Sassou-Nguesso : Partira, partira pas
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Sassou-Nguesso : Partira, partira pas
Sassou-Nguesso : Partira, partira pas ? Écrit par Me Aloyse Moudileno Massengo Mercredi, 17 Juin 2015 10:26 - Mis à jour Mercredi, 17 Juin 2015 10:59 Le 15 août 2014, Sassou-Nguesso festoie à Sibiti. C’est l’anniversaire, dit-il, de l’indépendance du pays. Il a fait venir, du Congo-Kinshasa , Koffi Olomidé , le seul musicien digne de ses mouvements de jambes et de fesses, son Congo à lui n’en ayant plus de comparables et pour cause : guerres civiles après guerres civiles. Au cours de son discours (dit officiel), une phrase tombe de sa bouche : « Le sang et les larmes des autres, ça suffit ! ». Les rédacteurs officiels du document sont ébahis : la mystérieuse phrase n’y était pas écrite. Q ui ou qu’est-ce qui l’a donc inspirée à l’orateur ? Et à qui s’adresse-t- elle ? A lui-même ? A ses sbires incontrôlables ? A ses conseillers occultes ? Mystère jusqu’à ce jour et sans doute jusqu’au-delà de demain. On peut même penser que c’est une phrase simplement lancée dans l’euphorie de la fête et l’ivresse du moment car plus personne ne la cite. Je suis de ceux qui ne croient pas que Sassou a lancé cette injonction du fond de son cœur et de son esprit. Une telle phrase ne peut être crédible et porteuse d’espérance que prononcée 1/8 Sassou-Nguesso : Partira, partira pas ? Écrit par Me Aloyse Moudileno Massengo Mercredi, 17 Juin 2015 10:26 - Mis à jour Mercredi, 17 Juin 2015 10:59 dans un moment de grand regard commun vers les tragédies vécues ensemble. Non, aucun remords intime, aucun regard isolé vers notre douloureux passé ne peut autoriser un d’entre nous à conclure seul : « Tout ça, ça suffit ». Nous devons tous être solennellement réunis, comme en 1991 et 1992, pour prononcer une telle phrase, tirer cette conclusion. Car nous aurions tous analysé, ensemble, les causes de ce que nous rejetons et défini les moyens qui empêcheront son retour. Un seul d’entre nous ne peut pas dire : « Ça suffit ». A moins qu’il soit l’auteur de tous les cataclysmes. Je dirai enfin que c’est une phrase sans engagement dans la bouche de Sasso u puisque devant 2016, il semble décidé à demeurer celui qu’il a toujours été. Verseur de sang sur son chemin par tous les moyens et sous tous les prétextes. En tout cas, sa phrase ci-dessus n’a condamné aucun des prétextes utilisés par les uns et les autres pour verser le sang. C’est pourquoi, comme annoncé dans notre précédente communication (Afrique Education, numéro 416 du 1er au 15 juin 2015), la présente sera axée sur le culte que Sassou voue à la violence. Depuis le 18 mars 1977, il y recourt toujours. Comment peut-il la déclencher avant 2016 afin de mettre sa « constitutionnette » hors d’état de demeurer en vigueur ? La constitutionnette de 2002 est devenue la grande épine à la gorge ou sous le pied de Sassou-Nguesso Le Congo, un pays où Sassou règne comme sur des tombes. Sans cesse, nous revenons sur ce point comme une lamentation. Sassou rend le Congo comme un pays sans voix, comme une vallée de morts. Mais nous ne voulons pas revenir au 18 mars 1977. Nous sommes donc à la veille de 2009. Beaucoup n’ont pas remarqué ce qui s’est produit : de nombreuses disparitions : parmi ceux qui pouvaient alors être candidats face à Sasso u – comme un programme d’élimination de concurrents ! Voici quelques noms : 2/8 Sassou-Nguesso : Partira, partira pas ? Écrit par Me Aloyse Moudileno Massengo Mercredi, 17 Juin 2015 10:26 - Mis à jour Mercredi, 17 Juin 2015 10:59 - André Milongo Ntsatouabantou, premier ministre de la transition (1991-1992) décédé au mois de juillet 2007 (une mort qu’il ne faut pas séparer de celle de l’ex-ministre de Lissouba : Gabriel Matsiona ); - Stéphane Bongho Nouara, premier ministre de Lissouba, en 1992, décédé le 7 octobre 2007 ; - Ambroise Noumazalayi, secrétaire général du PCT, décédé le 17 novembre 2007 ; - Jean-Pierre Thystère Tchicaya, personnalité montante depuis Marien Ngouabi, décédé le 20 juin 2008 ; - Augustin Poignet, ancien président du Sénat sous Lissouba, décédé le 26 juin 2008 ; - Bernard Kolelas, dernier premier ministre de Lissouba, décédé en novembre 2009 ; - Mgr Kombo, ancien président de la Conférence nationale souveraine de 1991, décède le 22 octobre 2008, mort empoisonné ; - Justin Lekoundzou Itihi Ossetoumba, ancien secrétaire général du PCT, empoisonné en 2008 et paralysé depuis (« Ils ont voulu m’éliminer par empoisonnement » , affirme-t-il) ; - Général Motando, mort subitement au sortir d’un repas. Des disparitions que de nombreux congolais considèrent comme des crimes commis afin que la candidature du Kaka ngé pour un second mandat se déroule sans concurrents sérieux (Aujourd’hui, il dit qu’il n’y a pas de candidats dignes de ce nom dans le pays). Son second mandat, il l’a naturellement eu sans sérieux candidat en face de lui. L’ensemble de ses adversaires ne réussit même pas 9% des voix sorties des urnes. C’est dire que le Kaka ngé n’avait plus en face de lui de noms qui résonnent dans le pays. Et ceci est si vrai que près de 7 ans après (veille de la fin de son 2e et dernier mandat), « il ne craint personne » (sic). Comme si ceux qui ont survécu pendant les périlleuses années que nous venons d’indiquer, ne représentent aucun danger pour lui en 2016. Le danger pour le Kaka ngé, en 2016, c’est absolument personne. Le danger, l’obstacle, c’est un texte. C’est la constitutionnette. Plus exactement, l’article relatif au nombre de mandats 3/8 Sassou-Nguesso : Partira, partira pas ? Écrit par Me Aloyse Moudileno Massengo Mercredi, 17 Juin 2015 10:26 - Mis à jour Mercredi, 17 Juin 2015 10:59 présidentiels que l’on peut assumer successivement. Deux, pas plus. L’obstacle, l’ennemi de Sassou , devant 2016, c’est cet article accepté en 2002 par Sassou comme un renard, mais qui le prend à la gorge maintenant. Son adversaire d’aujourd’hui et de demain, c’est donc sa constitutionnette et apparemment personne (du moins jusqu’ici) sur l’échiquier politique congolais. Un renard peut bien finir par être pris à son propre jeu. C’est pourquoi tout ce que Sassou fait ou tente de faire s’est dressé d’abord contre sa constitutionnette. C’est également la raison pour laquelle, dans cette communication, nous ne traiterons que des manœuvres auxquelles pourra se livrer Sassou afin d’arracher l’arête (lékoufé) qui le tient à la gorge. Des manœuvres aboutissent à la mise en suspension ou à mort de sa constitutionnette pourtant chérie en 2002. Comment peut-il suspendre sa constitutionnette ou la jeter aux oubliettes ? 1 – D’abord, une invitation à la prudence, Sassou étant un vieux renard. Il ne faut pas être dupe devant ce que laisse paraître en ce moment Sassou-Nguesso : consultations par ci, consultations par-là, c’est-à-dire, recherche de lumière ou conseils. Tout cela est masque de ses idées fortes. Ceux qui l’ont poussé à ensanglanter hier le pays et le maintiennent fixé sur cette voie malgré le grand vent de salut qui a soufflé au-dessus de notre pays, en 1991-1992. Avec ces consultations, il se comporte comme un vérificateur des comptes d’électricité, de gaz ou d’eau. Il veut savoir si tout va au niveau de ses consultés. 2 – Ses idées fortes ne sont un secret pour personne depuis qu’il les applique, à savoir, en réalité, « mieux vaut la mort même d’un frère que la perte du pouvoir (assassinat de Marien Ngouabi en 1977), « mieux vaut la guerre civile que le dialogue (préconisé en 1997 par feu président Omar Bongo) ; « mieux vaut le pire que le raisonnable. 4/8 Sassou-Nguesso : Partira, partira pas ? Écrit par Me Aloyse Moudileno Massengo Mercredi, 17 Juin 2015 10:26 - Mis à jour Mercredi, 17 Juin 2015 10:59 Mieux vaut un Congo retourné à l’âge des termitières qu’un Congo construit à l’image d’une nation moderne. Quelle option dans le cadre de cette éternelle stratégie de « mieux vaut » destructeur, peut perdre Sassou afin de mettre sa constitutionnette hors d’état de lui faire perdre le pouvoir en 2016 » ? Il a déjà discrédité cette constitutionnette en pleine ville de Washington en la traitant de texte qui a « montré ses limites ». Voilà un garant et gardien suprême du socle de la légalité dans son pays qui se départit publiquement, pire à l’étranger, de ce statut, de ce devoir. A l’intérieur du pays, son parti (le PCT, Parti congolais du travail) demande la mise à mort de la constitutionnette sur la base d’un raisonnement totalement différent de celui du maître. Pour ce parti, la constitutionnette a permis à Sassou de bien travailler. C’est donc un excellent outil de travail. Néanmoins, mieux vaut (sic) perdre, immoler ce texte que Sassou . C’est ce qui se trouve souligné dans un commentaire de Joël Nsoni intitulé : « Quelle est la meilleure voie pour 2016 ? (in La Semaine africaine). Voici en quels termes : « Pour... le PCT, il est difficile d’accepter la mise à l’écart de celui qui a permis au pays de retrouver les chemins de la paix et du développement. D’où la recherche de solution pour lui donner la possibilité de rempiler en 2016. L’actuelle constitution ne permet pas de soumettre au référendum la révision du principe verrouillé de la limitation des mandats présidentiels. Alors, la solution serait d’abroger, tout simplement, la constitution pour en adopter une autre (1). Nous nous interrogeons sur cette différence de regard sur la constitutionnette entre Sassou et son parti, constatons et retenons simplement que les deux juges ou intéressés arrivent à la même conclusion, à savoir, la constitutionnette de 2002 (stérile ou pourvoyeuse de bienfaits) doit disparaître. Le parricide est donc retenu comme crime nécessaire devant 2016. Il ne reste donc qu’à rechercher les meilleurs moyens pour l’accomplir sans en porter la responsabilité, c’est-à-dire, sans être soupçonné. Ce qui signifie qu’il peut chercher les coupables ailleurs s’il le faut, fabriquer des faux responsables ? Ce n’est pas un travail qui peut se révéler au-dessus du savoir-faire de Sassou-Nguesso. 5/8 Sassou-Nguesso : Partira, partira pas ? Écrit par Me Aloyse Moudileno Massengo Mercredi, 17 Juin 2015 10:26 - Mis à jour Mercredi, 17 Juin 2015 10:59 1 - Le 18 mars 1977, il a su comment assassiner Marien Ngouabi et les jours suivants, Massa mba-Débat , le Saint Cardinal Emile Biayenda , Ontsou , Mboro et des centaines de milliers d’innocents sont morts et meurent les jours suivants, c’est-à-dire, jusqu’à aujourd’hui. 2 – La question n’est donc pas de savoir comment Sassou peut s’y prendre pour suspendre sa constitutionnette mais de convaincre tout un chacun qu’en cas de troubles graves au Congo devant 2016, troubles pouvant entraîner la suspension de la constitutionnette, l’auteur en sera cet homme. Toujours renard, toujours Andzimba, toujours suspendeur de constitutionnettes ou Lois fondamentales et promulgateur de nouvelles. Des nouvelles toujours viciées dès le cerveau de leur géniteur. En l’occurrence, comment s’y prendra-t-il pour « justifier » une suspension de sa constitutionnette ou un renvoi du scrutin de 2016 aux calendes grecques ? 1 – Nous avons déjà dit que Sassou ne se ridiculisera pas à mettre sur le dos de quelqu’un un grand complot troublant gravement l’ordre public devant 2016. Par poison et autres moyens, il a éliminé ceux qui lui faisaient de l’ombre dans le passé. La seule ombre devant 2016, c’est sa propre « loi », son propre « ordre ». 2 – Il lui suffit donc de comploter contre celui-ci – bombes par ci bombes par-là, attentats par ci, attentats par là et les arguments seront trouvés pour suspendre « jusqu’à nouvel ordre », l a constitutionnette et le scrutin attendu en 2016. Et Ndenguet 6/8 Sassou-Nguesso : Partira, partira pas ? Écrit par Me Aloyse Moudileno Massengo Mercredi, 17 Juin 2015 10:26 - Mis à jour Mercredi, 17 Juin 2015 10:59 appellera son monde aux sagaies. 3 – Qui cherchera à savoir si l’attentat ou la bombe est l’œuvre d’un opposant ou groupe d’opposants ou du pouvoir lui-même ? L’explosion de la caserne de Mpila, le 4 mars 2012, est là pour montrer à tous que Sassou peut tout rejeter sur qui il veut, c’est-à-dire, fourvoyer une enquête dans une direction qu’il choisit, diriger même les soupçons vers des inconnus. Le juge Apesse , jugeant la douloureuse Affaire des assassinats massifs du Beach (2005) n’avait-il pas relaxé les coupables clairement désignés par les faits en déclarant : « crimes commis par des inconnus » ? Et depuis cette date, l’Etat n’a rien fait pour tenter de retrouver ces « inconnus ». La jurisprudence Apesse permettra donc facilement à Sassou de classer purement et simplement les « faits graves » qu’il pourra inventer et évoquer pour suspendre brutalement sa constitutionnette devant 2016. Ndenguet, Okemba et autres serviteurs sont là pour lui prêter main forte (couvre-feu impitoyable, terreur le jour...). Un contexte politique qui se laisse préparer un nème coup d’état de Sassou- Nguesso 7/8 Sassou-Nguesso : Partira, partira pas ? Écrit par Me Aloyse Moudileno Massengo Mercredi, 17 Juin 2015 10:26 - Mis à jour Mercredi, 17 Juin 2015 10:59 Le Quel contexte, triste spectacle c’est l’état 65 du ans pays après au l’indépendance niveau de âme, ! bases c’est-à-dire, de sa cohésion nationale. 1 – Depuis l’assassinat, en 1977, du président, Marien Ngouabi son prédecesseur, (originaire du Nord), celui -Débat Massamba (originaire du Sud et présenté par comme le meurtrier) et celui du Saint Cardinal Emile Biayenda attribué par Sassou à des arriérés (fétichistes) de la famille de Ngouabi ,Marien partis C’est avec depuis qui le politiques règlement ces ilsa participera événements, qui de ne à chacun cessent la construction le Congo au de fond se est créer de du un sa pays sur termitière. des qui se divise Comme tribales de sisuspendre jour c’est ou en régionales là jour. qu’il Le rencontrera nombre le montre. des ceux Congo de demain ;pas comme si le fond de la terre est leson siège des idées qui ouvrent vers le futur. 2 – Cette décadence du pays sur le plan de son âme nationale a été lancée par sso Sassou-Ngue cadre de stratégie bâtie sur le dans lede « mieux vaut » sans cesse tourné vers le passé, vers la tribu et le clan. Ce qui signifie que le Congo se lèvera difficilement si demain, Sassou pose des bombes par ci et se livre à des attentats par là afin de sa constitutionnette. On sera alors devant un Congo qui ne saura pas penser encore moins dire, affirmer : est se Impfondo, passe à etc... Pointe-Noire, nous concerne àPour Dolisie, tous à Brazzaville, ». àtravaille Djambala, àMakoua, Owando, àà Ouesso, «»la ce àpassé qui Chacun se repliera sur son coin avec le célèbre murmure à la bouche : « Ce n’est notre affaire, c’est celle des Lari, Téké, Kouni, etc. ». 3 – Et comme Sassou niveaux – il réagira par des le sait nouvelles – puisque c’est lui qui au recul du pays tous les « Opérations Mouébara opérations de (des d’ordre » sélectives : tribu par tribu). lui, « maintien de l’ordre » c’est toujours opération contre les Bakongo, contre les Babembé, les Kouyou, etc. 4 – en sont pour 1963, Le retrouvés leur pays 1968, pays, n’a sans est 1991 plus toujours distinction cette et 1992, âme empêché c’est-à-dire, de qui leurs le faisait sous origines des bouger événements tribales et se afin lever au de dans cours dire et l’unité. desquels faire Ce ce qu’ils les qui Congolais s’y croient bon se: Sassou-Nguesso. Toujours le fameux vaut » « mieux qui fait reculer vers ce qu’on ne devait plus être. « comme Mieux les vaut termites être Mbochi », que Congolais. Mieux vaut garder le pouvoir au fond de terre etc. 5 Bien entendu, congolaise, Sassou-Nguesso se de considérés Oui, On ci et jeter grand ne on par prendra oublie sur là, seigneur commettre comme les le fait facilement donc miettes il12 :tout économique, ou affamer ne une pas noble faut des qui générosité, facilement pas tombent la attentats généreux. population c’est oublier, plus lui le une de au exactement, risque qui Dans dans la centre grâce, de table est telle ce de à des du l’homme contexte climat l’origine penser sorte la Kaka villes politique de que ngé qu’il à de ou de faim applaudir, la la dépérissement dans ou peut priorité que misère et qu’il de des mène poser jets lui c’est par et aéroports. lance qui le de des celle-ci régime miettes de l’entretient. bombes d’une l’âme devient de ngé. main par Dans capable exploser un d’inviter tel des contexte, casernes, personne la qui constitutionnette àvoie entraîne s’interroger la suspension ensemble pourra être des sur sacrifiée l’origine lois et libertés sans du feu peine, fondamentales. qui brûle personne la ville, n’étant qui fait 6 – Quant à la suite, c’est-à-dire, sera entendu, à nouveau qui applaudi sait sortir comme le peuple à l’après-sacrifice homme des qui constitutonnettes sait rétablir de sa constitutionnette, la paix qui et ont le montré développement le leur Kaka limite ngé ; .bien Dans le document précité (« Quelle est la meilleure pour 2016), on peut lire ceci : « avons Si solution. au Aujourd’hui, nous sommet de devons Dès vivre de lors, les l’Etat dans garder, gens c’est ». la paix. ne continuer clair, se Il rendent permettre y a un cette homme pas paix, à l’actuel compte... le au président centre président mais de Sassou c’est ça, de c’est continuer une fait le chance partie président à jouer que de la Sassou. nous un rôle D’où la campagne de consultations déjà lancée par lui-même tous azimuts (3). Bref, les comme manœuvres le climat incomparable est même bâtisseur préparé les plus dans violentes, de la le paix pays, afin et pour porteur d’être que maintenu du Sassou développement au puisse sommet se au permettre de Congo. l’Etat toutes 7 ci-dessus Cette façon date du de temps regarder du monopartisme. les hommes et les institutions illustrée par le document mentionné février soit Yhombi qui contre fait démocratie permet au destitué cours sa 1979. est constitutionnette à ». resté Ceci et tout de jeté ses un a en été deux ans chacun prison lancé derrière septennats réussi, de afin pour comprendre les que un la barreaux suite (entre Yhombi crime ne 2002 « imaginé qu’une Kaka sera sans Opango, et pas Sassou, inculpation, 2016), fois par différente successeur le le c’est-à-dire, complot père Kaka ni des de Sassou jugement. mené de ce complots l’écrasement Marien que par remonte cet Un Sassou Ngouabi, : homme Sassou. vieux au de 5et cri la a 8 – subordonnées un statut Non, on de ne personnages aux doit mérites confondre au-dessus de ceux-là. individu des et Un institutions. lois. grand Pas serviteur de Celles-ci du pays ne doivent ne doit en pas aucun se voir cas, décerner être « hors-la-loi positifs », d’individus la dérogations seulement dimension au hors fondamentales de gré du celui-ci. des commun. circonstances. Un à mérite L’égalité la loi. se A moins reconnaît ne doit que pas et l’on être s’honore. pense déniée que Mais au les nom il ne Lois du doit fondamentales mérite, pas entraîner quelle c’est-à-dire, que le des sont soit En réalité, Sassou prépare un climat de guerre civile au Congo 1 – Le document cité ci-dessus poursuit :internationale et population force de Ils que Congolais le pourcentage ilpensent nature ne cela ou peut une suffit àqui congolaise aussi permettre ydepuis quelconque avoir souhaiteraient-ils pour des que que réponses dissuader la à(4). se l’actuel l’indécrottable communauté manœuvre mettra ne toute chef comme semble dans velléité de politique la Kaka «de l’Etat futur favorable rue, Les du Nguesso. leaders au de président destinée genre. cas se àle présenter, condamne où aucun de Mais à le parmi l’opposition modifier pouvoir de lorsqu’on ces pour les tout leaders l’ordre tente leaders. passage sont demande nouveau constitutionnel, sûrs de Donc, passage l’opposition, en que aux mandat. force ilsuite la n’y en etade 2 L’explication du «1997, constat »à ci-dessus, est simple :battu. Kaka ngé Sassou son en passage faisant des mendiants en (phénomène particulier, entre 2007 et 2009. Et depuis, ilun humilie aun tout les nettoyé survivants sur nguirisation » ,en des vaut rien », d’ « incapables en tout »ils 3 – Dans ladémocratique partie finale du document, l’auteur parle de Congolais déroutés après Conférence souveraine de 1991 la de Lissouba comme président de la République en 1992 ,l’élection c’est-à-dire, successeur de Sassou démocratiquement la déception :nationale écarté pour ne pas dire largement IlLe déclare que ce fut tout de « politiques, civile 2016). même Les en Congolais Au de 1993, garantir niveau avec nouvelle leurs se de la (mirent) l’opposition paix lots guerre comme d’insécurité douter, civile actuelle), l’a fait en un et l’actuel 1997... an d’assassinats. il après... y a (C’est) peu président... : de milices ce chance chaos pays » armées (5). de que fut trouver balkanisé, l’on liées (redoute un à des acteur guerre partis en à 4 – par Pour peur de l’auteur l’inconnu du document, : ne veulent les Congolais pas revivre, ne veulent pas garder la constitutionnette de 2002 Sassou victoire de celui-ci le 15 octobre 1997. écarté, ce qu’ils ont vécu avant Un raisonnement qui ferme les yeux et l’esprit sur le rôle joué par Sassou de au cours du mandat Lissouba ponctué de crises incessantes et de guerres civiles. Si leur d’octobre qu’il l’Assemblée Sassou, victoire a eue suivant jusqu’à allié commune nationale de sans la Lissouba, fin à du majorité de défaut 30 son août n’avait d’y mandat, à l’Assemblée 1992, disposer pas Lissouba toujours abandonné d’une nationale, à ne majorité. rechercher ce se dernier serait n’aurait pas du un connu consensus retrouvé mois à la peine vie dès à de le après galère mois 5 – Toute la situation de désarroi décrite par Mr Nsoni résulte des agissements de Sassou d’abord en tant qu’allié de :la Lissouba ,puis, constitution allié de du Kolelas, 15 mars puis, 1992 ennemi àvoie sa victoire des deux, criminelle et, finalement, du 15 octobre sacrificateur 1997 (6). de la belle Monsieur Joël Nsoni a rappelé à la fin de son texte quelque chose qui doit faire réfléchir ou. Sass est face droit Conférence l’attitude de de la changer constitution nationale de retenue une constitution souveraine monopartiste dont a fait ». sinon preuve alors le la en peuple Conférence vigueur souverain dans nationale le comme pays souveraine : « en Personne 1991, lors de n’a 1991 de le la en C’ Oui, lors de ce grand moment de raison, les conférenciers avaient compris que Sassou et sa constitution étaient déjà « morts » que entendue l’essentiel ? Il ne des fallait débats plus ne s’en devait encombrer plus les inutilement. concerner. La cause les concernant était déjà Si 1991, l’exemple les Sassou conférenciers de la s’empresserait Conférence avaient de brutalement de 1991 dire ». aujourd’hui jeté Sassou devant et sa sa constitution constitutionnette aux orties, : J’imite en 6 pas – Puissent se laisser ceux aveugler qui se ou battent terroriser afin par que toutes 2016 soit les manœuvres une belle aurore que peut au-dessus imaginer de notre pays ne le Kaka ngé dans le sans contraire. Il peut troubler plus gravement qu’hier. Que du termitières qui aujourd’hui s’aventurer cœur président a devant fait ; toujours assassiner ». vers devant 2016, Lissouba Le renard souhait 2017 Sassou sa le (quarante tombe, : Saint dans diviser, ci-dessus ne son Cardinal réussisse émietter ans esprit. son implique après) Emile destin pas les toujours ce Biayenda que Congolais, autrement qu’il nous est couvert en soyons parvenu les qu’hier 1977 replonger du convaincus et sang à ; qui qu’il réaliser s’inclina, des à ne l’âge doit autres sous que des pas voire, l’homme le en « mandat son prie Le pièges. plupart Nous déployer même nous ne des Hier, sommes au-dessus sommes souhait partis c’est-à-dire, politiques implique pas avertis de seuls notre au de que dans à lendemain pays. toutes surveiller nous la division les soyons manœuvres le de renard la tribale, capables belle devant Conférence dans de de jour 2016. les ne et instincts pas de de Montrons tomber nuit 1991, du qu’il temps il dans à a peut ceux réussi ses des combiner qui éternels à sagaies. nous plonger et aident la Me Aloyse Moudileno Massengo, Congo Ancien premier ministre et ancien ministre de la Justice du Source Afrique-Education, Numéro 417 du 16 au 30 juin 2015 *** (1) entendre Une autre, comment une nouvelle elle serait complètement différente de maintenue la constitutionnette dans les actuelle. nimbes. Personne ne laisse (2) Sassou lui son demandez consulte pas ce les qui personnalités le pousse à cette sur l’état démarche. général Secret de la d’Etat nation, ou de énigme. la République, C’est comme etc... Ne « Travaillons d’abord » arrêté. gagne. C’est une manière d’étourdir, de tromper de décembre le peuple, 2014. de l’égarer. Travailler Pendant sans travail ce temps, défini, lui (3) de guerre Consultations tribale. tous azimuts : des chefs coutumiers aux anciens marxistes-léninistes et chefs (4) Les « Incapables en tout » nécessaire Pour fondamentale lui, sa de victoire et faire constitutionnelle, a asseoir suffi. Résultat le pays ce puis, sont sur : c’est tout foule les en ce vaincus maintenant tant qui que l’a du mis vainqueur 15 au sans octobre pied dessus qu’il cette 1997. a dessous dernière. promulgué Sassou après n’a la jamais Loi 1997. jugé (5) L’auteur parle beaucoup de paix apportée par Sassou fortiori, 1977, Mbosisation l’écrasement et de s’y souligner maintient de des l’appareil vaincus. comment depuis de C’est l’Etat. cette ce la prétendu stratégie date C’est : la mercenaires, pacificateur paix du des vainqueurs. Beach, est au arrivé Congo. Opérations La au victoire pouvoir, Il oublie Mouébara, se le de poursuit 15 rappeler, octobre par a parachèvement » ,« dirait l’autre. (6)vraie vainqueur Pourquoi de personne, parmi qui trouvent de nombreux grands mérites à?pensée Sassou, du choix restauration 15 de mars la guerre 1992 du ?civile Et pourtant, comme s’interroge c’est solution l’un àdes sur un grands problème lala façon crimes dont d’ordre ilqu’il aetsupprimé juridique a commis ou lapeu en grande constitutionnel 1997 constitution après le et la Kakanguessonisme (Sassou-Nguesso maître) la dans constitution le pays. dePourquoi 92 ? neceux tant de bruit sur constitutionnette et très de seul pour Prochain article :Lissouba, Sassou-Nguesso peut-il organiser un référendum crédible {jcomments on} 8/8