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Bibliothèque nationale et universitaire Bibliothèque nationale et universitaire Exposition du 18 juin au 14 août 2015 Cette exposition est placée sous le haut patronage de Madame la ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche. Bibliothèque nationale et universitaire À l’occasion des célébrations du tricentenaire de la mort de François de Salignac de la Mothe-Fénelon (1651 - 1715), la Bibliothèque nationale et universitaire (BNU) organise une exposition rappelant la place éminente jouée par l’homme d’Église et écrivain français dans l’histoire littéraire, religieuse, intellectuelle et politique de la France, aussi bien pendant le « Grand Siècle » de Louis XIV que pendant les siècles suivants, quand ses idées politiques nourrissaient la pensée des Lumières et que Les Aventures de Télémaque (1699) devenait un classique de l’éducation parcouru par tous les écoliers de France et d’Europe. Si un public cultivé peut invoquer le précepteur de la famille royale, le théologien adversaire de Bossuet ou l’auteur du Télémaque, il convient de mettre en valeur à la fois la diversité de ses préoccupations politiques, sociales, religieuses ou esthétiques, tout comme l’unité d’une pensée qui fut parfois caricaturée. Qui est fénelon ? Un penseur rétrograde, un réactionnaire, défenseur d’un ordre ancien et de l’aristocratie face à la monarchie absolue ? Est-il au contraire un précurseur des Lumières, un penseur du social, un intellectuel proposant des réformes politiques ou sociales mises en œuvre bien plus tard ? Sa pensée religieuse ou sa réflexion esthétique témoignent-elles d’une époque révolue ou inaugurent-elles l’avenir, insérant par exemple le rôle de la psychologie et de l’expérience dans le discours théologique ou instituant une conception nouvelle de la poésie, qui la libèrera de la rime ? Louis Hersent (1777-1860), Fénelon ramène à un paysan sa vache qui lui avait été enlevée par les ennemis, peinture, 1810. Nationalmuseum, Stockholm Bibliothèque nationale et universitaire La pensée de Fénelon, par sa richesse et la diversité de ses centres d’intérêt, tout comme par les réceptions dont elle a été l’objet, illustre bien à la fois le poids d’une époque tout comme son exploitation par les générations postérieures. L’exposition adoptera une approche visant à balayer l’ensemble des productions et des questions qui ont fait la célébrité de Fénelon à travers un choix important d’ouvrages comme de documents visuels et sonores ; elle visera à faire comprendre au public combien Fénelon fut un écrivain « incontournable » pour des générations d’intellectuels ou d’écoliers français, ainsi que la valeur de sa pensée pour notre temps encore. L’exposition ne se limitera pas à la dimension littéraire de Fénelon, mais montrera aussi comment des ouvrages, au premier rang desquels le Télémaque, ont inspiré auteurs de théâtre et d’opéra (citons par exemple l’Idoménée de Mozart ou le Télémaque de Scarlatti), voire les architectes de certains jardins du 18e siècle (ainsi le domaine de Sanspareil près de Bayreuth). Louis-Joseph Masquelier (1741-1811) (d’après Moreau le Jeune), Mirabeau arrive aux champs Élysées, estampe, eau-forte et burin, 1792. Département des Estampes – Bibliothèque nationale de France Bibliothèque nationale et universitaire → COMMISSARIAT ET PARTENARIATS SCIENTIFIQUES L’exposition est construite en partenariat avec l’Université de Strasbourg et le Centre d’études des littératures d’Ancien Régime (CELAR). Le professeur François-Xavier Cuche, spécialiste reconnu de Fénelon et ancien président de l’Université, et Julien Gueslin, conservateur à la BNU, sont les commissaires scientifiques de l’exposition. → DATES L’exposition sera présentée du 18 juin au 14 août 2015. Elle occupera la moitié de la salle d’exposition (l’autre moitié sera consacrée à une version réduite de l’exposition Métamorphoses présentée auparavant). → LIEU Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg, salle d’exposition. Les manifestations annexes (colloque, concert) auront lieu dans l’Auditorium de la BNU. → CATALOGUE Un catalogue illustré est publié par la BNU (120 pages, 15 €). Il présente une sélection des principaux documents exposés et intégre des contributions de spécialistes reconnus de Fénelon (Jacques le Brun, Laura Naudeix, Benedetta Papasogli). → ÉVÉNEMENTS SCIENTIFIQUES ET CULTURELS LIÉS À L’EXPOSITION « Il fallait faire effort pour cesser de le regarder » (Saint-Simon). Regards de la recherche actuelle sur Fénelon : bilan et perspectives pour un troisième centenaire Ce colloque international consacré à l’œuvre de Fénelon se tiendra au début de l’exposition (le 17 juin 2015 dans l’Auditorium de la BNU et les 18 et 19 juin à l’Université de Strasbourg). Il est organisé par le Centre d’études des littératures d’Ancien Régime (CELAR) / Université de Strasbourg et placé sous le haut patronage de la Société d’études du XVIIe siècle (le programme est disponible sur www.bnu.fr). Des visites guidées pour le grand public sont organisées chaque lundi à 18h et à la demande. → INAUGURATION L’inauguration aura lieu le 17 juin à 18h30 (Auditorium de la BNU). Bibliothèque nationale et universitaire L’exposition est structurée autour de dix sections : → Les origines de Fénelon : l’influence de ses origines sociales sur ses conceptions, son éducation et ses valeurs Fénelon est originaire d’une famille de la vieille noblesse avec beaucoup d’illustres ancêtres : son oncle, le marquis de Fénelon incarne cette tradition chevaleresque qui le pousse à partir lutter à Candie contre les Turcs. Mais à l’image de son autre oncle, évêque de Sarlat, il s’agit d’une famille fort dévote et très influencée par la Réforme catholique. Elle est cependant très fragilisée économiquement, ce qui influencera fortement la pensée de Fénelon. Château de Fénelon (Sainte-Mondane en Dordogne), photographie contemporaine Bibliothèque nationale et universitaire → Le pédagogue Fénelon devient le précepteur du duc de Bourgogne, petit-fils de Louis XIV. Il s’occupe aussi de l’éducation de ses frères dont le futur Philippe V. Sa nomination est due en partie au succès rencontré par son traité pédagogique, le Traité de l’éducation des filles. Cette pédagogie de la souplesse, de l’occasion et de la digression qui repose sur des rapports de confiance avec l’enfant va fortement marquer les pédagogues des siècles ultérieurs. Fénelon rédige aussi de nombreux ouvrages de fiction (Fables, Dialogues des morts) qui doivent avoir pour but d’instruire les lecteurs. Cette modernité se traduit également dans les domaines choisis pour l’enseignement (rôle du français, de la logique, de l’histoire moderne, etc.). Lecomte (d’après Desenne), Devoirs autographes du duc de Bourgogne [Fénelon et le duc de Bourgogne], corrigés de la main de Fénelon. Traductions du duc de Bourgogne : estampe, sans date. Département des Estampes – Bibliothèque nationale de France « Églogues et Georgiques de Virgile » et « Vies des grands capitaines de l’antiquité par Cornelius Nepos », manuscrit, 18e siècle. Département des Manuscrits – Bibliothèque nationale de France Bibliothèque nationale et universitaire → Le penseur du « politique » Précepteur de l’héritier du royaume, Fénelon a développé un intérêt, déjà ancien, pour la politique. Dès 1693, dans sa célèbre Lettre à Louis XIV, il dresse un tableau très sombre de l’état de la France et des dérives du pouvoir absolu. C’est à Cambrai, au moment de la guerre de Succession d’Espagne, et alors que son protégé semble prêt à accéder au trône, que Fénelon rédige la plupart de ses mémoires politiques, comme les Tables de Chaulnes. La pensée politique de Fénelon est très chrétienne, valorisant le rôle d’un monarque renonçant à toute gloire ou vanité guerrière pour le bien de ses sujets. Mais sa pensée est aussi tournée vers l’avenir et suscitera l’intérêt des Lumières (Rousseau) comme des révolutionnaires (Robespierre). Il veut instaurer le règne de la Loi, promouvoir le Bien Commun. A la différence de Bossuet, il affirme, très en avance sur son temps, que les « hommes naissent libres et indépendants ». Il a également une pensée économique très originale, faisant de l’État un acteur de la vie économique. Il prône également le développement de l’agriculture ou la liberté du commerce. Par ses aspects tournés vers le passé comme par l’avenir, la politique de Fénelon s’oppose à la politique absolutiste de son monarque. Nicolas Langlois (1640-1703), Le Roi accepte François de Salignac de La Mothe Fénelon, le testament de Feu le Roi catholique Charles Directions pour la conscience d’un roi comII et déclare Monseigneur le duc d’Anjou roi posées pour l’instruction de Louis de France d’Espagne sous le nom de Philippe V à Ver- duc de Bourgogne, Jean Neaulme, La Haye, sailles, le 16 novembre 1700, eau-forte, 18e 1747. Bibliothèque nationale et universitaire de siècle (?). Département des Estampes – BiblioStrasbourg thèque nationale de France Bibliothèque nationale et universitaire → Le penseur de l’ordre européen Spectateur des guerres et de la diplomatie de Louis XIV, Fénelon a profondément réfléchi sur les conditions de la paix en Europe. Il a développé une critique de la politique menée par le « Roi Soleil » et envisagé un nouvel ordre international, parfois qualifié d’utopique mais qui, par certains aspects, annonce l’époque moderne (arbitrage des conflits, forces d’interposition). Il refuse l’existence d’un droit de conquête et prône une politique d’équilibre entre les puissances européennes. Il va même jusqu’à imaginer une union des nations s’appuyant sur une institution fixe. Sa pensée reste cependant dans le cadre d’une Europe chrétienne. Fénelon, Les aventures de Télémaque, fils d’Ulysse, 2 volumes, première édition conforme au manuscrit original. Nouvelle édition enrichie de figures en taille-douce, gravures de Coychin, Veuve Delaulne, Paris, 1730. Collection Jacques Le Brun Bibliothèque nationale et universitaire → Le théologien, le spirituel Fénelon est un des plus grands écrivains spirituels de son siècle, celui de « l’invasion mystique » (abbé Brémond), celui de saint François de Sales, de saint Vincent de Paul, de Bossuet. Grand directeur spirituel, Fénelon écrit abondamment (lettres, entretiens spirituels). C’est un métaphysicien et un apologiste voulant prouver rationnellement l’existence de Dieu. Il débat et lutte contre les protestants ou les jansénistes. C’est surtout le théologien mystique qui est resté célèbre. Après sa rencontre avec Madame Guyon, Fénelon s’intéresse vivement à l’expérience mystique et essaie de théoriser celle-ci (renoncement à la volonté propre pour ne vouloir que la volonté de Dieu sur soi, le rôle de la contemplation supérieure à la méditation, etc.). Ce qui le caractérise fondamentalement, c’est sa doctrine du « pur amour », un amour totalement désintéressé pour Dieu sans nulle recherche « d’intérêt propre ». Cette doctrine va déclencher une querelle fort importante et créer un fossé entre Bossuet et Fénelon. Malgré un compromis signé à Issy (« articles d’Issy » de 1695), la querelle reprit très vite face au refus de Bossuet de considérer la mystique comme une voie ouverte à tous et sa volonté d’insister sur l’importance des pratiques religieuses et du dogme. Portée devant le pape, la querelle aboutit à la condamnation des propositions de Fénelon, même si celle-ci restait modérée. Fénelon se soumet mais, face à l’hostilité de Louis XIV, doit s’exiler dans son évêché. Sa condamnation va porter un coup d’arrêt pendant près de deux siècles au développement de la mystique catholique française. Jacques Bénigne Bossuet (1627-1704), Fénelon,Véritables oppositions entre la doctrine de estampe, sans date. Bibliothèque M. l’évêque de Meaux et celle de M. l’archevêque de nationale et universitaire de Strasbourg Cambrai, 1698. Bibliothèque municipale de Lyon Bibliothèque nationale et universitaire → Le prélat Archevêque à Cambrai, Fénelon fut un évêque conforme à l’idéal de la réforme, menant une vie simple et austère tout en recevant dignement ses visiteurs dans son vaste palais. Sa disgrâce l’obligea à résider en permanence dans son diocèse. Il se montra zélé en parcourant celui-ci et en s’efforçant partout de consolider la doctrine et les pratiques religieuses. La guerre de Succession d’Espagne qui dévasta le Nord de la France mit en lumière le rôle actif de l’évêque en faveur des populations épuisées et affamées. Il ouvrit ses domaines aux réfugiés, aux militaires blessés, ce qui lui conféra un tel prestique que les généraux ennemis interdirent le pillage de ses terres. De nombreux visiteurs prestigieux se pressèrent à Cambrai. Progressivement se développa une « légende dorée », abondamment développée plus tard dans la littérature ou l’iconographie (ainsi le célèbre « épisode de la vache »). Fénelon avec des paysans, estampe, Lemercier, 1852. Département des Estampes – Bibliothèque nationale de France Bibliothèque nationale et universitaire → L’esthétique de Fénelon écrivain et théoricien de la littérature et des arts Fénelon n’est pas simplement l’écrivain le plus célèbre de la fin du règne de Louis XIV, il a tout au long de sa vie poursuivi une réflexion sur la littérature et l’esthétique (« Dialogues sur l’éloquence », « Lettre à l’Académie »). Comme toujours chez Fénelon, sa doctrine semble écartelée entre conservatisme et innovation. L’Antiquité reste sa source d’inspiration privilégiée, qu’il doit concilier avec ses conceptions religieuses. L’artiste doit s’effacer derrière la vérité, la simplicité et le naturel tout en suscitant l’émotion. Grand admirateur de Nicolas Poussin, Fénelon y retrouve l’ordre dans la variété, le naturel, les passions de l’âme et la vérité. De même sa Lettre à l’Académie, très riche en analyses, veut affranchir l’art de règles trop étroites pour défendre l’expression, la sensibilité, la vérité : la poésie ne doit pas s’enfermer dans les règles mais doit plutôt viser « l’harmonie » ou les « vives images ». Le Télémaque sera lu par beaucoup comme un immense poème en prose, à l’écriture simple et naturelle qui va profondément influencer les générations postérieures. Nicolas Poussin (1594-1665), Les funérailles de Phocion, huile sur toile. Musée du Louvre (photographie RMN Grand Palais / Thierry Le Mage) Bibliothèque nationale et universitaire → « La Gloire de Télémaque » Les Aventures de Télémaque ont été à l’origine rédigées exclusivement pour l’éducation des princes royaux, d’où la place prépondérante par exemple le rôle prépondérant accordé à la prose. Le livre constitue un paradoxe constant : roman d’éducation ? épopée en prose ? Malgré son sujet (il s’agit de combler un manque au sein de L’Odyssée) et ses emprunts à la littérature antique, le livre est vu comme très moderne : ce grand poème de la mer et de la lumière marque aussi le triomphe de la prose, d’une phrase musicale et fluide avec des rebondissements spectaculaires très romanesques. Tout aussi paradoxal est la transmission d’un message très chrétien par le biais d’une fable en apparence païenne. C’est également le message politique, philosophique, moral du livre qui a contribué à son succès dans l’Europe entière et va contribuer à populariser les thèmes majeurs de la pensée de Fénelon. L’histoire de la publication de l’ouvrage (sans l’autorisation de Fénelon ?) est très mystérieuse. Si la mauvaise impression laissée par la condamnation des thèses de Fénelon fut effacée, l’ouvrage confirma sa disgrâce auprès du roi qui y vit celui d’un opposant. Le livre va finir par connaître une fortune exceptionnelle et restera longtemps l’ouvrage français le plus lu et traduit en Europe avec des traductions très rapides. Rançon du succès, il a suscité de très nombreuses imitations et des parodies. Servant à l’éducation des princes et des élites, le livre a eu une influence politique indéniable, en particulier sur Frédéric II de Prusse ou les philosophes des Lumières qui purent y voir un pamphlet anti-absolutiste ou l’idéal d’une monarchie libérale. Bien plus tard, jusqu’au 19e siècle inclus, de nombreux petits Européens apprendront le français ou la morale en lisant un ouvrage devenu un classique. Fénelon, Les aventures de Télémaque, fils d’Ulysse. Première édition conforme au manuscrit original, Jacques Etienne, Paris, 1717. Collection Jacques Le Brun Bibliothèque nationale et universitaire → Télémaque, source d’inspiration pour les arts et la musique L’influence de Télémaque n’est pas moins considérable dans le monde des arts que dans celui des lettres et de la pensée : innombrables peintures, statues, gravures ou objets d’arts décoratifs (papier peint, pendules). Même des jardins, comme celui de Sanspareil, près de Bayreuth, s’inspirent du texte fénelonien. La fortune de l’ouvrage est remarquable dans le domaine musical : beaucoup d’opéras reprennent, en les adaptant, des épisodes de Télémaque, en particulier celui du meurtre de son fils par le roi Idoménée. Plus de trente-cinq ballets ou opéras se seraient inspirés du livre de Fénelon, l’œuvre de Mozart étant évidemment la plus célèbre. Idomeneo (Det Kongelige Teater), Copenhague, photographie, 1998. Bibliothèque-Musée de l’Opéra-Bibliothèque nationale de France / Archive and Library of the The Royal Danish Theatre (photographie Martin Mydtskov Rønne) Bibliothèque nationale et universitaire → Postérité Au siècle des Lumières, Fénelon est transformé quelque peu en « philosophe » avant la lettre, ses idées politiques, son esthétique ayant un grand succès ainsi que sa vision de la pédagogie. Ses œuvres mystiques passent à l’arrière-plan. Au 19e siècle, sa gloire littéraire reste immense : Fénelon devient un personnage de fiction chez Chateaubriand. Lamartine l’exalte. Jusqu’à la fin du 19e siècle, Télémaque est le livre de formation par excellence et donc le livre de prix idéal. Il faut cependant attendre le début du 20e siècle pour que commence, avec l’abbé Brémond, l’œuvre de réhabilitation du théologien catholique qui était toujours jugé défavorablement par rapport à Bossuet. Le 20e siècle voit une ultime évolution avec la fortune croissante accordée à l’auteur spirituel alors que progressivement le Télémaque sort de la culture habituelle de l’honnête homme contemporain : si Aragon ou Panait Istrati se font encore l’écho de l’influence du « Cygne de Cambrai », l’œuvre de Fénelon pâtit du recul de la culture classique ou de la distance prise de plus en plus avec son esthétique ou sa langue. Paradoxalement, le fait qu’il ne soit plus « un auteur scolaire », trop classique, suscite un travail d’édition important (parution du volume de la Pléiade en 1983) et ainsi de nombreux travaux de chercheurs : les commémorations de 2015 sont l’occasion de mettre en valeur le renouveau de l’intérêt, au moins au niveau universitaire, pour l’œuvre de Fénelon. Fénelon, Abrégé de la vie des plus illustres philosophes de l’Antiquité Ouvrage destiné à l’éducation de la jeunesse par Fénelon, archevêque de Cambrai, Avallon, Paris, 1822. Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg Bibliothèque nationale et universitaire Pendule dite « de Télémaque Hôtel de Ville d’Ajaccio 19e siècle, photographie (photographie RMNGrand Palais / Gérard Blot) Représentation d’Idoménée à l’Opéra national du Rhin, Strasbourg, 2007, Coproduction avec The Canadian Opera Company. Opéra national du Rhin (photographie d’Alain Kaiser) Bibliothèque nationale et universitaire Paysages de Télémaque dans l’île de Calypso, papier peint panoramique exécuté en vingtcinq laizes, colorié et formant dix sujets différents (détails), Paris, vers 1818. Manufactures Joseph Dufour, Desfossé et Karth, Les Arts Décoratifs, Paris Johann Gottfried Köppel, Vue de la grotte de Calypso depuis la scène du théâtre, dessin, 1793, Staatsbibliothek Bamberg (photographie Gerald Raab) Bibliothèque nationale et universitaire Pierre-Imbert Drevet (1697-1739), d’après Vivien, Portrait de Fénelon, estampe, 18e siècle. Département des Estampes – Bibliothèque nationale de France Bibliothèque nationale et universitaire Bibliothèque nationale et universitaire 6, place de la République - 67000 Strasbourg www.bnu.fr - [email protected] 03 88 25 28 00 Ouverture de la bibliothèque Lundi au samedi : 10h - 22h Dimanche : 14h - 22h Fermée les jours fériés Horaires d’été (du 21 juin au 6 septembre 2015) Lundi au samedi : 10h - 19h Dimanche : fermé Ouverture de la salle d’exposition (horaires d’été) Lundi au samedi : 10h - 19h Fermée les dimanches, les jours fériés et du 24 au 28 juin Contact presse : Aurore Bruckmann Chargée des relations presse et des publications 03 88 25 28 07 - [email protected] Julien Gueslin Commissaire de l’exposition 03 88 25 28 27 - [email protected]