Des Montréalais acclament la star du football, Ronaldinho

Des Montréalais acclament la star du football, Ronaldinho
Écrit par GF/HPN
Lundi, 07 Juin 2010 19:09
Ronaldinho et ses coéquipiers ont été accueillis comme des princes dans la ville du Hockey par
des milliers de fans dont des Haïtiens. La fièvre du football s'est emparée de Montréal à une
semaine de l'ouverture de la coupe du monde en Afrique.
Près de 50 000 spectateurs euphoriques ont investi, mercredi soir, l'enceinte du stade national
Olympique Pierre de Coubertin pour suivre le match amical international opposant le club local,
l'Impact, au prestigieux club italien, le Milan AC qui détient le record mondial de titres
internationaux avec 18 trophées dont la Coupe du monde des clubs.
Malgré une cuisante défaite de 4-1 des locaux, les inconditionnels du ballon rond n'oublieront
pas de sitôt les actions d'éclat des Pato, Seedorf et surtout du magicien Ronaldinho, un des
génies les plus inventifs de ce jeu qui ne sera pas en Afrique du sud et c'est bien dommage
pour le spectacle.
En plus d'avoir inscrit avec brio le dernier but de la partie, le Brésilien a été l'homme du match
et le centre d'attraction de tous les spectateurs .Dans les tribunes, les maillots à son nom se
comptaient par centaines. Que celui du Milan AC, du FC Barcelone ou celui du Brésil. Logique
donc que le numéro 80 ait reçu une salve d'applaudissements lors de la présentation des
joueurs milanais.
Un match à sens unique presque durant les 90 minutes. Car, face à ces dinosaures, les
Montréalais de l'Impact avaient l'air d'être sur une cour de récréation.
L'action la plus nette du Milan AC survient durant le premier quart d'heure: une-deux
Ronaldinho-Seedorf. Ce dernier effectue une passe lumineuse pour le prodige Pato (1-0) pour
les italiens. Affectés moralement, les Montréalais n'ont pas mis du temps à réagir.
A la 19e minute, Di Lorenzo cadre le ballon plein axe pour Testo. Le joueur de l'Impact, sur un
tir d'une vingtaine de mètres, surclasse Roberto Colombo pour remettre les pendules à l'heure.
Les deux clubs sont sur un pied d'égalité pour une courte durée. Le Milan AC a repris
l'avantage suite à des errements défensifs des nord-américains.
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Des Montréalais acclament la star du football, Ronaldinho
Écrit par GF/HPN
Lundi, 07 Juin 2010 19:09
A la 25e minute, une passe de Ronaldinho, digne de Magic Johnson, a dérouté les projets de Nevio Pizzolito et a permis à Seedorf de centrer idéalement pour Filippo Inzaghi.Le renard des
surfaces n'a pas raté sa chance et marque dans un filet désert (2-0).
L'impact a tenté de revenir dans le match mais la différence du niveau de jeu sur le terrain était
flagrante. 58e minute, Ronaldinho fait un joli numéro dans la surface de réparation adverse et
décale Seedorf. Le Néerlandais, placé en embuscade, dévie le ballon dans un angle impossible
(3-1).
Fin de match explosif du Brésilien. Ronaldinho régale la foule avec ses passes savantes et ses
passements de jambes. Il élimine successivement trois défenseurs et a été fauché par un
quatrième. Sans hésiter, l'arbitre accorde un pénalty au Milan AC pour jeu antisportif. Le
numéro 80 qui a présenté un profil séduisant sur l'ensemble du match a conclu sa soirée de
rêve en battant Srdjan Djekanovic,entré en deuxième mi-temps.
Tel que veut la tradition, l'entraîneur milanais Mauro Tassoti a remplacé la star juste avant la
fin de la rencontre. Le milanais a alors reçu une ovation monstre avec des ''Ronaldinho,
Ronaldinho'' descendant des tribunes garnies du stade.
L'un des meilleurs joueurs de la planète peut partir en vacances avec le sentiment du devoir
accompli. Il a fait succomber de bonheur les amants du football par son talent inégalable durant
ce match amical. Et à la fin de la rencontre, il a pris le temps de poser avec les joueurs
montréalais et de longuement saluer les spectateurs.
Le Milan AC aura disputé trois matches en tout lors de cette tournée nord-américaine de
promotion: il a concédé un revers (3-2)contre le D.C. United de Washington, une équipe
moribonde de la MLS et remporté une courte victoire(1-0)sur le Fire de Chicago.
Guilloteau François
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