Mise en page 1 - Institution des Chartreux
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Mise en page 1 - Institution des Chartreux
SOMMAIRE P.2 P.6 et 7 Editorial Carte blanche Religion et politique en France et aux Etats-Unis P.8 à 11 Vie chrétienne Homélie pour la messe de rentrée des catéchistes P.12 à 21 Actualités L’Archevêque de Lyon aux Chartreux Témoigner pour aider Conférence d’Edgar Morin Ephéméride culturelle P.22 à 24 Association des parents d’élèves Assemblée générale P.25 à 27 Association des anciens élèves Entretien avec Belkacem BENSAFI P.28 à 30 Histoire Les Chartreux et Saint-Charles P.31 à 41 Vie des classes Voyage des HEC 2 et 4 à Florence : sous le regard de Masaccio L'ouverture de la bilangue anglais - chinois Chartreux – Croix-Rousse A l’école Chartreux - Sainte Famille P.42 à 55 En bref Résultats Calendrier 2008 - 2009 Carnet 1 Editorial Jean-Bernard Plessy, Supérieur du groupe scolaire des Chartreux 2 Courbée sur elle-même dans une de ses invariables postures sitôt qu’elle pense que ce type de circonstance le lui commande, la France s’auto-examine une fois de plus, et comme réglementairement, tandis que le Souverain Pontife, le Pape Benoît, arrive, selon son souhait profond, pour accomplir un pèlerinage jubilaire à Lourdes, dans le contexte historique du 150e anniversaire des Apparitions de la Vierge Marie. Une démarche de pèlerin, comme il y en a eu et il y en aura des milliers, des millions d’autres. Le fait est que, comme il n’est pas tout à fait un pèlerin comme un autre, mais un Chef d’Etat, et le Chef de l’Eglise Catholique, il a finalement concédé à l’hôte français une halte à Paris, une réception par le Président de la République à l’Elysée, une rencontre avec le monde de la Culture au Collège des Bernardins, des Vêpres à NotreDame et une messe solennelle sur l’Esplanade des Invalides, qui, contre toute estimation, aura rassemblé plus de 260 000 personnes, un samedi matin. Halte consentie, et donc organisée par ce qu’il fallait conséquemment de visites protocolaires, marques d’honneur républicaines afférentes à ce type de visites. En plus sans doute, et de manière nouvelle, de vrais beaux gestes d’attention, de respect et de cordialité de la part d’une République sortie 3 tant soit peu de ses cadres habituels et codés pour affirmer courageusement, devant le successeur de Pierre et la Nation, les racines chrétiennes dont le pays qu’elle administre était issu. Alors, quoique médiatiquement polis et cordiaux dans leur « couverture », les différents systèmes de communication n’ont pas manqué de s’interroger, de reproduire et d’adopter la rituelle courbure nationale d’auto-examination, se tâtant de gauche à droite, de droite à gauche : pouvons-nous, devons-nous recevoir le Pape, le chef de l’Eglise Catholique ? Pouvons-nous le recevoir avec autant d’honneur et de protocole ? En quoi sommes-nous, même protocolairement, officiellement liés par cette visite ? En arrière-fond, le discours du Président Sarkozy au Latran, en arrière-fond probablement celui qu’il tint à Ryad en Arabie Saoudite, en arrière-fond enfin, cette querelle intestine franco-française qui ronge l’Histoire et la capacité à l’écrire en vérité, combat idéologique entre deux héritages successifs qui s’obstinent à s’opposer : l’Antiquité chrétienne et le Moyen Age d’un côté, les Lumières de l’autre ! Combat révolu ; combat qui n’agite plus que de la poussière. Le Pape, admirablement et simplement, l’a mis à plat et rendu inepte à quelques dizaines de milles au-dessus du sol, tandis que son avion franchissait la frontière cisalpine : expliquant en trois mots que la « laïcité » (même à la française) est d’abord et avant tout un produit de la Foi. Dans la mesure où, forcément, l’universalité de l’Evangile transcende les particularismes locaux et historiques ; dans la mesure où, parce que ce même évangile nous met dans l’obligation de rendre à César ce qui lui appartient et à Dieu ce qui lui revient, toute frontière est définitivement posée, en dépit des 4 contresens historiques et de l’Eglise, et de l’Etat. Mais durant ce même séjour qui fut un moment certainement historique pour la France, le Pape a dit autre chose : c’était aux Bernardins, devant « l’intelligentsia » française : en deux mots, il a expliqué que la question de Dieu qui obsédait l’humanité, qu’elle soit d’hier ou d’aujourd’hui, n’était en rien une question que l’on pouvait se poser selon que l’on avait ou non la Foi. Moment intense sur un plan intellectuel. Benoît XVI la rapportait à son seul point possible de départ, celui-là même de l’intelligence humaine : seul l’homme, seul n’importe quel homme, peut, par le simple cheminement de sa raison se poser la question Deux continents, deux cultures, mais une même Eglise de Dieu. Cette question appartient, en tout premier lieu, non au cœur mais à l’intelligence. A peine un mois plus tard, le fait est que je me trouvais en Chine, pour les besoins du jumelage initié par les Chartreux il y a deux ans. Et j’ai concélébré la messe dominicale dans la cathédrale de Pékin. Je n’oublierai jamais cette messe internationale que j’ai eu la joie de concélébrer, l’accueil de mon confrère chinois, exactement comme si je venais de la paroisse d’à côté, cette assemblée (un millier ?) fervente, jeune et en pleine évangélisation. Durant la procession de communion, j’ai eu la joie profonde de bénir, comme cela se fait un peu partout maintenant, en Europe, aux Etats-Unis ou en Afrique, des fidèles non baptisés ou catéchumènes (préparant leur baptême) ; des enfants certes, mais aussi des jeunes, des adultes ou des personnes âgées. Et l’on m’a parlé ce matin-là des dizaines de milliers de baptêmes qui avaient lieu, en chaque diocèse de Chine. Durant la messe, j’avoue avoir pensé à mon pays, à ses réactions tellement internes, même si elles furent minimes, lors de la venue du Pape ; du moins j’ai, à tort certainement, pensé à ces « agitateurs » déclinants obsédés par la question d’une laïcité volontairement mal comprise. En voyant cette foule d’Asiatiques, en plein travail d’évangélisation, je n’ai pas pu ou su chasser de mon esprit ce à quoi la querelle franco-française me faisait alors penser : quelques guêpes qui s’agitent dans un bocal, un bocal fermé. Une assemblée recueillie parmi laquelle beaucoup de catéchumènes Sortie de messe à Pékin, exactement comme en France 5 Carte blanche Nicolas Piqué, Professeur de culture générale en classe préparatoire Sciences - Po Conférence donnée lors du séjour d’intégration des étudiants de Prépa HEC Faire de l’histoire revient bien souvent à introduire de la complexité là où, spontanément mais naïvement, on postulait de la simplicité. C’est particulièrement vrai pour l’histoire des idées : le présent est rarement le résultat d’une évolution linéaire, encore moins le terme d’une pérennité anhistorique, échappant à l’histoire et aux mutations. Je voudrais proposer quelques remarques touchant la question des rapports entre religion et politique, qui toutes vont illustrer ou révéler cette dimension inaliénable du monde humain qu’est le changement. Si l’on remonte loin, jusqu’au Nouveau Testament, on constate une dualité initiale, entre les propos de Jésus (« Rendez donc à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu », Matthieu, XXII, 21) et ceux de Paul (« car il n’y a point d’autorité qui ne vienne de Dieu », Romain, XIII, 2). Cette divergence d’approche ne cessera d’être théologiquement commentée durant le Moyen-Age, donnant lieu également à une série de conflits entre Rome et, successivement, les empereurs germaniques (querelle des Investitures au XIe siècle puis du Sacerdoce au XIIe) puis les rois de France (Philippe le Bel au tournant des XIII et XIVe siècles). Il convient donc de ne pas essentialiser les religions, lorsque l’on cherche à en analyser les effets dans l’histoire ; les positions évoluent 6 aussi en fonction des contextes politiques et sociaux. Les rapports entre pouvoir politique et religieux, entre royaumes ou empires et Rome n’ont cessé d’évoluer, y compris au gré des rapports de force militaire. Cette question se compliquera, encore, à partir du XVIe siècle avec l’apparition de la Réforme ; cette nouvelle donne sera particulièrement importante pour la France, où vont cohabiter deux communautés sous l’égide de l’Edit de Nantes, après l’époque troublée des guerres de Religion. Ce souvenir, ainsi que la reconnaissance progressive de la notion de liberté de conscience (le choix d’une religion ne peut être imposé de l’extérieur en forçant les consciences), explique en partie la lente maturation, au XIXe siècle, de la notion de laïcité. Cette dernière, à ne pas confondre avec l’athéisme, constitue également le garant de la liberté de religion, l’Etat reconnaissant ne pas avoir de légitimité en matière de religion, en contrepartie de la reconnaissance symétrique par les Eglises de sa légitimité politique. La laïcité française apparaît ainsi comme le résultat d’une longue histoire, dont fait également partie un philosophe comme Pascal, soulignant la nécessaire distinction des affaires politiques et religieuses. “ Ici encore l’histoire des idées nous invite à éviter les visions caricaturales : la distinction des sphères religieuse et politique a également une pertinence religieuse. “ Religion et politique en France et aux Etats-Unis Par ailleurs, la France ne possède pas l’exclusivité d’une législation distinguant religion et politique. Que retenir de ces quelques remarques ? Pour autant l’histoire et le contexte de sa reconnaissance sont très différents de ceux que nous venons de dessiner pour la France. A l’origine, lors de l’installation des Pères pèlerins, l’objectif consistait plutôt à établir des institutions conformes à la religion des émigrants, souvent décidés à immigrer pour fuir des persécutions religieuses. Même si la Constitution de 1791 ne mentionne pas la religion, il faudra attendre le début du XIXe siècle pour que disparaissent les dernières Eglises établies (c’est-à-dire les Eglises ayant une fonction officielle dans les Etats). L’arrivée d’immigrants irlandais, donc catholiques, ne va pas sans poser problème aux « nativistes », convaincus que les Etats-Unis doivent rester un pays protestant, le film “ Gangs of New-York ” de Martin. Scorcese se faisant l’écho de ces luttes parfois sanglantes. Le « mur de séparation » ne fut finalement reconnu par la Cour Suprême que tardivement, après la seconde guerre mondiale. Cette histoire américaine marquée plus longtemps par la puis les religions, davantage imprégnée de religiosité, explique la permanence actuelle des références, des expressions, des signes religieux (non D’abord la vertu de l’histoire nous conduisant à remettre en cause les schémas simplistes. La matrice chrétienne a conduit successivement à des modèles d’articulation religion-politique très différents entre eux. Michel. Foucault souligne lui aussi, dans “ l’Archéologie du savoir ”, l’illusion dans laquelle tombe trop souvent l’histoire des idées, consistant à chercher la « ligne continue d'une évolution » là où au contraire il faut déchiffrer un jeu de ruptures et de conséquences inattendues. La logique de la découverte des concepts n’est jamais linéaire. Mais au-delà de cet enjeu théorique (ne jamais essentialiser ce qui doit être historicisé, ne jamais simplifier ce qui est complexe), terminons par un enjeu politique plus actuel : ce que la compréhension laïque des rapports politique-religion rend possible, c’est “ La tolérance et la cohabitation pacifique dans une même société de citoyens aux options religieuses différentes. “ “ “ Les Etats-Unis tiennent également au « mur de séparation », fondement de la liberté religieuse. confessionnels pour la plupart, comme la devise « In God we trust », qui ne spécifie pas l’identité de ce Dieu) dans la vie publique américaine. A partir d’une histoire européenne et française de ce point de vue mouvementée, un équilibre a su être trouvé, dont l’Europe constitue désormais un pilier essentiel. 7 Vie chrétienne Le 15 septembre 2008 Mt 16, 13-23. Eric de Nattes, Responsable de la pastorale du lycée et du post-bac Césarée de Philippe est en territoire païen. Voici donc Jésus physiquement présent au cœur d’un monde où la représentation de Dieu n’est pas celle de la foi juive. Jésus a obligé ses disciples à venir eux aussi physiquement dans un monde qui leur est étranger, où ils n’auront donc plus leurs repères religieux, où ils ne pourront plus s’appuyer sur un socle commun de croyances, où ils ne pourront se sentir dans cette maison commune qui rassure, et où, même si l’on n’est pas d’accord entre soi, la dispute a lieu sur un horizon commun. Rien de tel ici. Or c’est ici justement que Jésus interroge ses disciples, qu’il va les bousculer. Il les a déplacés physiquement, il va maintenant les déplacer intérieurement : « Le Fils de l’Homme, qui estil d’après ce que disent les hommes ? ». La démarche demande un effort. Plonger dans l’univers de l’autre, l’interroger sur ses attentes, lui demander ce qu’il attend de la vie, s’il a une espérance, s’il a quelque représentation de Dieu, s’il dit des choses sur le Dieu auquel je crois… oui, plonger dans le monde qui est en l’autre, c’est inévitablement découvrir que l’autre est un monde. Interroger l’autre – mais véritablement l’interroger – c’est accepter d’entrer dans d’autres logiques, dans d’autres réponses, c’est s’intéresser vraiment à ce qu’il a à dire. Et chacun a pu faire l’expérience désolante d’un 8 entretien avec un supérieur hiérarchique qui vous pose gentiment quelques questions pour vous mettre en confiance, comme on dit, mais dont on perçoit vite que ça ne l’intéresse pas, que vous êtes là pour entendre sa vérité, le message qu’il veut vous faire passer. Alors vous abrégez poliment vos réponses, vous ressortez avec un fort sentiment d’amertume et vous laissez votre supérieur hiérarchique à sa satisfaction d’être un « pro » du management humain. Cette première question de Jésus n’est pas une option pour quelqu’un qui veut être son disciple. On ne peut se proclamer croyant en un Dieu qui s’est incarné, en une Parole divine qui demeure au cœur de la chair des hommes, et se désintéresser de ce que disent les hommes, de ce qu’ils attendent, de ce qu’ils espèrent : le sabbat est fait pour l’homme et non l’homme pour le sabbat. Entendons : la religion est faite pour l’homme et non l’homme pour la religion. Interroger l’humanité, s’intéresser à ce qu’elle dit de Dieu, à la manière dont elle ressent son absence, à sa colère contre lui parfois, à ses jugements sur ses disciples, sur ses églises divisées, c’est déjà aimer cette humanité dans ses questions, dans son cynisme désespéré parfois, c’est accepter de se remettre en cause et de n’avoir pas les réponses avant d’avoir entendu les questions. “ Et ce premier mouvement vers l’autre n’a rien à voir avec un humanisme nombriliste, un petit huis clos où nous nous regarderions stérilement les uns les autres, dans nos grandeurs et misères. “ Homélie pour la messe de rentrée des catéchistes Non. Car je découvre que je ne suis pas à moimême mon propre centre, que mon histoire chaotique prend son sens en un autre qui demeure en moi, hôte infiniment aimant et discret. Je sais que je peux descendre dans l’abîme des hommes sans peur, car tout au fond de cet homme charnel, avec ses désirs multiples et contradictoires, dans ce labyrinthe où j’appréhendais de me perdre, m’attend le Christ, le Christ humilié, le Messie crucifié, le visage de l’Homme-Dieu sur lequel on a craché, mais visage lumineux du Transfiguré et du Ressuscité. Et c’est alors que la deuxième question peut être posée. “ “ Et vous, que dites-vous ? Et, vous l’aurez sans doute remarqué, nous sommes passés de la troisième personne du singulier : « Pour les hommes, qui est le Fils de l’Homme ? » à la première personne du singulier : « Pour vous, qui suis-je ? » Nous sommes passés de l’impersonnel : « Qui est le Fils de l’Homme ? », quelles sont les images, les représentations que les hommes se font de Dieu, à l’intime : « Qui suis-je ? » Plonge maintenant en toimême, en ton cœur. Cesse de parler comme ces maîtres qui répètent ce que disent les autres, et parle désormais comme un témoin de ce que tu vis. “ “ Et dans l’ordre de la Foi, le Pape Paul VI nous l’avait rappelé déjà : « Si l’humanité attend des maîtres, c’est d’abord parce qu’ils seront des témoins ». « Et vous que dites-vous ? », en langage évangélique, on sait que c’est l’équivalent de « Et vous, que faites-vous ? » : dire c’est faire pour le Verbe de Dieu. Aussi lorsque Pierre déclare : « Tu es le Christ », on sent bien qu’en sa bouche, en cet instant, il ne s’agit plus d’un titre ou d’un personnage, donc un peu d’un masque qui viendrait recouvrir péniblement son incapacité à témoigner de manière vivante, un cachemisère d’une absence de relation personnelle et vraie avec Jésus. Il est Messie, Il est Fils de Dieu, Il est le Vivant, dit enfin Pierre, c’est-àdire que Celui qui est là en face de lui, il le découvre pourtant en lui, Il est la vie en lui. Pierre ne fait pas autre chose que reprendre les mots de la tradition, mais ces mots sont désormais habités par une méditation personnelle, ils sont inscrits dans une expérience personnelle, et cela change tout. Pierre est passé du savoir de la chair et du sang, c’est-à-dire de la sagesse de ce monde, de ce que ma raison et tout ce que l’on m’a enseigné pouvaient me faire dire à la manière des scribes, sur Dieu… à la connaissance selon l’Esprit, c’est-à-dire à la connaissance que seul l’amour peut me donner de quelqu’un, cette connaissance qui m’engage désormais vis-à-vis de l’autre, cette connaissance qui est plutôt une re-connaissance, c’est-à-dire naissance de l’autre en moi, cet autre désormais indissociablement lié à ma vie, à mon histoire, à mon destin. Nous ne parlons bien que des personnes que nous aimons en vérité. Les autres, nous ne répétons que des préjugés sur eux, et d’ailleurs très vite nous commençons à en dire du mal. 9 Vie chrétienne Pourtant, les abîmes de Jonas sont toujours en lui : nous savons qu’il trahira, et le voilà qui veut détourner le Christ de sa mission. Jonas, humain trop humain, qui veut un Messie à sa convenance, un Messie qui ne heurte pas trop ses attentes à lui, bref un Messie qui a une fâcheuse tendance à devenir une idole. Comment concilier ce que l’on répète d’un Dieu Tout-Puissant avec ce que Jésus est en train de leur dévoiler de son destin : « Le Christ, le Messie, l’envoyé de Dieu, son Bien-Aimé, son fils chéri part pour Jérusalem, il va souffrir, beaucoup, de la part des anciens, des chefs des prêtres, des scribes, il va être tué… » Cela n’est pas supportable, un Messie souffrant, un Messie humilié, un Messie crucifié. Comment continuer à mettre sa confiance dans un Dieu qui vient servir et non 10 dominer, dans un Dieu qui vient s’identifier au malfaiteur, au souffrant, dans un Dieu qui va passer par l’ensevelissement et la mort. Paul le dira : le langage de la Croix est folie et scandale : il vient heurter tout ce que la sagesse des hommes avait dit de Dieu. Pierre veut empêcher une telle énormité : il est alors Satan, celui qui se jette en travers de la voie que Dieu emprunte. “ Ainsi, se dessine une triple connaissance de Dieu. Celle selon la chair et le sang. Sagesse de ce monde où les intuitions les meilleures sont mêlées aux désirs les plus ambigus. Une connaissance selon l’Esprit, consentement aimant de ce qui m’est dit de Dieu dans la folie de la croix. “ Alors le fils de Jonas peut désormais être Pierre, c’est-à-dire qu’il peut servir à la construction des autres : il parle maintenant de ce qu’il vit, il n’est plus uniquement un maître mais un témoin, c’est un véritable sujet qui peut dire « JE » dans la foi, et non répéter la parole d’autrui comme un écran, comme un paravent, comme un masque. Alors heureux est-il, lui dit le Christ. Heureux sommes-nous ! de pouvoir adosser notre construction à la sienne, bienheureux si nous devenons nousmêmes ces Pierres vivantes pour les hommes, nos frères. C’est peut-être ce qui impressionne le plus dans le successeur de Pierre aujourd’hui. Cette capacité à dire, non pas autre chose que la tradition, mais à le dire selon une méditation dont on sent qu’elle est désormais le fruit du travail et la prière de toute une vie. Pas d’effets, pas de désir de plaire, pas de goût pour le spectaculaire, mais le témoignage de ce qui l’habite et le fait vivre : quel bonheur d’être alors à ses côtés. Pierre est bien alors celui qui peut délier la parole de foi en son frère. Et il y a une connaissance selon Satan. Un savoir qui refuse ce que Dieu veut me révéler de lui-même, un savoir qui veut s’entêter dans ses phantasmes, dans ses désirs impurs sur Dieu. Cela commence dès le livre de la Genèse : « Mange donc du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal et tu seras comme des dieux ». Sous-entendu : c’est ce savoir qui va te sauver parce que tu maîtriseras tout, tu seras puissant à l’égal de Dieu, à l’égal de l’image que tu te fais de sa puissance. Cela se poursuit durant toute la Révélation et culmine dans les évangiles : « Voici tous les royaumes de la terre, tout cela est à toi, mais prosterne-toi devant moi ». L’avertissement ultime est donné à l’homme à travers Judas, celui qui livrera le Fils de l’Homme, tant il lui est insupportable de renoncer à son idole, à son veau d’or à lui, à ce messie victorieux des ennemis d’Israël. Tout ce pour quoi il se bat farouchement. On entendrait aujourd’hui : « Si Dieu existe, pourquoi le mal ? ». Ou : « Qu’ai-je fait à Dieu pour mériter cela ? ». Autant de phrases et d’attitudes qui nous accrochent encore, après deux mille ans de christianisme, à l’idole de puissance que tous les Simon que nous sommes chérissons encore. Derrière moi Satan ! Renonce à tout cela, tes pensées ne sont pas les miennes. Regarde la folie d’amour de la croix. “ “ Amen. Selon un rituel immémorial, les professions de foi à la grande chapelle 11 Actualités Le L’Archevêque Cardinal et lede biologiste Lyon aux Chartreux Jean-Bernard Plessy, Supérieur du groupe scolaire Chartreux Samedi 22 septembre dernier, l’Institution des Chartreux a accueilli Monseigneur Philippe Barbarin, Archevêque de Lyon, qui a présidé la messe de rentrée. notamment évoqué la petite allocution que celui-ci tint sur le parvis de Notre-Dame, à l’issue des Vêpres. Il y avait là plusieurs dizaines de milliers de jeunes, joyeux et attentifs au message de Benoît XVI. Dans son homélie, le Cardinal a rappelé les mots du pape aux jeunes, disant combien son message était fort : « Jeunes, l’Eglise vous fait confiance ! Ce soir, je voudrais vous parler de deux points profondément liés l’un à l’autre, qui constituent un véritable trésor où vous pourrez mettre votre cœur… Sydney (les dernières JMJ) a fait redécouvrir l’importance de l’Esprit- Saint dans la vie du chrétien… Tous vous cherchez la vérité et vous voulez en vivre ! Cette vérité, c’est le Christ... Le Cardinal Philippe Barbarin Alors que le Cardinal de Lyon venait rencontrer la Société des prêtres de SaintIrénée dont il est le premier supérieur, le hasard du calendrier avait bien fait les choses, puisque, ce même jour l’Institution rassemblait tous les élèves de 4e au Post-Bac qui le souhaitaient pour une messe de rentrée. Sous la présidence de l’Archevêque, une douzaine de prêtres de la communauté ont donc pu concélébrer la messe. Les élèves, petits et grands, ont été marqués par cette présence inhabituelle, et ont sans doute pris davantage conscience de ce lien (on parle de tutelle dans l’Enseignement Catholique) entre la société des prêtres de Saint-Irénée et l’Institution. Dans son homélie, le Cardinal a rappelé la toute récente visite du Saint-Père en France, et 12 Suivre le Christ signifie véritablement « prendre le large… Confiez-vous à l’EspritSaint pour découvrir le Christ… Et en cette année dédiée à Saint - Paul, je voudrais vous confier un second trésor, qui était au cœur de la vie de cet Apôtre fascinant. Il s’agit du mystère de la Croix. » Le Cardinal a souligné devant les collégiens, lycéens et étudiants des Chartreux la force du message, qui tient notamment dans un paradoxe : confier la croix comme un trésor. Il s’agit bien de comprendre que ce trésor, c’est le don de Dieu à l’humanité, le don de sa vie, par amour pour l’homme. C’est l’accueil de l’Esprit-Saint dans la vie quotidienne qui, seul, peut permettre de le comprendre. A la fin de la messe, d’une manière très sympathique, beaucoup de jeunes et de professeurs présents ont pu saluer l’Archevêque, et le remercier de sa présence. Les Chartreux ont vraiment fait ce matin-là leur entrée dans l’année scolaire, placée sous le regard du Seigneur. Actualités Témoigner pour aider Sage et les amis de l’opération Orange, jamais ces objectifs n’auraient pu être atteints. Philippe Tessieux, professeur d’histoire-géographie et por te-parole de l’équipe MokattamSoudan de l’Institution des Chartreux, site Croix-Rousse Depuis 14 ans, le carême est, pour notre équipe d’éducateur, le temps fort de la mobilisation de nos 2300 élèves et étudiants. “ Chaque année, nous leur rappelons la nécessité de la mobilisation en faveur des plus pauvres et nous affirmons qu’en donnant, en se donnant, ils recevront beaucoup en retour. “ Depuis l’année scolaire 1994 - 1995, une équipe d’une dizaine de professeurs et surveillants de l’Institution des Chartreux de Lyon a répondu à l’appel de sœur Emmanuelle : aider les plus pauvres, non dans un but d’assistanat mais de partenariat pour jeter les bases d’un véritable développement, grâce à des actions ciblées dans des domaines clefs comme la santé et l’éducation. Sans sœur Sara l’Egyptienne, Kamal le Soudanais et le père Sabeh le Libanais, sans sœur Emmanuelle, Jean Baby feeding center 13 Actualités Pendant de longues années, l’aide à la scolarisation des enfants des chiffonniers de Mokattam a constitué l’essentiel de notre message. Nos nombreux voyages en Egypte avec Jean Sage nous permettaient de diffuser une information en prise directe avec la réalité, grâce aux images rapportées, aux témoignages, nous pouvions actualiser nos présentations. Puis, peu à peu, les événements dramatiques du Soudan nous ont engagés à orienter notre mobilisation vers les enfants des camps de déplacés de Khartoum. Nous nous sommes alors heurtés à un problème : Avec Jean, sœur Sara et mon épouse, nous nous sommes envolés vers Khartoum en février 2008. Ce que nous avons vu dépasse ce que nous avions imaginé. Kamal et les 226 permanents de la société Saint Vincent de Paul accomplissent un travail 14 - 18 « baby feeding centers », des centres de nutrition pour les petits, apportent, 5 jours sur 7, l’unique repas de leur journée à 11 000 enfants. - Deux dispensaires mobiles, aménagés sur des camions, assurent le suivi médical de 50 000 personnes et une ambulance destinée à prendre en charge les accouchements difficiles commence à desservir les camps de déplacés. “ Cette réalité a été à la base du message que nous avons délivré à nos élèves cette année ; ils ont été particulièrement sensibles à l’engagement de Kamal et de son équipe. “ Les liens que nous avions tissés avec sœur Sara nous avaient permis de continuer à mobiliser ; il fallait dorénavant en tisser avec Kamal sous peine de voir notre message s’appauvrir. - Grâce à des pompes, 140 000 litres d’eau potable sont distribués chaque jour. - Enfin, 3 000 jeunes sont formés dans des centres d’apprentissage autour de Khartoum : chaque jour sont proposés des cours d’agriculture, d’ébénisterie, de couture, de réparation d’appareils électroménagers, d’électricité… “ “ Comment réussir à mobiliser nos jeunes sans disposer de témoignages directs ? gigantesque, une œuvre d’amour dans une atmosphère de guerre civile larvée où tous les efforts peuvent être remis en cause le lendemain : Il nous reste à continuer à faire vivre ce partenariat en tissant des liens solides avec le Soudan, sans délaisser Mokattam. “ “ Merci à Kamal et son équipe, merci à sœur Sara et Jean Sage de nous avoir permis de partager ces moments très forts où le mot « solidarité » prend tout son sens. Le sourire des enfants déplacés du Soudan 15 Actualités Conférence d’Edgar Morin Influencé tant par les événements de sa vie personnelle (la mort de sa mère) que par ceux de l’histoire (le communisme), Edgar Morin ne cherche pas à dépasser les contradictions par des synthèses créatrices à la manière d’un Hegel. Tout au contraire, il s’affirme bel et bien comme le penseur de la complexité des choses et de l’irréductibilité des êtres. Marlène Giorgio, Prépa HEC 2 “ “ Une abeille qui a puisé son miel partout. Un boulimique de culture. Ce sont en ces termes que la journaliste esquisse le portait d’un grand penseur, celui d’Edgar Morin. Car c’est bien son cheminement intellectuel que la conférence du 1er octobre se propose de retracer. A ses yeux, le système ne peut ombrager l’élément, la totalité être réduite à l’une de ses caractéristiques. Ainsi, le criminel ne peut être réduit à sa seule criminalité, car c’est omettre de le considérer avant tout dans sa totalité, un être humain. Le monde vu à travers ses yeux prend alors une toute nouvelle dimension, celle d’un univers infini dans lequel toute chose vit en dehors d’un système qui la réduirait. Edgar Morin 16 Mais Edgar Morin est avant tout un humaniste et sa théorie est bien davantage à appliquer à la société des hommes, qu’il identifie à un organisme humain : une république de 6 milliards de cellules qui vivent ensemble et qui doivent apprendre à coexister en harmonie. C’est d’ailleurs par un clin d’œil à la crise actuelle que le penseur choisit de mettre fin à son entretien. Alors que la société humaine sclérose la capacité créatrice des individus, la crise réveille les imaginations à la recherche de solutions et est donc par essence porteuse d’espoir. “ C’est bien un miel de mille fleurs que cette abeille nous a donné à goûter ce soir-là. “ En ce sens, tous les systèmes élaborés jusqu’alors n’ont fait que dénaturer le réel en prétendant simplifier son extraordinaire complexité. Nous sommes ainsi « dans la préhistoire de l’âme » et la tendance actuelle à vouloir appliquer la logique à tous les domaines est fortement remise en cause. L’église St Bruno 17 Alain Gerente, Directeur des affaires culturelles Mardi 6 janvier 2009 - 18h Cloître de Saint Bruno Vernissage Jusqu’au 6 février : horaires scolaires Vanitas vanitatum Exposition par les élèves de l’atelier – patrimoine Chartreux du Lys Saint Esprit Lundi 12 janvier 2009 - 19h30 Salle François Hyvrier En partenariat avec la Villa Gillet L’écrivain Paul Auster évoquera son œuvre. Mardi 13 janvier 2009 - 10h Salle François Hyvrier En partenariat avec la Villa Gillet et avec le Rectorat de Lyon Paul Auster, master-class avec les élèves de terminale de l’Académie de Lyon Mercredi 14 janvier 2009 - 19h Ciné-club prépa Film néerlandophone présenté par Koen Vlaeminck Janvier 2009 3ème Prix de la Nouvelle (francophone) des Chartreux ailleurs, capteur, clair de Terre, compatible, désirer, génome, pérenne, transformer, vision - 10 mots pour dire l’avenir, proposés par la « Semaine de la langue française », quelques mots à choisir pour construire une Nouvelle à rendre avant le mercredi 4 février 2009 à 17h au CDI des Chartreux Croix-Rousse. Paul Auster 18 Organisé par Bérengère Duréault, Martin Fontaine, Pierre-Albéric Missol-Legoux Mardi 24 février 2009 - 18h B.M. Vernissage Jusqu’au 3 avril : horaires scolaires Effet mes rides Carte blanche à Lauriane Manneville (ancienne élève) Peinture et mots Dans l’escalier d’honneur Exposition de Claude Couffin Jeudi 5 mars à 19h30 Mercredi 25 février 2009 - 19h Salle François Hyvrier Ciné-club prépa M le Maudit de Fritz. Lang présenté par Emma Vlaminck Accueilli à la B.M., Jérôme Thelot lira son recueil poétique. Contre la mort Publié chez Fissile Lundi 16 mars 2009 - 19h30 Du 2 au 15 mars Salle François Hyvrier Carlos Fuentes évoquera son œuvre. Mercredi 18 mars 2009 - 19h Salle François Hyvrier Ciné-club prépa Film anglophone présenté par Marshall Polle En partenariat avec la Villa Gillet Organisé par Nathalie Fayant (CDI Jean Reverzy) et Pierre-Albéric Missol-Legoux Samedi 28 mars 2009 Opération Mokattam 19 Les Epiphanies, (1947) mystère profane d’Henri Pichette par les élèves optionnaires théâtre de terminale Dramaturge et poète, Henri Pichette est sans doute un mystique inspiré, et Les Epiphanies (mystère profane dans l’institution catholique) illustre la complexité de l’écriture, chez l’homme friand de mots. Non pas surréaliste, plutôt surréalisante, la pièce est publiée dans la collection « poésie » chez Gallimard, et structurée canoniquement, elle retrace la naissance de l’homme au monde en cinq actes. Pichette inconnu ? Pourtant ce sont Gérard Philippe et Maria Cazarès, qui créent ce mystère profane, en 1947, au théâtre des Noctambules. La discrétion de l’écrivain n’a d’égale que sa dextérité d’écriture. Henri Pichette manie les mots avec hermétisme et allure, sa parole n’est jamais verbeuse mais vers l’au-delà. Le poète use d’accumulations, oxymores ou litotes, angoisse et charme, effraie ou séduit, ne laisse donc jamais indifférent. « Carne ! » quel ambitieux défi lancé par Alain Gérente aux élèves de l’option théâtre de terminale… Défi néanmoins relevé avec enthousiasme. « Je me trouvai subitement armé de pied en cap, avec droit de regard sur l’illusion ». To the happy few… Benoît Prévost, terminale littéraire 20 Mercredi 22 avril 2009 - 20h30 Générale Jeudi 23 avril 2009 - 20h30 1ère Vendredi 24 avril 2009 - 20h30 2nde Samedi 25 avril 2009 - 20h30 3ème Chœur des moines de l’église Saint Bruno Mai 2009 Lycéens à l’Opéra Philippe Coupillaud, professeur d’éducation musicale, et Félicien AcunaSalas accompagnent des élèves qu’ils ont préparés à l’Opéra. Mai 2009 Escalier d’honneur Expo-photo de l’atelier – photo accompagné par Arièle Bonzon Mai – juin 2009 A.I.R. (Assises internationales du roman) en partenariat avec la Villa Gillet 21 Association des parents d’élèves Assemblée générale Chers parents, Pour ma part, au cours de deux mandats, j’ai servi en conscience notre association aidée par une équipe enthousiaste, motivée, efficace. D’ailleurs je considère que vos encouragements lors des quitus s’adressent aussi à tous les membres du conseil d’administration. Comme je l'ai annoncé dans la circulaire de cet été, cette assemblée générale est la dernière que j'ai l'honneur de présider. De ces 6 années je conserverai la mémoire de 6 objets de valeur : 2 pierres précieuses, 3 perles et 1 collier de coquillages. Après six ans de mandat, l’heure est venue pour moi de passer le relais. Les pierres précieuses sont, comme le dit Benoit XVI, « ce qui a de la valeur et demeure toujours » ; c’est ce qui est inaltérable, même dans la gangue, et qu’il faut chercher inlassablement : ce sont la vérité et le bien. 15 septembre 2008 Catherine Chaniot, Vice-présidente de l’APEL A cette étape, je voudrais en premier lieu remercier de tout cœur mon mari, François, qui m’a été un soutien indéfectible, un relecteur attentif des écrits et des événements, un merveilleux conseiller. Je tiens à remercier mes enfants, pour leur complicité et pour leur patience, eux qui désormais associent soirée carrières et cure de pizzas ! A nous 6 nous cumulons 70 années aux Chartreux. “ “ Un mandat de président s’inscrit dans une histoire et je veux ici rendre hommage à mes prédécesseurs. Xavier Richard qui m'a initiée aux missions de l'APEL, qui m'a introduite dans l'institution, et qui m'a confié petit à petit les responsabilités dans le conseil. Annick Elie qui fut l’initiatrice de la soirée carrières. Si cette manifestation a aujourd'hui autant de succès, c'est grâce à elle qui l’a conçue et mise en place et qui me l’a ensuite confiée. Michel Bouteleux qui a rajeuni le conseil, maintenu les liens avec le mouvement départemental, créé “ Apel infos ”, et m’a mise en confiance pour prendre sa suite. 22 La vérité : dans le cadre de l’APEL, c’est la vérité des faits, voir ce qui est, évaluer les situations sans juger les hommes. La vérité que l’on doit découvrir, la vérité que l’on doit transmettre, à la bonne personne, au bon moment. L’information désintéressée et la communication honnête sont les filles de la vérité. Le bien est la seconde pierre précieuse, je parle ici du bien commun. Comme le définit le pape Paul VI dans l’encyclique Gaudium et Spes : « Le Bien Commun est cet ensemble de conditions qui permettent, tant aux groupes qu’à chacun de leurs membres, d’atteindre leur perfection d’une façon plus totale et plus aisée. Tout groupe doit tenir compte des besoins et des légitimes aspirations de ses membres et des autres groupes. » Le bien commun ne s’entend donc pas comme un catalogue prédéfini. Dans chaque situation, il faut le chercher très concrètement. Il peut s’agir simplement d’un arbitrage financier entre une sortie de classe et un achat de livres de bibliothèque. Lorsque nous avons travaillé à la réorganisation des rencontres parents - professeurs il a fallu trouver un équilibre entre le nécessaire échange entre parents et enseignants, les emplois du temps des professeurs et des familles, les difficultés administratives des prises de rendez-vous. Dans l’élaboration des questionnaires préparatoires aux conseils de classe, il a fallu concilier le désir des familles d’informer les conseils tout en respectant cette instance de débat. Si un problème surgit dans une classe, il faut là encore équilibrer entre une enquête soignée, un souci de ne pas faire naître des rumeurs, une attention aux personnes mises en cause. La manière la plus adéquate pour rechercher le Bien Commun, c’est de se dépouiller de toute référence à un quelconque intérêt personnel. Au commencement de son existence, la perle est un germe qu’il faut recouvrir de très nombreuses couches de nacre pour atteindre la beauté. Les 3 perles dont je veux parler sont la volonté, la fidélité, la loyauté. La volonté, c’est celle de dire ce qui ne va pas, de pointer une situation délicate, de proposer un aménagement, une solution, une nouveauté. C’est la volonté de défendre des projets confiés par d’autres parents, sans crainte de s’exposer à la critique, avec le courage de se taire si le silence s’annonce plus efficace que la parole. Fidélité à la parole donnée, à l’engagement pris d’écouter, renseigner, aider. La loyauté s’exerce envers les parents que nous avons promis de servir, et envers l’institution que, comme vous, nous avons choisie comme lieu d’éducation de nos enfants. Le collier de coquillages que j’emporte est comme tout collier de coquillages, fait de petites unités glanées sur la plage. Chacune seule ne présente pas beaucoup d’intérêt aux yeux du monde, elle n’est pas médiatisable, mais l’ensemble a une valeur inestimable. Ce collier est fait de rencontres : - avec vous d’abord, chers parents, les nouveaux et les fidèles, les questionneurs, les inquiets, ceux qui encouragent et aussi ceux qui critiquent, - avec les professeurs que j’ai eu beaucoup de plaisir à rencontrer, - avec les responsables de division : nos échanges ont toujours été vrais, - avec les services de l’institution qui nous ont constamment aidés, acceptant avec beaucoup de patience nos fantaisies d’organisation, ou dépanant dans l’instant, - avec vous mon Père, qui m’avez accordé votre confiance. Nos entretiens étaient directs, simples, efficaces, respectueux de la nécessaire confidentialité, tendus vers un objectif à l’évidence commun. Avec vous enfin, chers conseillers, je n’oublierai pas nos échanges, les confidences, les heures tardives de travail, les services échangés, la galette pour 10 partagée à 3 et quelques bons fous rires. Je tiens à vous remercier chacun personnellement. 23 Association des parents d’élèves Elisabeth Confavreux : l’expérience et la fidélité de 17 années d’APEL. Nancy Marraud Desgrottes : l’efficacité discrète. Geneviève Verley : la réflexion pertinente. Marie Jo Joly : le sang neuf et l’expérience (elle a été présidente d’APEL à Orléans). Bertrand Philippe : l’optimisme et la diplomatie. Franck Bernard : le questionneur audacieux. Florence de Widerspach : l’enthousiasme réaliste. Christine Demoustiers : le professionnalisme et la discrétion. Marie-Sophie Ramière : le bon sens et le dynamisme. Pascale Ménard : la fidélité et le sens des relations. Patrice Moret : la compétence sérieuse. Thierry Leperq : le courage et l’honnêté. Nadine Ciévet : la bonne humeur et la générosité. Marie Manet : l’autonomie et la fidélité. Olivier François : l’ouverture d’esprit et la disponibilité. Nathalie Merle : la seule qui sache allier avec autant d’harmonie l’aridité de la comptabilité et la fantaisie de la pensée artistique. J’entends parfois dire que le conseil d’APEL n’est qu’un cercle d’amis. C’est vrai … mais ce ne sont pas des amis qui ont formé le conseil, ce sont des conseillers qui sont devenus amis. Le conseil est très accueillant, on ne demande à chacun que sa compétence, sa bonne volonté et sa loyauté. Ce soir un nouveau président prend les rênes, un nouveau président que j’ai l’honneur et le plaisir de vous présenter : Mon cher Bertrand. Titulaire d’un DEA de Droit public et d’un DESS de Droit et Economie de la Défense, tu poursuis ta carrière comme militaire du service de Santé des Armées. 24 D’abord Gestionnaire de l'Elément Chirurgical d'Intervention Urgente au Liban puis en Yougoslavie, tu passes avec ta famille 5 ans au Cameroun en tant que Directeur Administratif et Financier de l'Institut Pasteur de Yaoundé. De retour en France en 1999, tu occupes le poste de Gestionnaire du Centre Hospitalier René le Bas de Cherbourg avant de regagner en 2002 la Direction Régionale du Service de Santé de Lyon. Tu es membre depuis 1985 de l'Institut Français de Relations Internationales et de surcroît tu es un sportif chevronné. Par une grande discrétion naturelle, tu ne parles jamais de cette belle expérience que la nation a saluée en te nommant en 2002 Chevalier dans l’Ordre National du Mérite. Marie-Antoinette, ton épouse, est catéchiste et membre du conseil pastoral de l’Institution. Vous avez 2 enfants : Geoffroy, en troisième bilingue, et Thibault, en terminale S. En 2004, tu es élu membre du conseil d’administration de l’APEL, pour en devenir vice-président l’année suivante. Tu t’es naturellement impliqué dans l’Association jumelage Liban. Le conseil avec moi reconnaît tes qualités d’écoute et de diplomatie, ton courage, une association subtile de réflexion spirituelle et de sens du terrain, l’ensemble s’exprimant par une attitude toujours positive mais sans naïveté devant les personnes et les événements. J’ai eu beaucoup de plaisir à travailler avec toi, appréciant tes conseils pertinents et ton dévouement sans faille. Mon cher Bertrand, nous sommes ravis de ton élection. Les membres du conseil ainsi que les invités et tous ceux qui œuvrent à l’APEL sont heureux de travailler avec toi. Association des anciens élèves Contrôleur financier GE Capital Solutions Ancien de l’Institution des Chartreux promotion 1990 l’époque Supérieur de l’Institution, et pour moi, c’est le souvenir permanent d’un homme proche des étudiants, soucieux de leur réussite, arborant immanquablement un large sourire. “ C’était le symbole d’une Institution ouverte, attentive aux autres, prête à comprendre les difficultés humaines ou financières de chacun et sachant faire les gestes nécessaires pour que chacun puisse atteindre ses objectifs. “ Entretien avec Belkacem BENSAFI Je lui suis toujours très reconnaissant et me sens affectivement redevable vis-à-vis de l’Institution. Belkacem BENSAFI DU BTS COMPTA AU MBA En quelles années avez-vous été élève de l’Institution des Chartreux ? BB : De 1987 à 1990, pour suivre des études supérieures en BTS Comptabilité et Gestion des Entreprises et avec la 1ère promotion des classes DECF. Quels professeurs vous ont le plus marqué ? BB : Avant tout, le Père BABOLAT, il était à Concernant mes enseignants, c’est plus particulièrement M. Jean-Marc FALLONE, responsable des classes BTS à l’époque, un passionné de comptabilité et de fiscalité. Son credo, nous transmettre une approche empreinte de bon sens et la nécessité d’être passionné dans son travail. Par ailleurs, M. BRECHET, un homme doué d’une capacité d’écoute et de compréhension des problèmes de chacun. Pas de jugement et du respect. Pour des raisons personnelles, je ne pouvais poursuivre mes études en DECF malgré les recommandations de mes enseignants. Tous ont su accepter, comprendre et avoir cette tolérance, ce qui nous a permis de rester en contact. 25 Association des anciens élèves BB : Diplômé et opérationnel, il était essentiel, pour moi, de rentrer sur le marché du travail. Nous étions au début des années 90, les perspectives d’emploi n’étaient pas fameuses, spécialement dans le secteur de la comptabilité. J’ai réussi à intégrer l’Education Nationale en qualité de maître auxiliaire en comptabilité pendant 2 ans puis diverses PME sur la région Rhône-Alpes en tant que comptable. L’occasion de travailler les basiques, les fondamentaux de la comptabilité d’une entreprise. Nous étions très bien préparés aux Chartreux, avec une connaissance professionnelle solide. Le travail en PME m’a permis de tout voir : de la facturation manuelle en passant par les paies. De quoi avoir une vue d’ensemble attractive et prendre de réelles responsabilités. “ L’humilité devient une règle de vie et le respect est une valeur de base. Mais au-delà de tout, c’est le travail qui est une véritable religion. “ Après vos études à l’Institution des Chartreux, qu’avez-vous fait ? C’est surtout lors de mes premiers entretiens professionnels que je me suis rendu compte que le passage par les Chartreux était un véritable gage de sérieux, de sécurité et de confiance pour mes interlocuteurs. Tout ceci ne débouchait pas obligatoirement sur un recrutement mais le contact était toujours facilité. Quelques années après, marié et père de famille, j’ai souhaité reprendre mes études. Lyon I proposait une licence comportant un semestre sur Lyon et un semestre en Angleterre avec une spécialisation en comptabilité anglo-saxonne. C’est dans ce cadre que j’ai intégré General Electric, tout d’abord en tant que stagiaire avant d’être recruté comme contrôleur de gestion. La formation reçue aux Chartreux a-t-elle influencé votre vie ? BB : Oui, en arrivant aux Chartreux, pour s’engager dans des études supérieures, on perçoit les valeurs que l’on souhaite transmettre à l’Institution. On nous fait comprendre alors que l’on est encore fougueux, que la patience est une vertu. 26 Salle d’étude BB : Etonnamment, oui ! Si vous êtes curieux, si le travail ne vous fait pas peur, “ “ Les compétences acquises et les valeurs transmises aux Chartreux facilitent l’adaptation. Les multinationales apprécient le bon sens et les filières de recrutement sont variées. Actuellement, j’ai la responsabilité de l’intégrité d’un bilan d’environ 6 milliards d’euros en dirigeant une équipe de 30 collaborateurs. Il était donc nécessaire que je complète ma formation par une formation de MBA, que j’ai réalisé de 2004 à 2006 en « part time » à l’Ecole de Management de Lyon 4 jours par mois. L’orientation est une étape souvent difficile. A des étudiants qui aujourd’hui souhaiteraient s’engager dans la filière financière, quels conseils donneriez-vous ? BB : La passion et le travail. Mais ce n’est pas tout, il faut être curieux, ne pas s’arrêter en chemin et avoir l’objectif d’atteindre les plus hauts niveaux de qualification. Le BTS peut être un socle de départ mais il faut le compléter par un DCG ou DSCG, dans le cadre d’une formation traditionnelle ou par correspondance. Ensuite tout est une question d’opportunités : intégrer un cabinet d’audit ou un grand groupe. Attention, si vous souhaitez être un futur leader, soyez ambitieux et visez les diplômes les plus élevés mais surtout travaillez l’anglais. Si vous êtes bon en cours, l’écrit vous sauvera alors que vous serez « presque nul » en situation professionnelle à l’oral. L’anglais est essentiel, en finance comme en comptabilité. Je voudrais surtout inviter les futurs diplômés à être patients. Ils doivent savoir attendre et ne peuvent pas accéder immédiatement aux plus hautes responsabilités. Aujourd’hui, il y a une réelle difficulté à gérer les jeunes diplômés en comptabilité qui ont du mal à rester plus d’un ou deux ans dans le même job et souhaitent rediscuter leur rémunération tous les six mois. La situation actuelle dans le secteur de la finance est extrêmement tendue. Quelle évolution paraît envisageable à court ou moyen terme ? BB : La crise actuelle aura plusieurs conséquences : la prudence va nécessiter davantage de contrôle interne dans les sociétés financières ; parallèlement, la régulation au niveau international va être renforcée. “ Dans tous les cas, il ne doit pas y avoir d’inquiétude pour les professionnels qui assureront des fonctions supports telles que la comptabilité, l’audit ou le contrôle. Il y aura du travail, voire plus de travail qu’avant cette crise financière. “ Vous avez travaillé dans diverses PME avant d’intégrer la filiale financière de la plus grande entreprise du monde. Votre adaptation au travail dans une multinationale s’est-elle faite facilement ? Par ailleurs, un mouvement de fond s’opère, la démarche d’externalisation à outrance se ralentit et on observe un développement des processus de numérisation, ce qui permet de réduire le temps de saisie comptable pour réaliser davantage de tâches à valeur ajoutée et notamment le contrôle. 27 Histoire Bruno Martin, supérieur de la Maison des Chartreux Au terme d’un processus de rapprochement qui a duré plus d’un an, le collège de SaintCharles de Serin a rejoint le groupe des Chartreux pour devenir « Les Chartreux SaintCharles ». Cette intégration dans la famille cartusienne nous donne occasion de nous intéresser, dans cette rubrique historique, à une congrégation enseignante à laquelle nous lient des liens anciens et nombreux, celle des Sœurs Saint-Charles de Lyon. Les sœurs Saint-Charles fêtent d’ailleurs cette année le bicentenaire de leur installation toute proche de nous, montée des Carmélites, dans l’ancien couvent de l’Annonciade ; on peut même dire qu’elles étaient là avant nous, puisque ce n’est qu’en 1816 que les Prêtres de Saint-Irénée s’installèrent vraiment dans la maison que le cardinal Fesch leur avait laissée en partant en exil. Charles Démia et les maîtresses de Saint-Charles L’histoire de la congrégation des Sœurs de Saint-Charles remonte bien plus avant. La première ouvrit à Saint-Georges, en 1667, c'est-à-dire presque vingt ans avant les initiatives semblables de Saint-Jean-Baptiste de la Salle à Reims (1684). L’œuvre de M. Démia concernait exclusivement les garçons, et l’enseignement était confié à des prêtres, pour la formation desquels Charles 28 Démia avait fondé un séminaire spécial. Cela n’empêchait pas la mise en œuvre d’une pédagogie originale, basée sur une participation très active des élèves, tout aussi novatrice que le sera la pédagogie des Frères des Ecoles Chrétiennes de J.-B. de la Salle. L’ensemble de ces œuvres était mis sous le patronage de Saint-Charles Borromée (mort en 1584), figure emblématique de la réforme catholique au lendemain du concile de Trente. “ En 1680, Charles Démia complétait son œuvre par la création d’une communauté de maîtresses d’écoles, « communauté des maîtresses de SaintCharles », chargée à son tour d’un enseignement similaire pour les filles. Ce n’était pas réellement une congrégation religieuse, puisque ses membres ne prononçaient pas de vœux, mais un simple engagement annuel ; elles portaient toutefois un costume de type religieux, et furent rapidement appelées sœurs de SaintCharles. “ Les Chartreux et Saint-Charles Un siècle plus tard, lorsque la Révolution éclata, la communauté comprenait 41 sœurs, qui avaient en charge 14 écoles, toutes situées à Lyon ; deux ou trois écoles avaient été fondées sur le même modèle, à Saint-Etienne, SaintChamond ou Saint-Rambert, sans toutefois dépendre vraiment de la maison lyonnaise. Un rétablissement qui est une refondation L’œuvre de Charles Démia ne pouvait pas survivre telle quelle aux bouleversements révolutionnaires. Venant après la dévolution à la nation des biens du clergé et la suppression des vœux religieux, une loi de novembre 1790 attribuait aux communes l’administration des établissements d’enseignement. Les maîtresses de Saint-Charles, devenues fonctionnaires municipales, se voyaient astreintes à la prestation du serment révolutionnaire ; elles s’y refusèrent, et préférèrent se disperser, tout en continuant à faire fonctionner, tant bien que mal, à deux ou trois, de petites écoles à domicile. un ancien frère des Ecoles Chrétiennes ouvrait un externat en février 1803 ; le cardinal Fesch en obtenait, en décembre, le rétablissement officiel, chassant au passage les sœurs SaintCharles du Petit-Collège pour y installer les frères. D’autres regroupements religieux qui avaient traversé la Révolution dans la clandestinité sortaient au grand jour : ainsi un groupe de sœurs regroupées à Sainte-Agathe en Donzy autour d’une ancienne moniale de Saint-Pierre des Terreaux, Thérèse de Bavoz. Dans un vaste dessein centralisateur, qui ne tenait compte ni des aspirations, ni du passé de ces différents groupes, le cardinal Fesch, alors à Rome où il négociait le sacre du futur Napoléon, envisagea leur fusion dans une vaste congrégation dite des « sœurs des écoles chrétiennes ». Lorsque la paix religieuse revint avec le Consulat et la signature du Concordat, à Pâques 1802, on n’avait pas oublié, à Lyon, les sœurs de Saint-Charles. Le maire de l’Ouest (Lyon était alors divisé en secteurs géographiques), M. Charpieux, fit appel aux cidevant sœurs pour ouvrir une école dans l’ancien Petit-Collège (l’actuelle mairie du V°). Le régime du Consulat n’appréciait guère les ordres religieux, mais on ne savait trop comment se passer des congrégations hospitalières et enseignantes. Pendant que les sœurs ouvraient une seconde école à Saint-Just, Charles Démia, fondateur de la congrégation des Sœurs de Saint-Charles de Lyon (1636 – 1689) 29 Histoire De la Croix-Rousse à Saint-Charles de Serin Décrire le développement des sœurs de Saint- “ 30 Charles dans la première moitié du XIX° siècle sortirait du cadre de cet article. Qu’il suffise de dire que la petite communauté des « maîtresses de Saint-Charles » devint en quelques années une véritable congrégation, s’étendant sur plusieurs diocèses, multipliant les fondations d’écoles et la prise en charge d’hôpitaux. Vus de notre Croix-Rousse, quelques épisodes seulement méritent d’être évoqués : en 1813, l’église Saint-Bruno fut réquisitionnée par l’autorité militaire, pour servir de dépôt et d’observatoire. On transporta donc le service paroissial dans la chapelle des Bleues-Célestes, qu’il fallut rapidement remettre en état. La situation dura quelques années, puisqu’en 1818 on faisait toujours des travaux dans la chapelle. Et si nous descendons maintenant jusqu’à la Saône, c’est en 1841 que le curé de la paroisse Saint-Charles de Serin demanda des sœurs pour l’instruction gratuite des enfants du quartier. L’école s’installa d’abord près de l’église, et fut approuvée par délibération du conseil municipal de la Croix-Rousse en date du 6 novembre 1841. Quelque temps après un petit pensionnat était ouvert au 32, quai de Serin ; et c’est enfin en 1873-1874 que la congrégation acheta le « Clos Charrin » pour y faire construire le bâtiment actuel du collège. Si l’association « Les Chartreux – Saint-Charles » est toute nouvelle, on voit qu’elle s’enracine dans une longue histoire, et qu’il y a bien longtemps que des liens ont été tissés entre la Congrégation des Sœurs Saint-Charles et les Chartreux. “ Avec beaucoup d’abnégation, toutes ces religieuses venues d’horizons très différents se plièrent aux volontés du cardinal, et, devant l’urgence de la situation, acceptèrent courageusement les très nombreuses propositions de reprise ou de fondation d’école qui leur furent faites – elles étendirent même le champ de leur activité à des hôpitaux et à des pharmacies-dispensaires. En novembre 1807 un chapitre général regroupait, à Paris, sous la présidence de Madame Mère, les différentes congrégations enseignantes ou hospitalières ; le cardinal Fesch appuya les demandes de « ses » sœurs de Saint-Charles, et obtint pour elles l’attribution des bâtiments d’un ancien monastère d’avant la Révolution, celui de l’Annonciade ; fondé en 1624, il était connu sous le nom de couvent des Bleues Célestes, à cause de la couleur du costume des religieuses. Les bâtiments furent remis aux sœurs de SaintCharles en juillet 1808 ; le groupe des prêtres des Chartreux commençait son existence autour du cardinal Fesch dans ces mêmes années 1807-1811 ; il y a donc deux siècles que nous sommes voisins. Vie des classes Voyage des HEC 2 et 4 à Florence : sous le regard de Masaccio “Là tout n’est qu’ordre et beauté, Luxe, calme et volupté” : même l’inconfortable voyage de nuit ne put faire mentir cette promesse du poète à nos étudiants préparationnaires de deuxième année lors de leur arrivée à Florence sur le belvédère de San Miniato le 24 octobre dernier. Si l’Invitation au voyage du génial Baudelaire ne leur était pas adressée, elle aurait néanmoins pu résonner comme la promesse des délices que leur réservaient les beautés qui s’étendaient de part et d’autre de l’Arno et du Ponte Vecchio. Fresque de Masaccio Le Duomo et le Campanile 31 Vie des classes Galerie des Offices Bien sûr il y eut les splendeurs de la Galerie des Offices avec les Botticelli, Raphaël, MichelAnge, Della Francesca et autres Giotto. Bien sûr il y eut le Duomo et son Baptistère, Santa Maria Novella avec le Cloître vert et la Chapelle des Espagnols, et San Lorenzo, ce chef d’oeuvre de l’architecture religieuse du début de la Renaissance que l’on doit à Brunelleschi. Fresque de Masaccio 32 Mais surtout il y eut Masaccio et la Chapelle Brancacci. Les étudiants qui ont cette année pour thème de culture générale la beauté le savent bien: le problème du beau est que son approche implique toujours la sensibilité, la subjectivité. On ne pourra alors que me pardonner ce point de vue sans doute peu universel, mais si je devais retenir une image de ce court séjour à Florence, c’est bien le contraste saisissant, à l’entrée de la chapelle Brancacci, entre les fresques de Masolino et de son élève Masaccio. Le Duomo Fontaine de Neptune, sur la place de la Seigneurie, œuvre du sculpteur Ammannati 33 Vie des classes Quand Masolino peint Adam et Eve dans le paradis terrestre, il les représente dans une pose extatique, désincarnée, les pieds comme flottant audessus du sol. “ “ En face, ils sont chassés du paradis, bien vivants, bien en chair, dans un mouvement tellement souple qu’ils semblent sortir du mur. Mais c’est le génie de Masaccio qui est ici à l’oeuvre. Comme le dira Giogio Vasari à propos de Masaccio : « En vérité, on peut dire que les oeuvres faites avant lui ont été peintes, mais que les siennes sont vraies, vives et naturelles à côté de celle des autres. » Merci, monsieur Labussière, de nous avoir fait rencontrer ce génial artiste. Le Ponte Vecchio 34 Et puis il fallut repartir. L’âme emplie de la fraîcheur paisible des fresques de Fra Angelico, nous reprîmes le car pour un nouveau voyage de nuit. Sans pour autant oublier l’appel du poète : “ “ Mon enfant, ma soeur, Songe à la douceur D’aller là-bas vivre ensemble ! Olivier Hautier, Professeur de philosophie et préfet de l’Internat des Classes Préparatoires. Les étudiants de 2ème année des classes préparatoires économiques et commerciales 35 Vie des classes L'ouverture de la bilangue anglais – chinois Chartreux – Croix-Rousse Sophie Michaux, directrice des classes de 6ème – 5ème Depuis la rentrée, 30 élèves de 6ème ont eu la possibilité d'étudier en plus de l'anglais une langue réputée difficile mais que le contexte de la mondialisation et des échanges rend de plus en plus attractive. Ainsi les élèves qui l’auront étudiée depuis la sixième pourront le faire pendant 7 ans puisque qu'au lycée le chinois est proposé comme LV3 et ainsi ils pourront acquérir un niveau solide et une maîtrise significative de cette langue. L'école la propose également sous la forme d'activité périéducative. Les élèves ont donc 6 heures de langues dans leur emploi du temps : 3 heures dévolues à l'anglais et 3 heures au chinois. M. de Polignac assure l'enseignement de ce dernier et Mlle Ti l'aide pour assurer un soutien pour les élèves qui auraient plus de difficultés ou pour les accompagner à l'oral. Les élèves ont également la possibilité de faire une heure de calligraphie chinoise. J'ai demandé à l'enseignant et aux élèves de mettre par écrit leurs premières impressions tout au long de ce premier trimestre : Morgan de Polignac, professeur de chinois Cette langue, plus qu’un outil de communication, est un art en elle-même : par sa richesse, ainsi que par l’utilisation des caractères à l’écrit – dessins devenus par l’évolution un ensemble d’idéogrammes aux significations multiples. L’expérience de l’apprentissage du chinois en Sixième est une expérience extraordinaire : de 36 par la spécificité de la langue elle-même, mais, au-delà, de par l’exceptionnelle motivation et la grande volonté de chacun des élèves d’apprendre à écrire, des mots puis des phrases, ainsi qu’apprendre à prononcer, puis dire des phrases ; phrases qu’ils sont fiers de dire en dehors du cours, montrant qu’ils dépassent le mythe que représente cette langue. Les très bons premiers résultats me rendent très confiant pour la suite de l’année qui, j’en suis certain, se déroulera dans une ambiance agréable et studieuse ; ces chers élèves me montrent à chaque cours leur soif intarissable de découverte de cette langue qui, avant la rentrée, était encore un mystère ; aussi, leurs nombreuses questions sur la culture nous permettent de dynamiser de façon optimale les cours. Cette classe est exemplaire dans son goût pour cette matière qui devient un plaisir plus qu’une simple discipline. Le plaisir est mien quand je vois toute la volonté et le désir de connaissances de ces enfants ; partager mon savoir de la Chine et de la langue chinoise est des plus agréables dans cette classe si motivée. Nous irons loin dans l’étude du chinois, au rythme de la classe. Cette année sera, j’en suis sûr, une année très riche pour eux et pour moi. Qian-Laurent Clémence, élève de 6ème C J’ai choisi d’étudier la langue chinoise pour plusieurs raisons. Tout d’abord, pour la beauté de la langue et du pays. Je trouve que la Chine est un pays fascinant, doté d’une grande culture. Ensuite, je pense que j’ai beaucoup de chance d’avoir eu la possibilité de commencer la langue chinoise en Sixième aux Chartreux. Quand j’ai découvert qu’il y avait une Sixième anglais – chinois, j’ai sauté sur l’occasion. Puis, j’ai voulu étudier la langue chinoise car mon papa ne parle pratiquement pas le français mais parle le chinois. J’ai voulu pouvoir communiquer un peu mieux avec lui et avec ma famille paternelle également ; et enfin, pour connaître un autre fonctionnement de vie, car la Chine est un pays très différent de la France pour des raisons plus compliquées les unes que les autres. Amélie Furgé, élève de 6ème C Je me présente, je m’appelle Amélie Furgé, j’ai onze ans et je vais vous expliquer pourquoi j’ai choisi le chinois. J’ai voulu pratiquer le chinois car c’est une langue exceptionnelle. Quand je serai grande, mon projet sera de visiter la Chine. Pour moi, dans la vie, le chinois me sera très utile. Aux Chartreux, quand on m’a dit que j’étais acceptée en classe bilangue chinoisanglais, j’ai sauté de joie. Pour moi, on m’avait fait confiance. C’était un cadeau extraordinaire ! Maintenant, je vais faire de mon mieux pour comprendre cette langue, la lire, la parler, puis la découvrir. Je commence déjà à la déchiffrer ! Un conseil : faites du chinois ! Arnaud Stagni, élève de 6ème C J’ai choisi le chinois car je trouve que cette langue est nouvelle et que peu de personnes (à part les Chinois !) la pratiquent. C’est nouveau. On réapprend à écrire et à parler. C’est très intéressant, tous ces caractères, ces tons. Mais il faut savoir que cela demande beaucoup de travail, d’apprentissage, d’attention, d’écoute, d’écriture… C’est une langue qu’il faut prendre au sérieux, comme le français ou les maths. Ce n’est pas parce que l’on fait en quelque sorte des dessins qu’il faut faire n’importe quoi. C’est très complexe, donc il faut deux fois plus d’attention et d’entraînement, et je sais de quoi je parle car notre premier devoir surveillé a vraiment été moyen… Mais c’est certainement normal et je suis sûr qu’avec plus d’entraînement, tout le monde aura au-dessus de 15. Voilà pourquoi j’ai choisi le chinois ! Sarah Polverelli, élève de 6ème C Extrait du livre des élèves « Le chinois dans tous ses états » (Bun-Tuen Jégousse, CRDP Pays de la Loire) J’ai voulu parler le chinois pour pouvoir apprendre une langue nouvelle. Cela paraît difficile, c’est vrai, mais si l’on apprend ses leçons régulièrement, c’est très facile ! Le chinois, pour moi, est une langue fascinante, remplie de surprises ! De plus, M. de Polignac est un très bon professeur. Il a un accent merveilleux ! 37 Vie des classes A l’école Du neuf au primaire Capucine Pietri, enseignante en CM1 B Annie-Jeanne Buathier, enseignante en CP B Un aperçu de la dernière tendance coloristique en décoration : vert anis pour les CP B et les CM1 B de l’école des Chartreux – Croix-Rousse ! Pendant les vacances d’été, un grand chantier a balayé la poussière et donné un nouvel éclat « tendance » aux deux salles de classe. Une couleur apaisante sur les murs, un nouvel éclairage au plafond et un revêtement sol clair et ergonomique, les enfants et leur maîtresse bénéficient d’un environnement propice au travail et à l’épanouissement. Une bonne année scolaire en perspective… ! Comme toile, nous avons vu « Le repas chez Simon » et le « Jazz band ». J’ai trouvé que c’était très beau ! Antoine Perrin Au Musée des Beaux-Arts, j’ai vu des œuvres magnifiques. D’abord, j’ai vu « La folle danseuse ». Sa position était très originale ! Ensuite, j’ai vu l’archer qui était vraiment gros, grand et costaud. Après, la conférencière nous a raconté une légende sur Hercule (l’archer) et les douze travaux. Puis, en traversant le musée, nous avons vu beaucoup d’autres œuvres et sommes arrivés dans une pièce avec des immenses tableaux. On les a observés pendant un moment. Nous sommes redescendus pour aller voir « Les joueurs de jazz ». Ce que j’ai préféré, c’était « La folle danseuse ». Toutes les œuvres, nous les avons dessinées. Voilà une jolie petite histoire au Musée des Beaux-Arts ! Poète en herbe ! Les CE2 au Musée des Beaux-Arts Capucine Iliou Les deux classes de CE2 sont allées au Musée des Beaux-Arts. Les élèves ont vu des sculptures et des peintures : une sculpture qui s’appelle « La folle danseuse », faite par « Wouters ». On aurait dit qu’elle était contente ! Elle explosait de joie ! Une sculpture qui s’appelle « L’archer », faite par Bourdelle. C’est un garçon qui tient un arc et qui chasse des oiseaux qui sont féroces. L’avant-dernière œuvre était un tableau de Jésus, des Apôtres et de Marie-Madeleine qui mangent et la dernière œuvre était « Jazz-band », faite par Hayden. La peinture était tellement belle ! Chloé Berre Aujourd’hui, nous sommes allés au Musée des Beaux-Arts. Une dame très gentille, Claire, nous a fait visiter le musée. Les tableaux et les sculptures étaient très jolis. Comme sculpture, nous avons vu « La folle danseuse et l’arc ». 38 Stéphane Berthet, élève de CM1 à l’école des Chartreux – Saint-Romain Dans le jardin de mon grand-père Il y a des choses extraordinaires Il y a des plantes carnivores Qui tournent à bâbord Il y a un cactus Qui s’amuse A faire des sauts de puce Il y a un chat Qui en reste baba Il y a des roses Qui s’arrosent Et qui coursent Il y a des poules Qui se roulent en boule Il y a un cheval Qui cavale Il y a un nain Qui joue ce matin Le jardin de mon grand-père Est vraiment extraordinaire. « Proclame la Parole, insiste à temps et à contretemps, réfute, menace, exhorte avec une patience inlassable et le souci d'instruire ». 2 Tim 4, 2 Belle mission pour un établissement catholique... Soeur Marie Jean Une mission que nous essayons de vivre jour après jour avec les élèves qui nous sont confiés, tout en respectant leur liberté : « Je ne suis pas chargée de vous le faire croire, je suis chargée de vous le dire » disait Bernadette. Après l'Eucharistie rassemblant les élèves de la 3ème aux CE2, trois journées spirituelles ont permis de bien commencer l'année : • CM2 et 6èmes à Triors, abbaye bénédictine, • 5èmes à Ars, sur les pas de Jean-Marie Vianney, • 4èmes/3èmes à Champagne, chez les Chanoines Réguliers de Saint-Augustin où les élèves préparant leur Confirmation reviendront en fin d'année pour une retraite de deux jours. Certes, tous ne vivent pas ces journées de la même manière, mais tous se posent des questions sur l'absolu de ces vies données. Il est aussi impressionnant de constater cette « capacité de Dieu » qu'ont les enfants. “ Vraiment il est beau de voir des regards imprégnés de Dieu et des regards en attente de Jésus. Par la communion des saints les enfants les moins réceptifs reçoivent un peu de cette Lumière, ils sont attirés par le mystère de la Présence et... de temps à autre, on les voit venir à la Messe hebdomadaire chercher Celui qu'ils n'ont pas encore trouvé ou reconnu. “ Chartreux – Sainte Famille « Insiste à temps et à contretemps... avec une patience inlassable et le souci d'instruire... » Ce souci d'instruire avec une patience que nous voulons « inlassable », nous le portons chaque semaine pendant les cours d'Instruction Religieuse en essayant de nous adapter à tous. Séance d’instruction religieuse En primaire, les groupes sont différents : • aux groupes Nathanaëls (enfants non baptisés) nous disons : « Viens et vois ». 39 Vie des classes • Les « Samuel » sont en préparation de première communion à plus ou moins long terme. Ils disent avec l'enfant du temple : « Parle, Seigneur, ton serviteur écoute ». • Quant aux « Timothée », ils approfondissent leurs connaissances. Les collégiens ont une autre approche tout aussi riche : imprégnation de la Parole de Dieu, dans la Bible, à travers l'étude d'un Evangile, découverte des grandes religions, des sacrements et de la vie des premiers chrétiens... Sortie pastorale Et nous voilà en route vers Noël avec de très belles propositions venant des élèves : propositions alternant entre une visite festive chez les Petites Soeurs des Pauvres pour dire avec des mots d'enfants « Joyeux Noël » aux résidents, parfois bien seuls, et la lente montée vers Bethléem au cours des quatre semaines, des temps de prière organisés par chaque classe du primaire, l'Eucharistie et... pour terminer, une crèche vivante préparée par un groupe de 6ème... Beaucoup de joie en perspective dans notre maison de Saint-Etienne ! 40 Fête du livre Anne Mailal, Professeur documentaliste Samedi matin 18 octobre, un groupe de collégiens déterminés s’est rendu au collège, pour aller à la rencontre de Jean-Guy Soumy et Gilbert Bordes, deux auteurs qui ont la particularité d’avoir écrit sur Saint-Etienne. Cette manifestation qui est partie prenante de la Fête du livre a été entièrement orchestrée par les élèves de 5ème option LAC Lettres Art Culture. Cette rencontre a été très appréciable, elle s’est déroulée dans un climat chaleureux et confidentiel qui favorisait l’échange sur la création littéraire, le métier d’écrivain. Cette action prend toute sa dimension puisqu’elle s’inscrit dans le programme de cette option qui est de sensibiliser les élèves à la culture, tant par la lecture avec le défi lecture, reconduit chaque année avec Lyon, qu’avec la biennale du design ou encore en attirant l’attention des élèves sur le monde des médias. Cette année encore, nous avons participé à l’opération « Journaliste d’un jour », initiative proposée par Le CDI Le Cercle de presse, Lire à Saint-Etienne et l’Inspection académique. Le but est de réaliser l’interview de l’auteur invité dans l’établissement et de concourir dans la catégorie de notre choix, soit presse écrite, soit presse radio. En 2007 nos jeunes journalistes ont été lauréats du journal « L’Essor ». Cette année Mathis Brun, Anne Cheynel, Clémentine Durand et Antoine Reynaud étaient les journalistes de RCF Radio Chrétienne Francophone. Nous avons pu entendre leur voix sur les ondes, ils ont été brillants, convaincants, remportant ainsi le concours ! Mercredi 26 novembre, invités par les différents partenaires de l’opération, ils recevront leur prix. Un grand bravo ! Et à l’année prochaine pour de nouvelles aventures… La tête et les jambes ! Olivier Ségard, CPE consistent à manipuler la crosse et la balle en gardant toujours à l’esprit que les contacts sont proscrits, ce qui confère à cette discipline un caractère non violent. Bien entendu, la condition physique est importante pour la pratique de ce sport sans négliger l’intelligence du jeu afin de mener à bien l’action qui permettra de marquer le but. Au-delà des valeurs sportives, l’entraîneur inculque des valeurs citoyennes comme le respect des règles et des personnes. Selon M. Rey, la pratique du hockey dans notre cour est idéale, elle se déroule sur un gazon synthétique de qualité favorisant la circulation de la balle et les gestes techniques. Si l’on se réfère au nombre d’élèves inscrits dans ce club, on peut facilement penser que nos élèves sont « Ok » pour ce sport. D’ailleurs ils réclament déjà des matchs…En attendant, 14h vient de sonner, l’activité s’arrête, les cours recommencent, il faut aller en math… Cette année, au collège, nous avons mis en place un club hockey dans le cadre de nos activités péri-éducatives. M. Rey, entraîneur du Hockey Club Stéphanois (HCS), a ainsi en charge une vingtaine d’élèves auxquels il enseigne avec passion ce sport dont les origines se situent en Perse vers 3 000 avant Jésus Christ, avant d’être développé par les Anglais qui en établissent les règles en vigueur depuis le début du 20ème siècle. Après avoir transmis aux joueurs les règles générales de ce sport, les entraînements Sur la cour du collège 41 En bref Résultats aux examens 2008 BREVET DES COLLÈGES En Troisième A, ont été reçus : ABAD Pauline (TB), CARCEL Capucine (TB), COLLOMB Cyrielle (AB), COTTE Jeanne (B), D'HAUTEFORT Inès (AB), DE BAZELAIRE Alix (B), DE BECDELIEVRE Diane (AB), DE BONET D'OLEON Isaure (TB), DESOMBRE Guillaume (B), DUBOUCHET Lauriane (B), FINAS Kim (B), GALLIOT Roxane (TB), GARCIN Raphaëlle (TB), GENTIEN Marie (B), GRONON-DECORET Balthazar (AB), MAUREL Nathalie (B), MONNERET Anne-Charlotte (TB), MORIN Iris (TB), NARDONE Aymar (B), PAUKER Aurélie (B), PEREZ Henri (AB), PHILIPPON Marie (AB), PONS Thomas (B), REA Roxane (AB), REBOTIER Marine (B), ROSSI Pierre (AB), SCHMIDT Constance (B), VALLA Arnaud (B), VERMOREL Jennifer (AB). En Troisième B, ont été reçus : BICH Mélanie (B), BLANCHARD Alexandre (AB), CAILLON Jean (AB), CHARAVAY Ariane (B), CHENAL Alexia (B), CLOUET Nicolas (AB), COLOMBE Emeric (B), CORNAND Olivia (B), COURTIADE Clémentine (B), CROIZAT Gautier (B), DUPIN Sophie (B), EMUWA Onyinye (B), GAILLARD Ronan (B), GAY Etienne (B), GOUGAUD Gabriel (B), GUIRAUD Tristan (B), HABAULT Olivier (B), LEGRAND Auriane (B), LEPERCQ Xavier (AB), LEPINE Matthieu (B), LOCATELLI Victor (B), MACHADO Fabien (AB), MARTIN-LAPRADE Mia (AB), MAURIZI Estelle (B), NAOURI Arthur (AB), PICHON Niels (B), POULIQUEN Domitille (AB), SAPPEYMARINIER Emma (B), SCHEURER Sandrine (B), SIX Etienne (B), TAILLANDIER Victoria (AB). En Troisième C, ont été reçus : BALLANDRAS Aurélie (B), BARBE Charlotte, BERANGER Victoria (AB), BESNARD Adrien (AB), BONNARD Loïck (AB), CANNELL John (B), CHAIGNON Typhaine (AB), CHARRIERE Camille (B), CONSTANTIN Coline (B), DESROCHE Camille (AB), DU GARDIN Mathilde (AB), DUCHESNE Vincent (B), DURANTET Antoine (AB), FARAH Camille (B), 42 GRAFFIN Mathilde (AB), HERAUD Albane (AB), JAMET Jean-Baptiste (B), MALLECOURT Hippolyte (AB), MESTRALLET Guillaume (B), PEYRARD Marie (B), RAMA Baptiste (AB), RAUCOULES Margaux (AB), REYNAUD Valentin (B), RICHARD Fantin, ROCHE Mathieu, RUF Stéphanie (AB). En Troisième D, ont été reçus : AGI Marion (B), BATTAGLIA Paul (AB), BIGOT Matthieu (B), BONNARD Caroline (AB), CHABERT Coline (AB), CHARTON Zoé (AB), COQUET Thomas (AB), COSTE Eva (B), CROSBY François (AB), DE SAINT HILAIRE Noémie (TB), DELORME Henri (B), DIAS Céline (B), DOISY Mahaut (B), DUMAS Florian (B), ESPALIEU Louis (TB), GARNOUSSET Paola (AB), GUIGNIER Virginie (AB), LAVEISSIERE Adèle (AB), LUCAS Pierre (AB), MARMONIER Juliette (B), MATHON Edward (TB), REYNAUD Louis (AB), ROCHE Alice (AB), SAVEY Arnault (B), SCHEURER Arthur (B), VAN KOTE Natacha (AB), WALLAYS Laura (B). En Troisième E, ont été reçus : ALVARD Edouard (B), ALVAREZ Anaïs (AB), ARRAGON Pauline (AB), BALAY Fanny, BARBEY Ophélia (AB), BARRAL Pierre (AB), BOUHADJAR Nassim (AB), CERCY Nina (TB), CHAFFOIS Margaux (B), CLERC Valentine (AB), COILLARD-LAVIROTTE Félix (B), COMMENE Charlotte (B), DE BARBEYRAC DE SAINT MAURICE Stanislas, DEFLANDRE Paul (AB), DELOIN Augustin (AB), DUCAS Elsa (B), DUGENET Morgane (B), FLAUS Anne (B), GRISARD Emmy-Lou, HADDAD Estelle (B), HEM Léa (B), JAVELOT Thomas (AB), LANDRU Pierre, LEMARCHAND Thomas, MARTIN Lucas (B), MONTBARBON Rémi (AB), PHEULPIN Juliette (AB), ROUSSEAU Diane (B). En Troisième F, ont été reçus : ARDUIN Alexis (AB), BALAIS Pierre (AB), BALAS Sébastien (B), BAUMGARTEN Marie (B), BLAUVAC Thibault (B), CAMARD Célia (B), CAMILLI Hugo (B), CHEVIGNARD Marguerite (TB), CLEON Alice (AB), DENECK Thibault (B), DURAND-VIEL Alix (AB), EPICIER Clara (B), FUCHS Benjamin (B), GAILLARD Amaury (AB), GORRON Raphaël (B), GREGOIRE Claire (B), GUINAND Nicolas (AB), HARAT Clémence (AB), MANTIONE Julie (B), MARES Henri (B), MASSON Elisabeth (B), MULLENBACH Delphine (B), PARROT Amaury (B), PELLUET Jean-Etienne (TB), PIANTE Benoît (B), PIERRE Jean-Clément (B), ROUCHE Eloi (B), SAINTMARTIN Hélène (B), STEIGERWALD Axel (AB), TIGAUD Baptiste (TB), VIGNOT Victor (AB). En Troisième G, ont été reçus : ABAD Lelia (B), BALAS Tom (TB), BRACHET Blandine (AB), BRUNAT Thibault (AB), CHAMBERT Julien (AB), COY Harold (AB), DALESSIO Quentin (AB), DE WAROQUIER Sophie (TB), FAVRE Lola (TB), GARCIA Caroline (AB), GOUHIER Guillemette (B), GUILLAUME Marie (B), HOHN Hugo (AB), HUMEAU Marguerite (TB), IVANEZ Alexandre, JOUBERT Bérénice (AB), JULLIEN Laurène (AB), LE BOUCHER D'HEROUVILLE Victor (AB), LHERMITE Lucas (AB), LONGCHAMP Germain (AB), MARRAUD DES GROTTES Alexandre (B), MESTELAN Maximilien (AB), NEUVILLE Lambert (AB), PAYEN DE LA GARANDERIE Olivier (AB), POINDRELLE Stanislas (AB), RICHARD Lorraine (B), TAMBURRO Geoffroy, VALLA Victor (AB), VANNEAUX César (B), VINAY Hélène (TB). BACCALAURÉAT En Terminale L, ont été admis : ALZRAA Anne-Sophie (B), AMOUROUS Laëtitia (AB), ARDUIN Aurélie (B), BABOIN-JAUBERT Charles (B), BAHEZRE DE LANLAY Claire (AB), BOUE Julia (B), BUSSARD Loraine (TB), CHARTON Julie-Anne, CLARET Aude (TB), CLAUDE Eva (TB), DE SAINT-HILAIRE Mathilde (B), GARNIER Julie (AB), GERMOND Bertille, GIRELLI Chloé (AB), HAMDAD Cyrielle (AB), HUMBERT Adèle, JAME Mathilde (AB), LAGARDE Laure (B), MAGNIN Eléonore, MARTINEZ Hugo (AB), MERCADER Emilie, MEUNIER Delphine (B), MULSANT Héloïse (TB), PICOT Pauline (TB), SIX Louise-Marie (AB), STAGNOLI Coline (AB), VALERO Boris, VANNEAUX Faustine (AB) En Terminale ES1, ont été admis : ABATTU Margot (B), BAURES Madeleine (AB), BOBILLON Hadrien (AB), BONNET Pierre (AB), BOSSE-PLATIERE Raphaël (AB), BOUJON Dorian (B), BRAC DE LA PERRIERE Astrid (AB), CAILLEUX Pauline (AB), CAILLON Claire (TB), CARPENTIER Anne-Laure (AB), CHARBON Xavier (AB), COTTIN Renan (B), COURSIMAULT Clémence (AB), CRUCK Malcom (AB), DE LA TOUR D'ARTAISE Sophie (B), DESROSIERS Jean-Baptiste (AB), DORIER Marie (AB), DUCASSE Maud (B), DUMAS Jean-Baptiste (TB), FLORENTIN Maxime (AB), FOLLEAS CarolineAnne, LAMBRECHT Geoffroy (AB), LEFEVRE Louis (TB), MAZOYER Marine (AB), MAZURIER Amélie (B), MENETTRIER DE JOLLIN Géraud (B), MERLE Christophe (B), MOREL-VULLIEZ Nicolas (TB), PIGNARD Charlotte (B), POULET Vadim (B), REBAUDET Mayeul (AB), SAINTOLIVE Alix (TB), VALLA Charlyne (AB), VALLA Morgane (B), VOIRON Candice (B), VON RAKOWSKI Constance (B). En Terminale ES2, ont été admis : AUBRUN Pierre, BALAIS Romain (AB), BARJAVEL Pol-Rémy (AB), BOISSIERE Juliet (AB), CHEVALLEY Marine (B), CHOUBRAC Delphine (AB), COLOM Guillaume (B), COURROYE Magali (AB), COURTOIS Guillaume (AB), DANDELOT Agathe (B), DEL PINO Flavien (AB), DELPUECH Jean-Baptiste (AB), DURDILLY Diane (AB), EMERY Aurélie (AB), FINAZ DE VILLAINE Clémence (B), GUILLOT Adrien (AB), HENRION Grégoire (AB), IVANEZ Guillaume (AB), LAPIERRE Edouard (B), LAPILLONNE Arnaud (AB), LIMONNE Lucas, LONG Alix (TB), MAGENTHIES Edgar (B), MAURER Mylène (AB), MAZZEGA Julie, MEUNIER Sophie (AB), MILLET Marie (B), ROCHE Célia (AB), SAILLARD Marion, SCHALLER Aude, VANAPPELGHEM Laëtitia , VELAY Cédric, VERNAY Marine (AB). En Terminale S1, ont été admis : ADVININ William (TB), AIME Jacques (B), BASCOU Anne-Laure (TB), BAYLOCQ Jean (TB), BERNARD DE LAVERNETTE Gaëtane (AB), BONNARD Tanguy, BORDAT Alexandre (B), 43 En bref BOUTEILLE Guillaume (B), CHENO Nicolas, COTE Florent (B), DALESSIO Thomas (B), DE MORNAC Amaury (AB), DESLOUS-PAOLI Adrien (B), FIQUET Maxime (AB), GOUGAUD Rodolphe (TB), GUEDEL François (TB), KOWALSKI Niels (B), LAPRAS Andréa (TB), LE ROUX Thomas (AB), LE ROY Hortense (TB), LONGUEVILLE Clémence (TB), LUISIER Marie (TB), MAZARD Tessa (B), MELKI Andréa (B), MOREL Arnaud (TB), MUNK-KOEFOED Frédérik, PERCIE DU SERT Charles (B), POUTREL Anne-Lise (AB), PROST Hélène (TB), REBECQ Henri (TB), SIX Marceline (B), VIGNOT Louis (AB). En Terminale S2, ont été admis : BERNARD Delphine (B), CANNET Ewin, CERUTI Charlotte (TB), COLOMBE Guillemette (TB), DE SCHLICHTING Thibault (B), DEL VECCHIO Laure (TB), DELIAVAL David (AB), DOLIGEZ Fanny (B), FANJAT Youta (B), FERNANDEZ Gérôme (B), FLAUS Anthime (TB), FUSTIER Amélie (B), GANNAT Olivier (B), GARCIA Max-Adrien (AB), GARNIER Pierre (AB), GRAU Cyprien (TB), HAUET Marjolaine (B), LAINE Guillaume (AB), LEDUC Charles (B), LEGAY Emmanuelle (B), LEPINE Alexia (B), LEROY Brendan (AB), LESIGNE Carole (B), LESTRA Clarisse (AB), LOCATELLI Camille (B), MAGNIN Alexandre (TB), MILLET Maxime, PELLOUX Geoffrey (B), SAHUQUET Hugo (TB), SALES Marion (B), TREMEAU Lancelot (AB), VALERO Quentin (B), VRAY Morgane (TB). En Terminale S3, ont été admis : BHOOWABUL Justine (TB), BOCHARD Arthur (AB), BOUDAUD-CLARKE François, BOUILLON Henri (B), CRESPY Timothé (B), DELORE Amaury (AB), DJEMMALI Bilel (AB), DORD Caroline (B), DU REPAIRE Théau (AB), ESCANDE Thomas (TB), FAUSSADIER Pierre (AB), FRANCOIS Benjamin (B), LABLANCHE Océane (B), LAVIOLETTE Kelly (AB), LE ROUX Maxime, LORIOT Marine (B), MONNIER Guillaume (AB), PERMEZEL Astrid (B), ROCHARD Sébastien (B), SAPPEY-MARINIER Elliot (TB), THIVOLET Arnaud (B). En Terminale S4, ont été admis : AUVIEUX Cécile (AB), BASTIDON Marjolaine (B), BAZIN Mathieu (AB), BONNIFAIT Benoît, BREHIER Emmanuel (B), CAMPAN Robin (AB), CHOLLAT-NAMY Caroline, CIEVET-BONFILS Maxime (B), COTTE Benjamin (B), ECHALIER Aurélie (B), FOUCAUD Amandine (B), FRANCON Quentin (B), GALINDO Alexis (AB), GAY Servane (B), GRUET Charlène (B), JOB Anne-Laure (B), JOURDAN Arthur (AB), LAURAS Solène (TB), MARTIN Edwige, MARTIN Jonathan (AB), PONS Mathieu (AB), RATEAU Mathias (B), TREPO Elodie (AB), VANNEAUX Manon (B). PRIX DES ANCIENS ELEVES A l’internat 44 Les bacheliers ont reçu leur diplôme au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée le samedi 15 novembre 2008. Monsieur Rodolphe Voiron, Président de l’Association des Anciens élèves, a transmis le Prix des Anciens à William Advinin (série S), Charlotte Ceruti (série S), Eva Claude (série L), Agathe Dandelot (série ES), Morgane Valla (série ES). EXAMENS DE CAMBRIDGE (section bilingue) Taux de réussite : 79,8 %, soit 83 élèves sur 104. Ont obtenu le “First Certificate in English” (session juin 2008) : Elèves de 3ème B : 93,8 % de réussite (30 élèves sur 32) BICH Mélanie (B), BLANCHARD Alexandre (C), CAILLON Jean (C), CHENAL Alexia (C), CLOUET Nicolas (A), COLOMBE Emeric (C), CORNAND Olivia (B), COURTIADE Clémentine (B), CROIZAT Gautier (B), DUPIN Sophie (B), EMUWA Onyinye (A), GAILLARD Ronan (B), GAY Etienne (C), GOUGAUD Gabriel (B), GUIRAUD Tristan (C), HABAULT Olivier (A), LEGRAND Auriane (B), LEPERCQ Xavier (C), LEPINE Matthieu (B), LOCATELLI Victor (C), MARTIN-LAPRADE Mia (C), MAURIZI Estelle (C), NAOURI Arthur (C), PICHON Niels (C), POULIQUEN Domitille (B), SAPPEY-MARINIER Emma (C), SCHEURER Sandrine (B), SIX Etienne (B), TAILLANDIER Victoria (C), THIBAUD Marie-Juliette (C). Elèves de 2nde 1 (session juin 2008) : 54,5 % de réussite (6 élèves sur 11) BARDOU Lisa (A), BERTRAND Stanislas (A), DEROT Alexandre (B), JANODY Pierre-Antoine (C), JOURDAN Alexandre (B), MELKONIAN Lola (C). Ont obtenu le “Certificate in Advanced English” : Elèves de 2nde 1 (session juin 2008) : 89,7 % de réussite (26 élèves sur 29) ABRAMOVICI-RICHARD Thaïs (C), AVOUAC Alexandre (C), BAGHDASSARIAN Geoffroy (C), BARBARESI Alexandra (B), BERJA Julie (C), BLACHERE Clémentine (A), CARPENTIER Edouard (C), CLARET Anne-Bénédicte (A), CORDIER Maxime (C), BERTRAND Stanislas (B), COUPAS Julian (C), DES PORTES Henri (B), FARON Eliot (B), FORGUES Jean-Baptiste (C), FRESEL Capucine (C), GALGANI Romain (B), GENOULAZ Caroline (C), HEROIN Lucile (C), JAUBERT Camille (C), KUNTZ Augustin (C), LEFEVRE Madeleine (C), MARTIN Hortense (C), MOUSSLIE Anaïs (C), PETTIER Laura (C), POULET Laure (C), RATEAU Constantin (C). Elèves de 1ère (session mars 2008) : 54,5 % (6 élèves sur 11) BERTHELON Xavier (C), BRESSON Mathilde (C), DESCHAMPS Cécile (C), DEVERAUX Solenne (C), GRANTE Maxime (C), JOLY Albane (C). Ont obtenu le “Certificate of Proficiency in English” (session décembre 2007) : 71,4 % de réussite (15 élèves sur 21). Elèves de Terminale : BORDAT Alexandre (B), CAILLON Claire (C), CERUTI Charlotte (C), CLARET Aude (B), COLOMBE Guillemette (B), DANDELOT Agathe (C), DE SAINT-HILAIRE Mathilde (B), DEL VECCHIO Laure (C), ESCANDE Thomas (C), LAPRAS Andréa (C), LEFEVRE Louis (C), MOREL-VULLIEZ Nicolas (C), SAINT-OLIVE Alix (C), SIX Louise-Marie (B). Elève de 1ère : BERNILLON Nicolas (C). L’Escalier d’Honneur à l’Institution des Chartreux 45 En bref Les résultats de la filière BTS-DCG (diplôme de comptabilité gestion) J.-F. Bréchet, Directeur des classes BTS-DCG 2008 est l’année de sortie de la première promotion des DCG, dont les étudiants ont connu l’ancien DPECF et DECF avant d’entrer pour leur troisième année de formation en DCG. On ne peut que se réjouir des résultats obtenus par les étudiants des Chartreux au regard des résultats de l’Académie 35,9% : 100% de réussite dans la classe de DCG L3 + 3 étudiants de DCG L2 qui ont obtenu leur diplôme en suivant certains cours de L3. Que l’ensemble du corps professoral soit ici remercié pour l’excellente qualité de son travail et son dévouement. A défaut de faire mieux pour la session 2009, l’équipe professorale mettra tout en œuvre pour essayer de renouveler cette réussite exceptionnelle à ce niveau d’études. Les résultats des étudiants de BTS sont satisfaisants, voire très satisfaisants en BTS Informatique de Gestion avec le major de l’Académie qui a intégré, sur concours, ITII/CPE et sortira dans trois ans avec le titre d’ingénieur CPE, option Informatique. D’autres étudiants ont intégré la Miage de Lyon qui forme maintenant des ingénieurs, ou l’Ecole La Mache pour suivre une formation en Licence professionnelle pouvant conduire à des Masters. L’Institution des Chartreux a noué des partenariats avec ces trois établissements, pour offrir aux étudiants qui 46 ont fait le choix du BTS la possibilité de suivre une formation jusqu’à Bac+3 / Bac+5. Même si les BTS CGO ont connu quelques échecs liés à un manque d’écoute des conseils donnés par les professeurs, on ne peut qu’être satisfait de l’intégration de 4 d’entre eux dans une Sup. de Co où ils ont rejoint les étudiants des classes CPGE. Les autres se sont tournés vers le DCG, ou le Master CCA ou d’autres formations que leur ouvre celle reçue en BTS. Le major de la promotion des BTS IG après la remise de son diplôme BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR En classe de BTS Comptabilité et gestion 2, ont été reçus : ABEGHE MINKO Lee-Moore, BOURDILLON Aurélie, CHLOROS Anaëlle, DICKY LOBE AnneCécile, MARTIN Tanguy, MATHIEU Jérémy, MBOU DJEMBI Aika Martia, MICHELLIER Anne-Charlotte, PELLAT Stéphanie, PETTON Vanessa, RAVON Thomas, ROSAY Grégoire, ROUSSET Elodie, SANTINELLI Maud, SCHIEBER Virginie, SEGUIN Antoine, VANNEAUX Maxime, RIVOLLIER Josselin (11ème de l’Académie), DELACROIX Arnaud (5ème de l’Académie), CHAVEL Barnabé (6ème de l’Académie). En classe de BTS Comptabilité et gestion 4, ont été reçus : ALBAYRAK Ebru, BAILLIF Aurélie, BELGACEM Naima, BLANC Stéphanie, BONNEFOY Audrey, BOUNTHEUNG Lucie, DESFARGES Christophe, DU BREIL DE PONTBRIAND Axel, EHALD Loïc, GAUMERD Caroline, LALLEMENT Elise, LAUTIER Quentin, LÉVY Florian, MARMOZ Lola, MINERY Anne-Sophie, NOBRE Gaëlle, PICHON Antoine, REY Joëlle, VAISSIERE Alexandra, PORTO Laura (7ème de l’Académie). En classe de BTS Informatique, ont été reçus : Option Développeur : BOULET-DECOURT David, DEBARBOUILLE Nicolas, FRAPPAZ Adrien, LE QUANG Sylvain, ROUYARD-ROHART Thomas, TABARY Olivier, VASQUEZ Julien (10ème de l’Académie), MUSSET Thomas (1er de l’Académie), BATREL Fanny (7ème de l’Académie). Option Réseaux : BAUSTERT Benoît, BENEDETTO Geoffrey, CAFIERO Thomas, COAVOUX Mathieu, CORTES Bastien, GIRARDIER Nicolas, INGABO PierreHonoré, JAMMES Anthony. Résultats obtenus au diplôme de comptabilité gestion (DCG) Session 2008 DCG L1 (22 étudiants) UE 1 Introduction au Droit 17/22 77,20% V 2/22 9,09% B 3/22 13,60% E UE 5 Economie 16/22 72,70% V 4/22 18,10% B 2/22 9,09% E UE 9 Comptabilité 13/22 59,09% V 6/22 27,20% B 3/22 13,60% E UE 12 Anglais des Affaires 15/22 68,80% V 5/22 22,70% B 2/22 9,09% E DCG L2 (37 étudiants) UE 2 Droit des sociétés 35/37 94,50% V 2/35 5,50% B UE 4 Droit fiscal 36/37 97,60% V 1/37 2,40% B UE 6 Finances d’entreprise 27/34 79,41% V 7/34 20,59% B UE 10 Comptabilité 31/37 83,70% V 6/37 16,30% B UE 8 Informatique 3/4 75% V 1/4 25% B V L'étudiant a obtenu une note supérieure à 10/20 B L'étudiant a obtenu une note entre 6 et 10/20 qu'il peut garder pour la session suivante E L'étudiant a obtenu une note éliminatoire, inférieure à 6/20 DCG L3 (24 étudiants) UE 3 Droit 23/24 95,80% V 1/24 4,20% B UE 6 Finances d’entreprise 16/22 72,72% V 6/22 27,27% B UE 11 Contrôle de gestion 18/22 82% V 4/22 18,20% B UE 13 Relations professionnelles 8/11 72,70% V 3/11 27,30% B Résultat Chartreux : 24/24, soit 100% 3 étudiants de DCG L2 ont obtenu le DCG. Académie : 139/373, soit 35,9% 47 En bref Classe préparatoire économique et commerciale Option scientifique Noms ARTIGUES BENYACHOU BRETTON CHAUVIN CHAYER DEMONET ESTEVE GUILCHER HAGE-CHAHINE HUMBERT KEKAYAS KOTT KUNTZ LAMBERT LHEUREUX PAUTY PEROTTO PIASENTIN POIRSON REYSS-BRION SAILLARD SEVENNEC TORTEROLO WATTINNE Prénoms Julien Sara Claire Cécile Marc Alix Loïc Sarah Lucie Aude Alexandre Caroline Charlotte Clément Hugo Marine Olivier Baptiste Romé Alexandre Cyril-Alexandre Chloé Olivier Margaux Nombre d’intégrés dans le top 6 : 29% Top 6 : Audencia, Edhec, Em Lyon, ESCP-EAP, ESSEC, HEC 48 Intégration EDHEC Grenoble EM ESCP ISC Grenoble EM CERAM Cube ESCP ICN Nancy Grenoble EM ESCP ESC Toulouse Lyon 3 EDHEC EDHEC Grenoble EM ESC Toulouse EDHEC Grenoble EM Cube ESCEM ESC Toulouse Cube ESC Toulouse Classe préparatoire économique et commerciale Option économique Noms ANGLEYS BABOIN BACHES BERGERON CHAMPENOIS CUINAT-GUERRAZ DELPLACE DESPRUNIÉE DIALLO EMIR FEYEUX FLEUR GAY GRIFFOND GUIRAUD JAILLOT KANTJAS LAMBERT LARGILLIER LIZÉ MICHAUD NANTERME NOEL RAZAFINIMPARANY ROUSSELET ROUSSIN ROYER DE LA BASTIE SPITALIER VAUDO VIÉ WALCKENAËR Prénoms Geoffroy Adeline Antoine Hélène Brieuc Marina Aurore Jean Aimée Margaux Margaux Béryl Victor Brice Claire Eléonore Alexandre Marion Augustin Anne-Sophie Xavier Thomas Marion Riana Stéphane Célia Théophile Marion Audrey Capucine Jean-Marie Intégration EM Lyon EM Lyon ESSEC ESC Rouen ESC Toulouse EM Lyon ESC Reims ESSEC ESSEC ESCP EM Lyon EM Lyon ESSEC EM Lyon Audencia HEC ESSEC ESC Toulouse EM Lyon Audencia Grenoble EM Audencia Cube ESC Reims ESCP CELSA ESCP EM Lyon EM Lyon EM Lyon Audencia Nombre d’intégrés dans le top 6 : 74% Top 6 : Audencia, Edhec, Em Lyon, ESCP-EAP, ESSEC, HEC 49 En bref Classe préparatoire Sciences Politiques Noms AUBERT BILLON-GALLAND BOUFFARD BOYER CHICHA CLARY COUZINET DEBRUN DUSSUD FABRE FESSY FEUTRAY GEORGES GOUGAUD HOYER KONDRAT LAURENT LAURIN LE BRAS NICOLET PERNUIT ROUX RUTTER SAINT OLIVE SOTTY TÉTAZ VERLOT Nombre d’intégrés dans un IEP : 68% 50 Prénoms Alexis Marion Antoine Adrien Emeline Charlotte Julie Aymeric Morgane Thibault Timothée Hugo Marie-Agnès Victoire Jessica Alexandra Thibaut Thibault Hugues Anne-Laure Pierre-Jacques Marine Aude Anne-Gaële Meryl Alice Candice Intégration IEP Grenoble IEP Lille IEP Paris IEP Grenoble IEP Lyon IEP Aix IEP Toulouse IEP Lyon IEP Lyon IEP Lyon IEP Lyon IEP Grenoble IEP Aix Université Lyon III IEP Grenoble IEP Grenoble IEP Lyon IEP Lyon Hypokhâgne IEP Grenoble IEP Toulouse IEP Lyon IEP Aix IEP Aix IEP Lyon IEP Bordeaux IEP Lyon Calendrier 2008-2009 RENCONTRES PARENTS-PROFESSEURS Institution des Chartreux (58, rue Pierre Dupont) : • Vendredi 28 novembre à 18h : pour les 1ères • Vendredi 12 décembre à 18h : pour les 3èmes • Vendredi 16 janvier à 18h : pour les Tles • Samedi 17 janvier à 9h : rencontre parents/enseignants de l’école • Samedi 31 janvier : journée rencontre parents-profs pour les 6ème, 5ème, 4ème, 2nde • Vendredi 20 mars à 18h : pour les 1ères • Vendredi 27 mars à 18h : pour les 3èmes Collège des Chartreux – St-Charles (22, rue Bonin) : • Jeudi 5 février à 17h30 : pour les 6èmes, 5èmes et 4èmes • Mardi 31 mars à 17h30 : pour les 3èmes • Samedi 7 mars, de 13h30 à 16h30 : pour les futurs élèves des classes post-bac • Samedi 21 mars, de 9h à 12h : pour les futurs élèves du lycée SOIREE CARRIERES Institution des Chartreux (58, rue Pierre Dupont) : • Jeudi 11 décembre à 20h15 SALON DE L’ETUDIANT • Du vendredi 16 au dimanche 18 janvier JOURNÉES DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR • Mercredi 28 janvier et jeudi 29 janvier Pas de classe pour les élèves de terminale le mercredi 28 janvier, toute la journée, et le jeudi 29 janvier, le matin. REUNIONS D'INFORMATION SUR L'ORIENTATION EXAMENS BLANCS Institution des Chartreux (58, rue Pierre Dupont) : • Brevet des Collèges blanc : lundi 26 janvier et mardi 27 janvier • Bac blanc : du mercredi 4 février au vendredi 6 février • BTS blanc C1 – C3 – I1 : n°1 : du lundi 5 janvier au vendredi 9 janvier n°2 : du lundi 4 mai au jeudi 7 mai • DCG blanc : du lundi 27 avril au jeudi 30 avril • BTS blanc C2 - C4 - I2 : n°1 : du lundi 20 octobre au vendredi 24 octobre n°2 : du lundi 20 avril au vendredi 24 avril • Concours blanc des classes préparatoires : HEC 2/4 (n°1) : du 22 au 26 septembre HEC 1/3 (n°1) : du 15 au 19 décembre HEC 2/4 (n°2) : du 2 au 6 février HEC 1/3 (n°2) : du 30 mars au 3 avril HEC 1/3 (n°3) : du 8 au 9 juin • Vendredi 23 janvier à 18h : pour les parents des secondes • Vendredi 30 janvier à 18h : pour les parents des 3èmes ADMISSIONS EN CLASSES PREPARATOIRES AUX GRANDES ECOLES (pour les élèves de Terminale et leurs parents) • Lundi 15 décembre à 18h : présentation de la procédure d’admission par Internet PRESENTATION DES CLASSES POST-BAC CHARTREUX : • Jeudi 29 janvier à 18h PORTES OUVERTES Institution des Chartreux (58, rue Pierre Dupont) : Institution des Chartreux (58, rue Pierre Dupont) : 51 En bref En bref STAGES DES ELEVES • BTS Info 2 : du lundi 16 février au samedi 11 avril • BTS Compta 1 et 3 : du lundi 25 mai au mardi 30 juin • DCG L2 : du lundi 8 juin au vendredi 10 juillet • BTS Info 1 : du lundi 2 juin au jeudi 2 juillet • Seconde : stage d’une semaine dans la période du 8 juin au 19 juin, puis soutenance des comptes rendus de stage du 17 juin au 25 juin. « SAMEDIS PLUS » (pour les élèves de terminale) Dimanche 17 mai à 9h et 11h 1er temps fort : samedi 13 décembre de 9h à 12h 2ème temps fort : samedi 7 mars de 9h à 16h30 Réunion de parents : mardi 31 mars à 20h Réunion de préparation : mardi 5 mai à 20h Retraite : du vendredi 15 mai à 8h au samedi 16 mai à 12h • Confirmation : Samedi 6 juin, à 10h à la Primatiale St-Jean 1er temps fort : samedi 6 décembre de 9h à 12h 2ème temps fort : samedi 24 janvier de 9 à 12h 3ème temps fort : samedi 14 mars de 9h à 12h 4ème temps fort : samedi 16 mai de 9h à 12h Réunion de parents (3èmes et lycée) : mercredi 13 mai à 20h 22 novembre, 29 novembre, 6 décembre, 13 décembre, 10 janvier, 17 janvier et 24 janvier. WEEK-END DES CONFIRMES MODULES SCIENCES-PO (pour les élèves de terminale) PELERINAGES Les mercredis : 12, 19 et 26 novembre, 3 et 10 décembre, 7, 14 et 21 janvier, 4, 11, 18 et 25 mars, 22 et 29 avril, 6 et 13 mai. du vendredi 24 avril à 8h au dimanche 26 avril à 14h • 6ème : mardi 26 mai, de 8h à 14h (Fourvière) • 3ème : vendredi 6 mars à 8h et samedi 7 mars à 12h (Ars) RETENUES Institution des Chartreux (58, rue Pierre Dupont) : 17 et 31 janvier, 28 février, 14 et 28 mars, 25 avril, 16 mai, 6 juin. PASTORALE • Première Communion : Ecole : dimanche 7 juin à 9h30 et 11h 6ème : samedi 6 juin à 16h30 Réunions de parents : mercredi 1er avril à 20h (6ème) et jeudi 2 avril à 20h (école) Retraite pour le primaire : vendredi 29 mai • Profession de Foi : Samedi 16 mai à 17h 52 En se promenant dans le jardin des Chartreux WEEK-END PASTORAUX • Terminale : du jeudi 9 octobre à 17h15 au samedi 11 octobre à 12h (les Dombes) • Première : du jeudi 16 octobre à 17h15 au samedi 18 octobre à 12h (Le Puy-en-Velay) • Seconde : du jeudi 20 novembre à 17h au samedi 22 novembre à 20h (Paray-le-Monial) • 3ème : du vendredi 6 mars à 8h au samedi 7 mars à 12h (Ars) • Vendredi 26 juin à 10h30 Messe de fin d’année (primaire) OPERATION « MOKATTAM » : • Sensibilisation : du lundi 2 mars au vendredi 6 mars • « Bol de riz » : vendredi 27 mars • Fête : samedi 28 mars DEMI-JOURNEE SPIRITUELLE PROGRAMME CULTUREL 2008-2009 • 4ème : mardi 5 mai (cf. éphéméride culturelle pages 18 à 21) VIE LITURGIQUE VACANCES SCOLAIRES 2008-2009 Institution des Chartreux (58, rue Pierre Dupont) : • Lundi 8 décembre : Messe de l’Immaculée Conception à 8h (5ème), à 11h (4ème à post-bac) et à 14h (6ème) Célébration de Marie à 15h30 (primaire) • Vendredi 19 décembre à 10h30 : Messe de Noël (primaire) • Vendredi 23 janvier à 11h : Célébration de l’Unité • Mercredi 25 février : Messe des Cendres à 8h (4ème à post-bac) et à 11h (6ème) • Jeudi 26 février : Célébration des Cendres à 10h30 (primaire) Messe des Cendres à 14h (5ème) • Mardi 2 juin à 11h Messe de fin d'année (4ème à post-bac) • Mercredi 17 juin à 8h Messe de fin d'année (6ème) • Vendredi 19 juin à 8h Messe de fin d'année (5ème) • Noël : Du vendredi 19 décembre après les cours au lundi 5 janvier au matin • Hiver : Du vendredi 6 février après les cours au lundi 23 février au matin • Printemps : Du vendredi 3 avril après les cours au lundi 20 avril au matin • Vendredis 1er mai et 8 mai (jours fériés) : pas de cours • Pont de l’Ascension : Du mercredi 20 mai après les cours au lundi 25 mai au matin • Récupération du vendredi 22 mai : Mercredi 20 mai, après-midi : cours du vendredi 22 mai 2009, après midi • Samedi 13 juin, matin : pas de cours (demijournée pédagogique) • Pentecôte (lundi 1er juin) : pas de cours L’INSTITUTION DES CHARTREUX est habilitée à percevoir LA TAXE D’APPRENTISSAGE, mais uniquement par le biais des organismes collecteurs. LES VERSEMENTS nous permettront d’assurer une partie de l’investissement nécessaire à la mise en place de moyens pédagogiques pour nos classes préparant au BTS Comptabilité, au BTS Informatique de gestion et au DCG. 53 En bref Carnet MARIAGES Se sont unis ou s’uniront par le mariage : • Xavier Bresse (promo 1998) et Charline Vittoz, le 28 juin 2008 • Hélène Brusset (promo 2000) et Grégory Guinand, le 28 juin 2008 • Benoît Grivoz (promo 1998) et Amélie Ducerf, le 28 juin 2008 • Sophie Taithe, professeur de sciences de la vie et de la Terre, et Damien Schlienger, le 5 juillet 2008 • Julie Dupont, secrétaire, et Jocelyn Féron, le 12 juillet 2008 • Lucie Rodet (promo 2000) et Laurent Dupouy (ancien élève prépa CPE), le 19 juillet 2008 • Séverin Dufour (promo 1997) et Céline Mornet, le 23 août 2008 • Catherine Carrière (promotion 1997) et Arnaud Guilbert, le 23 août 2008 • Emilie Barbe, adjointe au préfet de l’internat du collège et du lycée, et M. Arnaud, le 30 août 2008 • Constance Permezel (promo 2001) et Antoine Pommier, le 30 août 2008 • Béatrice Rival, ancienne adjointe à l’internat postbac, et Mayeul de Féraudy, le 6 septembre 2008 • Olivier, fils de Simone Bron, professeur de mathématiques, le 6 septembre 2008 • Renaud-Guillaume Martellon (promo 1996) et Beatrix Navia Ramirez, le 6 septembre 2008 • Bénédicte Rajot (promo 2000) et Antoine Simonnet, le 27 septembre 2008 • Edouard Vincent (promo 1998) et Emilie Gauthier-Novel, le 4 octobre 2008 • Anne-Cécile Gidon (promo 1996) et Youlian Kostov, le 22 novembre 2008 • Bérengère Moreau, enseignante à l’école des Chartreux – Saint-Romain, et Marc Redier, le 27 décembre 2008 NAISSANCES Nous avons la joie d'annoncer la venue au monde de : • Caroline, 2ème enfant de Marine et Laurent Thivel (promo 1986), le 29 juin 2006 • Marilou, au foyer de Françoise et Olivier Lafon (promo 1986), le 19 août 2007 54 • Guillaume, au foyer d’Amandine Charbin (promo 1997) et Vincent Soumier, le 1er novembre 2007 • Marie, au foyer de Séverine Bresse (promo 1995) et Alexandre Moreau, le 16 novembre 2007 • Martin, au foyer de Nathalie et Eric Dutang (promo 1992), le 26 janvier 2008 • Héléna, au foyer de Céline et Rawad Habib (ancien prépa HEC), le 4 février 2008 • Rébecca, au foyer de Raphaël (promo 1993) et Isabelle Bertholon, née Rajot (promo 1996), le 23 mars 2008 • Eloïse, au foyer de Thierry Vaudelin (promo 1993) et Nadia Obled, le 24 mars 2008 • Tristan, 2ème enfant de Julie Rigaud, professeur d’anglais, le 27 mars 2008 • Arthur, au foyer de Blandine Lemarié, professeur d’EPS, le 28 mars 2008 • Félix, 2ème enfant d’Aurélie et Arnaud Demeure (promo 1995), le 17 avril 2008 • Pétronille, 4ème enfant de Denis et Véronique Veillith d’Aubarède (promo 1991) le 4 mai 2008 • Kévin Hérizo, 3ème enfant de Zoélina Rasoanaivo, comptable, le 9 mai 2008 • Aurélien, au foyer de Laurent Douchet, professeur de sciences physiques à l’annexe Prépas CPE, le 10 mai 2008 • Mayeul, 3ème enfant de Romuald et Blandine Mantelin, née Chatouillot (promo 1993), le 13 mai 2008 • Sixtine, petite sœur de Louis (6e D), Capucine (10e A), Grégoire (maternelle grande section) et Charles Iliou, le 6 juin 2008 • Nicolas, 2ème enfant d’Amaury et Stéphanie Godfrin, née Dedieu (promo 1993), le 12 juin 2008 • Naël, au foyer d’Elodie et Jean-François Nast (promo 1998), le 19 juin 2008 • William, 2ème enfant de Perrine et Thomas Lefebvre, maîtresse d’externat en classe de 4ème – 3ème, le 20 juin 2008 • Bérénice, 3ème enfant d’Amaury et Pauline Devillard, née Beaumont (promo 1989), le 23 juin 2008 • Boris, 2ème enfant d’Andréa et Grégory Fulchiron (promo 1997), le 27 juin 2008 • Adèle, 2ème enfant de Lionel Greffet et Astrid Gauthier (promo 1994), le 2 juillet 2008 • Noélie, au foyer de Frédéric Lunel et Cathy Le Berre, professeur d’EPS, le 3 juillet 2008 • Xavier, au foyer de Bérengère et Amaury Franc (promo 1999, BTS et DECF), le 4 juillet 2008 • Keryan, au foyer de Camille et Sandra MartinCordier (promo 1999), le 7 juillet 2008 • Octave, 2ème enfant de Clémence et Claude Fouchérand (promo 1995), le 18 juillet 2008 • Antoine, au foyer d’Adrien et Frédérique Alcaix, née Viennois (promo 1995), le 30 juillet 2008 • Faustine, 2ème enfant de Pascale et Nicolas Gondard (ancien élève de 4e–3e, 1997-1999), le 11 août 2008 • Charles, 2ème enfant de Martin et Marina Doithier, née Orgiazzi (promo 1995), le 18 août 2008 • Charline, au foyer de Nicolas et Caroline Caudal, née Flavien (promo 1999), le 18 août 2008 • Colombe, au foyer de François-Régis et Clémentine Desfemmes, née Pontvianne (promo 1996), le 12 septembre 2008 • Jeanne, au foyer de Virginie et Xavier Lebas (promo 1997), le 24 septembre 2008 Eglise Saint-Bruno • Margo, au foyer de Laurent et Elodie Cattin, maîtresse d’externat, le 29 septembre 2008 • Baptiste, au foyer d’Aurélie Sanial et Brice Lanternier (promo 1998), le 2 octobre 2008 • Coralie, 3ème enfant d’Arnaud et Camille Guénégan, née Herbinet (promo 1994), le 7 octobre 2008 • Lou-Andréa, 4ème enfant de Sophie Pestourie, professeur de musique, le 28 octobre 2008 • Laetitia, 2ème enfant de Marc et Catherine Babillon, née Bourgeat (promo 1991), le 18 novembre 2008 • Dorian, au foyer de Christian et Mélody Esthor, née Coutard (promo 1998), le 24 novembre 2008 DÉCÈS Nous ont quittés : • Hubert Thivel (promo 1948), père de Laurent Thivel (promo 1986), le 14 décembre 2007 • Louis Vialatoux (promo 1939), le 1er mars 2008 • La mère de Charlotte Dupuy (promo 2005), le 16 mars 2008 • Marie-Christine Rival de Rouville, née Royer de la Bastie, mère d’Hervé Rival de Rouville (promo 1950) et épouse de Victor Rival de Rouville (promo 1923), le 28 mars 2008 • La mère d’Athman Sayad, professeur de technologie, le 5 mai 2008 • La mère de Sylvie Lecomte, professeur de sciences physiques, le 10 juin 2008 • Jacques Poupon, ancien professeur d’arts plastiques, le 28 juillet 2008 • Le père de Claude Bailly-Masson, professeur d’économie et droit, le 2 août 2008 • Damien Gugliermina (promo 1990), le 1er septembre 2008 • Paul Stremsdoerfer (promo 1939), le 15 octobre 2008 • La mère de Jean-Noël Durand-Bourat, professeur d’anglais, le 7 novembre 2008 • La mère de Marie-Noëlle Furry, professeur de lettres, le 10 novembre 2008 • La mère d’Emmanuel d’Ussel, directeur des services généraux, le 14 novembre 2008 55 Directeur de la publication : Jean-Bernard Plessy Rédacteur en chef : Patrice Moret Secrétariat de rédaction : Christelle Tallaron Photographes : Rédacteurs - Myriam de Santis - Photos Georges - Jacqueline Salmon 56