Maquette 126_Maquette 126
Transcription
Maquette 126_Maquette 126
Maquette 126_Maquette 126 01/10/09 18:01 Page1 Capital N° 126 OCTOBRE 2009 Equipement Médical PPS® Flow+ : Première aiguille de Huber sécurisée intégrant la pression positive automatique lors du retrait V.A.C.© Therapy (Laboratoire KCI Médical) : Système intégré de Thérapie par Pression Négative Expérience dans les Centres de Lutte Contre le Cancer ACTUALITÉ Linde Healthcare PHARM’CONTROL®, gestion pharmaceutique des fluides médicaux Dominique Thiveaud Président d’Euro-Pharmat 19èmes JOURNÉES NATIONALES SUR LES DISPOSITIFS MEDICAUX Test de Bowie et Dick électronique 3M™ ETS Bertrand Décaudin Enseignement de pharmacie et dispositif médical SPÉCIAL PHARMACIENS HOSPITALIERS Maquette 126_Maquette 126 01/10/09 18:01 Page1 Sommaire SPÉCIAL PHARMACIENS HOSPITALIERS ■ Actualité 3 Dominique Thiveaud Président d’Euro-Pharmat 19èmes Journées d’Euro-Pharmat : le Dispositif Médical ne s’entend pas sans formation ■ Focus Euro-Pharmat 2009 Page 3 4 Bertrand Décaudin Enseignement de pharmacie et dispositif médical : déjà des progrès, mais peut mieux faire... ■ Nouveau Service Page 7 7 Service PHARM’CONTROL : une offre unique de gestion pharmaceutique des fluides médicaux à distribution centralisée ® ■ Expérience 8-9 Innovations thérapeutiques : l’avenir « de la technique de cicatrisation par pression négative » ■ Vie des sociétés 14-15 Pages 8-9 PEROUSE MEDICAL : nouveau nom et dynamique renforcée ■ Perspectives 19 Sterience : un parcours pour former à un métier ■ Brèves 24 & 26 ■ Congrès 27 ■ Abonnement 28 Pages 14-15 Page19 CAPITAL ÉQUIPEMENT MÉDICAL - diffusé nominativement sur demande qualifiée auprès des directeurs d’établissements de santé publics et privés, professeurs, chefs de clinique, médecins spécialistes libéraux, directeurs des services économiques, chefs de services en charge des décisions d'investissement, biologistes, pharmaciens d'établissement de santé, directeurs de laboratoires de biologie médicale surveillants, infirmiers. Média d'actualités sur les nouveaux produits et services disponibles à la vente en France et en Europe dans l'univers de la santé. Directeur Général : Gilbert Batard tél. 01 46 99 85 08 • Rédaction : Christine Lacoste tél. 01 46 99 87 05 • Département Publicité : tél. 01 46 99 85 08 • Assistance technique : Pauline LABOIS tél. 01 46 99 84 82 • Diffusion-Congrès - Informations Acheteurs : Cécilia Pasquier tél. 01 46 99 85 06 • Capital Équipement Médical est édité par Capital Médical - SARL au capital de 17 552,75 € RCS Nanterre B 393307178 • Dépôt légal : à parution • Directeur Publication : François CASSAGNE • Important : la rédaction apporte une précision toute particulière dans la réalisation des informations techniques. Cependant une erreur ou une omission éventuelle ne saurait engager la responsabilité du support. Les textes et photos, de manière générale envoyés à la rédaction, publiés ou non ne seront pas retournés. L’envoi d'un article ou d'une illustration à la publication implique l’autorisation de le reproduire et l’affirmation de l’existence d’un droit de reproduction au profit de celui qui l’expédie. Il doit, en conséquence, garantir la publication contre toute contestation dont ce droit de reproduction pourrait être l'objet. Il est interdit de reproduire intégralement ou partiellement la présente publication sans autorisation de l’éditeur • Imprimé en C.E. CAPITAL MÉDICAL - 9, rue de Vanves - 92100 Boulogne - Tél. : 01 46 99 85 08 - Fax : 01 46 99 87 07 - [email protected] Maquette 126_Maquette 126 01/10/09 18:01 Page3 Actualités 19èmes Journées d’Euro-Pharmat : le Dispositif Médical ne s’entend pas sans formation Formation et information sur le dispositif médical : c’est là le thème central des 19èmes journées d’Euro-Pharmat, qui se tiendront à Strasbourg du 13 au 15 octobre 2009. Cette année, 800 personnes y sont attendues, pharmaciens et industriels bien sûr, mais aussi institutionnels. Dominique Thiveaud, président d’Euro-Pharmat, fait le point sur le programme de ces journées et sur les actions d’Euro-Pharmat. Capital Equipement Médical : Pourquoi la notion de formation au dispositif médical estelle si importante ? Dominique Thiveaud : L’utilisation d’un dispositif médical comporte des risques, pour le patient, pour le praticien et pour le fabricant. En effet, contrairement au médicament, les dispositifs médicaux ne sont pas soumis à Autorisation de Mise sur le Marché : si l’AMM suppose, pour les médicaments, une évaluation et une définition des règles d’utilisation par les autorités sanitaires, ce n’est pas le cas du marquage CE, dont la responsabilité de mise sur le marché incombe au fabricant. De ce fait, c’est le fabricant qui, au travers de l’analyse des risques détermine les conditions de bonne utilisation, voire anticipe le mauvais usage. Tout cela implique une notion d’information mais aussi de formation des utilisateurs de la part de ce dernier. Contrairement à la visite médicale sur les médicaments, la présence du fabricant de dispositif médical auprès d’eux répond à une nécessité d’apprentissage des gestes d’utilisation, de prévention des risques, de gestion du matériel... C’est pourquoi le débat d’ouverture des prochaines journées d’Euro-Pharmat est consacré à ce thème, avec la présentation des points de vue des différents acteurs intervenant dans le domaine du dispositif médical : celui de la Direction de l’Evaluation des Dispositifs Médicaux – la DEDIM – avec son directeur, Jean-Claude Ghislain. Antoine Audry, responsable des affaires réglementaires chez Medtronic, nous donnera ensuite celui de l’industriel, et enfin Bertrand Décaudin, universitaire au CHU de Lille, nous parlera du dispositif médical dans l’enseignement pharmaceutique. C.E.M. : Quelle est la plus-value du pharmacien hospitalier dans le domaine du dispositif médical ? D.T. : Le pharmacien apporte sa compétence non seulement dans le suivi de la juste prescription, mais aussi sur le suivi des bonnes conditions d’utilisation du dispositif. Quelle est sa durée de vie, la qualité Dominique Thiveaud au centre, entouré par Jean Sentenac, Pharmacien CH Carcassonne (à gauche) et Gaël Grimandi, Pharmacien universitaire au CHU de Nantes (à droite). des matériaux et leur éventuelle toxicité, quelles sont les conditions de réutilisation du dispositif, notamment avec les robots, qui soulèvent le problème de la nettoyabilité et de la stérilisation des instruments. Une communication des 19èmes journées sera consacrée à ce sujet le mardi après-midi. hospitalière sur les produits de santé, dans le cadre du GIE – SIPS. Leur expertise porte aujourd’hui principalement sur le médicament. Nous travaillons donc avec eux pour apporter notre expertise sur les dispositifs médicaux, au travers de notre base de données Euro-Pharmat. C.E.M. : Quelles sont les actions menées par Euro-Pharmat dans l’optique de la formation ? D.T. : Euro-Pharmat est engagée depuis sa création dans le domaine de l’information et de la formation sur les dispositifs médicaux. Ainsi ont été réalisés des référentiels d’évaluation et de fiches de bon usage, dont un certain nombre sont d’ores et déjà disponibles sur notre site. Chaque référentiel est coordonné par un pharmacien sous l’égide de la Commission Technique Euro-Pharmat. Nous procédons à l’élaboration des documents, leur validation croisée entre équipes multi-disciplinaires de différents établissements français, experts de sociétés savantes. Cette expérience experte vient d’être reconnue par le service d’évaluation des DM de la HAS avec qui nous avons mis en place une collaboration pratique. Ainsi, lors de la seconde journée de notre congrès de Strasbourg, la matinée sera consacrée au bon usage, dans le domaine de l’alimentation artificielle, entérale ou parentérale, pour laquelle les différentes fiches de bon usage Euro-Pharmat ont bénéficié de la validation de la Société Française de Nutrition Entérale et Parentérale. Nous travaillons également, en lien avec l’AFSSAPS, à un guide pratique concernant l’utilisation des phtlalates – il s’agit de plastifiants utilisés pour conférer une certaine souplesse aux tubulures, mais qui sont relargués par les matières plastiques. Ce travail sera présenté lors de la session présidée par Gaël Grimandi, pharmacien au CHU de Nantes, avec d’autres sujets concernant les risques émergents liés aux matériaux : biocompatibilité et biomatériaux, allergie au latex, nanoparticules… Nous sommes également partenaires de la base de données Thésaurimed, destinée à l’information C.E.M. : Une session est consacrée à l’ophtalmologie : y-a-t il à cela une raison particulière ? D.T. : Oui, une excellente raison : c’était une forte demande des participants que nous sollicitons après chaque édition de nos journées ! Nous y ferons donc une revue des implants intra-oculaire et des dispositifs impliqués dans la vitrectomie, et le Pr Kodjikian, de la Croix-Rousse à Lyon, abordera le thème de la chirurgie de la rétine. N° 126 • Capital Equipement Médical • 3 C.E.M. : Quelle est la place laissée à l’expression des participants ? D.T. : Ils sont conviés à soumettre des communications parmi lesquelles le comité scientifique retiendra 100 communications sous forme de poster, et 8 sous forme de communications libres, autour du thème des dispositifs innovants, de 7 minutes suivies de 3 minutes de questions. Et enfin, la troisième et dernière de ces Journées est consacrée à la pratique : 5 ateliers différents seront reproduits sur 2 demi-journées, de façon à ce que chaque participant puisse suivre 2 ateliers. Ils sont animés par des pharmaciens des commissions techniques d’Euro-Pharmat avec la participation des industriels, offrant la possibilité de manipuler les matériels. Autre espace de communication et d’échange, l’exposition qui accueillera près de 90 stands. C.E.M. : Une info de dernière minute ? D.T. : Les 20èmes journées, en 2010, se tiendront à Toulouse… Propos recueillis par Elisabeth Millara Octobre 2009 Maquette 126_Maquette 126 01/10/09 18:01 Page4 Focus Euro-Pharmat 2009 Enseignement de pharmacie et dispositif médical : déjà des progrès, mais peut mieux faire... Avec Bertrand Décaudin, Pharmacien, MCU-PH, Université Lille 2 - CHRU de Lille Comment sont formés aux dispositifs médicaux les futurs pharmaciens, qu’ils se destinent à l’officine, à l’hôpital ou l’industrie ? Quelle formation continue face à un domaine en évolution continuelle ? La question est d’importance, dans la mesure où les « DM » occupent une place croissante dans la thérapeutique humaine : à l’hôpital, les dispositifs médicaux stériles représentent un budget équivalent à celui consacré au médicament. Bertrand Décaudin présentera cette année à Euro-Pharmat les résultats d’une enquête menée auprès des facultés de pharmacie, et nous livre en avant-première les premiers résultats de son analyse. Capital Equipement Médical : Le DM a longtemps été le parent pauvre de l’enseignement initial de pharmacie. Qu’en est-il actuellement ? Bertrand Décaudin : Pour la filière hospitalière, le virage est pris, avec une centaine d’heures de cours consacrées au DM dans le cadre du DES de pharmacie hospitalière, même si cela reste très en deçà de la part consacrée au médicament, et de ce qui serait réellement nécessaire. En ce qui concerne la formation commune de base, les premiers retours de notre enquête indiquent une très grande hétérogénéité entre les facultés, le volume d’enseignement consacré au dispositif médical allant de quelques heures à quelques dizaines d’heures dans le cursus EN BREF de l’étudiant. Il faut ajouter que la place du dispositif médical n’est pas clairement définie dans les cours consacrés à la thérapeutique par exemple le diabète, la chimiothérapie ou les cours consacrés à la réglementation. L’enseignant a toute latitude d’évoquer plus ou moins le dispositif médical, selon sa sensibilité et son orientation personnelles. Cependant, les choses évoluent actuellement et certaines universités ont créé des masters consacrés au DM sur des thématiques de développement des produits, d’ingénierie ou encore de techniques pharmaceutiques à destination des futurs pharmaciens industriels ou hospitaliers. C.E.M. : Et en matière de formation continue ? B.D. : Dans le cadre universitaire, il existe actuellement plusieurs Diplômes Universitaires de spécialisation consacrés aux dispositifs médicaux, tels que les DU d’orthopédie, d’orthèses ou de prise en charge du patient à domicile, qui sont destinés principalement aux officinaux, ou encore le DU de stérilisation des dispositifs médicaux ou celui consacré aux dispositifs implantables. C.E.M. : Qui assure l’enseignement consacré au dispositif médical à l’université ? B.D. : Selon notre enquête, ce point aussi est variable : il peut s’agir d’enseignants titulaires, mais aussi de praticiens hospitaliers ou d’industriels. Il apparaît également que, à côté des thématiques de recherche traditionnelles en pharmacie, portant sur des thèmes de pharmacologie, chimie ou de biologie, existent des équipes d’enseignantschercheurs qui se consacrent à la recherche sur les dispositifs médicaux. Elles travaillent principalement sur les biomatériaux, la biocompatibilité, ou encore la perfusion des médicaments, ou les matériaux implantables enduits avec de multiples applications. C.E.M. : Quels progrès doivent être réalisés en matière d’enseignement sur les dispositifs médicaux ? B.D. : L’effort doit porter sur la formation initiale, avec un volume d’enseignement minimum plus important et probablement un besoin d’harmonisation de l’enseignement sur le dispositif médical entre les facultés, mais aussi sur la formation continue. A l’hôpital, il existe un réel besoin de spécialisation et de mise à jour continuelle des connaissances. Les pharmaciens hospitaliers doivent évaluer les dispositifs tant en termes d’achats que d’intégration dans les protocoles thérapeutiques, et qui dit évaluateur dit nécessité de formation préalable. Il y a une attente croissante de formation continue sur les dispositifs médicaux, y compris pour les pharmaciens d’officine, comme en témoignent les thèmes demandés de formation continue ou le contenu des articles de la presse professionnelle, ou encore le succès d’un congrès comme Euro-Pharmat, qui représente une très bonne formation continue sur les dispositifs médicaux …! Propos recueillis par Elisabeth Millara Octobre 2009 LFB BIOMEDICAMENTS obtient l’autorisation de mise sur le marché pour BETAFACT® 100 UI/ml Cette nouvelle concentration du facteur IX de coagulation humain va réduire par deux le volume d’injection par rapport à la forme existante et facilitera la vie des patients atteints d’hémophilie B. LFB BIOMEDICAMENTS annonce aujourd’hui que l’Afssaps a autorisé la mise sur le marché d’une nouvelle concentration de son facteur IX de coagulation humain, BETAFACT®, destiné aux patients atteints d’hémophilie B. Celui-ci sera donc prochainement commercialisé à une concentration de 100 UI/ml, l’actuelle étant de 50 Ul/ml. Cette nouvelle concentration, qui sera disponible d’ici fin 2009, offrira plus de praticité aux patients et aux professionnels de santé, en réduisant de moitié le volume injecté et la durée de perfusion. « Ce développement répond à l’engagement de LFB BIOMEDICAMENTS d’optimiser la prise en charge des patients atteints d’hémophilie B », a souligné Jean-Jacques Marlière, directeur de l’Unité thérapeutique hémostase du LFB. BETAFACT® est le facteur IX de coagulation humain fabriqué et commercialisé par LFB BIOMEDICAMENTS. Il est indiqué pour le traitement et la prévention des hémorragies chez les patients atteints d’hémophilie B (déficit congénital en facteur IX). L’hémophilie B est une maladie chronique, responsable d’hémorragies essentiellement internes – au niveau des muscles et des articulations – qui peuvent engager le pronostic fonctionnel, voire vital. Permettant notamment de préserver le capital articulaire des patients, le développement de la prophylaxie a montré son intérêt dans les stratégies thérapeutiques mises en oeuvre par les professionnels de santé. A propos de LFB Biomédicaments Filiale à 100% du groupe français LFB, LFB Biomédicaments est un laboratoire biopharmaceutique qui développe, fabrique et commercialise des médicaments indiqués dans la prise en charge de pathologies graves et souvent rares dans des domaines thérapeutiques majeurs : l’hémostase, l’immunologie et les soins intensifs. Numéro un en France et au 6ème rang dans le monde dans le domaine des médicaments dérivés du plasma, le groupe LFB est également une des premières entreprises européennes dans le développement d’anticorps monoclonaux et de protéines de nouvelle génération issues des biotechnologies. Avec un effort de recherche très soutenu, le groupe LFB met en œuvre une stratégie de croissance axée sur le développement de ses activités à l’international et sur la mise au point de thérapies innovantes. En 2008, 67 millions d’euros ont ainsi été consacrés à la recherche et développement, soit 19 % d’un chiffre d’affaires de 352 millions d’euros. www.lfb.fr N° 126 • Capital Equipement Médical • 4 Maquette 126_Maquette 126 01/10/09 18:01 Page5 BRÈVES Un nouveau dispositif pour les maladies du cœur : B.Braun lance Il s’agit d’un ballonnet qui diffuse un médicament dans les artères bouchées du cœur tout en évitant la plupart du temps la nécessité d’implantation de ressorts métalliques. Chaque année, plus de 120 000 Français sont sauvés d’une crise cardiaque ou de ses conséquences par les interventions locales au niveau des coronaires. Depuis les années 90, l’alternative à une chirurgie à cœur ouvert est l’implantation de « stents » dans les coronaires. Des études ont démontré qu’un patient sur 7 peut récidiver avec une refermeture de ces artères. Il est possible de réimplanter à nouveau un stent dans une artère rebouchée, mais les chances pour le patient s’amoindrissent. L’autre inconvénient du stent est le risque de formation ultérieure de caillots de sang, avec l’obligation de prendre un traitement médicamenteux, parfois à vie. En pratique, le ballon SeQuent® Please est gonflé dans l’artère bouchée et diffuse une substance active ciblée qui divise par 4 le taux d’échec de ces réinterventions*. SeQuent® Please apporte une performance indéniable dans le traitement des maladies coronaires car il permet d’éviter l’implantation d’un corps métallique dans l’artère, sans les effets indésirables décrits ci-dessus. Chez certains patients, dans un stade très avancé de la maladie, SeQuent® Please apparaît comme l’ultime solution, là où il n’y en avait pas auparavant. B.Braun : des solutions pour les professionnels de santé L’activité de l’entreprise Groupe allemand né il y a 167 ans, B. Braun propose des solutions innovantes et performantes en dispositifs médicaux, produits pharmaceutiques et services. Il possède 140 établissements dans 55 pays et emploie 38 000 collaborateurs. Son chiffre d’affaires consolidé s’est monté à 3,8 milliards d’euros en 2008. En France, B. Braun développe, fabrique et commercialise - à l’Hôpital : des dispositifs médicaux, implants et spécialités pharmaceutiques dans les domaines de la chirurgie, perfusion, soins intensifs et anesthésie loco-régionale ; - et en ville : des produits pour stomisés, incontinence, traitement des plaies, hygiène et désinfection, diabète et soins à domicile. www.bbraun.fr - www.deb-bbraun.com * Etude PEPCAD II ISR, Unverdorben M. et al., Circ. June 2009, 2986-2993. N° 126 • Capital Equipement Médical • 5 Maquette 126_Maquette 126 01/10/09 18:01 Page7 Nouveau service Service PHARM’CONTROL® : une offre unique de gestion pharmaceutique des fluides médicaux à distribution centralisée Ecrit en collaboration avec André Zapata, Chef de Produit et Marc Desprez, Directeur Département Marketing Services – Linde Healthcare Au-delà des gaz médicaux, Linde Healthcare* propose aux établissements de santé un large portefeuille de services de production sur site, de conception et de maintenance des réseaux de distribution. Pour superviser l’ensemble de ces équipements, ce laboratoire a conçu et déployé PHARM’CONTROL®, un service qui permet au pharmacien de maîtriser et contrôler la dispensation de médicaments en toute sécurité. Capital Equipement Médical : Pouvez-vous nous décrire le service PHARM’CONTROL® ? André Zapata : Différents Dispositifs Médicaux (DM) développés spécifiquement par notre laboratoire, installés aux points sensibles de stockage, de production sur site et de distribution des fluides médicaux dans les services, collectent et transmettent en temps réel à un serveur local toutes les données de fonctionnement. En cas d’écart à une consigne, un signal d’alarme ou d’information est généré par le système. Ce signal est analysé par un logiciel, qui trace l’événement et envoie, en fonction de sa classification, un message aux personnels en charge du traitement ou de la prise en compte. Cette émission automatique de messages (SMS, courriels) vers les personnels désignés renforce l’application des consignes d’exploitation courante ou d’urgence en vigueur dans l’établissement. Le service couvre la fourniture et l’entretien des différents équipements sur site, le paramétrage et le support à l’utilisation du logiciel, l’archivage et la traçabilité de l’ensemble des données. L’accès Internet au serveur local est sécurisé. La totalité du dispositif est également suivie à distance par nos équipes techniques depuis le serveur central Linde Healthcare. C.E.M. : Qu’apporte PHARM’CONTROL® par rapport au service de gestion des gaz médicaux ACCURA® ? Marc Desprez : Ces deux services sont complémentaires. En effet les fluides médicaux sont dispensés à l‘hôpital : - à partir de bouteilles individuelles stockées à la pharmacie puis mises en place pour utilisation auprès du patient dans les services ; - à partir d’un système de canalisations, alimenté par différentes sources, qui irrigue l’ensemble des services. La gestion des premières relève du service ACCURA® alors que la supervision des stockages, productions et réseaux de distribution est assurée dans le cadre du service PHARM’CONTROL®. Ainsi le pharmacien dispose d’un véritable tableau de bord qui lui permet de contrôler en temps réel la production et la distribution des fluides médicaux. C.E.M. : En quoi PHARM’CONTROL® se distingue-t-il des systèmes traditionnels de télésurveillance ? A.Z. : La surveillance à distance de procédés industriels s’est répandue progressivement au cours des dernières décennies. Parfois les systèmes de télésurveillance utilisés ont été adaptés au secteur de la santé. Cependant la demande de fluides médicaux est par essence très fluctuante au cours d’une journée, à la différence des procédés de fabrication industriels. C’est pourquoi PHARM’CONTROL® propose une véritable télégestion en temps réel afin de réaliser un diagnostic du niveau de performance, analyser les causes d’un dysfonctionnement ou détecter les situations à risques. PHARM’CONTROL® répond également à une autre exigence du secteur de la santé : la traçabilité des événements et des interventions réalisées pour les corriger ainsi que leur archivage. Pouvoir retracer précisément les faits passés revêt aujourd’hui une grande importance en vue d’assurer une sécurisation optimale de la dispensation des fluides médicaux en constituant un historique. C.E.M. : Vous parlez de gestion pharmaceutique. Pourquoi ? M.D. : PHARM’CONTROL® est déployé à l’hôpital et notre service doit respecter les exigences de la Directive relative aux Dispositifs Médicaux. Ceci nous a conduit non seulement à développer des équipements DM, mais aussi à imaginer et mettre en œuvre une architecture particulière de ces différents DM communicants. En effet un établissement de santé ne doit pas être dépendant du fonctionnement d’une ligne téléphonique externe pour surveiller la dispensation de médicaments. C’est pourquoi nous avons choisi de mettre en place un serveur local où toutes les informations sont centralisées et archivées. N° 126 • Capital Equipement Médical • 7 De même le logiciel a été conçu et validé en respectant les standards de l’industrie pharmaceutique. C.E.M. : A quels utilisateurs de l’hôpital s’adresse le service PHARM’CONTROL® ? A.Z. : Ce service unique assiste le pharmacien dans ses missions de gestion du stock et de dispensation de médicaments. Il est également utilisé par le Service technique, informé du fonctionnement des différents systèmes afin de réaliser une analyse et planifier une éventuelle intervention. Enfin en dehors des heures ouvrées, le personnel de Sécurité de l’établissement peut être le premier alerté. Il informera le personnel d’astreinte, qui, depuis l’extérieur, établira un premier diagnostic en se connectant par Internet au serveur local. * AGA Médical est devenu Linde Healthcare en 2009. Linde Healthcare - 140, avenue Paul Doumer 92508 Rueil-Malmaison Cedex - Tél. : 0810 421 000 Capital Equipement Médical Octobre 2009 Ce service unique assiste le pharmacien dans ses missions de gestion du stock et de dispensation de médicaments. Maquette 126_Maquette 126 01/10/09 18:01 Page8 Expérience Innovations thérapeutiques : l’avenir « de la technique de cicatrisation par pression négative » A partir d’un entretien avec Françoise de Crozals Pharmacien (Institut Claudius Regaud, Toulouse) et Responsable du référencement des DMS et médicaments (GIE de la FNCLCC – Fédération Nationale des Centres de Lutte Contre le Cancer) Un groupement d’intérêt économique (GIE ) a été créé il y a 5 ans, au sein de la Fédération des Centres Anticancereux. Il est composé d’une équipe de 4 personnes sous la coordination d’un responsable acheteur. Le GIE gère des appels d’offres médicaux et non médicaux en collaboration étroite avec les 20 CLCC de France. La mission de « Pharmacien Technique » responsable des appels d’offres des dispositifs médicaux stériles et des médicaments est confiée à Françoise de Crozals depuis sa mise en place, il y a 18 mois. Françoise de Crozals se partage professionnellement entre l’institut Claudius Regaud de Toulouse et la fédération des centres basée à Paris. Pharmacien technique, elle relate pour nous la gestion des appels d’offres médicaux (DMS et médicaments) dont elle a la responsabilité technique en collaboration avec les pharmaciens négociateurs, l’acheteur coordinateur du GIE et tous les pharmaciens des centres. Capital Equipement Médical : Peut-on parler, pour le consortium d’achat de la FNLCC, de critères de choix lors des appels d’offres ? Françoise de Crozals : Nous devons gérer pour l’ensemble des centres, des appels d’offres à la fois médicaux et non médicaux en répondant à leurs attentes et leurs besoins. Concernant les dispositifs médicaux stériles, il convient d’abord d’établir un état des lieux des besoins de chacun des centres ainsi qu’un état des lieux de leurs pratiques. A l’issue de ce travail, une analyse financière est établie et, ensemble, tous les pharmaciens définissent avec le GIE le plan d’action des appels d’offres des DMS pour les 2 ans à venir. Certes le poids financier des appels d’offres a son importance mais l’harmonisation des pratiques, l’amélioration de la qualité et l’accessibilité à l’innovation restent aussi les critères de choix. C.E.M. : Vous vous présentez comme « Pharmacien Technique ». Comment appréhendezvous le marché du dispositif médical stérile ? F. de C. : C’est un marché complexe en perpétuelle évolution dans la mesure où il est très dépendant des pratiques médicales et chirurgicales. Nous devons également, au sein du GIE, tenir compte de l’hétérogénéité des pratiques dans les différents centres. De ce fait, nous essayons de proposer des plans d’actions sur 2 ans afin de prendre en compte les innovations thérapeutiques et les évolutions des techniques. Nous avons ainsi commencé en novembre 2008 à travailler sur un marché des systèmes de cicatrisation par pression négative. Ce marché a été effectif en juillet 2009. Il est rapidement apparu que la technique de thérapie par pression négative TPN (maintien de la pression négative dans un milieu clos et humide) était connue de manière diverse et que l’activité était disparate en fonction des centres. De plus les différences de coût, le projet de suivi des innovations par la DHOS et l'arrivée sur le marché de systèmes de TPN fonctionnant avec des gazes, nous a permis par cet appel d’offre de comparer les 2 concepts (mousse et gaze) pour voir s’ils répondaient à nos attentes et nos besoins. Au Centre Claudius Regaud à Toulouse, nous avons pour notre part un certain recul sur la V.A.C.® Therapy des laboratoires KCI puisque l’ayant choisie depuis 5 ans, nous faisons partie des utilisateurs les plus expérimentés. C.E.M. : A cet égard avez-vous pu en valider les bénéfices ? F. de C. : Nous avons pu vérifier avec les données de la littérature que la technique de V.A.C.® Therapy Le poids financier des appels d’offres a son importance mais l’harmonisation des pratiques, l’amélioration de la qualité et l’accessibilité à l’innovation restent aussi les critères de choix. N° 126 • Capital Equipement Médical • 8 permet de diminuer la durée moyenne d’hospitalisation du fait de l’accélération de la cicatrisation. Ceci a été validé certes en cancérologie, mais aussi dans d’autres domaines comme la traumatologie, la chirurgie viscérale, la chirurgie plastique, la chirurgie vasculaire. L’amélioration de la prise en charge ainsi que de la qualité de vie des patients est un des bénéfice démontré de la V.A.C.® Therapy… D’autres études pharmaco-économiques, menées notamment sur des plaies traumatiques, ont également mis en évidence les bénéfices coût-efficacité liés à l’utilisation de la TPN (réduction significative des coûts d’hospitalisation, du temps infirmier pour la mise en place des pansements). En cancérologie, on note que le concept permet d’améliorer la qualité de vie du patient et d’obtenir une cicatrisation de meilleure qualité. Les premières unités V.A.C.® ont été mises sur le marché en France par le laboratoire KCI Médical en 1994. Ces unités ont depuis sans cesse évolué en répondant aux attentes médicales et des patients. Les avancées technologiques nous permettent aujourd'hui de bénéficier d'unités de thérapie plus légères, plus compactes, avec des autonomies de batterie plus importantes et de nouvelles fonctionnalités et performances (outil de mesure des plaies...) qui facilitent encore davantage la prise en charge du patient en ambulatoire. Maquette 126_Maquette 126 01/10/09 18:01 Page9 Expérience A plus ou moins moyen terme, les centres vont s’intéresser à cette technique innovante pouvant diminuer les coûts d’hospitalisation tout en apportant une prise en charge adaptée des patients aussi bien en ambulatoire qu’en hospitalisation. Le laboratoire, pionnier dans la conception de ce type de matériel, s’inscrit d’ailleurs aujourd’hui dans l’évolution actuelle en proposant une unité de thérapie prévue pour un usage hospitalier, une autre unité étant spécifiquement conçue pour l’ambulatoire. C.E.M. : Quelle approche avez-vous du système avec gaze que vous répertoriez comme bien adapté dans certains cas ? F. de C. : Notre approche est globale. Elle tient compte des besoins des cliniciens, des concepts innovants des différents laboratoires, de l’écoute des laboratoires à répondre à nos besoins et aussi des coûts. Ainsi le système avec gaze a un intérêt dans nos pratiques quotidiennes et s’inscrit plutôt dans un concept de technicité complémentaire plutôt que concurrentiel. Nous connaissons à Claudius Regaud les avantages du système mousse des laboratoires KCI : notamment un réel bénéfice en terme de meilleure prise en charge de certaines plaies, de confort du patient, du personnel soignant, voire même économique. C.E.M. : Voyez-vous en KCI un laboratoire réellement partenaire ? F. de C. : Le laboratoire KCI a énormément travaillé avec le corps médical et notamment les chirurgiens et les soignants de nos différents centres pour adapter la V.A.C.® Therapy à des attentes différentes. Le laboratoire a par exemple réfléchi à un pansement adapté aux plaies profondes et également à une mousse à base d’argent pour le traitement des plaies infectées. Les évolutions du matériel et de la technicité permettent d’apporter une réponse aux attentes des cliniciens en étroite collaboration avec le corps médical et soignant. Une réflexion est actuellement menée au Centre Claudius Regaud pour l’utilisation de la V.A.C.® Therapy sur de nouvelles localisations. Cette collaboration avec un industriel s’inscrit dans notre volonté d’apporter une réponse cohérente à la rationalisation de nos besoins et de nos coûts. C.E.M. : Quelles perspectives pour ce type de matériel ? F. de C. : Les systèmes de cicatrisation par pression négative, mieux connus depuis l’appel d’offre, sont amenés à se développer au niveau des centres. Nous notons que jusqu’alors certains centres n’utilisent pas encore cette technique. A plus ou moins moyen terme, les centres vont s’intéresser à cette technique innovante pouvant diminuer les coûts d’hospitalisation tout en apportant une prise en charge adaptée des patients aussi bien en ambulatoire qu’en hospitalisation. C.E.M. : Existe-t-il des services associés au V.A.C.® ? F. de C. : Nous bénéficions d’un véritable support logistique de la part des différents laboratoires mais le laboratoire KCI fait preuve de réactivité lors de la mise à disposition du matériel ou lors de quelconques dysfonctionnements. Nous apprécions la présence efficace d’un laboratoire que nous pouvons joindre 24 heures sur 24 pour obtenir une assistance si une unité de thérapie pose problème. Le laboratoire assure également un service de formation spécifique pour les médecins et les soignants. Le développement de l’utilisation du V.A.C. ® à domicile amène parallèlement le laboratoire à développer des formations auprès du personnel libéral. A mon sens la conception de ce type de dispositifs médicaux a été réalisée au plus prés des besoins des patients et des attentes médicales. Le système V.A.C.® est aujourd’hui un système de cicatrisation par pression négative qui nous procure au quotidien des résultats très positifs en matière de cicatrisation. De plus, le laboratoire KCI a su répondre à notre demande sur des indications restreintes, spécifiques à la cancérologie, dans le cadre de collaborations sur des indications dites « niches » qui ont vraiment amélioré la prise en charge des patients. En conclusion, l’appel d’offre abouti en juillet 2009 a permis de mieux appréhender et utiliser ce type de technique. L’arrivée de systèmes concurrents et complémentaires va sans aucun doute dynamiser le marché en ouvrant une réflexion nouvelle sur les évolutions du matériel et leurs coûts. Propos recueillis par Capital Equipement Médical Octobre 2009 Bibliographie Augustin M.; Zschocke I. Patient evaluation of the benefit of outpatient and inpatientVacuum Therapy. MMW, 2006;147:25-32. Moues C.M.; Van den Bernd G.J.; Meerding W.J.; Hovius S.E. An economic evaluation of the use of TNP on full-thickness wounds. Journal of wound care, 2005;14(5):224-227. Lefranc B.;Sellal O.;Grimaldi G.;Duteille F. Evaluation médico économique du système V.A.C dans la préparation chirurgicale des pertes de substance cutanée nécéssitant une chirurgie de recouvrement. Communication libre, Congrés Euro-Pharmat, Octobre 2007. Miller PR, Meredith JW, Johnson JC, Chang MC. Prospective evaluation of vacuum - assisted fascial closure after open abdomen: planned ventral hernia rate is substantially reduced. Ann Surg 2004 May1;239(5):608-14. Kaplan M. Negative pressure wound therapy in the management of abdominal compartment syndrome. Ostomy Wound Manage 2004 November 1;50(11A suppl): 20S-5S. Kaplan M, Banwell P,Orgill DP et al. Guidelines for the management of the open Abdomen. Wounds 2005October 1;17(suppl1): S1-S24. Chaby G., Senet P., Vaneau M. et al. Dressings for acute and chronic wounds: a systematic review. Arch Dermato 2007 October 1;143(10):1297-304. Wild T., Stremitzer S., Budzanowski A., Hoelzenbein T., Ludwing C., Ohrenberger G. Definition of efficiency in vacuum therapy - a randomised controlled trial comparing Redon drains with V.A.C Therapy. Int Wound J. 2008 December 1;5(5): 641-7. Banwell PF, and Teot L. Topical negative pressure (TNP): The evolution of a novel wound therapy. J. Wound Care 12: 22,2003. Drainage d’abcés. Technique par pression négative dirigée sur perte de substance (mélanome). N° 126 • Capital Equipement Médical • 9 Lambert K, Hayes P, McCarty M. Vacuum assisted closure: a review of development and current applications. European Journal of Vascular and Endovascular Surgery, 29 (3):219-226. Maquette 126_Maquette 126 01/10/09 18:01 Page11 INFO SPÉCIAL PHARMACIENS HOSPITALIERS Découvrez le test de Bowie et Dick électronique 3M™ ETS deuxième génération ! De plus en plus d’établissements abandonnent définitivement le paquet-test papier et ses dérivés pour le seul Bowie et Dick électronique normé 3M ETS, toujours comparé, jamais égalé. Les Laboratoires 3M Santé améliorent, depuis leur création, la qualité du test de pénétration de vapeur pour vous apporter au quotidien la tranquillité d’esprit et pour s’adapter à vos besoins d’informatisation. Inscrit dans les normes européennes opposables, ce test de performance obligatoire doit être effectué une fois par 24 heures. Développé en étroite collaboration avec des professionnels de santé, la seconde génération du test électronique 3M ETS vous apporte une solution unique et essentielle dans le cadre des programmes d’assurance qualité en stérilisation. 3M ETS est un dispositif autonome et indépendant du stérilisateur qui met fin aux interprétations subjectives des résultats. Cette deuxième génération du test électronique 3M ETS, consommable utilisable 400 fois, mesure toujours avec précision et fiabilité 4 paramètres : temps, température, pression et pénétration de vapeur. Il donne en sortie de cycle un résultat immédiat vert (réussi) ou rouge (échec) en conformité avec la norme ISO 11140 (EN 867). Le transfert des données, plus rapide, permet un archivage automatique et sûr. Enfin, vous disposez d’outils d’analyses et de diagnostics plus complets et plus performants pour vous apporter une meilleure maîtrise de votre stérilisation. Le test électronique 3M ETS deuxième génération simplifie et facilite la gestion quotidienne des tests de Bowie et Dick, c’est une simple question d’évolution ! www.solutions.3mfrance.fr N° 126 • Capital Equipement Médical • 11 Maquette 126_Maquette 126 01/10/09 18:01 Page13 INFO SPÉCIAL PHARMACIENS HOSPITALIERS Cousin Biotech : une recherche innovante attachée au partenariat. Issu de Cousin Frères, entreprise familiale, depuis plus de 160 ans, COUSIN BIOTECH fondé en 1995, est installé à Wervicq-Sud. Le spécialiste d’implants en textile et silicone adaptés à la chirurgie viscérale et de l’obésité conçoit et fabrique ses dispositifs à partir de matières souples et textiles implantables. Fabricant d’implants depuis 1986, l’entreprise est un partenaire de qualité au service des chirurgiens et des professionnels de santé. 1994 : Création de la 1ère plaque de renforcement pariétal pour le traitement des hernies inguinales. 2002 : Obtention par COUSIN BIOTECH d’un brevet pour la 1ère prothèse pariétale à ballonnet d’expansion pour hernie ombilicale. 2003 : Commercialisation du 1er anneau gastrique pré-formé, suivi du lancement en 2004 du 1er obturateur semi-résorbable pour hernies inguinales. 2008 : La stratégie de développement efficace et la croissance de l’entreprise permettent à la société d’emménager dans un nouveau site de fabrication. Poursuite d’une stratégie ambitieuse COUSIN BIOTECH certifié ISO 13485 (Europe et Canada), ISO 9001 est enregistré auprès de la FDA, afin de s’ouvrir au marché américain. L’expérience et la créativité de l’équipe de recherche et développement ont permis d’apporter des solutions innovantes en collaboration avec les praticiens et l’ensemble des acteurs de la Santé. De l’idée du dispositif à sa fabrication, la maîtrise parfaite des procédés est une garantie fiable pour la qualité de chaque produit. Une société « en phase » avec les pratiques chirurgicales modernes Les prothèses et implants COUSIN BIOTECH, réputés pour leurs performances permettent de multiples applications dans de nombreuses spécialités tant médicales que chirurgicales. COUSIN BIOTECH s’investit dans les évolutions de la Chirurgie Viscérale, Obésité, et Uro-Gynécologique, particulièrement au plan de la chirurgie ambulatoire. La société a su anticiper les développements de la pratique en proposant une gamme spécifiquement dédiée à l’ambulatoire comme CA.B.S.’air® SR et 4DDOME®. Le premier dispositif est une prothèse pariétale à ballonnet gonflable d’expansion, le second est particulièrement indiqué en ambulatoire pour la réparation et le renforcement des hernies inguinales. La Société Cousin, grâce à la création de support pédagogique, permet aux praticiens d’informer plus facilement leurs patients des différentes techniques opératoires. Dans cette dynamique, 2010 verra le lancement d’Adhesix®, nouvelle prothèse adhérente, qui fera l’objet d’un symposium lors du XVIIIème congrès de la Société Française de Chirurgie Laparoscopique en Janvier à Paris. www.cousin-biotech.com nOtre expErtise au Service de vos iMplants. N° 126 • Capital Equipement Médical • 13 Maquette 126_Maquette 126 01/10/09 18:01 Page14 Vi e d e s s o c i é t é s PEROUSE MEDICAL : nouveau nom et dynamique renforcée Fondateur des Laboratoires PEROUSE en 1980, Eric Perouse est le PDG de la nouvelle entité créée en juin 2009 : PEROUSE MEDICAL. La fusion des Laboratoires PEROUSE, avec deux autres sociétés du groupe PEROUSE Sedat et Flashmed, apparaît comme une étape importante pour ce « patron » pharmacien qui confie former un excellent tandem, depuis près de 14 ans, avec Jean-Paul Gerardin, Directeur Général du groupe. PEROUSE MEDICAL est une société française qui s’épanouit grâce à son expertise dans quatre domaines : le cardio-vasculaire, l’oncologie, l’imagerie interventionnelle et le Business to Business. L’entreprise, prospère, prévoit de doubler en quatre ans son CA avec notamment des développements à l’export. Ses ambitions apparaissent réalistes au regard des chiffres : 1500 produits distribués dans 60 pays pour un groupe qui affiche en six ans une croissance de 75 %. Historique La création de PEROUSE MEDICAL en 2009 est dûe à la volonté de la direction de conforter l’image de l’entreprise dans des domaines spécifiques de la santé. La société qui jouit d’une solide réputation dans le milieu du dispositif médical, a évolué par phases dans des activités différentes que décrit Eric Perouse : « Nous avons connu une première avancée entre 1980 et 1991 dans le domaine de la stérilisation car nous étions la seule société à proposer en Europe trois modes de stérilisation : rayonnements β et γ et oxyde d’éthylène ». C’est en 1992 que le laboratoire se consacra exclusivement au dispositif médical à travers les Laboratoires PEROUSE et SEDAT. Pour le PDG actuel : « Notre intérêt pour la pathologie vasculaire n’était pas un hasard, via Laboratoires PEROUSE en chirurgie cardiovasculaire, et SEDAT en cardiologie et radiologie interventionnelle ». « Le tronc commun » de ces deux entreprises ? Le traitement des pathologies vasculaires. L’Histoire donne aujourd’hui raison à cette analyse de pionnier puisque, les Etats-Unis ayant « fait école », le chirurgien travaille régulièrement avec le radiologue. De l’évolution des pratiques médicales est ainsi probablement née l’idée de créer PEROUSE MEDICAL pour concerner dans ses différents domaines, de manière plus large, avec une même force de vente, les professionnels de santé . « La fusion permet de couvrir un territoire plus étendu avec les mêmes équipes, ce qui conforte notre position sur le marché international ». Ce retour au cœur du métier de l’entreprise qu’était la pathologie vasculaire concerne également l’oncologie avec les chambres implantables, dispositifs intraveineux de longue durée destinés à l’administration de médicaments (par exemple en chimiothérapie). Eric Perouse confie : « Les tâches sont bien réparties dans l’entreprise entre les deux sociétés qui composent aujourd’hui PEROUSE MEDICAL. Une nouvelle organisation obligatoire ? La fusion a nécessité la répartition des missions entre le site d’Ivry-Le-Temple (ex-siège de Laboratoires PEROUSE et nouveau siège social de PEROUSE MEDICAL) où on a regroupé l’administration des ventes nationales, et le site de Lyon (ex-siège de SEDAT) dédié à l'export. Les valeurs de l’entreprise Leurs fondations remontent à 1980, date de création du Laboratoire PEROUSE où l’on continue à dire très fort que le choix des collaborateurs est essentiel pour créer une véritable culture d’entreprise. On parle à cet égard « d’intuition », de choix délibéré de la promotion interne avec la volonté de fidéliser les employés dans une société où chacun connaissant bien sa hiérarchie, les fonctionnements et les produits, on connaît peu de turn over. PEROUSE MEDICAL, avec ses 295 employés, est « une PME à taille humaine où on se connaît individuellement », constate Eric Perouse, très satisfait « du style » et de la dimension de son entreprise. « Le premier engagement des collaborateurs qui composent dorénavant PEROUSE MEDICAL consiste à accompagner les équipes soignantes dans l’amélioration continue de la qualité de vie des patients. Demeurer très à l’écoute de leurs besoins et poursuivre le développement de dispositifs médicaux toujours plus adaptés et innovants sont les deux axes majeurs qui guident nos actions, auxquelles nous consacrons plus de 15 % de notre chiffre d’affaires. » La volonté de poursuivre sa croissance Si PEROUSE MEDICAL ne souffre pas réellement de la crise, elle est de plus en plus confrontée à la concurrence internationale. Ainsi, la direction confirme-t-elle sa volonté de poursuivre sa croissance à l’exportation en combattant ses compétiteurs, notamment américains, qui disposent encore actuellement d’une parité Euro/Dollar favorable. « L’amélioration permanente de la productivité tout en conservant une politique de qualité, reste l’objectif de PEROUSE MEDICAL », affirme le PDG qui se félicite, pour ses nouveaux challenges, d’avoir à ses côtés depuis quatorze ans Jean-Paul Gerardin. Ingénieur de formation, il participa efficacement au succès de PEROUSE Plastie et chacun apporte à l’autre une expertise complémentaire. Ils ont ensemble la même vision des développements de l’entreprise et ont su faire mûrir tout doucement le projet de fusion dans un même esprit managérial. La direction de PEROUSE MEDICAL constate : « Notre réflexion a été portée par l’actualité de notre domaine stratégique. Rien n’est fait au hasard ». Jean-Paul Gerardin précise à l’heure de la création de « PEROUSE MEDICAL » que, pour lui, une fusion est « l’affaire de tous ». Le management de la nouvelle entreprise a été pré-organisé pour impliquer chacun en constituant rapidement l’équipe de management aujourd’hui en place. « Une fusion est toujours une organisation délicate dans la mesure où chaque société a un passé, des habitudes, une culture. » La préparation collégiale de la fusion, dans laquelle chacun a pu rapidement prendre ses repères, symbolise la culture sociale d’une société dans laquelle on affiche la volonté que chacun puisse mesurer sa contribution à la prospérité de l’entreprise. Ainsi, beaucoup d’informations, des accords d’intéressement aux résultats, un traitement social limitant les turn over : chez PEROUSE, Le premier engagement des collaborateurs qui composent dorénavant PEROUSE MEDICAL consiste à accompagner les équipes soignantes dans l’amélioration continue de la qualité de vie des patients. N° 126 • Capital Equipement Médical • 14 Maquette 126_Maquette 126 01/10/09 18:01 Page15 Vi e d e s s o c i é t é s 2009 est un grand tournant pour l’entreprise avec la simplification de notre fonctionnement via la création de PEROUSE MEDICAL, un nouveau nom porteur de valeurs fortes. la collégialité est source d’efficacité et une équipe restreinte de management de dix personnes gère les trois cents salariés de l’entreprise. Pour Jean-Paul Gerardin, la fusion apporte indiscutablement une valeur ajoutée supplémentaire et permet à PEROUSE MEDICAL de renforcer les offres de produits et de services sur des marchés en croissance, grâce à la mutualisation des technologies et des compétences. En s’appuyant sur l’ensemble des technologies de l’entreprise, l’activité Business to Business offre à l’industrie médicale, pharmaceutique et cosmétique l’opportunité de développer des dispositifs médicaux innovants répondant à leurs besoins, dans un environnement réglementaire conforme à l’ensemble des exigences internationales. L’actualité et l’avenir La fusion actuelle conforte la position de PEROUSE MEDICAL en lui permettant, avec ses performances dans les domaines cardiovasculaire, de l’oncologie et de l’imagerie interventionnelle, de se renforcer sur le marché domestique, mais aussi de se développer à l’export. « Nous réalisons 55 % de notre activité en France et continuons à croître sur les marchés internationaux. Le background de Perouse lui a montré sa capacité à franchir les frontières, notamment américaines. La FDA a d’ailleurs enregistré un certain nombre de produits, tel que l’aiguille de Huber sécurisée POLYPERF® Safe. Rappelons que « l’amélioration de la qualité de vie des patients passe avant tout par l’apport permanent de solutions innovantes aux équipes de soins ». PEROUSE MEDICAL le traduit par le lancement en septembre 2009 de 2 nouveaux produits : l’aiguille de Huber sécurisée PPS® Quick, seule aiguille de Huber sécurisée avec valve bi-directionnelle (Q-Syte™, BD) scellée sur la ligne principale, apportant une solution de protection complète de l’infirmière et du patient. La société lance également l’aiguille de Huber sécurisée PPS® Flow+, première aiguille réalisant la pression positive automatiquement lors du retrait. Ces lancements s’inscrivent dans un plan de développement global d’entreprise visant à faire de PEROUSE MEDICAL un laboratoire leader en oncologie. PEROUSE MEDICAL : Un nom porteur de valeurs fortes Il reste maintenant au Laboratoire à poursuivre sa croissance. « 2009 est un grand tournant avec la simplification de notre fonctionnement via la création de PEROUSE MEDICAL, un nouveau nom porteur de valeurs fortes ». Une communication importante sur cette nouvelle identité va ainsi permettre aux acheteurs de bien différencier les trois secteurs de l’entreprise. PEROUSE MEDICAL parie également sur l’innovation avec de nouveaux produits confortant ses gammes dans le domaine du cardio-vasculaire, de l’oncologie et de l’imagerie interventionnelle avec des offres globales pour les praticiens. La dimension du Laboratoire lui permet de développer ses partenariats avec les sociétés savantes et les équipes hospitalières. Dotée de son propre service de recherche clinique, la société confirme que de nombreuses études cliniques à dimension internationale sont en cours avec des investigateurs experts dans leur domaine. De la recherche sont ainsi issus en 2009 de nouveaux produits en oncologie, notamment de nouvelles générations d’aiguilles sécurisées facilitant le geste de soin et participant ainsi au respect des bonnes pratiques. L’objectif à court terme ? Développer les gammes existantes et se diriger de plus en plus vers des produits innovants en établissant si nécessaire de nouveaux partenariats commerciaux. PEROUSE MEDICAL prévoit aussi à plus long terme la finalisation de produits utilisant un nouveau revêtement vecteur de principes actifs. L’organisation « repensée » va ainsi permettre d’exploiter tous les savoir-faire et l’expérience de l’entreprise depuis 1980. La Recherche et le Développement progresse d’ailleurs beaucoup avec 15 % du CA qui lui est consacré par l’entreprise, très attachée à la collaboration scientifique. La prospérité du groupe et son avenir s’inscrivent ainsi dans une éthique de société à taille humaine réputée pour son sérieux. Cela semble déjà avoir été validé en France depuis fort longtemps et PEROUSE MEDICAL a toute confiance dans sa reconnaissance internationale. Capital Equipement Médical Octobre 2009 Nouveau : PPS® Quick La seule aiguille de Huber sécurisée avec valve bi-directionnelle (BD Q-Syte™) scellée sur la ligne principale, offrant une protection complète de l’infirmière et du patient. N° 126 • Capital Equipement Médical • 15 - 4 domaines d’activité : POLYTHESE® Prothèse vasculaire tissée POLYMAILLE® Prothèse vasculaire tricotée POLYPATCH® Patch vasculaire POLYSITE® Chambres à cathéter implantables POYPERF® Safe Aiguille de Huber sécurisée POLYFILM® Pansement adhésif transparent FLAMINGO, DOLPHIN Systèmes d’inflation MYSHELL LITE Valve hémostatique NAUTIFLUX, MINIFLUX Sets de coronarographie De l’idée au produit : maîtrise de matières premières (silicone, collagène…) et de process de fabrication (extrusion et injection, enduction…). - 295 collaborateurs - 5 sites (dont 3 entités de R&D Ivry-le-Temple, Lyon et Bagneux) - 1 leader français des implants médicaux, 1500 références de produits distribués dans 60 pays - Croissance : 75 % en 6 ans - Perspectives : Crée en 1980, le groupe PEROUSE prévoit de doubler son CA dans les quatre ans à venir Siège social : Route du Manoir 60173 Ivry-le-Temple, France Divisions Oncologie & Cardiovasculaire : Route du Manoir - 60173 Ivry-le-Temple, France Divisions Imagerie Interventionnelle & Business to Business : 135, Route Neuve 69540 Irigny, France www.perousemedical.com Maquette 126_Maquette 126 01/10/09 18:01 Page17 INFO SPÉCIAL PHARMACIENS HOSPITALIERS CCD & PRODIMED L’expérience fonde l’innovation CCD et Prodimed ont une longue tradition d’innovation dans le domaine des dispositifs médicaux à usage unique. CCD et Prodimed furent parmi les premiers à identifier les besoins des cliniciens en matière d’instrumentation à usage unique, pour faciliter leur pratique médicale au quotidien, mais aussi dans un souci d’amélioration de la sécurité des patientes. Précurseurs dans le dépistage du cancer et l’insémination artificielle, CCD et Prodimed déploient aujourd’hui leur savoir-faire dans des domaines aussi variés que la gynécologie, l’obstétrique, les techniques d’assistance médicale à la procréation humaine, l’anesthésie réanimation et la chirurgie vasculaire. CCD et Prodimed se placent aujourd’hui parmi les toutes premières sociétés en matière d’innovation et de qualité. Nos dispositifs ont marqué l’histoire de la pratique médicale quotidienne et sont devenus des références dans leur classe : - Les dispositifs Seldiflex®, Seldicath®, Pleurocath®, Combicath® en anesthésie-réanimation. - La Pipelle de Cornier® et la Pipelle de Cornier® Mark II dans le dépistage des cancers de l’endomètre. - La vaste gamme des cathéters de Frydman® pour le transfert embryonnaire. Nos plus récents développements gagnent déjà aujourd’hui l’approbation d’équipes médicales réputées mondialement : - Les aiguilles de la gamme ART of CCD® pour le prélèvement ovocytaire ont été conçues pour répondre aux exigences d’un secteur en évolution constante. Le choix des matériaux, la définition des biseaux, le marquage laser, les procédés de fabrication et de contrôle permettent d’atteindre des performances inégalées, satisfaisant à tous les critères majeurs de la procédure afin d’optimiser le geste clinique et le confort de la patiente. Nos clients nous le confirment : les aiguilles ART of CCD® se classent parmi les 2 meilleures gammes actuelles en termes de qualité. - Les cathéters ECHOGYN® pour transfert embryonnaire échoguidé présentent un procédé de marquage échogène totalement original qui reçoit l’agrément tant des biologistes que des cliniciens. De plus, le choix des polymères, la qualité de finition et le contrôle à l’unité permettent à cette gamme de se classer parmi les meilleures en termes de qualité et d’ergonomie. Notre mission, celle de nos ingénieurs, de nos opérateurs de fabrication, de nos délégués, est de mettre en œuvre tout notre talent et notre expertise pour vous apporter les outils de la plus haute qualité, aux performances attestées. Nos dispositifs sont distribués dans plus de 70 pays. Nos délégués hospitaliers en France vous apportent une écoute attentive, une information professionnelle et appropriée sur nos innovations. Nous sommes fiers de notre métier et de la relation que nous construisons jour après jour avec nos clients. Pour toute information, contactez votre Délégué Hospitalier Régional Prodimed-Plastimed-CCD www.ccd-international.com - www.prodimed.com N° 126 • Capital Equipement Médical • 17 Maquette 126_Maquette 126 01/10/09 18:01 Page19 Campus Veolia Environnement Perspectives Sterience : un parcours pour former à un métier Entretien avec Aline Blanquart Responsable Ressources Humaines de Sterience Sterience, filiale de Veolia Environnement est pionnière et leader sur le marché français de l’externalisation de la stérilisation Capital Equipement Médical : Comment un parcours de formation en stérilisation a-t-il été mis en place par Sterience ? Aline Blanquart : Dès sa création, Sterience a entamé une réflexion importante sur la professionnalisation du métier d’agent de stérilisation et c’est en 2006 que je me suis vue confier le projet d’une certification des compétences des agents. L’objectif de ce projet est de les former correctement, de garantir leur savoir-faire et de les fidéliser. Pour cela, nous nous sommes reposés sur les valeurs et l’expertise de notre groupe, Veolia Environnement, qui donne à l’apprentissage une place essentielle dans l’entreprise. Former, c’est donner du sens à la tâche, permettre de comprendre l’utilité des gestes, offrir le moyen de s’investir, d’aimer son métier et aussi de le partager. L’encadrement de Sterience, issu dans sa grande majorité d’établissements de soins, a conçu un programme de formation permettant d’acquérir les connaissances et les savoir-faire nécessaires au métier d’agent de stérilisation. La mobilisation de nos infirmiers, pharmaciens et experts a permis à ce parcours de formation de voir le jour en interne en consolidant l’ensemble des thèmes nécessaires aux professionnels du métier. C.E.M. : Comment se déroule ce parcours ? A.B. : Le programme formalisé de 224 heures se déroule en alternance sur 7 mois (une semaine par mois). Il regroupe 4 axes forts : la connaissance des normes en stérilisation, de la qualité et des bonnes pratiques, celle des équipements et du matériel de production, la compréhension du bloc opératoire, et enfin la connaissance de l'instrumentation chirurgicale. Cette dernière représente près de 60 % de la formation. L’encadrement de Sterience a conçu de nombreux supports de formation avec pour chaque thème une partie théorique et différents outils d’illustration : photos, vidéo… Nous possédons aujourd’hui une source documentaire de plus de 2000 diapositives illustrées. Il s’agit d’une « mine d’or » dont nous sommes très fiers. Nous souhaitions aussi intégrer dans ce parcours une vision extérieure. C’est pour cela que nous avons fait appel au CEFH, Centre d’Etudes et de Formation Hospitalière. Dominique Thiveaud et Guy Prinderre ont ainsi conçu un programme de 70 heures s’intégrant dans le parcours. Ce partenariat, du fait de l’expertise du CEFH, a permis de consolider la compréhension des messages dispensés au quotidien dans nos centres. Les formateurs du CEFH m’ont dit avoir été surpris de voir, à chaque nouvelle session de formation, la qualité de notre personnel : leur intérêt, leur vivacité, leur véritable envie de consolider leurs acquis et d’aller plus loin. Les formations se déroulent au sein de nos centres de production ou sur le Campus Veolia Environnement, destiné à la formation des métiers du groupe. Veolia nous soutient d’ailleurs pour la création d’une unité de stérilisation dédiée à la formation sur le Campus Nord (basé à Lomme) aujourd’hui en construction. C.E.M. : Se dirige-t-on vers un parcours de formation diplômant ? A.B. : Oui, l’agent de stérilisation est un maillon essentiel pour la sécurité des soins prodigués aux patients. Cela nécessite un personnel rigoureusement formé aux bonnes pratiques et curieux du métier dans sa globalité avec une vraie connaissance des enjeux. Aujourd’hui 4 sessions de formation ont eu lieu et plus de 40 agents ont été formés sur ce dispositif. Nous disposons déjà d’avancées d’importance : nous avons rencontré l’Education Nationale, grâce aux contacts de Veolia Environnement, déjà à l’initiative de nombreux diplômes. Le pré-requis a été clair : il faut mobiliser le secteur pour pouvoir faire reconnaître la validité d’un diplôme d’agent de stérilisation. C’est dans cet esprit que nous avions organisé une table ronde en mars 2008 avec le CEFH, la FHP (Fédération Hospitalière Privée), la FEHAP (Fédération des Etablissements Hospitaliers et des Aides à la Personne) et Jean-Marie Kaizer, membre de l’Association Française de Stérilisation. Tous souhaitent une consolidation, une harmonisation de la formation des agents de stérilisation. De cet échange est né le constat du besoin d’un référentiel commun sur les compétences des agents de stérilisation, d’où la nécessité de travailler ensemble pour l’avenir. Notre parcours a de plus obtenu la reconnaissance de la qualification d’« agent de stérilisation » par l’industrie pharmaceutique. Les fédérations sont particulièrement intéressées par les passerelles qui peuvent ainsi se créer entre elles. Aujourd’hui, il apparaît que le monde hospitalier désire véritablement avancer sur le thème de la professionnalisation des agents de stérilisation. J’en veux pour preuve son choix comme thème N° 126 • Capital Equipement Médical • 19 principal des dernières journées de la Stérilisation organisées par le CEFH en avril dernier. C.E.M. : Quelles sont les démarches à venir ? A.B. : La création d’un diplôme nécessite pour l’Education Nationale un travail d’environ 1 à 2 ans. Aujourd’hui, l’Education Nationale est en réflexion sur la refonte de la filière « Hygiène et Environnement ». Plusieurs de nos contacts soutiennent fortement l’orientation d’une spécialisation en stérilisation. (Le BEP Métiers de l’hygiène et de l’environnement contenait déjà un module sur la stérilisation qu’il s’agirait de renforcer). L’Education Nationale, dans le cadre de ce projet, a prévu d’auditer Sterience et les acteurs du secteur, pour moduler le diplôme en fonction des besoins. Par ailleurs, nous participons au projet de reconnaissance du « titre » d’agent de stérilisation soutenu par Dominique Thiveaud avec les Greta de la région Midi-Pyrénées. Nous considérons qu’il s’agit aussi d’une étape vers la création du diplôme. Les échanges d’idées, de méthodes, ne peuvent que nourrir le secteur en ce sens. Enfin, il nous apparaît essentiel, devant la pénurie d’infirmières de Bloc Opératoire et leur temps de plus en plus précieux, que la connaissance de l’instrumentation chirurgicale soit transmise aux agents pour leur donner les moyens d’assurer la recomposition des boites. C’est à notre sens, aussi, ce qui fait la richesse et l’intérêt du métier. Dans cet esprit, chez Sterience, les infirmières forment à l’instrumentation chirurgicale et encadrent les gestes de nos agents. Des travaux de recherche récents soulignent d’ailleurs que l’univers formaté de la stérilisation manque clairement de pratiques définies en matière de formation des agents1. Nous poursuivons donc sur cette base le dialogue avec les acteurs du secteur pour affiner notre projet, et créer le diplôme qui répondra aux exigences des experts et valorisera le savoir-faire propre des professionnels de ce domaine. 1) Carole Guitteau - Thèse de Doctorat en pharmacie La Formation des Agents de Stérilisation Faculté de Chatenay-Malabry - 17 mars 2009 Propos recueillis par Capital Equipement Médical Octobre 2009 Maquette 126_Maquette 126 01/10/09 18:01 Page22 INFO SPÉCIAL PHARMACIENS HOSPITALIERS EN BREF Boston Scientific Corporation a communiqué les résultats finaux de l'étude de référence MADIT-CRT. Ces résultats ont été publiés par le New England Journal of Medicine et présentés au cours d'une session scientifique du Congrès de la Société Européenne de Cardiologie (ESC) à Barcelone. Arthur Moss, Professeur de Médecine au Centre médical de l’Université de Rochester et investigateur principal de l'étude, a présenté les résultats de l’étude MADIT-CRT. Le critère principal a démontré qu’en comparaison aux défibrillateurs automatiques implantables classiques (DAI), les défibrillateurs avec fonction de resynchronisation cardiaque (CRT-D) de Boston Scientific étaient associés à une réduction relative de 34 % du risque de décès de toute cause ou de premier événement lié à l’insuffisance cardiaque chez les patients asymptomatiques présentant une insuffisance cardiaque modérée (Classes I et II NYHA), (p = 0,001). Les résultats de l'étude MADIT-CRT ont également démontré que : - Le traitement par CRT-D réduit de 41 % le risque relatif d’événements liés à l’insuffisance cardiaque en comparaison au traitement par DAI (p< 0,001). - Les patients traités par CRT-D montrent une amélioration de 11 % de la fraction d’éjection du ventricule gauche en comparaison à une amélioration de 3 % pour les patients porteurs d’un DAI, après un an de suivi. « Le Comité Exécutif de l’étude MADIT-CRT anticipait que le bénéfice qui serait observé dans le groupe de patients traités par CRT-D serait dominé par une réduction des événements liés à l'insuffisance cardiaque, ce que les résultats confirment effectivement d’une manière remarquable », a déclaré le Dr. Moss. « De plus, le traitement par CRT-D a démontré offrir le même bénéfice aux patients ischémiques comme aux patients non ischémiques. Les résultats de l'étude MADIT-CRT sont du plus grand intérêt, permettant de faire progresser notre compréhension clinique de l’insuffisance cardiaque chez les patients en Classes I et II. » « La publication de l’étude MADIT-CRT par le New England Journal of Medicine et la présentation de ses résultats pendant l’ESC illustrent l’importance de cette étude qui démontre clairement que le traitement par CRT-D ralentit la progression de l’insuffisance cardiaque, retardant le passage à un stade plus sévère de la pathologie, plus restrictif pour la vie quotidienne du patient, » a déclaré Fred Colen, Président de la division CRM de Boston Scientific. « Nous attendons avec impatience de travailler avec la FDA sur la base des ces solides résultats, dans l’objectif d’obtenir une extension de l’indication de nos dispositifs CRT-D. » L’étude clinique MADIT-CRT constitue à ce jour la plus large étude randomisée jamais menée au plan mondial chez des patients en classe I/II NYHA, avec plus de 1800 patients inclus dans 110 centres de 14 pays. En Europe, environ 60 % de l’ensemble des patients atteints d’insuffisance cardiaque relèvent de la classe I ou II. Dans le monde entier, près de 22 millions de personnes présentent actuellement une forme d’insuffisance cardiaque. L’étude MADIT-CRT est un prolongement majeur des essais cliniques de référence menés à l'initiative de Boston Scientific, qui ont permis des avancées scientifiques aidant à améliorer dans le monde entier la prise en charge des patients cardiaques à haut risque. La plupart des patients qui bénéficient d’un traitement par DAI ou CRT-D, dispositifs qui sauvent des vies, relève d'une indication initialement mise en évidence grâce à une étude clinique sponsorisée par Boston Scientific ou ses prédécesseurs. www.bostonscientific.com N° 126 • Capital Equipement Médical • 22 Maquette 126_Maquette 126 01/10/09 18:01 Page24 Actualité Produit 6 mai 2009 : Xarelto® (rivaroxaban 10 mg en comprimés pelliculés) nouvel anticoagulant, le premier inhibiteur direct du facteur Xa administré par voie orale, est mis à la disposition des patients et des médecins aujourd’hui en France Xarelto® est indiqué dans la prévention des événements thromboemboliques veineux (ETEV) chez les patients adultes bénéficiant d’une intervention chirurgicale programmée de hanche ou de genou (Prothèse Totale de Hanche (PTH) ou Prothèse Totale de Genou (PTG). Xarelto ® obtient son inscription sur la liste des produits agréés aux collectivités, ce qui permet son utilisation à l’hôpital et son inscription sur la liste des médicaments remboursables par la Sécurité Sociale,ouvrant droit à la prise en charge et au remboursement (65 %) par l’assurance maladie. Après l’obtention d’une 1ère AMM au Canada le 16 septembre 2008, Xarelto® a obtenu une AMM européenne auprès de l’EMEA le 30 septembre 2008. Xarelto® est donc enregistré depuis cette date dans tous les pays européens dont la France. Xarelto®, qui est enregistré dans plus de 52 pays, est en cours d’évaluation par la FDA aux USA et a obtenu un avis favorable de l’Advisory Committee (comité consultatif d’experts de la FDA). Le 21 janvier 2009, l’Avis de Transparence de Xarelto® a été publié par la Haute Autorité de Santé. La commission de la transparence : - estime que Xarelto ® 10 mg en comprimé apporte une amélioration du service médical rendu mineure (ASMR de niveau IV) en termes d’efficacité par rapport à l’énoxaparine pour la prévention des événements thromboemboliques veineux chez les patients adultes bénéficiant d’une intervention chirurgicale programmée de la hanche ou du genou (prothèse totale de hanche ou de genou), - indique sa place dans la stratégie thérapeutique : Xarelto® peut être prescrit en 1ère intention, - elle établit que Xarelto® a démontré une supériorité d’efficacité modeste à raison d’une prise quotidienne de 10 mg / j chez l’adulte par rapport à l’énoxaparine sur un critère composite, les ETEV totaux*, sans augmentation du risque hémorragique. Le 6 mai 2009, la parution au Journal Officiel de l’agrément aux collectivités, du prix et du remboursement était la dernière étape à franchir avant la commercialisation. * Critère composite d’évaluation de l’efficacité regroupant les thromboses veineuses profondes proximales et distales symptomatiques ou asymptomatiques (détectées par phlébographies de routine) les embolies pulmonaires EP et les décès de toutes causes. Bayer Schering Pharma concrétise de nouveau ses capacités d’innovation en mettant sur le marché français un nouvel anticoagulant issu de sa recherche et développement. Xarelto® est considéré au vu des résultats du programme de développement clinique RECORD comme une avancée thérapeutique (ASMR IV) dans la prévention des ETEV chez le patient adulte après une chirurgie programmée de la hanche ou du genou (PTH ou PTG). www.bayerscheringpharma.fr EN BREF Un japonais qui entreprend : Cardiologie, psychiatrie, gastroentérologie… Otsuka Pharmaceutical France, lance sa gamme de nouveaux produits en France Otsuka Pharmaceutical France SAS (Siège social : Rueil Malmaison, France ; Président - Dr Claude-Jean Paris), filiale de Otsuka Pharmaceutical Europe Ltd annonce le lancement de produits innovants dans plusieurs domaines thérapeutiques ainsi que dans le matériel médical. Le groupe Otsuka regroupe 106 sociétés dans le monde, emploie 33 000 personnes et a réalisé en 2007 un chiffre d’affaires total annuel de 6 milliards d’euros qui le classe au 25ème rang mondial. Otsuka développe ses capacités de recherche, et de développement afin de mettre au point des solutions innovantes pour une meilleure santé au quotidien dans le monde. « Otsuka - People creating new products for better health worldwide ». Otsuka Pharmaceutical France, c’est avant tout la poursuite de la mise à disposition d’Abilify® dans le cadre d’un partenariat avec BristolMyers Squibb. Abilify® (Aripiprazole) est indiqué pour le traitement de la schizophrénie et pour le traitement des épisodes maniaques modérés à sévères dans le cadre des troubles bipolaires de type I. Plus récemment, c’est la mise à disposition du Corps Médical de Pletal® (Cilostazol), indiqué pour améliorer les distances de marche maximale et sans douleur chez les patients présentant une claudication intermittente. Le Cilostazol est un inhibiteur de la phosphodiestérase de type III. En parallèle, à ce premier pas dans le domaine de la cardiologie Otsuka Pharmaceutical France poursuit son expertise par le développement du Samsca® (Tolvaptan) inhibiteur de la vasopressine. Dans le domaine des solutions thérapeutiques innovantes, 2009 est l’année de l’introduction de Ubit® (13C urée), un test de dépistage d’Helicobacter pylori et de son dosage par l’IR 300 (spectrophotomètre Infra-Rouge) qui permet d’obtenir le résultat du test en quelques minutes. Adacolumn®, Adamonitor® et Adacircuit® sont des dispositifs médicaux destinés au traitement des phases de poussées inflammatoires de la maladie de Crohn et de la rectocolite hémorragique et sont actuellement en cours de mise à disposition des spécialistes de Gastroentérologie. A propos d’Ostuka Pharmaceutical Co., Ltd Fondée en 1964 au Japon, Otsuka Pharmaceutical Co., Ltd. joue un rôle clé dans le secteur pharmaceutique. Otsuka recherche, développe et commercialise des produits innovants et originaux, pour le traitement de maladies et le maintien d’une bonne santé au quotidien. Spécialisé dans des domaines thérapeutiques tels que la psychiatrie, la cardiologie et la gastroentérologie, Otsuka se veut une entreprise éthique, respectueuse de l’environnement. Au quotidien Otsuka Pharmaceutical Co. est proche de ses partenaires grâce à une culture d’entreprise dynamique et structurée. www.otsuka-europe.com - www.otsuka-global.com N° 126 • Capital Equipement Médical • 24 Maquette 126_Maquette 126 01/10/09 18:01 Page26 Actualité produit Prévention du cancer colorectal chez les patients MICI : quelles avancées ? 120 000 à 150 000 personnes sont touchées en France par une Maladie Inflammatoire Chronique Intestinale (MICI). Chez ces patients, le risque de développer un cancer colorectal est 2 à 3 fois plus élevé que dans la population générale. Plusieurs études* ont montré que la prise régulière d’un traitement par 5-ASA est associée à une réduction d’environ 50 % du risque de cancer colorectal chez les patients souffrant d’une rectocolite hémorragique, sous réserve d’une bonne observance du traitement au long cours. Ferring, acteur engagé en gastroentérologie depuis 20 ans, vient d’obtenir une modification du Résumé des Caractéristiques Produit (RCP) des formes orales de Pentasa® intégrant cette propriété pharmacodynamique. dans ce domaine, en ayant sollicité et obtenu auprès des Autorités de Santé une modification des propriétés pharmacodynamiques de Pentasa® concernant la réduction du risque de cancer colorectal ». Propriétés pharmacodynamique anti-inflammatoire intestinal Code ATC : A07 EC02 (A : appareil digestif et métabolisme). Il a été montré que chez les patients atteints de RCH, les plus à risque de développer un cancer colorectal sont ceux ayant une colite ancienne (plus de huit ans d’évolution), des lésions de colite étendue (atteignant ou dépassant le côlon gauche), une cholangite sclérosante primitive ou un antécédent familial au premier degré de cancer colique. Une méta-analyse de 9 études d’observation (3 études de cohorte et 6 études cas-témoin) ayant inclus 334 cas de cancer colorectal et 140 cas de dysplasie pour un total de 1932 patients atteints de RCH, a montré que le risque de cancer colorectal était d’environ 50% plus faible chez les patients prenant régulièrement du 5 ASA que chez ceux prenant du 5ASA de manière irrégulière ou n’en prenant pas. La réduction du risque de cancer colorectal par l’acide 5 – aminosalicylique, si elle est confirmée, mettrait en jeu à la fois des mécanismes liés aux propriétés anti-inflammatoires et aux propriétés antitumorales intrinsèques de la molécule. Ferring un acteur engagé en gastroentérologie depuis plus de 20 ans Le laboratoire Ferring, avec ses bourses de recherche, son soutien aux FMC régionales, son programme « MICI & Cancer » accrédité par la FMC-HGE, ses actions d’envergure sur l’observance avec « Ariane » (Débats en groupe de pairs sur le thème de l’Observance) et l’enquête TOTEM (Traitement Observé, Traitement Efficace pour le Malade), son implication dans l’amélioration de la prise en charge des patients et l’information sur le Cancer Colorectal, montre son engagement dans les Maladies Inflammatoires Chroniques Intestinales. Depuis 20 ans, le laboratoire Ferring est le partenaire privilégié des gastroentérologues dans la prise en charge des MICI, avec notamment la mise à disposition de la gamme Pentasa®, lancée en France en 1989, indiquée dans les traitements d’attaque et d’entretien de la Maladie de Crohn et de la Rectocolite Hémorragique. Florence Partouche, Directeur Général du laboratoire Ferring, indique Flushing hétérogène « Ferring est une fois de plus pionnier Prise en charge des patients souffrant d’effets secondaires cutanés liés à leurs chimiothérapies et/ou radiothérapies Dermatologue, spécialisée en oncologie à l’Hôpital de la Timone de Marseille, le Docteur Géraldine Reynaert livre son retour d’expérience sur l’apport de la gamme de produits Evolife dans la prise en charge de patients souffrant d’effets secondaires cutanés liés à leurs chimiothérapies et/ou radiothérapies. « Depuis quelques années de nouvelles thérapies anticancéreuses dites « thérapies ciblées » - sont utilisées dans le traitement de nombreux cancers. Ces thérapies n’ont pas les effets cytotoxiques des anciennes chimiothérapies, tels que la chute des globules ou le risque de survenue de nombreuses infections, mais elles ont des effets secondaires plus spécifiques et notamment cutanés, à type de « pseudo-acné », de fissures palmoplantaires, de troubles trophiques des ongles, de sécheresse cutanée très prononcée… Le dermatologue connaît la peau et ce type de pathologies, mais dans le cas de certains cancers, il ne sait pas forcément quelle thérapeutique utiliser, les thérapeutiques classiques pouvant provoquer des interactions médicamenteuses et des intolérances tels que les traitements anti-acnéiques. Le laboratoire Evolife a développé une gamme de soins de support à base de lithium, naturellement contenu dans l’eau thermale d’EvauxLes-Bains, afin de traiter localement les effets secondaires cutanés Ferring aujourd’hui - Groupe privé fondé en Suède en 1950 par le Dr. Frederik Paulsen, contrôlé par Frederik Paulsen Jr ; - 3 700 employés, dans 70 pays ; - Siège à Saint Prex (Suisse) depuis 2006 ; - 5 aires thérapeutiques : Endocrinologie, Urologie, Gastroentérologie, Obstétrique, Fertilité ; - CA 2008 : 900 M€. * Velayos et al. American Journal of Gastroenterology 2005; 100 :1345-1353 www.ferring.com causés par les chimiothérapies sans entraîner de réaction d’intolérance. J’ai moi-même prescrit et testé ces produits pendant mes trois années passées au sein du service de cancérologie de l’Hôpital de la Timone à Marseille, où je prenais en charge l’ensemble des problèmes cutanés des patients du service. Les résultats que j’ai obtenus et observés avec les produits Evolife ont été très satisfaisants tant du point de vue de leur efficacité, que de leur tolérance. Chez certains patients les effets bénéfiques des produits Evolife nous ont permis de maintenir la chimiothérapie en permettant de diminuer sa toxicité cutanée, ce qui est bien sûr très important. Malheureusement, il arrive parfois que les soins de support ne suffisent pas à eux seuls et doivent être associés à un traitement systémique. Cependant l’effet bénéfique local des produits Evolife s’associe au traitement général permettant une amélioration globale, diminuant ainsi de manière conjointe les effets secondaires cutanés des chimiothérapies. » La gamme de soins de supports cutanés d’Evolife Laboratoires comprend : Evonail®, utilisé pour les effets unguéaux indésirables ; Evoskin®, pour l’hydratation cutanée et les syndromes mains-pieds avec fissures des extrémités ; Evozac® pour les folliculites ou Evomucy® pour les mucites ; Evodry® pour la sécheresse buccale ; Evocapil® pour l’hypersensibilité des racines capillaires et Evodéo® pour la sudation. www.evolife.fr N° 126 • Capital Equipement Médical • 26