Point commun
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Point commun
Cours de cuisine ? Balades nature guidées ? n u m m o c t Poin n°42 Cours de dessin ? Ateliers chant / musique ? 2016 ? r i s i o h c s é t i v i t c a s e l l e u s i Q v a e r t ez vo décembre Cours de gymnastique ? Thés dansants ? Donn 2 e g a p en Cours de zumba ? Karting ? Visites guidées de musées ? Théâtre de marionettes ? Expositions temporaires ? Badminton ? Enquête activités socioculturelles et sportives Chère collaboratrice, Cher collaborateur, Afin de répondre aux demandes de certains agents et de mesurer l’intérêt réel pour ce type d’organisations, nous souhaiterions vous suggérer quelques activités socioculturelles ou sportives qu’ISoSL pourrait organiser à votre intention. Avant d’aller plus avant et pour répondre au mieux à vos attentes, nous vous soumettons ce sondage pour objectiver vos désirs et éventuellement prioriser les activités à mettre en place. Toutes ne pourront pas être organisées ou mises en place, mais la volonté est de répondre au mieux aux aspirations du plus grand nombre. Dans la mesure du possible, pour les activités qui nécessitent des locaux spécifiques, nous essayerons de profiter des infrastructures et du matériel disponible dans le giron d’ISoSL. Les frais de participation à ces activités seront modérés et nous ferons de notre mieux pour apporter une valeur ajoutée ISoSL agréable et bénéfique à tous. En fonction de vos réactions et commentaires, nous adapterons les programmes et reviendrons vers vous avec des propositions plus concrètes. Pour tout renseignement complémentaire, vous pouvez contacter Carl Jadot via mail ([email protected]) ou gsm (0485/692728). Nous vous remercions de votre collaboration Merci de renvoyer ce document complété à la Cellule Communication, Site Agora (la Brasserie), Montagne Sainte Walburge 4B à 4000 Liège ou via [email protected] L’enquête se trouve sur la page suivante 1 Point commun Seriez-vous intéressé(e)s par les activités suivantes ? Théâtre de marionnettes au Musée Tchantchès avec les enfants : Visites guidées de musées (par exemple : Archéoforum, Maison de la science, Boverie, …) : oui / non* oui / non* Visites guidées Ville de Liège (par exemple : Outremeuse, gare des Guillemins, l’Opéra Royal de Wallonie, personnalités et monuments du cimetière de Robermont, …) : oui / non* Visites guidées d’expositions temporaires (par exemple : « Plus jamais ça » à la cité Miroir, les expositions mises en place aux Guillemins, …) oui / non* Balades nature guidées (en famille) oui / non* Si oui, plutôt le samedi / le dimanche* Cours de gymnastique oui / non* Si oui, quel jour ? Lu – Ma – Me – Je –Ve* 17h00 – 17h30 – 18h00 – 18h30 – 19h00* Quelle heure ? Sur quel site ? Valdor / Petit Bourgogne / Agora* Cours de zumba oui / non* Lu – Ma – Me – Je –Ve* Si oui, quel jour ? 17h00 – 17h30 – 18h00 – 18h30 – 19h00* Quelle heure ? Valdor / Petit Bourgogne / Agora* Sur quel site ? Cours de cuisine oui / non* Lu – Ma – Me – Je –Ve* Si oui, quel jour ? Quelle heure ? 17h00 – 17h30 – 18h00 – 18h30 – 19h00* Badminton (mise à disposition de salles pour jouer) oui / non* Ateliers chant / musique Si oui, quel jour ? Lu – Ma – Me – Je –Ve* Quelle heure ? 17h00 – 17h30 – 18h00 – 18h30 – 19h00* Organisation de thés dansants oui / non* Karting : entraînements et courses par équipes ou en individuel oui / non* Ateliers photo : initiation à la photo oui / non* Jeux de société, jeux de plateaux oui / non* (*) Biffer les mentions inutiles Suggestions / commentaires : oui / non* Jeux d’échecs : entraînements et tournois oui / non* Si oui, quel jour ? Lu – Ma – Me – Je –Ve* 17h00 – 17h30 – 18h00 – 18h30 – 19h00* Quelle heure ? oui / non* Initiation au dessin ou à la peinture Si oui, quel jour ? Lu – Ma – Me – Je –Ve* Quelle heure ? 17h00 – 17h30 – 18h00 – 18h30 – 19h00* 2 Point commun Nom :Prénom : Service : Site : Tél. bureau : Mail : de vue Room service Tout casser, matraquer, éclater, pulvériser, fracasser, écrabouiller... Sommaire Il paraît que Kanye West (Monsieur Kardashian himself ) en a une à domicile ! Une quoi ? Mais une RAGE ROOM bien sûr !!! Kesseça ? La RAGE ROOM est une pièce insonorisée remplie d’objets destinés à la casse et recyclés par la suite. page 1: Enquête activités socioculturelles et sportives Le principe est simple. Vous mettez une combipage 3: Room service naison, des lunettes de protection et des gants; Vous pouvez aussi page 4: Les habitations protégées du secteur A ensuite vous vous munissez d’une arme de découvrir votre journal frappe: une batte de base-ball, un club de golf ou page 7: Le PsyRun et les bienfaits du sport en full couleur: une barre à mine suivant votre humeur et vous page 8: La pièce de vie pénétrez dans une pièce qui ressemble furieusement à un bureau, une cuisine ou un salon. page 9: Pan’Art et la musique Les meubles correspondent au lieu choisi... Imprimante, ordinateur, four à micro-ondes, - soit sur Intranet page 10: Fais pas ton cinéma ! télévision, ... (onglet Point commun page 12: The Movies and the Mind Comme vous n’êtes pas le mari de Kim, vous devrez vous rendre dans une boutique qui commercialise ce type de services et contre une poignée de dollars (on en trouve principage 13: Levez le pied ! dans les Liens rapides); palement aux USA mais ça arrive par ici), en toute légalité, vous pourrez déglinguer tout. page 14: Un peu de tout... Si vous optez pour la «Démolition», vous pouvez y rester 25 minutes, sinon il y a aussi le page 15: Les uns et les autres... - soit en surfant sur «Lash out» qui dure 15 minutes ou un court «Need a break» qui en fait à peine 5. page 16: Les bougies de Saint Roch Bien entendu, si vous y allez, c’est que vous êtes très en colère, stressé et que vous ressentez www.isosl.be; page 17: Le nouveau formulaire d’évaluation urgemment le besoin de vous défouler, de tout démolir, de pulvériser, de coup de bouler votre boss, votre conjoint ou la terre entière. page 18: Two days in Paris -soit en scannant La RAGE ROOM se présente comme un défouloir ludique où il est possible de libérer les page 19: Journées formateurs internes tensions, d’évacuer son stress après une journée pourrie. ce QR code. page 20: Discours facile ? Un de ses fondateurs, Stephen Shew, la décrit comme étant «un exutoire puisque nous avant dernière: ISoSL en fête transformons la frustration en moment de fun. Vous entrez dans une pièce avec comme seul but Bonne lecture dernière: Nocturne des Coteaux de la Citadelle de tout détruire». Apparemment, ce sont les équipements de bureau qui attisent le plus de haine. Peut-être parce que nous avons depuis de nombreuses années un rapport conflictuel avec Comité de rédaction ces objets dont nous sommes devenus si dépendants et que lorsqu’ils nous lâchent et nous Maria Calderon, laissent en rade, nous sommes démunis et plein de rancune envers eux. David Collard, C’est un acting-out qui fait du bien sur le moment même, il nous permet d’évacuer un tropSabine Déom, plein d’énergie négative dans un cadre autorisé pour reprendre l’ascendant lorsqu’une Isabelle Doyen, Point commun situation conflictuelle a tourné à notre désavantage. Elliott Forment, Journal d’entreprise d’ISoSL «S’il est intéressant d’avoir un endroit où on peut se libérer ponctuellement de son excès de Carl Jadot, Point commun Intercommunale de Soins Spécialisés de Liège tension» nous dit la thérapeute gestalt, Régine Vancoillie, «on peut se demander si, au final, ça rue Basse-Wez, 145 à 4020 Liège Pierre Kabwe, est membre de l’Association Belge Isabelle Lavennes, de la Communication Interne apporte quelque chose de constructif puisque casser n’est pas une fin en soi». Chantal Lemaire, Des entreprises l’ont d’ailleurs bien compris puisqu’elles organisent ces «destructions Rédacteur en chef Antoinette Liébecq, massives» pour leurs salariés qui après avoir tout démoli se réunissent pour participer à Michel Vigand Jeanine Malchaire, des activités créatives au cours desquelles les objets cassés retrouvent vie en forme de 04 225 87 83 Emmanuel Pierret, sculptures ou d’œuvres d’art. [email protected] Bernard Rinaldi, Bon ! Pour terminer, la question que je me pose c’est: pourquoi dans leur enquête à la page Annick Vanwelkenhysen, Juan Miguel Vera y Legasa, précédente, n’ont-ils pas proposé une RAGE ROOM à ISoSL ? Tirage Anne-Marie Virzi, 3400 exemplaires J’aurais directement voter pour.... Quitte à participer à une activité créative par la suite. Impression Joëlle Wauthier, Pour pouvoir casser, matraquer, éclater, pulvériser, fracasser, écrabouiller ce maudit AZ Print Chantal Yerna, ordinateur qui prend toujours une plombe pour fonctionner. Dessins rue de l’Informatique Aymeric Zappia. Et là, je serai beaucoup plus zen pour vous écrire un article sur les gens qui n’ont pas de Benjamin Parent, Jan Wronski 4460 Grâce-Hollogne patience... 04 227 83 85 Michel VIGAND 3 Point commun Secteur A Les Habitations protégées Les services des Habitations protégées (Agora & Petit Bourgogne) vont bientôt déménager dans les anciens locaux de Réflexions, au cœur d’Outremeuse. Partons à la découverte de ces services extra-hospitaliers. Michel VIGAND Une habitation protégée est un lieu de séjour thérapeutique transitoire pour personnes souffrant d’une maladie psychiatrique adulte ne nécessitant pas (ou plus) de soins en hôpital psychiatrique à temps plein (en voie de stabilisation). L’habitant y continuera à développer activement son autonomie personnelle, sociale et affective, dans le respect des autres, habitants et accompagnants. A qui s’adresse le séjour en habitations protégées ? Toute personne souffrant de problèmes psychiatriques, hospitalisée ou non, dont la maladie est en phase de stabilisation. Elle doit répondre de manière satisfaisante aux critères suivants: • Motivation suffisante; • Moyens financiers permettant de supporter les frais de séjour; • Autonomie personnelle et sociale suffisante; • Acceptation du règlement d’ordre intérieur; • Communication et sociabilité: capacité minimale pour communiquer avec les autres et respect de ceux-ci; • Compliance au traitement. 4 Les habitants: Chaque résident dispose d’une chambre meublée et de locaux communs nécessaires à l’organisation de la vie de tous les jours. Ils vivent au nombre de 4 à 6 par maison. Le séjour thérapeutique est soumis à une convention pour une durée délimitée (généralement 1 an renouvelable en fonction de l’évaluation). Une période d’essai de 2 mois précède cette convention, la durée est variable et est soumise à l’implication au projet thérapeutique individualisé sous la supervision du médecin psychiatre et du coordinateur. Point commun Les accompagnants: Les habitants des maisons sont encadrés par une mini équipe pluridisciplinaire. En permanence, au moins 2 accompagnants par groupe de maisons. Une tournante d’1 membre de chaque équipe par maison est effectuée 1 fois par an pour assurer un certain dynamisme tout en garantissant une stabilité sécurisante pour les résidents. Leurs rôles: • Observer et écouter; • Travailler avant tout la relation dans un climat de confiance avec les habitants; • Travailler avec l’habitant dans son milieu de vie; • Atteindre des objectifs ciblés, adéquats et réalistes; • Viser la qualité de vie de l’habitant et sa capacité à la prendre lui-même en charge. Les équipes sont composées d’éducateurs, d’assistants sociaux, d’ergothérapeutes, d’infirmiers psychiatriques ainsi que d’une psychologue et d’un ouvrier de maintenance. L’accompagnement a lieu au quotidien: structuration de la journée, hygiène, rendez-vous extérieurs, psycho-éducation... Ils gèrent aussi les conflits entre habitants Nos infrastructures: A Agora: 36 places dans 7 maisons. 4 à Bressoux, 1 à Rocourt, 1 à Grivegnée et 1 à Loncin. Au Petit Bourgogne: 41 places dans 8 maisons. 4 en Outremeuse, 3 à St Léonard et 1 aux Guillemins. Les maisons se composent de chambres individuelles + des espaces communs: salon, salle à manger, salle de bain, cuisine. ISoSL fournit le mobilier et le matériel. Les maisons sont équipées de la télédistribution, d’Internet et du téléphone. Les habitants paient leurs frais de séjour, c’est à dire 2 quotes-parts: celle liée au logement et celle pour le ménage. Ils prennent aussi en charge tous leurs frais personnels: médicaments, vêtements, loisirs... Les activités: Les habitants participent obligatoirement à 2 réunions hebdomadaires dans la maison. Une organisationnelle où on aborde avec les accompagnants les problématiques domestiques, de gestion de budget et tout projet concernant la communauté. L’autre d’intervision, animée par la psychologue et des accompagnants, qui permet à chacun de s’exprimer sur les difficultés relationnelles et l’amorce de leur résolution. Les coordinateurs: Ils sont deux. Kathy WILLEMS coordonne l’équipe du Petit Bourgogne et Etienne COLSOUL celle d’Agora. Chacun gère son équipe: horaires, contrôle, formation, gestion financière et patrimoine. Par contre, ils se partagent la gestion matérielle. Kathy s’occupe de la décoration et de l’aménagement de toutes les maisons tandis qu’Etienne gère les châssis et les toitures en collaboration avec le responsable maintenance technique des hôpitaux. Leur déménagement vers les anciens locaux de Réflexions, rue Pont St Nicolas en Outremeuse leur permettra d’être en dehors de l’hôpital, plus proche du terrain et d’avoir une meilleur collaboration. Par contre, il leur sera difficile de garder un lien avec les services hospitaliers pourvoyeurs. Au Petit Bourgogne Point commun: Comment décririez-vous votre approche thérapeutique ? Mano GOOSSENS et Eddy SIBRET : les HP existent depuis de nombreuses années et nous avons été des précurseurs puisque les HP sont la suite logique dans la prise en charge des pathologies chroniques telle que la psychose après la maladie et l’hospitalisation. Nous ne faisons pas du gardiennage ni de l’hébergement, chaque habitant bénéficie d’un projet thérapeutique individuel. L’objectif est que chacun puisse se poser et se réadapter à l’extérieur, reconstruire un réseau, des liens… Actuellement, nous voyons un changement certain chez nos habitants ; ils viennent de partout et pas seulement de nos institutions. Ils sont plus jeunes et avec des pathologies diverses : psychose, dépression, trouble de la personnalité, jeunes déscolarisés et démunis, difficultés familiales ou «double diagnostic» ( psychose et dépendance). Maintenant, la population est plus active et réactive. Les habitants vivent plus d’émotions qu’avant et çà, il faut l’intégrer dans notre prise en charge. Notre approche thérapeutique est de plus en plus mise en porte-à-faux car nous avons un rôle relationnel et éducationnel vis-à-vis des habitants et nous avons de plus en plus d’écrits et de rapports à réaliser, ce qui diminue le temps consacré à communiquer et dialoguer avec eux. On ne voit réellement les conséquences de la maladie mentale sur la vie quotidienne qu’une fois qu’ils vivent à l’extérieur. En HP, nous sommes chez eux, dans leur réalité de vie et nous les aidons à retrouver un minimum d’autonomie et de réseau social pour leur permettre d’atteindre leur projet de vie. Nous sommes tout d’abord des «accompagnants» malgré notre formation de base. Nous travaillons en équipe et nous sommes polyvalents. Nous nous secondons les uns les autres. Nous ne voulons pas que les maisons deviennent de petits hôpitaux dans la ville. Il faut qu’elles restent des lieux de vie à l’image de la société, surtout que les habitants auront un après HP. P.c.: Comment voyez-vous votre transfert vers Outremeuse ? M.G. et E.S. : Nous étions bien ancrés au Petit Bourgogne et on va se retrouver coincés, dans les anciens locaux de l’ASBL « Réflexions » sur deux étages avec deux équipes …. Un peu à l’étroit. Comme nous serons en dehors de l’hôpital, nous avons peur d’être oubliés du circuit hospitalier avec une situation géographique peu évidente à priori pour les hospitalisés. Par ailleurs, le fait d’être au centre ville, proche des maisons, permettra de connaître directement le quartier et de prendre des points de repère. Nous voulons toujours pouvoir accueillir le même type de patients et surtout ceux souffrant de psychose malgré ce changement de lieu. Nous devrons probablement encore mieux nous coordonner avec les services envoyeurs mais nous tablons sur les compétences de tous ! L’équipe du Petit Bourgogne: Kathy WILLEMS, Eddy SIBRET, Lina NICOSIA, Joanne ROGISTER, Sandro VILLELLA, Isabelle XHENSEVAL, Raphaël KOCH, Mano GOOSSENS & Chantal MARTENS. Au premier plan: Nicolas WASSON & Vincent MANGIONE L’équipe du Petit Bourgogne: Catherine DESSEILLES, médecin psychiatre Kathy WILLEMS, coordinatrice Eddy SIBRET, ergothérapeute Mano GOOSSENS, assistante sociale Lina NICOSIA, éducatrice spécialisée Joanne ROGISTER, éducatrice spécialisée Nicolas WASSON, éducateur spécialisé Sandro VILLELLA, assistant social Isabelle XHENSEVAL, assistant social Vincent MANGIONE, infirmier psychiatrique Chantal MARTENS, assistante sociale Quelques chiffres pour 2015 Nombre de mouvements: 56 Nouvelles admissions: 12 Sorties définitives: 15 - vers l’hôpital (sans retour): 7 - vers MR(S): 3 - vers logement seul: 4 - autre: 1 Réhospitalisations: 6 Transferts Hpi: 5 Durée de séjour : 3 ans, 2 mois et 4 jours 5 Point commun Secteur A Les Habitations protégées L’équipe d’Agora: Quelques chiffres pour 2015 Manuelle KRINGS, médecin psychiatre Etienne COLSOUL, coordinateur Jean-François MESTRÉ, assitant social Patricia PETRARCA, assitante sociale Elodie POTVIN, éducatrice spécialisée Marie-Ange RAICK, ergothérapeute Sarah URBANY, éducatrice spécialisée Clarisse WAGELMANS, éducatrice spécialisée Isabelle MOËS, assitante sociale Pour les 2 équipes: Diana DOFFAGNE, psychologue Raphaël KOCH, ouvrier de maintenance L’équipe d’Agora: Sarah URBANY, Elodie POTVIN, Patricia PETRARCA, Jean-François MESTRÉ, Marie-Ange RAICK, Etienne COLSOUL, Isabelle MOËS, Clarisse WALGELMANS & Manuelle KRINGS Nombre de mouvements (admissions, sorties...): 61 Nombre d’admissions (nouveaux résidents): 15 Nombre de sorties définitives (de maison et HPI): 10 vers l’hôpital (sans retour): 4 vers MR(S): 1 vers logement seul: 4 vers inconnu: 1 Nombre de réhospitalisations (avec retour) : 8 Transferts vers HPI: 6 Durée moyenne du séjour en IHP (depuis 2013): 2 ans, 1 mois et 7 jours À Agora Point commun: Comment réalisez-vous vos prises en charge thérapeutiques ? Marie-Ange RAICK et Jean-François MESTRÉ: Nous faisons un travail homogène, c’est-à-dire que nous faisons tous le même travail malgré nos spécificités. Donc tous les membres de l’équipe peuvent faire par exemple du social ou des activités de la vie journalière. Mais malgré tout, chacun mène son approche comme il le sent pour accompagner les habitants. Certains sont dans l’action, cuisine, tâches extérieures, sorties... et d’autres plus dans le soutien, la discussion. C’est ça qui fait la richesse d’une équipe. Pour faire du bon travail de fond, la relation de confiance avec les habitants est primordiale surtout qu’ils ont des pathologies et des caractères différents. On reste 1 fois par semaine chez eux, toute la journée. Des relations, des habitudes se créent, c’est complètement différent de ce qu’on connaît en unité d’hospitalisation d’autant plus que nous avons aussi deux maisons autonomes. 6 Point commun Là, les habitants vivent en plus grande autonomie, ils ont des tâches à faire mais à leur guise; on est de plus en plus proche d’une situation de vie classique. D’ailleurs les contrats sont plus courts, 3 fois 6 mois maximum. Et lorsque les habitants ont leur propre demeure, nous continuons à les suivre mais de manière dégressive puisque nous passons la main aux réseaux d’aide extérieurs. Lorsqu’ils arrivent à cette situation, normalement il y a moins de problèmes mais il arrive que certains d’entre-eux nous recontactent quand même. P.c.: Que pensez-vous du transfert en Outremeuse ? M-A.R. & J-F.M.: En tant que service extra-hospitalier, c’est bien de se retrouver hors de l’hôpital. C’est plus facile pour un candidat d’avoir ses premiers contacts hors du milieu hospitalier. Mais il faudra être attentif à garder une bonne communication avec les unités d’hospitalisation car en étant en ville, on ne sera plus visible au sein des grosses structures. Le travail de préparation devra être fait dorénavant par eux. Chacun se retrouvera 1 fois par semaine en Outremeuse, donc ce n’est pas trop contraignant pour le repas du mess et le parking. Il faudra voir comment on gère le partage des locaux avec les HP du Petit Bourgogne et Ecotone, il faudra organiser tout ça ! L’Accueil Le PsyRun et les bienfaits du sport Comme l’explique Philippe Godin (professeur de psychologie du sport à l’UCL) dans une interview réalisée par Jean-Philippe Lejeune avant le PsyRun, l’activité physique est indiscutablement bénéfique: bonne santé physique et psychique (par exemple: meilleure conductibilité des neurotransmetteurs = activité cognitive et adaptation sociale améliorées)... Mais aussi: dépassement de soi, sensation de bien-être, conservation d’une force et d’une mobilité... Ces bienfaits seront perceptibles moyennant certaines conditions de pratique et un encadrement spécifique. L’équipe PsyRun du CHS de Lierneux Conscients de ces enjeux, bénéficiaires et intervenants du CHS de Lierneux s’unissent chaque année depuis 2014 pour se préparer et participer au PsyRun, le jogging solidaire de 10 kilomètres qui fait parler de la maladie mentale tout en tentant de la déstigmatiser. Les entraînements sont pris en charge par les animateurs sportifs (Françoise, Gabrielle & Marc) et ceux du pool psychotiques (Yannick & Damien, également co-organisateurs de la manifestation). Le 8 octobre, les inconditionnelles Véronique (animatrice) et Marianne (infirmière chef de service), les motivés Guy (assistant social) et le Dr Gaule, ainsi que notre nouvelle infirmière Nathalie ont rejoint l’équipe tandis que Joël, notre chauffeur assurait le transport en camionnette. Le « Fonds Joset Solidarité » du CHS, qui octroie un budget permettant les inscriptions et le partage d’une collation a contribué, cette année, à donner plus de visibilité et de cohésion au groupe grâce à l’achat de T-shirts orange floqués « PsyRun » ! Enfin, certaines familles ont soutenu leur proche et l’événement par leur précieuse présence... Deux mois avant la course, des séances de préparation au jogging ont été mises sur pied. Elles étaient ouvertes à tous les patients du CHS. L’objectif était de s’entraîner 8 fois afin de participer au Psyrun en relais (au moins un kilomètre), en duo ou seul (10 km). Sensibiliser les patients n’est pas chose aisée : il faut les convaincre, eux mais aussi les équipes qui les encadrent, que des éléments tels que le surpoids et/ou une médication ne sont pas forcément des motifs d’exclusion. Dans les groupes, il y a autant d’hommes que de femmes, des patients stabilisés et d’autres un peu moins, des jeunes et des plus âgés. Deux équipes sont créées, l’une réservée aux débutants où l’on réapprend à courir sur des petites distances (= Start to Run) et l’autre pour ceux qui ont déjà plus d’endurance. Les échauffements, l’entraînement et les étirements se font de manière assez ludique afin de donner du plaisir aux patients. Nous tentons de susciter leur envie de rester à cette activité pendant au moins une demi-heure pour qu’ils se sentent mieux après et qu’ils y reviennent ! Le bilan fut cette année encore très positif. Nous avons encadré 10 patients réguliers et tous ont participé à la course le 8 octobre ! Une patiente en fin d’hospitalisation nous a également rejoints de sa propre initiative ! Notre enthousiasme dure depuis 3 ans et chaque édition est différente et riche ! L’engouement des usagers est toujours important avant cette course. Le PsyRun, c’est l’objectif ! Quitter le milieu hospitalier, se rendre à Cointe, courir et rencontrer d’autres personnes qui ont, ou pas, des problèmes similaires; écouter de la musique, manger un bout sont des stimulants... Et quelle fierté pour tous d’avoir participé et d’avoir été jusqu’au bout ! Après cette manifestation, il est difficile de garder une motivation à s’entraîner, d’autant plus que la saison automnale est là. Et puis, s’entraîner pour quoi ? Pour le jour J, et puis... ? Pour nous, le défi est relevé si, à travers cette mobilisation, certains peuvent prendre conscience du bienfait de l’activité physique... Xandrès (atteint d’un trouble psychique et paré à vivre son premier Psyrun) : «Le Psyrun, ou toute autre activité sportive, c’est le fait d’aller « chercher sa dopamine» ailleurs. Parce qu’après un effort physique soutenu, on se sent bien sans pour autant avoir besoin de « consommer ». C’est cet effet-là que je recherche en fait. Ça implique aussi souvent d’entraîner avec nous des amis, des connaissances ou des autres patients si on est à l’hôpital, pour prendre du plaisir ensemble sainement. En participant au PsyRun, je veux aussi montrer que je soutiens la déstigmatisation des personnes qui ont des troubles psychiques». 7 Point commun Valdor La pièce de vie La salle de bain n’est pas encore complètement montée Voilà maintenant plus de 3 ans que nous avons déménagé dans le nouveau Valdor. Nous, les ergos, quittions des locaux exigus, mal agencés et beaucoup trop petits pour la patientèle pour emménager dans des locaux spacieux, lumineux et disposant d’un tout nouveau matériel. C’était le paradis ! Antoinette LIEBECQ Un peu comme chez soi 8 Point commun Maintenant, nous disposons, dans chaque unité de soins, d’une pièce que nous partageons avec les kinés et au sous-sol, nous avons une belle grande pièce et deux plus petites. Pour garder ces 3 locaux, nous avons construit un beau projet car ils étaient convoités, et ce à de multiples reprises, par beaucoup de monde. La première pièce, la plus grande, accueille des patients externes comme hospitalisés pour des problèmes de membre inférieur, de membre supérieur, de dos, d’autonomie à la marche ou pour d’autres pathologies. Une des deux autres pièces est consacrée à la confection d’attelles et à la réalisation de bilans dans une ambiance respectant l’intimité. La dernière a été transformée en pièce de vie. Travaillant avec des personnes âgées qui ont été ôtées de leur environnement suite à une fracture, une lésion, une perte d’autonomie, une maladie ou à tout autre pathologie, nous sommes très souvent amenés à réaliser des bilans d’autonomie. Nous avons donc recréé un petit appartement dans lequel nous mettons nos patients en situation réelle. Cela va nous permettre de les confronter à leurs difficultés et de les faire évoluer dans des conditions proches des leurs à domicile. Nous voulons que leur retour à la maison se passe dans les meilleures conditions de sécurité. Cette pièce vient tout juste d’être finalisée avec nos 2 dernières acquisitions : une baignoire et une cabine de douche, lieux souvent à l’origine de bien des dangers. A côté de cela, nous avons mis un lit, des armoires, une table, des fauteuils, un tapis, une machine à lessiver, du fil pour mettre sécher le linge, une table à repasser, un aspirateur... Toutes les activités quotidiennes peuvent y être abordées avec les patients hospitalisés ou ambulatoires. Ceux passant par l’hôpital de jour bénéficient également de cette infrastructure pour évaluer leur autonomie et leur mode de fonctionnement au domicile. A côté de cet aménagement, nous disposons d’aides techniques qui peuvent leur faciliter la vie et pallier les difficultés qu’ils rencontrent. Les orientations neuros que les services d’hospitalisation prennent nous encouragent à adapter nos prises en charge et des projets comme celui-ci vont dans le sens d’une évolution dans notre pratique professionnelle. L’Accueil Autour du thème de la musique pour l’expo Pan’Art Pour cette cinquième participation à Pan’Art, le Chs a pu présenter des œuvres «communes» alors que les années précédentes, chaque atelier présentait ses propres œuvres. Cette fois, grâce à un projet collectif (fête de la Musique), les ateliers ont travaillé de concert pour créer des œuvres et des décors à exposer durant celle-ci et qui ont servi pour Pan’Art. Cette fête de la musique était un projet de tous et pour tous. Un projet dans lequel devait se retrouver les personnes hospitalisées et les membres du personnel avec un but commun: fêter la musique sans frontière aucune. Cet engouement a fédéré, avec une imagination débordante chez chacun, un bon esprit collaboratif. Soleil «Pour cette année, nous avions comme thème «la Musique». Pour réaliser nos œuvres, nous avons voulu utiliser des objets de récupération afin de sensibiliser nos patients au recyclage. Nos réalisations ont été créées grâce à un travail de collaboration durant lequel chacun a pu participer à son rythme». Emmanuel PIERRET La Ferme au Hameau «Pour ce projet, nous avons pris des matières plus « brutes » et plus faciles à manipuler. Plus durables également car nous avons utilisé pour réaliser nos «notes» des pavés pour les terrasses de jardin, des tiges en métal (pour le socle) et du papier mâché pour la forme de la note. Ensuite chaque note a été peinte suivant l’émotion de la personne, suivant ses goûts, ses envies. Le fait d’utiliser des matières plus volumineuses, permet de travailler sur ses habilités gestuelles et motrices. La personne travaille au niveau de la symbolisation. Elle devient actrice dans ce mouvement commun et se donne un contenant structurant grâce aux limites spatio-temporelles induites par le projet et son « cahier des charges ». La Fourmilière «Notre atelier a utilisé, pour la confection de la guitare, des matériaux comme le bois. Il possède, en effet, du matériel de découpe que l’on retrouve chez les professionnels comme les menuisiers. Cet outillage et le savoir-faire des personnes hospitalisées (en rapport avec leur métier) ont permis la réalisation de cette guitare plus vraie que nature». Espace vert «Notre atelier a plus axé son travail sur le corporel en dessinant puis en découpant des silhouettes de personnes en train de danser. Si celles-ci ont été utilisées pour la fête de la musique, elles étaient malheureusement trop encombrantes pour être transportées jusqu’à l’exposition». Sans-Souci «Cette année, nous avons organisé tous ensemble une grande fête de la Musique. A cette occasion, nous nous sommes réunis une fois par semaine pour réaliser des ateliers afin de créer différentes œuvres. D’un commun accord, nous avons décidé de mettre à l’honneur ces œuvres sur le thème «La Musique» à l’exposition Pan’Art. Au sein du Sans-Souci, nous avons réalisé en commun un synthétiseur et une guitare électrique à base de différentes capsules. Valorisation, motivation et fierté: voici les différents sentiments ressentis par nos patients au sein de notre atelier.». 9 Point commun Valdor Fais pas ton cinéma ! Les frères Dardenne ont tourné une partie de leur dernier film «La fille inconnue» sur le site Valdor. Pour l’occasion, ils ont accordé une interview exclusive à notre journal. Et nous en avons profité pour aller à la rencontre d’isoséliens qui y ont fait de la figuration. Michel VIGAND Point commun: Une des scènes du film se déroule au Valdor. Comment procédez-vous pour trouver des lieux de tournage tels que celui-là ? Luc & Jean-Pierre Dardenne: Nous visitons les hôpitaux qui ont donné leur accord pour un éventuel tournage et faisons notre choix en fonction des lieux qui conviennent le mieux pour nos intuitions de mise en scène et de cadrage et bien sûr en fonction aussi de la disponibilité de ces lieux. P.c.: Aviez-vous plusieurs choix possibles ? Pourquoi avoir choisi le Valdor ? L. & J-P. D.: Oui nous avions plusieurs choix possibles mais la disposition de l’espace ainsi que la plus grande superficie des chambres du Valdor nous intéressaient. De plus la disponibilité des lieux pour les jours de tournages prévus par notre plan de travail était garantie par la direction. Un autre élément a été aussi l’amabilité du chargé des relations publiques au Valdor. P.c.: Comment avez-vous choisi la chambre du tournage ? Y avait-il des impératifs techniques ? L. & J-P. D.: Pour des raisons de disposition d’espace. Le lit à gauche avec possibilité de le reculer et fenêtre à droite. Malgré cette disposition qui nous convenait, nous avons ajouté une table contre le mur face au lit. Seule cette chambre nous permettait de filmer nos deux personnages près de cette table car son grand espace nous permettait le recul nécessaire pour la caméra. P.c.: La scène entre l’héroïne et le vieux médecin dans la chambre de l’hôpital ne dure que peu de temps ; combien d’heures de travail pour ces plans ? L. & J-P. D.: Plus ou moins six heures pour un plan de plus ou moins 2 minutes. Parfois cela peut être plus rapide mais il faut tenir compte de beaucoup d’éléments (le jeu, la lumière, le son, le cadre, notre recherche de mise en scène) et aussi d’imprévus. 10 Point commun P.c.: N’est-ce pas dérangeant de tourner un film dans un lieu public où des personnes sont hospitalisées ? L. & J-P. D.: Non, le contact avec le personnel et les patients s’est toujours bien passé dans les hôpitaux où nous avons tourné. Le principal est que notre équipe respecte ce qui lui est demandé de respecter. Les gens de cinéma travaillent souvent en pensant : « Après moi les mouches ». Ce n’est pas le cas de notre équipe. P.c.: Dans ce cas, prenez-vous des précautions particulières autres que lorsque vous tournez dans un lieu public plus « ordinaire » ? L. & J-P. D.: Non, nous essayons d’être plus silencieux et de ne pas aller dans les espaces qui risquent de déranger les patients. Nous essayons également de permettre, quand cela est possible, à des membres du personnel et à des patients d’apparaître dans les scènes que nous tournons. P.c.: De la première idée de scénario jusqu’au montage final, combien de temps vous a-t-il fallu pour faire ce film ? L. & J-P. D.: Plus ou moins un an et demi. P.c.: Des membres de notre personnel ont contribué en tant que figurants. Comment choisissez-vous vos figurants ? Faites-vous une différence entre ceux qui ont des dialogues et ceux qui n’en ont pas ? Ne serait-ce pas plus facile d’engager des figurants qui ont l’habitude des tournages que de prendre des personnes « vierges » de toute expérience cinématographique ? L. & J-P. D.: Les figurants sont choisis par nos assistants. Pour les acteurs et actrices nous aimons bien travailler avec des « non professionnels ». Si un « non professionnel » se révèle bon au casting, nous tournons avec lui pour des grands ou des petits rôles. Une membre du personnel d’une Maison de Repos a tourné dans le film un petit rôle avec dialogues. Elle n’avait jamais tourné avant et elle fut très bien. La fille inconnue: une figuration isosélienne Manu KIZITA (Rôle: Un membre du cabinet médical) Manu est assistant en pharmacie sur le site Valdor. Il a répondu à l’appel édité sur Intranet et après avoir envoyé 2 photos et un mot de motivation, il a été retenu pour un petit rôle de figurant. «Octobre 2015: La date est fixée et on me donne l’endroit et l’heure. Je devais prendre 3 vêtements complets: chemise, habit et chaussures, j’ai pris une petite valise. J’arrive quai van Beneden vers 17h00, d’autres figurants sont déjà présents et on attend pendant une bonne heure. On soupe puis on nous dit le programme de la soirée, on apprend quelle scène on va jouer puis on passe au maquillage et à l’habillage. On passe ensuite dans la pièce où on va tourner et on attend les acteurs et les autres figurants. D’abord une première scène où Adèle Haenel est à l’extérieur et elle doit rentrer dans le bâtiment. Nous, on doit être attentifs et se tourner vers elle quand elle entre. On refait plusieurs fois la scène car les Frères sont exigeants et Adèle doit recommencer quelques fois. Ensuite pour la scène intérieure; les Frères sont venus nous expliquer ce qu’ils voulaient: faire semblant de parler, boire du faux vin, ne pas regarder les caméras et être le plus naturel possible. On fait une répétition sous les ordres d’une assistante puis on la tourne 5 fois. Si quelque chose clochait, les Frères recommençaient... A 23h00, on avait fini. A la fin, on a pu discuter avec les acteurs, Adèle et Fabrizio Rongione, et on a fait quelques photos. C’est assez long mais ça m’a intéressé. Je le referai volontiers, c’est bien de découvrir un milieu inconnu». Patricia SONTROP (Rôle: Une passante dans la rue) Patricia est aide-soignante à la Résidence Louis Demeuse. Ce n’est pas sa première apparition sur grand écran puisqu’elle fait régulièrement de la figuration, soit muette, soit parlée. Elle a ainsi déjà tourné avec Christian Clavier, Romain Duris ou encore Sylvie Testud. Elle a aussi tourné pour la TV, dans «Ennemi public», une production RTBF qui a eu un beau succès. Elle le fait souvent en couple puisque son mari, qui est pensionné, est aussi de la partie. Passionnés par le cinéma, ils sont inscrits sur un listing de figurants à disposition des réalisateurs. Ils reçoivent régulièrement des offres pour des tournages, principalement en Belgique et ils y participent le plus régulièrement possible quand les pauses de travail de Patricia le permettent sinon elle prend parfois un congé. «Ce qui est amusant, c’est qu’on rencontre souvent les mêmes figurants; au fur et à mesure, on se connaît et parfois on tourne dans des lieux inaccessibles au public. Pour être figurant, il faut être le plus naturel possible et surtout ne pas oublier d’attendre la fin de la scène pour sortir de son rôle». Pour le film des Frères Dardenne, elle a tourné 2 scènes en rue à Jemeppe en soirée. Cela a duré de 16h00 jusque vers 22h00. Accueillis par la chef de file (l’assistante qui s’occupe des figurants), Patricia et son mari sont habitués et ont moins de stress qu’à leurs débuts. Une scène d’attente dans un abribus et une autre en marchant dans la rue. Plusieurs prises de vue seront faites. «Les Frères Dardenne sont très exigeants et pas toujours d’accord sur la manière de tourner les scènes. Malheureusement, nous n’apparaissons pas dans ce film car les deux scènes ont été coupées au montage». 11 Point commun Bourse aux activités Secteur A The Movies and the Mind Nous retrouvons aujourd’hui Les Charmilles, MSP située aux abords du Petit Bourgogne. Lors de la Bourse aux activités, ce service avait proposé une activité tournant autour d’extraits de film sous le nom « The Movies and the Mind » Jean-Marc LIESEN & François PETRY P.C : Quelle est l’origine de cette activité ? Jean-Marc Liesen: C’est une firme pharmaceutique qui a créé cet outil de psychoéducation. «The Movies and the Mind» est une valise comprenant 6 ateliers. Pour chaque atelier, nous avons 4 à 5 extraits de film avec des fiches explicatives. Les thèmes abordés sont entre autres, la maladie, le traitement, les patients célèbres… P.c : Comment s’organise celle-ci ? J-M. L.: Nous organisons un groupe de 5 personnes maximum. Deux intervenants encadrent cet atelier. Nous avons l’animateur et l’observateur. L’observateur va relever les réactions non verbales des participants. Lorsqu’on maîtrise l’outil, il est possible d’utiliser d’autres extraits de film pour mettre à jour celui-ci. Le module se répartit en 12 séances d’1h30. Le module se donne sur prescription médicale. P.c : Quel est l’objectif poursuivi ? François Petry: L’atelier est spécifique à la psychose et les objectifs sont multiples. Aux travers d’extraits vidéos, nous allons déstigmatiser la maladie, aborder la symptomatologie, le traitement et créer du débat autour des extraits visionnés. P.c : La participation des patients est-elle élevée? F. P.: Oui tout à fait; cependant, il faut tenir compte de certains aspects liés à leur pathologie comme l’impatience motrice ou leur degré de compréhension. Durant le débat, on a déjà observé des réactions auxquelles on ne s’attendait pas comme à travers ces extraits qui peuvent parfois être choquants (cfr : la scène de la douche dans Vol au-dessus d’un nid de coucou). Les patients arrivent à faire la part des choses avec la réalité actuelle, pour autant qu’ils aient un minimum de fonction cognitive. Les participants font également des liens avec leur vécu. P.c : Comment avez-vous vécu cette première édition de la bourse aux activités ? J-M. L.: Très positif, nous avons pu faire le tour des ateliers car nous alternions par groupe de 2. Cela a permis de découvrir le « Mickaël Games » de la salle Cadran, atelier que nous avons mis en pratique au sein de notre unité depuis peu. Nous envoyons également certains de nos patients sur l’atelier logement organisé au Petit Bourgogne. P.c : Un événement à refaire selon vous ? J-M. L.: Pour qu’une édition puisse se réorganiser, il faudrait un renouvellement des ateliers proposés afin d’éviter une redondance. Une idée aussi selon nous, serait de mettre cela sur l’ Intranet. Permettre ainsi à chaque unité de présenter leurs ateliers sur cette plate-forme serait un plus. 12 Point commun Juan-Miguel VERA Y LEGASA ISoSL Levez le pied ! Une grande campagne de sensibilisation commencera sous peu sur les sites ISoSL. Elle a pour thème «La vitesse sur les parkings» qui rappelons-le est limitée à 10km/h. Juan-Miguel VERA Y LEGASA NOTRE SÉCURITÉ, C’EST L’AFFAIRE DE TOUS Vous retrouverez bientôt ce pictogramme réalisé par Benjamin Parent sur nos différents sites. Nous avons demandé l’avis de Marcel Vandenbempt, Chef d’équipe vigiles au Secteur A. P.C : Bonjour Marcel, une grande campagne 10km/h sur les sites ISoSL… Ce sont les piétons qui vont être contents ? M. V.: Les piétons mais aussi nos bénéficiaires, les familles et nos collègues qui se déplacent à pied sur les différents sites. En fait, cette initiative est un cadeau que l’on se fait à nousmêmes !!! Notre environnement de travail est stressant, raison de plus pour lever le pied dès la grille d’entrée, pour ne pas amener un stress négatif au boulot et pour circuler plus sereinement sur les sites ISoSL. 13 Point commun ISoSL Un peu de tout... Premier single pour Eloo Marché de Noël BIENVENUE A TOUS Vous êtes cordialement invité au Marché de Noël qui aura lieu le vendredi 16 décembre de 10h à 17h à la Cafétéria de L’Accueil à Lierneux. Sorties moto Elodie HAMBUCKERS alias ELOO travaille au service Facturation basé à Agora et elle vient de sortir son premier single. Elle nous propose deux titres inédits «Partir» et «J’irai» du compositeur J-P. Deleersnijder, les textes étant signés respectivement par C. Langlois-Becoulet et I. Castiglione. Elle définit sa musique comme «électronique celtique» et c’est une production de son label personnel: Auto Production. Eloo fait régulièrement des scènes dans la région et elle prend beaucoup de plaisir à chanter avant de bientôt entreprendre la réalisation d’un album. Si ça vous intéresse, vous pouvez la contacter par mail: [email protected]. Son single est vendu à 5,00€. 14 Point commun Une petite restauration accompagnera l’exposition des créations des résidents. Le boulot de soignant est stressant et de temps en temps je m’aère les neurones à l’arrière d’une moto. En rangeant, pour un moment, mon casque et mes bottes, je me suis mise à rêver au retour de la belle saison et à de nouvelles balades pleines de virolos (NDLR: virages pour les non-initiés). Mon pilote connaît bien les belles vallées et vallons de nos Ardennes et aussi ceux de nos voisins teutons. Mais comme dit l’adage, plus on est de fous …(!) Alors pourquoi ne pas réunir les motards d’ISoSL pour quelques virées ? Bien sûr, tous les types de motos sont les bienvenus ! Chacun roule à son rythme et profite à sa manière. Si vous êtes intéressés vous pouvez me contacter: Soit par mail: [email protected], soit sur mon gsm: 0472 766 266 Je reviendrai vers vous au début des beaux jours, dans le prochain Point commun, avec déjà une proposition de mise en roues ! Au plaisir de vous lire et take care ! Nathalie DE MUL, infirmière en chef 1A site Pèrî ISoSL Les uns et les autres... Les embauches Les retraites LES ORCHIDÉES Mégane SUSAN, aide-soignante MAINTIEN À DOMICILE Nadine HONBA, aide-familiale LE PÈRÎ Irène-Marie HENSCHEN, psychologue Jessica HALAIN, aide-soignante Aline BAUGNIET, aide-soignante L’ACCUEIL Manon MARICHAL, infirmière bachelière Mathon Alexandra MATHOTHAY, infirmière brevetée Héléna SNEESSENS, infirmière brevetée Valentine VERMEIREN, infirmière bachelière Linda SEGHEZZI, infirmère brevetée LE VALDOR Tito SOMABE KOFFI, ouvrier Sylvianne MOERS, ouvrière Huyan EL YAAKOUB, assistante en pharmacie Anne-Sophie POUSSEUR, infirmière bachelière Joëlle CHANET, employée d’administration Caterina LANDOLFI, secrétaire médicale Tiphaine DELIESSCHE, infirmière bachelière Nazougoum BELAKHOUNOVA, employée d’administration START Alexandre AVENIER, éducateur LES TROIS ROIS Julie HANNAY, aide-soignante Céline LAMY, aide-soignante Xavier POLMANS, aide-soignant LEONARDO DA VINCI Fatima DARAEVA, ouvrière Vinciane LEJEUNE, aide-soignante Eugénie KOULEMOU, aide-soignante Caroline HICK, aide-soignante Nathalie LECLERCQ, animatrice LE PETIT BOURGOGNE Alexandre MATHOT, assistant social Maurine BOTTE, psychologue Charline PARTOUNE, psychologue Irina OLTEANU, infirmière bachelière Salvatore ARNONE, ouvrier LES BLÉS DORÉS Daniel RIZZO, aide-soignant LE DOUX SÉJOUR Benvido, DIMEKA KULULU, ouvrier Eddy MBATI MOSSI, aide-soignant LE VALDOR Annette LIEGEOIS, le 30 septembre Paul HUSKENS, le 31 décembre Nicole EVRARD, le 31 décembre LE PÈRÎ Marie-Christine TERMONIA, le 1er janvier 2017 LES SAULES Antoine DETURCK, le 28 octobre LE CHEMIN DE LONCIN Murielle DUVIVIER, le 1er août LE PETIT BOURGOGNE Françoise LACROIX, le 1er janvier 2017 Eddy SIBRET, le 1er février 2017 L’ACCUEIL Marie-Claude GRESSE, le 1er janvier 2017 Antoine MARQUET, le 1er janvier 2017 Jean-Claude BAJOT, le 1er février 2017 LE CHEMIN DE LONCIN Frédéric MVIBUDILU ZOLA, ouvrier LES MURLAIS Najima AMAZIAN, infirmière LE TILLEUL D’ÉDOUARD Mathilde BRODURE, assitante sociale In memoriam LE VALDOR Bernadette WESPHAEL, le 19 septembre 15 Point commun Si Fafchamps m’était conté Les bougies de Saint Roch Après son enquête à Anvers, le Commissaire Raymond Liégeois revient à Liège. Et si l’assassin avait laisser d’autres traces ? 16 Dans le train qui le ramenait vers Liège, le commissaire dormait en souriant… Il rêvait à un ange blond habillé de bleu qui lui disait avec un léger accent flamand «Dans 24 heures, tout sera résolu, je vous le promets»... Le sifflement de la locomotive et un coup de frein particulièrement brutal le ramenèrent très vite à la réalité. Il était aux Guillemins, il était épuisé et il avait une foutue enquête à poursuivre. N’empêche, l’ange blond existait bel et bien : elle s’appelait Ingrid, elle était inspectrice stagiaire à Anvers et son copain Rik Kellens l’avait chargée de rechercher, dans les archives de la Gazet Van Antwerpen, ce qui s’était vraiment passé à Hof ter Heide. Dans le taxi qui le ramenait à la Violette, il interrogea le chauffeur sur ce qui s’était-il passé à Liège ces derniers jours. « Bof, nin grand tchwè hein m’fi, i fèt freûd, i ploût, èt li Standard a co pièrdou…». Point commun Ouf, donc pas de nouveau meurtre, mais l’enquête avaitelle avancé ? Dans son bureau, bien au chaud, il but une tasse de café sucré et se sentit tout de suite mieux. Il appela Antoine Binet qui le mit au courant des dernières nouvelles : on avait retrouvé les habits du troisième cadavre dans la sacristie de la chapelle de Volière. « Rien d’intéressant si ce n’est une petite croix argentée. Vous savez Patron comme … » Au moment où il disait ces mots, Antoine réalisa l’importance du détail « Merde alors, ce serait un curé ? » « Ben on dirait », ironisa le commissaire « Et à part ça ? » « J’ai fait le tour des hôtels et des pensions, Patron, pas de trace des trois cadavres, enfin je veux dire avant qu’ils soient tués… » Raymond Liégeois soupira, Antoine était parfois un peu lourd… « Alors j’ai consulté le dossier des personnes disparues et ils sont dedans Patron ! » Antoine sortit trois dossiers d’un tiroir. « Y’en a un qui est directeur d’une brasserie à Machelen, la femme est infirmière en chef dans un hôpital à Bruxelles et le troisième est à la retraite et donc maintenant on sait que c’est un prêtre ! J’ai téléphoné à leurs familles et tous les trois ont reçu un télégramme, ils ont dit qu’ils avaient un rendez-vous important et ils sont partis en vitesse. Voilà ». Le jeune inspecteur s’arrêta à bout de souffle « Qu’est-ce qu’on fait maintenant ? » Liégeois jeta un coup d’œil aux noms calligraphiés sur la couverture des dossiers. « C’est bien m’fi ! Maintenant tu vas aller accueillir les familles et tâcher d’en savoir plus sur leur histoire et surtout ce que ces trois-là faisaient il y a 30 ans. Moi, je m’en vais rue Volière dire une petite prière». Un quart d’heure plus tard, il poussait la porte de la chapelle St Roch. Les flammes des cierges éclairaient les fresques à moitié effacées sur les murs. Une silhouette était agenouillée devant l’autel. C’était un capucin, reconnaissable à sa robe brune à capuche et à ses sandales. Raymond Liégeois toussota pour attirer son attention et sourit quand il se retourna : il le connaissait, c’était Frère 1960 François, un brave homme qui s’occupait de tous les laisséspour-compte du quartier. « Ah Commissaire ! Vous venez pour les habits qu’on a retrouvés ? Quand le jeune inspecteur est passé, je n’avais pas encore remarqué que parmi toutes les bougies, il y en avait trois qui ne venaient pas d’ici et qui portaient une étiquette avec un nom… Je les ai gardées, les voilà ». Trois petits récipients en verre rouge portaient les noms de Peter Vranken, Zoé Bosly et Jan Mathijsen . « Nom di dju ! Oh pardon mon Frère, mais ce sont les noms des trois disparus ! Qui d’autre que vous s’occupe de cette chapelle ? Vite, qui d’autre ? » « Et bien Mimile bien sûr, il apporte des fleurs, balaie, change les cierges fondus et… Mais Commissaire ! » Le commissaire était déjà loin, il courait vers la Licorne et tambourinait à la porte en réclamant le directeur. Quand le Frère Germain arriva, il se douta que quelque chose ne tournait pas rond. « Où est Mimile ? » Le directeur prit un air consterné et murmura « il est parti…il a disparu ! » Antoine rédigeait son rapport. Ce n’était pas ce qu’il préférait dans ses attributions, mais fallait bien que ça se fasse. Il venait de terminer et se levait pour aller boire un demi place du Marché quand le téléphone sonna : « une jeune femme qui veut voir le commissaire Liégeois. Je la fait monter ? » Le jeune inspecteur eut à peine le temps d’enfiler sa veste que la porte s’ouvrait sur une ravissante jeune femme blonde qui lui souriait en déclarant avec un délicieux accent flamand « Commissaire, voilà, à présent je connais toute l’histoire de Hof Ter Heide ». À suivre. Jeanine MALCHAIRE & Michel VIGAND ISoSL Nouveau formulaire d’évaluation En additionnant les points, le total permet de donner l’appréciation générale : - Excellente = un nombre de points supérieur à 90 (121 pour les cadres) - Très positive = un nombre de points compris entre 80 et 89 (108/120) - Positive = un nombre de points compris entre 70 et 79 (95/107) - Satisfaisante = un nombre de points entre 60 et 69 (81/94) - A améliorer = un nombre de points entre 50 et 59 (67-80) - Insuffisante = un nombre de points inférieur à 50 (<67) Quels sont les objectifs d’une évaluation ? L’évaluation est un moment important dans la trajectoire professionnelle de chacun d’entre nous. L’évaluation doit permettre de rencontrer les besoins de l’agent, ceux de sa hiérarchie et ceux de l’organisation. Elle vise également à apprécier les prestations réalisées au cours de la période écoulée, à déterminer des objectifs à atteindre pour l’avenir, à améliorer la qualité des services rendus à nos patients et/ou résidents. Enfin, l’évaluation sert à renforcer le dialogue constructif au sein des équipes et à atteindre ensemble les objectifs d’ISoSL. En quoi consiste cette nouvelle évaluation ? L’évaluation est notifiée tous les deux ans dans le mois qui précède la date anniversaire de l’entrée en service. Il y a deux exceptions : si une mention « à améliorer » ou « insuffisante » est attribuée précédemment ou si l’agent change de fonction. Dans ces conditions, elle sera réalisée après un an. L’évaluation contient plusieurs critères auxquels l’évaluateur doit attribuer des points. Pour le personnel cadre, un critère spécifique est ajouté. Dans ces critères, il y a par exemple la qualité du travail accompli, la civilité, l’initiative, la communication. A chacun, l’évaluateur va attribuer un nombre de points (selon les critères, la cote est donnée sur 10 ou sur 12, le critère spécifique pour les cadres est sur 35). L’évaluateur apporte un commentaire pour justifier les points attribués, il peut également fixer un objectif et un espace est réservé pour les commentaires éventuels de l’agent. L’évaluation est ensuite signée par les évaluateurs et l’agent. Ce dernier recevra une notification officielle par courrier signé par la Direction générale. L’agent a ensuite 15 jours pour introduire un recours. A la fin de ce délai, l’évaluation dite définitive est classée dans le dossier P de l’agent. Origine de la nouvelle évaluation Notre autorité de tutelle, la Région wallonne, dans le cadre du pacte pour une Fonction Publique Solide et Solidaire, a élaboré un nouveau formulaire d’évaluation du personnel. L’objectif était de mettre à la disposition des évaluateurs un formulaire beaucoup plus complet et détaillé. Ce nouveau formulaire a été intégré dans notre statut administratif. Formation de la ligne hiérarchique Toutefois, avant de mettre en œuvre cette nouvelle formule d’évaluation, nous nous devions de former tous les cadres à l’application de cette nouvelle grille. Cette formation doit être réalisée par un opérateur agréé par la Région wallonne. C’est ainsi que durant le 1er trimestre 2016, tous les cadres d’ISoSL ont été invités à une journée de formation à l’évaluation dispensée par la Province de Liège. Au cours de celle-ci, les cadres ont été formés à la préparation d’un entretien d’évaluation, à l’explication de la grille à ses collaborateurs et à la conduite efficace d’un entretien d’évaluation. Depuis juillet 2016, le nouveau formulaire d’évaluation a été mis à la disposition des cadres. Alexandra MARECHAL et Jean-François BECKERS Département Ressources humaines 17 Point commun Jean réalisant un nouveau dessin en compagnie de Raphaël OLIVIERA L’Accueil Two days in Paris Lors de la 6ème édition du Festival Fanzines de Paris, Jean, artiste et participant à la « S », le Grand Atelier de Vielsalm, a été mis à l’honneur en exposant ses oeuvres autour de Tintin, Mickey, Bob et Bobette, Astérix et beaucoup d’autres. Chantal LEMAIRE L’aspect synthétique et bien structuré des cases est au final remplacé chez lui par une vision pratique et absurde de l’espace. Chaque case de BD sortie de son contexte dans un album y prend une autre dimension et devient unique. Il produit une déconstruction expressive de la bande dessinée. Son travail et son ardeur l’amènent à avoir créé en 13 ans quelques 1500 dessins. Son oeuvre est à présent appréciée par ce monde qui tourne autour de l’art. Jean montre son attachement à la bande dessinée de son enfance. Son incessante activité graphique l’amène à exposer ses dessins remplis de sincérité, d’inventivité et d’humour. Suite à quelques expositions, il se fait connaître à travers son univers de dessins. C’est ainsi qu’au courant du mois d’octobre 2016, il a exposé 200 de ses dessins à Paris dans le cadre du Festival Fanzines. Lors de ce festival, les artistes ont exposé dans divers endroits de la capitale française. Jean vit en placement hospitalier en famille. En journée, il vient à l’Hôpital et s’active à l’atelier des Hêtres. Il y effectue du recyclage de papiers et de cartons depuis de nombreuses années. A 52 ans, il découvre la passion du dessin. Il profite de son activité journalière pour se procurer des feuilles ou des cartons qui lui serviront de support pour dessiner. Cette passion, il l’a développée dans un premier temps en week-end dans sa famille d’accueil. Voyant son intérêt pour le dessin, il lui a été proposé de se rendre une fois semaine à la «S» de Vielsalm. Dans cet atelier artistique, il continue à développer sa créativité qui prend de l’ampleur. Jean scrute des albums de BD achetés aux puces. Il ne lit pas nécessairement les livres, il y choisit des cases qui lui plaisent et les reproduit en grand format. A l’aide de peinture à l’eau, de crayons de couleur, il remplit entièrement son support papier et transforme la composition si nécessaire. 18 Point commun Grâce à la collaboration établie entre l’atelier la « S » et le Service du Placement familial en famille d’accueil du CHS L’Accueil, Jean a pu se rendre à Paris durant 2 jours accompagné de Raphaël Oliveira afin de participer et rencontrer les personnes présentes à cette manifestation. Il a participé au vernissage de son exposition le 18 octobre et a pu visiter l’exposition d’un autre artiste. Raphaël OLIVIERA, éducateur aux Hêtres, a ainsi accompagné Jean à Paris. Il raconte : « Ce fut une expérience nouvelle très valorisante et très enrichissante de laquelle il revient avec des envies et des nouvelles idées pour ses prochaines créations... Et plein de bons souvenirs, Jean a visité Paris, le musée Hergé au Grand Palais et la Tour Eiffel. A présent, on parle de sa nouvelle exposition qui se déroulera aux Festival de la Bande Dessinée à Angoulême dans le courant de janvier 2017 ». ISoSL Une journée pour les formateurs internes Le vendredi 28 octobre dernier, se déroulait la première journée de rencontre des formateurs internes à ISoSL. A l’initiative de la cellule formation, cette journée de réflexion était attendue par nos formateurs internes. Une cinquantaine de ceux-ci avaient répondu à l’appel et étaient demandeurs d’échanges et de partages d’expériences. Anne-Marie VIRZI, attachée RH Des réflexions entendues lors de cette journée: «Transmettre à ses pairs, n’est pas une mince affaire » « Donner la possibilité d’être corrigé par des pairs, c’est mieux que l’autorité car on peut échanger entre collègues » La matinée a consisté à rappeler les projets de la cellule formation comme l’élaboration d’une charte de fonctionnement et la présentation de la formation « Boîte à outils du formateur ». Nous avons également abordé, grâce à la collaboration de la Cellule compétence du CHR Citadelle, la thématique du transfert des acquis sur le terrain. Un grand moment de la journée a été également d’écouter des formateurs débutants, de découvrir des initiatives, comme la formation de manutention des malades « Le bâton de pèlerin » où les formatrices nous ont fait part de leurs tâtonnements sur le terrain où elles transmettent les techniques dans les unités de soins. D’autres formateurs nous ont parlé comment la créativité (mises en situation dans les transmissions ciblées ; intervention de comédiens dans le savoir-être) intervient pour permettre aux participants de prendre du recul dans leurs manières de faire. Comme Marcel Melin du Service Gestion des Compétences du CHR Citadelle nous l’a rappelé, les apprenants retiendront plus longtemps si le formateur fait intervenir la sphère émotionnelle ou en se rapprochant de la réalité de terrain et de l’environnement de travail. A travers les différents échanges dans les groupe de travail l’après-midi, nos formateurs ont bien compris leur rôle à multi-facettes qui représente un défi considérable pour notre institution. Celle-ci souhaitant maintenir son niveau d’expertise et une qualité dans le «prendre soin» dans tous les départements. Une journée du formateur interne, c’est également souligner l’investissement de toutes ces personnes ressources, de les soutenir dans leurs démarches et de leur garantir un cadre valorisant au sein de notre institution. Vu l’engouement durant cette journée, nous donnons rendez-vous à tous nos formateurs internes l’année prochaine avec d’autres thématiques ….. Te former tu pourras 19 Point commun ISoSL Discours facile pour les nuls Bientôt janvier 2017... Et bientôt les discours des bons vœux des différentes directions... Vous vous dites «Pas fastoche de faire un discours pour des collègues». Que nenni ! Nous vous donnons ici la recette universelle du discours facile «pour les nuls». Suivez le guide.... Le Rédac Chef Mesdames, Messieurs, chers collègues. 1 2 3 4 Je reste fondamentalement persuadé que la conjoncture actuelle doit s’intégrer à la finalisation globale d’un processus allant vers plus de fonctionnalité. Par ailleurs, c’est en toute connaissance de cause que la situation difficile que certains d’entre vous connaissent oblige à la prise en compte encore plus effective d’un avenir s’orientant vers plus de progrès et plus d’égalité. Je peux affirmer aujourd’hui que l’acuité des problèmes de la vie professionnelle interpelle le cadre que je suis et nous oblige tous à aller de l’avant dans la voie d’une restructuration dans laquelle chacun pourra enfin retrouver sa dignité. la volonté farouche de péréniser nos outils a pour conséquence obligatoire l’urgente nécessité d’une valorisation sans concession de nos acquis professionnels. l’effort prioritaire en faveur d’une prise en charge publique conforte mon désir incontestable d’aller dans le sens d’un plan corespondant véritablement aux exigences légitimes de chacun. le particularisme dû à notre histoire institutionnelle doit nous amener au choix réellement impératif de solutions rapides correspondant aux grands axes sociaux prioritaires. l’aspiration plus que légitime de chacun à un emploi stable doit prendre en compte les préoccupations des agents dans l’élaboration d’un programme plus humain, plus consensuel, plus juste. la nécessité de répondre à votre inquiétude journalière, que vous soyez jeunes ou plus âgés entraîne une mission somme toute des plus exaltantes pour moi: l’élaboration d’un projet porteur de véritables espoirs, notamment pour les plus faibles barèmes. Je tiens à vous dire ici ma détermination sans faille pour clamer haut et fort que J’ai depuis longtemps (ai-je besoin de vous le rappeler ?) défendu l’idée que Et c’est en toute conscience que Je déclare avec conviction que Et ce n’est certainement pas vous, mes chers collègues, qui me contredirez si je vous dis que Dès lors, sachez que je ferai tout pour faire admettre que 20 Point commun MODE D’EMPLOI: Après la formule de politesse, vous lisez à haute et intelligible voix une phrase de chaque colonne en commençant par la première. Ensuite vous choisissez au hasard une phrase de la colonne 2, ensuite une de la 3 et enfin une de la 4 puis vous recommencez à l’infini en suivant le même enchaînement: 1-2-3-4. Quand le premier auditeur commence à bâiller, vous pensez à conclure par un «Je vous remercie de votre attention». ISoSL en fête Mad Souls avec Eri c ROLLAND à droit e Le STERN au centre du Stern Trio Depuis quelques an né journées et soirées es, les différentes directions d’ISoS L, au travers de à destination du pe de se rencontrer da rsonnel, permette nt aux agents ns des cadres moi ns formels. Après une édition mémorable en 20 très chouette aprè 14 à l’aéroport de s-midi en 2015 à destination des ag Liège et une familles à la Résid ents en nous a gentiment ce Louis Demeuse, c’est l’Accueil de et de leurs accueilli cette anné e pour une soirée Lierneux qui dansante ! Au menu, trois grou pes de musique gr • Mad Souls, avitant tous autour un grou d’ISoS pharmacie de Liern pe de pop rock avec Eric Rolla L : nd de la eu x; • Le Stern Trio avec Christian Ster non du service fa Agora; cturation du site • Et enfin Joëlle Wauthier, éducat rice au Pèrî, pour de titres d’hier et une succession d’aujourd’hui ! Si la localisation de la présents ont profité soirée en a sans doute découragé plus d’un, ceux d’un très agréable Musique, boisson moment ! s à prix démocra tiques, présence friterie sur le park ing, d’une roulotte permis aux agents apéro offert et ambiance survoltée su présents de passer un très agréable m r la piste ont oment. Un très grand mer ci aux équipes d’ anim travers d’après-m idis de travail avec ation de Lierneux qui, au les la salle du Vicinal en un cadre des pl résidents, ont transformé us agréables. Merci également aux différents dire cteu en travaillant tout e la soirée aux ticke rs de s’être prêtés au jeu ts Vivement l’année prochaine pour un et au bar ! nouveau site ! e nouvelle soirée sur un JOËLLE avec son pia niste Philippe Elliott FORMENT x u a e t o C s e d e n r u t c o N e l l e d a t i C a de l t à la célèbre ipé activemen ic rt pa a L oS fois, IS Une nouvelle teaux de la Citadelle. de jour Co s de de l’hôpital ec pour s nt de nocturne si ré théâtre av ière, des L’année dern joué une petite pièce de t d’Agora avaien vie». ades de atrices des Pléi thème «L’arbre sont les infirmières et anim us ont offert un no Cette année, ce r quelques autres !) qui pa es lé au ép (bien é de plus agréables. main, elles nous ont gratifi spectacle des la à re ita rée, gu Ambiance feut liégeois. conquis. es nt co semble-t-il, été rement s a, et t en différent m ve ndu massi et particuliè Le public a répo eau à tous les participants émerveillé par la ap us ch Un énorme a une fois de pl rent qui nous à Benjamin Pa son es aux côtés de cors ! qualité des dé us le nombre de photos pris pl On ne compte ur nature ! de Gandalf gran ! T positive donc Elliott FORMEN Expérience très