Courrier FCPE NAP 02 2016 - Écoles primaires de Deuil

Conseil local FCPE
Ecoles primaires de Deuil-La Barre
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Mme Petitas,
M. Dufoyer,
Membres du comité technique sur
les rythmes scolaires,
Madame, Monsieur,
Compte tenu de la virulence de certains propos tenus à l’encontre des représentants de
parents d’élèves,
Compte tenu du manque de sérieux accordé à la plupart de nos propositions et réflexions,
Compte tenu de la remise en cause récurrente de notre légitimité de représentants des
parents d’élèves,
Nous avons pris collectivement, à regret, la décision de nous retirer du comité technique
sur les rythmes scolaires. Nous estimons en effet que dans les conditions actuelles, cet
organe n’a pas tant pour objectif la concertation entre tous les acteurs impliqués que
l’obtention de notre aval sur les choix de la municipalité. Et ce d’autant plus depuis la
déclaration faite lors du dernier comité technique, selon laquelle il ne sera plus accepté de
demandes ni de critiques de notre part !
Il nous est en revanche demandé de bien vouloir faire des propositions ! Il nous semblait
pourtant en avoir faites un certain nombre depuis deux ans (voir encadré ci-après). Nous
regrettons le manque d’intérêt porté à celles-ci, souvent qualifiées d’emblée d’irréalistes.
Nous regrettons aussi le manque de sérieux des comptes rendus, qui ne retranscrivent pas la
teneur des débats mais seulement certains propos, hors contexte, déformés parfois, et qui
ne sont jamais validés d’une séance sur l’autre.
Contrairement à ce qui nous est reproché, nous, représentants élus des parents d’élèves, ne
sommes pas dans une posture négative. Nous avons félicité la municipalité et défendu le
projet des NAP devant les parents, exprimé notre satisfaction quant à la mise en place d’un
Projet éducatif et territorial (PEDT) et d’activités, gratuites de surcroît. Nous avons soutenu
la municipalité lors des difficultés de mise en place la 1re année. Et nous restons ouverts à
toute proposition de dialogue allant dans le sens d’une réelle concertation.
Cependant, nous avons estimé que les conditions du passage à des NAP d’1h30 deux fois par
semaine n’étaient aujourd’hui pas réunies. Ce scénario prévoit-il la constitution d’une
réserve d’animateurs remplaçants pour palier les absences des intervenants réguliers ?
L’amélioration promise des activités suffira-t-elle à compenser l’impact négatif d’un rythme
irrégulier sur la semaine, en particulier pour les élèves de maternelle ? Des activités d’1h30
ne sont-elles pas trop longues sans possibilité de décloisonner ni de quitter la classe,
puisqu’il est exclu d’utiliser les équipements extérieurs ?
Conseil local FCPE
Ecoles primaires de Deuil-La Barre
[email protected]
Nous souhaitons que les prochains mois apportent des réponses à ces questions et qu’une
solution soit trouvée dans le meilleur intérêt des enfants avant tout.
Cordialement,
les membres du bureau fcpe primaires
Pour rappel, voici les principales propositions faites par les parents d’élèves :
 envisager les NAP sur le temps méridien, mieux adapté au rythme de l’enfant,
 étudier le scénario de 3 fois 1 heure au lieu de 4 fois 45 min. (également proposé
par Mme Petitpas),
 dissocier les horaires en maternelle et en élémentaire,
 laisser aux enfants une certaine liberté de choix dans les activités,
 décloisonner les classes,
 créer des groupes de travail par groupe scolaire (animateurs, enseignants et
parents) pour favoriser le dialogue entre les principaux intéressés, aborder plus
concrètement les problématiques de terrain, libérer la parole qui pourrait
s’exprimer en dehors du cadre un peu contraint et policé du comité technique,
 créer une charte commune (enseignants, animateurs, parents) définissant les
règles à appliquer sur les temps scolaire et périscolaire, instituant un engagement
commun et un droit de regard réciproque sur le rôle de tous les adultes qui
encadrent les enfants, afin d’alimenter une bienveillance réciproque entre adultes,
envers les enfants et entre les enfants,
 et, enfin, avancer la sieste des petits (seule proposition retenue, résultat que nous
portons au bénéfice des NAP n’étant pas sûrs qu’il serait intervenu autrement).