Pèlerinage de Saint-Germain Pèlerinage de Saint Germain
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Pèlerinage de Saint-Germain Pèlerinage de Saint Germain
Pèlerinage de Saint Germain Saint-Germain (Xe siècle) SIMIANE-COLLONGUE Bouches-du-Rhône Date du pèlerinage Le dimanche qui suit l’ouverture de la chasse Lieu du pèlerinage Chapelle Saint-Germain Cérémonie Procession avec le buste du saint depuis les Frères jusqu’à la chapelle, suivie d’une Messe en l’honneur de saint Germain Informations Paroisse de Simiane : 04 42 22 62 33 Adresse mail : [email protected] La vie de Saint Germain Saint Germain d'Auxerre Lat.Germanus ; ital. Germano ; esp. German ; angl. Germanus; all. Germane. Evêque d’Auxerre. Mort en 448, Fête le 31 juillet Né à Auxerre de parents gallo-romains, il est gouverneur et marié lorsque l’évêque Amâtre le désigne pour lui succéder sur le trône épiscopal d’Auxerre en 418. Il mène une vie monacale, distribue ses biens aux pauvres. A deux reprises, en 429 et en 447, il va en Angleterre diriger, avec saint Loup de Troyes, la lutte contre l’hérésie pélagienne. Il sauve de la défaite les Bretons contre un agglomérait de Pictes et de Saxons. En passant par Nanterre, près de Paris, il consacre à Dieu la jeune Geneviève. Un épisode rapporté par la Légende Dorée raconte qu’au temps où il était gouverneur d’Auxerre, il était si fier de ses exploits de chasseur qu’il suspendait aux branches d’un pin lui appartenant les trophées des bêtes tuées. En 448, il se rend à Ravenne plaider la cause des Bretons révoltés, et y meurt. L’impératrice Gallia Placidia le fait embaumer, et fait rapporter son corps à Auxerre, dans un char à bœufs, selon la légende, avec une escorte d’honneur. Représentations Germain est représenté en évêque, avec mitre et crosse (statue du trumeau du portail de l’église Saint-Germainl’Auxerrois à Paris, XIIe siècle, déposée dans une chapelle). Il est souvent associé à son homonyme saint Germain de Paris, ainsi qu’à sainte Geneviève et saint Loup de Troyes. Le cycle de Saint-Germain a été détaillé au XIVe siècle (tympan de la porte du cloitre de l’abbatiale Saint-Germain à Auxerre). Germain poursuit à cheval une biche, suspend ses trophées de chasse aux branches d’un arbre, consacre Geneviève à Dieu. Au portail nord de la cathédrale d’Auxerre (XVe siècle), le tympan présente entre autres la série du voyage du corps de Germain rapporté de Ravenne à Auxerre sur un char à bœufs, que suit un évêque à cheval. Puvis de Chavannes (cycle de l’Enfance de Geneviève, 1874, Paris, Panthéon) figure saint Germain bénissant la jeune Geneviève lors de son passage à Nanterre avec saint Loup. Sculpture en bois polychrome représentant saint Germain l'Auxerrois datée du XVe siècle Statue de Saint Germain d’Auxerre, Ursanne-Joseph BOURQUARD (1707-1766) sculpteur baroque. Collégiale SaintUrsanne, XIIe s., Jura Suisse. Attributs : Mitre et crosse d’évêque Source : La Bible et les saints, Gaston Duchet-Suchaux et Michel Pastoureau, Editions Flammarion, Paris, 2006 Il était marié et remplissait de hautes fonctions officielles quand il devint évêque d'Auxerre en 418. C'est l'une des plus grandes figures épiscopales de son époque. Son influence s'étendit à la Gaule toute entière tant il était estimé aussi bien des chefs barbares que des empereurs. Par deux fois, il défendit la foi des Bretons de l’hérésie pélagienne et, venu à Ravenne pour plaider la paix en faveur les habitants de l’Armorique, il fut reçu, avec beaucoup d’honneurs. La mort vint le chercher à Ravenne en 448, alors capitale impériale de l'Occident où il était venu plaider la cause des Bretons maltraités par les gouverneurs impériaux. Voir aussi le site du diocèse de Sens-Auxerre : Saint Germain (Germanus) (418-448) est sans conteste la plus célèbre personnalité historique de l’Église locale. "À l’origine (du IIIe au VIe siècle) les premiers évangélisateurs de ce qui deviendra le diocèse de Nevers sont des hommes que l’Église a canonisé: Saint Révérien, Saint Pèlerin, Saint Martin, Saint Germain..." Du VIe au XXIe siècle, de Saint Eulade à Francis Deniau, quinze siècles d’évangélisation en Nivernais. Source : http://www.nominis.cef.fr/contenus/saint/5795/Saint-Germain.html Saint Germain, vitrail, chapelle des Religieuses Augustines ,Paris Le culte de Saint Germain L’abbaye Saint Germain d'Auxerre Le petit oratoire fondé au Ve siècle par Saint-Germain, évêque d'Auxerre, était dédicacé à saint Maurice d’Agaune, construit sur le plan même de l'abbatiale de Saint-Maurice d'Agaune. Germain mourut en 448, à Ravenne et son corps ramené à Auxerre pour reposer dans l’oratoire. Vers 500, la reine Clotilde (Clothilde) entreprend de construire une église plus importante sur le tombeau du saint, très visité : c'est la première basilique Saint-Germain. "Vers 840 Conrad, oncle de Charles le Chauve et sans doute abbé laïc de Saint-Germain, perd peu à peu la vue. Alors qu'aucun remède ne parvient à le soulager il décide d'invoquer l'intercession de Germain. Une nuit d'insomnie alors que la douleur se faisait plus vive, il vient se prosterner en prières auprès du tombeau du saint. Il y trouve des herbes qu'il s'applique longuement sur les yeux et retrouve alors la lumière. Miraculeusement guéri, il veut aussitôt marquer sa reconnaissance envers Germain en faisant reconstruire et amplifier son sanctuaire. Conrad confie à sa femme Adelaïde le soin de mener à bien l'entreprise." Le véritable essor de l'abbaye date du IXe siècle, lorsqu'elle est reconstruite sous le règne de Charles le Chauve et grâce au soutien de celui-ci. L'école de Saint-Germain d'Auxerre devient l'une des plus réputées de Francie occidentale et de l'Occident chrétien. Le rayonnement intellectuel de l'école d'Auxerre est essentiel dans la période de renaissance carolingienne, grâce à ses maîtres : Murethach, Haymon, Heiric (élève de Loup de Ferrières qui joua peut-être également un rôle à Auxerre) et Remi. Des agrandissements et rénovations se succèdent, surtout jusqu'à la fin du Moyen Âge. En 1250, les moines de cette abbaye s'associent avec ceux de l'Abbaye de Saint-Martin d'Autun Abbaye SaintGermain, vue des bords de l’Yone, Auxerre. Nuit des musées, Abbaye SaintGermain, Auxerre L’architecture Des deux niveaux élevés par Conrad entre 841 et 859, il n'en reste plus qu'un aujourd'hui que le niveau des cryptes (dites "Saintes Grottes"), l'étage supérieur ayant disparu suite aux reconstructions gothiques de l'abbatiale (choeur au XIIIe). La crypte est construite autour du cénotaphe (ou sarcophage) de saint Germain, tombeau installé dans un espace à trois nefs, appelé "confession" (confessio) où offices et eucharistie avaient lieu. Murs, voûtes, médaillons, clefs de voûte, voûtains [section de voute], intrados, culs-de-four, etc...que ce soit dans les oratoires ou les cubiculii (voir plus loin) ont conservé de nombreuses peintures, qui marquent indiscutablement le retour de la figuration, très délaissée depuis la fin de l'antiquité romaine, source inépuisable des thèmes (décors des chapiteaux et des fresques) et des symboles (codification des personnages). Il ne s'agissait pas de simples ajouts décoratifs mais de faire de l'église un grand livre ouvert sur la foi, lisible par tous, un vrai programme théologique. En cela, l'époque carolingienne a suivi l'enseignement de Grégoire le Grand, pour qui la peinture des églises devaient être le livre des illettrés. Le sol et les bâtiments avec l'ancienne église abbatiale –aujourd’hui un musée - font l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 21 juin 1971. Sources : http://www.auxerre.culture.gouv.fr/culture/arcnat/auxerre/fr/his/pag/car_gue.htm Et http://fr.wikipedia.org/wiki/Auxerre Le "Suaire de saint Germain" Pièce de soie décorée d'aigles ; motif fréquent dans l'art bysantin mais sa qualité en fait un des plus beaux tissus des ateliers de Constantinople autour de l'an 1000. Longtemps considéré comme étant le suaire offert en 448 par l'impératrice Galla Placidia pour la dépouille de saint Germain, il aurait plutôt servi lors d'une des translations du corps au XIe siècle. Depuis la Révolution il était conservé dans l'église Saint-Eusèbe d'Auxerre. Actuellement long de 2.36 m., il devait être de plus grande taille à l'origine. Source : http://www.museesbourgogne.org/les_musees/musees_bourgogne_gallerie.php?lg=fr&id=27&theme=&id_ville=&id_gallerie=43685 Abbaye SaintGermain, la crypte du IXe siècle Le « Suaire de Saint Germain » MuséeAbbaye SaintGermain, Auxerre Le pèlerinage de Saint-Germain LA TRADITION DE LA SAINT GERMAIN En ce temps, à la Saint Germain, la dernière semaine de juillet, les moissons étaient terminées, le blé et l’avoine ensachés, et les meules de paille dressées autour des aires de battage finissaient de sécher sous le soleil dans l’attente d’être engrangées pour l’hiver. Les travaux des champs marquaient alors une petite pause avant l’époque des vendanges, et c’est à ce moment que Monsieur le Comte (Adrien de Tressemanes Brunet-Simiane, résidant à la Bastide - dite château, actuelle mairie- fils du marquis Jean-Paul de Tressemanes-Simiane, propriétaire jusqu’en 1973 de la totalité des terres et collines de Saint-Germain) demandait à son « ménager » de la ferme haute de préparer la chapelle, enclavée au milieu de ses terres pour la Saint Germain. Cette fête s’est toujours célébrée, hormis pendant la période révolutionnaire, le premier dimanche d’août. Le jour choisi, un jeudi de préférence pour que les enfants puissent aider à la besogne, tôt le matin, l’ânesse était attelée à la petite charrette pour le transport du matériel. Outre les balais, les frottoirs, les seaux, l’échelle et les cordes, sans oublier le panier contenant le casse-croûte de midi et la gargoulette (poterie provençale en terre légèrement poreuse qui maintenait l’eau fraîche par évaporation) bien calée, remplie de l’eau fraîche du puits, l’objet essentiel était la « campane » (cloche provençale) qui avait dormi toute l’année sur son lit de paille, enfermée au fond d’une des granges. Aux alentours de 1810, la cloche, qui restait alors en place, avait été volée et Monsieur le Marquis avait fait don de la campagne actuelle ; jusqu’à ces dernières années (jusqu’à l’implantation du monastère et l’utilisation de la chapelle par la communauté bénédictine de Sainte Lioba), celle-ci était chaque fois accrochée au clocheton pour la fête, décrochée le soir-même et ramenée à la ferme d’où elle ne bougeait plus jusqu’à l’année suivante. La grosse clé de la chapelle était dépendue de son clou, derrière la porte et, au pas tranquille de la Nine, la petite troupe se mettait en route sous le soleil déjà chaud ; bien que la distance soir courte, les ombrages des marronniers centenaires entourant le lieu saint étaient les bienvenus. La tradition voulait que la fenêtre située à gauche de la porte restât ouverte toute l’année afin que les passants, rares à l’époque, et les chasseurs, plus nombreux, puissent apercevoir le buste en bois sculpté et peint de saint Germain posé sur un piédestal en pierre dans l’encoignure formée par le mur et le refend de la première voûte, protégé par un dais doré soutenu par quatre fines colonnettes. Il était de coutume, après s’être recueilli, de lancer sur le sol à travers les barreaux une obole au saint homme pour solliciter sa protection, étendue disaient les « anciens », aux animaux accompagnant le croyant. La porte grande ouverte, les quelques sous trouvés à terre mis de côté pour Monsieur le Curé, il fallait s’attaquer à l’épaisse couche de poussière que, par cette fenêtre ouverte, le mistral tout au long de l’année avait partout généreusement répandue. La Nine dételée était conduite à la noria toute proche d’où, tournant au rythme de ses petits pas, les yeux bandés pour éviter le « tournis », ses longues oreilles pointant à travers l’épais chapeau de toile la protégeant du soleil, elle faisait remonter l’eau qui coulait dans les seaux que les garçons portaient en s’amusant à la chapelle. Le ménager et son commis s’occupaient, eux, de l’échelle, des cordes et de la campane qu’il fallait, dans un premier temps, hisser sur le toit ; ce n’était pas une mince affaire ensuite de la hisser sur les tuiles afin de pouvoir l’accrocher au clocheton. Les femmes de ménage, le dépoussiérage terminé, lavaient à grande eau le vieux carrelage et les bancs ; de gros bouquets de fleurs sauvages, cueillies autour de la ferme, étaient mis au frais dans des seaux pour la décoration de la chapelle, le dimanche matin. Une nappe blanche garnie de dentelle était glissée sous le buste de saint Germain, sur laquelle on disposait quelques vases et deux chandeliers. Notre brave saint, qui avait repris des couleurs, semblait sourire dans sa barbe en entendant sonner la campane, dont on vérifiait en tirant sur la corde l’accrochage et le bon fonctionnement. Cette sonnerie de cloche qui se répandait à l’Oasis à Venel, aux Frères jusqu’aux Marres et aux Putis, si le vent était porteur, rappelait aux quelques familles des Hauts Quartiers la fête prochaine. Tandis qu’en bas, au village, ce n’était plus le son de la coche mais les roulements de tambour du garde-champêtre qui annonçaient l’évènement. Après la sieste, en fin d’après-midi, le matériel ramassé, la Nine réattelée, la porte de la chapelle verrouillée, satisfaite et joyeuse, la petite troupe regagnait la ferme après cette escapade du jour, parenthèse dans le labeur habituel des travaux de la terre. Extrait de la revue « Lou Gaiardet » LE PÈLERINAGE AU XXe siècle 1988 le renouveau confirmé : depuis plusieurs années déjà, la célébration de la Saint-Germain attire un grand nombre de fidèles à la chapelle éponyme. La tradition a repris une vie qui se conforte peu à peu. Ce mois d'août, elle a revêtu un caractère plus particulier. C'est, en effet, le père Michel SAVALLI, ordonné prêtre le 29 juin par Mgr Bernard PANAFIEU, archevêque d'Aix-en-Provence, qui a présidé la célébration eucharistique. C'est ce jour-là, aussi, que le père BERDEEN a fait ses adieux après avoir exercé son sacerdoce durant sept ans dans la paroisse. C'est, enfin, le père Norbert GUILLEM, son successeur, qui a animé la cérémonie. A cette dernière ont pris part, aussi, comme chaque année, les frères et sœurs de la communauté bénédictine de Saint-Germain. LE PÈLERINAGE AUJOURD’HUI 05 septembre 2010 : Recueillement et prières avant la messe devant la chapelle Saint-Germain, par un temps magnifique. La chapelle a été tout juste suffisante pour accueillir les pèlerins et fidèles qui, selon la tradition, ont tenu à honorer le saint qui lui a donné son nom. Plus d'une centaine de personnes, dont une grande partie sont arrivées en procession, ont en effet assisté à la messe dite par le père Norbert GUILLEM. Comme toujours, celui-ci a prononcé une homélie de haute tenue, rappelant en particulier les vertus prônées par le saint et insistant pour la paix des âmes et la fraternité. En vertu de la tradition, à l'issue de la messe, les fidèles ont effectué trois fois le tour de la chapelle... Ils se sont ensuite retrouvés pour l'apéritif offert par la paroisse. Pour le déjeuner en plein air, chacun avait tenu à apporter et partager de succulentes entrées ainsi que les plats, fromages et desserts dont tout le monde a pu apprécier les qualités. Source : http://www.simianedemain.fr/tradi_stgermain.html Pèlerinage de l’année 1988 : La messe était dite en plein air, en présence de plus de deux cents personnes, par le père Michel SAVALLI, nouvellement ordonné prêtre par Mgr PANAFIEU, et animée par le père GUILLEM, nouveau curé de la paroisse Coups de fusils symboliques pendant la procession, apéritif et buffet campagnard offerts par le comité paroissial, danses folkloriques ("du fusil"), constituèrent quelques-uns des autres moments forts de cette journée dédiée à la foi mais aussi à la joie simple et saine de vivre une journée ensemble dans la nature. Le village de Simiane-Collongue L’histoire Sous la préhistoire : La plaine limitrophe de Gardanne étant alors un grand marécage, des tribus se nourrissant de cueillette et de chasse vivaient aux alentours du Pilon du roi, notamment au col Ste-Anne, où l'on retrouve des traces d'habitations dès 5000 av. J.-C. Peu avant l'an mille (920), l'ensemble de la région est victime des pillages des Sarrazins, des villages voisins comme Bouc-Bel-Air (anciennement Albertas) se dotent d’un château en guise de protection. C’est certainement dans ce contexte que les églises de Venel (Quartier des Frères) et Collongue ont vu le jour. La population commence à descendre dans les plaines (transformation des marais en cultures dès 975). À cette époque, il existait déjà un réseau de circulation, le long de voies antiques on retrouvait généralement des églises (Route de Siège, entre le Pilon du roi et le col Ste-Anne, quartier St-Germain). La population vivra autour de ces pôles religieux du produit de leur ferme. Simiane, cours des Clèdes, et place de l’église tout au fond. Entre 1430 et 1685, les propriétés de Venel et Collongue viennent à changer de propriétaires de manière incessante (du comte de Provence, à un banquier marseillais en passant par le Roy René), après le rattachement de la Provence à la France en 1481, il y eut six changements de propriétaires. Le dernier en date (1684), fait alors partie d’une grande famille de seigneurs alliés aux grandes maisons provençales de l’époque : Le comte Jean de Simiane, époux de Pauline de Grignan, petite-fille de la Marquise de Sévigné. A cette période, le village compte près de 600 habitants, mais la peste de 1720 sévit et plus de deux cents personnes périrent. Néanmoins la commune devint de plus en plus habitée. Peu après la Révolution et l’apparition des communes, le village est rattaché au canton de Gardanne. En 1791 la commune s’appelle Collongue et ce jusqu’en 1814, date à laquelle elle change de nom en faveur de Simiane. En 1919 le nom définitif de Simiane-Collongue est acquis. Le site Le village, construit à 235 m d’altitude, se blottit dans le creux d’un vallon, au pied du Pilon du roi (710 m), et du col Sainte-Anne (690m) sur le versant Nord de la Chaîne de l'Étoile. . De ces sommets, la vue s’étend sur la rade de Marseille et le Pays d’Aix. La forêt méditerranéenne recouvre 2400 hectares, les deux tiers de la commune, de sa magnifique robe verte. Le rocher du Castrum, surmonté d'une ancienne tour de guet, "Tour Sarrasine ou Tour de l'Horloge" (XIIIe siècle) , domine les vieilles rues étroites de Simiane, qui se succèdent vers la vieille église paroissiale Saint-Pierre. Eglise paroissiale Saint-Pierre, XVIIIe siècle, la nef Le patrimoine sacré Eglise Saint-Pierre, fin XVIIIe s. Chapelle romane Saint-Germain, XIe s. Dans le quartier Saint-Germain, au pied du Pilon du Roy. Abbaye bénédictine Sainte-Lioba, XIXe s. Quartier Saint-Germain. Voir page suivante… Source : http://www.simiane-collongue.fr/ Office de tourisme de Simiane Collongue. Massif de l’Etoile, depuis l’ancien sanctuaire Notre-Dame-des-Anges Oratoire Sainte-Anne, massif de l’Etoile Blason : d’or, semé de tours et de fleurs de lis, d'azur Abbaye bénédictine Sainte-Lioba Le Pilon du Roy vu depuis l’abbaye SainteLioba. MONASTERE SAINTE LIOBA En 1966, le monastère des bénédictines de Sainte Lioba, fondé en 1935 par Hildegarde Michaëlis, reconnu en 1952 comme congrégation de droit diocésain sous le nom de « Sorores Benedictinae Sanctae Liobae Egmundensis », ouvre une maison d’études à Simiane Collongue dans le diocèse d’Aix-en-Provence. Cette maison fut érigée en monastère par Mgr PANAFIEU en 1987. Le monastère à Simiane Collongue reçoit le 11/07/1997 le nom d’Abbaye Sainte Lioba ». Source : http://sites.google.com/site/benedictinefrance/home/simiane-collongue Ressourcement Ce monastère est un lieu de ressourcement pour les chercheurs de Vérité. « Nos communautés accueillent tous ceux qui désirent vivre quelques jours de silence et de solitude pour chercher Dieu, pour être à l’écoute du vrai sens de la vie. Ouvrir leur église pour permettre à chaque passant d’assister aux offices liturgiques, ouvrir l’hôtellerie du monastère à tous ceux qui désirent approfondir leur vie, est pour les moines et aux moniales une joie et ils espèrent de tout cœur que ceux qui sont venus ont trouvé un peu ce que leur cœur a cherché ! » Les bâtiments de l’abbaye se fondent dans la nature verdoyante du massif de l’Etoile. Source : www.lioba.com La chapelle du monastère , brillamment illuminée par la clarté naturelle du site. Pour plus d’informations, et les horaires des offices, Adresse : Abbaye Sainte Lioba, Quartier Saint Germain, 13109 Simiane Collongue E-mail : [email protected] www.lioba.com Croix au mur de l’accueil Statue de la Vierge Le réfectoire des invités La chapelle Sainte-Lioba L’avenir du pèlerinage - Père Norbert GUILLEM Curé de la paroisse de Simiane-Collongue Les sources d’information de cette présentation : 1 – La Bible et les saints, Gaston Duchet-Suchaux et Michel Pastoureau, Editions Flammarion, Paris, 2006 2 – Site : http://www.nominis.cef.fr/contenus/saint/5795/Saint-Germain.html 3 – Site : http://sites.google.com/site/benedictinefrance/home/simiane-collongue 4 – Site abbaye bénédictine : http://www.lioba.com/ 5 - Site municipal : http://www.simiane-collongue.fr/ 6 – Site : http://www.simianedemain.fr/tradi_stgermain.html 7 – Site : http://www.auxerre.culture.gouv.fr/culture/arcnat/auxerre/fr/his/pag/car_gue.htm 8 – Site : http://fr.wikipedia.org/wiki/Auxerre 9 - Photos du web et archives du webmaster Dernière mise à jour novembre 2011 Fin Fin