semperoper ballett, dresden

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semperoper ballett, dresden
SEMPEROPER
BALLETT, DRESDEN
Aaron S. Watkin
DIRECTION ARTISTIQUE
compagnie invitée
IMPRESSING THE CZAR
BALLET EN QUATRE PARTIES
MUSIQUE
Thom Willems, Leslie Stuck,
Eva Crossman-Hecht,
Ludwig van Beethoven
CHORÉGRAPHIE
William Forsythe
DÉCORS
LUMIÈRES
Michael Simon,
William Forsythe
COSTUMES
William Forsythe,
Férial Münnich
(part 1, 3, 4)
musique enregistrée
• @ PALAIS GARNIER
Le Semperoper Ballett de Dresde est invité
pour la première fois à l’Opéra national de
Paris. Il a été fondé au début du XIXe siècle.
La compagnie est aujourd’hui dirigée par
Aaron S. Watkin, ancien danseur du Ballet
Frankfurt. Composée de soixante danseurs,
elle s’est enrichie d’un répertoire varié : des
œuvres de Marius Petipa, des ballets néoclassiques de George Balanchine jusqu’aux
créations contemporaines de David
Dawson ou encore Alexander Ekman.
IMPRESSING THE CZAR
Pièce emblématique de William Forsythe,
Impressing the Czar est à la fois un choc
esthétique et un cours magistral d’histoire
de la danse. Le chorégraphe s’y approprie
pour les déconstruire ensuite toutes les
formes de danses occidentales qu’il ne
cesse de plier à ses obsessions de vitesse
et de déséquilibre rattrapé. En trois actes,
la pièce nous entraîne dans un vaste panorama, tout à la fois ironique et brillant, de la
Renaissance à nos jours. Crée en 1988, ce
ballet époustouflant a été joué pour la der-
nière fois en 1995 par le Ballet de Francfort.
Grand favori du public, Impressing the
Czar jouit d’une notoriété internationale.
Proche collaboratrice de William Forsythe
et maître de ballet, Kathryn Bennetts est
à l’origine de la reprise d’Impressing the
Czar par les danseurs du Ballet Royal de
Flandre, qui donnent un souffle nouveau
à cette production et sont les premiers à
mettre cette pièce à l’affiche depuis la disparition du Ballet de Francfort en 2004.
Impressing the Czar est l’une des œuvres
phares de William Forsythe, un ballet en
cinq parties, pour une ambitieuse et brillante leçon d’histoire de la danse. William
Forsythe nous offre un persiflage enlevé
et spirituel de la danse classique à la cour
du Tsar, soit plus globalement d’un répertoire néo-classique que la plupart des
théâtres « officiels » continuent d’idéaliser.
Le résultat est un inventaire stupéfiant des
nombreuses formes de danses différentes
que le chorégraphe a pu s’approprier au
cours de sa carrière.
Extrait tiré du site de France inter
WILLIAM
FORSYTHE
Natif de New York, Forsythe fait ses classes
en Floride aux côtés de Nolan Dingman et
Christa Long, danse au Joffrey Ballet puis
plus tard au Ballet de Stuttgart, où il est
nommé chorégraphe résident en 1976.
Au cours des sept années suivantes,
il crée de nouvelles œuvres pour le Stuttgart
Ensemble et les ballets de Munich, La Haye, Londres, Bâle, Berlin, Francfort,
Paris, New York et San Francisco. En 1984, il commence un mandat de vingt
ans à la tête du Ballet de Francfort, où il créé les œuvres Artifact (1984),
Impressing the Czar (1988), Limb’s Theorem (1990), The Loss of Small Detail
(1991), ALIE / NA(C)TION (1992), Eidos: Telos (1995), Endless House (1999),
Kammer / Kammer (2000) et Decreation (2003).
Après la dissolution du Ballet de Francfort en 2004, Forsythe fonde un nouvel
ensemble plus indépendant qu’il a dirigé de 2005 à 2015. Le nouvel ensemble
signe les œuvres Three Atmospheric Studies (2005), You made me a monster
(2005), Human Writes (2005), Heterotopia (2006), The Defenders (2007),
Yes we can’t (2008/2010), I don’t believe in outer space (2008), The Returns
(2009) et Sider (2011). Les créations les plus récentes de Forsythe ont été
développées et interprétées exclusivement par la Forsythe Company tandis
que ses œuvres antérieures figurent au premier rang du répertoire
des principaux ballets internationaux, dont le Mariinsky Ballet, le New York City
Ballet, le San Francisco Ballet, le Ballet national du Canada, le Semperoper
Ballet de Dresden, le Ballet Royal d’Angleterre et le Ballet de l’Opéra de Paris.
Forsythe et ses ensembles sont lauréats de nombreux prix : New York Dance
and Performance « Bessie » Award (1988, 1998, 2004, 2007) et London’s
Laurence Olivier Award (1992, 1999, 2009). Forsythe s’est vu décerner le titre
de Commandeur des Arts et Lettres par le gouvernement français (1999)
et a reçu la décoration allemande « Distinguished Service Cross » (1997),
le Wexner Prize (2002), le Lion d’Or de la Biennale de Venise (2010), le prix
de l’American Dance Festival (1912) et la suédoise Carina Ari Medal (2014).
Forsythe a réalisé des commandes d’installations et de performances pour
l’architecte et artiste Daniel Libeskind (Groningen, 1989), ARTANGEL
(Londres, 1997), Creative Time (New York, 2005) et SKD – Staatliche
Kunstsammlungen Dresden (2013, 2014). Parmi ces « objets
chorégraphiques », comme Forsythe les appelle, on trouve entre autres
White Bouncy Castle (1997), City of Abstracts (2000), The Fact of Matter (2009),
Everywhere and Nowhere at tehe Same Time n°2 (2013) et Black Flags (2014).
Ses créations – films, performances et installations – ont été présentées
dans de nombreux musées et expositions, notamment au Whitney
Biennial (New York, 1997), le Festival d’Avignon (2005, 2011), au musée
du Louvre (2006), à la Pinakothek der Moderne de Munich (2006),
au 21_21 Design Sight à Tokyo (2007), au Wexner Center for the Arts
(Columbus, 2009), au Tate Modern (Londres, 2009), à la Hayward Gallery,
(Londres, 2010), au MoMA (New York 2010), à l’ICA Boston (2011)
et à la Biennale de Venise (2005, 2009, 2012, 2014).
En collaboration avec des spécialistes des médias et des éducateurs,
Forsythe a développé de nouvelles approches pour la documentation,
la recherche et l’éducation dans le domaine de la danse. Son application
« Technologies d’improvisation : outil pour l’œil analytique de la danse »,
développée en 1994 avec le ZKM / Zentrum für Kunst und
Medientechnologie de Karlsruhe, est utilisée comme un outil
d’enseignement au service des compagnies professionnelles,
des conservatoires de danse, des universités, des programmes
d’architecture de troisième cycle et de nombreux lycées à travers
le monde. 2009 a été l’année du lancement de « Synchronous Objects »
pour son ballet One Flat Thing, reproduced, partition digitale en ligne
développée avec l’Ohio State University pour révéler les principes
organisationnels de la chorégraphie et démontrer la possibilité de leur
application à d’autres disciplines. « Synchronous Objects » a servi
de projet-pilote pour « Motion Bank » de Forsythe, une plate-forme
de recherche centrée sur la création et la recherche de partitions digitales
en ligne en collaboration avec des chorégraphes invités.
En tant qu’éducateur, Forsythe est régulièrement invité pour
des conférences et des ateliers de travail dans des universités et autres
institutions culturelles. En 2002, Forsythe a été choisi pour élaborer
le Mentorat Danse du Programme Rolex de Mentorat artistique.
Forsythe est Membre honoraire du Laban Centre for Movement
and Dance de Londres et Docteur honoris causa de la Juilliard School
de New York. Forsythe est également Professeur de Danse et Conseiller
Artistique à l’Institut chorégraphique de l’École de Danse Glorya Kaufman
de l’Université de Californie du Sud.
En 2015, Forsythe a été nommé Chorégraphe associé au Ballet
de l’Opéra de Paris.
de l’Opéra national de Paris
le Ballet
1832
CRÉATION
DE LA SYLPHIDE
DE PHILIPPE
TAGLIONI,
QUI MARQUE
LE DÉBUT
DU BALLET
ROMANTIQUE
ET L’APPARITION
DU TUTU BLANC.
C’EST L’UNE
DES ŒUVRES
LES PLUS
SOUVENT
DONNÉES, AVEC
PLUS DE 350 RE/
PRÉSENTATIONS
À L’OPÉRA
DE PARIS.
Le répertoire
Celui de l’Opéra de Paris est
probablement l’un des plus riches
du monde de la danse. Il comprend
aussi bien des pièces classiques
(Petipa) et romantiques (Coralli,
Mazilier) que des œuvres des
Ballets Russes de Serge Diaghilev
ou des chorégraphies modernes
(Martha Graham, José Limón).
Mais il compte également des ballets
néoclassiques (Frederick Ashton,
George Balanchine, Serge Lifar,
Kenneth MacMillan, Roland Petit,
Jerome Robbins, John Neumeier,
John Cranko), des pièces
contemporaines (Pina Bausch,
Maurice Béjart, Carolyn Carlson,
Merce Cunningham, Mats Ek,
William Forsythe, Anne Teresa
De Keersmaeker, Jiří Kylián)
et de nombreuses créations,
commandées à des chorégraphes
invités ou à des danseurs
de la Compagnie.
ÉCOLE FRANÇAISE
Alors que les grands chorégraphes français comme Jean-Georges Noverre,
Charles-Louis Didelot, Jules Perrot, Arthur Saint-Léon ou Marius Petipa
vont dispenser leur art dans toute l’Europe, les influences russes et italiennes,
notamment, se manifestent en France via la présence d’interprètes
et de créateurs comme les Taglioni.
1661
1669
1713
Fondation
de l’Académie
Royale de Danse.
C’est la première
des académies
fondées par Louis XIV,
passionné de danse
et très bon danseur
lui-même. Jusque-là
considérée comme un
simple divertissement,
la danse fait ainsi
son entrée dans
le cercle des arts.
Cette académie va
en codifier les règles
et l’enseignement.
Fondation
de l’Académie
Royale de Musique,
ancêtre de l’Opéra
de Paris. Plus qu’une
simple académie,
elle possède une
troupe de musiciens,
de chanteurs et,
pour la première fois,
de danseurs, les tout
premiers danseurs
professionnels
de l’Histoire.
Louis XIV institue
le Conservatoire,
ancêtre de l’actuelle
École de danse
de l’Opéra.
Afin de maintenir
le niveau élevé des
danseurs de l’Opéra,
une formation leur est
désormais dispensée.
C’est la plus ancienne
école de danse au
monde, aujourd’hui
installée à Nanterre et
dirigée par Élisabeth
Platel, qui a succédé à
Claude Bessy en 2004.
25 ANS
C’EST LA MOYENNE D’ÂGE DES DANSEURS DU BALLET
DE L’OPÉRA NATIONAL DE PARIS, L’UNE DES PLUS JEUNES
COMPAGNIES ACTUELLES. LES DANSEURS Y ENTRENT
VERS L’ÂGE DE 18 ANS, ET LE QUITTENT À 42 ANS ET DEMI,
ÂGE DE LEUR RETRAITE OFFICIELLE DU BALLET.
154
+
18
+
14
DANSEURS
ÉTOILES
PREMIERS
DANSEURS
+
LE CORPS
DE BALLET
6SUJETS,
CORYPHÉES
ET QUADRILLES7
CONCOURS
La promotion des danseurs se
fait chaque année sur concours,
classe par classe, devant un
jury composé de membres de
la Direction et de la Compagnie,
et de personnalités du monde
de la danse. Seules les Étoiles
sont nommées par le directeur
de l’Opéra, sur proposition du
directeur de la Danse.
En grec ancien, le terme
CORYPHÉE désigne le chef
du chœur du théâtre antique.
À l’Opéra, il désigne le deuxième
échelon dans la hiérarchie du
Corps de ballet, au moins depuis
1779. Plus d’un siècle plus
tard, le terme QUADRILLE ,
correspondant au premier
échelon, remplace celui de
« figurant » jusque-là employé.
LES MAÎTRES DE BALLET
L’OPÉRA A LONGTEMPS ÉTÉ DIRIGÉ PAR DES MAÎTRES DE BALLET
DONT LA PLUPART ONT MARQUÉ L’HISTOIRE DE LA DANSE : PIERRE
BEAUCHAMP, QUI MIT AU POINT UN SYSTÈME D’ÉCRITURE DE LA
DANSE AU XVIIe SIÈCLE ; GAÉTAN VESTRIS, JEAN/GEORGES NOVERRE
ET LES FRÈRES GARDEL, CÉLÈBRES DANSEURS ET CHORÉGRAPHES
DU XVIIIe SIÈCLE ; ENFIN LÉO STAATS, SERGE LIFAR OU RAYMOND
FRANCHETTI, QUI RÉNOVÈRENT LE BALLET AU XXe SIÈCLE.
STÉPHANE
LISSNER
DIRECTEUR DE L’OPÉRA NATIONAL DE PARIS
Né le 23 janvier 1953 à Paris, Stéphane
Lissner a dirigé durant toute sa carrière
des théâtres, des festivals et des maisons
d’opéras en France et en Europe.
Il monte sa première pièce de théâtre à
l’âge de seize ans puis crée, à dix-huit
ans, son propre théâtre dans une salle
du 7e arrondissement de Paris, le Théâtre
Mécanique, où il travaille notamment
avec Alain Françon et Bernard Sobel
entre 1972 et 1975. Il y exerce tous les
métiers : régisseur, électricien, auteur ou
encore metteur en scène.
Il est ensuite nommé secrétaire général du
Centre dramatique national d’Aubervilliers
(1977-1978) puis codirige le Centre dramatique national de Nice jusqu’en 1983.
En 1984-1985, il enseigne la gestion des
institutions culturelles à l’université ParisDauphine. De 1984 à 1987, il dirige le festival parisien Printemps du théâtre.
Il est administrateur du Théâtre du Châtelet (Théâtre musical de Paris) dès 1983
puis en est nommé directeur général en
1988. Il le restera dix ans, tout en assumant en parallèle la direction générale de
l’Orchestre de Paris (1993-1995).
De 1998 à 2006, il prend la direction du
Festival international d’art lyrique d’Aix-enProvence. Il y crée l’Académie européenne
de Musique, conçue comme un prolongement du festival vers la pédagogie et la
promotion de jeunes talents.
Parallèlement, il co-dirige avec Peter Brook
le Théâtre des Bouffes du Nord entre 1998
et 2005. En 2002, il s’associe avec Frédéric Franck pour reprendre le Théâtre de la
Madeleine, qu’il quittera en 2011.
De 2005 à 2014, il devient surintendant et
directeur artistique du Teatro della Scala
de Milan. Il en est le premier directeur
non Italien. De 2005 à 2013, il est également directeur de la musique des Wiener
Festwochen en Autriche.
Au cours de sa carrière, il a travaillé avec
les plus grands chefs d’orchestre, metteurs
en scène ou chorégraphes parmi lesquels :
Daniel Barenboim, Pierre Boulez, William
Christie, Simon Rattle, Esa-Pekka Salonen… ;
Luc Bondy, Stéphane Braunschweig, Patrice
Chéreau, Klaus-Michael Grüber, Claus Guth,
Mario Martone, Peter Sellars, Peter Stein,
Dmitri Tcherniakov, Robert Wilson… ; Pina
Bausch, William Forsythe…
Nommé directeur délégué de l’Opéra
national de Paris en octobre 2012, il a pris
ses fonctions le 1er août 2014.
Stéphane Lissner est chevalier de la
Légion d’honneur, officier de l’Ordre National du mérite et de l’Ordre du Mérite de la
République italienne. PHILIPPE
JORDAN
DIRECTEUR MUSICAL
Directeur Musical de l’Opéra national de
Paris et Directeur Musical des Wiener Symphoniker depuis de la saison 2014 / 2015,
Philippe Jordan est déjà reconnu comme
l’un des chefs d’orchestre les plus doués
et les plus passionnants de sa génération.
Il prend à 6 ans sa première leçon de piano.
À 8 ans, il rejoint les Zürcher Sängerknaben
et à 11 ans commence le violon. En 1994,
à l’âge de 16 ans, il entre au conservatoire
de Zurich où il obtient le diplôme de professeur de piano avec mention. Il étudie
parallèlement avec le compositeur suisse
Hans Ulrich Lehmann et continue ses
études de piano auprès de Karl Engel. Dans
la même période, il travaille comme assistant de Jeffrey Tate sur le Ring de Wagner
présenté au Théâtre du Châtelet. Philippe
Jordan commence sa carrière comme
Kapellmeister au Stadttheater d’Ulm en
1994 -1995. De 1998 à 2001, il est assistant de Daniel Barenboim à la Deutsche
Staatsoper de Berlin. De 2001 à 2004, il
est Directeur musical de l’Opéra de Graz
et de l’Orchestre Philharmonique de Graz,
puis de 2006 à 2010 principal chef invité
à la Staatsoper Unter den Linden Berlin.
Pendant ce temps, il fait ses débuts dans les
plus importants opéras et festivals internationaux comme le Semperoper de Dresde, le
Royal Opera House Covent Garden, l’Opéra
de Zurich, la Wiener Staatsoper, le Metropolitan Opera New York, le Théâtre royal
de La Monnaie de Bruxelles, le Teatro alla
Scala de Milan, la Bayerische Staatsoper de
Munich, le Festival de Bayreuth, le Festival
de Glyndebourne, le Salzburger Festspiele et
le Festival d’Aix-en-Provence.
En concert, Philippe Jordan a dirigé les Berliner Philharmoniker, le Philharmonia Orchestra de Londres, l’Orchestre de Chicago,
l’Orchestre de Cleveland, l’Orchestre de
Philadelphie, le National Symphony de
Washington, l’Orchestre Philharmonique
de New York, les Wiener Philharmoniker, la
Staatskapelle de Berlin, le NDR Hamburg,
le DSO Berlin, le Filarmonica della Scala,
l’Accademia Nazionale di Santa Cecilia
de Rome, l’Orchestre Philharmonique de
Radio France, l’Orchestre Gustav Mahler
des Jeunes et le Tonhalle de Zurich. Il se
produit régulièrement en tant que pianiste
en récitals et musique de chambre.
Au cours de la saison 2014 / 2015, Philippe
Jordan se consacre entre autres, avec les
Wiener Symphoniker, à un cycle intégral
des symphonies de Schubert, à des compositions contemporaines et aux grands
oratorios de Bach. À l’Opéra national de
Paris, il dirige les nouvelles productions de
L’Enlèvement au sérail et du Roi Arthus, la
reprise de Pelléas et Mélisande ainsi que
l’intégrale des symphonies de Beethoven.
Il sera présent au Bayerische Staatsoper
de Munich avec une nouvelle production
d’Arabella et une reprise de Tristan et Isolde.
Philippe Jordan a enregistré en DVD
Werther (Wiener Staatsoper), Doktor
Faust (Opernhaus Zurich), Salomé (Covent
Garden), Les Noces de Figaro (Opéra national de Paris). Il a également enregistré
l’intégrale des concertos pour piano de
Beethoven avec François-Frédéric Guy
et l’Orchestre Philharmonique de Radio
France ainsi que Pelléas et Mélisande avec
l’Orchestre de l’Opéra national de Paris
(Naïve), le Requiem de Verdi et des extraits
symphoniques du Ring des Nibelungen
(Erato/Warner Classics). Pour ces trois
derniers enregistrements, il a été nommé
« Artiste de l’année – Classica 2013 ».
En septembre 2014 il a enregistré en CD la
symphonie Pathétique de Tchaïkovski avec
les Wiener Symphoniker.
AURÉLIE
DUPONT
DIRECTRICE DE LA DANSE
Parcours :
1983 : entre à l’École de danse.
1989 : est engagée à 16 ans dans le Corps
de ballet.
1991 : « Coryphée ».
1992 : « Sujet ». Remporte la Médaille d’or
au Concours de Varna (catégorie junior).
Est l’une des trois Ombres de La Bayadère
(Rudolf Noureev).
1993 : Prix AROP de la Danse. Danse le
Pas de deux des paysans dans Giselle
(d’après Jean Coralli et Jules Perrot),
« Sanguin » dans Les Quatre tempéraments
ainsi que Tchaikovski-pas de deux (George
Balanchine) lors des soirées « Jeunes
danseurs ».
1994 : Prix du Cercle Carpeaux.
Interprète Gamzatti dans le Pas de six
de La Bayadère (Rudolf Noureev) lors des
soirées « Jeunes danseurs ».
1995 : danse le Pas de six de Napoli (August
Bournonville), In the Middle Somewhat Elevated (William Forsythe), Etudes (Harald
Lander), une des deux Amies et La
Demoiselle d’honneur de Don Quichotte
(Rudolf Noureev), le Pas de trois de Paquita
(d’après Marius Petipa).
1996 : elle est Clara dans Casse-Noisette
(Rudolf Noureev), la Jeune Fille dans Le Loup
(Roland Petit), Marie dans Annonciation
(Angelin Preljocaj) et Le Printemps dans
The Four Seasons (Jerome Robbins).
Promue « Première danseuse ».
Elle danse : Les Sylphides (Michel Fokine),
Grand pas classique (Victor Gsovsky), Pas
de deux des Écossais dans La Sylphide
(Pierre Lacotte), Manon dans L’Histoire
de Manon (Kenneth MacMillan), rôle-titre
de Raymonda, Kitri dans Don Quichotte,
Gamzatti dans La Bayadère (Rudolf
Noureev), Soir de fête (Léo Staats), Ancient
Airs and Dances (Richard Tanner), Dark
Elegies (Antony Tudor).
2001 : Benois de la danse.
À l’issue de la représentation
de Don Quichotte (Rudolf Noureev),
le 31 décembre 1998,
est nommée « Étoile ».
Elle a depuis ajouté à son répertoire :
Capriccio / Rubis, Symphonie en ut, Violin
Concerto, Concerto Barocco, Agon, Le Palais
de cristal (George Balanchine), Boléro
(Maurice Béjart), Giselle (d’après Jean
Coralli et Jules Perrot et dans la version
de Mats Ek), Tatiana dans Onéguine (John
Cranko), Woundwork 1 (William Forsythe),
La Sylphide (Pierre Lacotte d’après Philippe
Taglioni), Paquita (Pierre Lacotte d’après
Joseph Mazilier et Marius Petipa), Suite
en blanc, Les Mirages (Serge Lifar), Sylvia,
Le Songe d’une nuit d’été (John Neumeier),
La Belle au bois dormant, Cendrillon, Nikiya
dans La Bayadère, Roméo et Juliette, Le Lac
des cygnes (Rudolf Noureev), Carmen
(Roland Petit), Le Parc (Angelin Preljocaj),
In The Night, En Sol, Dances at a Gathering
(Jerome Robbins).
Principales créations à l’Opéra
Rythme de valses (Roland Petit, 1994),
Musings (James Kudelka, 1997), Casanova
(Angelin Preljocaj, 1998), Le Concours – rôle
de Ada (Maurice Béjart, 1999), Perpetuum
(Ohad Naharin, 2000), Stepping Stones,
Bella Figura (Jiří Kylián, 2001), Liebeslieder
Walzer (George Balanchine, 2003), Il faut
qu’une porte (Jiří Kylián, 2004), O zlozony /
O composite (Trisha Brown, 2004),
La Dame aux camélias (John Neumeier,
2006), Amoveo (Benjamin Millepied, 2006,
2009), Roméo et Juliette (Sasha Waltz,
2007), Siddharta – rôle de l’Éveil (Angelin
Preljocaj, 2010), L’Anatomie de la sensation
(Wayne McGregor, 2011), Psyché – rôletitre (Alexeï Ratmansky, 2011), Boléro (Sidi
Larbi Cherkaoui – Damien Jalet, 2013),
Darkness is Hiding Black Horses (Saburo
Teshigawara, 2013), Mademoielle Julie –
rôle-titre (Birgit Cullberg, 2014), Daphnis et
Chloé – rôle de Chloé (Benjamin Millepied,
2014).
Elle fait ses adieux officiels à la scène le
18 mai 2015 dans L’Histoire de Manon
(MacMillan)
Chevalier des Arts et Lettres et dans l’ordre
national du Mérite.
À compter du 1er août 2016, Aurélie Dupont
succède à Benjamin Millepied comme
Directrice de la Danse à l’Opéra national
de Paris.