Café Chantant du 20 janvier 2014 à la HETS 1. Le bon

Transcription

Café Chantant du 20 janvier 2014 à la HETS 1. Le bon
Café Chantant du 20 janvier 2014 à la HETS
1. Le bon Dieu s’énervait (Hugues Aufray)
2. Il y avait un jardin (Georges Moustaki)
3. Syracuse (Henri Salvador)
4. La montagne (Jean Ferrat)
5. Pauvre Martin (Georges Brassens)
6. Que reste-t-il de nos amours (Charles Trenet)
7. La femme est l'avenir de l'homme (Jean Ferrat)
8. Le temps de vivre (Georges Moustaki)
9. Jamais je ne t’ai dit que je t’aimerai toujours (J.Moreau)
10. Ma France (Jean Ferrat)
11. Jeter un caillou dans la rivière bambou (Bruno Brel)
12. Autour de minuit (Claude Nougaro)
13. Que serais-je sans toi (Jean Ferrat)
14. Billy (Céline Dion)
15. Potemkine (Jean Ferrat)
16. La Javanaise (Serge Gainsbourg)
17. Je n’aurai pas le temps (Michel Fugain)
18. La balade des gens heureux (Gérard Lenorman)
1. Le bon Dieu s’énervait (Hugues Aufray)
Le bon Dieu s'énervait dans son atelier.
"Ça fait trois ans déjà que j'ai planté cet arbre
Et j'ai beau l'arroser à longueur de journée,
Il pousse encore moins vite que ma barbe."
Pour faire un arbre, Dieu que c'est long.
Pour faire un arbre, Dieu que c'est long.
Pour faire un arbre, Dieu que c'est long.
Pour faire un arbre, mon Dieu que c'est long.
Le bon Dieu s'énervait dans son atelier.
"Sur ce maudit baudet, dix ans j'ai travaillé.
Je n'arrive pas à le faire avancer
Et encore moins à le faire reculer."
Pour faire un âne, Dieu que c'est long.
Pour faire un âne, Dieu que c'est long.
Pour faire un âne, Dieu que c'est long.
Pour faire un âne, mon Dieu que c'est long.
Le bon Dieu s'énervait dans son atelier
En regardant Adam marcher à quatre pattes.
"Et pourtant, nom d'une pipe, j'avais tout calculé
Pour qu'il marche sur ses deux pieds."
Pour faire un homme, Dieu que c'est long.
Pour faire un homme, Dieu que c'est long.
Pour faire un homme, Dieu que c'est long.
Pour faire un homme, mon Dieu que c'est long.
Le bon Dieu s'énervait dans son atelier
En regardant le monde qu'il avait fabriqué.
"Les gens se battent comme des chiffonniers
Et je ne peux plus dormir en paix."
Pour faire un monde, Dieu que c'est long.
Pour faire un monde, Dieu que c'est long.
Pour faire un monde, Dieu que c'est long.
Pour faire un monde, mon Dieu que c'est long.
2. Il y avait un jardin (Georges Moustaki)
Il y avait un jardin qu´on appelait la terre
Il brillait au soleil comme un fruit défendu
Non ce n´était pas le paradis, ni l´enfer
Ni rien de déjà vu ou déjà entendu
Il y avait un jardin une maison des arbres
Avec un lit de mousse pour y faire l´amour
Et un petit ruisseau roulant sans une vague
Venait le rafraîchir et poursuivait son cours.
Il y avait un jardin grand comme une vallée
On pouvait s´y nourrir à toutes les saisons
Sur la terre brûlante ou sur l´herbe gelée
Et découvrir des fleurs qui n´avaient pas de nom.
Il y avait un jardin qu´on appelait la terre
Il était assez grand pour des milliers d´enfants
Il était habité jadis par nos grand-pères
Qui le tenaient eux-mêmes de leurs grands-parents.
Où est-il ce jardin où nous aurions pu naître
Où nous aurions pu vivre insouciants et nus,
Où est cette maison toutes portes ouvertes
Que je cherche encore et … que je ne trouve plus.
3.Syracuse (Henri Salvador)
J'aimerais tant voir Syracuse,
L'île de Pâques et Kairouan
Et les grands oiseaux qui s'amusent
A glisser l'aile sous le vent,
Voir les jardins de Babylone
(Syracuse)
Et le palais du Grand Lama,
(Syracuse)
Rêver des amants de Vérone
(Syracuse)
Au sommet du Fujiyama,
Voir le pays du matin calme,
Aller pêcher au cormoran
Et m'enivrer de vin de palme
En écoutant chanter le vent.
Avant que ma jeunesse s'use
(Syracuse)
Et que mes printemps soient partis,
(Syracuse)
J'aimerais tant voir Syracuse
(Syracuse)
Pour m'en souvenir à Paris.
(Syracuse)
(Syracuse)
(Syracuse)
(Syracuse)
4. La montagne (Jean Ferrat)
Ils quittent un à un le pays
Pour s'en aller gagner leur vie
Loin de la terre où ils sont nés
Depuis longtemps ils en rêvaient
De la ville et de ses secrets
Du formica et du ciné
Les vieux ça n'était pas original
Quand ils s'essuyaient machinal
D'un revers de manche les lèvres
Mais ils savaient tous à propos
Tuer la caille ou le perdreau
Et manger la tomme de chèvre
Pourtant que la montagne est belle
Comment peut-on s'imaginer
En voyant un vol d'hirondelles
Que l'automne vient d'arriver ?
Avec leurs mains dessus leurs têtes
Ils avaient monté des murettes
Jusqu'au sommet de la colline
Qu'importent les jours les années
Ils avaient tous l'âme bien née
Noueuse comme un pied de vigne
Les vignes elles courent dans la forêt
Le vin ne sera plus tiré
C'était une horrible piquette
Mais il faisait des centenaires
A ne plus que savoir en faire
S'il ne vous tournait pas la tête
Pourtant que la montagne est belle
Comment peut-on s'imaginer
En voyant un vol d'hirondelles
Que l'automne vient d'arriver ?
Deux chèvres et puis quelques moutons
Une année bonne et l'autre non
Et sans vacances et sans sorties
Les filles veulent aller au bal
Il n'y a rien de plus normal
Que de vouloir vivre sa vie
Leur vie ils seront flics ou fonctionnaires
De quoi attendre sans s'en faire
Que l'heure de la retraite sonne
Il faut savoir ce que l'on aime
Et rentrer dans son H.L.M.
Manger du poulet aux hormones
Pourtant que la montagne est belle
Comment peut-on s'imaginer
En voyant un vol d'hirondelles
Que l'automne vient d'arriver ?
5. Pauvre Martin (Georges Brassens)
Avec une bêche à l'épaule,
Avec, à la lèvre, un doux chant,
Avec, à la lèvre, un doux chant,
Avec, à l'âme, un grand courage,
Il s'en allait trimer aux champs!
Pauvre Martin, pauvre misère,
Creuse la terre, creuse le temps!
Pour gagner le pain de sa vie,
De l'aurore jusqu'au couchant,
De l'aurore jusqu'au couchant,
Il s'en allait bêcher la terre
En tous les lieux, par tous les temps!
Pauvre Martin, pauvre misère,
Creuse la terre, creuse le temps!
Sans laisser voir, sur son visage,
Ni l'air jaloux ni l'air méchant,
Ni l'air jaloux ni l'air méchant,
Il retournait le champ des autres,
Toujours bêchant, toujours bêchant!
Pauvre Martin, pauvre misère,
Creuse la terre, creuse le temps!
Et quand la mort lui a fait signe
De labourer son dernier champ,
De labourer son dernier champ,
Il creusa lui-même sa tombe
En faisant vite, en se cachant...
Pauvre Martin, pauvre misère,
Creuse la terre, creuse le temps!
Il creusa lui-même sa tombe
En faisant vite, en se cachant,
En faisant vite, en se cachant,
Et s'y étendit sans rien dire
Pour ne pas déranger les gens...
Pauvre Martin, pauvre misère,
Dors sous la terre, dors sous le temps!
6. Que reste-t-il de nos amours (Charles Trenet)
Ce soir le vent qui frappe à ma porte
Me parle des amours mortes
Devant le feu qui s' éteint
Ce soir c'est une chanson d' automne
Dans la maison qui frissonne
Et je pense aux jours lointains
Que reste-t-il de nos amours
Que reste-t-il de ces beaux jours
Une photo, vieille photo
De ma jeunesse
Que reste-t-il des billets doux
Des mois d' avril, des rendez-vous
Un souvenir qui me poursuit
Sans cesse
Bonheur fané, cheveux au vent
Baisers volés, rêves mouvants
Que reste-t-il de tout cela
Dites-le-moi
Un petit village, un vieux clocher
Un paysage si bien caché
Et dans un nuage le cher visage
De mon passé
Les mots les mots tendres qu'on murmure
Les caresses les plus pures
Les serments au fond des bois
Les fleurs qu'on retrouve dans un livre
Dont le parfum vous enivre
Se sont envolés pourquoi?
7. La femme est l'avenir de l'homme (Jean Ferrat)
Le poète a toujours raison
Qui voit plus haut que l'horizon
Et le futur est son royaume
Face à notre génération
Je déclare avec Aragon
La femme est l'avenir de l'homme
Le poète a toujours raison
Qui annonce la floraison
D'autres amours en son royaume
Remet à l'endroit la chanson
Et déclare avec Aragon
La femme est l'avenir de l'homme
Entre l'ancien et le nouveau
Votre lutte à tous les niveaux
De la nôtre est indivisible
Dans les hommes qui font les lois
Si les uns chantent par ma voix
D'autres décrètent par la bible
Il faudra réapprendre à vivre
Ensemble écrire un nouveau livre
Redécouvrir tous les possibles
Chaque chose enfin partagée
Tout dans le couple va changer
D'une manière irréversible
Le poète a toujours raison
Qui détruit l'ancienne oraison
L'image d'Eve et de la pomme
Face aux vieilles malédictions
Je déclare avec Aragon
La femme est l'avenir de l'homme
Le poète a toujours raison
Qui voit plus haut que l'horizon
Et le futur est son royaume
Face aux autres générations
Je déclare avec Aragon
La femme est l'avenir de l'homme
Pour accoucher sans la souffrance
Pour le contrôle des naissances
Il a fallu des millénaires
Si nous sortons du Moyen-Âge
Vos siècles d'infini servage
Pèsent encor lourd sur la terre
8. Le temps de vivre (Georges Moustaki)
Nous prendrons le temps de vivre,
D'être libres, mon amour.
Sans projets et sans habitudes,
Nous pourrons rêver notre vie.
Viens, je suis là, je n'attends que toi.
Tout est possible, tout est permis.
Viens, écoute, les mots qui vibrent
Sur les murs du mois de mai.
Ils te disent la certitude
Que tout peut changer un jour.
Viens, je suis là, je n'attends que toi.
Tout est possible, tout est permis.
Nous prendrons le temps de vivre,
D'être libres, mon amour.
Sans projets et sans habitudes,
Nous pourrons rêver notre vie
Viens, je suis là, je n'attends que toi.
Tout est possible, tout est permis.
9. Jamais je ne t’ai dit que je t’aimerai toujours (J.Moreau)
Jamais je ne t'ai dit que je t'aimerai toujours
Ô mon amour
Jamais tu ne m'as promis de m'adorer
Toute la vie
Jamais nous n'avons échangé de tels serments me connaissant,
Te connaissant
Jamais nous n'aurions cru être à jamais pris par l'amour nous qui étions
Si inconstants
Pourtant,
Pourtant tout doucement sans qu'entre nous rien ne soit dit
Petit à p'tit
Des sentiments se sont glissés entre nos corps qui se plaisaient
À se mêler
Et puis des mots d'amour sont venus sur nos lèvres nues
Petit à p'tit
Des tas de mots d'amour se sont mêlés tout doucement à nos baisers
Combien de mots d'amour ?
Jamais je n'aurais cru que tu me plairais toujours
Ô mon amour
Jamais nous n'aurions pensé pouvoir vivre ensemble
Sans nous lasser
Nous réveiller tous les matins aussi surpris de nous trouver si bien
Dans le même lit
De ne désirer rien de plus que ce si quotidien plaisir d'être ensemble
Aussi bien
Pourtant,
Pourtant tout doucement sans qu'entre nous rien ne soit dit
Petit à p'tit
Nos sentiments nous ont liés bien malgré nous sans y penser
À tout jamais
Des sentiments plus forts et plus violents que tous les mots d'amour connus
Et inconnus
Des sentiments si fous et si violents, des sentiments auxquels avant nous
n'aurions
Jamais cru
Jamais, ne me dis jamais que tu m'aimeras toujours
Ô mon amour
Jamais ne me promets de m'adorer
Toute la vie
N'échangeons surtout pas de tels serments me connaissant,
Te connaissant
Gardons le sentiment que notre amour au jour le jour,
Que notre amour est un amour
Sans lendemain
10. Ma France (Jean Ferrat)
De plaines en forêts de vallons en collines
Du printemps qui va naître à tes mortes saisons
De ce que j'ai vécu à ce que j'imagine
Je n'en finirais pas d'écrire ta chanson
Ma France
Au grand soleil d'été qui courbe la Provence
Des genêts de Bretagne aux bruyères d'Ardèche
Quelque chose dans l'air a cette transparence
Et ce goût du bonheur qui rend ma lèvre sèche
Ma France
Cet air de liberté au-delà des frontières
Aux peuples étrangers qui donnaient le vertige
Et dont vous usurpez aujourd'hui le prestige
Elle répond toujours du nom de Robespierre
Ma France
Celle du vieil Hugo tonnant de son exil
Des enfants de cinq ans travaillant dans les mines
Celle qui construisit de ses mains vos usines
Celle dont monsieur Thiers a dit qu'on la fusille
Ma France
Picasso tient le monde au bout de sa palette
Des lèvres d'Éluard s'envolent des colombes
Ils n'en finissent pas tes artistes prophètes
De dire qu'il est temps que le malheur succombe
Ma France
Leurs voix se multiplient à n'en plus faire qu'une
Celle qui paie toujours vos crimes vos erreurs
En remplissant l'histoire et ses fosses communes
Que je chante à jamais celle des travailleurs
Ma France
Celle qui ne possède en or que ses nuits blanches
Pour la lutte obstinée de ce temps quotidien
Du journal que l'on vend le matin d'un dimanche
A l'affiche qu'on colle au mur du lendemain
Ma France
Qu'elle monte des mines descende des collines
Celle qui chante en moi la belle la rebelle
Elle tient l'avenir, serré dans ses mains fines
Celle de trente-six à soixante-huit chandelles
Ma France
11. Jeter un caillou dans la rivière bambou (Bruno Brel)
Les arbres étaient encore verts
Et les oiseaux tout bleus
Un jour des hommes sont venus
Avec de grands fusils
Elle priait pour son grand frère
Ils ont tué la tribu
Qui était amoureux
Et sa Maman aussi
Elle priait pour son grand-père
Qui finissait boiteux
Elle a fui dans la forêt
Et puisque Dieu est sévère
Des larmes plein les yeux
Sans comprendre pour de vrai
Elle priait même pour Dieu
Ce que voulait l’Bon Dieu
Et elle jetait des cailloux
Dans la rivière Bambou. (BIS)
Elle a jeté des cailloux
Dans la rivière Bambou(BIS)
Elle avait juste quinze ans
Des fleurs dans les cheveux
D’autres hommes, d’autres fusils
Elle épouserait au printemps
Des chapeaux de fer bleus
Un homme déjà bien vieux
Ont enterré sa famille
Qui lui ferait des enfants
Près du village en feu
Beaucoup plus qu’elle n’en veut
« On t’emmène à Kigali,
Mais ce que disent les parents
Là-bas tu seras mieux »
C’est ce que veut l’ Bon Dieu
Au milieu des matitis
Alors elle jette des cailloux
Elle a r’gardé l’Bon Dieu
Dans la rivière Bambou(BIS)
Et jeté un dernier caillou
Dans la rivière Bambou(BIS)
Comme elle s’ennuyait un peu
Dans son village tranquille
Souvent en fermant les yeux
Elle rêvait de la ville
On devait y vivre heureux
Sans plus piler le mil
Et pour rencontrer l’Bon Dieu
Ce serait plus facile
Qu’en jetant tous ces cailloux
Dans la rivière Bambou (BIS)
12.Autour de minuit (Claude Nougaro)
Aux rendez-vous d'amour
Tout mon temps t'appartient et pour toujours
Aux rendez-vous d'amis
A n'importe quelle heure je suis admis
Aux rendez-vous d'affaires
Quand l'argent est urgent, je croise le fer
Il est un rendez-vous pourtant
Où j'aime aller isolément
Autour de minuit, je donne parfois rancard
A ma bonne étoile, la plus belle des stars
Elle est en retard, bien sûr
Cette étoile au baiser d'azur
Elle est en retard, bien sûr, du fond de ses nuits
Mais je l'attends quand même du fond de mon puits
Je l'attends comme une maman
Dans le noir du firmament
Je l'attends sous un vieux bec de gaz
Vu de loin, j'peux paraître un peu nase
Mais ne t'inquiète pas, passant
Si tu me croises au tournant
Je ne guette comme un gosse
Qu'un clin d' il du cosmos
Autour de mes nuits, allez luis, je t'attends
O toi ma bonne étoile, allez, va, descends
Dans tes bras d'années-lumière
Je veux tomber en poussière
Poussière d'étoile autour d'minuit
13.Que serais-je sans toi (Jean Ferrat)
Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre
Que serais-je sans toi qu'un cœur au bois dormant
Que cette heure arrêtée au cadran de la montre
Que serais-je sans toi que ce balbutiement
J'ai tout appris de toi sur les choses humaines
Et j'ai vu désormais le monde à ta façon
J'ai tout appris de toi comme on boit aux fontaines
Comme on lit dans le ciel les étoiles lointaines
Comme au passant qui chante on reprend sa chanson
J'ai tout appris de toi jusqu'au sens du frisson
Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre
Que serais-je sans toi qu'un cœur au bois dormant
Que cette heure arrêtée au cadran de la montre
Que serais-je sans toi que ce balbutiement
J'ai tout appris de toi pour ce qui me concerne
Qu'il fait jour à midi qu'un ciel peut être bleu
Que le bonheur n'est pas un quinquet de taverne
Tu m'as pris par la main dans cet enfer moderne
Où l'homme ne sait plus ce que c'est qu'être deux
Tu m'as pris par la main comme un amant heureux
Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre
Que serais-je sans toi qu'un cœur au bois dormant
Que cette heure arrêtée au cadran de la montre
Que serais-je sans toi que ce balbutiement
Qui parle de bonheur a souvent les yeux tristes
N'est-ce pas un sanglot de la déconvenue
Une corde brisée aux doigts du guitariste
Et pourtant je vous dis que le bonheur existe
Ailleurs que dans le rêve ailleurs que dans les nues
Terre terre voici ses rades inconnues
14.Billy (Céline Dion)
Donnez-moi le monde un jour
Et tout ce qu´il faut pour
Écrire une chanson
Donnez-moi des choses à dire
A ceux qui vont souffrir
Pendant que nous dansons
Toi qui habites mon coeur
Pour doubler mon bonheur
Il suffirait demain
Que ce monde en déchirure
Pour guérir ses blessures
Se trouve un magicien
Billy pourvu que tu m´aimes
Que mon nom s´enroule à ton nom
Si les gens s´aiment
Comme nous nous aimons
Les magiciens reviendront
Je suis née près de la source
Et j´ai vu la Grande Ourse
Au ciel de ma maison
J´ai rencontré des bergers
Qui m´ont fait voyager
Bien plus que de raison
Et s´il existe là-bas des coins
Où quelquefois les déserts ont fleuri
C´est que tout est dans nos mains
Et que l´on ne peut rien
Pour arrêter la vie
Billy pourvu que tu m´aimes
Que mon nom s´enroule à ton nom
Si les gens s´aiment
Comme nous nous aimons
Les magiciens reviendront
Donnez-moi le monde un jour
Et tout ce qu´il faut pour
Écrire une chanson
Donnez-moi des choses à dire
A ceux qui vont souffrir
Pendant que nous dansons
S´il y a des faiseurs de pluie
On peut trouver aussi
Des faiseurs de beau temps
Donnez-leur le monde un jour
Et vous verrez que l´amour
Ça peut durer longtemps
Billy pourvu que tu m´aimes
Que mon nom s´enroule à ton nom
Si les gens s´aiment
Comme nous nous aimons
Les magiciens reviendront
{2x}
15.Potemkine (Georges Coulonges / Jean Ferrat)
M'en voudrez-vous beaucoup si je vous dis un monde
Qui chante au fond de moi au bruit de l'océan
M'en voudrez-vous beaucoup si la révolte gronde
Dans ce nom que je dis au vent des quatre vents
Ma mémoire chante en sourdine
Potemkine
Ils étaient des marins durs à la discipline
Ils étaient des marins, ils étaient des guerriers
Et le cœur d'un marin au grand vent se burine
Ils étaient des marins sur un grand cuirassé
Sur les flots je t'imagine
Potemkine
M'en voudrez-vous beaucoup si je vous dis un monde
Où celui qui a faim va être fusillé
Le crime se prépare et la mer est profonde
Que face aux révoltés montent les fusiliers
C'est mon frère qu'on assassine
Potemkine
Mon frère, mon ami, mon fils, mon camarade
Tu ne tireras pas sur qui souffre et se plaint
Mon frère, mon ami, je te fais notre alcade
Marin ne tire pas sur un autre marin
Ils tournèrent leurs carabines
Potemkine
M'en voudrez-vous beaucoup si je vous dis un monde
Où l'on punit ainsi qui veut donner la mort
M'en voudrez-vous beaucoup si je vous dis un monde
Où l'on n'est pas toujours du côté du plus fort
Ce soir j'aime la marine
Potemkine
16. La Javanaise (Serge Gainsbourg)
J'avoue, j'en ai bavé, pas vous, mon amour
Avant d'avoir eu vent de vous, mon amour
Ne vous déplaise
En dansant la Javanaise
Nous nous aimions
Le temps d'une chanson
A votre avis qu’avons-nous vu de l’amour ?
De vous à moi vous m’avez eu, mon amour
Ne vous déplaise
En dansant la Javanaise
Nous nous aimions
Le temps d'une chanson
Hélas avril en vain me voue à l’amour
J'avais envie de voir en vous cet amour
Ne vous déplaise
En dansant la Javanaise
Nous nous aimions
Le temps d'une chanson
La vie ne vaut d’être vécue sans amour
Mais c'est vous qui l’avez voulu, mon amour
Ne vous déplaise
En dansant la Javanaise
Nous nous aimions
Le temps d'une chanson
17.Je n’aurai pas le temps (Michel Fugain)
Je n'aurai pas le temps, pas le temps
Même en courant
Plus vite que le vent
Plus vite que le temps
Même en volant
Je n'aurai pas le temps, pas le temps
De visiter toute l'immensité
D'un si grand univers
Même en cent ans
Je n'aurai pas le temps de tout faire
J'ouvre tout grand mon cœur
J'aime de tous mes yeux
C'est trop peu
Pour tant de cœurs et tant de fleurs
Des milliers de jours
C'est bien trop court, bien trop court
Et pour aimer
Comme l'on doit aimer quand on aime vraiment
Même en cent ans
Je n'aurai pas le temps, pas le temps
J'ouvre tout grand mon cœur
J'aime de tous mes yeux
C'est trop peu
Pour tant de cœurs et tant de fleurs
Des milliers de jours
C'est bien trop court, c'est bien trop court
18. La balade des gens heureux (Gérard Lenorman)
Notre vieille Terre est une étoile
Où toi aussi et tu brilles un peu
Je viens te chanter la ballade
La ballade des gens heureux
Je viens te chanter la ballade
La ballade des gens heureux
Il s'endort et tu le regardes
C'est ton enfant il te ressemble un peu
On vient lui chanter la ballade
La ballade des gens heureux
On vient lui chanter la ballade
La ballade des gens heureux
Tu n'a pas de titre ni de grade
Mais tu dis "tu" quand tu parles à Dieu
Je viens te chanter le ballade
La ballade des gens heureux
Je viens te chanter la ballade
La ballade des gens heureux
Toi la star du haut de ta vague
Descends vers nous, tu verras mieux
On vient te chanter la ballade
La ballade des gens heureux
On vient te chanter la ballade
La ballade des gens heureux
Journaliste pour ta première page
Tu peux écrire tout ce que tu veux
Je t'offre un titre formidable
La ballade des gens heureux
Je t'offre un titre formidable
La ballade des gens heureux
Roi de la drague et de la rigolade
Rouleur flambeur ou gentil petit vieux
On vient te chanter la ballade
La ballade des gens heureux
On vient te chanter la ballade
La ballade des gens heureux
Toi qui a planté un arbre
Dans ton petit jardin de banlieue
Je viens te chanter le ballade
La ballade des gens heureux
Je viens te chanter la ballade
La ballade des gens heureux
Comme un chœur dans une cathédrale
Comme un oiseau qui fait ce qu'il peut
Tu viens de chanter la ballade
La ballade des gens heureux
Tu viens de chanter la ballade
La ballade des gens heureux