Café Chantant du 20 janvier 2014 à la HETS 1. Le bon
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Café Chantant du 20 janvier 2014 à la HETS 1. Le bon
Café Chantant du 20 janvier 2014 à la HETS 1. Le bon Dieu s’énervait (Hugues Aufray) 2. Il y avait un jardin (Georges Moustaki) 3. Syracuse (Henri Salvador) 4. La montagne (Jean Ferrat) 5. Pauvre Martin (Georges Brassens) 6. Que reste-t-il de nos amours (Charles Trenet) 7. La femme est l'avenir de l'homme (Jean Ferrat) 8. Le temps de vivre (Georges Moustaki) 9. Jamais je ne t’ai dit que je t’aimerai toujours (J.Moreau) 10. Ma France (Jean Ferrat) 11. Jeter un caillou dans la rivière bambou (Bruno Brel) 12. Autour de minuit (Claude Nougaro) 13. Que serais-je sans toi (Jean Ferrat) 14. Billy (Céline Dion) 15. Potemkine (Jean Ferrat) 16. La Javanaise (Serge Gainsbourg) 17. Je n’aurai pas le temps (Michel Fugain) 18. La balade des gens heureux (Gérard Lenorman) 1. Le bon Dieu s’énervait (Hugues Aufray) Le bon Dieu s'énervait dans son atelier. "Ça fait trois ans déjà que j'ai planté cet arbre Et j'ai beau l'arroser à longueur de journée, Il pousse encore moins vite que ma barbe." Pour faire un arbre, Dieu que c'est long. Pour faire un arbre, Dieu que c'est long. Pour faire un arbre, Dieu que c'est long. Pour faire un arbre, mon Dieu que c'est long. Le bon Dieu s'énervait dans son atelier. "Sur ce maudit baudet, dix ans j'ai travaillé. Je n'arrive pas à le faire avancer Et encore moins à le faire reculer." Pour faire un âne, Dieu que c'est long. Pour faire un âne, Dieu que c'est long. Pour faire un âne, Dieu que c'est long. Pour faire un âne, mon Dieu que c'est long. Le bon Dieu s'énervait dans son atelier En regardant Adam marcher à quatre pattes. "Et pourtant, nom d'une pipe, j'avais tout calculé Pour qu'il marche sur ses deux pieds." Pour faire un homme, Dieu que c'est long. Pour faire un homme, Dieu que c'est long. Pour faire un homme, Dieu que c'est long. Pour faire un homme, mon Dieu que c'est long. Le bon Dieu s'énervait dans son atelier En regardant le monde qu'il avait fabriqué. "Les gens se battent comme des chiffonniers Et je ne peux plus dormir en paix." Pour faire un monde, Dieu que c'est long. Pour faire un monde, Dieu que c'est long. Pour faire un monde, Dieu que c'est long. Pour faire un monde, mon Dieu que c'est long. 2. Il y avait un jardin (Georges Moustaki) Il y avait un jardin qu´on appelait la terre Il brillait au soleil comme un fruit défendu Non ce n´était pas le paradis, ni l´enfer Ni rien de déjà vu ou déjà entendu Il y avait un jardin une maison des arbres Avec un lit de mousse pour y faire l´amour Et un petit ruisseau roulant sans une vague Venait le rafraîchir et poursuivait son cours. Il y avait un jardin grand comme une vallée On pouvait s´y nourrir à toutes les saisons Sur la terre brûlante ou sur l´herbe gelée Et découvrir des fleurs qui n´avaient pas de nom. Il y avait un jardin qu´on appelait la terre Il était assez grand pour des milliers d´enfants Il était habité jadis par nos grand-pères Qui le tenaient eux-mêmes de leurs grands-parents. Où est-il ce jardin où nous aurions pu naître Où nous aurions pu vivre insouciants et nus, Où est cette maison toutes portes ouvertes Que je cherche encore et … que je ne trouve plus. 3.Syracuse (Henri Salvador) J'aimerais tant voir Syracuse, L'île de Pâques et Kairouan Et les grands oiseaux qui s'amusent A glisser l'aile sous le vent, Voir les jardins de Babylone (Syracuse) Et le palais du Grand Lama, (Syracuse) Rêver des amants de Vérone (Syracuse) Au sommet du Fujiyama, Voir le pays du matin calme, Aller pêcher au cormoran Et m'enivrer de vin de palme En écoutant chanter le vent. Avant que ma jeunesse s'use (Syracuse) Et que mes printemps soient partis, (Syracuse) J'aimerais tant voir Syracuse (Syracuse) Pour m'en souvenir à Paris. (Syracuse) (Syracuse) (Syracuse) (Syracuse) 4. La montagne (Jean Ferrat) Ils quittent un à un le pays Pour s'en aller gagner leur vie Loin de la terre où ils sont nés Depuis longtemps ils en rêvaient De la ville et de ses secrets Du formica et du ciné Les vieux ça n'était pas original Quand ils s'essuyaient machinal D'un revers de manche les lèvres Mais ils savaient tous à propos Tuer la caille ou le perdreau Et manger la tomme de chèvre Pourtant que la montagne est belle Comment peut-on s'imaginer En voyant un vol d'hirondelles Que l'automne vient d'arriver ? Avec leurs mains dessus leurs têtes Ils avaient monté des murettes Jusqu'au sommet de la colline Qu'importent les jours les années Ils avaient tous l'âme bien née Noueuse comme un pied de vigne Les vignes elles courent dans la forêt Le vin ne sera plus tiré C'était une horrible piquette Mais il faisait des centenaires A ne plus que savoir en faire S'il ne vous tournait pas la tête Pourtant que la montagne est belle Comment peut-on s'imaginer En voyant un vol d'hirondelles Que l'automne vient d'arriver ? Deux chèvres et puis quelques moutons Une année bonne et l'autre non Et sans vacances et sans sorties Les filles veulent aller au bal Il n'y a rien de plus normal Que de vouloir vivre sa vie Leur vie ils seront flics ou fonctionnaires De quoi attendre sans s'en faire Que l'heure de la retraite sonne Il faut savoir ce que l'on aime Et rentrer dans son H.L.M. Manger du poulet aux hormones Pourtant que la montagne est belle Comment peut-on s'imaginer En voyant un vol d'hirondelles Que l'automne vient d'arriver ? 5. Pauvre Martin (Georges Brassens) Avec une bêche à l'épaule, Avec, à la lèvre, un doux chant, Avec, à la lèvre, un doux chant, Avec, à l'âme, un grand courage, Il s'en allait trimer aux champs! Pauvre Martin, pauvre misère, Creuse la terre, creuse le temps! Pour gagner le pain de sa vie, De l'aurore jusqu'au couchant, De l'aurore jusqu'au couchant, Il s'en allait bêcher la terre En tous les lieux, par tous les temps! Pauvre Martin, pauvre misère, Creuse la terre, creuse le temps! Sans laisser voir, sur son visage, Ni l'air jaloux ni l'air méchant, Ni l'air jaloux ni l'air méchant, Il retournait le champ des autres, Toujours bêchant, toujours bêchant! Pauvre Martin, pauvre misère, Creuse la terre, creuse le temps! Et quand la mort lui a fait signe De labourer son dernier champ, De labourer son dernier champ, Il creusa lui-même sa tombe En faisant vite, en se cachant... Pauvre Martin, pauvre misère, Creuse la terre, creuse le temps! Il creusa lui-même sa tombe En faisant vite, en se cachant, En faisant vite, en se cachant, Et s'y étendit sans rien dire Pour ne pas déranger les gens... Pauvre Martin, pauvre misère, Dors sous la terre, dors sous le temps! 6. Que reste-t-il de nos amours (Charles Trenet) Ce soir le vent qui frappe à ma porte Me parle des amours mortes Devant le feu qui s' éteint Ce soir c'est une chanson d' automne Dans la maison qui frissonne Et je pense aux jours lointains Que reste-t-il de nos amours Que reste-t-il de ces beaux jours Une photo, vieille photo De ma jeunesse Que reste-t-il des billets doux Des mois d' avril, des rendez-vous Un souvenir qui me poursuit Sans cesse Bonheur fané, cheveux au vent Baisers volés, rêves mouvants Que reste-t-il de tout cela Dites-le-moi Un petit village, un vieux clocher Un paysage si bien caché Et dans un nuage le cher visage De mon passé Les mots les mots tendres qu'on murmure Les caresses les plus pures Les serments au fond des bois Les fleurs qu'on retrouve dans un livre Dont le parfum vous enivre Se sont envolés pourquoi? 7. La femme est l'avenir de l'homme (Jean Ferrat) Le poète a toujours raison Qui voit plus haut que l'horizon Et le futur est son royaume Face à notre génération Je déclare avec Aragon La femme est l'avenir de l'homme Le poète a toujours raison Qui annonce la floraison D'autres amours en son royaume Remet à l'endroit la chanson Et déclare avec Aragon La femme est l'avenir de l'homme Entre l'ancien et le nouveau Votre lutte à tous les niveaux De la nôtre est indivisible Dans les hommes qui font les lois Si les uns chantent par ma voix D'autres décrètent par la bible Il faudra réapprendre à vivre Ensemble écrire un nouveau livre Redécouvrir tous les possibles Chaque chose enfin partagée Tout dans le couple va changer D'une manière irréversible Le poète a toujours raison Qui détruit l'ancienne oraison L'image d'Eve et de la pomme Face aux vieilles malédictions Je déclare avec Aragon La femme est l'avenir de l'homme Le poète a toujours raison Qui voit plus haut que l'horizon Et le futur est son royaume Face aux autres générations Je déclare avec Aragon La femme est l'avenir de l'homme Pour accoucher sans la souffrance Pour le contrôle des naissances Il a fallu des millénaires Si nous sortons du Moyen-Âge Vos siècles d'infini servage Pèsent encor lourd sur la terre 8. Le temps de vivre (Georges Moustaki) Nous prendrons le temps de vivre, D'être libres, mon amour. Sans projets et sans habitudes, Nous pourrons rêver notre vie. Viens, je suis là, je n'attends que toi. Tout est possible, tout est permis. Viens, écoute, les mots qui vibrent Sur les murs du mois de mai. Ils te disent la certitude Que tout peut changer un jour. Viens, je suis là, je n'attends que toi. Tout est possible, tout est permis. Nous prendrons le temps de vivre, D'être libres, mon amour. Sans projets et sans habitudes, Nous pourrons rêver notre vie Viens, je suis là, je n'attends que toi. Tout est possible, tout est permis. 9. Jamais je ne t’ai dit que je t’aimerai toujours (J.Moreau) Jamais je ne t'ai dit que je t'aimerai toujours Ô mon amour Jamais tu ne m'as promis de m'adorer Toute la vie Jamais nous n'avons échangé de tels serments me connaissant, Te connaissant Jamais nous n'aurions cru être à jamais pris par l'amour nous qui étions Si inconstants Pourtant, Pourtant tout doucement sans qu'entre nous rien ne soit dit Petit à p'tit Des sentiments se sont glissés entre nos corps qui se plaisaient À se mêler Et puis des mots d'amour sont venus sur nos lèvres nues Petit à p'tit Des tas de mots d'amour se sont mêlés tout doucement à nos baisers Combien de mots d'amour ? Jamais je n'aurais cru que tu me plairais toujours Ô mon amour Jamais nous n'aurions pensé pouvoir vivre ensemble Sans nous lasser Nous réveiller tous les matins aussi surpris de nous trouver si bien Dans le même lit De ne désirer rien de plus que ce si quotidien plaisir d'être ensemble Aussi bien Pourtant, Pourtant tout doucement sans qu'entre nous rien ne soit dit Petit à p'tit Nos sentiments nous ont liés bien malgré nous sans y penser À tout jamais Des sentiments plus forts et plus violents que tous les mots d'amour connus Et inconnus Des sentiments si fous et si violents, des sentiments auxquels avant nous n'aurions Jamais cru Jamais, ne me dis jamais que tu m'aimeras toujours Ô mon amour Jamais ne me promets de m'adorer Toute la vie N'échangeons surtout pas de tels serments me connaissant, Te connaissant Gardons le sentiment que notre amour au jour le jour, Que notre amour est un amour Sans lendemain 10. Ma France (Jean Ferrat) De plaines en forêts de vallons en collines Du printemps qui va naître à tes mortes saisons De ce que j'ai vécu à ce que j'imagine Je n'en finirais pas d'écrire ta chanson Ma France Au grand soleil d'été qui courbe la Provence Des genêts de Bretagne aux bruyères d'Ardèche Quelque chose dans l'air a cette transparence Et ce goût du bonheur qui rend ma lèvre sèche Ma France Cet air de liberté au-delà des frontières Aux peuples étrangers qui donnaient le vertige Et dont vous usurpez aujourd'hui le prestige Elle répond toujours du nom de Robespierre Ma France Celle du vieil Hugo tonnant de son exil Des enfants de cinq ans travaillant dans les mines Celle qui construisit de ses mains vos usines Celle dont monsieur Thiers a dit qu'on la fusille Ma France Picasso tient le monde au bout de sa palette Des lèvres d'Éluard s'envolent des colombes Ils n'en finissent pas tes artistes prophètes De dire qu'il est temps que le malheur succombe Ma France Leurs voix se multiplient à n'en plus faire qu'une Celle qui paie toujours vos crimes vos erreurs En remplissant l'histoire et ses fosses communes Que je chante à jamais celle des travailleurs Ma France Celle qui ne possède en or que ses nuits blanches Pour la lutte obstinée de ce temps quotidien Du journal que l'on vend le matin d'un dimanche A l'affiche qu'on colle au mur du lendemain Ma France Qu'elle monte des mines descende des collines Celle qui chante en moi la belle la rebelle Elle tient l'avenir, serré dans ses mains fines Celle de trente-six à soixante-huit chandelles Ma France 11. Jeter un caillou dans la rivière bambou (Bruno Brel) Les arbres étaient encore verts Et les oiseaux tout bleus Un jour des hommes sont venus Avec de grands fusils Elle priait pour son grand frère Ils ont tué la tribu Qui était amoureux Et sa Maman aussi Elle priait pour son grand-père Qui finissait boiteux Elle a fui dans la forêt Et puisque Dieu est sévère Des larmes plein les yeux Sans comprendre pour de vrai Elle priait même pour Dieu Ce que voulait l’Bon Dieu Et elle jetait des cailloux Dans la rivière Bambou. (BIS) Elle a jeté des cailloux Dans la rivière Bambou(BIS) Elle avait juste quinze ans Des fleurs dans les cheveux D’autres hommes, d’autres fusils Elle épouserait au printemps Des chapeaux de fer bleus Un homme déjà bien vieux Ont enterré sa famille Qui lui ferait des enfants Près du village en feu Beaucoup plus qu’elle n’en veut « On t’emmène à Kigali, Mais ce que disent les parents Là-bas tu seras mieux » C’est ce que veut l’ Bon Dieu Au milieu des matitis Alors elle jette des cailloux Elle a r’gardé l’Bon Dieu Dans la rivière Bambou(BIS) Et jeté un dernier caillou Dans la rivière Bambou(BIS) Comme elle s’ennuyait un peu Dans son village tranquille Souvent en fermant les yeux Elle rêvait de la ville On devait y vivre heureux Sans plus piler le mil Et pour rencontrer l’Bon Dieu Ce serait plus facile Qu’en jetant tous ces cailloux Dans la rivière Bambou (BIS) 12.Autour de minuit (Claude Nougaro) Aux rendez-vous d'amour Tout mon temps t'appartient et pour toujours Aux rendez-vous d'amis A n'importe quelle heure je suis admis Aux rendez-vous d'affaires Quand l'argent est urgent, je croise le fer Il est un rendez-vous pourtant Où j'aime aller isolément Autour de minuit, je donne parfois rancard A ma bonne étoile, la plus belle des stars Elle est en retard, bien sûr Cette étoile au baiser d'azur Elle est en retard, bien sûr, du fond de ses nuits Mais je l'attends quand même du fond de mon puits Je l'attends comme une maman Dans le noir du firmament Je l'attends sous un vieux bec de gaz Vu de loin, j'peux paraître un peu nase Mais ne t'inquiète pas, passant Si tu me croises au tournant Je ne guette comme un gosse Qu'un clin d' il du cosmos Autour de mes nuits, allez luis, je t'attends O toi ma bonne étoile, allez, va, descends Dans tes bras d'années-lumière Je veux tomber en poussière Poussière d'étoile autour d'minuit 13.Que serais-je sans toi (Jean Ferrat) Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre Que serais-je sans toi qu'un cœur au bois dormant Que cette heure arrêtée au cadran de la montre Que serais-je sans toi que ce balbutiement J'ai tout appris de toi sur les choses humaines Et j'ai vu désormais le monde à ta façon J'ai tout appris de toi comme on boit aux fontaines Comme on lit dans le ciel les étoiles lointaines Comme au passant qui chante on reprend sa chanson J'ai tout appris de toi jusqu'au sens du frisson Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre Que serais-je sans toi qu'un cœur au bois dormant Que cette heure arrêtée au cadran de la montre Que serais-je sans toi que ce balbutiement J'ai tout appris de toi pour ce qui me concerne Qu'il fait jour à midi qu'un ciel peut être bleu Que le bonheur n'est pas un quinquet de taverne Tu m'as pris par la main dans cet enfer moderne Où l'homme ne sait plus ce que c'est qu'être deux Tu m'as pris par la main comme un amant heureux Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre Que serais-je sans toi qu'un cœur au bois dormant Que cette heure arrêtée au cadran de la montre Que serais-je sans toi que ce balbutiement Qui parle de bonheur a souvent les yeux tristes N'est-ce pas un sanglot de la déconvenue Une corde brisée aux doigts du guitariste Et pourtant je vous dis que le bonheur existe Ailleurs que dans le rêve ailleurs que dans les nues Terre terre voici ses rades inconnues 14.Billy (Céline Dion) Donnez-moi le monde un jour Et tout ce qu´il faut pour Écrire une chanson Donnez-moi des choses à dire A ceux qui vont souffrir Pendant que nous dansons Toi qui habites mon coeur Pour doubler mon bonheur Il suffirait demain Que ce monde en déchirure Pour guérir ses blessures Se trouve un magicien Billy pourvu que tu m´aimes Que mon nom s´enroule à ton nom Si les gens s´aiment Comme nous nous aimons Les magiciens reviendront Je suis née près de la source Et j´ai vu la Grande Ourse Au ciel de ma maison J´ai rencontré des bergers Qui m´ont fait voyager Bien plus que de raison Et s´il existe là-bas des coins Où quelquefois les déserts ont fleuri C´est que tout est dans nos mains Et que l´on ne peut rien Pour arrêter la vie Billy pourvu que tu m´aimes Que mon nom s´enroule à ton nom Si les gens s´aiment Comme nous nous aimons Les magiciens reviendront Donnez-moi le monde un jour Et tout ce qu´il faut pour Écrire une chanson Donnez-moi des choses à dire A ceux qui vont souffrir Pendant que nous dansons S´il y a des faiseurs de pluie On peut trouver aussi Des faiseurs de beau temps Donnez-leur le monde un jour Et vous verrez que l´amour Ça peut durer longtemps Billy pourvu que tu m´aimes Que mon nom s´enroule à ton nom Si les gens s´aiment Comme nous nous aimons Les magiciens reviendront {2x} 15.Potemkine (Georges Coulonges / Jean Ferrat) M'en voudrez-vous beaucoup si je vous dis un monde Qui chante au fond de moi au bruit de l'océan M'en voudrez-vous beaucoup si la révolte gronde Dans ce nom que je dis au vent des quatre vents Ma mémoire chante en sourdine Potemkine Ils étaient des marins durs à la discipline Ils étaient des marins, ils étaient des guerriers Et le cœur d'un marin au grand vent se burine Ils étaient des marins sur un grand cuirassé Sur les flots je t'imagine Potemkine M'en voudrez-vous beaucoup si je vous dis un monde Où celui qui a faim va être fusillé Le crime se prépare et la mer est profonde Que face aux révoltés montent les fusiliers C'est mon frère qu'on assassine Potemkine Mon frère, mon ami, mon fils, mon camarade Tu ne tireras pas sur qui souffre et se plaint Mon frère, mon ami, je te fais notre alcade Marin ne tire pas sur un autre marin Ils tournèrent leurs carabines Potemkine M'en voudrez-vous beaucoup si je vous dis un monde Où l'on punit ainsi qui veut donner la mort M'en voudrez-vous beaucoup si je vous dis un monde Où l'on n'est pas toujours du côté du plus fort Ce soir j'aime la marine Potemkine 16. La Javanaise (Serge Gainsbourg) J'avoue, j'en ai bavé, pas vous, mon amour Avant d'avoir eu vent de vous, mon amour Ne vous déplaise En dansant la Javanaise Nous nous aimions Le temps d'une chanson A votre avis qu’avons-nous vu de l’amour ? De vous à moi vous m’avez eu, mon amour Ne vous déplaise En dansant la Javanaise Nous nous aimions Le temps d'une chanson Hélas avril en vain me voue à l’amour J'avais envie de voir en vous cet amour Ne vous déplaise En dansant la Javanaise Nous nous aimions Le temps d'une chanson La vie ne vaut d’être vécue sans amour Mais c'est vous qui l’avez voulu, mon amour Ne vous déplaise En dansant la Javanaise Nous nous aimions Le temps d'une chanson 17.Je n’aurai pas le temps (Michel Fugain) Je n'aurai pas le temps, pas le temps Même en courant Plus vite que le vent Plus vite que le temps Même en volant Je n'aurai pas le temps, pas le temps De visiter toute l'immensité D'un si grand univers Même en cent ans Je n'aurai pas le temps de tout faire J'ouvre tout grand mon cœur J'aime de tous mes yeux C'est trop peu Pour tant de cœurs et tant de fleurs Des milliers de jours C'est bien trop court, bien trop court Et pour aimer Comme l'on doit aimer quand on aime vraiment Même en cent ans Je n'aurai pas le temps, pas le temps J'ouvre tout grand mon cœur J'aime de tous mes yeux C'est trop peu Pour tant de cœurs et tant de fleurs Des milliers de jours C'est bien trop court, c'est bien trop court 18. La balade des gens heureux (Gérard Lenorman) Notre vieille Terre est une étoile Où toi aussi et tu brilles un peu Je viens te chanter la ballade La ballade des gens heureux Je viens te chanter la ballade La ballade des gens heureux Il s'endort et tu le regardes C'est ton enfant il te ressemble un peu On vient lui chanter la ballade La ballade des gens heureux On vient lui chanter la ballade La ballade des gens heureux Tu n'a pas de titre ni de grade Mais tu dis "tu" quand tu parles à Dieu Je viens te chanter le ballade La ballade des gens heureux Je viens te chanter la ballade La ballade des gens heureux Toi la star du haut de ta vague Descends vers nous, tu verras mieux On vient te chanter la ballade La ballade des gens heureux On vient te chanter la ballade La ballade des gens heureux Journaliste pour ta première page Tu peux écrire tout ce que tu veux Je t'offre un titre formidable La ballade des gens heureux Je t'offre un titre formidable La ballade des gens heureux Roi de la drague et de la rigolade Rouleur flambeur ou gentil petit vieux On vient te chanter la ballade La ballade des gens heureux On vient te chanter la ballade La ballade des gens heureux Toi qui a planté un arbre Dans ton petit jardin de banlieue Je viens te chanter le ballade La ballade des gens heureux Je viens te chanter la ballade La ballade des gens heureux Comme un chœur dans une cathédrale Comme un oiseau qui fait ce qu'il peut Tu viens de chanter la ballade La ballade des gens heureux Tu viens de chanter la ballade La ballade des gens heureux