Mistral Europe
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Mistral Europe Bureau de Bruxelles LETTRE D’INFORMATION novembre 2016 Plus d’informations sur l'Europe en région PACA L’EDITO DU PRESIDENT LE TOUR D’HORIZON DE L’ACTUALITE LE TOUR D’HORIZON DE L’ACTUALITE Depuis le début de la mandature, nous concentrons tous nos efforts, avec l’ensemble de la majorité, à refaire de notre région une terre d’innovation, de recherche et de production. Une terre d’avenir pour notre jeunesse, où le dynamisme des entrepreneurs est accompagné, l’attractivité des territoires développée, la sécurité renforcée, une terre où la créativité des artistes est encouragée... Je veux faire entrer Provence-Alpes-Côte d’Azur dans une nouvelle ère, celle de l’excellence. Pour cela, je rassemble les acteurs économiques, nos partenaires de la formation, de l’insertion professionnelle autour de nos objectifs de croissance et d’emploi. Nous faisons le pari des filières d’avenir porteuses de croissance et d’emploi, le pari de l’innovation. Nous concentrons nos moyens sur les filières stratégiques et les segments de notre économie où nous disposons d’avantages comparatifs pour devenir des leaders européens et mondiaux. C’est tout le sens du lancement des Opérations d’Intérêt Régional, mais aussi de cette ambition qui veut faire de Provence-Alpes-Côte d’Azur la 1ère Smart Région d’Europe. Au cœur de cette stratégie, l’Europe et les programmes européens jouent un rôle déterminant, telle est la conviction que nous partageons avec Renaud Muselier, Président-délégué et député européen, et qui préside à notre action en la matière. Mon ambition, c’est une Région qui crée plus de valeur ajoutée, plus de croissance et plus d’emplois. Notre ambition, au cœur de la compétition européenne et mondiale, c’est d’être les meilleurs partout où nous disposons d’atouts qui sont autant d’avantages comparatifs. Christian ESTROSI Président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur LE MOT DU BUREAU DE BRUXELLES ACTUALITE INSTITUTIONNELLE Remaniements à la Commission européenne et changements de portefeuille POLITIQUE REGIONALE Avenir de la politique de cohésion PECHE ET AFFAIRES MARITIMES L'impact du Brexit sur la pêche européenne Prochaines échéances européennes sur les affaires maritimes ENVIRONNEMENT ET AGRICULTURE Début des réflexions sur l’avenir de la Politique Agricole Commune au sein des régions de France Appels à projets H2020 Investissement renforcé sur les projets LIFE de la Commission Lancement du programme 2017 sur la promotion des produits agricoles Consultation publique de la Commission sur la réutilisation de l’eau dans l’Union européenne ENERGIE, CLIMAT ET TRANSPORT RTE-T : la CRPM en faveur d’un rééquilibrage géographique et budgétaire des fonds MIE Rapport d’évaluation sur la stratégie de l’UE pour le transport maritime « Tableau de bord des transports dans l’UE » Accord au sein de l’IMO en vue de limiter la pollution du secteur maritime Climat : les résultats de la COP22 de Marrakech RECHERCHE, INNOVATION ET ENTREPRISES La Commission annonce sa « Stratégie spatiale pour l’Europe » Lancement du « Pan-European Venture Capital Fund-of-Funds » Données sur la participation de la France et de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur au programme cadre pour la R&I « La Lettre d’information Mistral Europe » novembre 2016 – Page 1 sur 10 Bureau de représentation à Bruxelles LES ELUS EN CHARGE DE L’EUROPE L’AGENDA Quelques rendez-vous à venir sur l’Europe: Christian ESTROSI Président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur 5-8 décembre 2016 à Bruxelles : Grand sommet européen sur l’innovation digitale et le vieillissement actif et en bonne santé. Les inscriptions sont ouvertes en savoir plus 6-7 décembre 2016 à Bruxelles: Conférence sur les perspectives en 2016 pour l’agriculture de l'UE (2ème édition) qui se concentrera sur les produits laitiers de l'UE, la viande et les marchés des cultures arables, en se projetant sur les dix prochaines années. Ouverture prévue des inscriptions le 15 Novembre. Renaud MUSELIER Président délégué, Premier vice-président chargé de la Coordination des politiques régionales et des Fonds européens Agnès RAMPAL Présidente de la commission Euroméditerranée 8 décembre 2016 à Bruxelles : Journée d’information Horizon 2020 « Innovative by Nature: Responding to Societal Challenges through Nature-Based Solutions and Cultural Heritage ». en savoir plus Le calendrier des think-tanks à Bruxelles : en savoir plus nos lecteurs : si un événement organisé par la Commission européenne à Bruxelles, repris dans la rubrique « agenda » de cette lettre, vous intéresse, n’hésitez pas à nous le faire savoir. Nous essaierons de nous y inscrire et de vous faire un retour. RESEAUX HEBERGES Pauline WARTEL ARII - Agence Régionale pour l'Innovation et l'Internationalisation des Entreprises [email protected] L’EQUIPE DU BUREAU Emmeline ALLIOUX Directrice Tél : +32 2 741 87 59 54 [email protected] Ziga VALIC Représentant du Pôle de compétitivité OPTITEC [email protected] Julien BLANC Représentant de l’Université Aix Marseille – AMU [email protected] Corinne ROUSSEAU Assistante de direction Tél : +32 2 735 18 70 [email protected] NOUS CONTACTER Pour plus d’informations sur les articles de cette lettre, ne pas hésiter à contacter le bureau de Bruxelles à l’adresse suivante : [email protected] Constance POIRÉ Chargée de mission Transport et Energie Tél : +32 2 741 87 53 [email protected] Depuis le standard de la Région : + 33 4 91 57 50 57 Depuis la Belgique : + 32 2 741 87 50 Région Provence-Alpes-Côte d’Azur – 62 rue du trône 1050 Bruxelles Lucie DUROCHER Chargée de mission Recherche, Innovation, Entreprises Tél : +32 2 741 87 59 [email protected] Marie-Agnès GODIN Chargée de mission Agriculture et Environnement Tél : +32 2 741 87 51 [email protected] « La Lettre d’information Mistral Europe » novembre 2016 – Page 2 sur 10 Bureau de représentation à Bruxelles LE TOUR D’HORIZON DE L’ACTUALITE LE MOT DU BUREAU DE BRUXELLES Ce mois de novembre s’est ouvert sur l’assemblée générale de la Conférence des régions périphériques maritimes (CRPM) aux Azores les 2-6 novembre. Plusieurs articles de cette lettre y font référence et présentent les débats qui ont eu lieu entre les régions membres de ce réseau européen. Pour la première fois, une assemblée générale de la CRPM s’est particulièrement intéressée à la contribution que ce réseau pourrait réaliser pour renforcer l’Europe, redonner du sens au projet européen, et le rapprocher des citoyens. La déclaration finale adoptée par l’ensemble des régions membres est disponible ici. Le mois de novembre a également comporté plusieurs réunions stratégiques annonçant la préparation des futures réformes des politiques européennes : une première réunion du Conseil des ministres de l’agriculture sur l’avenir de politique agricole commune, mais aussi un déjeuner informel des ministres de la cohésion sur l’avenir de la politique régionale. Cette lettre présentera les dernières actualités en la matière. Des discussions se sont également ouvertes au Conseil et au Parlement européen sur la nouvelle stratégie européenne sur le spatial, et l’importance de soutenir l’exploitation des technologies spatiales pour développer de nouveaux usages et services, au profit de la croissance et de l’emploi en Europe. Un article de cette lettre présente cette nouvelle stratégie. La région Provence-Alpes-Côte d’Azur a contribué à ces travaux à travers sa participation au réseau NEREUS, qui rassemble les régions européennes actives dans l’utilisation des technologies spatiales. La position de NEREUS sur cette nouvelle stratégie est disponible ici. Nous vous souhaitons une bonne lecture et n’hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez des informations supplémentaires sur les sujets traités dans cette lettre. ACTUALITE INSTITUTIONNELLE Remaniements à la Commission européenne et changements de portefeuille Suite au départ de la commissaire bulgare au budget actuellement responsable de l'Économie numérique. Kristalina Georgieva, il est question que son Günther Oettinger pourrait devenir vice-président de la portefeuille soit transféré après le 31 décembre au Commission européenne. Le nouveau commissaire commissaire allemand Günther Oettinger, bulgare n’a pas encore été désigné POLITIQUE REGIONALE Avenir de la politique de cohésion système plus flexible (pour accroître les possibilités de mouvement entre les rubriques du budget européen), 2) le fait que la politique de cohésion est difficile à adapter en cours de période. Parmi les pistes envisagées, la DG REGIO examine la possibilité de retenir une partie de l'enveloppe de la cohésion non programmée en début de période, afin de constituer une réserve pour répondre à de nouveaux besoins (idée d’une « réserve de flexibilité »). Lors de l’Assemblée générale de la CRPM aux Azores du 2 au 6 novembre dernier, la Commission européenne (DG REGIO) a présenté les quatre principaux sujets que la Commission identifie pour la réforme de la politique de cohésion post 2020 : la flexibilité, la gestion par la performance, le lien avec le semestre européen et la simplification. Sur la flexibilité, la Commission européenne identifie principalement deux aspects: 1) la difficulté des politiques européennes, y compris la politique de cohésion, à faire face aux nouveaux besoins (exemple : crise migratoire). Cette préoccupation pousse certains responsables à la Commission à penser qu'il serait souhaitable de passer d'un système d'allocation fixe sur sept années à un Sur le mode de gestion, la DG REGIO indique que la question de la gestion partagée entre la Commission et les Etats membres sera à nouveau posée. Elle a d’ailleurs lancé une étude pour examiner les avantages et inconvénients des différents modes de gestion des crédits européens. Pour elle, la grande force de la politique régionale est son intégration dans un contexte régional spécifique, sa gouvernance partenariale et multiniveaux, qui représente un atout important de la gestion partagée par rapport aux autres politiques européennes. « La Lettre d’information Mistral Europe » novembre 2016 – Page 3 sur 10 Bureau de représentation à Bruxelles Sur les liens avec le semestre européen, la DG REGIO estime qu’il sera important que la future politique de cohésion puisse montrer qu’elle contribue à la réalisation des réformes structurelles en Europe, et qu’elle investit dans les secteurs clés identifiés dans les programmes nationaux de réforme, pour stimuler la croissance et l’emploi. Sur la simplification, la Commission examine les possibilités de différencier les futures règles et obligations de gestion pour tenir compte de la qualité de la programmation sur le terrain. Les « bons élèves » pourraient bénéficier d’un système de gestion et de contrôle plus léger. Par ailleurs, la DG REGIO est d'avis qu'il faudrait un vrai corps unique de règles pour les 5 fonds en gestion partagée, et de réduire ainsi la volumétrie réglementaire. Sur le calendrier des travaux au niveau européen, il semblerait que les prochaines étapes soient les suivantes (calendrier non confirmé) : - Consultation publique en mars ou avril jusqu'en juin 2017 - Forum cohésion fin juin 2017 pour clôturer la consultation et poser les grandes questions sur l’avenir - Adoption par la Commission du 7ème rapport sur la cohésion en septembre ou octobre 2017 proposant les nouvelles orientations de la prochaine réforme - Adoption des nouvelles propositions législatives au 1er semestre 2018. Plus d’infos : auprès [email protected] du bureau de Bruxelles – Emmeline ALLIOUX : PECHE ET AFFAIRES MARITIMES L'impact du Brexit sur la pêche européenne Lors de l’Assemblée générale de la Conférence des régions périphériques maritimes (CRPM) aux Azores les 2-6 novembre 2016, de nombreuses régions européennes se sont montrées inquiètes quant à l’impact du Brexit pour les pêcheurs européens. Les études de la CRPM montrent en effet que 58% des captures effectuées dans la zone économique exclusive (ZEE) du Royaume-Uni proviennent de bateaux non britanniques, représentant 650 000 tonnes de poisson par an. Par ailleurs, le Royaume-Uni est particulièrement avancé dans la recherche marine et leader de projets européens importants sur le programme Horizon 2020. S’il sort de l’Union européenne, le Royaume-Uni ne pourra plus mener de tels consortia. Les régions de l'arc Atlantique et de la mer du Nord ont souligné les risques d’asymétrie entre des régions européennes qui continueraient à devoir appliquer le droit européen, notamment des normes environnementales strictes, et des régions britanniques qui n'y seraient plus soumises. Plusieurs directives pourraient d’ailleurs perdre leur sens et leur intérêt, notamment celles qui visent à harmoniser l'aménagement des zones côtières européennes. Plusieurs régions britanniques ont regretté le Brexit, et ont indiqué souhaiter rester dans la famille européenne, et dans la CRPM (Ecosse et certaines régions galloises). Mais elles ont indiqué que les communautés de pêcheurs britanniques étaient plutôt favorables au Brexit, car elles ont mal vécu l’application de la politique commune de la pêche (PCP) (quotas de pêche, normes de sécurité, réduction de l'activité de pêche, abandon de navires...). Si ces régions ne remettent pas en question la nécessité des règles européennes, elles regrettent que celles-ci n'aient pas été suffisamment bien expliquées et accompagnées auprès des communautés de pêcheurs. Ces régions appellent ainsi à une plus grande concertation avec les pêcheurs, pour mieux tenir compte de leurs difficultés, mais aussi pour les responsabiliser davantage et les rendre acteurs de ces changements. Par exemple, ces communautés devraient s'approprier les quotas annuels de capture (TAC), pour les gérer, et pouvoir les passer aux jeunes générations de pêcheurs (ex: sous la forme d'une location d'un droit à pêcher un certain volume). Ces régions ont par ailleurs trouvé que l'actuel découpage des bassins maritimes n'était pas optimal, car trop grands et masquant une grande diversité de situations. Selon ces régions, il serait intéressant d’opter pour des bassins plus petits, pouvant plus facilement être gérés par les pêcheurs locaux, en lien avec les élus et les scientifiques. Une grande préoccupation a également été exprimée par l’Ecosse concernant la mise en application prochaine de la nouvelle interdiction des rejets en mer. Cette interdiction représenterait un surcoût important pour les pêcheurs et pourrait réduire drastiquement leurs revenus. La Commission européenne (DG MARE) a pris note de ces préoccupations, et invité les régions à lui remonter les problèmes rencontrés dans la mise en œuvre de la politique commune de la pêche sur le terrain. Plus d’infos : auprès [email protected] du bureau de « La Lettre d’information Mistral Europe » octobre 2016 – Page 4 sur 10 Bureau de représentation à Bruxelles Bruxelles - Emmeline Allioux Prochaines échéances européennes sur les affaires maritimes La Présidence maltaise du Conseil (premier semestre 2017) s’intéressera beaucoup à l’économie bleue, et devrait organiser avec la CRPM et la DG MARE la deuxième grande conférence « 2nd Blue Invest », afin de stimuler l’investissement dans les secteurs clés de l’économie maritime en Europe. Elle soutiendra aussi les efforts visant à faire avancer l’idée d’une stratégie européenne pour la Méditerranée occidentale. Par ailleurs, en février 2017 se tiendra à Bruxelles la conférence finale du projet européen sur la cartographie des zones côtières. Une journée d'échanges sera également organisée en 2017 par la CRPM sur l'acceptabilité de l'éolien off-shore dans les régions. Les prochaines journées européennes du maritime auront lieu les 18 et 19 mai 2017 à Poole, au RoyaumeUni. Ces journées sont l’occasion d’échanger sur la politique maritime européenne et les besoins du secteur maritime, mais aussi de présenter des projets et de partager des bonnes pratiques en Europe. Plus d’informations sur les journées européennes du maritime : ici ENVIRONNEMENT ET AGRICULTURE Début des réflexions sur l’avenir de la Politique Agricole Commune au sein des régions de France Mercredi 16 novembre Commission ou des attachés parlementaires ont à Bruxelles, Régions clairement indiqué l’importance que la PAC s’inscrive de France a engagé dans la croissance et l’emploi, dans l’innovation et la une phase de protection environnementale. En tant qu’autorité de réflexion sur l’avenir gestion des aides du second pilier de la PAC de la Politique (développement rural), la région Provence-Alpes-Côte Agricole Commune d’Azur souhaite participer pleinement à cette (PAC) en présence concertation et contribuer à l’essor des filières agricole, d’une quarantaine de agro-alimentaire et du dynamisme de nos territoires représentants ruraux, aussi bien lors de réunions à Bruxelles qu’avec régionaux, élus et directeurs de l’agriculture. Les les acteurs de la région. réunions s’étaleront jusqu’au premier trimestre 2017 afin Plus d’infos : auprès du bureau de Bruxelles – Marie-Agnès [email protected] de proposer une position concertée et partagée par les Régions sur la PAC post 2020.Les interventions de la Appels à projets H2020 Des appels à projets sont ouverts depuis mioctobre dans des secteurs qui peuvent intéresser les apiculteurs, les producteurs de bio, les gestionnaires de l’eau dans une démarche d’économie circulaire, les chaines IAA innovantes et les productions aquacoles ; tous ces appels à projets sont parus dans notre lettre de projets H2020. Nous avons notamment identifié les deux appels à projets relatifs à l’apiculture : SFS-16-2017 (pollinisation durable et santé des abeilles) à finaliser avant le 14 février 2017 (budget 9 M euros) et SFS-28-2017 sur la « meilleure productivité grâce à la biodiversité fonctionnelle : rôle des pollinisateurs et des prédateurs de ravageurs » à finaliser à la même date (budget 10 M euros). Plus d’infos : auprès [email protected] du bureau de Bruxelles – Marie-Agnès Godin- Investissement renforcé sur les projets LIFE de la Commission La Commission bénéficiera pour 6 projets à hauteur de 15.2 millions. Sur investit plus de 220 cette session 2015, les projets déposés par des acteurs millions d’euros de notre région Provence-Alpes-Côte d'Azur n’ont dans des projets malheureusement pas été retenus. Mais de nouveaux verts et sobres en projets LIFE traditionnels (biodiversité et climat) et carbone pour intégré (gestion régionale des déchets) ont été déposés soutenir les défis en septembre 2016, et nous espérons qu’ils puissent environnementaux être sélectionnés. Les projets retenus devraient être et climatiques en connus en décembre et pour un démarrage effectif à lien avec l’économie l’automne 2017. circulaire. Le total des investissements atteindra 398.6 Plus d’infos : [email protected] millions qui seront alloués à 144 nouveaux projets dans 23 Etats membres, déposés en 2015. La France en « La Lettre d’information Mistral Europe » octobre 2016 – Page 5 sur 10 Bureau de représentation à Bruxelles Lancement du programme 2017 sur la promotion des produits agricoles La Commission vient de communiquer le dispositif 2017 relatif à la promotion des produits agricoles de l’Union : un budget en hausse (133 millions d’euros contre 111 millions d’euros en 2016) avec un taux de cofinancement élevé (70 à 85%) doit faciliter la promotion hors UE (Chine, Moyen-Orient, Amérique du Nord, Asie du Sud-Est et Japon). L’appel à proposition sera publié au plus tard en janvier 2017 et sera axé en priorité sur les fruits et légumes (30% des programmes), la viande (17%) et les produits laitiers(15%). En nouveauté, une enveloppe de 15 millions d’euros soutiendra l’agriculture durable et le rôle de l’agriculture dans l’action climatique sur le marché intérieur. La région Provence Alpes Côte d'Azur dispose d’une agriculture particulièrement orientée sur les productions fruitières et légumières (3.8% des exploitations françaises mais 26,9% des exploitations maraichères et 21,3% des exploitations fruitières) et pourrait bénéficier de ces financements pour la promotion de ces fruits et légumes. Plus d’infos : auprès [email protected] du bureau de Bruxelles – Marie-Agnès Godin- Consultation publique de la Commission sur la réutilisation de l’eau dans l’Union européenne La Direction Générale de rapport de synthèse que nous vous communiquerons l’environnement de la lors de leur parution. Nous vous invitons à y participer Commission a ouvert du 28 largement et à exprimer les attentes portées en région octobre 2016 au 27 janvier Provence Alpes Côte-d’Azur. La région pourrait en effet 2017 une consultation pour être concernée par la réutilisation de l’eau pour recueillir les points de vue des l’irrigation agricole et les besoins pour l’irrigation acteurs concernés et des pourraient s’accroitre avec des périodes accrues de citoyens sur les possibilités stress hydrique (12% de la SAU totale est irriguée en d’introduire des exigences 2010, chiffres du FEADER). minimales de qualité concernant l’eau réutilisée. Elle Plus d’infos : auprès du bureau de Bruxelles – Marie-Agnès [email protected] s’engage à diffuser les résultats en un résumé et un ENERGIE, CLIMAT ET TRANSPORT RTE-T : la CRPM en faveur d’un rééquilibrage géographique et budgétaire des fonds MIE La Conférence Président délégué de la Région Provence-Alpes-Côte des régions d’Azur et membre de la commission transport au périphériques Parlement européen. et maritimes (CRPM), réunie La Région Provence-Alpes-Côte d’Azur est directement début concernée par cet enjeu car, bien qu’elle soit traversée novembre pour par deux corridors qui se superposent le long de l’axe sa 44ème entre Marseille et Lyon, certaines des infrastructures de Assemblée transport stratégiques pour la Région restent en dehors Générale, a formulé une position politique forte pour les des corridors prioritaires du RTE-T. A l’époque de la transports dans l’UE – reprise dans sa déclaration finale. définition des plans du réseau transeuropéen, la Région En particulier, la CRPM a souligné le déséquilibre de avait défendu un rééquilibrage vers la Méditerranée développement du réseau transeuropéen de transport dans le cadre de la Commission inter-méditerranéenne (RTE-T), qui priorise les 9 grands corridors et contribue de la CRPM. A ce titre, elle avait soutenu la création d’un - du fait du trace de ces derniers - à isoler davantage les corridor reliant Marseille à Gênes, tracé qui n’avait pas régions périphériques. Jusqu'à maintenant, celles-ci ont été repris puisque le corridor méditerranéen retenu peu bénéficié des fonds alloués par le Mécanisme pour passe à présent par Lyon et Turin. l’Interconnexion en Europe (MIE) pour le financement de projets d’infrastructures de transport, en comparaison avec les régions du centre, du fait Le Bureau de Bruxelles a participé à l’Assemblée notamment de leur difficulté à démontrer la valeur Générale de la CRPM pour porter des messages clés ajoutée européenne de leurs projets. La CRPM a appelé au nom de la Région, notamment vis-à-vis de la faible la Commission et les Etats membres à mieux prendre dotation du programme MIE et de l’importance d’un en compte cette réalité et à attribuer les crédits restants soutien européen aux projets d’infrastructures par du MIE aux régions périphériques. A l’appui de cette l’octroi de subventions au-delà de 2020. La CRPM a demande, le Parlement européen devrait indiqué qu’elle développera, d’ici mi-2017, un document prochainement adopter une déclaration écrite stratégique en vue de la préparation de la prochaine encourageant la Commission européenne à opérer un version du programme MIE. Le Bureau de Bruxelles rééquilibrage géographique et budgétaire du continuera à suivre de près l’ensemble de ces activités. d’infos : auprès du bureau de Bruxelles – Constance Poiré mécanisme – une initiative menée par Renaud Muselier, Plus [email protected] « La Lettre d’information Mistral Europe » octobre 2016 – Page 6 sur 10 Bureau de représentation à Bruxelles Rapport d’évaluation sur la stratégie de l’UE pour le transport maritime La Commission européenne a récemment publié un rapport d’évaluation à miparcours sur la mise en œuvre de la stratégie de l’UE pour le transport maritime, lancée en 2009 par le biais d’une communication intitulée « Objectifs stratégiques et recommandations concernant la politique du transport maritime de l’UE jusqu’en 2018 ». Ce rapport s’appuie sur les résultats d’une consultation publique réalisée en 2015 et constitue l’occasion de faire le point sur les actions menées dans le secteur du transport maritime au niveau européen, en s’intéressant en particulier à la sécurité et à la sûreté maritime, à la digitalisation, à la prise en compte des enjeux environnementaux et aux objectifs de décarbonisation, aux métiers de la mer, et aux avancées constatées au niveau international. Pour chacun de ces domaines, il présente les priorités auxquelles il faudra répondre dans les prochaines années pour renforcer la mise en œuvre de cette stratégie. A cette occasion, la Commission européenne a également annoncé le lancement d’un vaste exercice d’évaluation de la législation maritime en vigueur dans l’UE, afin de déterminer quels ajustements devront être opérés pour mieux prendre en compte les besoins, et répondre aux attentes, de l’ensemble des acteurs et bénéficiaires du secteur. Ainsi, une consultation publique sur la qualité de la législation de l’UE concernant la sécurité et l’efficacité du transport maritime a été lancée suite à la publication du rapport d’évaluation de la stratégie, début octobre. Elle s’adresse à tous types de participants, individus ou organisations privées et publiques, concernés par les activités de transport maritime : voyageurs, autorités maritimes, armateurs, opérateurs portuaires et de terminaux, gens de mer et organisations afférentes, syndicats, associations européennes liées au secteur, etc. Cette consultation vise à évaluer dans son ensemble la pertinence et la cohérence de la législation existante pour assurer la sécurité et l’efficacité du transport maritime, mais aussi à faire le point sur des actes législatifs spécifiques, tels que ceux relatifs aux responsabilités de l’Etat de pavillon, au contrôle exercé par l’Etat du port, à la simplification et la digitalisation du transport maritime, et à la formation minimale des gens de mer. A Bruxelles, dans le domaine des transports, l’année 2017 est d’ores et déjà annoncée comme étant celle du secteur maritime. La Commission européenne prévoit en effet un exercice de révision de la législation et devrait donc annoncer une série de propositions législatives relatives au secteur dans le courant de l’année prochaine. Il s’agit aussi d’une priorité politique fortement portée par la future présidence maltaise, qui prendra ses fonctions le 1er janvier et guidera les travaux du Conseil de l’UE durant les six premiers mois de l’année 2017. Plus d’infos : auprès [email protected] du bureau de Bruxelles – Constance Poiré - « Tableau de bord des transports dans l’UE » La Commission européenne a présenté, le 27 octobre dernier, le « 3ème tableau de bord des transports dans l’UE ». Cette étude dresse le bilan des progrès réalisés dans chacun des Etats membres en matière de mobilité afin de faire l’état des lieux le plus complet possible des transports au sein de l’UE. L’étude prend en compte un éventail d’indicateurs liés à la mobilité verte, à l’intégration des transports au marché unique, aux investissements réalisés dans les infrastructures, ou encore le point de vue des consommateurs et des utilisateurs de transports. A l’occasion d’une conférence de presse, la Commissaire aux Transports, Violeta Bulc, a souligné les progrès réalisés en matière de transports à faible émission mais elle a aussi déploré la lenteur des avancées dans ce domaine. Le bilan tiré de cette étude montre qu’il existe de fortes disparités de développement de la mobilité verte entre les différents Etats membres, ceux aux nord de l’Europe – Pays-Bas, Finlande et Suède en tête de liste - étant à ce jour bien plus avancés que les pays du Sud ou de l’Est. La Commission européenne a placé la mobilité propre parmi ces priorités et a adopté, en juillet dernier, une stratégie pour promouvoir les transports à faibles émissions. Plusieurs propositions de révision des directives liées au sujet sont attendues pour 2017 : elles porteront sur l’efficacité énergétique des véhicules, la promotion de véhicules de transport routier propres et économes en énergie, l’Eurovignette ou encore le service européen de télépéage. Plus d’infos : auprès [email protected] du bureau de Bruxelles – Constance Poiré - Accord au sein de l’IMO en vue de limiter la pollution du secteur maritime Dans le de près de 2% des émissions de gaz à effet de serre et cadre de la la navigation commerciale constitue une source de 70ème pollution locale non négligeable. Consciente de la réunion du nécessité d’aligner ses objectifs avec ceux de l’Accord Comité de de Paris, qui ne couvre pas le domaine maritime, l’IMO protection du milieu marin de l’Organisation Maritime a proposé des solutions qui devraient permettre de faire Internationale (IMO), organisée à Londres du 24 au 28 un premier pas vers la décarbonisation du secteur. octobre, les 171 membres de cette organisation des Ainsi, elle est parvenue à un accord sur la baisse de la Nations Unies se sont mis d’accord sur une série de teneur en soufre du carburant utilisé par les navires, mesures pour limiter et atténuer l’impact de la pollution fixant le nouveau plafond à 0,5% - en deçà de la limite er maritime. Le secteur maritime est en effet responsable actuelle de 3,5%. Cette mesure entrera en vigueur le 1 janvier 2020, sans attendre 2025 comme le « La Lettre d’information Mistral Europe » octobre 2016 – Page 7 sur 10 Bureau de représentation à Bruxelles demandaient certains Etats comme la Russie ou le Brésil, et malgré l’opposition de nombreux raffineurs de carburants destinés au transport maritime. L’IMO a également adopté le système de collecte des données sur la consommation de combustible marin des navires de plus de 5000 tonnes de jauge brute ou plus, afin de mesurer les émissions de CO2 du secteur. Ces données seront communiquées par les navires à leur Etat de pavillon, puis transmises à l’IMO en vue d’évaluer plus précisément la part du transport maritime dans les émissions mondiales de CO2. La mise en œuvre de ce mécanisme, qui entrera en vigueur en 2019, ne devrait pas poser de difficultés aux navires européens puisqu’un tel système de déclaration et de vérification des émissions existe déjà en Europe depuis 2015. Enfin, l’IMO a approuvé une feuille de route pour la définition d’une stratégie globale de réduction des émissions à l’horizon 2023, visant à appeler de nouveaux engagements concrets. D’ici là, elle s’est engagée à travailler sur une stratégie initiale qui devrait être disponible au plus tard au printemps 2018. Plus d’infos : auprès [email protected] du bureau de Bruxelles – Constance Poiré - Climat : les résultats de la COP22 de Marrakech La COP22 de Marrakech, ou « COP de l’action », a réuni du 7 au 18 novembre les experts et représentants étatiques mobilisés en faveur de l’action pour le climat. L’édition 2016 de la conférence internationale sur le climat avait pour objectif de concrétiser les initiatives lancées lors de la COP21 à Paris l’an passé et de définir le calendrier des négociations sur les règles de mise en œuvre de l’Accord de Paris. L’objectif est atteint puisque les 196 parties prenantes à l’accord ont adopté une résolution, proposée par l’organe de direction des parties à l’Accord de Paris, prévoyant la conclusion des discussions sur l’application de l’accord d’ici décembre 2018. Malgré les doutes que laisse planer l’élection du climato-sceptique Donald Trump à la Présidence des Etats-Unis d’Amérique, qui menace de dénoncer l’Accord de Paris, les participants ont réaffirmé de façon unanime leur détermination à agir en adoptant la « Proclamation de Marrakech pour l’action pour notre climat et le développement durable ». En parallèle, de nombreuses initiatives destinées à soutenir les actions engagées en 2015 ont été annoncées. Parmi elles figure le lancement d’une plateforme euro-méditerranéenne sur les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique permettant d’ organiser l’échange de bonnes pratiques entre l’UE et les pays membres de l’Union pour la Méditerranée, ou encore la création de la plateforme « Transition vers 2050 » destinée à favoriser la collaboration entre les pays engagés en faveur d’un développement durable, résilient au changement climatique, et d’une économie à faible teneur en carbone à l’horizon 2050. Lors de la journée dédiée aux villes, aux communes et aux régions, l’importance de la mobilisation des acteurs territoriaux a été soulignée, et les actions locales fortement encouragées. A l’instar des nombreux projets menés en Provence-Alpes-Côte d’Azur en faveur de la transition énergétique, du développement des énergies renouvelables, de l’efficacité ou de la performance énergétique – y compris dans les bâtiments, les actions locales contribuent de façon significative à atteindre les objectifs de l’Accord de Paris. La préparation de cette COP22 aura été l’occasion, pour l’Union européenne, de dresser le bilan du progrès accompli par les Etats membres dans la réalisation de l’objectif minimal d’une réduction de 40% des émissions carbones d’ici 2030. Le rapport de la Commission sur la mise en œuvre de l’Accord de Paris publié début novembre indique que l’Europe a déjà atteint son objectif de baisse des émissions pour 2020, puisqu’elles ont diminué de 22% entre 1990 et 2015 – au-delà donc de l’objectif européen fixé à 20%. Le rapport confirme par ailleurs la baisse continue des émissions industrielles mais met en évidence un rebond de 0,7% des émissions en 2015, causé par l’augmentation des émissions du transport et du chauffage, qui contrebalance quelque peu la forte réduction - de 4% - constatée en 2014. A la COP22, la Commission a présenté le dispositif européen établi pour la mise en œuvre de l’Accord de Paris, rappelant qu’elle s’apprêtait à le compléter en publiant fin novembre de nouvelles propositions législatives sur l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables. La COP23 se tiendra l’an prochain en Allemagne. Elle sera organisée par la République des Fidji dont l’archipel, situé en plein Océan Pacifique, est particulièrement exposé aux effets du réchauffement climatique. Plus d’infos : auprès [email protected] du bureau de Bruxelles – Constance Poiré - RECHERCHE, INNOVATION ET ENTREPRISES La Commission annonce sa « Stratégie spatiale pour l’Europe » Le 26 octobre Conseil l’ont accueilli très favorablement et ont reconnu dernier la sa qualité. Cette communication reconnaît l'importance Commission du spatial pour l'économie européenne, avec 6% du PIB européenne a européen est généré par la navigation satellitaire. Entre présenté au 2014 et 2020, l'Union européenne investira 12 milliards Parlement d'euros dans le domaine spatial, en particulier sur la européen et au recherche et innovation. La nouvelle stratégie spatiale Conseil sa pour l’Europe proposée par la Commission européenne stratégie spatiale est axée sur quatre objectifs : 1. Maximiser les bénéfices pour l'Europe. Tant le Parlement européen que le que représente le spatial pour la société et l’économie « La Lettre d’information Mistral Europe » octobre 2016 – Page 8 sur 10 Bureau de représentation à Bruxelles européenne, 2. Faciliter un secteur européen mondialement compétitif et innovant ; 3. Renforcer l'autonomie de l'UE dans le domaine spatial ; 4. Coopération internationale. Dans ce cadre, la Commission européenne va notamment promouvoir l’utilisation de Galileo et de Copernicus ; faciliter l’accès aux données spatiales pour les entreprises, en particulier les start-ups et PME, mais aussi pour les autorités publiques au moyen de plateformes et outils dédiés ; encourager les investissements privés en faveur de ces jeunes entreprises, en particulier dans le contexte du plan Juncker; soutenir l’émergence de pôles et clusters de l’industrie spatiale dans les régions d’Europe. Le secteur spatial est un des atouts clés de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur qui bénéficie notamment de l'implantation de plusieurs acteurs majeurs tels que Thales Alenia Space à Cannes, Airbus Defence & Space, l’ACRI, mais aussi de nombreuses PME qui développement des applications nouvelles grâce aux données spatiales. Les opportunités ouvertes par la nouvelle stratégie spatiale pour l’Europe intéressent donc fortement la Région et ses évolutions seront suivies de près. A ce sujet, notre bureau a activement participé à l’assemblée générale des Régions européennes actives dans le spatial (NEREUS), les 22 et 23 novembre à Bruxelles. Plus d’infos : auprès [email protected] du bureau de Bruxelles – Lucie Durocher, Lancement du « Pan-European Venture Capital Fund-of-Funds » millions d’euros dans ce « Pan-European Venture Capital Fund-of-Funds », espérant ainsi lever 1,6 milliards d’euros d’investissement privés. L’objectif de cette initiative est de développer la taille des fonds de Venture Capital en Europe et la part des Le « Pan-European Venture Capital Fund-of-Funds » a investissements privés dans ces fonds. A terme, les été officiellement lancé par Carlos Moedas, fonds de fonds paneuropéens devraient permettre de commissaire européen en charge de la Recherche, des faciliter l’accès aux financements des PME par le Sciences et de l’Innovation, mardi 8 novembre lors du marché et encourager les investissements Web Summit à Lisbonne. Le développement du transnationaux. Les start-ups seront une des cibles « Venture Capital » en Europe et, en particulier, ce privilégiées de ce fonds de fonds, dans l’objectif « fonds de fonds » européen font partie des priorités de notamment d’éviter que les start-up européennes ne la Commission dans le cadre de l’Union des Marchés soient rachetées par des fonds non européens. des Capitaux. L’Union européenne prévoit d’investir 400 Plus d’infos : sur le site de l’EIF - lien Données sur la participation de la France et de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur au programme cadre pour la R&I Dans le cadre du depuis 2014. Les fiches pays valorisent aussi un certain semestre européen, nombre de projets. Pour la France, le projet la Commission OPTICITIES compte parmi ses partenaires une européenne a publié entreprise basée en Provence-Alpes-Côte d'Azur, ses dernières Citiway. L'objectif de ce projet est de développer des données sur la services innovants pour améliorer la mobilité urbaine. recherche et Pour des données par région et par acteur, il est innovation en possible de consulter la base de données mise en ligne Europe. Au travers par le Ministère français sur le 7ème programme cadre de deux documents de synthèse, il est possible ainsi que l'outil R&I Regional viewer de la Commission d'obtenir, pour tous les pays de l'Union européenne, des européenne. Sur cet outil, la Région Provence-Alpesdonnées clés relatives à la recherche et l'innovation, y Côte d'Azur apparaît comme la 4ème région de France compris la participation à Horizon 2020. Il est ainsi en termes de financements Horizon 2020 avec 116 possible d'y lire que la France est le 5ème État membre millions d'euros perçus par les acteurs de la Région en termes de nombre de projets Horizon 2020 financés depuis 2014. d’infos : auprès du bureau de Bruxelles – Lucie Durocher, avec 3 609 participants et 3ème en termes de Plus [email protected] financements avec plus de 1,7 milliards d'euros perçus « La Lettre d’information Mistral Europe » octobre 2016 – Page 9 sur 10 Bureau de représentation à Bruxelles LES PROGRAMMES EUROPEENS Transports, environnement, mer, agriculture LIFE Copernicus Fruits et légumes, lait à l’école Promotion des produits agricoles Mécanisme pour l’interconnexion en Europe Recherche, Innovation et Entreprises Horizon 2020 COSME Education, culture, citoyenneté, sport, affaires sociales Erasmus + Europe Créative L’Europe pour les citoyens EaSI : Employment & Social Innovation Coopération internationale EuropeAid « La Lettre d’information Mistral Europe » octobre 2016 – Page 10 sur 10 Bureau de représentation à Bruxelles