Le Directeur général

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Le Directeur général
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Conférence de presse du Conseil Africain de Musique : Le CAM s’engage
à soutenir le développement de l’industrie musicale en Afrique, 15
janvier 2014.
Brazzaville,le 15 janvier 2014. En mission
officielle au Congo, le Président du Conseil
Africain de Musique (CAM) le Professeur
Mbuyamba Lupuishi a livré une Conférence de
presse dans la salle de réunions du Bureau
UNESCO-Brazzaville de 14h à 16h, en
compagnie du Représentant de l’UNESCO au
Congo (M. Abdourahamane Diallo) et du VicePrésident du CAM (M. Gervais Hugues
Ondaye). Cette Conférence a connu la
présence de plus d’une trentaine de journalistes
des médias publics et privés. Quelques acteurs
culturels (Union des Musiciens Congolais,
Congo Ndole Jazz, Jean Paul Wabotaï, artistes
musiciens, etc) ont aussi été aussi présents à
cette rencontre.
De la gauche vers la droite : Le Représentant de l’UNESCO,
le Président Visite
du CAM
et le Vice-Président
des stands
d’exposition par du
les CAM
Officiels
L’objectif de cette Conférence était d’informer l’opinion nationale et internationale sur la politique du
CAM visant le développement de l’industrie musicale en Afrique, avec un accent particulier sur la
conservation et la mise en valeur de la musique traditionnelle africaine.
Après le mot de bienvenue du Représentant de l’UNESCO, le Président du CAM a tout d’abord fait
une présentation de l’historique du CAM, qui siège désormais à Brazzaville. Aussi, il a été noté que,
le CAM qui est une composante dynamique du Conseil International de Musique/CIM (installé au
Siège de l’UNESCO), a été créé en 2007 dont l’accord de siège a été officiellement signé par le
Gouvernement congolais en avril 2013.
C’est au cours de la session régionale du CIM tenue en juillet 2007 au Bureau UNESCO-Brazzaville,
que les différents membres de cette Institution avaient statué sur la création du CAM. Poursuivant sa
communication, le Président du CAM a salué la contribution stratégique très remarquable de
l’UNESCO au processus de création du Conseil Africain de Musique et l’adoption d’un siège à
Brazzaville. C’est à la Tour Nabemba que le Secrétariat général du CAM a été installé.
Concernant le programme d’actions du CAM, quatre (4) axes d’actions prioritaires ont été présentés,
à savoir : Information, Formation, Promotion et Echanges/coopération. Plusieurs activités sont
prévues pour l’année 2014 et le Congo a été choisi comme pays pilote :
(i). Pour l’Information : Création d’outils de communication sur l’état de la musique en Afrique, les
évènements culturels (site internet, bulletins, brochures, dépliants, l’annuaire des musiciens, etc) ;
(ii). Pour la Formation : Encadrement des jeunes à l’utilisation des instruments de musique,
formation des artistes musiciens sur diverses thématiques (organisation d’un concert de musique ;
gestion d’une entreprise culturelle, l’animation, la gestion du public, etc) ; promotion de l’éducation
artistique (notamment l’éducation musicale) dans vingt (20) écoles pilotes (avec un accent particulier
sur les traditions musicales).
(iii). Pour la Promotion :Création d’une Tribune africaine de Musique pour la promotion des jeunes
créateurs de musique ; organisation d’un atelier sur le statut du musicien, en partenariat avec
l’UNESCO, le Gouvernement et l’Union des Musiciens Congolais (UMC).
(iv). Pour les Echanges et la Coopération : Création d’une bibliothèque musicale spécialisée à
Brazzaville pour la conservation et la recherche discographique, qui vient en quelque sorte
matérialiser le label « Brazzaville, ville de la musique » (avec l’inscription officielle de Brazzaville au
Réseau des villes créatives de l’UNESCO, en octobre 2013) ; appui au Gouvernement congolais
(Ministère de ma Culture et des Arts) à la création d’un Grand conservatoire de musique au Congo ;
participation aux grands évènements (Forums, conférence, etc).
Ces actions bénéficieront de l’appui de
plusieurs partenaires, dont le Gouvernement
congolais (Mairie de Brazzaville, Ministères de
l’Education, Ministère de la Culture et des Arts,
etc), l’UNESCO, l’Union Européenne, le
Groupe des états d'Afrique, des Caraïbes et du
Pacifique (ACP), la Fondation Calissa Ikama,
le festival Feux de Brazza, le FESPAM, l’Union
des Musiciens Congolais, les Maisons de
conservation d’archives musicales, et bien
d‘autres.
Pour terminer, le Président du Conseil Africain
de Musique a lancé un vibrant appel aux
partenaires pour leur appui multiforme à la
Vue partielle des participants
réalisation des actions ci-dessus énumérée, et
salué l’assistance de l’Union Européenne au programme du CAMvisant la promotion de la musique
africaine. Enfin, dans les perspectives, il a souligné la possibilité d’organiser à Brazzaville, un atelier
de formation des journalistes pour leur contribution au développement de la musique.
Dans les échanges, certains participants ont souhaité que le CAM puisse plaider pour la prise en
compte de l’éducation artistique à un niveau plus avancé dans le système éducatif congolais car
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jusque-là, cet enseignement ne s’arrête qu’en classe de 4 (niveau secondaire 1 degré). A ce sujet, il
a été noté que, l’idéal serait d’étendre cette thématique jusqu’à l’université (à l’instar de la République
Démocratique du Congo). Le CAM prévoit un état de lieu sur l’éducation artistique au Congo à tous
les niveaux (secteurs publics et privés), dans la perspective de créer un Conservatoire supérieur de
musique pour l’Afrique, véritable de recherche et d’apprentissage sur la musique.
Clôturant la Conférence, le Représentant de l’UNESCO a souligné que la présence du CAM au
Congo constitue une véritable opportunité à saisir pour promouvoir l’industrie musicale congolaise.
Enfin, il a annoncé l’organisation très prochainement à Brazzaville, d’un l’atelier de formation des
animateurs culturels des médias sur la promotion des industries culturelles (dont la musique), en
partenariat avec le Ministère de la Communication et des Relations avec le Parlement.
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Pour de plus amples informations, contacter :
15janvier 2014
M. Franck Carel Nkaya,Point focal Communication UNESCO,
Tél. +242 670 55 53 (Bureau),06-685 23 71(personnel)
E-mail : [email protected] ; [email protected]
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