A. Valen. Il épousa Martha Serine Olsen, fille d’un commerçant norvégien qui venait de s’installer à Tuléar. En 1899, Röstvig fut nommé surintendant de la NMS (Missions norvégiennes luthériennes) pour la côte ouest et il exerça cette fonction jusqu’en 1911, date de son retour définitif en Norvège. 1- Rue Lars Jakubsen Röstvig Début de la rue, près du boulevard Lyautey : Ets Safy (vente de meubles) La rue longe la cathédrale luthérienne 2- Rue Henri Martin Immeuble AIR MADAGASCAR Fin de la rue : centre-ville et commerces RUE LEDA ALBERT Fanambinantsoa Cette rue commence à partir de la rue Edward Nestor, au rond-point où se trouve le collège Esaka et se termine sur la RN dans le quartier de Sanfily. C’est l’ancienne rue de l’Ecole Ménagère. Leda Albert est un ancien maire de Tuléar, qui a été par ailleurs Secrétaire d’Etat à la Fonction publique. Sur cette rue il y a des entreprises, des écoles, un lycée et différents services. Collège Ezaka Début de la rue, au rond-point « Vola mahasoa » C’est une institution de micro-finance Petite EPP qui s’appelle « Petit Lycée » Lycée Laurent Botokeky, en face de l’EPP Petit Lycée Autre école et divers services Scène de rue Rue Lieutenant de Bridiers & Rue Lieutenant Chanaron Cédric Ces deux rues portent le nom de lieutenants français. La rue Lieutenant Chanaron prolonge la rue Lieutenant de Bridiers. La rue Lieutenant de Bridiers commence au boulevard Monja Jaona et arrive à la place du Marché. De cette place part la rue Lieutenant Chanaron pour finir sur la rue Sacré-Cœur. I- Rue Lieutenant de Bridiers Début de la rue près de la poste et du magasin Horizon Mécanique Foyer Agakhan L’hôtel « TOLY HOTEL TRANSIT » Salon de thé et cybercafé II- Rue Lieutenant Chanaron Banque BNI Service des Domaines Magasin Candy et cybercafé La cathédrale luthérienne (Fiangona loteranana) Maisons anciennes, de la période coloniale Kévin Le boulevard lyautey Ce boulevard est en bord de mer. Sur ce boulevard bordé de cocotiers, il y a des hôtels, l’Alliance française, le marché des coquillages, des boîtes de nuit (Tamtam Café et le Zaza Club). Les deux hôtels les plus connus dur ce boulevard sont : l’Amazone Hôtel et le Palétuvier. On y trouve également des restaurants, en particulier un avec un terrain de pétanque : Le Bœuf. La Cascade est un restaurant à l’abandon, laissé par deux Français. Différents services peuvent être observés : la société Auxima, la Banque Centrale de Madagascar, WWF, une agence immobilière. Un grand jardin a été aménagé : le Jardin de la Mer. Au bout de l’avenue, un petit espace de culte en plein air a été aménagé. Certains n’hésitent pas à utiliser ce boulevard pour les courses de motos et autres engins, parfois la nuit. Il est plutôt endommagé actuellement, notamment devant l’Alliance française où le passage est impossible. Des bâtiments anciens datent de l’époque de la colonisation française, donnant un aspect particulier à cette avenue. Le boulevard Lyautey est très fréquenté par les touristes, et par la population locale en général. Le boulevard bordé de cocotiers et deux hôtels « Grotte » dédiée à Marie et espace de culte Louis-Hubert LYAUTEY (1854-1934) Se destinant à la carrière militaire, il entra à Saint-Cyr en 1873. Il fut envoyé en Algérie. En 1894, Lyautey quitta la France pour le Tonkin, puis pour Madagascar en 1997, où il partit avec Gallieni. Devenu colonel, en 1900, il parvint à pacifier la région et à favoriser le développement économique. En 1903, il fut appelé par le gouverneur général Jonnart, en Algérie. En 1912, il devient le premier résident général de France au Maroc. Il fut fait en 1921 maréchal de France. Il publia « Dans le sud de Madagascar, pénétration militaire, situation politique et économique » (1903). . La Banque Centrale de Madagascar Un ancien bâtiment parmi tant d’autres. Le panneau portant le nom du boulevard Vers le port ; point de départ pour Anakao La rue du Marché La rue du marché commence au boulevard Philibert Tsiranana en plein centreville et se termine sur boulevard Monja Jaona, à proximité de la poste. Sur la rue du Marché il y a, comme son nom l’indique, un grand marché (Bazary Be) qui est très célèbre, des magasins et le Commissariat central de police. Magasins au début de la rue Quincaillerie et bureau de change TOLY HOTEL TRANSIT Marché Bijouterie Commissariat central de police Rue Marius Jatop Marin La rue Marius Jatop s’appelait auparavant rue du Commerce. Cette rue du Commerce passait devant l’hôtel Plazza Sud et arrivait jusqu’au quartier Mahavatse. Maintenant, cette partie de la rue du Commerce fait partie du boulevard Lyautey. Beaucoup de bâtiments anciens datant de l’époque coloniale donnent sur la rue Marius Jatop. La rue commence sur le boulevard Monja Jaona et se termine sur la rue Sacré-Coeur. On voit l’ancienne quincaillerie Amiraly, l’école maternelle Les Diablotins, des bars à l’emplacement de l’ancien Magro, la mosquée DAWOODI BOHRA MASJID TULEAR. Bars à l’emplacement de l’ancien Magro Entrée de la Résidence (ancienne préfecture) )préfecture) Mosquée DAWOODI BOHRA MASJID TULEAR Ancienne quincaillerie Amiraly Ecole Maternelle Les Diablotins Maison ancienne Boulevard Monja Jaona (ancien boulevard Gallieni) Sarah Tuléar est une grande ville. On arpente le grand boulevard Monja Jaona qui va de l'hôtel L’Escapade au bord de mer. Là, on arrive sur le boulevard Lyautey qui longe la mer. La principale artère de Tuléar a porté le nom de Boulevard Gallieni jusqu'en 1999. Cette année-là, elle fut rebaptisée boulevard Monja Joana et sa statue fut érigée sous les palmiers-dattiers, près du Marché des Coquillages. - Monja Joana, une des principales figures politiques de Madagascar, n'est pas né à Tuléar mais à Amboasary près de Fort-Dauphin, dans l’Androy. Parti travailler à pied dans les grandes plantations du Nord de Madagascar, il se convertit au christianisme. Il revient ensuite dans la région de Tolagnaro, à Manambaro, où il travaille à la mission luthérienne. Agé de 25 ans, il intente un procès au Français chef de poste d’Antanimora... et il gagne. Son choix est fait : il se lance dans la défense de la paysannerie. Engagé en 1939 dans les forces françaises, il ne peut rejoindre la France. Démobilisé quelques mois après l'armistice francoallemand de 1940 et déjà très craint par l’administration coloniale, il est mis en résidence surveillée à Manakara, puis condamné en septembre 1946 et emprisonné jusqu’en 1950. On le considère cependant comme un des principaux inspirateurs des évènements sanglants de 1947. En 1958, il fonde un nouveau parti, le MONIMA (Madagasikara Otronin'ny Malagasy) dont il reste le chef jusqu’à la fin de sa vie. Maire de Tuléar, de 1959 à 1961, il revendique la paternité de la grande insurrection d'avril 1971 qui touche le Sud malgache où il est aimé et respecté. Depuis Tuléar, il participe de près ou de loin à toute la vie politique malgache de 1955 à 1994. Il est même blessé par balle en mars 1992 lors d’un affrontement avec les forces de l'ordre. Sous la IIème République, il été membre du Conseil Suprême de la Révolution (CSR), puis député dans une circonscription de Tananarive. Un de ses fils, Monja Roindefo, lui succédera alors et deviendra premier ministre en 2009. - Joseph Simon Gallieni est né le 24 avril 1849 à Saint-Béat en Haute-Garonne et est mort le 27 mai 1916 à Versailles. Il était militaire et administrateur colonial français. Il a exercé une grande partie de son activité dans les opérations de colonisation menées par la France, laissant une empreinte profonde sur l'histoire de la colonisation française. Il termine sa carrière pendant la Première Guerre mondiale. Promu général de brigade, il est envoyé en 1896 à Madagascar en tant que Gouverneur général. À la méthode diplomatique de son prédécesseur le général M. Laroche, il préfère une méthode plus brutale. Il instaure le travail forcé des indigènes. La cour royale, foyer de résistance patriotique contre l'impérialisme français, est mise en interdit. Deux ministres, dont le patriotisme est avéré, sont traduits sommairement devant un tribunal, condamnés et exécutés. Le premier ministre Rainilaiarivony est renversé et exilé. La nouvelle reine, Ranavalona III, plus patriote que jamais, est prise en flagrant délit de correspondance avec les opposants à l'occupation, perd son trône et prend le chemin de l'exil à Alger. En huit ans de proconsulat, Gallieni pacifie la grande île, procédant à sa colonisation. Au total, la répression qu'il mène contre la résistance du peuple malgache à sa colonisation fera entre 100 000 et 700 000 morts pour une population de 3 millions. Le long du boulevard Gallieni, on peut trouver : Des hôtels et des restaurants : L’hôtel Mahayana Sharanji L’hôtel L’Escapade Le restaurant La Maison Le restaurant La Bernique et boutiques Des bâtiments publics : La poste L’hôtel de ville Un cinéma Direction Régionale de l’Education Nationale (DREN) Lycée technique Ecole Normale Rue Montagnole (et prolongement vers le marché) Fanambinantsoa La rue Montagnole va de la BOA sur la rue du Gouverneur Campistron à l’hôpital principal. Cette rue est très animée. Marché du centre-ville CNaPS (Caisse Nationale de Prévoyance Sociale). Délégation régionale de Tuléar. Le dispensaire luthérien Salfa Le magasin Rémi La pharmacie de Tanambao Elèves du collège devant l’hôtel-restaurant Croix du Sud, fréquenté pour le karaoké du vendredi Rue n° 14 Steve Cette rue commence au stationnement de taxi-brousse de Sanfily et se termine à la JIRAMA. Comme certaines rues de Tuléar, elle porte seulement un numéro. Sur cette Rue N° 14, on trouve un marché, une école privée, quelques hôtels, une pharmacie, l’ADES (Association pour le Développement de l’Energie Solaire), un petit bijoutier, un petit garage pour les cyclopousses et un stationnement de bus dans la rue. Le marché de SAKAMA L’hôtel « AZIZAN » École privée Oceane Hannah School Le bijoutier Siteny Stationnement de bus dans la rue L’ADES (association pour le développement de l’énergie solaire) Garage pour cyclo-pousse. Ankilifaly (tamarinier sacré) Boulevard Philibert Tsiranana Qui est Philibert Tsiranana ? Matéo Philibert Tsiranana, né le 18 octobre 1910 et décédé le 16 avril 1978, fut le premier président de la République malgache, entre 1959 et 1972. Pendant douze ans, la République de Tsiranana connaît une stabilité institutionnelle qui tranche face aux troubles politiques qui secouent l’Afrique francophone à la même époque. Cette particularité participe à la construction de sa popularité, attribuant à Philibert Tsiranana une réputation d'homme d’État remarquable. Usé sur le plan physique et politique, il connaît une fin de mandat plus que mitigée. L'image populaire d'un bienveillant maître d’École qu'il affiche publiquement, Ici, venant de se faire élire président dissimule aussi une grande fermeté, voire un penchant pour l’autoritarisme. Il demeure toutefois une figure politique malgache de premier plan et reste connu dans son pays comme le « Père de l’indÉpendance ». Le boulevard Philibert Tsiranana commence à partir du carrefour où il y avait le Magro et se termine à l’Alliance française, sur le boulevard Lyautey. Sur cette rue on trouve beaucoup de bâtiments bien connus comme le tribunal ou le CEDRATOM, un camp militaire, des écoles. Le boulevard traverse le centreville où se concentrent de nombreux commerces et des services. Nouveaux bâtiments Tribunal de Première Instance ; Cour d’Appel Collège La Pépinière Commerces divers Central Hôtel Les arcades du centre-ville Station-service Galana Office du Tourisme Place du Marché Le CEDRATOM (Centre de Documentation et de Recherche sur l’Art et les Traditions Orales de Madagascar), ancien hôtel de ville de Tuléar Rue Raseta Cédric La rue Raseta se trouve dans le centre-ville de Tuléar. Elle commence au rond-point de la place de la République (près de la pharmacie Mozambique) et se termine à la rue « N°14 ». acteurs de l’histoire de Madagascar et qui la mena à son indépendance. Il fut député. Elle se poursuit par la Route de l’Université. On l’appelle aussi souvent la « Rue des Italiens », en raison de la présence d’entreprises appartenant à des Italiens dans cette rue. Le nom de la rue vient du nom d’un médecin, le docteur Joseph Raseta », qui fut l'un des grands Flash Vidéo et magasin Baobab Des restaurants chinois/japonais/malgache Docteur Raseta (1886-1979) En 1922, il s’établit comme médecin libre à Tuléar. Il fut élu à l’Assemblée constituante en 1945. Il fonde en 1946 le Mouvement démocratique de la rénovation malgache, dont il devient président. En 1963, il crée un nouveau parti, le FIPIMA, l’Union nationale malgache. Candidat aux élections présidentielles contre Tsiranana, il est battu. Il était l’allié de Monja Jaona. Il a été nommé grand officier de l’ordre des combattants de la révolution malgache par la Seconde République de Didier Ratsiraka. Un magasin de pièces pour véhicules Archinfo(cybercafé) et la pharmacie Meva Le collège « Houssen Mémorial School » L’hôtel Eden, actuellement fermé La glacerie La Gelateria A proximité du marché de Sakama Divers magasins Le cimetière Rue ravalitera Nahim La rue ravaLitera traverse Le quartier d’andaboLy. Elle prolonge la rue refotaka depuis le carrefour vers miary. Cette rue se termine au fameux stade (« kianja ») maitre kira, dont la capacité est de capacité est de 5000 places. Bruno Ravalitera est né en 14 avril 1950 à Tuléar. Ancien footballeur malgache, il est mort en 1977 à Fianarantsoa. Il a le même âge que Michel Kira. A l’âge de 20 ans il a commencé à jouer au football dans le club civil Korennian. Il a participé à la coupe de Madagascar plusieurs fois. En plein match contre la sélection de Manakara, il a reçu un choc mortel sur la poitrine : deux côtes fracturées ont touché son cœur et Ravalitera s’est éteint sur le champ. Michel Kira (Maître Kira) est un célèbre footballeur, figure emblématique et légende vivante du football malgache. Né le 7 avril 1950, il a joué pendant 15 ans dans l’équipe nationale, de 1968 à 1983. Il a remporté la coupe de championnat de Madagascar 4 fois. Il est le seul joueur dont le nom a été attribué, de son vivant, à un stade. Stade Maître Kira Longo hôtel Rue Rebiby (Rue de la Voirie) Lloyd Rebiby, gouverneur de Toliara (1898-1918). Il est le fils de Tompoemana, roi Masikoro, du Royaume du Fiheregna (entre les fleuves Onilahy et Mangoky). Tompoemana avait accepté avec amertume de négocier avec les Français en 1898. Il meurt en 1899. Rebiby est nommé gouverneur du Fiheregna en 1901. Il décède en 1918. La rue de la Voirie a été baptisée à l’époque de la colonisation française, puis rebaptisée depuis la IIè République, rue « Rebiby ». Mais l’attachement à « rue de la Voirie » reste toujours fort. Un restaurant : l’Esterel Un hôtel : Le Sani Hôtel Une entreprise industrielle : MUREX La direction régionale de la décentralisation La direction régionale du contrôle des dépenses engagées Un établissement municipal : la caserne des pompiers Un établissement de santé : le dispensaire de la Fraternité Rue refotaka (ancien Bd Branly) Nahim La rue Refotaka porte le nom d’un roi mahafaly. Elle commence à l’avenue Monja Jaona et se termine au carrefour où commence l’avenue de Belemboka. La rue refotaka passe devant le college français Etienne De Flacourt. L’ageNce de PMu de tuLéar, le centre médical betesda, En face du centre médical juste à côté du collège eMPLaceMeNt de L’aNcieN MagrO, L’OMit, uN disPeNsaire (organisa- détruit en février 2009 Tion médicale inter entreprises) RN 7 Steve La RN 7 est une grande artère au sud de a ville, en direction de l’aéroport. Elle traverse plusieurs quartiers. Stationnement des La circulation devant la station de taxi-brousse taxi-brousse n’est pas aisée. Cette route s’appelait autrefois « Route d’Intérêt Général ». Un grand nombre d’activités peuvent être observées le long de cette voie. Quartiers traversés Station de taxi-brousse Pharmacie Zanatany La quincaillerie Zanatany Hôtel-restaurant CHEZ ALAIN, vers la droite Trajectoire est un vendeur de motos et de quads L’hôtel-restaurant « VICTORY » Station Jovenna Marché de Sanfily L’hôtel « ANALAMANGA » Hôtel « La RESIDENCE ANKILY » Clinique Saint-Luc Scouts devant le magasin FDC, spécialisé dans les vitres et l’aluminium Rue Sacré-Cœur Neylan Le Sacré-Cœur est une dévotion au Cœur de Jésus-Christ, en tant que symbole de l’amour divin. La tradition catholique a toujours associé le Sacré-Cœur aux actes de réparation dédiés au Christ. La rue Sacré-Cœur va de l’avenue de l’Indépendance au front de mer. Dans cette rue, on peut voir notamment des écoles catholiques et plusieurs entreprises, Agence SALAMA de Tuléar. C’est une centrale d’achats de médicaments essentiels et de matériel médical de Madagascar. « Palais Junior », un magasin de jouets et de meubles Hôtel Dera Hôtel Ambary Hôtel Lovasoa Pharmacie Fiherena Petits commerces CEG-Institut islamique de Madagascar Collège Sacré-Coeur Rue Vaguier Xavier Elle commence à partir de l’usine STAR et se termine sur l’avenue de l’Indépendance (Route d’Ifaty). C’est une rue très fréquentée. On y rencontre un grand nombre d’activités et de services. Marchands de pièces de vélos Ecole primaire Les Diablotins L’usine STAR, aujourd’hui fermée Les services de la JIRAMA Internat du Collège français SUD CONFORT fabrique et vend des meubles Le restaurant LA COLOMBIA Vente de légumes, près de la JIRAMA Collège privé Les Moineaux Le marché de Sakama, près de la JIRAMA : vente de volailles Petit restaurant (hotely) et coiffeur au marché DE SAKAMA Place des Officiers de la Garnison de Toliara Marin Rue Victor Hugo La rue Victor Hugo est au centre-ville (Bazary Be) et se situe entre le boulevard Philibert Tsiranana (Central Hôtel) et la rue du Gouverneur Campistron. On y trouve beaucoup de commerces et un hôtel. Le nom du grand écrivain français a été donné à la rue depuis la période coloniale. CENTRAL HOTEL Nombreux petits commerces Quelques immeubles