Musiques et métissages : Ethio-jazz et Afro beat

Bibliothèques d’Amiens Métropole
MUSIQUES ET METISSAGES
Ethio-jazz et Afro-beat
Sélection dans les collections des bibliothèques réalisée à
l’occasion des conférences musicales organisées par les
Bibliothèques et le Conservatoire à rayonnement régional
d’Amiens Métropole dans le cadre du projet métropolitain
Cultures du monde – Tous migrants (mars-mai 2014)
ETHIO-JAZZ, UNE SELECTION
http://www.mondomix.com/tag-term/ethiojazz
Cette musique fut créée dans les années 1960 à Addis-Abeba (Ethiopie) par
Mulatu Astatqé qui, étudiant, découvrit en Angleterre et aux Etats-Unis les rythmes
latino-américains et le jazz. Rentré au pays, Il intègre le jazz à la musique traditionnelle.
Plus tard d’autres musiciens, comme Mahmoud Ahmed y ajoutent de la musique Soul et
du Funk. Initiée par Francis Falceto, la collection Ethiopiques du label français Buda
Musique a permis la (re)découverte de cette musique. De nombreuses formations à
travers le monde la jouent et l’enrichissent de nouvelles influences comme l’Imperial
Tiger Orchestra en Suisse, Arat Kilo et Le Tigre des Platanes en France.
http://www.budamusique.com
L' Age d'or de la musique éthiopienne moderne : 1969-1975 / Mahmoud Ahmed ;
Alèmayèhu Eshèté ; Hirut Bèqèlè, ... - Paris : Buda. 1969 à 1975. - (Ethiopiques ; 3). Compilation.
(013.2 A)
"Le label Amha Records publia en six ans (1969-1975) environ 250 titres. 8
morceaux de ces 'Ethiopiques 3' sont accompagnées par des formations issues de la
police. En effet, jusqu'à la fin des années 60, il n'existait pas d'orchestre moderne
indépendant. La vie musicale était dominée par les orchestres institutionnels de la Garde
Impériale, de la Police, de l'Armée, de la ville d'Addis, de l'Agher Feqer Mahber ou du
Théâtre Haylé Sellasie. Chacune de ces institutions développait plusieurs sections
musicales fermement démilitarisées, voire résolument modernes. Toutes rivalisaient
pour imposer les succès de l'année. Avec Mahmoud Ahmed, Alèmayèhu Eshète, Hirut
Bèqèlè, Tlahoun Gèssèssè, Tadèlè Bèqèlè, Teéfèri Fèllèqè, Muluqèn Mèllèssè, le Polic
Orchestra, l'Ibex Band, le Police String Orchestra." (Notes de l'éditeur).
Noise & chill out : Ethiopian groove worldwide / Dub Colossus, Eténèsh Wassié, Alexo .[Paris] : Buda Musique (Ethiosonic)
(013.2 A)
Le groove éthiopien d’aujourd’hui, sous toutes ses formes et d’où qu’il vienne – Ethiopie,
diaspora ou ferenj (Royaume-Uni, France, Etats-Unis, Australie, Hollande, Suisse,
Allemagne et Japon)…(Notes de l'éditeur).
Avec : Dub Colossus - Wassié, Eténèsh - Sourisseau, Mathieu – Dereb - Mèkurya,
Gétatchèw - Charles, Xavier - Gebremarkos, Tsedenia - Gèbrè-Heywèt, Bahta - Tèchanè,
Daniel - Sutton, Charlie - Fuller, Jeff - Zèritu - Yirga, Samuel - Shimizu, Yasuaki - Abegaz &
Jörg – Rattlemouth – uKanDanZ – Alexo – Tezeta - Man Bites Dog - Imperial Tiger
Orchestra - Nubian Ark - Debo Band - Le Tigre Des Platanes – Jazzmasters – Jazzmaris The Ex - The Kronos quartet – Either – Snowflake - Akalé Wubé - The Saxophonettes.
Swinging Addis : 1969-1974 / Girma Bèyènè, Mahmoud Ahmed Ayalèw Mèsfin,
Alèmayèhu Eshèté Bahta Gèbrè-Heywèt Lèmma Dèmissèw, Tèsfa-Maryam Kidané
Samuel Bèlay. - Paris : Buda Musique. 1969-1974. - (Ethiopiques ; 8).
(013.2 A)
"Années 60 ou sixties. Il y eut un Swinging Addis comme il y eut un Swinging
London : en Ethiopie, comme en Europe ou aux USA, irruption bruyante et colorée,
inédite, des premières générations nées après-guerre. Véritable révolution culturelle plus
que simple conflit de générations. Avec la musique comme dénominateur commun. Le
parti pris de ces éthiopiques est de rassembler tout ce qu’il y a de plus soul, R‘n’B, voire
twist dans la production discographique des sixties éthiopiennes. La quintessence des
formes les plus outrancièrement cosmopolites - et pourtant tellement ancrées dans la
soul locale"(Notes de l'éditeur).
ARAT KILO. - A night in Abyssinia / Arat Kilo. Only Music, 2011.
(013.2 ARA)
La musique du groupe s'aventure sur le terrain de l'ethio-jazz et du groove. Un
groove venu de nulle part qui a tôt fait de réunir ces cinq jeunes musiciens. Ils mettent en
commun leurs compétences, recherches, compositions et sortent un premier disque,
artisanal, en 2009 qui permet l'ébauche d'un territoire en friche doublé d'un acte de
naissance avec des concerts qui resserrent la cohésion du quintet et qui ciblent cette
éthio-jazz à la française, volontairement instrumental. (Notes de l’éditeur)
BADUME’S BAND. - Ale Gena - Ethiopia / Badume's Band. Innacor Records, 2011.
(013.2 BAD)
A l'instar d'un Jim Jarmush qui avait remis au goût du jour la musique éthiopienne à
travers la bande originale de Broken flowers, la formation bretonne est un véritable
passeur de cette culture musicale en Occident. Pris d'amour pour ce genre musical
original mais un peu oublié qu'est l'éthio-jazz, ce groupe atypique s'est mis en tête de
recréer l'atmosphère d'Addis-Abeba des années 60 et 70, lorsque la capitale africaine
tourbillonnait au son du twist, de la soul et du rythm'n'blues.(Notes de l’éditeur)
IMPERIAL TIGER ORCHESTRA. - Mercato / Imperial Tiger Orchestra - : Mental Groove
Records, 2011
(013.2 IMP)
Après le succès de leur EP Addis-Abeba sorti en 2010, voici le premier album des
suisses, les plus fins connaisseurs et performeurs groovy de la musique éthiopienne.
Composé de membres d'horizons très divers (free jazz, noise expérimentale, musique
contemporaine, pop bizarre.) le groupe tâte d'abord le terrain avec un EP et un 45 tours
brisant les frontières des genres, suivis d'un voyage à Addis-Abeba où ils ont joué avec
des stars locales et beaucoup appris au sujet de la grande diversité de la musique
éthiopienne. Supervisé avec brio par l'expert de la musique éthiopienne Jeoren Visse, cet
opus est une réinterprétation envoûtante de l'âge d'or de ce style musical, mélangé aux
thèmes numérisés apparus dans les années 80 et filtré à travers les influences
éclectiques d'ITO. (Notes de l’éditeur)
ASTATKE, Mulatu. - New York, Addis, London : the story of ethio jazz, 1965-1975 /
Mulatu Astatke, vibraphone. Strut, 2009 (P).
(013.2 AST)
MEKURIA, Getatchew and The EX. - Moa Anbessa / Getatchew Mekuria and The Ex and
friends. : Ex Music, 2006 (P).
(013.2 MEK)
En 2004 The Ex, groupe post punk hollandais invite Getatchew Mekuria,
compositeur et saxophoniste éthiopien pour un Festival au Paradiso d’Amsterdam. Leur
collaboration continue avec l’enregistrement de disques et une tournée aux Pays-Bas,
en Belgique et en France en 2006 et 2007.
ETENESH & LE TIGRE DES PLATANES - Zèraf ! / Le Tigre des Platanes ; Eténèsh Wassié,
chant. - Paris : Buda Musique, 2007. - (ethioSonic / Francis Falceto).
(013.2 TIG)
En 2001, Le Tigre découvre les éthiopiques et inclut dans son répertoire éclectique
quelques morceaux choisis qu'il interprète à sa façon. Lors d'un voyage à Addis Abeba,
leur envie de jouer et de se confronter à des musiciens éthiopiens les mène à rencontrer
Eténèsh Wassié, chanteuse à la voix éraillée, petite soeur abyssine de Piaf et Billie
Holiday. Ce défi va se jouer sur la base des magnifiques standards éthiopiens : explorer
réellement en toute réciprocité, les territoires nouveaux qui s'offrent aux 5 musiciens, un
monde fait de la vraie somme de leurs personnalités.
Jump to Addis : Europe meets Ethiopia / Jump to Addis ; Laurent François, coprod.,
mix., ed. et photos. - Paris : Buda Musique, 2001. - (Ethiopiques ; 15).
(013.2 JUM)
Enregistré au nightclub Roxy à Addis Ababa en mai 2001. Collectif de quatre
musiciens (allemands, hollandais, français), élèves du pianiste Misha Mengelberg au
Conservatoire d'Amsterdam et d'une douzaine d'artistes éthiopiens.
AFROBEAT, UNE SELECTION
C’est Fela Anikulapo Kuti, nigérian d’origine yoruba qui créa ce style, un mélange
de rythmes yoruba, de soul, de jazz et de highlife. De longs morceaux à la rythmique
envoûtante (avec guitare, claviers, basse, batterie, percussions, chœurs féminins) portés
par un grand orchestre de cuivres. Les paroles sont engagées et dénoncent les
problèmes politiques et sociaux du pays. Tony Allen, batteur de Fela, ses fils Femi et
Seun continuent à jouer et faire évoluer ce style qui compte aujourd’hui des
représentants dans le monde entier : Fanga et Ruth Tafébé en France, Antibalas aux
Etats-Unis, The Liberators en Australie, the Soul Jazz Orchestra au Canada…
ALLEN Tony. – Lagos no shaking. – EMI, 2006.
(015.2 ALL)
ANTIBALAS. - Who is this America ?. – Ropeadope Music, 2004.
(015.2 ANT)
Créé à New York en 1997 par le saxophoniste Martin Perna, le collectif de 15
musiciens sort en 2004 leur troisième album afrobeat, revendicatif et anti-Bush « Who is
this America ? »
FANGA. – Natural juice. – Underdog Records, 2007
(015.2 FAN)
Fanga a été fondé à Montpellier en 2003 par Yves « Korbo » Khoury, chanteur
burkinabais d’origine et Serge Amiano, programmateur de hip hop. Leur musique afrobeat s’enrichit de samples et de sons électroniques. Ils invitent le batteur Tony Allen et le
rappeur américain Mike Ladd.
FELA. – Vol. 1 & 2. – FAK, 1999.
(015.2)
FELA RANSOME –KUTI and The AFRICA’70 with GINGER BAKER. – Live. – FAK, 2010.
(015.2 FEL)
FEMI KUTI. – Fight to win. – Barclay, 2001.
(015.2 KUT)
The LIBERATORS. – The Liberators. – Record Kicks, 2011.
(1.3 LIB 71)
Les australiens mélangent afrobeat, latin soul et jazz avec une énergie, un groove
dévastateurs.
MAMUD BAND. – Opposite people : the music of Fela Kuti. – Felmay, 2011. (015.2 MAM)
Le MAMUD BAND fut fondé en Italie par le percussionniste LORENZO GASPERONI
au début des années 90. Il explore différents styles de musique africaine. Bunna du
groupe de reggae AFRICA UNITE chante sur deux morceaux.
SEUN ANIKULAPO KUTI & EGYPT 80. – From Africa with fury : rise. – Knitting Factory
Records, 2011.
(015.2 KUT)
The SOUL JAZZ ORCHESTRA. – Manifesto. – Do right music, 2008.
(015.2 SOU)
L’orchestre Canadien joue un afrobeat irrésistiblement funky et dansant.
TAFEBE Ruth & THE AFROROCKERZ. – Holy warriors. – Comet/Planet Woo, 2007. (015.2 TAF)
D’origine ivoirienne, Ruth Tafébé livre un afro-beat futuriste avec effets
électroniques. Tony Allen, le batteur de Fela fait partie du collectif Afrorockerz. Les
chansons sont écrites par Ruth Tafébé et mises en musique par Julien « Jujju » Raulet du
groupe montpelliérain Fanga.
TAYLOR Ebo. – Appia Kwa Bridge. – Strut Records, 2012.
(016.2 TAY)
Inspiré par Fela, Ebo Taylor, musicien du Ghana a fait évoluer le highlife en le
fusionnant avec le jazz, la soul et le funk. Sur « Appia kwa bridge », il distille le highlife et
l’afrobeat avec le soutien du batteur Tony Allen et du guitariste Oghene Kologbo,
membres du Africa 70, groupe de Fela.
We love afrobeat ! : the ultimate afrobeat selection. – Comet records, 2008. (015.2 A)
Compilation avec : The Soul Jazz Orchestra, Nomo, Ramses Revolution, Café-crème
et les Frères Smith, Saravah Soul, Ocote Soul Sounds & Adrian Quesada, Tincan, Oghene
Kologbo & Afrobeat Academy, Ruth Tafébé &The Afrorockers, Akoya Afrobeat Ensemble,
Kutiman, Kaleta & Zozo Afrobeat et Minimoogli.
CONFERENCE MUSICALE “MUSIQUES ET METISSAGES”
Comment une musique s’offre une autre vie hors de son territoire d’origine
Mardi 11 mars 18h-20h à la Bibliothèque Louis Aragon