L`année 1217

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L`année 1217
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L'année 1217
Auteurs nés en 1217 | Auteurs morts en 1217 | Organisations créées en 1217 | Fin
d'activité en 1217 | Œuvres créées en 1217
Auteurs nés en 1217 (7)
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Georges Acropolite (1217-1282)
Lettré et dignitaire byzantin. - Homme politique et diplomate. - Historien, théologien, poète et rhéteur. - Père
de Constantin et Melchisédech Acropolite
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Henricus a Gandavo (1217-1293)
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Henri de Gand (1217?-1293)
Chanoine à Tournai et maître de théologie à Paris. - Auteur d'ouvrages philosophiques et théologiques
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ʿAbd al-Ḥaqq ibn Ibrāhīm Ibn Sabʿīn (1217?-1268)
Savant et philosophe
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Muḥammad ibn ʿAlī ʿIzz al-Dīn Ibn Šaddād (1217-1285)
Secrétaire de chancellerie. - Administrateur. - Auteur d'ouvrages topographiques et historiques
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Jean Ier (duc de Bretagne; 1217-1286)
Fils de Pierre Mauclerc (1190-1250). - Poète et amateur d'art
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Louis IV (landgrave de Thuringe; 1217-1227)
Voir les 7 documents
Auteurs morts en 1217 (6)
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David de Dinant (1160?-1217?)
Maître ès arts de l'Université de Paris. - Philosophe
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Muḥammad ibn Aḥmad Ibn Ǧubayr (1145-1217)
Voyageur et lettré andalou
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ʿAlī ibn Aḥmad Ibn H̱umayr (1155-1217)
Soufi
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Jehudah ben Chemouel le Hassid (1150-1217)
Grand maître du hassidisme ashkénaze. - A vécu quelque temps à Spire, mais passa la plus grande partie de
sa vie à Ratisbonne
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ʿAbd Allâh ibn Ḥamzaẗ al-Yamanī al- Manṣūr bi-Allâh (1166-1217)
Imam zaydite
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Alexander Neckam (1157-1217)
Érudit. - Évêque de Cirencester, GB
Voir les 6 documents
Généré le 2017-02-08 à partir de http://data.bnf.fr/fr/date/1217/
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Organisations créées en 1217 (5)
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Abbaye Notre-Dame et Sainte-Clotilde de Pentemont
Abbaye de femmes fondée au lieu-dit Pentemont, à l'extérieur de Beauvais, par Philippe de Dreux, évêque
de Beauvais. D'abord moniales noires, très probablement bénédictines, jusqu'à l'affiliation à l'Ordre de
Cîteaux, dès 1221. - En 1647, transfert à l'intérieur de la ville de Beauvais ; en 1672, transfert à Paris
Le Monastère des Augustines du Verbe Incarné et du Saint-Sacrement, fondé à Paris en 1644, fut supprimé le
3 mars 1672. L'Abbaye de Pentemont s'établit dans ses locaux dès 1672. Bâtiments reconstruits de 1747 à
1783 sur les plans de Pierre Contant d'Ivry, puis d'un certain Petit. Le vocable de Sainte-Clotilde fut joint en
1756 à celui de Notre-Dame
En 1745, le Prieuré des Cisterciennes d'Argenteuil (Val-d'Oise) fut uni à l'Abbaye de Pentemont
En 1844, l'église fut affectée au culte réformé. Victor Baltard la réaménagea pour l'adapter à cette nouvelle
destination. - Les bâtiments abbatiaux (37 rue de Bellechasse) sont aujourd'hui occupés par le Ministère des
anciens combattants
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Couvent Saint-Jacques. Paris (1217-1791)
Couvent fondé à Paris en 1217. Il était situé rue Saint-Jacques, d'où le nom de Jacobins couramment donné
en France aux Dominicains
Les Dominicains du couvent de Saint-Jacques furent rétablis en 1849 par le père Lacordaire, à une nouvelle
adresse. Il y eut plusieurs déménagements depuis ce rétablissement, toujours à Paris
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Custodie de Terre Sainte
En 1217 le premier chapitre général des frères Mineurs partagea l'ordre en Provinces. Celle de Terre Sainte
s'étendit alors à tout le bassin sud-est de la Méditerranée. En 1263 elle fut réduite à trois custodies
(subdivisions de la Province), Chypre, Syrie, et Terre Sainte. En 1333 la custodie de Terre Sainte fut reconnue
par le sultan d'Egypte, en 1342 elle fut confirmée par Clément VI
Aujourd'hui (2002) la custodie de Terre Sainte désigne une province autonome de l'ordre franciscain,
comprenant 74 sanctuaires en Israël, Palestine, Jordanie et Syrie, dont Nazareth, Bethléem, et le
Saint-Sépulchre
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Grand Couvent des Cordeliers de Paris
Couvent franciscain
Vers 1230 des Cordeliers (Franciscains nommés ainsi car ils se servent d'une corde à trois noeuds comme
ceinture) vinrent s'établir à Paris sous la conduite du bienheureux Pacifique des Marches. Il fondèrent un
couvent sur un terrain prêté par l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés et graĉe à la protection et aux largesses
de saint Louis. Leur couvent devint bientôt célèbre, par son ampleur (il contenait des centaines de moines),
la beauté de son église (une des plus grandes de Paris) et surtout l'excellence de son enseignement
philosophique et théologique, créé au départ pour l'instruction des novices. L'Université dut agréer leur
collège devenu réputé où vinrent de grands maîtres comme saint Bonaventure.
A partir du XVIIe siècle ce fut le déclin. En 1785 une partie des bâtiments est mise en travaux. En 1790 les
moines sont chassés et remplacés par le fameux club des Cordeliers fondé par Camille Desmoulin. Danton,
Marat, Hébert, Chaumette, Legendre furent les principaux chefs de ce club qui disparut en 1794. En 1795
l'ancien couvent devint hôpital. Il fut démoli en 1802, sauf le cloître qui ne le fut qu'en 1877. Sur le site fut
édifiée l'école pratique de la faculté de médecine. Il subsiste aujourd'hui l'ancien réfectoire du couvent,
superbe édifice gothique de la fin du XVe siècle et monument classé où la ville de Paris organise des
expositions.
Généré le 2017-02-08 à partir de http://data.bnf.fr/fr/date/1217/
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Religieuses augustines de l'Hôtel-Dieu de Paris
Jusqu'à la Révolution, les Religieuses augustines de l'Hôtel-Dieu de Paris étaient soumises au spirituel à la
juridiction du Chapitre de Notre-Dame de Paris ; au temporel, elles furent soumises à partir de 1505 au
contrôle de la Ville de Paris. Jusqu'au XVIIe siècle, l'Hôtel-Dieu de Paris fut desservi par des frères hospitaliers
en même temps que par des religieuses hospitalières
Les premiers statuts connus sont ceux promulgués en 1217 par Étienne Ier, doyen du Chapitre de
Notre-Dame : ils se réfèrent à la Règle de saint Augustin, qui n'est pas attestée à l'Hôtel-Dieu avant cette
date, et qui semble donc y être introduite à ce moment. On ne peut pas, semble-t-il, parler d'Augustines à
l'Hôtel-Dieu de Paris avant 1217. Nouveaux statuts en 1535. Réforme au XVIIe siècle sous la conduite de
Geneviève Bouquet (sœur du Saint-Nom de Jésus) et de François Ladvocat, chanoine de Notre-Dame : les
statuts de 1652 sont dus surtout à F. Ladvocat
La congrégation essaima dans plusieurs hôtels-Dieu de France. Après la Révolution, les Augustines de
l'Hôtel-Dieu se reconstituèrent dès 1805/1810. Elles furent expulsées de l'Hôtel-Dieu en 1907 et se
réfugièrent à l'hôpital Notre-Dame de Bon-Secours (Paris), qui devint leur maison-mère. Nouveaux statuts en
1931 et 1939. De 1938 à 1948, elles absorbèrent les Augustines des Hôtels-Dieu d'Étampes, Orléans,
Saint-Quentin, Troyes. Elles s'affilièrent en 1936 à l'Ordre de Saint-Augustin (ordre mendiant), et adhérèrent
en 1970 à la Fédération des sœurs augustines de France. De droit pontifical à partir de 1954
Elles fusionnèrent avec les Augustines du Précieux-Sang d'Arras pour former la Congrégation des Augustines
de Notre-Dame de Paris (fusion approuvée le 17 janvier 1977)
Fin d'activité en 1217 (1)
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Religieuses hospitalières de l'Hôtel-Dieu de Paris
L'hôpital qui devint plus tard l'Hôtel-Dieu de Paris, fut fondé au milieu du VIIe siècle par l'évêque saint
Landry. Il n'est pas question de femmes dans cette fondation destinée au début à recueillir les vieux prêtres
du diocèse. Tout près de cette maison se trouvait un monastère de femmes, sous le vocable de
Saint-Christophe. Le successeur de saint Landry, Chrodebert, change le statut de ces moniales, dont il fait
des religieuses hospitalières, au service de la fondation de saint Landry. La communauté est alors dirigée par
Landetrude, parfois considérée comme fondatrice de l'institut. L'Hôpital Saint-Christophe devint au XIIe siècle
Maison-Dieu, puis Hôtel-Dieu. Du XIe siècle à la Révolution, les religieuses hospitalières de l'Hôtel-Dieu de
Paris étaient soumises au spirituel à la juridiction du Chapitre de Notre-Dame de Paris. Jusqu'au XVIIe siècle,
l'Hôtel-Dieu de Paris fut desservi par des frères hospitaliers en même temps que par des religieuses
hospitalières
Les premiers statuts connus sont ceux promulgués en 1217 par Étienne Ier, doyen du Chapitre de
Notre-Dame : ils se réfèrent à la Règle de saint Augustin, qui n'est pas attestée à l'Hôtel-Dieu avant cette
date, et qui semble donc y être introduite à ce moment. On ne peut pas, semble-t-il, parler d'Augustines à
l'Hôtel-Dieu de Paris avant 1217.
Œuvres créées en 1217 (1)
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Willehalm (1217)
Poème, en 9 livres, d'environ 14000 vers et inachevé. - S'inspire de la geste de Guillaume d'Orange, plus
précisément de la "Chanson des Aliscans". - Nombreux manuscrits
Généré le 2017-02-08 à partir de http://data.bnf.fr/fr/date/1217/