Mise en page 1 - Institution des Chartreux

Transcription

Mise en page 1 - Institution des Chartreux
SOMMAIRE
P.2
P.6 et 7
Editorial
Carte blanche
Religion et politique en France et aux Etats-Unis
P.8 à 11
Vie chrétienne
Homélie pour la messe de rentrée
des catéchistes
P.12 à 21
Actualités
L’Archevêque de Lyon aux Chartreux
Témoigner pour aider
Conférence d’Edgar Morin
Ephéméride culturelle
P.22 à 24
Association des parents d’élèves
Assemblée générale
P.25 à 27
Association des anciens élèves
Entretien avec Belkacem BENSAFI
P.28 à 30
Histoire
Les Chartreux et Saint-Charles
P.31 à 41
Vie des classes
Voyage des HEC 2 et 4 à Florence :
sous le regard de Masaccio
L'ouverture de la bilangue anglais - chinois
Chartreux – Croix-Rousse
A l’école
Chartreux - Sainte Famille
P.42 à 55
En bref
Résultats
Calendrier 2008 - 2009
Carnet
1
Editorial
Jean-Bernard Plessy,
Supérieur du groupe
scolaire des Chartreux
2
Courbée sur elle-même dans une de
ses invariables postures sitôt qu’elle pense que
ce type de circonstance le lui commande, la
France s’auto-examine une fois de plus, et
comme réglementairement, tandis que le
Souverain Pontife, le Pape Benoît, arrive, selon
son souhait profond, pour accomplir un
pèlerinage jubilaire à Lourdes, dans le contexte
historique du 150e anniversaire des Apparitions
de la Vierge Marie. Une démarche de pèlerin,
comme il y en a eu et il y en aura des milliers,
des millions d’autres. Le fait est que, comme il
n’est pas tout à fait un pèlerin comme un autre,
mais un Chef d’Etat, et le Chef de l’Eglise
Catholique, il a finalement concédé à l’hôte
français une halte à Paris, une réception par le
Président de la République à l’Elysée, une
rencontre avec le monde de la Culture au
Collège des Bernardins, des Vêpres à NotreDame et une messe solennelle sur l’Esplanade
des Invalides, qui, contre toute estimation, aura
rassemblé plus de 260 000 personnes, un
samedi matin.
Halte consentie, et donc organisée
par ce qu’il fallait conséquemment de
visites protocolaires, marques d’honneur
républicaines afférentes à ce type de visites. En
plus sans doute, et de manière nouvelle, de
vrais beaux gestes d’attention, de respect et de
cordialité de la part d’une République sortie
3
tant soit peu de ses cadres habituels et codés
pour affirmer courageusement, devant le
successeur de Pierre et la Nation, les racines
chrétiennes dont le pays qu’elle administre était
issu.
Alors, quoique médiatiquement polis
et cordiaux dans leur « couverture », les
différents systèmes de communication n’ont
pas manqué de s’interroger, de reproduire et
d’adopter la rituelle courbure nationale
d’auto-examination, se tâtant de gauche à
droite, de droite à gauche : pouvons-nous,
devons-nous recevoir le Pape, le chef de
l’Eglise Catholique ? Pouvons-nous le recevoir
avec autant d’honneur et de protocole ? En
quoi sommes-nous, même protocolairement,
officiellement liés par cette visite ? En
arrière-fond, le discours du Président Sarkozy
au Latran, en arrière-fond probablement celui
qu’il tint à Ryad en Arabie Saoudite, en
arrière-fond enfin, cette querelle intestine
franco-française qui ronge l’Histoire et la
capacité à l’écrire en vérité, combat
idéologique entre deux héritages successifs qui
s’obstinent à s’opposer : l’Antiquité chrétienne
et le Moyen Age d’un côté, les Lumières de
l’autre !
Combat révolu ; combat qui n’agite
plus que de la poussière. Le Pape,
admirablement et simplement, l’a mis à plat
et rendu inepte à quelques dizaines de milles
au-dessus du sol, tandis que son avion
franchissait la frontière cisalpine : expliquant
en trois mots que la « laïcité » (même à la
française) est d’abord et avant tout un produit
de la Foi. Dans la mesure où, forcément,
l’universalité de l’Evangile transcende les
particularismes locaux et historiques ; dans la
mesure où, parce que ce même évangile nous
met dans l’obligation de rendre à César ce qui
lui appartient et à Dieu ce qui lui revient, toute
frontière est définitivement posée, en dépit des
4
contresens historiques et de l’Eglise, et de
l’Etat.
Mais durant ce même séjour qui fut un
moment certainement historique pour la
France, le Pape a dit autre chose : c’était aux
Bernardins, devant « l’intelligentsia » française :
en deux mots, il a expliqué que la question de
Dieu qui obsédait l’humanité, qu’elle soit d’hier
ou d’aujourd’hui, n’était en rien une question
que l’on pouvait se poser selon que l’on avait
ou non la Foi. Moment intense sur un plan
intellectuel. Benoît XVI la rapportait à son seul
point possible de départ, celui-là même de
l’intelligence humaine : seul l’homme, seul
n’importe quel homme, peut, par le simple
cheminement de sa raison se poser la question
Deux continents, deux cultures, mais une même Eglise
de Dieu. Cette question appartient, en tout
premier lieu, non au cœur mais à l’intelligence.
A peine un mois plus tard, le fait est
que je me trouvais en Chine, pour les besoins
du jumelage initié par les Chartreux il y a deux
ans. Et j’ai concélébré la messe dominicale
dans la cathédrale de Pékin.
Je n’oublierai jamais cette messe
internationale que j’ai eu la joie de concélébrer,
l’accueil de mon confrère chinois, exactement
comme si je venais de la paroisse d’à côté, cette
assemblée (un millier ?) fervente, jeune et en
pleine évangélisation.
Durant la procession de communion,
j’ai eu la joie profonde de bénir, comme cela se
fait un peu partout maintenant, en Europe, aux
Etats-Unis ou en Afrique, des fidèles non
baptisés ou catéchumènes (préparant leur
baptême) ; des enfants certes, mais aussi des
jeunes, des adultes ou des personnes âgées. Et
l’on m’a parlé ce matin-là des dizaines de
milliers de baptêmes qui avaient lieu, en chaque
diocèse de Chine.
Durant la messe, j’avoue avoir pensé à
mon pays, à ses réactions tellement internes,
même si elles furent minimes, lors de la venue
du Pape ; du moins j’ai, à tort certainement,
pensé à ces « agitateurs » déclinants obsédés
par la question d’une laïcité volontairement
mal comprise. En voyant cette foule
d’Asiatiques, en plein travail d’évangélisation,
je n’ai pas pu ou su chasser de mon esprit ce à
quoi la querelle franco-française me faisait
alors penser : quelques guêpes qui s’agitent
dans un bocal, un bocal fermé.
Une assemblée recueillie parmi laquelle beaucoup de catéchumènes
Sortie de messe à Pékin, exactement comme en France
5
Carte blanche
Nicolas Piqué,
Professeur de culture générale en classe
préparatoire Sciences - Po
Conférence donnée lors du séjour d’intégration des
étudiants de Prépa HEC
Faire de l’histoire revient bien souvent
à introduire de la complexité là où,
spontanément mais naïvement, on postulait de
la simplicité. C’est particulièrement vrai pour
l’histoire des idées : le présent est rarement le
résultat d’une évolution linéaire, encore moins
le terme d’une pérennité anhistorique,
échappant à l’histoire et aux mutations. Je
voudrais proposer quelques remarques
touchant la question des rapports entre
religion et politique, qui toutes vont illustrer ou
révéler cette dimension inaliénable du monde
humain qu’est le changement.
Si l’on remonte loin, jusqu’au Nouveau
Testament, on constate une dualité initiale,
entre les propos de Jésus (« Rendez donc à
César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à
Dieu », Matthieu, XXII, 21) et ceux de Paul
(« car il n’y a point d’autorité qui ne vienne de
Dieu », Romain, XIII, 2). Cette divergence
d’approche ne cessera d’être théologiquement
commentée durant le Moyen-Age, donnant
lieu également à une série de conflits entre
Rome et, successivement, les empereurs
germaniques (querelle des Investitures au XIe
siècle puis du Sacerdoce au XIIe) puis les rois
de France (Philippe le Bel au tournant des XIII
et XIVe siècles).
Il convient donc de ne pas essentialiser les
religions, lorsque l’on cherche à en analyser les
effets dans l’histoire ; les positions évoluent
6
aussi en fonction des contextes politiques
et sociaux.
Les rapports entre pouvoir politique et
religieux, entre royaumes ou empires et Rome
n’ont cessé d’évoluer, y compris au gré des
rapports de force militaire. Cette question se
compliquera, encore, à partir du XVIe siècle
avec l’apparition de la Réforme ; cette nouvelle
donne sera particulièrement importante pour
la France, où vont cohabiter deux
communautés sous l’égide de l’Edit de Nantes,
après l’époque troublée des guerres de
Religion.
Ce souvenir, ainsi que la reconnaissance
progressive de la notion de liberté de
conscience (le choix d’une religion ne peut être
imposé de l’extérieur en forçant les
consciences), explique en partie la lente
maturation, au XIXe siècle, de la notion de
laïcité. Cette dernière, à ne pas confondre avec
l’athéisme, constitue également le garant de la
liberté de religion, l’Etat reconnaissant ne pas
avoir de légitimité en matière de religion, en
contrepartie de la reconnaissance symétrique
par les Eglises de sa légitimité politique.
La laïcité française apparaît ainsi comme le
résultat d’une longue histoire, dont fait
également partie un philosophe comme Pascal,
soulignant la nécessaire distinction des affaires
politiques et religieuses.
“
Ici encore l’histoire des
idées nous invite à éviter
les visions caricaturales : la
distinction des sphères
religieuse et politique a
également une pertinence
religieuse.
“
Religion et politique en France
et aux Etats-Unis
Par ailleurs, la France ne possède pas
l’exclusivité d’une législation distinguant
religion et politique.
Que retenir de ces quelques remarques ?
Pour autant l’histoire et le contexte de sa
reconnaissance sont très différents de ceux que
nous venons de dessiner pour la France.
A l’origine, lors de l’installation des Pères
pèlerins, l’objectif consistait plutôt à établir des
institutions conformes à la religion des
émigrants, souvent décidés à immigrer pour
fuir des persécutions religieuses.
Même si la Constitution de 1791 ne mentionne
pas la religion, il faudra attendre le début du
XIXe siècle pour que disparaissent les dernières
Eglises établies (c’est-à-dire les Eglises ayant
une fonction officielle dans les Etats).
L’arrivée d’immigrants irlandais, donc
catholiques, ne va pas sans poser problème aux
« nativistes », convaincus que les Etats-Unis
doivent rester un pays protestant, le film
“ Gangs of New-York ” de Martin. Scorcese se
faisant l’écho de ces luttes parfois sanglantes.
Le « mur de séparation » ne fut finalement
reconnu par la Cour Suprême que tardivement,
après la seconde guerre mondiale.
Cette histoire américaine marquée plus
longtemps par la puis les religions, davantage
imprégnée de religiosité, explique la
permanence actuelle des références, des
expressions, des signes religieux (non
D’abord la vertu de l’histoire nous conduisant
à remettre en cause les schémas simplistes. La
matrice chrétienne a conduit successivement à
des modèles d’articulation religion-politique
très différents entre eux. Michel. Foucault
souligne lui aussi, dans “ l’Archéologie du
savoir ”, l’illusion dans laquelle tombe trop
souvent l’histoire des idées, consistant à
chercher la « ligne continue d'une évolution » là
où au contraire il faut déchiffrer un jeu de
ruptures et de conséquences inattendues.
La logique de la découverte des concepts n’est
jamais linéaire.
Mais au-delà de cet enjeu théorique (ne jamais
essentialiser ce qui doit être historicisé, ne
jamais simplifier ce qui est complexe),
terminons par un enjeu politique plus actuel :
ce que la compréhension laïque des rapports
politique-religion rend possible, c’est
“
La tolérance et la
cohabitation pacifique dans
une même société de
citoyens aux options
religieuses différentes.
“
“
“
Les Etats-Unis tiennent
également au « mur de
séparation », fondement de
la liberté religieuse.
confessionnels pour la plupart, comme la
devise « In God we trust », qui ne spécifie pas
l’identité de ce Dieu) dans la vie publique
américaine.
A partir d’une histoire européenne et française
de ce point de vue mouvementée, un équilibre
a su être trouvé, dont l’Europe constitue
désormais un pilier essentiel.
7
Vie chrétienne
Le 15 septembre 2008
Mt 16, 13-23.
Eric de Nattes,
Responsable de la pastorale du lycée
et du post-bac
Césarée de Philippe est en territoire païen.
Voici donc Jésus physiquement présent au
cœur d’un monde où la représentation de Dieu
n’est pas celle de la foi juive. Jésus a obligé ses
disciples à venir eux aussi physiquement dans
un monde qui leur est étranger, où ils n’auront
donc plus leurs repères religieux, où ils ne
pourront plus s’appuyer sur un socle commun
de croyances, où ils ne pourront se sentir dans
cette maison commune qui rassure, et où,
même si l’on n’est pas d’accord entre soi, la
dispute a lieu sur un horizon commun. Rien de
tel ici.
Or c’est ici justement que Jésus interroge ses
disciples, qu’il va les bousculer. Il les a déplacés
physiquement, il va maintenant les déplacer
intérieurement : « Le Fils de l’Homme, qui estil d’après ce que disent les hommes ? ». La
démarche demande un effort. Plonger dans
l’univers de l’autre, l’interroger sur ses attentes,
lui demander ce qu’il attend de la vie, s’il a une
espérance, s’il a quelque représentation de
Dieu, s’il dit des choses sur le Dieu auquel je
crois… oui, plonger dans le monde qui est en
l’autre, c’est inévitablement découvrir que
l’autre est un monde.
Interroger l’autre – mais véritablement
l’interroger – c’est accepter d’entrer dans
d’autres logiques, dans d’autres réponses, c’est
s’intéresser vraiment à ce qu’il a à dire. Et
chacun a pu faire l’expérience désolante d’un
8
entretien avec un supérieur hiérarchique qui
vous pose gentiment quelques questions pour
vous mettre en confiance, comme on dit, mais
dont on perçoit vite que ça ne l’intéresse pas,
que vous êtes là pour entendre sa vérité, le
message qu’il veut vous faire passer. Alors vous
abrégez poliment vos réponses, vous ressortez
avec un fort sentiment d’amertume et vous
laissez votre supérieur hiérarchique à sa
satisfaction d’être un « pro » du management
humain.
Cette première question de Jésus n’est
pas une option pour quelqu’un qui veut être
son disciple. On ne peut se proclamer croyant
en un Dieu qui s’est incarné, en une Parole
divine qui demeure au cœur de la chair des
hommes, et se désintéresser de ce que disent
les hommes, de ce qu’ils attendent, de ce qu’ils
espèrent : le sabbat est fait pour l’homme et
non l’homme pour le sabbat. Entendons : la
religion est faite pour l’homme et non
l’homme pour la religion.
Interroger l’humanité, s’intéresser à ce
qu’elle dit de Dieu, à la manière dont elle
ressent son absence, à sa colère contre lui
parfois, à ses jugements sur ses disciples, sur
ses églises divisées, c’est déjà aimer cette
humanité dans ses questions, dans son cynisme
désespéré parfois, c’est accepter de se remettre
en cause et de n’avoir pas les réponses avant
d’avoir entendu les questions.
“
Et ce premier mouvement
vers l’autre n’a rien à voir
avec un humanisme
nombriliste, un petit huis clos
où nous nous regarderions
stérilement les uns les autres,
dans nos grandeurs et
misères.
“
Homélie pour la messe de
rentrée des catéchistes
Non. Car je découvre que je ne suis pas à moimême mon propre centre, que mon histoire
chaotique prend son sens en un autre qui
demeure en moi, hôte infiniment aimant et
discret. Je sais que je peux descendre dans
l’abîme des hommes sans peur, car tout au
fond de cet homme charnel, avec ses désirs
multiples et contradictoires, dans ce labyrinthe
où j’appréhendais de me perdre, m’attend le
Christ, le Christ humilié, le Messie crucifié, le
visage de l’Homme-Dieu sur lequel on a
craché, mais visage lumineux du Transfiguré et
du Ressuscité.
Et c’est alors que la deuxième question peut
être posée.
“
“
Et vous, que dites-vous ?
Et, vous l’aurez sans doute remarqué, nous
sommes passés de la troisième personne du
singulier : « Pour les hommes, qui est le Fils de
l’Homme ? » à la première personne du
singulier : « Pour vous, qui suis-je ? » Nous
sommes passés de l’impersonnel : « Qui est le
Fils de l’Homme ? », quelles sont les images, les
représentations que les hommes se font de
Dieu, à l’intime : « Qui suis-je ? »
Plonge maintenant en toimême, en ton cœur. Cesse
de parler comme ces
maîtres qui répètent ce que
disent les autres, et parle
désormais comme un
témoin de ce que tu vis.
“
“
Et dans l’ordre de la Foi, le Pape Paul VI nous
l’avait rappelé déjà : « Si l’humanité attend des
maîtres, c’est d’abord parce qu’ils seront des
témoins ».
« Et vous que dites-vous ? », en langage
évangélique, on sait que c’est l’équivalent de
« Et vous, que faites-vous ? » : dire c’est faire
pour le Verbe de Dieu.
Aussi lorsque Pierre déclare : « Tu es le
Christ », on sent bien qu’en sa bouche, en cet
instant, il ne s’agit plus d’un titre ou d’un
personnage, donc un peu d’un masque qui
viendrait recouvrir péniblement son incapacité
à témoigner de manière vivante, un cachemisère d’une absence de relation personnelle et
vraie avec Jésus. Il est Messie, Il est Fils de
Dieu, Il est le Vivant, dit enfin Pierre, c’est-àdire que Celui qui est là en face de lui, il le
découvre pourtant en lui, Il est la vie en lui.
Pierre ne fait pas autre chose que reprendre les
mots de la tradition, mais ces mots sont
désormais habités par une méditation
personnelle, ils sont inscrits dans une
expérience personnelle, et cela change tout.
Pierre est passé du savoir de la chair et du sang,
c’est-à-dire de la sagesse de ce monde, de ce
que ma raison et tout ce que l’on m’a enseigné
pouvaient me faire dire à la manière des
scribes, sur Dieu… à la connaissance selon
l’Esprit, c’est-à-dire à la connaissance que seul
l’amour peut me donner de quelqu’un, cette
connaissance qui m’engage désormais vis-à-vis
de l’autre, cette connaissance qui est plutôt une
re-connaissance, c’est-à-dire naissance de
l’autre en moi, cet autre désormais
indissociablement lié à ma vie, à mon histoire,
à mon destin. Nous ne parlons bien que des
personnes que nous aimons en vérité. Les
autres, nous ne répétons que des préjugés sur
eux, et d’ailleurs très vite nous commençons à
en dire du mal.
9
Vie chrétienne
Pourtant, les abîmes de Jonas sont toujours en
lui : nous savons qu’il trahira, et le voilà qui
veut détourner le Christ de sa mission. Jonas,
humain trop humain, qui veut un Messie à sa
convenance, un Messie qui ne heurte pas trop
ses attentes à lui, bref un Messie qui a une
fâcheuse tendance à devenir une idole.
Comment concilier ce que l’on répète d’un
Dieu Tout-Puissant avec ce que Jésus est en
train de leur dévoiler de son destin : « Le
Christ, le Messie, l’envoyé de Dieu, son
Bien-Aimé, son fils chéri part pour Jérusalem,
il va souffrir, beaucoup, de la part des anciens,
des chefs des prêtres, des scribes, il va être
tué… » Cela n’est pas supportable, un Messie
souffrant, un Messie humilié, un Messie
crucifié. Comment continuer à mettre sa
confiance dans un Dieu qui vient servir et non
10
dominer, dans un Dieu qui vient s’identifier au
malfaiteur, au souffrant, dans un Dieu qui va
passer par l’ensevelissement et la mort. Paul le
dira : le langage de la Croix est folie et scandale
: il vient heurter tout ce que la sagesse des
hommes avait dit de Dieu. Pierre veut
empêcher une telle énormité : il est alors Satan,
celui qui se jette en travers de la voie que Dieu
emprunte.
“
Ainsi, se dessine une triple
connaissance de Dieu. Celle
selon la chair et le sang.
Sagesse de ce monde où les
intuitions les meilleures sont
mêlées aux désirs les plus
ambigus. Une connaissance
selon l’Esprit, consentement
aimant de ce qui m’est dit de
Dieu dans la folie de la croix.
“
Alors le fils de Jonas peut désormais être
Pierre, c’est-à-dire qu’il peut servir à la
construction des autres : il parle maintenant de
ce qu’il vit, il n’est plus uniquement un maître
mais un témoin, c’est un véritable sujet qui
peut dire « JE » dans la foi, et non répéter la
parole d’autrui comme un écran, comme un
paravent, comme un masque. Alors heureux
est-il, lui dit le Christ. Heureux sommes-nous !
de pouvoir adosser notre construction à la
sienne, bienheureux si nous devenons nousmêmes ces Pierres vivantes pour les hommes,
nos frères. C’est peut-être ce qui impressionne
le plus dans le successeur de Pierre
aujourd’hui. Cette capacité à dire, non pas
autre chose que la tradition, mais à le dire selon
une méditation dont on sent qu’elle est
désormais le fruit du travail et la prière de toute
une vie. Pas d’effets, pas de désir de plaire, pas
de goût pour le spectaculaire, mais le
témoignage de ce qui l’habite et le fait vivre :
quel bonheur d’être alors à ses côtés. Pierre est
bien alors celui qui peut délier la parole de foi
en son frère.
Et il y a une connaissance selon Satan.
Un savoir qui refuse ce que Dieu veut me
révéler de lui-même, un savoir qui veut
s’entêter dans ses phantasmes, dans ses désirs
impurs sur Dieu. Cela commence dès le livre
de la Genèse : « Mange donc du fruit de l’arbre
de la connaissance du bien et du mal et tu seras
comme des dieux ». Sous-entendu : c’est ce
savoir qui va te sauver parce que tu maîtriseras
tout, tu seras puissant à l’égal de Dieu, à l’égal
de l’image que tu te fais de sa puissance. Cela
se poursuit durant toute la Révélation et
culmine dans les évangiles : « Voici tous les
royaumes de la terre, tout cela est à toi, mais
prosterne-toi devant moi ». L’avertissement
ultime est donné à l’homme à travers Judas,
celui qui livrera le Fils de l’Homme, tant il lui
est insupportable de renoncer à son idole, à son veau d’or à lui, à ce messie victorieux des ennemis
d’Israël. Tout ce pour quoi il se bat farouchement.
On entendrait aujourd’hui : « Si Dieu existe, pourquoi le mal ? ». Ou : « Qu’ai-je fait à Dieu pour
mériter cela ? ». Autant de phrases et d’attitudes qui nous accrochent encore, après deux mille ans de
christianisme, à l’idole de puissance que tous les Simon que nous sommes chérissons encore.
Derrière moi Satan ! Renonce à tout cela, tes pensées ne
sont pas les miennes. Regarde la folie d’amour de la croix.
“
“
Amen.
Selon un rituel immémorial, les professions de foi à la grande chapelle
11
Actualités
Le
L’Archevêque
Cardinal et lede
biologiste
Lyon aux
Chartreux
Jean-Bernard Plessy,
Supérieur du groupe scolaire Chartreux
Samedi 22 septembre dernier, l’Institution des
Chartreux a accueilli Monseigneur Philippe
Barbarin, Archevêque de Lyon, qui a présidé la
messe de rentrée.
notamment évoqué la petite allocution que
celui-ci tint sur le parvis de Notre-Dame, à
l’issue des Vêpres. Il y avait là plusieurs
dizaines de milliers de jeunes, joyeux et
attentifs au message de Benoît XVI. Dans son
homélie, le Cardinal a rappelé les mots du pape
aux jeunes, disant combien son message était
fort : « Jeunes, l’Eglise vous fait
confiance ! Ce soir, je voudrais vous parler de
deux points profondément liés l’un à l’autre,
qui constituent un véritable trésor où vous
pourrez mettre votre cœur… Sydney (les
dernières JMJ) a fait redécouvrir l’importance
de l’Esprit- Saint dans la vie du chrétien…
Tous vous cherchez la vérité et vous voulez en
vivre ! Cette vérité, c’est le Christ...
Le Cardinal Philippe Barbarin
Alors que le Cardinal de Lyon venait
rencontrer la Société des prêtres de SaintIrénée dont il est le premier supérieur, le
hasard du calendrier avait bien fait les choses,
puisque, ce même jour l’Institution rassemblait
tous les élèves de 4e au Post-Bac qui le
souhaitaient pour une messe de rentrée. Sous
la présidence de l’Archevêque, une douzaine de
prêtres de la communauté ont donc pu
concélébrer la messe.
Les élèves, petits et grands, ont été marqués
par cette présence inhabituelle, et ont sans
doute pris davantage conscience de ce lien (on
parle de tutelle dans l’Enseignement
Catholique) entre la société des prêtres de
Saint-Irénée et l’Institution.
Dans son homélie, le Cardinal a rappelé la
toute récente visite du Saint-Père en France, et
12
Suivre le Christ signifie véritablement
« prendre le large… Confiez-vous à l’EspritSaint pour découvrir le Christ… Et en cette
année dédiée à Saint - Paul, je voudrais vous
confier un second trésor, qui était au cœur de
la vie de cet Apôtre fascinant. Il s’agit du
mystère de la Croix. »
Le Cardinal a souligné devant les collégiens,
lycéens et étudiants des Chartreux la force du
message, qui tient notamment dans un
paradoxe : confier la croix comme un
trésor. Il s’agit bien de comprendre que ce
trésor, c’est le don de Dieu à l’humanité, le don
de sa vie, par amour pour l’homme. C’est
l’accueil de l’Esprit-Saint dans la vie
quotidienne qui, seul, peut permettre de le
comprendre. A la fin de la messe, d’une
manière très sympathique, beaucoup de jeunes
et de professeurs présents ont pu saluer
l’Archevêque, et le remercier de sa présence.
Les Chartreux ont vraiment fait ce matin-là
leur entrée dans l’année scolaire, placée sous le
regard du Seigneur.
Actualités
Témoigner pour aider
Sage et les amis de l’opération Orange, jamais
ces objectifs n’auraient pu être atteints.
Philippe Tessieux,
professeur d’histoire-géographie et
por te-parole de l’équipe MokattamSoudan de l’Institution des Chartreux,
site Croix-Rousse
Depuis 14 ans, le carême est, pour notre
équipe d’éducateur, le temps fort de la
mobilisation de nos 2300 élèves et étudiants.
“
Chaque année, nous leur
rappelons la nécessité de la
mobilisation en faveur des
plus pauvres et nous
affirmons qu’en donnant,
en se donnant, ils recevront
beaucoup en retour.
“
Depuis l’année scolaire 1994 - 1995, une
équipe d’une dizaine de professeurs et
surveillants de l’Institution des Chartreux de
Lyon a répondu à l’appel de sœur Emmanuelle :
aider les plus pauvres, non dans un but
d’assistanat mais de partenariat pour jeter les
bases d’un véritable développement, grâce à
des actions ciblées dans des domaines clefs
comme la santé et l’éducation. Sans sœur Sara
l’Egyptienne, Kamal le Soudanais et le père
Sabeh le Libanais, sans sœur Emmanuelle, Jean
Baby feeding center
13
Actualités
Pendant de longues années, l’aide à la
scolarisation des enfants des chiffonniers de
Mokattam a constitué l’essentiel de notre
message. Nos nombreux voyages en Egypte
avec Jean Sage nous permettaient de diffuser
une information en prise directe avec la réalité,
grâce aux images rapportées, aux témoignages,
nous pouvions actualiser nos présentations.
Puis, peu à peu, les événements dramatiques
du Soudan nous ont engagés à orienter notre
mobilisation vers les enfants des camps de
déplacés de Khartoum. Nous nous sommes
alors heurtés à un problème :
Avec Jean, sœur Sara et mon épouse, nous
nous sommes envolés vers Khartoum en
février 2008.
Ce que nous avons vu dépasse ce que nous
avions imaginé.
Kamal et les 226 permanents de la société
Saint Vincent de Paul accomplissent un travail
14
- 18 « baby feeding centers », des centres de
nutrition pour les petits, apportent, 5 jours
sur 7, l’unique repas de leur journée à 11 000
enfants.
- Deux dispensaires mobiles, aménagés sur des
camions, assurent le suivi médical de 50 000
personnes et une ambulance destinée à
prendre en charge les accouchements difficiles
commence à desservir les camps de déplacés.
“
Cette réalité a été à la
base du message que nous
avons délivré à nos élèves
cette année ; ils ont été
particulièrement sensibles à
l’engagement de Kamal et
de son équipe.
“
Les liens que nous avions
tissés avec sœur Sara
nous avaient permis de
continuer à mobiliser ; il
fallait dorénavant en tisser
avec Kamal sous peine
de voir notre message
s’appauvrir.
- Grâce à des pompes, 140 000 litres d’eau
potable sont distribués chaque jour.
- Enfin, 3 000 jeunes sont formés dans
des centres d’apprentissage autour de
Khartoum : chaque jour sont proposés des
cours d’agriculture, d’ébénisterie, de couture,
de réparation d’appareils électroménagers,
d’électricité…
“
“
Comment réussir à
mobiliser nos jeunes sans
disposer de témoignages
directs ?
gigantesque, une œuvre d’amour dans une
atmosphère de guerre civile larvée où tous les
efforts peuvent être remis en cause le
lendemain :
Il nous reste à continuer à faire vivre ce
partenariat en tissant des liens solides avec le
Soudan, sans délaisser Mokattam.
“
“
Merci à Kamal et son équipe, merci à sœur Sara et Jean
Sage de nous avoir permis de partager ces moments très forts où
le mot « solidarité » prend tout son sens.
Le sourire des enfants déplacés du Soudan
15
Actualités
Conférence d’Edgar Morin
Influencé tant par les événements de sa vie
personnelle (la mort de sa mère) que par ceux
de l’histoire (le communisme), Edgar Morin ne
cherche pas à dépasser les contradictions par
des synthèses créatrices à la manière d’un
Hegel. Tout au contraire, il s’affirme bel et bien
comme le penseur de la complexité des choses
et de l’irréductibilité des êtres.
Marlène Giorgio,
Prépa HEC 2
“
“
Une abeille qui a puisé
son miel partout. Un
boulimique de culture.
Ce sont en ces termes que la journaliste
esquisse le portait d’un grand penseur, celui
d’Edgar Morin.
Car c’est bien son cheminement intellectuel
que la conférence du 1er octobre se propose
de retracer.
A ses yeux, le système ne peut ombrager
l’élément, la totalité être réduite à l’une de ses
caractéristiques. Ainsi, le criminel ne peut être
réduit à sa seule criminalité, car c’est omettre
de le considérer avant tout dans sa totalité, un
être humain.
Le monde vu à travers ses yeux prend alors une
toute nouvelle dimension, celle d’un univers
infini dans lequel toute chose vit en dehors
d’un système qui la réduirait.
Edgar Morin
16
Mais Edgar Morin est avant tout un humaniste
et sa théorie est bien davantage à appliquer à la
société des hommes, qu’il identifie à un
organisme humain : une république de 6
milliards de cellules qui vivent ensemble et qui
doivent apprendre à coexister en harmonie.
C’est d’ailleurs par un clin d’œil à la crise
actuelle que le penseur choisit de mettre fin à
son entretien.
Alors que la société humaine sclérose la
capacité créatrice des individus, la
crise réveille les imaginations à la recherche de
solutions et est donc par essence porteuse
d’espoir.
“
C’est bien un miel de
mille fleurs que cette
abeille nous a donné à
goûter ce soir-là.
“
En ce sens, tous les systèmes élaborés
jusqu’alors n’ont fait que dénaturer le réel en
prétendant simplifier son extraordinaire
complexité. Nous sommes ainsi « dans la
préhistoire de l’âme » et la tendance actuelle à
vouloir appliquer la logique à tous les
domaines est fortement remise en cause.
L’église St Bruno
17
Alain Gerente,
Directeur des affaires culturelles
Mardi 6 janvier 2009 - 18h
Cloître de Saint Bruno
Vernissage
Jusqu’au 6 février : horaires scolaires
Vanitas vanitatum
Exposition par les élèves de l’atelier –
patrimoine Chartreux du Lys Saint Esprit
Lundi 12 janvier 2009 - 19h30
Salle François Hyvrier
En partenariat avec la Villa Gillet
L’écrivain Paul Auster évoquera son
œuvre.
Mardi 13 janvier 2009 - 10h
Salle François Hyvrier
En partenariat avec la Villa Gillet
et avec le Rectorat de Lyon
Paul Auster, master-class avec les élèves
de terminale de l’Académie de Lyon
Mercredi 14 janvier 2009 - 19h
Ciné-club prépa
Film néerlandophone présenté par Koen
Vlaeminck
Janvier 2009
3ème Prix de la Nouvelle (francophone)
des Chartreux
ailleurs, capteur, clair de Terre, compatible,
désirer, génome, pérenne, transformer,
vision - 10 mots pour dire l’avenir,
proposés par la « Semaine de la langue
française », quelques mots à choisir pour
construire une Nouvelle à rendre avant le
mercredi 4 février 2009 à 17h au CDI
des Chartreux Croix-Rousse.
Paul Auster
18
Organisé par Bérengère Duréault, Martin
Fontaine, Pierre-Albéric Missol-Legoux
Mardi 24 février 2009 - 18h
B.M.
Vernissage
Jusqu’au 3 avril : horaires scolaires
Effet mes rides
Carte blanche à Lauriane Manneville
(ancienne élève)
Peinture et mots
Dans l’escalier d’honneur
Exposition de Claude Couffin
Jeudi 5 mars à 19h30
Mercredi 25 février 2009 - 19h
Salle François Hyvrier
Ciné-club prépa
M le Maudit de Fritz. Lang présenté par
Emma Vlaminck
Accueilli à la B.M., Jérôme Thelot lira
son recueil poétique.
Contre la mort
Publié chez Fissile
Lundi 16 mars 2009 - 19h30
Du 2 au 15 mars
Salle François Hyvrier
Carlos Fuentes évoquera son œuvre.
Mercredi 18 mars 2009 - 19h
Salle François Hyvrier
Ciné-club prépa
Film anglophone présenté par Marshall Polle
En partenariat avec la Villa Gillet
Organisé par Nathalie Fayant (CDI Jean
Reverzy) et Pierre-Albéric Missol-Legoux
Samedi 28 mars 2009
Opération Mokattam
19
Les Epiphanies, (1947)
mystère profane d’Henri Pichette par les
élèves optionnaires théâtre de terminale
Dramaturge et poète, Henri Pichette est sans
doute un mystique inspiré, et Les Epiphanies
(mystère profane dans l’institution catholique)
illustre la complexité de l’écriture, chez
l’homme friand de mots. Non pas surréaliste,
plutôt surréalisante, la pièce est publiée dans la
collection « poésie » chez Gallimard, et
structurée canoniquement, elle retrace la
naissance de l’homme au monde en cinq actes.
Pichette inconnu ? Pourtant ce sont Gérard
Philippe et Maria Cazarès, qui créent ce
mystère profane, en 1947, au théâtre des
Noctambules. La discrétion de l’écrivain n’a
d’égale que sa dextérité d’écriture. Henri
Pichette manie les mots avec hermétisme et
allure, sa parole n’est jamais verbeuse mais vers
l’au-delà. Le poète use d’accumulations,
oxymores ou litotes, angoisse et charme,
effraie ou séduit, ne laisse donc jamais
indifférent. « Carne ! » quel ambitieux défi
lancé par Alain Gérente aux élèves de l’option
théâtre de terminale… Défi néanmoins relevé
avec enthousiasme. « Je me trouvai subitement
armé de pied en cap, avec droit de regard sur
l’illusion ».
To the happy few…
Benoît Prévost, terminale littéraire
20
Mercredi 22 avril 2009 - 20h30
Générale
Jeudi 23 avril 2009 - 20h30
1ère
Vendredi 24 avril 2009 - 20h30
2nde
Samedi 25 avril 2009 - 20h30
3ème
Chœur des moines
de l’église Saint Bruno
Mai 2009
Lycéens à l’Opéra
Philippe Coupillaud, professeur
d’éducation musicale, et Félicien AcunaSalas accompagnent des élèves qu’ils ont
préparés à l’Opéra.
Mai 2009
Escalier d’honneur
Expo-photo de l’atelier – photo accompagné
par Arièle Bonzon
Mai – juin 2009
A.I.R. (Assises internationales du roman)
en partenariat avec la Villa Gillet
21
Association des parents d’élèves
Assemblée générale
Chers parents,
Pour ma part, au cours de deux mandats,
j’ai servi en conscience notre association
aidée par une équipe enthousiaste, motivée,
efficace. D’ailleurs je considère que vos
encouragements lors des quitus s’adressent
aussi à tous les membres du conseil
d’administration.
Comme je l'ai annoncé dans la circulaire de cet
été, cette assemblée générale est la dernière que
j'ai l'honneur de présider.
De ces 6 années je conserverai la mémoire de
6 objets de valeur : 2 pierres précieuses, 3
perles et 1 collier de coquillages.
Après six ans de mandat, l’heure est venue
pour moi de passer le relais.
Les pierres précieuses sont, comme le dit
Benoit XVI, « ce qui a de la valeur et demeure
toujours » ; c’est ce qui est inaltérable, même
dans la gangue, et qu’il faut chercher
inlassablement : ce sont la vérité et le bien.
15 septembre 2008
Catherine Chaniot,
Vice-présidente de l’APEL
A cette étape, je voudrais en premier lieu
remercier de tout cœur mon mari, François,
qui m’a été un soutien indéfectible, un
relecteur attentif des écrits et des événements,
un merveilleux conseiller.
Je tiens à remercier mes enfants, pour leur
complicité et pour leur patience, eux qui
désormais associent soirée carrières et cure de
pizzas ! A nous 6 nous cumulons 70 années
aux Chartreux.
“
“
Un mandat de président
s’inscrit dans une histoire et
je veux ici rendre hommage
à mes prédécesseurs.
Xavier Richard qui m'a initiée aux missions de
l'APEL, qui m'a introduite dans l'institution, et
qui m'a confié petit à petit les responsabilités
dans le conseil.
Annick Elie qui fut l’initiatrice de la soirée
carrières. Si cette manifestation a aujourd'hui
autant de succès, c'est grâce à elle qui l’a
conçue et mise en place et qui me l’a ensuite
confiée.
Michel Bouteleux qui a rajeuni le conseil,
maintenu les liens avec le mouvement
départemental, créé “ Apel infos ”, et m’a mise
en confiance pour prendre sa suite.
22
La vérité : dans le cadre de l’APEL, c’est la
vérité des faits, voir ce qui est, évaluer les
situations sans juger les hommes. La vérité que
l’on doit découvrir, la vérité que l’on doit
transmettre, à la bonne personne, au bon
moment. L’information désintéressée et la
communication honnête sont les filles de la
vérité.
Le bien est la seconde pierre précieuse, je parle
ici du bien commun. Comme le définit le pape
Paul VI dans l’encyclique Gaudium et Spes :
« Le Bien Commun est cet ensemble de
conditions qui permettent, tant aux groupes
qu’à chacun de leurs membres, d’atteindre leur
perfection d’une façon plus totale et plus aisée.
Tout groupe doit tenir compte des besoins et
des légitimes aspirations de ses membres et des
autres groupes. »
Le bien commun ne s’entend donc pas comme
un catalogue prédéfini. Dans chaque situation,
il faut le chercher très concrètement.
Il peut s’agir simplement d’un arbitrage
financier entre une sortie de classe et un achat
de livres de bibliothèque.
Lorsque nous avons travaillé à la réorganisation
des rencontres parents - professeurs il a fallu
trouver un équilibre entre le nécessaire
échange entre parents et enseignants, les
emplois du temps des professeurs et des
familles, les difficultés administratives des
prises de rendez-vous.
Dans l’élaboration des questionnaires préparatoires
aux conseils de classe, il a fallu concilier le désir
des familles d’informer les conseils tout en
respectant cette instance de débat.
Si un problème surgit dans une classe, il faut là
encore équilibrer entre une enquête soignée,
un souci de ne pas faire naître des rumeurs,
une attention aux personnes mises en cause.
La manière la plus adéquate pour rechercher le
Bien Commun, c’est de se dépouiller de toute
référence à un quelconque intérêt personnel.
Au commencement de son existence, la perle
est un germe qu’il faut recouvrir de très
nombreuses couches de nacre pour atteindre la
beauté. Les 3 perles dont je veux parler sont la
volonté, la fidélité, la loyauté.
La volonté, c’est celle de dire ce qui ne va pas,
de pointer une situation délicate, de
proposer un aménagement, une solution, une
nouveauté. C’est la volonté de défendre des
projets confiés par d’autres parents, sans
crainte de s’exposer à la critique, avec le
courage de se taire si le silence s’annonce plus
efficace que la parole.
Fidélité à la parole donnée, à l’engagement pris
d’écouter, renseigner, aider.
La loyauté s’exerce envers les parents que nous
avons promis de servir, et envers l’institution
que, comme vous, nous avons choisie comme
lieu d’éducation de nos enfants.
Le collier de coquillages que j’emporte est
comme tout collier de coquillages, fait de
petites unités glanées sur la plage. Chacune
seule ne présente pas beaucoup d’intérêt aux
yeux du monde, elle n’est pas médiatisable,
mais l’ensemble a une valeur inestimable.
Ce collier est fait de rencontres :
- avec vous d’abord, chers parents, les
nouveaux et les fidèles, les questionneurs, les
inquiets, ceux qui encouragent et aussi ceux qui
critiquent,
- avec les professeurs que j’ai eu beaucoup de
plaisir à rencontrer,
- avec les responsables de division : nos
échanges ont toujours été vrais,
- avec les services de l’institution qui nous ont
constamment aidés, acceptant avec beaucoup
de patience nos fantaisies d’organisation, ou
dépanant dans l’instant,
- avec vous mon Père, qui m’avez accordé
votre confiance. Nos entretiens étaient directs,
simples, efficaces, respectueux de la nécessaire
confidentialité, tendus vers un objectif à
l’évidence commun.
Avec vous enfin, chers conseillers, je
n’oublierai pas nos échanges, les confidences,
les heures tardives de travail, les services
échangés, la galette pour 10 partagée à 3 et
quelques bons fous rires. Je tiens à vous
remercier chacun personnellement.
23
Association des parents d’élèves
Elisabeth Confavreux : l’expérience et la
fidélité de 17 années d’APEL.
Nancy Marraud Desgrottes : l’efficacité discrète.
Geneviève Verley : la réflexion pertinente.
Marie Jo Joly : le sang neuf et l’expérience
(elle a été présidente d’APEL à Orléans).
Bertrand Philippe : l’optimisme et la diplomatie.
Franck Bernard : le questionneur audacieux.
Florence de Widerspach : l’enthousiasme réaliste.
Christine Demoustiers : le professionnalisme
et la discrétion.
Marie-Sophie Ramière : le bon sens et le
dynamisme.
Pascale Ménard : la fidélité et le sens des
relations.
Patrice Moret : la compétence sérieuse.
Thierry Leperq : le courage et l’honnêté.
Nadine Ciévet : la bonne humeur et la générosité.
Marie Manet : l’autonomie et la fidélité.
Olivier François : l’ouverture d’esprit et la
disponibilité.
Nathalie Merle : la seule qui sache allier avec
autant d’harmonie l’aridité de la comptabilité
et la fantaisie de la pensée artistique.
J’entends parfois dire que le conseil d’APEL
n’est qu’un cercle d’amis.
C’est vrai … mais ce ne sont pas des amis qui
ont formé le conseil, ce sont des conseillers qui
sont devenus amis. Le conseil est très
accueillant, on ne demande à chacun que sa
compétence, sa bonne volonté et sa loyauté.
Ce soir un nouveau président prend les rênes,
un nouveau président que j’ai l’honneur et le
plaisir de vous présenter :
Mon cher Bertrand.
Titulaire d’un DEA de Droit public et d’un
DESS de Droit et Economie de la Défense, tu
poursuis ta carrière comme militaire du service
de Santé des Armées.
24
D’abord
Gestionnaire de l'Elément
Chirurgical d'Intervention Urgente au Liban
puis en Yougoslavie, tu passes avec ta famille
5 ans au Cameroun en tant que Directeur
Administratif et Financier de l'Institut Pasteur
de Yaoundé. De retour en France en 1999, tu
occupes le poste de Gestionnaire du Centre
Hospitalier René le Bas de Cherbourg avant de
regagner en 2002 la Direction Régionale du
Service de Santé de Lyon. Tu es membre
depuis 1985 de l'Institut Français de Relations
Internationales et de surcroît tu es un sportif
chevronné.
Par une grande discrétion naturelle, tu ne
parles jamais de cette belle expérience que la
nation a saluée en te nommant en 2002
Chevalier dans l’Ordre National du Mérite.
Marie-Antoinette, ton épouse, est catéchiste et
membre du conseil pastoral de l’Institution.
Vous avez 2 enfants : Geoffroy, en troisième
bilingue, et Thibault, en terminale S.
En 2004, tu es élu membre du conseil
d’administration de l’APEL, pour en devenir
vice-président l’année suivante. Tu t’es
naturellement impliqué dans l’Association
jumelage Liban.
Le conseil avec moi reconnaît tes qualités
d’écoute et de diplomatie, ton courage, une
association subtile de réflexion spirituelle et de
sens du terrain, l’ensemble s’exprimant par une
attitude toujours positive mais sans naïveté
devant les personnes et les événements. J’ai eu
beaucoup de plaisir à travailler avec toi,
appréciant tes conseils pertinents et ton
dévouement sans faille.
Mon cher Bertrand, nous sommes ravis de ton
élection.
Les membres du conseil ainsi que les invités et
tous ceux qui œuvrent à l’APEL sont heureux
de travailler avec toi.
Association des anciens élèves
Contrôleur financier
GE Capital Solutions
Ancien de l’Institution des Chartreux
promotion 1990
l’époque Supérieur de l’Institution, et pour
moi, c’est le souvenir permanent d’un homme
proche des étudiants, soucieux de leur réussite,
arborant immanquablement un large sourire.
“
C’était le symbole d’une
Institution ouverte, attentive
aux autres, prête à
comprendre les difficultés
humaines ou financières de
chacun et sachant faire les
gestes nécessaires pour que
chacun puisse atteindre ses
objectifs.
“
Entretien avec
Belkacem BENSAFI
Je lui suis toujours très reconnaissant et me
sens affectivement redevable vis-à-vis de
l’Institution.
Belkacem BENSAFI
DU BTS COMPTA AU MBA
En quelles années avez-vous été élève de l’Institution
des Chartreux ?
BB : De 1987 à 1990, pour suivre des études
supérieures en BTS Comptabilité et Gestion
des Entreprises et avec la 1ère promotion des
classes DECF.
Quels professeurs vous ont le plus marqué ?
BB : Avant tout, le Père BABOLAT, il était à
Concernant mes enseignants, c’est plus
particulièrement M. Jean-Marc FALLONE,
responsable des classes BTS à l’époque, un
passionné de comptabilité et de fiscalité.
Son credo, nous transmettre une approche
empreinte de bon sens et la nécessité d’être
passionné dans son travail.
Par ailleurs, M. BRECHET, un homme doué
d’une capacité d’écoute et de compréhension
des problèmes de chacun. Pas de jugement et
du respect. Pour des raisons personnelles, je ne
pouvais poursuivre mes études en DECF
malgré les recommandations de mes
enseignants. Tous ont su accepter, comprendre
et avoir cette tolérance, ce qui nous a permis de
rester en contact.
25
Association des anciens élèves
BB : Diplômé et opérationnel, il était essentiel,
pour moi, de rentrer sur le marché du travail.
Nous étions au début des années 90, les
perspectives d’emploi n’étaient pas fameuses,
spécialement dans le secteur de la comptabilité.
J’ai réussi à intégrer l’Education Nationale en
qualité de maître auxiliaire en comptabilité
pendant 2 ans puis diverses PME sur la région
Rhône-Alpes en tant que comptable.
L’occasion de travailler les basiques, les
fondamentaux de la comptabilité d’une
entreprise. Nous étions très bien préparés
aux Chartreux, avec une connaissance
professionnelle solide. Le travail en PME m’a
permis de tout voir : de la facturation manuelle
en passant par les paies. De quoi avoir une vue
d’ensemble attractive et prendre de réelles
responsabilités.
“
L’humilité devient une
règle de vie et le respect
est une valeur de base.
Mais au-delà de tout, c’est
le travail qui est une
véritable religion.
“
Après vos études à l’Institution des Chartreux,
qu’avez-vous fait ?
C’est surtout lors de mes premiers entretiens
professionnels que je me suis rendu compte
que le passage par les Chartreux était un
véritable gage de sérieux, de sécurité et de
confiance pour mes interlocuteurs. Tout ceci
ne débouchait pas obligatoirement sur un
recrutement mais le contact était toujours
facilité.
Quelques années après, marié et père de
famille, j’ai souhaité reprendre mes études.
Lyon I proposait une licence comportant un
semestre sur Lyon et un semestre en
Angleterre avec une spécialisation en
comptabilité anglo-saxonne.
C’est dans ce cadre que j’ai intégré General
Electric, tout d’abord en tant que stagiaire
avant d’être recruté comme contrôleur de
gestion.
La formation reçue aux Chartreux a-t-elle influencé
votre vie ?
BB : Oui, en arrivant aux Chartreux, pour
s’engager dans des études supérieures,
on perçoit les valeurs que l’on souhaite
transmettre à l’Institution. On nous fait
comprendre alors que l’on est encore
fougueux, que la patience est une vertu.
26
Salle d’étude
BB : Etonnamment, oui ! Si vous êtes curieux,
si le travail ne vous fait pas peur,
“
“
Les compétences acquises
et les valeurs transmises
aux Chartreux facilitent
l’adaptation.
Les multinationales apprécient le bon sens et
les filières de recrutement sont variées.
Actuellement, j’ai la responsabilité de l’intégrité
d’un bilan d’environ 6 milliards d’euros en
dirigeant une équipe de 30 collaborateurs. Il
était donc nécessaire que je complète ma
formation par une formation de MBA, que j’ai
réalisé de 2004 à 2006 en « part time » à l’Ecole
de Management de Lyon 4 jours par mois.
L’orientation est une étape souvent difficile. A des
étudiants qui aujourd’hui souhaiteraient s’engager dans
la filière financière, quels conseils donneriez-vous ?
BB : La passion et le travail. Mais ce n’est pas
tout, il faut être curieux, ne pas s’arrêter en
chemin et avoir l’objectif d’atteindre les plus
hauts niveaux de qualification. Le BTS peut
être un socle de départ mais il faut le compléter
par un DCG ou DSCG, dans le cadre
d’une formation traditionnelle ou par
correspondance. Ensuite tout est une question
d’opportunités : intégrer un cabinet d’audit ou
un grand groupe.
Attention, si vous souhaitez être un futur
leader, soyez ambitieux et visez les diplômes
les plus élevés mais surtout travaillez l’anglais.
Si vous êtes bon en cours, l’écrit vous sauvera
alors que vous serez « presque nul » en
situation professionnelle à l’oral. L’anglais est
essentiel, en finance comme en comptabilité.
Je voudrais surtout inviter les futurs diplômés
à être patients. Ils doivent savoir attendre et ne
peuvent pas accéder immédiatement aux plus
hautes responsabilités. Aujourd’hui, il y a une
réelle difficulté à gérer les jeunes diplômés en
comptabilité qui ont du mal à rester plus d’un
ou deux ans dans le même job et souhaitent
rediscuter leur rémunération tous les six mois.
La situation actuelle dans le secteur de la finance est
extrêmement tendue. Quelle évolution paraît
envisageable à court ou moyen terme ?
BB : La crise actuelle aura plusieurs
conséquences : la prudence va nécessiter
davantage de contrôle interne dans les sociétés
financières ; parallèlement, la régulation au
niveau international va être renforcée.
“
Dans tous les cas, il ne doit
pas y avoir d’inquiétude pour
les
professionnels
qui
assureront des fonctions
supports telles que la
comptabilité, l’audit ou le
contrôle. Il y aura du travail,
voire plus de travail qu’avant
cette crise financière.
“
Vous avez travaillé dans diverses PME avant
d’intégrer la filiale financière de la plus grande
entreprise du monde. Votre adaptation au travail dans
une multinationale s’est-elle faite facilement ?
Par ailleurs, un mouvement de fond s’opère, la
démarche d’externalisation à outrance se
ralentit et on observe un développement des
processus de numérisation, ce qui permet de
réduire le temps de saisie comptable pour
réaliser davantage de tâches à valeur ajoutée et
notamment le contrôle.
27
Histoire
Bruno Martin,
supérieur de la Maison des Chartreux
Au terme d’un processus de rapprochement
qui a duré plus d’un an, le collège de SaintCharles de Serin a rejoint le groupe des
Chartreux pour devenir « Les Chartreux SaintCharles ». Cette intégration dans la famille
cartusienne nous donne occasion de nous
intéresser, dans cette rubrique historique, à une
congrégation enseignante à laquelle nous lient
des liens anciens et nombreux, celle des Sœurs
Saint-Charles de Lyon.
Les sœurs Saint-Charles fêtent d’ailleurs cette
année le bicentenaire de leur installation toute
proche de nous, montée des Carmélites, dans
l’ancien couvent de l’Annonciade ; on peut
même dire qu’elles étaient là avant nous,
puisque ce n’est qu’en 1816 que les Prêtres de
Saint-Irénée s’installèrent vraiment dans la
maison que le cardinal Fesch leur avait laissée
en partant en exil.
Charles Démia et les maîtresses
de Saint-Charles
L’histoire de la congrégation des Sœurs de
Saint-Charles remonte bien plus avant. La
première ouvrit à Saint-Georges, en 1667,
c'est-à-dire presque vingt ans avant les
initiatives semblables de Saint-Jean-Baptiste de
la Salle à Reims (1684).
L’œuvre de M. Démia concernait exclusivement
les garçons, et l’enseignement était confié à des
prêtres, pour la formation desquels Charles
28
Démia avait fondé un séminaire spécial. Cela
n’empêchait pas la mise en œuvre d’une
pédagogie originale, basée sur une
participation très active des élèves, tout aussi
novatrice que le sera la pédagogie des Frères
des Ecoles Chrétiennes de J.-B. de la Salle.
L’ensemble de ces œuvres était mis sous le
patronage de Saint-Charles Borromée (mort en
1584), figure emblématique de la réforme
catholique au lendemain du concile de Trente.
“
En 1680, Charles Démia
complétait son œuvre
par la création d’une
communauté de maîtresses
d’écoles, « communauté
des maîtresses de SaintCharles », chargée à son
tour d’un enseignement
similaire pour les filles.
Ce n’était pas réellement
une congrégation religieuse,
puisque ses membres
ne prononçaient pas de
vœux, mais un simple
engagement annuel ; elles
portaient toutefois un
costume de type religieux,
et furent rapidement
appelées sœurs de SaintCharles.
“
Les Chartreux et Saint-Charles
Un siècle plus tard, lorsque la Révolution
éclata, la communauté comprenait 41 sœurs,
qui avaient en charge 14 écoles, toutes situées à
Lyon ; deux ou trois écoles avaient été fondées
sur le même modèle, à Saint-Etienne, SaintChamond ou Saint-Rambert, sans toutefois
dépendre vraiment de la maison lyonnaise.
Un rétablissement qui est
une refondation
L’œuvre de Charles Démia ne pouvait pas
survivre telle quelle aux bouleversements
révolutionnaires. Venant après la dévolution à la
nation des biens du clergé et la suppression des
vœux religieux, une loi de novembre 1790
attribuait aux communes l’administration des
établissements d’enseignement. Les maîtresses
de Saint-Charles, devenues fonctionnaires
municipales, se voyaient astreintes à la
prestation du serment révolutionnaire ; elles s’y
refusèrent, et préférèrent se disperser, tout en
continuant à faire fonctionner, tant bien que
mal, à deux ou trois, de petites écoles à domicile.
un ancien frère des Ecoles Chrétiennes ouvrait
un externat en février 1803 ; le cardinal Fesch
en obtenait, en décembre, le rétablissement
officiel, chassant au passage les sœurs SaintCharles du Petit-Collège pour y installer les
frères. D’autres regroupements religieux qui
avaient traversé la Révolution dans la
clandestinité sortaient au grand jour : ainsi un
groupe de sœurs regroupées à Sainte-Agathe
en Donzy autour d’une ancienne moniale de
Saint-Pierre des Terreaux, Thérèse de Bavoz.
Dans un vaste dessein centralisateur, qui ne
tenait compte ni des aspirations, ni du passé de
ces différents groupes, le cardinal Fesch, alors
à Rome où il négociait le sacre du futur
Napoléon, envisagea leur fusion dans une
vaste congrégation dite des « sœurs des écoles
chrétiennes ».
Lorsque la paix religieuse revint avec le
Consulat et la signature du Concordat, à
Pâques 1802, on n’avait pas oublié, à Lyon,
les sœurs de Saint-Charles. Le maire de
l’Ouest (Lyon était alors divisé en secteurs
géographiques), M. Charpieux, fit appel aux cidevant sœurs pour ouvrir une école dans
l’ancien Petit-Collège (l’actuelle mairie du V°).
Le régime du Consulat n’appréciait guère les
ordres religieux, mais on ne savait trop
comment se passer des congrégations
hospitalières et enseignantes. Pendant que les
sœurs ouvraient une seconde école à Saint-Just,
Charles Démia, fondateur de la congrégation
des Sœurs de Saint-Charles de Lyon (1636 – 1689)
29
Histoire
De la Croix-Rousse
à Saint-Charles de Serin
Décrire le développement des sœurs de Saint-
“
30
Charles dans la première moitié du XIX° siècle
sortirait du cadre de cet article. Qu’il suffise de
dire que la petite communauté des « maîtresses
de Saint-Charles » devint en quelques années
une véritable congrégation, s’étendant sur
plusieurs diocèses, multipliant les fondations
d’écoles et la prise en charge d’hôpitaux.
Vus de notre Croix-Rousse, quelques épisodes
seulement méritent d’être évoqués : en 1813,
l’église Saint-Bruno fut réquisitionnée par
l’autorité militaire, pour servir de dépôt et
d’observatoire. On transporta donc le service
paroissial dans la chapelle des Bleues-Célestes,
qu’il fallut rapidement remettre en état.
La situation dura quelques années, puisqu’en
1818 on faisait toujours des travaux dans la
chapelle. Et si nous descendons maintenant
jusqu’à la Saône, c’est en 1841 que le curé de la
paroisse Saint-Charles de Serin demanda des
sœurs pour l’instruction gratuite des enfants
du quartier. L’école s’installa d’abord près de
l’église, et fut approuvée par délibération du
conseil municipal de la Croix-Rousse en date
du 6 novembre 1841.
Quelque temps après un petit pensionnat était
ouvert au 32, quai de Serin ; et c’est enfin en
1873-1874 que la congrégation acheta le « Clos
Charrin » pour y faire construire le bâtiment
actuel du collège.
Si l’association « Les Chartreux – Saint-Charles » est toute
nouvelle, on voit qu’elle s’enracine dans une longue histoire, et
qu’il y a bien longtemps que des liens ont été tissés entre la
Congrégation des Sœurs Saint-Charles et les Chartreux.
“
Avec beaucoup d’abnégation, toutes ces
religieuses venues d’horizons très différents se
plièrent aux volontés du cardinal, et, devant
l’urgence de la situation, acceptèrent
courageusement les très nombreuses propositions
de reprise ou de fondation d’école qui leur
furent faites – elles étendirent même le champ
de leur activité à des hôpitaux et à des
pharmacies-dispensaires. En novembre 1807
un chapitre général regroupait, à Paris, sous la
présidence de Madame Mère, les différentes
congrégations enseignantes ou hospitalières ;
le cardinal Fesch appuya les demandes de
« ses » sœurs de Saint-Charles, et obtint pour
elles l’attribution des bâtiments d’un ancien
monastère d’avant la Révolution, celui de
l’Annonciade ; fondé en 1624, il était connu
sous le nom de couvent des Bleues Célestes, à
cause de la couleur du costume des religieuses.
Les bâtiments furent remis aux sœurs de SaintCharles en juillet 1808 ; le groupe des prêtres
des Chartreux commençait son existence
autour du cardinal Fesch dans ces mêmes
années 1807-1811 ; il y a donc deux siècles que
nous sommes voisins.
Vie des classes
Voyage des HEC 2 et 4
à Florence : sous le regard
de Masaccio
“Là tout n’est qu’ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté” :
même l’inconfortable voyage de nuit ne put
faire mentir cette promesse du poète à nos
étudiants préparationnaires de deuxième année
lors de leur arrivée à Florence sur le belvédère
de San Miniato le 24 octobre dernier. Si
l’Invitation au voyage du génial Baudelaire ne
leur était pas adressée, elle aurait néanmoins pu
résonner comme la promesse des délices que
leur réservaient les beautés qui s’étendaient de
part et d’autre de l’Arno et du Ponte Vecchio.
Fresque de Masaccio
Le Duomo et le Campanile
31
Vie des classes
Galerie des Offices
Bien sûr il y eut les splendeurs de la Galerie
des Offices avec les Botticelli, Raphaël, MichelAnge, Della Francesca et autres Giotto. Bien
sûr il y eut le Duomo et son Baptistère, Santa
Maria Novella avec le Cloître vert et la
Chapelle des Espagnols, et San Lorenzo, ce
chef d’oeuvre de l’architecture religieuse du
début de la Renaissance que l’on doit à
Brunelleschi.
Fresque de Masaccio
32
Mais surtout il y eut Masaccio et la Chapelle
Brancacci. Les étudiants qui ont cette année
pour thème de culture générale la beauté le
savent bien: le problème du beau est que son
approche implique toujours la sensibilité, la
subjectivité.
On ne pourra alors que me pardonner ce point
de vue sans doute peu universel, mais si je
devais retenir une image de ce court séjour à
Florence, c’est bien le contraste saisissant, à
l’entrée de la chapelle Brancacci, entre les
fresques de Masolino et de son élève Masaccio.
Le Duomo
Fontaine de Neptune, sur la place de la Seigneurie,
œuvre du sculpteur Ammannati
33
Vie des classes
Quand Masolino peint
Adam et Eve dans le
paradis terrestre, il les
représente dans une pose
extatique, désincarnée, les
pieds comme flottant audessus du sol.
“
“
En face, ils sont chassés du paradis, bien
vivants, bien en chair, dans un mouvement
tellement souple qu’ils semblent sortir du mur.
Mais c’est le génie de Masaccio qui est ici à
l’oeuvre. Comme le dira Giogio Vasari à
propos de Masaccio : « En vérité, on peut dire
que les oeuvres faites avant lui ont été peintes,
mais que les siennes sont vraies, vives et
naturelles à côté de celle des autres. » Merci,
monsieur Labussière, de nous avoir fait
rencontrer ce génial artiste.
Le Ponte Vecchio
34
Et puis il fallut repartir. L’âme emplie de la fraîcheur paisible des fresques de Fra Angelico, nous
reprîmes le car pour un nouveau voyage de nuit. Sans pour autant oublier l’appel du poète :
“
“
Mon enfant, ma soeur,
Songe à la douceur
D’aller là-bas vivre ensemble !
Olivier Hautier,
Professeur de philosophie et préfet
de l’Internat des Classes Préparatoires.
Les étudiants de 2ème année des classes préparatoires économiques et commerciales
35
Vie des classes
L'ouverture de la bilangue
anglais – chinois
Chartreux – Croix-Rousse
Sophie Michaux,
directrice des classes de 6ème – 5ème
Depuis la rentrée, 30 élèves de 6ème ont eu la
possibilité d'étudier en plus de l'anglais une
langue réputée difficile mais que le contexte de
la mondialisation et des échanges rend de plus
en plus attractive. Ainsi les élèves qui l’auront
étudiée depuis la sixième pourront le faire
pendant 7 ans puisque qu'au lycée le chinois est
proposé comme LV3 et ainsi ils pourront
acquérir un niveau solide et une maîtrise
significative de cette langue. L'école la propose
également sous la forme d'activité périéducative. Les élèves ont donc 6 heures de
langues dans leur emploi du temps : 3 heures
dévolues à l'anglais et 3 heures au chinois. M. de
Polignac assure l'enseignement de ce dernier et
Mlle Ti l'aide pour assurer un soutien pour les
élèves qui auraient plus de difficultés ou pour les
accompagner à l'oral. Les élèves ont également
la possibilité de faire une heure de calligraphie
chinoise. J'ai demandé à l'enseignant et aux élèves
de mettre par écrit leurs premières impressions
tout au long de ce premier trimestre :
Morgan de Polignac,
professeur de chinois
Cette langue, plus qu’un outil de communication,
est un art en elle-même : par sa richesse, ainsi
que par l’utilisation des caractères à l’écrit –
dessins devenus par l’évolution un ensemble
d’idéogrammes aux significations multiples.
L’expérience de l’apprentissage du chinois en
Sixième est une expérience extraordinaire : de
36
par la spécificité de la langue elle-même, mais,
au-delà, de par l’exceptionnelle motivation et la
grande volonté de chacun des élèves
d’apprendre à écrire, des mots puis des
phrases, ainsi qu’apprendre à prononcer, puis
dire des phrases ; phrases qu’ils sont fiers de
dire en dehors du cours, montrant qu’ils
dépassent le mythe que représente cette
langue. Les très bons premiers résultats me
rendent très confiant pour la suite de l’année
qui, j’en suis certain, se déroulera dans une
ambiance agréable et studieuse ; ces chers
élèves me montrent à chaque cours leur soif
intarissable de découverte de cette langue qui,
avant la rentrée, était encore un mystère ; aussi,
leurs nombreuses questions sur la culture nous
permettent de dynamiser de façon optimale les
cours. Cette classe est exemplaire dans son
goût pour cette matière qui devient un plaisir
plus qu’une simple discipline. Le plaisir est
mien quand je vois toute la volonté et le désir
de connaissances de ces enfants ; partager mon
savoir de la Chine et de la langue chinoise est
des plus agréables dans cette classe si motivée.
Nous irons loin dans l’étude du chinois, au
rythme de la classe. Cette année sera, j’en suis
sûr, une année très riche pour eux et pour moi.
Qian-Laurent Clémence,
élève de 6ème C
J’ai choisi d’étudier la langue chinoise pour
plusieurs raisons. Tout d’abord, pour la beauté
de la langue et du pays. Je trouve que la Chine
est un pays fascinant, doté d’une grande
culture. Ensuite, je pense que j’ai beaucoup de
chance d’avoir eu la possibilité de commencer
la langue chinoise en Sixième aux Chartreux.
Quand j’ai découvert qu’il y avait une Sixième
anglais – chinois, j’ai sauté sur l’occasion. Puis,
j’ai voulu étudier la langue chinoise car mon
papa ne parle pratiquement pas le français mais
parle le chinois. J’ai voulu pouvoir communiquer
un peu mieux avec lui et avec ma famille
paternelle également ; et enfin, pour connaître
un autre fonctionnement de vie, car la Chine
est un pays très différent de la France pour des
raisons plus compliquées les unes que les
autres.
Amélie Furgé,
élève de 6ème C
Je me présente, je m’appelle Amélie Furgé, j’ai
onze ans et je vais vous expliquer pourquoi j’ai
choisi le chinois. J’ai voulu pratiquer le chinois
car c’est une langue exceptionnelle. Quand je
serai grande, mon projet sera de visiter la
Chine. Pour moi, dans la vie, le chinois me sera
très utile. Aux Chartreux, quand on m’a dit que
j’étais acceptée en classe bilangue chinoisanglais, j’ai sauté de joie. Pour moi, on m’avait
fait confiance. C’était un cadeau extraordinaire !
Maintenant, je vais faire de mon mieux pour
comprendre cette langue, la lire, la parler, puis
la découvrir. Je commence déjà à la déchiffrer !
Un conseil : faites du chinois !
Arnaud Stagni,
élève de 6ème C
J’ai choisi le chinois car je trouve que cette
langue est nouvelle et que peu de personnes (à
part les Chinois !) la pratiquent. C’est nouveau.
On réapprend à écrire et à parler. C’est très
intéressant, tous ces caractères, ces tons. Mais
il faut savoir que cela demande beaucoup de
travail, d’apprentissage, d’attention, d’écoute,
d’écriture… C’est une langue qu’il faut prendre
au sérieux, comme le français ou les maths.
Ce n’est pas parce que l’on fait en quelque
sorte des dessins qu’il faut faire n’importe
quoi. C’est très complexe, donc il faut deux
fois plus d’attention et d’entraînement, et je
sais de quoi je parle car notre premier devoir
surveillé a vraiment été moyen… Mais c’est
certainement normal et je suis sûr qu’avec plus
d’entraînement, tout le monde aura au-dessus
de 15. Voilà pourquoi j’ai choisi le chinois !
Sarah Polverelli,
élève de 6ème C
Extrait du livre des élèves
« Le chinois dans tous ses états »
(Bun-Tuen Jégousse, CRDP Pays de la Loire)
J’ai voulu parler le chinois pour pouvoir
apprendre une langue nouvelle. Cela paraît
difficile, c’est vrai, mais si l’on apprend ses
leçons régulièrement, c’est très facile ! Le
chinois, pour moi, est une langue fascinante,
remplie de surprises ! De plus, M. de Polignac
est un très bon professeur. Il a un accent
merveilleux !
37
Vie des classes
A l’école
Du neuf au primaire
Capucine Pietri,
enseignante en CM1 B
Annie-Jeanne Buathier,
enseignante en CP B
Un aperçu de la dernière tendance coloristique
en décoration : vert anis pour les CP B et les
CM1 B de l’école des Chartreux – Croix-Rousse !
Pendant les vacances d’été, un grand chantier a
balayé la poussière et donné un nouvel éclat
« tendance » aux deux salles de classe. Une
couleur apaisante sur les murs, un nouvel
éclairage au plafond et un revêtement sol clair
et ergonomique, les enfants et leur maîtresse
bénéficient d’un environnement propice au
travail et à l’épanouissement. Une bonne année
scolaire en perspective… !
Comme toile, nous avons vu « Le repas chez
Simon » et le « Jazz band ». J’ai trouvé que
c’était très beau !
Antoine Perrin
Au Musée des Beaux-Arts, j’ai vu des œuvres
magnifiques. D’abord, j’ai vu « La folle
danseuse ». Sa position était très originale !
Ensuite, j’ai vu l’archer qui était vraiment gros,
grand et costaud. Après, la conférencière nous
a raconté une légende sur Hercule (l’archer) et
les douze travaux. Puis, en traversant le musée,
nous avons vu beaucoup d’autres œuvres et
sommes arrivés dans une pièce avec des
immenses tableaux. On les a observés pendant
un moment. Nous sommes redescendus pour
aller voir « Les joueurs de jazz ». Ce que j’ai
préféré, c’était « La folle danseuse ». Toutes les
œuvres, nous les avons dessinées. Voilà une
jolie petite histoire au Musée des Beaux-Arts !
Poète en herbe !
Les CE2 au Musée des Beaux-Arts
Capucine Iliou
Les deux classes de CE2 sont allées au Musée
des Beaux-Arts. Les élèves ont vu des
sculptures et des peintures : une sculpture qui
s’appelle « La folle danseuse », faite par
« Wouters ». On aurait dit qu’elle était contente !
Elle explosait de joie ! Une sculpture qui
s’appelle « L’archer », faite par Bourdelle. C’est
un garçon qui tient un arc et qui chasse des
oiseaux qui sont féroces. L’avant-dernière
œuvre était un tableau de Jésus, des Apôtres et
de Marie-Madeleine qui mangent et la dernière
œuvre était « Jazz-band », faite par Hayden. La
peinture était tellement belle !
Chloé Berre
Aujourd’hui, nous sommes allés au Musée des
Beaux-Arts. Une dame très gentille, Claire,
nous a fait visiter le musée. Les tableaux et les
sculptures étaient très jolis. Comme sculpture,
nous avons vu « La folle danseuse et l’arc ».
38
Stéphane Berthet, élève de CM1 à l’école des
Chartreux – Saint-Romain
Dans le jardin de mon grand-père
Il y a des choses extraordinaires
Il y a des plantes carnivores
Qui tournent à bâbord
Il y a un cactus
Qui s’amuse
A faire des sauts de puce
Il y a un chat
Qui en reste baba
Il y a des roses
Qui s’arrosent
Et qui coursent
Il y a des poules
Qui se roulent en boule
Il y a un cheval
Qui cavale
Il y a un nain
Qui joue ce matin
Le jardin de mon grand-père
Est vraiment extraordinaire.
« Proclame la Parole, insiste à temps et
à contretemps, réfute, menace, exhorte
avec une patience inlassable et le souci
d'instruire ». 2 Tim 4, 2
Belle mission pour un établissement
catholique...
Soeur Marie Jean
Une mission que nous essayons de vivre jour
après jour avec les élèves qui nous sont confiés,
tout en respectant leur liberté : « Je ne suis pas
chargée de vous le faire croire, je suis chargée
de vous le dire » disait Bernadette. Après
l'Eucharistie rassemblant les élèves de la 3ème
aux CE2, trois journées spirituelles ont permis
de bien commencer l'année :
• CM2 et 6èmes à Triors, abbaye bénédictine,
• 5èmes à Ars, sur les pas de Jean-Marie Vianney,
• 4èmes/3èmes à Champagne, chez les Chanoines
Réguliers de Saint-Augustin où les élèves
préparant leur Confirmation reviendront en
fin d'année pour une retraite de deux jours.
Certes, tous ne vivent pas ces journées de la
même manière, mais tous se posent des
questions sur l'absolu de ces vies données.
Il est aussi impressionnant de constater cette
« capacité de Dieu » qu'ont les enfants.
“
Vraiment il est beau de voir
des regards imprégnés de
Dieu et des regards en
attente de Jésus.
Par la communion des
saints les enfants les moins
réceptifs reçoivent un peu
de cette Lumière, ils sont
attirés par le mystère de la
Présence et... de temps à
autre, on les voit venir
à la Messe hebdomadaire
chercher Celui qu'ils n'ont
pas encore trouvé ou
reconnu.
“
Chartreux – Sainte Famille
« Insiste à temps et à contretemps...
avec une patience inlassable
et le souci d'instruire... »
Ce souci d'instruire avec une patience que nous
voulons « inlassable », nous le portons chaque
semaine pendant les cours d'Instruction
Religieuse en essayant de nous adapter à tous.
Séance d’instruction religieuse
En primaire, les groupes sont différents :
• aux groupes Nathanaëls (enfants non
baptisés) nous disons : « Viens et vois ».
39
Vie des classes
• Les « Samuel » sont en préparation de
première communion à plus ou moins long
terme. Ils disent avec l'enfant du temple :
« Parle, Seigneur, ton serviteur écoute ».
• Quant aux « Timothée », ils approfondissent
leurs connaissances.
Les collégiens ont une autre approche tout
aussi riche : imprégnation de la Parole de Dieu,
dans la Bible, à travers l'étude d'un Evangile,
découverte des grandes religions, des
sacrements et de la vie des premiers chrétiens...
Sortie pastorale
Et nous voilà en route vers Noël avec de
très belles propositions venant des élèves :
propositions alternant entre une visite festive
chez les Petites Soeurs des Pauvres pour dire
avec des mots d'enfants « Joyeux Noël » aux
résidents, parfois bien seuls, et la lente montée
vers Bethléem au cours des quatre semaines,
des temps de prière organisés par chaque
classe du primaire, l'Eucharistie et... pour
terminer, une crèche vivante préparée par un
groupe de 6ème...
Beaucoup de joie en perspective dans notre
maison de Saint-Etienne !
40
Fête du livre
Anne Mailal,
Professeur documentaliste
Samedi matin 18 octobre, un groupe de
collégiens déterminés s’est rendu au collège,
pour aller à la rencontre de Jean-Guy Soumy et
Gilbert Bordes, deux auteurs qui ont la
particularité d’avoir écrit sur Saint-Etienne.
Cette manifestation qui est partie prenante de
la Fête du livre a été entièrement orchestrée
par les élèves de 5ème option LAC Lettres Art
Culture. Cette rencontre a été très appréciable,
elle s’est déroulée dans un climat chaleureux et
confidentiel qui favorisait l’échange sur la
création littéraire, le métier d’écrivain. Cette
action prend toute sa dimension puisqu’elle
s’inscrit dans le programme de cette option qui
est de sensibiliser les élèves à la culture, tant
par la lecture avec le défi lecture, reconduit
chaque année avec Lyon, qu’avec la biennale
du design ou encore en attirant l’attention des
élèves sur le monde des médias. Cette année
encore, nous avons participé à l’opération
« Journaliste d’un jour », initiative proposée par
Le CDI
Le Cercle de presse, Lire à Saint-Etienne et
l’Inspection académique. Le but est de réaliser
l’interview de l’auteur invité dans
l’établissement et de concourir dans la
catégorie de notre choix, soit presse écrite, soit
presse radio. En 2007 nos jeunes journalistes
ont été lauréats du journal « L’Essor ». Cette
année Mathis Brun, Anne Cheynel,
Clémentine Durand et Antoine Reynaud
étaient les journalistes de RCF Radio
Chrétienne Francophone. Nous avons pu
entendre leur voix sur les ondes, ils ont été
brillants, convaincants, remportant ainsi le
concours ! Mercredi 26 novembre, invités par
les différents partenaires de l’opération, ils
recevront leur prix. Un grand bravo ! Et à
l’année prochaine pour de nouvelles
aventures…
La tête et les jambes !
Olivier Ségard,
CPE
consistent à manipuler la crosse et la balle en
gardant toujours à l’esprit que les contacts sont
proscrits, ce qui confère à cette discipline un
caractère non violent. Bien entendu, la
condition physique est importante pour la
pratique de ce sport sans négliger l’intelligence
du jeu afin de mener à bien l’action qui
permettra de marquer le but.
Au-delà des valeurs sportives, l’entraîneur
inculque des valeurs citoyennes comme le
respect des règles et des personnes. Selon
M. Rey, la pratique du hockey dans notre cour
est idéale, elle se déroule sur un gazon
synthétique de qualité favorisant la circulation
de la balle et les gestes techniques.
Si l’on se réfère au nombre d’élèves inscrits
dans ce club, on peut facilement penser que
nos élèves sont « Ok » pour ce sport. D’ailleurs
ils réclament déjà des matchs…En attendant,
14h vient de sonner, l’activité s’arrête, les cours
recommencent, il faut aller en math…
Cette année, au collège, nous avons mis en
place un club hockey dans le cadre de nos
activités péri-éducatives. M. Rey, entraîneur du
Hockey Club Stéphanois (HCS), a ainsi en
charge une vingtaine d’élèves auxquels il
enseigne avec passion ce sport dont les
origines se situent en Perse vers 3 000 avant
Jésus Christ, avant d’être développé par les
Anglais qui en établissent les règles en vigueur
depuis le début du 20ème siècle.
Après avoir transmis aux joueurs les règles
générales de ce sport, les entraînements
Sur la cour du collège
41
En bref
Résultats aux examens 2008
BREVET DES COLLÈGES
En Troisième A, ont été reçus :
ABAD Pauline (TB), CARCEL Capucine (TB),
COLLOMB Cyrielle (AB), COTTE Jeanne (B),
D'HAUTEFORT Inès (AB), DE BAZELAIRE Alix
(B), DE BECDELIEVRE Diane (AB), DE
BONET D'OLEON Isaure (TB), DESOMBRE
Guillaume (B), DUBOUCHET Lauriane (B),
FINAS Kim (B), GALLIOT Roxane (TB),
GARCIN Raphaëlle (TB), GENTIEN Marie (B),
GRONON-DECORET Balthazar (AB), MAUREL
Nathalie (B), MONNERET Anne-Charlotte (TB),
MORIN Iris (TB), NARDONE Aymar (B),
PAUKER Aurélie (B), PEREZ Henri (AB),
PHILIPPON Marie (AB), PONS Thomas (B), REA
Roxane (AB), REBOTIER Marine (B), ROSSI
Pierre (AB), SCHMIDT Constance (B), VALLA
Arnaud (B), VERMOREL Jennifer (AB).
En Troisième B, ont été reçus :
BICH Mélanie (B), BLANCHARD Alexandre (AB),
CAILLON Jean (AB), CHARAVAY Ariane (B),
CHENAL Alexia (B), CLOUET Nicolas (AB),
COLOMBE Emeric (B), CORNAND Olivia (B),
COURTIADE Clémentine (B), CROIZAT Gautier
(B), DUPIN Sophie (B), EMUWA Onyinye (B),
GAILLARD Ronan (B), GAY Etienne (B),
GOUGAUD Gabriel (B), GUIRAUD Tristan (B),
HABAULT Olivier (B), LEGRAND Auriane (B),
LEPERCQ Xavier (AB), LEPINE Matthieu (B),
LOCATELLI Victor (B), MACHADO Fabien (AB),
MARTIN-LAPRADE Mia (AB), MAURIZI Estelle
(B), NAOURI Arthur (AB), PICHON Niels (B),
POULIQUEN Domitille (AB), SAPPEYMARINIER Emma (B), SCHEURER Sandrine (B),
SIX Etienne (B), TAILLANDIER Victoria (AB).
En Troisième C, ont été reçus :
BALLANDRAS Aurélie (B), BARBE Charlotte,
BERANGER Victoria (AB), BESNARD Adrien
(AB), BONNARD Loïck (AB), CANNELL John
(B), CHAIGNON Typhaine (AB), CHARRIERE
Camille (B), CONSTANTIN Coline (B),
DESROCHE Camille (AB), DU GARDIN
Mathilde (AB), DUCHESNE Vincent (B),
DURANTET Antoine (AB), FARAH Camille (B),
42
GRAFFIN Mathilde (AB), HERAUD Albane (AB),
JAMET Jean-Baptiste (B), MALLECOURT
Hippolyte (AB), MESTRALLET Guillaume (B),
PEYRARD Marie (B), RAMA Baptiste (AB),
RAUCOULES Margaux (AB), REYNAUD Valentin
(B), RICHARD Fantin, ROCHE Mathieu, RUF
Stéphanie (AB).
En Troisième D, ont été reçus :
AGI Marion (B), BATTAGLIA Paul (AB), BIGOT
Matthieu (B), BONNARD Caroline (AB),
CHABERT Coline (AB), CHARTON Zoé (AB),
COQUET Thomas (AB), COSTE Eva (B),
CROSBY François (AB), DE SAINT HILAIRE
Noémie (TB), DELORME Henri (B), DIAS Céline
(B), DOISY Mahaut (B), DUMAS Florian (B),
ESPALIEU Louis (TB), GARNOUSSET Paola
(AB), GUIGNIER Virginie (AB), LAVEISSIERE
Adèle (AB), LUCAS Pierre (AB), MARMONIER
Juliette (B), MATHON Edward (TB), REYNAUD
Louis (AB), ROCHE Alice (AB), SAVEY Arnault
(B), SCHEURER Arthur (B), VAN KOTE Natacha
(AB), WALLAYS Laura (B).
En Troisième E, ont été reçus :
ALVARD Edouard (B), ALVAREZ Anaïs (AB),
ARRAGON Pauline (AB), BALAY Fanny,
BARBEY Ophélia (AB), BARRAL Pierre (AB),
BOUHADJAR Nassim (AB), CERCY Nina (TB),
CHAFFOIS Margaux (B), CLERC Valentine (AB),
COILLARD-LAVIROTTE Félix (B), COMMENE
Charlotte (B), DE BARBEYRAC DE SAINT
MAURICE Stanislas, DEFLANDRE Paul (AB),
DELOIN Augustin (AB), DUCAS Elsa (B),
DUGENET Morgane (B), FLAUS Anne (B),
GRISARD Emmy-Lou, HADDAD Estelle (B),
HEM Léa (B), JAVELOT Thomas (AB), LANDRU
Pierre, LEMARCHAND Thomas, MARTIN Lucas
(B), MONTBARBON Rémi (AB), PHEULPIN
Juliette (AB), ROUSSEAU Diane (B).
En Troisième F, ont été reçus :
ARDUIN Alexis (AB), BALAIS Pierre (AB),
BALAS Sébastien (B), BAUMGARTEN Marie (B),
BLAUVAC Thibault (B), CAMARD Célia (B),
CAMILLI Hugo (B), CHEVIGNARD Marguerite
(TB), CLEON Alice (AB), DENECK Thibault (B),
DURAND-VIEL Alix (AB), EPICIER Clara (B),
FUCHS Benjamin (B), GAILLARD Amaury (AB),
GORRON Raphaël (B), GREGOIRE Claire (B),
GUINAND Nicolas (AB), HARAT Clémence (AB),
MANTIONE Julie (B), MARES Henri (B),
MASSON Elisabeth (B), MULLENBACH
Delphine (B), PARROT Amaury (B), PELLUET
Jean-Etienne (TB), PIANTE Benoît (B), PIERRE
Jean-Clément (B), ROUCHE Eloi (B), SAINTMARTIN Hélène (B), STEIGERWALD Axel (AB),
TIGAUD Baptiste (TB), VIGNOT Victor (AB).
En Troisième G, ont été reçus :
ABAD Lelia (B), BALAS Tom (TB), BRACHET
Blandine (AB), BRUNAT Thibault (AB),
CHAMBERT Julien (AB), COY Harold (AB),
DALESSIO Quentin (AB), DE WAROQUIER
Sophie (TB), FAVRE Lola (TB), GARCIA Caroline
(AB), GOUHIER Guillemette (B), GUILLAUME
Marie (B), HOHN Hugo (AB), HUMEAU
Marguerite (TB), IVANEZ Alexandre, JOUBERT
Bérénice (AB), JULLIEN Laurène (AB), LE
BOUCHER D'HEROUVILLE Victor (AB),
LHERMITE Lucas (AB), LONGCHAMP Germain
(AB), MARRAUD DES GROTTES Alexandre (B),
MESTELAN Maximilien (AB), NEUVILLE
Lambert (AB), PAYEN DE LA GARANDERIE
Olivier (AB), POINDRELLE Stanislas (AB),
RICHARD Lorraine (B), TAMBURRO Geoffroy,
VALLA Victor (AB), VANNEAUX César (B),
VINAY Hélène (TB).
BACCALAURÉAT
En Terminale L, ont été admis :
ALZRAA Anne-Sophie (B), AMOUROUS Laëtitia
(AB), ARDUIN Aurélie (B), BABOIN-JAUBERT
Charles (B), BAHEZRE DE LANLAY Claire (AB),
BOUE Julia (B), BUSSARD Loraine (TB),
CHARTON Julie-Anne, CLARET Aude (TB),
CLAUDE Eva (TB), DE SAINT-HILAIRE
Mathilde (B), GARNIER Julie (AB), GERMOND
Bertille, GIRELLI Chloé (AB), HAMDAD Cyrielle
(AB), HUMBERT Adèle, JAME Mathilde (AB),
LAGARDE Laure (B), MAGNIN Eléonore,
MARTINEZ Hugo (AB), MERCADER Emilie,
MEUNIER Delphine (B), MULSANT Héloïse
(TB), PICOT Pauline (TB), SIX Louise-Marie (AB),
STAGNOLI Coline (AB), VALERO Boris,
VANNEAUX Faustine (AB)
En Terminale ES1, ont été admis :
ABATTU Margot (B), BAURES Madeleine (AB),
BOBILLON Hadrien (AB), BONNET Pierre (AB),
BOSSE-PLATIERE Raphaël (AB), BOUJON
Dorian (B), BRAC DE LA PERRIERE Astrid (AB),
CAILLEUX Pauline (AB), CAILLON Claire (TB),
CARPENTIER Anne-Laure (AB), CHARBON
Xavier (AB), COTTIN Renan (B), COURSIMAULT
Clémence (AB), CRUCK Malcom (AB), DE LA
TOUR D'ARTAISE Sophie (B), DESROSIERS
Jean-Baptiste (AB), DORIER Marie (AB),
DUCASSE Maud (B), DUMAS Jean-Baptiste (TB),
FLORENTIN Maxime (AB), FOLLEAS CarolineAnne, LAMBRECHT Geoffroy (AB), LEFEVRE
Louis (TB), MAZOYER Marine (AB), MAZURIER
Amélie (B), MENETTRIER DE JOLLIN Géraud
(B), MERLE Christophe (B), MOREL-VULLIEZ
Nicolas (TB), PIGNARD Charlotte (B), POULET
Vadim (B), REBAUDET Mayeul (AB), SAINTOLIVE Alix (TB), VALLA Charlyne (AB), VALLA
Morgane (B), VOIRON Candice (B), VON
RAKOWSKI Constance (B).
En Terminale ES2, ont été admis :
AUBRUN Pierre, BALAIS Romain (AB),
BARJAVEL Pol-Rémy (AB), BOISSIERE Juliet
(AB), CHEVALLEY Marine (B), CHOUBRAC
Delphine (AB), COLOM Guillaume (B),
COURROYE Magali (AB), COURTOIS Guillaume
(AB), DANDELOT Agathe (B), DEL PINO
Flavien (AB), DELPUECH Jean-Baptiste (AB),
DURDILLY Diane (AB), EMERY Aurélie (AB),
FINAZ DE VILLAINE Clémence (B), GUILLOT
Adrien (AB), HENRION Grégoire (AB), IVANEZ
Guillaume (AB), LAPIERRE Edouard (B),
LAPILLONNE Arnaud (AB), LIMONNE Lucas,
LONG Alix (TB), MAGENTHIES Edgar (B),
MAURER Mylène (AB), MAZZEGA Julie,
MEUNIER Sophie (AB), MILLET Marie (B),
ROCHE Célia (AB), SAILLARD Marion,
SCHALLER Aude, VANAPPELGHEM Laëtitia ,
VELAY Cédric, VERNAY Marine (AB).
En Terminale S1, ont été admis :
ADVININ William (TB), AIME Jacques (B),
BASCOU Anne-Laure (TB), BAYLOCQ Jean (TB),
BERNARD DE LAVERNETTE Gaëtane (AB),
BONNARD Tanguy, BORDAT Alexandre (B),
43
En bref
BOUTEILLE Guillaume (B), CHENO Nicolas,
COTE Florent (B), DALESSIO Thomas (B), DE
MORNAC Amaury (AB), DESLOUS-PAOLI Adrien
(B), FIQUET Maxime (AB), GOUGAUD Rodolphe
(TB), GUEDEL François (TB), KOWALSKI Niels
(B), LAPRAS Andréa (TB), LE ROUX Thomas (AB),
LE ROY
Hortense (TB), LONGUEVILLE
Clémence (TB), LUISIER Marie (TB), MAZARD
Tessa (B), MELKI Andréa (B), MOREL Arnaud (TB),
MUNK-KOEFOED Frédérik, PERCIE DU SERT
Charles (B), POUTREL Anne-Lise (AB), PROST
Hélène (TB), REBECQ Henri (TB), SIX Marceline
(B), VIGNOT Louis (AB).
En Terminale S2, ont été admis :
BERNARD Delphine (B), CANNET Ewin,
CERUTI Charlotte (TB), COLOMBE Guillemette
(TB), DE SCHLICHTING Thibault (B), DEL
VECCHIO Laure (TB), DELIAVAL David (AB),
DOLIGEZ Fanny (B), FANJAT Youta (B),
FERNANDEZ Gérôme (B), FLAUS Anthime
(TB), FUSTIER Amélie (B), GANNAT Olivier (B),
GARCIA Max-Adrien (AB), GARNIER Pierre
(AB), GRAU Cyprien (TB), HAUET Marjolaine (B),
LAINE Guillaume (AB), LEDUC Charles (B),
LEGAY Emmanuelle (B), LEPINE Alexia (B),
LEROY Brendan (AB), LESIGNE Carole (B),
LESTRA Clarisse (AB), LOCATELLI Camille (B),
MAGNIN Alexandre (TB), MILLET Maxime,
PELLOUX Geoffrey (B), SAHUQUET Hugo (TB),
SALES Marion (B), TREMEAU Lancelot (AB),
VALERO Quentin (B), VRAY Morgane (TB).
En Terminale S3, ont été admis :
BHOOWABUL Justine (TB), BOCHARD Arthur
(AB), BOUDAUD-CLARKE François, BOUILLON
Henri (B), CRESPY Timothé (B), DELORE
Amaury (AB), DJEMMALI Bilel (AB), DORD
Caroline (B), DU REPAIRE Théau (AB),
ESCANDE Thomas (TB), FAUSSADIER Pierre
(AB), FRANCOIS Benjamin (B), LABLANCHE
Océane (B), LAVIOLETTE Kelly (AB), LE ROUX
Maxime, LORIOT Marine (B), MONNIER
Guillaume (AB), PERMEZEL Astrid (B), ROCHARD
Sébastien (B), SAPPEY-MARINIER Elliot (TB),
THIVOLET Arnaud (B).
En Terminale S4, ont été admis :
AUVIEUX Cécile (AB), BASTIDON Marjolaine
(B), BAZIN Mathieu (AB), BONNIFAIT Benoît,
BREHIER Emmanuel (B), CAMPAN Robin (AB),
CHOLLAT-NAMY Caroline, CIEVET-BONFILS
Maxime (B), COTTE Benjamin (B), ECHALIER
Aurélie (B), FOUCAUD Amandine (B),
FRANCON Quentin (B), GALINDO Alexis (AB),
GAY Servane (B), GRUET Charlène (B), JOB
Anne-Laure (B), JOURDAN Arthur (AB), LAURAS
Solène (TB), MARTIN Edwige, MARTIN Jonathan
(AB), PONS Mathieu (AB), RATEAU Mathias (B),
TREPO Elodie (AB), VANNEAUX Manon (B).
PRIX DES ANCIENS ELEVES
A l’internat
44
Les bacheliers ont reçu leur diplôme au cours
d’une cérémonie qui s’est déroulée le samedi
15 novembre 2008. Monsieur Rodolphe Voiron,
Président de l’Association des Anciens élèves, a
transmis le Prix des Anciens à William Advinin (série S),
Charlotte Ceruti (série S), Eva Claude (série L), Agathe
Dandelot (série ES), Morgane Valla (série ES).
EXAMENS DE CAMBRIDGE (section bilingue)
Taux de réussite : 79,8 %, soit 83 élèves sur 104.
Ont obtenu le “First Certificate in English” (session juin
2008) :
Elèves de 3ème B : 93,8 % de réussite (30 élèves
sur 32)
BICH Mélanie (B), BLANCHARD Alexandre (C),
CAILLON Jean (C), CHENAL Alexia (C), CLOUET
Nicolas (A), COLOMBE Emeric (C), CORNAND
Olivia (B), COURTIADE Clémentine (B), CROIZAT
Gautier (B), DUPIN Sophie (B), EMUWA Onyinye
(A), GAILLARD Ronan (B), GAY Etienne (C),
GOUGAUD Gabriel (B), GUIRAUD Tristan (C),
HABAULT Olivier (A), LEGRAND Auriane (B),
LEPERCQ Xavier (C), LEPINE Matthieu (B),
LOCATELLI Victor (C), MARTIN-LAPRADE Mia
(C), MAURIZI Estelle (C), NAOURI Arthur (C),
PICHON Niels (C), POULIQUEN Domitille (B),
SAPPEY-MARINIER Emma (C), SCHEURER
Sandrine (B), SIX Etienne (B), TAILLANDIER
Victoria (C), THIBAUD Marie-Juliette (C).
Elèves de 2nde 1 (session juin 2008) : 54,5 % de
réussite (6 élèves sur 11)
BARDOU Lisa (A), BERTRAND Stanislas (A),
DEROT Alexandre (B), JANODY Pierre-Antoine (C),
JOURDAN Alexandre (B), MELKONIAN Lola (C).
Ont obtenu le “Certificate in Advanced English” :
Elèves de 2nde 1 (session juin 2008) : 89,7 % de
réussite (26 élèves sur 29)
ABRAMOVICI-RICHARD Thaïs (C), AVOUAC
Alexandre (C), BAGHDASSARIAN Geoffroy (C),
BARBARESI Alexandra (B), BERJA Julie (C),
BLACHERE Clémentine (A), CARPENTIER
Edouard (C), CLARET Anne-Bénédicte (A),
CORDIER Maxime (C), BERTRAND Stanislas (B),
COUPAS Julian (C), DES PORTES Henri (B),
FARON Eliot (B), FORGUES Jean-Baptiste (C),
FRESEL Capucine (C), GALGANI Romain (B),
GENOULAZ Caroline (C), HEROIN Lucile (C),
JAUBERT Camille (C), KUNTZ Augustin (C),
LEFEVRE Madeleine (C), MARTIN Hortense (C),
MOUSSLIE Anaïs (C), PETTIER Laura (C),
POULET Laure (C), RATEAU Constantin (C).
Elèves de 1ère (session mars 2008) : 54,5 %
(6 élèves sur 11)
BERTHELON Xavier (C), BRESSON Mathilde (C),
DESCHAMPS Cécile (C), DEVERAUX Solenne
(C), GRANTE Maxime (C), JOLY Albane (C).
Ont obtenu le “Certificate of Proficiency in English”
(session décembre 2007) : 71,4 % de réussite (15 élèves
sur 21).
Elèves de Terminale :
BORDAT Alexandre (B), CAILLON Claire (C),
CERUTI Charlotte (C), CLARET Aude (B),
COLOMBE Guillemette (B), DANDELOT Agathe
(C), DE SAINT-HILAIRE Mathilde (B), DEL
VECCHIO Laure (C), ESCANDE Thomas (C),
LAPRAS Andréa (C), LEFEVRE Louis (C),
MOREL-VULLIEZ Nicolas (C), SAINT-OLIVE
Alix (C), SIX Louise-Marie (B).
Elève de 1ère :
BERNILLON Nicolas (C).
L’Escalier d’Honneur à l’Institution des Chartreux
45
En bref
Les résultats de la filière
BTS-DCG (diplôme de
comptabilité gestion)
J.-F. Bréchet,
Directeur des classes BTS-DCG
2008 est l’année de sortie de la première
promotion des DCG, dont les étudiants ont
connu l’ancien DPECF et DECF avant
d’entrer pour leur troisième année de
formation en DCG. On ne peut que se réjouir
des résultats obtenus par les étudiants des
Chartreux au regard des résultats de
l’Académie 35,9% : 100% de réussite dans la
classe de DCG L3 + 3 étudiants de DCG L2 qui
ont obtenu leur diplôme en suivant certains
cours de L3. Que l’ensemble du corps
professoral soit ici remercié pour l’excellente
qualité de son travail et son dévouement. A
défaut de faire mieux pour la session 2009,
l’équipe professorale mettra tout en œuvre
pour essayer de renouveler cette réussite
exceptionnelle à ce niveau d’études.
Les résultats des étudiants de BTS sont
satisfaisants, voire très satisfaisants en BTS
Informatique de Gestion avec le major de
l’Académie qui a intégré, sur concours,
ITII/CPE et sortira dans trois ans avec le titre
d’ingénieur CPE, option Informatique.
D’autres étudiants ont intégré la Miage de
Lyon qui forme maintenant des ingénieurs, ou
l’Ecole La Mache pour suivre une formation
en Licence professionnelle pouvant conduire à
des Masters. L’Institution des Chartreux a
noué des partenariats avec ces trois
établissements, pour offrir aux étudiants qui
46
ont fait le choix du BTS la possibilité de suivre
une formation jusqu’à Bac+3 / Bac+5.
Même si les BTS CGO ont connu quelques
échecs liés à un manque d’écoute des conseils
donnés par les professeurs, on ne peut qu’être
satisfait de l’intégration de 4 d’entre eux dans
une Sup. de Co où ils ont rejoint les étudiants
des classes CPGE. Les autres se sont tournés
vers le DCG, ou le Master CCA ou d’autres
formations que leur ouvre celle reçue en BTS.
Le major de la promotion des BTS IG
après la remise de son diplôme
BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR
En classe de BTS Comptabilité et gestion 2, ont
été reçus :
ABEGHE MINKO Lee-Moore, BOURDILLON
Aurélie, CHLOROS Anaëlle, DICKY LOBE AnneCécile, MARTIN Tanguy, MATHIEU Jérémy, MBOU
DJEMBI Aika Martia, MICHELLIER Anne-Charlotte,
PELLAT Stéphanie, PETTON Vanessa, RAVON
Thomas, ROSAY Grégoire, ROUSSET Elodie,
SANTINELLI Maud, SCHIEBER Virginie, SEGUIN
Antoine, VANNEAUX Maxime, RIVOLLIER Josselin
(11ème de l’Académie), DELACROIX Arnaud (5ème de
l’Académie), CHAVEL Barnabé (6ème de l’Académie).
En classe de BTS Comptabilité et gestion 4, ont
été reçus :
ALBAYRAK Ebru, BAILLIF Aurélie, BELGACEM
Naima, BLANC Stéphanie, BONNEFOY Audrey,
BOUNTHEUNG Lucie, DESFARGES Christophe,
DU BREIL DE PONTBRIAND Axel, EHALD
Loïc, GAUMERD Caroline, LALLEMENT Elise,
LAUTIER Quentin, LÉVY Florian, MARMOZ Lola,
MINERY Anne-Sophie, NOBRE Gaëlle, PICHON
Antoine, REY Joëlle, VAISSIERE Alexandra,
PORTO Laura (7ème de l’Académie).
En classe de BTS Informatique, ont été reçus :
Option Développeur :
BOULET-DECOURT David, DEBARBOUILLE
Nicolas, FRAPPAZ Adrien, LE QUANG Sylvain,
ROUYARD-ROHART Thomas, TABARY Olivier,
VASQUEZ Julien (10ème de l’Académie), MUSSET
Thomas (1er de l’Académie), BATREL Fanny (7ème
de l’Académie).
Option Réseaux :
BAUSTERT Benoît, BENEDETTO Geoffrey,
CAFIERO Thomas, COAVOUX Mathieu, CORTES
Bastien, GIRARDIER Nicolas, INGABO PierreHonoré, JAMMES Anthony.
Résultats obtenus au diplôme de comptabilité gestion (DCG)
Session 2008
DCG L1 (22 étudiants)
UE 1 Introduction au Droit
17/22
77,20%
V
2/22
9,09%
B
3/22
13,60%
E
UE 5 Economie
16/22
72,70%
V
4/22
18,10%
B
2/22
9,09%
E
UE 9 Comptabilité
13/22
59,09%
V
6/22
27,20%
B
3/22
13,60%
E
UE 12 Anglais des Affaires
15/22
68,80%
V
5/22
22,70%
B
2/22
9,09%
E
DCG L2 (37 étudiants)
UE 2 Droit des sociétés
35/37
94,50%
V
2/35
5,50%
B
UE 4 Droit fiscal
36/37
97,60%
V
1/37
2,40%
B
UE 6 Finances d’entreprise
27/34
79,41%
V
7/34
20,59%
B
UE 10 Comptabilité
31/37
83,70%
V
6/37
16,30%
B
UE 8 Informatique
3/4
75%
V
1/4
25%
B
V L'étudiant a obtenu une note supérieure à 10/20
B L'étudiant a obtenu une note entre 6 et 10/20 qu'il peut
garder pour la session suivante
E L'étudiant a obtenu une note éliminatoire, inférieure à 6/20
DCG L3 (24 étudiants)
UE 3 Droit
23/24
95,80%
V
1/24
4,20%
B
UE 6 Finances d’entreprise
16/22
72,72%
V
6/22
27,27%
B
UE 11 Contrôle de gestion
18/22
82%
V
4/22
18,20%
B
UE 13 Relations professionnelles
8/11
72,70%
V
3/11
27,30%
B
Résultat Chartreux : 24/24, soit 100%
3 étudiants de DCG L2 ont obtenu le DCG.
Académie : 139/373, soit 35,9%
47
En bref
Classe préparatoire économique et commerciale
Option scientifique
Noms
ARTIGUES
BENYACHOU
BRETTON
CHAUVIN
CHAYER
DEMONET
ESTEVE
GUILCHER
HAGE-CHAHINE
HUMBERT
KEKAYAS
KOTT
KUNTZ
LAMBERT
LHEUREUX
PAUTY
PEROTTO
PIASENTIN
POIRSON
REYSS-BRION
SAILLARD
SEVENNEC
TORTEROLO
WATTINNE
Prénoms
Julien
Sara
Claire
Cécile
Marc
Alix
Loïc
Sarah
Lucie
Aude
Alexandre
Caroline
Charlotte
Clément
Hugo
Marine
Olivier
Baptiste
Romé
Alexandre
Cyril-Alexandre
Chloé
Olivier
Margaux
Nombre d’intégrés dans le top 6 : 29%
Top 6 : Audencia, Edhec, Em Lyon, ESCP-EAP, ESSEC, HEC
48
Intégration
EDHEC
Grenoble EM
ESCP
ISC
Grenoble EM
CERAM
Cube
ESCP
ICN Nancy
Grenoble EM
ESCP
ESC Toulouse
Lyon 3
EDHEC
EDHEC
Grenoble EM
ESC Toulouse
EDHEC
Grenoble EM
Cube
ESCEM
ESC Toulouse
Cube
ESC Toulouse
Classe préparatoire économique et commerciale
Option économique
Noms
ANGLEYS
BABOIN
BACHES
BERGERON
CHAMPENOIS
CUINAT-GUERRAZ
DELPLACE
DESPRUNIÉE
DIALLO
EMIR
FEYEUX
FLEUR
GAY
GRIFFOND
GUIRAUD
JAILLOT
KANTJAS
LAMBERT
LARGILLIER
LIZÉ
MICHAUD
NANTERME
NOEL
RAZAFINIMPARANY
ROUSSELET
ROUSSIN
ROYER DE LA BASTIE
SPITALIER
VAUDO
VIÉ
WALCKENAËR
Prénoms
Geoffroy
Adeline
Antoine
Hélène
Brieuc
Marina
Aurore
Jean
Aimée
Margaux
Margaux
Béryl
Victor
Brice
Claire
Eléonore
Alexandre
Marion
Augustin
Anne-Sophie
Xavier
Thomas
Marion
Riana
Stéphane
Célia
Théophile
Marion
Audrey
Capucine
Jean-Marie
Intégration
EM Lyon
EM Lyon
ESSEC
ESC Rouen
ESC Toulouse
EM Lyon
ESC Reims
ESSEC
ESSEC
ESCP
EM Lyon
EM Lyon
ESSEC
EM Lyon
Audencia
HEC
ESSEC
ESC Toulouse
EM Lyon
Audencia
Grenoble EM
Audencia
Cube
ESC Reims
ESCP
CELSA
ESCP
EM Lyon
EM Lyon
EM Lyon
Audencia
Nombre d’intégrés dans le top 6 : 74%
Top 6 : Audencia, Edhec, Em Lyon, ESCP-EAP, ESSEC, HEC
49
En bref
Classe préparatoire Sciences Politiques
Noms
AUBERT
BILLON-GALLAND
BOUFFARD
BOYER
CHICHA
CLARY
COUZINET
DEBRUN
DUSSUD
FABRE
FESSY
FEUTRAY
GEORGES
GOUGAUD
HOYER
KONDRAT
LAURENT
LAURIN
LE BRAS
NICOLET
PERNUIT
ROUX
RUTTER
SAINT OLIVE
SOTTY
TÉTAZ
VERLOT
Nombre d’intégrés dans un IEP : 68%
50
Prénoms
Alexis
Marion
Antoine
Adrien
Emeline
Charlotte
Julie
Aymeric
Morgane
Thibault
Timothée
Hugo
Marie-Agnès
Victoire
Jessica
Alexandra
Thibaut
Thibault
Hugues
Anne-Laure
Pierre-Jacques
Marine
Aude
Anne-Gaële
Meryl
Alice
Candice
Intégration
IEP Grenoble
IEP Lille
IEP Paris
IEP Grenoble
IEP Lyon
IEP Aix
IEP Toulouse
IEP Lyon
IEP Lyon
IEP Lyon
IEP Lyon
IEP Grenoble
IEP Aix
Université Lyon III
IEP Grenoble
IEP Grenoble
IEP Lyon
IEP Lyon
Hypokhâgne
IEP Grenoble
IEP Toulouse
IEP Lyon
IEP Aix
IEP Aix
IEP Lyon
IEP Bordeaux
IEP Lyon
Calendrier 2008-2009
RENCONTRES PARENTS-PROFESSEURS
Institution des Chartreux (58, rue Pierre Dupont) :
• Vendredi 28 novembre à 18h : pour les 1ères
• Vendredi 12 décembre à 18h : pour les 3èmes
• Vendredi 16 janvier à 18h : pour les Tles
• Samedi 17 janvier à 9h : rencontre
parents/enseignants de l’école
• Samedi 31 janvier : journée rencontre
parents-profs pour les 6ème, 5ème, 4ème, 2nde
• Vendredi 20 mars à 18h : pour les 1ères
• Vendredi 27 mars à 18h : pour les 3èmes
Collège des Chartreux – St-Charles (22, rue Bonin) :
• Jeudi 5 février à 17h30 : pour les 6èmes, 5èmes
et 4èmes
• Mardi 31 mars à 17h30 : pour les 3èmes
• Samedi 7 mars, de 13h30 à 16h30 :
pour les futurs élèves des classes post-bac
• Samedi 21 mars, de 9h à 12h :
pour les futurs élèves du lycée
SOIREE CARRIERES
Institution des Chartreux (58, rue Pierre Dupont) :
• Jeudi 11 décembre à 20h15
SALON DE L’ETUDIANT
• Du vendredi 16 au dimanche 18 janvier
JOURNÉES DE L’ENSEIGNEMENT
SUPÉRIEUR
• Mercredi 28 janvier et jeudi 29 janvier
Pas de classe pour les élèves de terminale le
mercredi 28 janvier, toute la journée, et le
jeudi 29 janvier, le matin.
REUNIONS D'INFORMATION
SUR L'ORIENTATION
EXAMENS BLANCS
Institution des Chartreux (58, rue Pierre Dupont) :
• Brevet des Collèges blanc :
lundi 26 janvier et mardi 27 janvier
• Bac blanc :
du mercredi 4 février au vendredi 6 février
• BTS blanc C1 – C3 – I1 :
n°1 : du lundi 5 janvier au vendredi 9 janvier
n°2 : du lundi 4 mai au jeudi 7 mai
• DCG blanc :
du lundi 27 avril au jeudi 30 avril
• BTS blanc C2 - C4 - I2 :
n°1 : du lundi 20 octobre au vendredi
24 octobre
n°2 : du lundi 20 avril au vendredi 24 avril
• Concours blanc des classes préparatoires :
HEC 2/4 (n°1) : du 22 au 26 septembre
HEC 1/3 (n°1) : du 15 au 19 décembre
HEC 2/4 (n°2) : du 2 au 6 février
HEC 1/3 (n°2) : du 30 mars au 3 avril
HEC 1/3 (n°3) : du 8 au 9 juin
• Vendredi 23 janvier à 18h : pour les
parents des secondes
• Vendredi 30 janvier à 18h : pour les
parents des 3èmes
ADMISSIONS EN CLASSES
PREPARATOIRES AUX GRANDES ECOLES
(pour les élèves de Terminale et leurs
parents)
• Lundi 15 décembre à 18h : présentation de
la procédure d’admission par Internet
PRESENTATION DES CLASSES
POST-BAC CHARTREUX :
• Jeudi 29 janvier à 18h
PORTES OUVERTES
Institution des Chartreux (58, rue Pierre Dupont) :
Institution des Chartreux (58, rue Pierre Dupont) :
51
En bref En bref
STAGES DES ELEVES
• BTS Info 2 : du lundi 16 février au
samedi 11 avril
• BTS Compta 1 et 3 : du lundi 25 mai au
mardi 30 juin
• DCG L2 : du lundi 8 juin au vendredi
10 juillet
• BTS Info 1 : du lundi 2 juin au jeudi
2 juillet
• Seconde : stage d’une semaine dans la
période du 8 juin au 19 juin, puis
soutenance des comptes rendus de stage
du 17 juin au 25 juin.
« SAMEDIS PLUS »
(pour les élèves de terminale)
Dimanche 17 mai à 9h et 11h
1er temps fort : samedi 13 décembre de 9h à 12h
2ème temps fort : samedi 7 mars de 9h à 16h30
Réunion de parents : mardi 31 mars à 20h
Réunion de préparation : mardi 5 mai à 20h
Retraite : du vendredi 15 mai à 8h au samedi
16 mai à 12h
• Confirmation :
Samedi 6 juin, à 10h à la Primatiale St-Jean
1er temps fort : samedi 6 décembre de 9h à 12h
2ème temps fort : samedi 24 janvier de 9 à 12h
3ème temps fort : samedi 14 mars de 9h à 12h
4ème temps fort : samedi 16 mai de 9h à 12h
Réunion de parents (3èmes et lycée) : mercredi
13 mai à 20h
22 novembre, 29 novembre, 6 décembre,
13 décembre, 10 janvier, 17 janvier et
24 janvier.
WEEK-END DES CONFIRMES
MODULES SCIENCES-PO
(pour les élèves de terminale)
PELERINAGES
Les mercredis : 12, 19 et 26 novembre, 3 et
10 décembre, 7, 14 et 21 janvier, 4, 11, 18
et 25 mars, 22 et 29 avril, 6 et 13 mai.
du vendredi 24 avril à 8h au dimanche
26 avril à 14h
• 6ème : mardi 26 mai, de 8h à 14h (Fourvière)
• 3ème : vendredi 6 mars à 8h et samedi
7 mars à 12h (Ars)
RETENUES
Institution des Chartreux (58, rue Pierre Dupont) :
17 et 31 janvier, 28 février, 14 et 28 mars,
25 avril, 16 mai, 6 juin.
PASTORALE
• Première Communion :
Ecole : dimanche 7 juin à 9h30 et 11h
6ème : samedi 6 juin à 16h30
Réunions de parents : mercredi 1er avril à
20h (6ème) et jeudi 2 avril à 20h (école)
Retraite pour le primaire : vendredi 29 mai
• Profession de Foi :
Samedi 16 mai à 17h
52
En se promenant dans le jardin des Chartreux
WEEK-END PASTORAUX
• Terminale : du jeudi 9 octobre à 17h15 au
samedi 11 octobre à 12h (les Dombes)
• Première : du jeudi 16 octobre à 17h15 au
samedi 18 octobre à 12h (Le Puy-en-Velay)
• Seconde : du jeudi 20 novembre à 17h au
samedi 22 novembre à 20h (Paray-le-Monial)
• 3ème : du vendredi 6 mars à 8h au samedi
7 mars à 12h (Ars)
• Vendredi 26 juin à 10h30
Messe de fin d’année (primaire)
OPERATION « MOKATTAM » :
• Sensibilisation : du lundi 2 mars au
vendredi 6 mars
• « Bol de riz » : vendredi 27 mars
• Fête : samedi 28 mars
DEMI-JOURNEE SPIRITUELLE
PROGRAMME CULTUREL 2008-2009
• 4ème : mardi 5 mai
(cf. éphéméride culturelle pages 18 à 21)
VIE LITURGIQUE
VACANCES SCOLAIRES 2008-2009
Institution des Chartreux (58, rue Pierre Dupont) :
• Lundi 8 décembre :
Messe de l’Immaculée Conception à 8h (5ème),
à 11h (4ème à post-bac) et à 14h (6ème)
Célébration de Marie à 15h30 (primaire)
• Vendredi 19 décembre à 10h30 :
Messe de Noël (primaire)
• Vendredi 23 janvier à 11h :
Célébration de l’Unité
• Mercredi 25 février :
Messe des Cendres à 8h (4ème à post-bac) et à
11h (6ème)
• Jeudi 26 février :
Célébration des Cendres à 10h30 (primaire)
Messe des Cendres à 14h (5ème)
• Mardi 2 juin à 11h
Messe de fin d'année (4ème à post-bac)
• Mercredi 17 juin à 8h
Messe de fin d'année (6ème)
• Vendredi 19 juin à 8h
Messe de fin d'année (5ème)
• Noël :
Du vendredi 19 décembre après les cours
au lundi 5 janvier au matin
• Hiver :
Du vendredi 6 février après les cours
au lundi 23 février au matin
• Printemps :
Du vendredi 3 avril après les cours
au lundi 20 avril au matin
• Vendredis 1er mai et 8 mai (jours fériés) :
pas de cours
• Pont de l’Ascension :
Du mercredi 20 mai après les cours
au lundi 25 mai au matin
• Récupération du vendredi 22 mai :
Mercredi 20 mai, après-midi : cours du
vendredi 22 mai 2009, après midi
• Samedi 13 juin, matin : pas de cours (demijournée pédagogique)
• Pentecôte (lundi 1er juin) : pas de cours
L’INSTITUTION DES CHARTREUX est habilitée à percevoir LA TAXE D’APPRENTISSAGE, mais uniquement par
le biais des organismes collecteurs.
LES VERSEMENTS nous permettront d’assurer une partie de l’investissement nécessaire à la mise en place de moyens
pédagogiques pour nos classes préparant au BTS Comptabilité, au BTS Informatique de gestion et au DCG.
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En bref
Carnet
MARIAGES
Se sont unis ou s’uniront par le mariage :
• Xavier Bresse (promo 1998) et Charline Vittoz,
le 28 juin 2008
• Hélène Brusset (promo 2000) et Grégory
Guinand, le 28 juin 2008
• Benoît Grivoz (promo 1998) et Amélie Ducerf,
le 28 juin 2008
• Sophie Taithe, professeur de sciences de la vie et
de la Terre, et Damien Schlienger, le 5 juillet 2008
• Julie Dupont, secrétaire, et Jocelyn Féron, le
12 juillet 2008
• Lucie Rodet (promo 2000) et Laurent Dupouy
(ancien élève prépa CPE), le 19 juillet 2008
• Séverin Dufour (promo 1997) et Céline Mornet,
le 23 août 2008
• Catherine Carrière (promotion 1997) et Arnaud
Guilbert, le 23 août 2008
• Emilie Barbe, adjointe au préfet de l’internat du
collège et du lycée, et M. Arnaud, le 30 août 2008
• Constance Permezel (promo 2001) et Antoine
Pommier, le 30 août 2008
• Béatrice Rival, ancienne adjointe à l’internat postbac, et Mayeul de Féraudy, le 6 septembre 2008
• Olivier, fils de Simone Bron, professeur de
mathématiques, le 6 septembre 2008
• Renaud-Guillaume Martellon (promo 1996) et
Beatrix Navia Ramirez, le 6 septembre 2008
• Bénédicte Rajot (promo 2000) et Antoine
Simonnet, le 27 septembre 2008
• Edouard Vincent (promo 1998) et Emilie
Gauthier-Novel, le 4 octobre 2008
• Anne-Cécile Gidon (promo 1996) et Youlian
Kostov, le 22 novembre 2008
• Bérengère Moreau, enseignante à l’école des
Chartreux – Saint-Romain, et Marc Redier, le
27 décembre 2008
NAISSANCES
Nous avons la joie d'annoncer la venue au
monde de :
• Caroline, 2ème enfant de Marine et Laurent
Thivel (promo 1986), le 29 juin 2006
• Marilou, au foyer de Françoise et Olivier Lafon
(promo 1986), le 19 août 2007
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• Guillaume, au foyer d’Amandine Charbin (promo
1997) et Vincent Soumier, le 1er novembre 2007
• Marie, au foyer de Séverine Bresse (promo 1995)
et Alexandre Moreau, le 16 novembre 2007
• Martin, au foyer de Nathalie et Eric Dutang
(promo 1992), le 26 janvier 2008
• Héléna, au foyer de Céline et Rawad Habib
(ancien prépa HEC), le 4 février 2008
• Rébecca, au foyer de Raphaël (promo 1993) et
Isabelle Bertholon, née Rajot (promo 1996), le
23 mars 2008
• Eloïse, au foyer de Thierry Vaudelin (promo
1993) et Nadia Obled, le 24 mars 2008
• Tristan, 2ème enfant de Julie Rigaud, professeur
d’anglais, le 27 mars 2008
• Arthur, au foyer de Blandine Lemarié,
professeur d’EPS, le 28 mars 2008
• Félix, 2ème enfant d’Aurélie et Arnaud Demeure
(promo 1995), le 17 avril 2008
• Pétronille, 4ème enfant de Denis et Véronique
Veillith d’Aubarède (promo 1991) le 4 mai 2008
• Kévin Hérizo, 3ème enfant de Zoélina
Rasoanaivo, comptable, le 9 mai 2008
• Aurélien, au foyer de Laurent Douchet,
professeur de sciences physiques à l’annexe
Prépas CPE, le 10 mai 2008
• Mayeul, 3ème enfant de Romuald et Blandine
Mantelin, née Chatouillot (promo 1993), le
13 mai 2008
• Sixtine, petite sœur de Louis (6e D), Capucine
(10e A), Grégoire (maternelle grande section) et
Charles Iliou, le 6 juin 2008
• Nicolas, 2ème enfant d’Amaury et Stéphanie
Godfrin, née Dedieu (promo 1993), le 12 juin 2008
• Naël, au foyer d’Elodie et Jean-François Nast
(promo 1998), le 19 juin 2008
• William, 2ème enfant de Perrine et Thomas
Lefebvre, maîtresse d’externat en classe de 4ème –
3ème, le 20 juin 2008
• Bérénice, 3ème enfant d’Amaury et Pauline
Devillard, née Beaumont (promo 1989), le
23 juin 2008
• Boris, 2ème enfant d’Andréa et Grégory
Fulchiron (promo 1997), le 27 juin 2008
• Adèle, 2ème enfant de Lionel Greffet et Astrid
Gauthier (promo 1994), le 2 juillet 2008
• Noélie, au foyer de Frédéric Lunel et Cathy
Le Berre, professeur d’EPS, le 3 juillet 2008
• Xavier, au foyer de Bérengère et Amaury Franc
(promo 1999, BTS et DECF), le 4 juillet 2008
• Keryan, au foyer de Camille et Sandra MartinCordier (promo 1999), le 7 juillet 2008
• Octave, 2ème enfant de Clémence et Claude
Fouchérand (promo 1995), le 18 juillet 2008
• Antoine, au foyer d’Adrien et Frédérique Alcaix,
née Viennois (promo 1995), le 30 juillet 2008
• Faustine, 2ème enfant de Pascale et Nicolas
Gondard (ancien élève de 4e–3e, 1997-1999), le
11 août 2008
• Charles, 2ème enfant de Martin et Marina Doithier,
née Orgiazzi (promo 1995), le 18 août 2008
• Charline, au foyer de Nicolas et Caroline Caudal,
née Flavien (promo 1999), le 18 août 2008
• Colombe, au foyer de François-Régis et
Clémentine Desfemmes, née Pontvianne (promo
1996), le 12 septembre 2008
• Jeanne, au foyer de Virginie et Xavier Lebas
(promo 1997), le 24 septembre 2008
Eglise Saint-Bruno
• Margo, au foyer de Laurent et Elodie Cattin,
maîtresse d’externat, le 29 septembre 2008
• Baptiste, au foyer d’Aurélie Sanial et Brice
Lanternier (promo 1998), le 2 octobre 2008
• Coralie, 3ème enfant d’Arnaud et Camille
Guénégan, née Herbinet (promo 1994), le
7 octobre 2008
• Lou-Andréa, 4ème enfant de Sophie Pestourie,
professeur de musique, le 28 octobre 2008
• Laetitia, 2ème enfant de Marc et Catherine
Babillon, née Bourgeat (promo 1991), le
18 novembre 2008
• Dorian, au foyer de Christian et Mélody Esthor,
née Coutard (promo 1998), le 24 novembre 2008
DÉCÈS
Nous ont quittés :
• Hubert Thivel (promo 1948), père de Laurent
Thivel (promo 1986), le 14 décembre 2007
• Louis Vialatoux (promo 1939), le 1er mars 2008
• La mère de Charlotte Dupuy (promo 2005), le
16 mars 2008
• Marie-Christine Rival de Rouville, née Royer de
la Bastie, mère d’Hervé Rival de Rouville (promo
1950) et épouse de Victor Rival de Rouville
(promo 1923), le 28 mars 2008
• La mère d’Athman Sayad, professeur de
technologie, le 5 mai 2008
• La mère de Sylvie Lecomte, professeur de
sciences physiques, le 10 juin 2008
• Jacques Poupon, ancien professeur d’arts
plastiques, le 28 juillet 2008
• Le père de Claude Bailly-Masson, professeur
d’économie et droit, le 2 août 2008
• Damien Gugliermina (promo 1990), le
1er septembre 2008
• Paul Stremsdoerfer (promo 1939), le 15 octobre
2008
• La mère de Jean-Noël Durand-Bourat, professeur
d’anglais, le 7 novembre 2008
• La mère de Marie-Noëlle Furry, professeur de
lettres, le 10 novembre 2008
• La mère d’Emmanuel d’Ussel, directeur des
services généraux, le 14 novembre 2008
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Directeur de la publication : Jean-Bernard Plessy
Rédacteur en chef : Patrice Moret
Secrétariat de rédaction : Christelle Tallaron
Photographes : Rédacteurs - Myriam de Santis - Photos Georges - Jacqueline Salmon
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