INFORMATION PATIENT - EXAMENS D`IMAGERIE
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INFORMATION PATIENT - EXAMENS D`IMAGERIE
EXAMENS RADIOLOGIQUES - FICHES D’INFORMATION PATIENT (fiches extraites du site Internet de la Société Française de Radiologie) www.sfrnet.org SOMMAIRE : Vous allez avoir une Arthrographie p2 Vous allez avoir une Cystographie p5 Votre enfant va avoir une Cystographie rétrograde p8 Vous allez avoir une Echographie p11 Vous allez avoir une Echographie obstétricale p13 Votre enfant va avoir une Echographie p17 Vous allez avoir une Hystérographie p20 Vous allez avoir une IRM p24 Votre enfant va avoir une IRM p27 Vous allez avoir un Lavement au produit de contraste p31 Votre enfant va avoir un Lavement opaque p34 Vous allez avoir Exploration radiologique du sein p37 Vous allez avoir une Ponction-biopsie abdominale en radiologie p39 Vous allez avoir une Ponction-biopsie du sein p43 Vous allez avoir une Ponction-biopsie de la prostate sous échographie p46 Vous allez avoir une Ponction-biopsie trans-thoracique en radiologie p50 Votre enfant va avoir une Radiographie p54 Vous allez avoir un Scanner p57 Votre enfant va avoir un Scanner p60 Vous allez avoir un Transit œsogastroduodénal p64 Votre enfant va avoir un Transit baryté p67 Vous allez avoir un Transit du grêle p70 Vous allez avoir une Urographie intra-veineuse p73 Votre enfant va avoir une Urographie p76 FICHE DE CONSENTEMENT pour un examen radiologique p80 Information au patient Page 1 / 80 Fiche : OA 1 Vous allez avoir une arthrographie Madame, Monsieur, Votre médecin vous a proposé un examen radiologique. Il sera pratiqué avec votre consentement. Vous avez en effet la liberté de l’accepter ou de le refuser. Une information vous est fournie sur le déroulement de l’examen et de ses suites. Le médecin radiologue est qualifié pour juger de l’utilité de cet examen pour répondre au problème diagnostique que se pose votre médecin. Toutefois, il se peut que cet examen ne donne pas toutes les réponses. Il est très important que vous répondiez bien aux questions qui vous seront éventuellement posées sur votre état de santé ainsi que sur les médicaments que vous prenez (liste écrite des médicaments). Certains traitements doivent en effet être modifiés ou interrompus pour certains examens d’imagerie. N’oubliez pas de vous munir de vos anciens examens pour une comparaison et surtout de respecter les recommandations qui vous sont faites. La radiographie utilise des rayons X En matière d’irradiation des patients, aucun risque n’a pu être démontré chez les patients compte tenu des faibles doses utilisées et des précautions prises pour limiter au strict minimum la zone examinée. A titre d’exemple, un cliché simple correspond en moyenne à l’exposition moyenne naturelle (soleil) subie lors d’un voyage de 4 heures en avion. Toutefois, pour les femmes enceintes, des précautions doivent être prises systématiquement : c’est pourquoi il est important de signaler si vous pouvez être dans ce cas. L’IRM et l’échographie n’utilisent pas de rayons X Ce sont des examens non irradiants qui utilisent soit les propriétés des champs magnétiques pour l’IRM, soit les propriétés des ultrasons pour l’échographie. Pour les intensités utilisées par ces deux techniques, il n’a jamais été décrit de conséquence particulière pour l’homme. Information au patient Page 2 / 80 De quoi s’agit-il ? Cet examen consiste à injecter à l’aide d’une aiguille un liquide iodé à l’intérieur d’une articulation. Des clichés radiographiques permettent ensuite d’étudier le contenu de l’articulation. Cette technique utilise donc des rayons X. En matière d’irradiation des patients, aucun risque n’a pu être démontré compte tenu des faibles doses utilisées et des précautions prises pour limiter au strict minimum la zone examinée. Toutefois, des précautions concernant les femmes enceintes doivent être prises systématiquement. C’est pourquoi il est important de signaler si vous pouvez être dans ce cas. Le déroulement de l’examen L’examen se fait en position allongée. La peau est d’abord désinfectée. La piqûre est un moment un peu désagréable de l’examen. L’injection du liquide iodé dans l’articulation ne provoque tout au plus que des douleurs modérées et très passagères. Après avoir retiré l’aiguille, votre articulation sera placée dans différentes positions et on prendra plusieurs clichés. L’arthrographie peut être complétée immédiatement par un scanner de l’articulation. Ceci ne nécessitera pas de deuxième piqûre. Quelles complications pourraient survenir pendant l’examen ? Il est rarissime qu’un liquide iodé injecté dans une articulation déclenche des réactions allergiques. De plus, celles-ci sont le plus souvent sans conséquence. Quelles complications pourraient survenir après l’examen ? Toute intervention sur le corps humain, même conduite dans des conditions de compétence et de sécurité maximales, comporte un risque de complication. Comme pour toute ponction, il existe un très faible risque d’infection. Nous prenons, bien entendu, toutes les précautions nécessaires pour l’éviter. Des douleurs, un gonflement de l’articulation, de la fièvre dans les jours suivant l’examen doivent vous alerter. Il faut alors nous appeler sans délai, car il peut être urgent de vous donner un traitement. Résultats Un premier commentaire pourra vous être donné juste après l’examen. Il ne s’agira là que d’une première approche, car les images doivent être ensuite analysées plus en détail par le médecin radiologue. Le compte-rendu écrit sera disponible dans les meilleurs délais. Information au patient Page 3 / 80 Ce que vous devez faire Avant l’examen, répondez attentivement aux questions suivantes : Avez-vous des risques particuliers de saigner ? avez-vous une maladie du sang ou des saignements fréquents ou prolongés oui non (du nez par exemple) ? prenez-vous un traitement fluidifiant le sang (anticoagulant ou anti-agrégant oui non plaquettaire type Aspirine, Asasantine, Kardegic, Persantine, Plavix, Previscan Sintrom, Solupsan, Ticlid …), ou tout simplement souvent de l’Aspirine contre le mal de tête ? dans ce cas, il sera nécessaire d’arrêter ce traitement avant l’examen : nous vous préciserons combien de temps Etes-vous allergique ? à certains médicaments ou pommades, ou êtes-vous asthmatique ? avez-vous mal toléré un examen radiologique ? Avez-vous eu récemment une infection (fièvre, mal de gorge) ou des soins dentaires ? Etes-vous enceinte ou susceptible de l’être ? Allaitez-vous ? oui oui oui non non non oui non D’une manière générale, n’hésitez pas à fournir tout renseignement qui vous paraîtrait important à communiquer et à nous informer de toute maladie sérieuse. .................................................................................................................................................................... .................................................................................................................................................................. Apportez le jour de l’examen : 1) 2) 3) 4) la demande de votre médecin (ordonnance, lettre….) tous vos résultats d’analyses de sang, le dossier radiologique en votre possession (radiographies, échographies, scanners, IRM ...) la liste écrite des médicaments que vous prenez. Avant de vous rendre à l’examen : Il est recommandé de bien se laver la peau, à l’endroit de l’articulation, avec un savon liquide désinfectant par exemple. Mais surtout il ne faut pas raser la peau. Pour l’examen : Le jour de l’examen, vous pouvez manger normalement. Pour être plus à l’aise, il est conseillé d’aller aux toilettes avant la ponction. Après l’examen : Limitez les mouvements de votre articulation durant les 24 heures suivantes pour éviter la survenue de douleurs ou d’un épanchement (gonflement). Interrompez le sport et la kinésithérapie pendant 48 heures. Si besoin, reprenez contact avec votre radiologiste en téléphonant au 04 75 35 60 21 Information au patient Page 4 / 80 Fiche : UG 2 Vous allez avoir une cystographie Madame, Monsieur, Votre médecin vous a proposé un examen radiologique. Il sera pratiqué avec votre consentement. Vous avez en effet la liberté de l’accepter ou de le refuser. Une information vous est fournie sur le déroulement de l’examen et de ses suites. Le médecin radiologue est qualifié pour juger de l’utilité de cet examen pour répondre au problème diagnostique que se pose votre médecin. Toutefois, il se peut que cet examen ne donne pas toutes les réponses. Il est très important que vous répondiez bien aux questions qui vous seront éventuellement posées sur votre état de santé ainsi que sur les médicaments que vous prenez (liste écrite des médicaments). Certains traitements doivent en effet être modifiés ou interrompus pour certains examens d’imagerie. N’oubliez pas de vous munir de vos anciens examens pour une comparaison et surtout de respecter les recommandations qui vous sont faites. La radiographie utilise des rayons X En matière d’irradiation des patients, aucun risque n’a pu être démontré chez les patients compte tenu des faibles doses utilisées et des précautions prises pour limiter au strict minimum la zone examinée. A titre d’exemple, un cliché simple correspond en moyenne à l’exposition moyenne naturelle (soleil) subie lors d’un voyage de 4 heures en avion. Toutefois, pour les femmes enceintes, des précautions doivent être prises systématiquement : c’est pourquoi il est important de signaler si vous pouvez être dans ce cas. L’IRM et l’échographie n’utilisent pas de rayons X Ce sont des examens non irradiants qui utilisent soit les propriétés des champs magnétiques pour l’IRM, soit les propriétés des ultrasons pour l’échographie. Pour les intensités utilisées par ces deux techniques, il n’a jamais été décrit de conséquence particulière pour l’homme. Information au patient Page 5 / 80 De quoi s’agit-il ? La cystographie est une radio de la vessie et de l’urèthre. L’examen utilise des rayons X et un produit à base d’iode injecté directement dans la vessie à l’aide d’une sonde. En matière d’irradiation des patients, aucun risque n’a pu être démontré compte tenu des faibles doses utilisées et des précautions prises pour limiter au strict minimum la zone examinée. Toutefois, des précautions concernant les femmes enceintes doivent être prises systématiquement. C’est pourquoi il est important de signaler si vous pouvez être dans ce cas. Le déroulement de l’examen Pendant l’examen vous serez allongé sur la table de radio. Le produit sera le plus souvent introduit dans la vessie à l’aide d’une sonde par l’urèthre (cystographie rétrograde chez la femme ou l’homme). Ce moment peut provoquer une sensation d’irritation. Dans certains cas on pique directement dans la vessie après anesthésie locale (cystographie suspubienne chez l’homme). Les radios sont d’abord réalisées pendant le remplissage de la vessie. Dans un second temps, pour étudier l’urèthre, des clichés seront pris au moment où on vous demandera d’uriner dans un récipient tout en restant sur la table de radio. La durée de l’examen est de 45 à 60 minutes. Quelles complications peuvent survenir pendant l'examen ? Toute exploration médicale sur le corps humain, même conduite dans des conditions de compétence et de sécurité maximales comporte un risque de complication. Y a-t-il un risque lors de l’introduction de la sonde ? Le sondage ou la ponction peuvent provoquer un malaise sans gravité et très transitoire. Le risque d’infection des urines est très faible et pourra nécessiter un traitement antibiotique. Il est très rare de blesser l’urèthre au cours de ce geste : ceci pourrait provoquer un petit saignement. Exceptionnellement, et un certain temps après l'’xamen, le sondage peut provoquer chez l'homme un rétrécissement de l'’rèthre. Si l’examen est fait par ponction de la vessie (cystographie sus-pubienne) il peut se produire un petit hématome superficiel qui se résorbera spontanément en quelques jours. La coloration des urines due à un petit saignement de la paroi vésicale est banal et sans aucune gravité : une réelle hémorragie dans la vessie comme un saignement autour de la vessie sont tout à fait exceptionnels, mais ils peuvent conduire à une intervention. Y a-t-il un risque au moment de l’injection ? La fuite de produit autour de l’urèthre ou de la vessie au moment de l’injection est rare et sans gravité. Exceptionnellement, si elle était importante, elle pourrait nécessiter la prescription d’un traitement antibiotique. Les réactions allergiques après l’injection de produit iodé sont possibles, mais elles restent très exceptionnelles et sont le plus souvent sans conséquence. Résultats Un premier commentaire pourra vous être donné juste après l’examen. Il ne s’agira là que d’une première approche, car les images doivent être ensuite analysées par le médecin radiologue. Le compte-rendu écrit sera disponible dans les meilleurs délais. Information au patient Page 6 / 80 Ce que vous devez faire Avant l’examen, répondez attentivement aux questions suivantes : Avez-vous ou avez-vous eu des problèmes d’allergie (asthme par exemple, allergie à certains médicaments ou pommades), ou une réaction particulière lors d’un examen radiologique ? oui non Avez-vous une infection urinaire ? Cette information est importante. Dans le doute, il faudra faire une analyse d’urines en laboratoire. Selon le résultat, on pourrait être amené à reporter l’examen. oui non Etes-vous diabétique ? oui non Etes-vous enceinte ou susceptible de l’être ? oui non D’une manière générale, n’hésitez pas à fournir tout renseignement qui vous paraîtrait important à communiquer et à nous informer de toute maladie sérieuse. .................................................................................................................................................................... .................................................................................................................................................................. Apportez le jour de l’examen : 1) 2) 3) 4) la demande de votre médecin (ordonnance, lettre….) les résultats de l’analyse d’urines qui aurait pu vous être demandée le dossier radiologique en votre possession (radiographies, échographies, scanners, IRM ...) la liste écrite des médicaments que vous prenez. Pour l’examen : Veillez à effectuer une toilette soigneuse. Un nettoyage antiseptique sera également effectué dans la salle de radiologie immédiatement avant l’examen. Après l’examen : Une petite gêne pour uriner, le soir de l’examen, ou la perte d’une goutte de sang ne doivent pas vous inquiéter. En revanche, si vous avez des brûlures importantes en urinant, des urines teintées de sang, de la fièvre, ou des difficultés persistantes pour uriner, contactez votre médecin traitant ou la radiologie au numéro de téléphone suivant : 04 75 35 60 21 Information au patient Page 7 / 80 Fiche : P 3 Votre enfant va avoir une cystographie rétrograde Madame, Monsieur, Un examen radiologique a été proposé pour votre enfant. Une information vous est fournie sur le déroulement de l’examen et de ses suites. Le médecin radiologue est juge de l’utilité de cet examen qui doit répondre à un problème diagnostique que se pose votre médecin. Toutefois, il se peut que cet examen ne donne pas toutes les réponses Il est très important que vous répondiez bien aux questions qui vous seront éventuellement posées sur l'état de santé de votre enfant ainsi que sur les médicaments qu'il prend (liste écrite des médicaments). Certains traitements doivent en effet être modifiés ou interrompus pour certains examens d’imagerie. N’oubliez pas de vous munir de ses anciens examens pour une comparaison et surtout de respecter les recommandations qui vous sont faites. La radiographie utilise des rayons X En matière d’irradiation des patients, aucun risque n’a pu être démontré chez les patients compte tenu des faibles doses utilisées et des précautions prises pour limiter au strict minimum la zone examinée. A titre d’exemple, un cliché simple correspond en moyenne à l’exposition moyenne naturelle (soleil) subie lors d’un voyage de 4 heures en avion. Toutefois, pour les femmes enceintes, des précautions doivent être prises systématiquement : c’est pourquoi il est important de signaler si vous pouvez être dans ce cas. L’IRM et l’échographie n’utilisent pas de rayons X Ce sont des examens non irradiants qui utilisent soit les propriétés des champs magnétiques pour l’IRM, soit les propriétés des ultrasons pour l’échographie. Pour les intensités utilisées par ces deux techniques, il n’a jamais été décrit de conséquence particulière pour l’homme. Information au patient Page 8 / 80 De quoi s’agit-il ? Le principe de la cystographie est de remplir la vessie par une petite sonde avec un liquide visible sur les radiographies puis d'étudier le fonctionnement de la vessie quand elle se vide. Cet examen permet de façon fiable la recherche de deux anomalies fréquentes chez l'enfant, surtout en cas d'infection urinaire : les reflux dans le rein et les malformations de l'urètre. Si une anomalie est détectée, un traitement sera mis en route, donnant à votre enfant les meilleures chances de garder pour longtemps ses reins en bon état de fonctionnement. Ces deux anomalies ne sont pas détectables à l'échographie. La cystographie est donc le complément indispensable de l'échographie rénale lorsqu'un enfant a fait une infection urinaire. Elle permet également une étude du fonctionnement de la vessie et explore bien les troubles de l'évacuation des urines. Le déroulement de l’examen Pour faire l'examen dans les meilleures conditions de sécurité, un matériel adapté à l'âge de votre enfant (planchette, bandes, cales de mousse, sacs de sable) sera éventuellement utilisé pour éviter au maximum qu'il ne bouge ou qu'il ne tombe. L’examen dure environ trente minutes, mais peut dans quelques cas se prolonger. Nous vous demanderons alors éventuellement de reprendre en cours d'examen votre enfant en salle d'attente pour permettre à un autre examen de se mettre en route. Le remplissage de la vessie se fait grâce au passage préalable d'une petite sonde dans la vessie par les voies naturelles. Ce geste est un peu désagréable mais peu douloureux. Il est d'autant plus facile que l'enfant se décontracte bien au moment du sondage. Le recours à un sédatif ou à un analgésique pourra s'avérer utile à ce moment, le médecin réalisant l'examen vous informera sur ce point. Cet examen nécessite donc sa collaboration s'il est en âge de comprendre et éventuellement la vôtre s'il est petit et si vous désirez rester à son côté pour lui parler. Un personnel qualifié réalisera l'examen et vous expliquera les étapes successives. Le temps le plus délicat est celui de la miction (fait d’uriner), où des radiographies importantes doivent être prises pendant que votre enfant urine. Il est donc indispensable qu'il reste couché sur la table, qu'il bouge le moins possible et que vous signaliez au personnel quand commence et quand s'arrête la miction. Selon le cas, une ou plusieurs mictions seront indispensables pour bien étudier le fonctionnement de la vessie. Bien que l'examen soit fait par une équipe entraînée, le voir faire chez son propre enfant peut être mal supporté par certains parents. Vous n'êtes en aucun cas tenu d'y assister et si vous préférez patienter en salle d'attente, le personnel vous informera du déroulement de l'examen. La cystographie comporte-t-elle des risques ? Toute intervention sur le corps humain, même conduite dans des conditions de compétence et de sécurité maximales, comporte un risque de complication. La salle d'examen comporte un matériel de radiologie et de réanimation adapté aux normes en vigueur. Les risques de cet examen sont faibles. Les complications observées sont rares : infection urinaire, rétention d'urine, saignement, chute de la table. Il est fréquent qu'une gêne soit signalée par l'enfant lors de la miction suivant le retour à la maison. Ceci est dû à une petite irritation lors du passage de la sonde. De même, la présence d'une goutte de sang dans la culotte ou la couche ne doit pas inquiéter. Si par contre les mictions entraînent des brûlures importantes avec de la fièvre, vous devrez prendre contact rapidement avec le centre de radiologie ou votre médecin de famille. Vous pouvez bien sûr demander au médecin qui réalise l'examen toutes précisions supplémentaires sur la nature, les buts et les risques de cette cystographie. Information au patient Page 9 / 80 Quel est le risque de l'irradiation ? En matière d’irradiation des patients, aucun risque n’a pu être démontré chez les patients compte tenu des faibles doses utilisées et des précautions prises pour limiter au strict minimum la zone examinée. Toutefois, pour les femmes enceintes, des précautions doivent être prises systématiquement : c’est pourquoi il est important de signaler si vous pouvez être dans ce cas. La formation du personnel, les contrôles fréquents du matériel et l'aménagement spécial de la salle d'examen ont été étudiés pour que l'irradiation de votre enfant soit aussi faible qu'il est raisonnable pour obtenir les informations avec la qualité indispensable au diagnostic. Résultats Un résultat oral pourra vous être communiqué à votre demande, mais il ne s'agira que d'une analyse rapide des images et pas d'une certitude. Le compte-rendu définitif sera disponible dans un délai variable selon l'urgence. Il pourra alors vous être commenté par votre médecin. Ce que vous devez faire Avant l’examen, répondez attentivement à la question suivante : Madame, Mademoiselle, si vous souhaitez rester auprès de votre enfant pendant l’examen, êtes-vous enceinte ou susceptible de l’être ? Allaitez-vous ? oui non D’une manière générale, n’hésitez pas à fournir tout renseignement qui vous paraîtrait important à communiquer et à nous informer de toute maladie sérieuse. .................................................................................................................................................................... .................................................................................................................................................................. • Arrivez 15 minutes avant l'heure du rendez-vous Apportez le jour de l’examen : 1. 2. 3. 4. 5. la demande de votre médecin (ordonnance, lettre, …), le carnet de santé de votre enfant, la liste écrite des médicaments qu’il prend son dossier radiologique (radiographies, échographies, scanners, IRM) les produits qui ont pu être demandés pour l'examen Pendant l'examen : Si vous le souhaitez, et si vous n'êtes pas enceinte, vous pouvez assister à l'examen et rester à côté de votre enfant afin de le rassurer. Suivre les consignes du personnel pour ne pas gêner la réalisation de l'examen, en particulier ne pas interposer vos mains sous le rayonnement. Dès votre retour à la maison : Surveiller les premières mictions. Une petite gêne est habituelle le soir de l'examen et une petite tache de sang peut être vue sur le slip. Si la gêne augmente ou si elle persiste le lendemain, si une fièvre apparaît, ou si votre enfant a vraiment du mal à uriner, • appelez votre médecin • ou contactez le centre de radiologie au 04 75 35 60 21 • ou encore présentez-vous au service des urgences de l'Hôpital Information au patient Page 10 / 80 Fiche : US 1 Vous allez avoir une échographie Madame, Monsieur, Votre médecin vous a proposé un examen radiologique. Il sera pratiqué avec votre consentement. Vous avez en effet la liberté de l’accepter ou de le refuser. Une information vous est fournie sur le déroulement de l’examen et de ses suites. Le médecin radiologue est qualifié pour juger de l’utilité de cet examen pour répondre au problème diagnostique que se pose votre médecin. Toutefois, il se peut que cet examen ne donne pas toutes les réponses. Il est très important que vous répondiez bien aux questions qui vous seront éventuellement posées sur votre état de santé ainsi que sur les médicaments que vous prenez (liste écrite des médicaments). Certains traitements doivent en effet être modifiés ou interrompus pour certains examens d’imagerie. N’oubliez pas de vous munir de vos anciens examens pour une comparaison et surtout de respecter les recommandations qui vous sont faites. La radiographie utilise des rayons X En matière d’irradiation des patients, aucun risque n’a pu être démontré chez les patients compte tenu des faibles doses utilisées et des précautions prises pour limiter au strict minimum la zone examinée. A titre d’exemple, un cliché simple correspond en moyenne à l’exposition moyenne naturelle (soleil) subie lors d’un voyage de 4 heures en avion. Toutefois, pour les femmes enceintes, des précautions doivent être prises systématiquement : c’est pourquoi il est important de signaler si vous pouvez être dans ce cas. L’IRM et l’échographie n’utilisent pas de rayons X Ce sont des examens non irradiants qui utilisent soit les propriétés des champs magnétiques pour l’IRM, soit les propriétés des ultrasons pour l’échographie. Pour les intensités utilisées par ces deux techniques, il n’a jamais été décrit de conséquence particulière pour l’homme. Information au patient Page 11 / 80 De quoi s’agit-il ? L’échographie utilise des ultrasons émis par une sonde et transmis dans les tissus qui les réfléchissent pour former une image de la région examinée. Elle peut être couplée à une sorte de radar pour l’étude des vaisseaux (doppler). Déroulement de l’examen Vous serez allongé dans une pièce sombre pour faciliter la lecture des images. Un gel sera appliqué sur la peau pour permettre la transmission des ultrasons. L’examen fournit des images en mouvement, contrôlées sur un écran. Echographie abdominale Vous devez être à jeun depuis 3 heures avant votre rendez-vous, mais vous devez prendre normalement vos médicaments habituels. L’exploration nécessitera souvent de suspendre la respiration pendant quelques secondes. Echographie pelvienne Il vous est souvent demandé de vous présenter vessie pleine ; dans ce cas, n’urinez pas pendant 3 heures avant l’examen ou si vous avez uriné, buvez 4 verres d’eau 1 heure avant. Pour être en contact immédiat avec la région examinée et améliorer la qualité des images, on peut vous proposer de placer une sonde recouverte d’une protection stérile dans le rectum ou le vagin. L’introduction de la sonde peut rarement être responsable d’un malaise transitoire et sans gravité. Faut-il injecter un produit ? Dans la très grande majorité des cas, l’examen est réalisé sans injection (piqûre). L’injection intra-veineuse d’un produit à base de microbulles est néanmoins possible. Au moment de l’injection, de rares sensations, de froid par exemple, peuvent être ressenties au point d’injection ou le long de la veine. Aucune complication sérieuse propre au produit n’est, semble-t-il, connue. Résultats Un premier commentaire pourra vous être donné juste après l’examen, il ne s’agira là que d’une première approche, car les images doivent ensuite faire l’objet d’un compte-rendu écrit qui sera disponible dans les meilleurs délais. Information au patient Page 12 / 80 Fiche : UG 1 Vous allez avoir une échographie obstétricale Madame, Votre médecin vous a proposé un examen radiologique. Il sera pratiqué avec votre consentement. Vous avez en effet la liberté de l’accepter ou de le refuser. Une information vous est fournie sur le déroulement de l’examen et de ses suites. Le médecin radiologue est qualifié pour juger de l’utilité de cet examen pour répondre au problème diagnostique que se pose votre médecin. Toutefois, il se peut que cet examen ne donne pas toutes les réponses. Il est très important que vous répondiez bien aux questions qui vous seront éventuellement posées sur votre état de santé ainsi que sur les médicaments que vous prenez (liste écrite des médicaments). Certains traitements doivent en effet être modifiés ou interrompus pour certains examens d’imagerie. N’oubliez pas de vous munir de vos anciens examens pour une comparaison et surtout de respecter les recommandations qui vous sont faites. La radiographie utilise des rayons X En matière d’irradiation des patients, aucun risque n’a pu être démontré chez les patients compte tenu des faibles doses utilisées et des précautions prises pour limiter au strict minimum la zone examinée. A titre d’exemple, un cliché simple correspond en moyenne à l’exposition moyenne naturelle (soleil) subie lors d’un voyage de 4 heures en avion. Toutefois, pour les femmes enceintes, des précautions doivent être prises systématiquement : c’est pourquoi il est important de signaler si vous pouvez être dans ce cas. L’IRM et l’échographie n’utilisent pas de rayons X Ce sont des examens non irradiants qui utilisent soit les propriétés des champs magnétiques pour l’IRM, soit les propriétés des ultrasons pour l’échographie. Pour les intensités utilisées par ces deux techniques, il n’a jamais été décrit de conséquence particulière pour l’homme. Information au patient Page 13 / 80 De quoi s’agit-il ? L’échographie est une technique d’imagerie, qui permet d’obtenir des images de votre enfant à venir, grâce à des ultrasons émis par une sonde et renvoyés par le fœtus. Cette technique dans les conditions d’utilisation médicale est dénuée de risque connu, ce qui explique sa large diffusion et utilisation en pratique médicale, y compris pendant la période anténatale. L’échographie Doppler repose sur le même principe et permet d’évaluer la circulation sanguine fœtale, placentaire et de l’utérus maternel afin d’apprécier la qualité des échanges materno-fœtaux et le bien être fœtal. Au cours de la grossesse, 3 échographies de votre enfant vous seront proposées : au 1er trimestre, au 2° trimestre et au 3° trimestre Le but de l'examen L’échographie permet d’obtenir certaines informations indispensables à une bonne prise en charge de la grossesse : âge exact de la grossesse (1), nombre de fœtus, évolution de la croissance avec appréciation de la qualité des échanges entre la mère et le fœtus en s’aidant du Doppler, et étude de la morphologie fœtale. Ceci pourrait conduire à vous proposer des investigations complémentaires, dont la réalisation d’un caryotype, c’est-à-dire l’étude des chromosomes du bébé. Si vous ne souhaitez pas que soit effectuée sur votre enfant une recherche de malformation, vous devez le signaler au médecin ou à la sage-femme. • L’échographie du 1er trimestre Elle est réalisée aux environs de 12 semaines d’aménorrhée afin de : • déterminer l’âge exact de la grossesse (en cas de discordance avec l’âge présumé de la grossesse : c’est généralement la date obtenue par l’échographie qui sera retenue ) • déterminer le nombre de fœtus • rechercher une anomalie morphologique • L’échographie du 2ème trimestre Elle est réalisée aux environs de 22 semaines d’aménorrhée afin de : • surveiller le développement du fœtus (mesures du diamètre de la tête, de la circonférence abdominale, de la longueur du fémur …) • dépister des malformations En cas de difficultés, un nouvel examen de contrôle pourrait vous être proposé pour compléter l’étude anatomique, surveiller la croissance ou demander un avis complémentaire auprès d’un centre spécialisé dans le diagnostic anténatal. • L’échographie du 3ème trimestre Elle est réalisée en règle générale aux environs de 32 semaines d’aménorrhée afin : • d’apprécier la croissance et le bien être du fœtus • d’étudier la morphologie fœtale, car certaines anomalies ne se révèlent que tardivement dans la grossesse. (1) L’âge de la grossesse s’exprime en semaines d’aménorrhée (SA), c’est à dire à partir du 1er jour des dernières règles. Bien connaître l’âge de la grossesse est essentiel pour dépister une croissance anormale. Information au patient Page 14 / 80 Bénéfices et limites de l’examen L’examen a pour but de surveiller le bon déroulement de la grossesse et de dépister d’éventuelles malformations du foetus. Si une anomalie était évoquée ou diagnostiquée, l’avis d’un centre spécialisé dans le diagnostic anténatal pourrait être demandé. D’autres examens complémentaires (caryotype, bilan biologique, IRM …) pourraient alors vous être proposés. Pour certaines malformations incompatibles avec la vie ou de mauvais pronostic, une autorisation d’interruption médicale de grossesse peut être justifiée. Pour d’autres anomalies, l’échographie permet de préparer au mieux l’accueil et la prise en charge dès sa naissance de l’enfant handicapé. Malgré les améliorations techniques, cet examen, comme toute exploration d’imagerie n’est pas sûr à 100%. Il peut se produire qu’une anomalie pourtant bien présente ne soit pas détectée (malformation non ou difficilement accessible, mauvaises conditions d’examen liées à la position fœtale, à la quantité de liquide amniotique, au poids maternel), ou qu’à l’inverse certaines images soient faussement anormales. Enfin la nature et l’origine exacte d’une anomalie ne peuvent pas toujours être précisées par l’échographie et le pronostic ne peut pas toujours être porté avec exactitude. Cet examen peut donc être source d’anxiété pour les parents. Mais les inconvénients sont inférieurs aux bénéfices attendus. Le déroulement de l’examen L’examen est réalisé par un médecin ou par une sage-femme. Vous serez allongée dans une pièce sombre pour faciliter la lecture des images. Une sonde d’échographie est posée sur votre ventre après application d’un gel qui facilite l’émission et la réception des ultrasons pour étudier l’anatomie du fœtus, ses dimensions, et ses annexes (cordon ombilical, placenta, membranes, liquide amniotique). Dans certaines situations, une échographie par voie endovaginale (une sonde adaptée est introduite dans le vagin) peut vous être proposée afin d’améliorer la visualisation de certaines parties du fœtus ou de ses annexes. Des photos peuvent être prises au cours de l’examen, mais la meilleure analyse se fait “en temps réel” au cours de l’examen. Ces clichés vous seront remis avec le compte-rendu. La durée de l’examen est variable (15 à 30 mn en moyenne), liée principalement aux conditions se sa réalisation. Résultats Un premier commentaire pourra vous être donné au moment de l’examen, il ne s’agira là que d’une première approche, car les images doivent ensuite faire l’objet d’un compte-rendu écrit qui sera disponible dans les meilleurs délais. Information au patient Page 15 / 80 Ce que vous devez faire En prenant le rendez-vous, vous devrez dire : La date : - de vos dernières règles : /___/___/ jour /___/___/ mois - du début de la grossesse : /___/___/ jour /___/___/ mois (si l’âge de votre grossesse a été déterminé par l’échographie) S’il s’agit d’une grossesse : unique multiple Apportez le jour de l’examen : 1) la demande de votre médecin (ordonnance, lettre….) 2) le dossier radiologique en votre possession (radiographies, échographies, scanners, IRM ...) 3) la liste écrite des médicaments que vous prenez. Pour l’examen : Il n’est pas nécessaire d’être à jeun Il peut vous être demandé d’avoir la vessie pleine (échographie du 1er trimestre surtout) ; dans ce cas, n’urinez pas pendant 2 à 3 heures avant l’examen ou si vous avez uriné, buvez 4 verres d’eau 1 heure avant. Pendant l'examen : N’omettez pas de signaler tous les antécédents familiaux, personnels ou de grossesse pathologique. Tout au long de l’examen, vous pouvez suivre sur l’écran, avec l’échographiste, le déroulement de l’examen. N’hésitez pas à lui poser des questions. Après l'examen - Si besoin, reprenez contact avec votre échographiste. Information au patient Page 16 / 80 Fiche : P 2 Votre enfant va avoir une échographie Madame, Monsieur, Un examen radiologique a été proposé pour votre enfant. Une information vous est fournie sur le déroulement de l’examen et de ses suites. Le médecin radiologue est juge de l’utilité de cet examen qui doit répondre à un problème diagnostique que se pose votre médecin. Toutefois, il se peut que cet examen ne donne pas toutes les réponses Il est très important que vous répondiez bien aux questions qui vous seront éventuellement posées sur l'état de santé de votre enfant ainsi que sur les médicaments qu'il prend (liste écrite des médicaments). Certains traitements doivent en effet être modifiés ou interrompus pour certains examens d’imagerie. N’oubliez pas de vous munir de ses anciens examens pour une comparaison et surtout de respecter les recommandations qui vous sont faites. La radiographie utilise des rayons X En matière d’irradiation des patients, aucun risque n’a pu être démontré chez les patients compte tenu des faibles doses utilisées et des précautions prises pour limiter au strict minimum la zone examinée. A titre d’exemple, un cliché simple correspond en moyenne à l’exposition moyenne naturelle (soleil) subie lors d’un voyage de 4 heures en avion. Toutefois, pour les femmes enceintes, des précautions doivent être prises systématiquement : c’est pourquoi il est important de signaler si vous pouvez être dans ce cas. L’IRM et l’échographie n’utilisent pas de rayons X Ce sont des examens non irradiants qui utilisent soit les propriétés des champs magnétiques pour l’IRM, soit les propriétés des ultrasons pour l’échographie. Pour les intensités utilisées par ces deux techniques, il n’a jamais été décrit de conséquence particulière pour l’homme. Information au patient Page 17 / 80 De quoi s’agit-il ? L’échographie utilise des ultrasons émis par une sonde et transmis dans les tissus qui les réfléchissent pour former une image de la région examinée. Elle peut être couplée à une sorte de radar pour l’étude des vaisseaux (doppler). Le but de cet examen est de rechercher une lésion en rapport avec les symptômes présentés par votre enfant. Si une anomalie est détectée, un traitement sera mis en route, donnant à votre enfant les meilleures chances d'une guérison rapide. Le déroulement de l’examen Votre enfant sera allongé dans une pièce sombre pour faciliter la lecture des images. Un gel sera appliqué sur la peau pour permettre la transmission ddes ultrasons. L’examen fournit des images en mouvement, contrôlées sur un écran. L'examen dure en règle une quinzaine de minutes mais peut se prolonger plus longtemps. La coopération de votre enfant est nécessaire lors de la réalisation de l'échographie. Votre collaboration sera utile notamment s'il est petit et si vous acceptez de rester à son côté pour lui parler pendant l'examen. Un médecin radiologue réalisera l'examen et vous en expliquera les étapes successives. Echographie hépatobiliaire Votre enfant doit être à jeun, sans boire ni manger durant les 6 heures précédant l'examen. Pour les nourrissons de moins de 6 mois un jeûne de trois heures est toléré. Echographie pelvienne La vessie devra être pleine. Parfois, compte tenu de la petite taille des structures étudiées, il sera nécessaire de donner le biberon ou de présenter une sucette à votre enfant pour obtenir son immobilité. Quelles complications pourraient survenir pendant l’examen ? L'échographie est probablement l'examen médical comportant le moins de risques. La seule complication observée est en fait la chute de la table. Tout est mis en œuvre pour que ce risque soit réduit au minimum. Les procédures d'entretien et les règles d'hygiène qui y sont appliquées sont les mêmes que celles des secteurs de soin équivalents. Compte tenu de la technique de l'échographie (imagerie par coupes), de ses limitations techniques (présence de gaz, parois abdominales épaisses, interpositions osseuses) il peut arriver que des organes ne soient qu'incomplètement explorés, une autre méthode d'imagerie sera alors proposée. L'agitation non contrôlée de l'enfant peut également limiter la qualité de l'examen. Résultats Un résultat oral pourra vous être communiqué à votre demande, mais il ne s'agira que d'une analyse rapide des images et pas d'une certitude. Le compte-rendu définitif sera disponible dans un délai variable selon l'urgence. Il pourra alors vous être commenté par votre médecin. Information au patient Page 18 / 80 Ce que vous devez faire Avant l'examen : Echographie hépatobiliaire votre enfant doit être à jeun, sans boire ni manger durant les 6 heures précédant l'examen. Pour les nourrissons de moins de 6 mois un jeûne de trois heures est toléré. Echographie pelvienne La vessie devra être pleine. Arriver 15 minutes avant l'heure du rendez vous. Apportez le jour de l’examen : - la demande de votre médecin (ordonnance, lettre, …), le carnet de santé de votre enfant, la liste écrite des médicaments qu’il prend son dossier radiologique (radiographies, échographies, scanners, IRM) Il peut arriver que l'on vous demande d'apporter un biberon pour le donner à votre enfant pendant la réalisation de l'examen échographique. Pendant l'examen : Si vous le souhaitez vous pourrez être auprès de votre enfant pendant l'examen afin de le rassurer. Il vous faudra suivre les consignes du personnel afin de faciliter la réalisation de l'examen, aider à l'immobilisation de votre enfant, le distraire, éventuellement lui donner un biberon, une tétine. Information au patient Page 19 / 80 Fiche UG 4 Vous allez avoir une hystérographie Madame, Mademoiselle, Votre médecin vous a proposé un examen radiologique. Il sera pratiqué avec votre consentement. Vous avez en effet la liberté de l’accepter ou de le refuser. Une information vous est fournie sur le déroulement de l’examen et de ses suites. Le médecin radiologue est qualifié pour juger de l’utilité de cet examen pour répondre au problème diagnostique que se pose votre médecin. Toutefois, il se peut que cet examen ne donne pas toutes les réponses. Il est très important que vous répondiez bien aux questions qui vous seront éventuellement posées sur votre état de santé ainsi que sur les médicaments que vous prenez (liste écrite des médicaments). Certains traitements doivent en effet êtres modifiés ou interrompus pour certains examens d’imagerie. N’oubliez pas de vous munir de vos anciens examens pour une comparaison et surtout de respecter les recommandations qui vous sont faites. La radiographie utilise des rayons X En matière d’irradiation des patients, aucun risque n’a pu être démontré chez les patients compte tenu des faibles doses utilisées et des précautions prises pour limiter au strict minimum la zone examinée. A titre d’exemple, un cliché simple correspond en moyenne à l’exposition moyenne naturelle (soleil) subie lors d’un voyage de 4 heures en avion. Toutefois, pour les femmes enceintes, des précautions doivent être prises systématiquement : c’est pourquoi il est important de signaler si vous pouvez être dans ce cas. Information au patient Page 20 / 80 De quoi s’agit-il ? L’hystérographie est une radiographie de l’utérus. Elle consiste à introduire par le vagin un produit opaque aux rayons X dans la cavité utérine et à prendre plusieurs clichés radiologiques. Elle apporte des renseignements utiles en complément de l’échographie qui étudie mal la cavité utérine et les trompes. Le déroulement de l’examen L’examen commence par un examen gynécologique. Il est précédé d’une toilette antiseptique de la vulve et du périnée. L’injection du produit est réalisée à l’aide d’un système stérile dans le col de l’utérus après désinfection. Des clichés sont réalisés au cours de l’injection lente du produit de contraste dans l’utérus et les trompes. Dans certains cas comme dans les bilans d’infertilité par obstruction des trompes, l’introduction d’un cathéter dans les trompes peut compléter l’hystérographie. Ce geste complémentaire sera décidé par le médecin radiologue avec votre accord et celui de votre médecin traitant. La durée de l’examen : Elle peut varier en fonction de votre anatomie et du nombre de clichés nécessaire, soit environ 30 minutes ou plus si un geste complémentaire de cathétérisme des trompes est envisagé. Quels sont les risques de l’examen ? Toute intervention sur le corps humain, même conduite dans des conditions de compétence et de sécurité maximales, comporte un risque de complication. Les incidents les plus couramment rencontrés sont : Des douleurs pelviennes, à type de crampes, transitoires, sont atténuées par la prise de médicaments anti-spasmodiques. De faibles saignements dans la journée qui suit la réalisation de l’examen. Des risques très rares peuvent survenir : • Un malaise passager avec sueurs froides et parfois perte de connaissance très transitoire. • Le réveil d’une infection génitale dont le risque sera réduit par un traitement antibiotique préventif en cas d’infertilité. • Des manifestations d’allergie au produit iodé, très rares, car le produit n’est pas injecté par voie veineuse. • Exceptionnellement (moins de 1% des cas), une perforation de la trompe peut compliquer un geste de cathétérisme visant à désobstruer une trompe. Bénéfices et limites : Cet examen est justifié par votre état de santé pour localiser et identifier l’affection dont vous souffrez, à titre de bilan préopératoire, ou pour un contrôle postopératoire ou encore dans la surveillance de la maladie pour laquelle vous êtes ou avez été traitée. La découverte inattendue d’une pathologie débutante qui n’est responsable d’aucun symptôme est possible et fait partie du bénéfice potentiel de cette exploration. Cet examen comme toute exploration radiologique n’est pas sûr à100 %. Des lésions peuvent ne pas être détectables par cette technique radiologique. Au cours de l’examen, tout sera mis en œuvre par le médecin radiologue pour obtenir la meilleure efficacité diagnostique. Information au patient Page 21 / 80 Résultats Un premier commentaire pourra vous être donné juste après l’examen. Il ne s’agira là que d’une première approche, car les images doivent être ensuite analysées par le médecin radiologue. Le compte-rendu écrit sera disponible dans les meilleurs délais. Ce que vous devez faire Certains antécédents médicaux pourront nous amener à vous prescrire une prémédication avant l’examen ou à reporter la date de l’examen ou encore, beaucoup plus rarement, à annuler cet examen et le remplacer par un autre type d’exploration. Avant l’examen, vous devez absolument nous dire : Avez-vous des risques particuliers de saigner ? avez-vous une maladie du sang ou des saignements fréquents ou prolongés oui non (du nez par exemple) ? prenez-vous un traitement fluidifiant le sang (anticoagulant ou anti-agrégant oui non plaquettaire type Aspirine, Asasantine, Kardegic, Persantine, Plavix, Previscan Sintrom, Solupsan, Ticlid …), ou tout simplement souvent de l’Aspirine contre le mal de tête ? Le plus souvent, il sera nécessaire d’arrêter ce traitement avant l’examen : nous vous préciserons combien de temps Etes-vous allergique ? à certains médicaments ou pommades, ou êtes-vous asthmatique ? avez-vous mal toléré un examen radiologique ? oui oui oui non non non Avez-vous subi des interventions chirurgicales ? Lesquelles ? oui non Etes-vous enceinte ou susceptible de l’être ? Allaitez-vous ? oui non Avez-vous une infection gynécologique, des saignements abondants, des antécédents de salpingite, de fibrome ? D’une manière générale, n’hésitez pas à fournir tout renseignement qui vous paraîtrait important à communiquer et à nous informer de toute maladie sérieuse. .................................................................................................................................................................... .......................................................................................................................................... Votre rendez-vous sera fixé dans les 12 premiers jours du cycle : après les règles et avant l’ovulation. En cas de doute, n’hésitez pas à nous poser des questions. Un traitement antibiotique préventif peut vous être prescrit pour une durée de quelques jours. Apportez le jour de l’examen : - la demande de votre médecin (ordonnance, lettre….) les résultats de vos analyses de sang, le dossier radiologique en votre possession (radiographies, échographies, scanners, IRM ...) la liste écrite des médicaments que vous prenez. Pour l’examen : Vous devez vous rendre à votre rendez-vous à jeun depuis 4H. Vérifiez que l’examen a bien lieu dans les 12 jours qui suivent vos règles. Information au patient Page 22 / 80 Après votre retour à domicile : Si des manifestations inexpliquées vous inquiètent dans les suites de l’examen, tels que des saignements importants, des douleurs ou une fièvre, vous devez contacter votre médecin traitant ou le centre de radiologie au numéro de téléphone suivant : 04 75 35 60 21 Information au patient Page 23 / 80 Fiche : IRM 1 Vous allez avoir une IRM Madame, Monsieur, Votre médecin vous a proposé un examen radiologique. Il sera pratiqué avec votre consentement. Vous avez en effet la liberté de l’accepter ou de le refuser. Une information vous est fournie sur le déroulement de l’examen et de ses suites. Le médecin radiologue est qualifié pour juger de l’utilité de cet examen pour répondre au problème diagnostique que se pose votre médecin. Toutefois, il se peut que cet examen ne donne pas toutes les réponses. Il est très important que vous répondiez bien aux questions qui vous seront éventuellement posées sur votre état de santé ainsi que sur les médicaments que vous prenez (liste écrite des médicaments). Certains traitements doivent en effet être modifiés ou interrompus pour certains examens d’imagerie. N’oubliez pas de vous munir de vos anciens examens pour une comparaison et surtout de respecter les recommandations qui vous sont faites. La radiographie utilise des rayons X En matière d’irradiation des patients, aucun risque n’a pu être démontré chez les patients compte tenu des faibles doses utilisées et des précautions prises pour limiter au strict minimum la zone examinée. A titre d’exemple, un cliché simple correspond en moyenne à l’exposition moyenne naturelle (soleil) subie lors d’un voyage de 4 heures en avion. Toutefois, pour les femmes enceintes, des précautions doivent être prises systématiquement : c’est pourquoi il est important de signaler si vous pouvez être dans ce cas. L’IRM et l’échographie n’utilisent pas de rayons X Ce sont des examens non irradiants qui utilisent soit les propriétés des champs magnétiques pour l’IRM, soit les propriétés des ultrasons pour l’échographie. Pour les intensités utilisées par ces deux techniques, il n’a jamais été décrit de conséquence particulière pour l’homme. Information au patient Page 24 / 80 De quoi s’agit-il ? IRM veut dire Imagerie par Résonance Magnétique. Le mot magnétique indique que l’appareil comporte un gros aimant ; le mot résonance indique que l'on va utiliser des ondes de radiofréquence, comme celles des téléphones portables pour faire vibrer les nombreux noyaux d'hydrogène composant les tissus de votre corps, et fabriquer ainsi des images. Le déroulement de l’examen À votre arrivée, on vous posera, comme lors de la prise du rendez-vous, plusieurs questions ; le plus important est de signaler que vous n'avez ni pile cardiaque (pacemaker), ni valve cardiaque, ni d'élément contenant du fer près des yeux ou dans la tête. Pour permettre d’obtenir des images de bonne qualité, on vous indiquera les vêtements que vous devrez enlever. Vous ne garderez aucun bouton, agrafe, barrette de cheveux ou fermeture éclair métallique. Vous laisserez au vestiaire, dans un casier, vos bijoux, montre, clefs, porte-monnaie, cartes à bande magnétique (carte de crédit, de transport..) et votre téléphone portable. Vous entrerez dans une salle qui sera fermée pendant l'examen. Vous serez allongé sur un lit qui se déplace dans une sorte de tunnel pour la plupart des appareils, le plus souvent sur le dos et seul dans la salle d’examen ; nous communiquerons avec vous grâce à un micro. Dans tous les cas, l’équipe se trouve tout près de vous, derrière une vitre. Elle vous voit et vous entend, pendant tout l’examen. Si vous voulez nous appeler, vous pourrez utiliser une sonnette que l'on placera dans votre main. Si cela est nécessaire, on peut à tout moment intervenir ou interrompre l'examen. Vous resterez en moyenne 15 à 30 minutes dans la salle d’examen. Votre coopération est importante : vous devez essayer de rester parfaitement immobile ; dans certains cas, nous vous dirons, à l’aide du micro, quand arrêter de respirer pour quelques secondes. A cet instant précis, vous entendrez un bruit répétitif, comme celui d'un moteur de bateau ou d'un tam-tam, pendant ce qu'on appelle une séquence. Certains examens nécessitent une injection intraveineuse, le plus souvent au pli du coude. Que ressentirez-vous ? L’examen n’est pas douloureux, mais il est souvent un peu long et le bruit peut être désagréable. Un sentiment de malaise par crainte d'être enfermé (claustrophobie) est un problème courant que nous connaissons bien. Souvent on peut le réduire par des moyens simples, sans aucun traitement. Si, par exemple, vous êtes mal à l'aise dans un ascenseur, parlez-en tout de suite au personnel d'accueil, afin que l'on vous prenne particulièrement en charge. Une injection pour une IRM : comment et avec quels risques ? Le produit de contraste le plus souvent utilisé est à base de Gadolinium. Ce produit est généralement bien toléré. D’éventuelles manifestations allergiques banales sont possibles (urticaire). De très graves réactions d'allergie sont tout à fait exceptionnelles. La piqûre peut provoquer la formation d’un petit hématome sans gravité, qui se résorbera spontanément en quelques jours. Lors de l’injection, sous l’effet de la pression, il peut se produire une fuite du produit sous la peau, au niveau de la veine. Cette complication est rare (un cas sur plusieurs centaines d’injections, généralement sans suites graves), et pourrait nécessiter exceptionnellement un traitement local. Quels sont les autres risques ? Le port d’une pile (pacemaker), d’une valve cardiaque, ou de tout élément contenant du fer près des yeux ou dans la tête constitue un facteur de risque majeur (risque de décès, de cécité). Information au patient Page 25 / 80 Résultats Un premier commentaire pourra vous être donné juste après l’examen, il ne s’agira là que d’une première approche, car les images doivent être ensuite analysées sur un ordinateur par le médecin radiologue. Le compte-rendu écrit sera disponible dans les meilleurs délais. Ce que vous devez faire Avant l’examen, répondez attentivement aux questions suivantes : - Avez-vous une pile cardiaque (pacemaker) ? oui non - Avez-vous été opéré du cœur pour une valve cardiaque ? oui non - Avez-vous subi une opération du cerveau ? oui non - Avez-vous pu recevoir des projectiles métalliques (éclats métalliques, balles, éclats d'obus...), même il y a longtemps, notamment près des yeux ? oui non - Avez-vous travaillé sur des métaux ? oui non - Avez-vous un appareillage ou une prothèse quelconque ? oui non - Avez-vous la crainte de prendre un ascenseur ? oui non - Etes-vous enceinte ou susceptible de l’être ? Allaitez-vous ? oui non D’une manière générale, n’hésitez pas à fournir tout renseignement qui vous paraîtrait important à communiquer (notamment toute opération chirurgicale) et à nous informer de toute maladie sérieuse. .................................................................................................................................................................... .................................................................................................................................................................. Apportez le jour de l’examen : 1. 2. 3. 4. la demande de votre médecin (ordonnance, lettre, …) la liste écrite des médicaments que vous prenez, le dossier radiographique en votre possession (radiographies, échographies, scanners, IRM) tous vos résultats d’analyses de sang. Juste avant l’examen Pour être plus à l’aise, il est conseillé, sauf indication contraire, d’aller aux toilette. Pendant l’examen Suivez attentivement les indications qui vous seront données ; votre coopération est essentielle pour que les images ne soient pas floues, Si vous ressentiez une douleur lors de l’injection, il faut la signaler immédiatement. Après votre retour à domicile Dans l’immense majorité des cas, vous ne ressentirez rien de particulier. N’hésitez pas cependant à signaler à l’équipe tout événement qui vous paraîtrait anormal. Information au patient Page 26 / 80 Fiche : P 5 Votre enfant va avoir une IRM Madame, Monsieur, Un examen radiologique a été proposé pour votre enfant. Une information vous est fournie sur le déroulement de l’examen et de ses suites. Le médecin radiologue est juge de l’utilité de cet examen qui doit répondre à un problème diagnostique que se pose votre médecin. Toutefois, il se peut que cet examen ne donne pas toutes les réponses Il est très important que vous répondiez bien aux questions qui vous seront éventuellement posées sur l'état de santé de votre enfant ainsi que sur les médicaments qu'il prend (liste écrite des médicaments). Certains traitements doivent en effet être modifiés ou interrompus pour certains examens d’imagerie. N’oubliez pas de vous munir de ses anciens examens pour une comparaison et surtout de respecter les recommandations qui vous sont faites. La radiographie utilise des rayons X En matière d’irradiation des patients, aucun risque n’a pu être démontré chez les patients compte tenu des faibles doses utilisées et des précautions prises pour limiter au strict minimum la zone examinée. A titre d’exemple, un cliché simple correspond en moyenne à l’exposition moyenne naturelle (soleil) subie lors d’un voyage de 4 heures en avion. Toutefois, pour les femmes enceintes, des précautions doivent être prises systématiquement : c’est pourquoi il est important de signaler si vous pouvez être dans ce cas. L’IRM et l’échographie n’utilisent pas de rayons X Ce sont des examens non irradiants qui utilisent soit les propriétés des champs magnétiques pour l’IRM, soit les propriétés des ultrasons pour l’échographie. Pour les intensités utilisées par ces deux techniques, il n’a jamais été décrit de conséquence particulière pour l’homme. Information au patient Page 27 / 80 De quoi s’agit-il ? IRM veut dire Imagerie par Résonance Magnétique. Le mot magnétique indique que l’appareil comporte un aimant ; le mot résonance indique que l'on va utiliser des fréquences, comme les ondes d'un poste radio, pour faire résonner les nombreux noyaux d'hydrogène de son corps. Il sera alors possible de dresser une véritable carte du corps de votre enfant. Les images en coupe des organes enregistrées apparaissent d'abord sur un écran de télévision puis sont imprimées sur des films. Pourquoi faire une IRM ? Cet examen permet de façon fiable la recherche d'anomalies au niveau de différents organes et d'orienter le diagnostic et le traitement. L'IRM permet de détecter certaines anomalies qui ne sont pas visibles sur les radiographies simples, sur l'échographie et même sur un scanner. Elle étudie bien la nature des différents organes et même leur fonctionnement après injection d'un produit de contraste dans le sang. Si une anomalie est détectée, un traitement sera mis en route, donnant à votre enfant les meilleures chances pour l'évolution favorable de sa maladie. Comment se préparer pour une IRM ? Lorsqu’une injection de produit de contraste ou une sédation sont prévues, il faut être à jeun, sans boire ni manger durant les quatre heures précédant l'examen. Pour les nourrissons de moins de six mois, un jeûne de 3 heures est suffisant. Il faut vider sa vessie avant l'examen. Sédation (produit calmant) Comme l'examen nécessite une immobilité totale, le radiologue aura éventuellement recours à un produit calmant. Il pourra s'agir d'un sirop, d'un petit lavement ou d'une injection intramusculaire ou intraveineuse. Ces produits ne sont pas des anesthésiques mais des sédatifs. Leur but est d'obtenir la coopération de l'enfant ou de faciliter son endormissement pendant la durée de l'examen. Bien sûr la dose sera adaptée à son âge et au temps nécessaire à la réalisation de l'examen. Si elle est importante, une surveillance cardiorespiratoire sera mise en place. Dans ces conditions, les risques de cette sédation sont faibles. Il peut s'agir parfois d'un ralentissement respiratoire passager. Comme celui-ci est favorisé par un encombrement nasal ou bronchique, vous devez signaler au radiologue si votre enfant est enrhumé ou s'il tousse et des précautions particulières seront prises. Plus fréquemment, il peut s'agir d'un réveil tardif car la susceptibilité aux produits utilisés est un peu variable d'un sujet à l'autre. Dans tous les cas, votre enfant sera surveillé jusqu'au réveil complet et si le sommeil se prolonge trop, il sera gardé sous surveillance le temps nécessaire dans un lit. Le déroulement de l’IRM Pour faire l'examen dans les meilleures conditions de sécurité, un matériel adapté à l'âge de votre enfant (planchette, bandes, cales de mousse, sacs de sable) sera éventuellement utilisé pour éviter au maximum qu'il ne bouge ou qu'il ne tombe. L'injection du produit de contraste nécessite une ponction veineuse par une petite aiguille ou un cathéter souple. Chez l'enfant, les veines les plus accessibles sont situées au niveau du coude ou de la main. Chez le nourrisson, elles sont situées sur le cuir chevelu, le cou, la main et le pied. Cette ponction veineuse nécessite sa collaboration s'il est en âge de comprendre, et éventuellement la vôtre s'il est petit et si vous acceptez de rester à son côté pour lui parler pendant l'examen. Des mesures spécifiques en vue de réduire la douleur lors de ce geste (crème, sédatif, eau sucrée…) Information au patient Page 28 / 80 pourront être mises en œuvre, le médecin vous fournira les informations le cas échéant. Un personnel qualifié réalisera l'examen et vous expliquera les différentes étapes successives. Après cette injection, une ou plusieurs séquences d'images seront faites, avant et éventuellement après l'injection d'un produit de contraste. Chaque séquence, est marquée par une série de bruits sourds assez forts qui ne doivent pas inquiéter. L'examen n'est absolument pas douloureux. L'IRM comporte-t-elle des risques ? Toute intervention sur le corps humain, même conduite dans des conditions de compétence et de sécurité maximales, comporte un risque de complication. La salle d'examen contient un matériel de réanimation adapté aux normes en vigueur. Les risques d'une IRM sont faibles. Les complications observées sont rares : claustrophobie, hématome au point de ponction, allergie au produit injecté L'intolérance au produit injecté est très rare. Elle peut se manifester un accès de nausée. Il s'agit plus rarement d'une allergie vraie, avec urticaire, œdème ou ralentissement cardiaque. Si votre enfant est sujet à des réactions allergiques, vous devez en prévenir le médecin qui réalise l'examen. S'il a déjà eu une réaction allergique lors de l'injection de produit pour un examen IRM, des précautions particulières seront prises. Certaines complications sont liées à la présence de métal dans ou autour du patient et il est impératif que vous signaliez si votre enfant est porteur d'appareil dentaire ou auditif, d’une valve cardiaque, d’un pacemaker, de matériel orthopédique ou s'il a subi une opération récemment. Résultats Un résultat oral pourra vous être communiqué à votre demande, mais il ne s'agira que d'une analyse rapide des images et pas d'une certitude. Le compte-rendu définitif sera disponible dans un délai variable selon l'urgence. Il pourra alors vous être commenté par votre médecin. Ce que vous devez faire Avant l’examen, répondez attentivement aux questions suivantes : Est-il allergique ? - à certains médicaments ou pommades, ou est-il asthmatique ? oui non - a-t-il eu une réaction particulière lors d’un examen radiologique ? oui non - A-t-il ou a-t-il eu récemment une infection (fièvre, mal de gorge) ou des soins dentaires ? oui non Est-il porteur d’un appareil dentaire, ou auditif, d’une valve cardiaque, d’un pacemaker, de matériel orthopédique ? oui non - A-t-il subi récemment une opération ? oui non - Madame, Mademoiselle, si vous souhaitez rester auprès de votre enfant pendant l’examen, êtes-vous enceinte ou susceptible de l’être ? Allaitez-vous ? oui non - D’une manière générale, n’hésitez pas à fournir tout renseignement qui vous paraîtrait important à communiquer et à nous informer de toute maladie sérieuse. .................................................................................................................................................................... .................................................................................................................................................................. • Arrivez 15 minutes avant l'heure du rendez-vous Information au patient Page 29 / 80 Apportez le jour de l’examen : 1. 2. 3. 4. 5. la demande de votre médecin (ordonnance, lettre, …), le carnet de santé de votre enfant, la liste écrite des médicaments qu’il prend son dossier radiologique (radiographies, échographies, scanners, IRM) les produits qui ont pu être demandés pour l'examen Pour l’examen : S'il a moins de cinq ans, ou si une injection intraveineuse est prévue, laisser votre enfant à jeun pour l'examen, c'est-à-dire quatre heures sans manger et sans boire. Pour les nourrissons de moins de six mois, un jeûne de 3 heures est suffisant. Lui faire vider sa vessie afin qu'il ne soit pas pris d'une envie subite en cours d'examen. Pendant l'examen : On vous proposera le plus souvent d’assister à l’examen. Bien que celui-ci soit fait par une équipe entraînée, le voir faire chez son propre enfant peut être mal supporté par certains parents. Vous n'êtes en aucun cas tenu d'y assister et si vous préférez patienter en salle d'attente, le personnel vous informera du déroulement L'examen dure environ trente minutes. S'il doit se prolonger au-delà, le personnel viendra vous en avertir et vous expliquer son déroulement. Après l'examen : Attendre que votre enfant soit complètement réveillé puis le faire boire et manger légèrement en commençant par de l'eau. Dès votre retour à la maison : En cas de saignement, en cas de rougeurs sur la peau dans les suites, • • • appelez votre médecin ou contactez le centre de radiologie ou encore présentez-vous au service des urgences de l'Hôpital Information au patient Page 30 / 80 Fiche : D 4 Vous allez avoir un lavement au produit de contraste Madame, Monsieur, Votre médecin vous a proposé un examen radiologique. Il sera pratiqué avec votre consentement. Vous avez en effet la liberté de l’accepter ou de le refuser. Une information vous est fournie sur le déroulement de l’examen et de ses suites. Le médecin radiologue est qualifié pour juger de l’utilité de cet examen pour répondre au problème diagnostique que se pose votre médecin. Toutefois, il se peut que cet examen ne donne pas toutes les réponses. Il est très important que vous répondiez bien aux questions qui vous seront éventuellement posées sur votre état de santé ainsi que sur les médicaments que vous prenez (liste écrite des médicaments). Certains traitements doivent en effet être modifiés ou interrompus pour certains examens d’imagerie. N’oubliez pas de vous munir de vos anciens examens pour une comparaison et surtout de respecter les recommandations qui vous sont faites. La radiographie utilise des rayons X En matière d’irradiation des patients, aucun risque n’a pu être démontré chez les patients compte tenu des faibles doses utilisées et des précautions prises pour limiter au strict minimum la zone examinée. A titre d’exemple, un cliché simple correspond en moyenne à l’exposition moyenne naturelle (soleil) subie lors d’un voyage de 4 heures en avion. Toutefois, pour les femmes enceintes, des précautions doivent être prises systématiquement : c’est pourquoi il est important de signaler si vous pouvez être dans ce cas. L’IRM et l’échographie n’utilisent pas de rayons X Ce sont des examens non irradiants qui utilisent soit les propriétés des champs magnétiques pour l’IRM, soit les propriétés des ultrasons pour l’échographie. Pour les intensités utilisées par ces deux techniques, il n’a jamais été décrit de conséquence particulière pour l’homme. Information au patient Page 31 / 80 De quoi s’agit-il ? Le lavement au produit de contraste permet de voir des lésions du côlon (gros intestin). Cet examen utilise des rayons X. Aucun risque n’a pu être démontré dans ce domaine compte tenu des faibles doses utilisées et des précautions prises pour limiter au strict minimum la zone examinée. Toutefois, pour les femmes enceintes, des précautions doivent être prises systématiquement : c’est pourquoi il est important de signaler si vous pouvez être dans ce cas. Le déroulement de l’examen L’examen se fait essentiellement en position couchée. Il consiste à prendre plusieurs radios après avoir rempli l’intestin avec un liquide opaque aux rayons X. Celui-ci est introduit à l’aide d’une canule, par l’anus. Pendant l'examen on pourra également insuffler de l'air pour déplisser les parois du côlon. La durée de l'examen est en moyenne de 20 à 30 minutes. Quelles complications peuvent survenir pendant l'examen ? Tout acte médical sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité maximales comporte un risque de complication. Les complications du lavement au produit de contraste sont très rares : blessure de la paroi intestinale ou d’un organe voisin. Ces complications sont graves et nécessitent souvent une opération chirurgicale urgente. Si vous constatez des douleurs au cours de l'examen, il faudra le dire immédiatement au radiologue. Des réactions de type allergique sont également possibles, mais elles restent exceptionnelles et sont le plus souvent sans conséquences. De petites douleurs, supportable, sont habituelles. Ce que vous devez faire Avant l’examen, répondez attentivement aux questions suivantes : oui non Avez vous déjà subi une chirurgie de l’abdomen (opération du ventre ?) oui non Avez-vous subi une radiothérapie (traitement par des rayons) ? oui non Etes-vous enceinte ou susceptible de l’être ? oui non Etes-vous allergique à certains médicaments ou pommades, êtes-vous asthmatique ou avez-vous mal toléré un examen radiologique ? D’une manière générale, n’hésitez pas à fournir tout renseignement qui vous paraîtrait important à communiquer et à nous informer de toute maladie sérieuse. .................................................................................................................................................................... .................................................................................................................................................................. Apportez le jour de l’examen : 1) 2) 3) 4) la demande de votre médecin (ordonnance, lettre….) tous vos résultats d’analyses de sang le dossier radiologique en votre possession (radiographies, échographies, scanners, IRM ...) la liste écrite des médicaments que vous prenez. Information au patient Page 32 / 80 Pour l’examen : En dehors de l’urgence, le côlon doit être parfaitement propre pour permettre un examen précis. Pour cela, vous devez prendre une purge avant l'examen. Veuillez suivre à la lettre les instructions qui vous seront données pour cette préparation. Malgré des consignes bien suivies, la préparation peut parfois s'avérer insuffisante et faire renoncer à la poursuite de l'examen. Pendant et après l’examen : Signalez immédiatement toute douleur importante. Information au patient Page 33 / 80 Fiche : P 6 Votre enfant va avoir un lavement opaque Madame, Monsieur, Un examen radiologique a été proposé pour votre enfant. Une information vous est fournie sur le déroulement de l’examen et de ses suites. Le médecin radiologue est juge de l’utilité de cet examen qui doit répondre à un problème diagnostique que se pose votre médecin. Toutefois, il se peut que cet examen ne donne pas toutes les réponses Il est très important que vous répondiez bien aux questions qui vous seront éventuellement posées sur l'état de santé de votre enfant ainsi que sur les médicaments qu'il prend (liste écrite des médicaments). Certains traitements doivent en effet être modifiés ou interrompus pour certains examens d’imagerie. N’oubliez pas de vous munir de ses anciens examens pour une comparaison et surtout de respecter les recommandations qui vous sont faites. La radiographie utilise des rayons X En matière d’irradiation des patients, aucun risque n’a pu être démontré chez les patients compte tenu des faibles doses utilisées et des précautions prises pour limiter au strict minimum la zone examinée. A titre d’exemple, un cliché simple correspond en moyenne à l’exposition moyenne naturelle (soleil) subie lors d’un voyage de 4 heures en avion. Toutefois, pour les femmes enceintes, des précautions doivent être prises systématiquement : c’est pourquoi il est important de signaler si vous pouvez être dans ce cas. L’IRM et l’échographie n’utilisent pas de rayons X Ce sont des examens non irradiants qui utilisent soit les propriétés des champs magnétiques pour l’IRM, soit les propriétés des ultrasons pour l’échographie. Pour les intensités utilisées par ces deux techniques, il n’a jamais été décrit de conséquence particulière pour l’homme. Information au patient Page 34 / 80 De quoi s’agit-il ? Cet examen consiste à remplir le côlon par un produit visible aux rayons X (produit opaque). Ce produit est introduit par voie rectale. Le lavement opaque examen permet une étude fiable du gros intestin et de la fin de l'intestin grêle et de détecter certaines anomalies qui ne sont pas visibles sur la radiographie simple. Il a en outre le mérite de permettre une étude du fonctionnement de l'intestin et du rectum. Il sera ainsi possible d'y remédier et de mettre en œuvre un traitement approprié. Comment se préparer pour un lavement opaque ? Pour que l'étude de l'intestin soit possible, il est souvent souhaitable de le débarrasser au maximum des matières fécales qui s'y trouvent. Pour cela, une préparation par lavement évacuateur vous sera éventuellement prescrite. Le déroulement de l’examen Pour faire l'examen dans les meilleures conditions de sécurité, un matériel adapté à l'âge de votre enfant (planchette, bandes, cales de mousse, sacs de sable) sera éventuellement utilisé pour éviter au maximum qu'il ne bouge ou qu'il ne tombe. Le principe du lavement est d'injecter par les voies naturelles dans l'intestin un liquide visible sur les radiographies. Lorsque l'intestin est rempli, des radiographies sont réalisées dans différentes incidences pour bien étudier toutes ses portions. Une ou plusieurs radiographies seront également faites après que l'enfant soit allé évacuer la plupart du produit aux toilettes. Dans certains cas, des radiographies seront faites pendant des efforts de poussée ou pendant l'évacuation pour bien étudier le fonctionnement du rectum. Le lavement opaque comporte-t-il des risques ? Toute intervention sur le corps humain, même conduite dans des conditions de compétence et de sécurité maximales, comporte un risque de complication. La salle d'examen contient le matériel de radiologie et de réanimation adapté aux normes en vigueur. Les risques d'un lavement sont faibles et les complications observées sont rares : parfois des douleurs (spasmes) au moment du remplissage, exceptionnellement, une perforation de l'intestin ou une péritonite. Quel est le risque de l'irradiation ? En matière d’irradiation des patients, aucun risque n’a pu être démontré chez les patients compte tenu des faibles doses utilisées et des précautions prises pour limiter au strict minimum la zone examinée. Toutefois, pour les femmes enceintes qui souhaitent rester auprès de leur enfant, des précautions doivent être prises systématiquement : c’est pourquoi il est important de signaler si vous pouvez être dans ce cas. La formation du personnel, les contrôles fréquents du matériel et l'aménagement spécial de la salle d'examen ont été étudiés pour que l'irradiation de votre enfant soit aussi faible qu'il est raisonnable pour obtenir les informations avec la qualité indispensable au diagnostic. Résultats Un résultat oral pourra vous être communiqué à votre demande, mais il ne s'agira que d'une analyse rapide des images et pas d'une certitude. Le compte-rendu définitif sera disponible dans un délai variable selon l'urgence. Il pourra alors vous être commenté par votre médecin. Information au patient Page 35 / 80 Ce que vous devez faire Avant l’examen, répondez attentivement à la question suivante : - Madame, Mademoiselle, si vous souhaitez rester auprès de votre enfant pendant l’examen, êtes-vous enceinte ou susceptible de l’être ? Allaitez-vous ? oui non D’une manière générale, n’hésitez pas à fournir tout renseignement qui vous paraîtrait important à communiquer et à nous informer de toute maladie sérieuse. .................................................................................................................................................................... .................................................................................................................................................................. • Arrivez 15 minutes avant l'heure du rendez-vous Apportez le jour de l’examen : 1. 2. 3. 4. 5. la demande de votre médecin (ordonnance, lettre, …), le carnet de santé de votre enfant, la liste écrite des médicaments qu’il prend son dossier radiologique (radiographies, échographies, scanners, IRM) les produits qui ont pu être demandés pour l'examen Pendant l'examen : Bien que l'examen soit fait par une équipe entraînée, le voir faire chez son propre enfant peut être mal supporté par certains parents. Vous n'êtes en aucun cas tenu d'y assister et si vous préférez patienter en salle d'attente, le personnel vous informera du déroulement de l'examen. Si vous le souhaitez, et si vous n'êtes pas enceinte, vous pouvez assister à l'examen et rester à côté de votre enfant afin de le rassurer. Suivez les consignes du personnel pour ne pas gêner la réalisation de l'examen, en particulier ne pas interposer vos mains sous le rayonnement. Dès votre retour à la maison : Souvent le produit n'est pas complètement évacué et votre enfant aura de petites selles liquides et blanches pendant un ou deux jours. Par ailleurs il aura peu de selles pendant quatre à cinq jours. Ce n'est pas une constipation mais simplement le temps pour que son intestin se remplisse à nouveau. En cas de problème, • appelez votre médecin • ou contactez le centre de radiologie • ou présentez-vous au service des urgences de l'Hôpital Information au patient Page 36 / 80 Fiche : S 1 Vous allez avoir exploration radiologique du sein Madame, Mademoiselle, Un examen radiologique vous a été proposé : vous êtes libre de l’accepter ou de le refuser. Le médecin radiologue est juge de l’utilité de cet examen qui doit répondre au problème diagnostique que se pose votre médecin. Toutefois, il se peut que cet examen ne donne pas toutes les réponses. Une information vous est fournie sur le déroulement de cet examen. Il est indispensable de vous munir de vos anciens examens pour une comparaison et de respecter les recommandations. La radiographie utilise des rayons X En matière d’irradiation des patients, aucun risque n’a pu être démontré chez les patients compte tenu des faibles doses utilisées et des précautions prises pour limiter au strict minimum la zone examinée. A titre d’exemple, un cliché simple correspond en moyenne à l’exposition moyenne naturelle (soleil) subie lors d’un voyage de 4 heures en avion. Toutefois, pour les femmes enceintes, des précautions doivent être prises systématiquement : c’est pourquoi il est important de signaler si vous pouvez être dans ce cas. L’IRM et l’échographie n’utilisent pas de rayons X Ce sont des examens non irradiants qui utilisent soit les propriétés des champs magnétiques pour l’IRM, soit les propriétés des ultrasons pour l’échographie. Pour les intensités utilisées par ces deux techniques, il n’a jamais été décrit de conséquence particulière pour l’homme. Information au patient Page 37 / 80 De quoi s’agit-il ? L’exploration radiologique du sein la plus courante est la mammographie. Celle-ci peut être associée à une échographie et à une ponction. Qu’est-ce qu’une mammographie ? La mammographie est une radiographie des seins. Elle utilise des rayons X. En matière d’irradiation des patients, aucun risque n’a pu être démontré compte tenu des faibles doses utilisées et des précautions prises pour limiter au strict minimum la zone examinée. Toutefois, pour les femmes enceintes, des précautions doivent être prises systématiquement : c’est pourquoi il est important de signaler si vous pouvez être dans ce cas. Pour la qualité de l’image et une moindre irradiation, il est nécessaire de comprimer le sein. Afin de diminuer l’inconfort de la compression, il est conseillé de faire cet examen en première partie de cycle menstruel. Qu’est-ce qu’une échographie ? Il s’agit d’une exploration totalement indolore et non irradiante utilisant les ultrasons ; elle peut apporter des informations supplémentaires de grande importance. Elle permet très facilement de faire la différence entre la nature liquide ou solide d’un nodule et d’avoir une bonne orientation diagnostique. Il arrive que l’échographie soit prescrite isolément chez la jeune fille ou chez la jeune femme lorsqu’une anomalie apparaît durant la grossesse ou l’allaitement. Qu’est-ce qu’une ponction ? Il s’agit d’un geste simple, rapide, très peu dangereux, pouvant être guidé par l’échographie et qui permet de faire à l’aide d’une aiguille fine un petit prélèvement. Celui-ci sera envoyé en laboratoire pour analyse au microscope. Parfois, en cas d’inflammation de votre sein, c’est du liquide qui pourra être retiré à la recherche de germes. Dans d’autres cas, on videra un kyste gênant ; ce geste permettra souvent un assèchement définitif du kyste. Existe-t-il encore d’autres examens radiologiques du sein ? Dans certaines circonstances très particulières, une Imagerie par Résonance Magnétique du sein pourra être demandée ; elle nécessite les mêmes précautions et recommandations que pour toute exploration par IRM. En cas d’écoulement du mamelon, on peut vous proposer une galactographie. Il s’agit du remplissage très progressif par un produit de contraste iodé visible aux rayons X d’un canal arrivant dans le mamelon. Toute allergie (asthme par exemple), toute réaction aux produits iodés (souvenir d’un examen radiologique mal toléré) doit être signalée au médecin avant le début de cet examen. Il est toutefois rarissime qu’une telle injection déclenche des réactions allergiques. De plus celle-ci sont le plus souvent sans conséquence. Information au patient Page 38 / 80 Fiche : D 6 Vous allez avoir une Ponction-biopsie abdominale en radiologie Madame, Monsieur, Votre médecin vous a proposé un examen en radiologie. Elle sera pratiquée avec votre consentement. Vous avez en effet la liberté de l’accepter ou de le refuser. Une information vous est fournie sur le déroulement de l’intervention et de ses suites. Le médecin radiologue est qualifié pour juger de l’utilité de cette intervention pour répondre au problème diagnostique que se pose votre médecin. Toutefois, il se peut que cet intervention ne donne pas toutes les réponses. Il est très important que vous répondiez bien aux questions qui vous seront éventuellement posées sur votre état de santé ainsi que sur les médicaments que vous prenez (liste écrite des médicaments). Certains traitements doivent en effet être modifiés ou interrompus pour certains examens d’imagerie. N’oubliez pas de vous munir de vos anciens examens pour une comparaison et surtout de respecter les recommandations qui vous sont faites. La radiographie utilise des rayons X En matière d’irradiation des patients, aucun risque n’a pu être démontré chez les patients compte tenu des faibles doses utilisées et des précautions prises pour limiter au strict minimum la zone examinée. A titre d’exemple, un cliché simple correspond en moyenne à l’exposition moyenne naturelle (soleil) subie lors d’un voyage de 4 heures en avion. Toutefois, pour les femmes enceintes, des précautions doivent être prises systématiquement : c’est pourquoi il est important de signaler si vous pouvez être dans ce cas. L’IRM et l’échographie n’utilisent pas de rayons X Ce sont des examens non irradiants qui utilisent soit les propriétés des champs magnétiques pour l’IRM, soit les propriétés des ultrasons pour l’échographie. Pour les intensités utilisées par ces deux techniques, il n’a jamais été décrit de conséquence particulière pour l’homme. Information au patient Page 39 / 80 De quoi s’agit-il ? Une ponction-biopsie abdominale consiste à faire une piqûre dans le ventre pour réaliser un ou plusieurs prélèvements. Ces prélèvements seront analysés au microscope. Cette ponction-biopsie peut, dans la majorité des cas, permettre de connaître la nature de l’image sur laquelle nous nous interrogeons tout en évitant une opération. Pourquoi faire cette ponction dans le service de radiologie ? Nous utiliserons pour nous guider et pour rendre le geste plus sûr, selon les cas l’échographie ou le scanner. Ces techniques permettent de bien repérer les organes, de choisir le bon point d’entrée de l’aiguille et de suivre son trajet. Dans l’hypothèse où on vous proposerait une ponction sous scanner, il faut savoir que si cette technique utilise des rayons X, aucun risque n’a pu être démontré chez les patients compte tenu des faibles doses utilisées et des précautions prises pour limiter au strict minimum la zone examinée. Toutefois, pour les femmes enceintes, des précautions doivent être prises systématiquement : c’est pourquoi il est important de signaler si vous pouvez être dans ce cas. Le déroulement de l’examen Votre coopération est essentielle : elle contribuera à la rapidité du geste de ponction et diminuera les risques de douleur et de complications. Vous devez rester immobile pendant l'ensemble de la procédure et arrêter de respirer si le radiologue vous le demande. La ponction-biopsie comprend trois étapes principales : 1) le repérage de l’organe ou de la lésion grâce à l’échographie ou au scanner, 2) l’anesthésie locale au niveau du point de ponction. Elle provoquera une petite douleur de courte durée. 3) l’introduction de l’aiguille et la ponction-biopsie. Le premier passage de l’aiguille en profondeur peut être un peu désagréable. Après cela, vous n’aurez plus que des sensations de pression sur la peau. Plusieurs types d’aiguilles peuvent être utilisés selon la nature et la profondeur du prélèvement à effectuer, mais il s’agira toujours d’aiguilles à usage unique pour éviter d’éventuelles transmissions d’infections. Les aiguilles automatiques font souvent un petit déclic au moment du prélèvement. Il sera parfois nécessaire de faire plusieurs prélèvements. Si cela était nécessaire, un calmant vous sera proposé. Le temps nécessaire pour effectuer la ponction est variable avec le mode de guidage et la difficulté du geste, mais il ne dépasse généralement pas 3 minutes. Quelles complications peuvent survenir pendant et après la ponction ? Toute intervention sur le corps humain, même conduite dans des conditions de compétence et de sécurité maximales, comporte un risque de complication. Des douleurs abdominales peuvent apparaître après la ponction ; elles sont le plus souvent transitoires et calmées par les médicaments. Une douleur à l’épaule droite peut survenir dans le quart d’heure qui suit une ponction du foie ; vous la signalerez aussitôt à l’équipe médicale ; généralement elle sera rapidement soulagée par des médicaments. La blessure de la paroi du tube digestif peut exceptionnellement rendre nécessaire une intervention chirurgicale. Les urines peuvent être teintées de sang, après une biopsie du rein ; cette hémorragie est passagère. Très rarement une hémorragie nécessitera une transfusion de sang, de dérivés sanguins, ou une intervention ; les décès après une simple ponction sont tout à fait exceptionnels. Information au patient Page 40 / 80 Quand les résultats seront-ils disponibles? Une rapide analyse permettra de dire si les prélèvements ont bien rapporté suffisamment de matériel. L’analyse plus complète prendra plusieurs jours. Les résultats seront alors adressés dans les meilleurs délais à votre médecin qui pourra alors vous les commenter. Que va-t-il se passer après la ponction ? Vous serez surveillé attentivement par le personnel soignant. On vous indiquera si vous devrez rester allongé et pendant combien de temps. La durée pendant laquelle vous devrez rester en radiologie ou dans l'établissement dépend du type de ponction. Ce que vous devez faire Avant l’examen répondez attentivement aux questions suivantes : Avez-vous des risques particuliers de saigner ? - Avez-vous une maladie du sang ou des saignements fréquents ou prolongés (du nez par exemple ?) oui non - Prenez-vous un traitement fluidifiant le sang (anticoagulant ou antiagrégant plaquettaire type Aspirine, Asasantine, Kardégic, Persantine, Plavix, Previscan Sintrom, Solupsan, Ticlid …), ou tout simplement souvent de l’Aspirine contre le mal de tête ? oui non Dans ce cas, il sera nécessaire d’arrêter ces médicaments avant l’examen ; nous vous préciserons combien de temps Etes-vous allergique ? - à certains médicaments ou pommades, ou êtes-vous asthmatique ? oui non - avez-vous mal toléré un examen radiologique ? oui non Etes-vous atteint d’une des maladies suivantes ? (il pourrait y avoir une incompatibilité entre ces maladies et un médicament que nous utilisons parfois) - avez-vous un glaucome (maladie de l’œil) ? oui non - avez-vous une maladie de la prostate (hypertrophie bénigne) ? oui non oui non Etes-vous enceinte ou susceptible de l’être ? Allaitez-vous ? D’une manière générale, n’hésitez pas à fournir tout renseignement qui vous paraîtrait important à communiquer et à nous informer de toute maladie sérieuse. .................................................................................................................................................................... .......................................................................................................................................... Les examens de sang que vous devez faire avant l’intervention : Avant l'examen, on vous demandera de faire des analyses médicales pour vérifier que votre sang coagule bien. Apportez le jour de l’examen : 1) 2) 3) 4) la demande de votre médecin (ordonnance, lettre….) les résultats du laboratoire concernant la coagulation le dossier radiologique en votre possession (radiographies, échographies, scanners, IRM...) la liste écrite des médicaments que vous prenez. Information au patient Page 41 / 80 Pour l’examen A l’exception des médicaments que l’on vous aurait précisément demander d’arrêter, vous prendrez normalement vos autres traitements. Vous ne mangerez pas, ne fumerez pas et ne boirez pas pendant 3 heures avant l’examen. Pour être plus à l’aise, il est conseillé d’aller aux toilettes avant la ponction. Après votre retour à domicile Vous ne devez pas conduire pendant les 24 premières heures, éviter les exercices physiques intenses dans les 48 heures suivantes et vous organiser pour, en cas de problème, pouvoir rejoindre rapidement l’établissement. En cas de douleurs persistantes ou de signes anormaux (fièvre, frissons, vertiges...), il est important de contacter immédiatement votre médecin ou notre équipe au n° de téléphone suivant : 04 75 35 60 21 Information au patient Page 42 / 80 Fiche : S 2 Vous allez avoir une Ponction-biopsie du sein Madame, Mademoiselle, Votre médecin vous a proposé un examen radiologique. Il sera pratiqué avec votre consentement. Vous avez en effet la liberté de l’accepter ou de le refuser. Une information vous est fournie sur le déroulement de l’examen et de ses suites. Le médecin radiologue est qualifié pour juger de l’utilité de cet examen pour répondre au problème diagnostique que se pose votre médecin. Toutefois, il se peut que cet examen ne donne pas toutes les réponses. Il est très important que vous répondiez bien aux questions qui vous seront éventuellement posées sur votre état de santé ainsi que sur les médicaments que vous prenez (liste écrite des médicaments). Certains traitements doivent en effet être modifiés ou interrompus pour certains examens d’imagerie. N’oubliez pas de vous munir de vos anciens examens pour une comparaison et surtout de respecter les recommandations qui vous sont faites. La radiographie utilise des rayons X En matière d’irradiation des patients, aucun risque n’a pu être démontré chez les patients compte tenu des faibles doses utilisées et des précautions prises pour limiter au strict minimum la zone examinée. A titre d’exemple, un cliché simple correspond en moyenne à l’exposition moyenne naturelle (soleil) subie lors d’un voyage de 4 heures en avion. Toutefois, pour les femmes enceintes, des précautions doivent être prises systématiquement : c’est pourquoi il est important de signaler si vous pouvez être dans ce cas. L’IRM et l’échographie n’utilisent pas de rayons X Ce sont des examens non irradiants qui utilisent soit les propriétés des champs magnétiques pour l’IRM, soit les propriétés des ultrasons pour l’échographie. Pour les intensités utilisées par ces deux techniques, il n’a jamais été décrit de conséquence particulière pour l’homme. Information au patient Page 43 / 80 De quoi s’agit-il ? Il s’agit d’un prélèvement réalisé avec une aiguille d’un fragment tissulaire pour l’analyse histologique. Le déroulement de l’examen Une désinfection de la peau et une anesthésie locale seront toujours réalisées avec une très petite incision cutanée permettant d’introduire l’aiguille sans douleur. Le guidage de l’aiguille suivi sur écran se fera sous échographie en position allongée, ou sous repérage mammographique, nécessitant alors une parfaite immobilité de votre part durant la compression du sein pour garantir la précision millimétrique du ou des prélèvements. Vous ne sentirez rien et entendrez simplement un déclic dû au déplacement de l’aiguille dans le boîtier Quel est le bénéfice de la ponction-biopsie ? Si le résultat est suffisant, ce geste peut permettre d’une part d’éviter des biopsies chirurgicales sous anesthésie générale et d’autre part de mieux planifier une éventuelle intervention chirurgicale jugée nécessaire. Y a-t-il des risques liés à la ponction-biopsie ? Toute intervention sur le corps humain, même conduite dans des conditions de compétence et de sécurité maximales, comporte un risque de complication. Afin de déceler et de prévenir le moindre malaise passager, une personne sera toujours présente à vos côtés pour vous surveiller et vous expliquer la progression de l’examen. Pour éviter ou limiter le risque d’hématome, il sera exercé une compression de la région ponctionnée. Les risques d’atteindre une région profonde au-delà de la glande mammaire sont très rares grâce à un abord très tangentiel de l’aiguille par rapport au thorax et au suivi permanent de la progression de l’aiguille sous contrôle de l’image. Les complications infectieuses sont tout à fait exceptionnelles grâce aux conditions d’asepsie observées. Le geste comporte un risque de saignement chez les personnes qui sont sous anticoagulants ou qui prennent de l’aspirine. Un autre examen radiologique sera-t-il nécessaire avant l’intervention chirurgicale ? En cas d’anomalie non palpable, le chirurgien a besoin d’un repérage radiologique avant l’intervention. Ce geste, peu agressif, consiste à mettre en place par l’intermédiaire d’une aiguille fine un fil métallique, associé éventuellement à un colorant, indiquant ainsi avec précision la lésion à enlever. Résultats Un premier commentaire pourra vous être donné juste après l’examen. Il ne s’agira là que d’une première approche, car les prélèvements doivent être ensuite analysés par l’anatomo-pathologiste. Information au patient Page 44 / 80 Ce que vous devez faire Avant l’examen, répondez attentivement aux questions suivantes : Avez-vous ou avez-vous eu des problèmes d’allergie (asthme par exemple), une réaction particulière lors d’un examen radiologique ? Avez-vous une maladie du sang ou des saignements fréquents ou prolongés (du nez par exemple) ? Prenez-vous un traitement fluidifiant le sang (anticoagulant ou antiagrégant plaquettaire type Aspirine, Ticlid, Persantine, Sintrom, Previscan), ou tout simplement de l’Aspirine contre le mal de tête ? Dans ce cas, il sera nécessaire d’arrêter ces médicaments avant l’examen : nous vous préciserons combien de temps. Etes-vous enceinte ou susceptible de l’être ? Allaitez-vous ? oui non oui non oui non oui non D’une manière générale, n’hésitez pas à fournir tout renseignement qui vous paraîtrait important à communiquer et à nous informer de toute maladie sérieuse. .................................................................................................................................................................... .................................................................................................................................................................. Une prise de sang sera peut-être prescrite pour contrôler votre coagulation. Apportez le jour de l’examen : 1) la demande de votre médecin (ordonnance, lettre….) 2) les résultats de l’analyse de sang concernant la coagulation et autres analyses qui aurait pu vous être demandée 3) le dossier radiologique en votre possession (radiographies, échographies, scanners, IRM ...) 4) la liste écrite des médicaments que vous prenez. Pour l’examen : Aucune hospitalisation n’est nécessaire et vous ne devez pas être à jeun. Après l’examen : Si besoin, reprenez contact avec nous au 04 75 35 60 21 Information au patient Page 45 / 80 Fiche UG5 Vous allez avoir une ponction-biopsie de la prostate sous échographie Monsieur, Votre médecin vous a proposé une intervention radiologique. Elle sera pratiquée avec votre consentement. Vous avez en effet la liberté de l’accepter ou de le refuser. Une information vous est fournie sur le déroulement de l’intervention et de ses suites. Le médecin radiologue est qualifié pour juger de l’utilité de cette intervention pour répondre au problème diagnostique que se pose votre médecin. Toutefois, il se peut que cette intervention ne donne pas toutes les réponses. Il est très important que vous répondiez bien aux questions qui vous seront éventuellement posées sur votre état de santé ainsi que sur les médicaments que vous prenez (liste écrite des médicaments). Certains traitements doivent en effet être modifiés ou interrompus pour certains examens d’imagerie. N’oubliez pas de vous munir de vos anciens examens pour une comparaison et surtout de respecter les recommandations qui vous sont faites. La radiographie utilise des rayons X En matière d’irradiation des patients, aucun risque n’a pu être démontré chez les patients compte tenu des faibles doses utilisées et des précautions prises pour limiter au strict minimum la zone examinée. A titre d’exemple, un cliché simple correspond en moyenne à l’exposition moyenne naturelle (soleil) subie lors d’un voyage de 4 heures en avion. L’IRM et l’échographie n’utilisent pas de rayons X Ce sont des examens non irradiants qui utilisent soit les propriétés des champs magnétiques pour l’IRM, soit les propriétés des ultrasons pour l’échographie. Pour les intensités utilisées par ces deux techniques, il n’a jamais été décrit de conséquence particulière pour l’homme. Information au patient Page 46 / 80 De quoi s’agit-il ? Une ponction-biopsie de la prostate consiste à prélever des fragments de tissu prostatique avec une aiguille à biopsie introduite dans le rectum jusqu’à la prostate sous contrôle échographique. La biopsie est précédée d’une étude échographique de la prostate. Cette ponction-biopsie peut, dans la majorité des cas, permettre de connaître la nature de l’image sur laquelle nous nous interrogeons tout en évitant une opération. La réussite de l'examen est conditionnée par la qualité des prélèvements. Cette intervention est justifiée par votre état de santé pour identifier l’affection dont vous souffrez, à titre de bilan pré-opératoire, ou pour un contrôle post-opératoire ou encore dans la surveillance de la maladie pour laquelle vous êtes ou avez été traité. Cette intervention, comme toute exploration radiologique, n’est pas sûr à 100%. Au cours de l’intervention, tout sera mis en œuvre par le médecin radiologue pour obtenir la meilleure efficacité diagnostique. Pourquoi faire cette ponction dans le service de radiologie ? Nous utiliserons pour nous guider et pour rendre le geste plus sûr, l’échographie. Cette technique permet de bien repérer les organes, de choisir le bon point d’entrée de l’aiguille et de suivre son trajet. Le déroulement de l’examen Votre coopération est essentielle : elle contribuera à la rapidité du geste de ponction et diminuera les risques de douleur et de complications. Vous devez rester immobile pendant l'ensemble de la procédure et arrêter de respirer si le radiologue vous le demande. Un traitement antibiotique vous sera prescrit avant l’examen, sur une période de 3 à 5 jours. Un petit lavement rectal est souvent prescrit pour le matin de l’examen. La ponction-biopsie se déroule de la façon suivante : 1) l'introduction d'une sonde dans le rectum. La sonde d'échographie est stérilisée et recouverte d'une protection stérile. 2) Une anesthésie locale peut être faite, elle n'est pas obligatoire. 3) Plusieurs prélèvements sont effectués (jusqu’à 8 ou plus). La durée de l'examen varie en fonction du nombre de prélèvements nécessaire. La durée de l'examen est de 20 à 30 minutes. Quelles sont les complications liées à la ponction ? Toute intervention sur le corps humain, même conduite dans des conditions de compétence et de sécurité maximales, comporte un risque de complication. Une hémorragie rectale, très rare, peut nécessiter un geste de compression rectale pendant quelques minutes. L’infection prostatique dans les suites de l’examen est exceptionnelle si le traitement antibiotique préventif est respecté. Elle expose néanmoins au risque de septicémie (comme pour toute infection profonde) et doit faire l’objet d’un traitement spécifique mis en route dans les plus brefs délais en cas d’apparition d’une fièvre après la biopsie. Après dissipation de l’effet de l’anesthésie, la région périnéale peut être sensible pendant quelques heures; un antalgique simple peut vous être prescrit par votre médecin. Les urines ou les selles peuvent être teintées de sang, après une biopsie de la prostate ; ceci est normal dans les 48 heures suivant la biopsie. Information au patient Page 47 / 80 La présence de sang dans le sperme est également possible, sans aucune gravité, et peut durer plusieurs semaines. Très rarement une hémorragie nécessitera une transfusion de sang, de dérivés sanguins, ou une intervention ; les décès après une simple ponction sont tout à fait exceptionnels. Résultats Une rapide analyse permettra de dire si les prélèvements ont bien rapporté suffisamment de matériel. L’analyse plus complète prendra plusieurs jours. Les résultats seront alors adressés dans les meilleurs délais à votre médecin qui pourra alors vous les commenter. Que va-t-il se passer après la ponction ? Vous serez surveillé attentivement par le personnel soignant. On vous indiquera si vous devrez rester allongé et pendant combien de temps. La durée pendant laquelle vous devrez rester en radiologie ou dans l'établissement dépend du type de ponction. Ce que vous devez faire Avant l’examen répondez attentivement aux questions suivantes : Avez-vous des risques particuliers de saigner ? - Avez-vous une maladie du sang ou des saignements fréquents ou prolongés (du nez par exemple ?) oui non - Prenez-vous un traitement fluidifiant le sang (anticoagulant ou antiagrégant plaquettaire type Aspirine, Asasantine, Kardégic, Persantine, Plavix, Previscan Sintrom, Solupsan, Ticlid …), ou tout simplement souvent de l’Aspirine contre le mal de tête ? oui non Dans ce cas, il sera nécessaire d’arrêter ces médicaments avant l’examen ; nous vous préciserons combien de temps Etes-vous allergique ? - à certains médicaments ou pommades, ou êtes-vous asthmatique ? oui non - avez-vous mal toléré un examen radiologique ? oui non oui non Etes-vous atteint d’une des maladies suivantes ? - avez-vous notamment une infection de la prostate (prostatite) encore sous traitement ? Certaines maladies pourront amener le médecin à reporter la date de l'intervention. D’une manière générale, n’hésitez pas à fournir tout renseignement qui vous paraîtrait important à communiquer et à nous informer de toute maladie sérieuse. .................................................................................................................................................................... .......................................................................................................................................... Apportez le jour de l’examen : • • • • la demande de votre médecin (ordonnance, lettre….) les résultats d'examens de sang antérieurs (dosage du PSA notamment) le dossier radiologique en votre possession (radiographies, échographies, scanners, IRM...) la liste écrite des médicaments que vous prenez. Information au patient Page 48 / 80 Pour l’examen : A l’exception des médicaments que l’on vous aurait précisément demander d’arrêter, vous prendrez normalement vos autres traitements. Pour être plus à l’aise, il est conseillé d’aller aux toilettes avant la ponction. Après votre retour à domicile : Vous ne devez pas conduire pendant les 24 premières heures, éviter les exercices physiques intenses dans les 48 heures suivantes et vous organiser pour, en cas de problème, pouvoir rejoindre rapidement l’établissement. En cas de douleurs persistantes ou de signes anormaux (fièvre, frissons, vertiges, ...), il est important de contacter immédiatement votre médecin ou notre équipe au n° de téléphone suivant : 04 75 35 60 21 Information au patient Page 49 / 80 Fiche : TH 3 Vous allez avoir une Ponction-biopsie trans-thoracique en radiologie Madame, Monsieur, Votre médecin vous a proposé un examen radiologique. Il sera pratiqué avec votre consentement. Vous avez en effet la liberté de l’accepter ou de le refuser. Une information vous est fournie sur le déroulement de l’examen et de ses suites. Le médecin radiologue est qualifié pour juger de l’utilité de cet examen pour répondre au problème diagnostique que se pose votre médecin. Toutefois, il se peut que cet examen ne donne pas toutes les réponses. Il est très important que vous répondiez bien aux questions qui vous seront éventuellement posées sur votre état de santé ainsi que sur les médicaments que vous prenez (liste écrite des médicaments). Certains traitements doivent en effet être modifiés ou interrompus pour certains examens d’imagerie. N’oubliez pas de vous munir de vos anciens examens pour une comparaison et surtout de respecter les recommandations qui vous sont faites. La radiographie utilise des rayons X En matière d’irradiation des patients, aucun risque n’a pu être démontré chez les patients compte tenu des faibles doses utilisées et des précautions prises pour limiter au strict minimum la zone examinée. A titre d’exemple, un cliché simple correspond en moyenne à l’exposition moyenne naturelle (soleil) subie lors d’un voyage de 4 heures en avion. Toutefois, pour les femmes enceintes, des précautions doivent être prises systématiquement : c’est pourquoi il est important de signaler si vous pouvez être dans ce cas. L’IRM et l’échographie n’utilisent pas de rayons X Ce sont des examens non irradiants qui utilisent soit les propriétés des champs magnétiques pour l’IRM, soit les propriétés des ultrasons pour l’échographie. Pour les intensités utilisées par ces deux techniques, il n’a jamais été décrit de conséquence particulière pour l’homme. Information au patient Page 50 / 80 De quoi s’agit-il ? Une ponction-biopsie thoracique consiste à faire une piqûre entre les côtes pour réaliser un ou plusieurs prélèvements. Ces prélèvements seront analysés au microscope. Cette ponction-biopsie peut, dans la majorité des cas, permettre de connaître la nature de l’image sur laquelle nous nous interrogeons tout en évitant une opération. Pourquoi faire cette ponction dans le service de radiologie ? Nous utiliserons pour nous guider et pour rendre le geste plus sûr, selon les cas l’échographie ou le scanner. Ces techniques permettent de bien repérer les organes, de choisir le bon point d’entrée de l’aiguille et de suivre son trajet. Dans l’hypothèse où on vous proposerait une ponction sous scanner, il faut savoir que si cette technique utilise des rayons X, aucun risque n’a pu être démontré chez les patients compte tenu des faibles doses utilisées et des précautions prises pour limiter au strict minimum la zone examinée. Toutefois, pour les femmes enceintes, des précautions doivent être prises systématiquement : c’est pourquoi il est important de signaler si vous pouvez être dans ce cas. Le déroulement de l’examen Votre coopération est essentielle : elle contribuera à la rapidité du geste de ponction et diminuera les risques de douleur et de complications. Vous devez rester immobile pendant l'ensemble de la procédure et arrêter de respirer si le radiologue vous le demande. La ponction-biopsie comprend trois étapes principales : 1) le repérage de l’organe ou de la lésion grâce à l’échographie ou au scanner, 2) l’anesthésie locale au niveau du point de ponction. Elle provoquera une petite douleur de courte durée. 3) La traversée de la plèvre (enveloppe autour du poumon) est un peu désagréable. Après cela, vous n’aurez plus que des sensations de pression sur la peau. Plusieurs types d’aiguilles peuvent être utilisés selon la nature et la profondeur du prélèvement à effectuer, mais il s’agira toujours d’aiguilles à usage unique pour éviter d’éventuelles transmissions d’infections. Les aiguilles automatiques font souvent un petit déclic au moment du prélèvement. Il sera parfois nécessaire de faire plusieurs prélèvements. Si cela était nécessaire, un calmant vous sera proposé. La durée de la ponction est variable en fonction du mode de guidage et de la complexité de l'intervention, allant de 20 mn à une heure. Quelles complications peuvent survenir pendant et après la ponction ? Toute intervention sur le corps humain, même conduite dans des conditions de compétence et de sécurité maximales, comporte un risque de complication. Pendant ou après une ponction du thorax, de l'air peut passer dans la plèvre (entre la paroi et le poumon), entraînant une douleur du dos et de l'épaule, et une gène à la respiration. Ces signes disparaissent le plus souvent spontanément. Exceptionnellement ils conduisent à placer un petit tuyau (drain) pour évacuer l'air. Cette complication est systématiquement recherchée par une radio des poumons quelques heures après la ponction. Certaines personnes peuvent cracher un peu de sang de façon transitoire. Une respiration calme et régulière aide à minimiser ce phénomène. Il est exceptionnel qu'une blessure d’un vaisseau soit à l’origine d’une hémorragie nécessitant une transfusion de sang, de dérivés sanguins, ou une intervention pour arrêter le saignement. Information au patient Page 51 / 80 L'entrée d'air dans les vaisseaux et la migration de cet air vers le cerveau (embolie gazeuse) sont tout à fait exceptionnelles. Pour l'éviter, écoutez attentivement les consignes du médecin lorsqu'il vous demande d'arrêter de respirer et d’éviter de tousser pendant la ponction. Une complication conduisant au décès est rarissime. En pratique : prévenez-nous à la moindre gène respiratoire, en cas de douleur persistante ou de signes anormaux tels fièvre, frissons, vertiges. Quand les résultats seront-ils disponibles ? Une rapide analyse permettra de dire si les prélèvements ont bien rapporté suffisamment de matériel. L’analyse plus complète prendra plusieurs jours. Les résultats seront alors adressés dans les meilleurs délais à votre médecin qui pourra vous les commenter. Que va-t-il se passer après la ponction ? Vous serez surveillé attentivement par le personnel soignant. On vous indiquera si vous devrez rester allongé et pendant combien de temps. La durée pendant laquelle vous devrez rester en radiologie ou dans l'établissement dépend du type de ponction. Ce que vous devez faire Avant l’examen, répondez attentivement aux questions suivantes : Avez-vous des risques particuliers de saigner ? avez-vous une maladie du sang ou des saignements fréquents ou prolongés oui non (du nez par exemple) ? prenez-vous un traitement fluidifiant le sang (anticoagulant ou anti-agrégant oui non plaquettaire type Aspirine, Asasantine, Kardegic, Persantine, Plavix, Previscan Sintrom, Solupsan, Ticlid …), ou tout simplement souvent de l’Aspirine contre le mal de tête ? ➢ dans ce cas, il sera nécessaire d’arrêter ce traitement avant l’examen : nous vous préciserons combien de temps Etes-vous allergique ? à certains médicaments ou pommades, ou êtes-vous asthmatique ? avez-vous mal toléré un examen radiologique ? oui oui non non Etes-vous atteint d’une des maladies suivantes ? (il pourrait y avoir une incompatibilité entre ces maladies et un médicament que nous utilisons parfois) avez-vous un glaucome (maladie de l’œil) ? oui non avez-vous une maladie de la prostate (hypertrophie bénigne) ? oui non oui non Etes-vous enceinte ou susceptible de l’être ? Allaitez-vous ? D’une manière générale, n’hésitez pas à fournir tout renseignement qui vous paraîtrait important à communiquer et à nous informer de toute maladie sérieuse. .................................................................................................................................................................... .................................................................................................................................................................. Les examens de sang que vous devez faire avant l’intervention : Avant l'examen, on vous demandera de faire des analyses médicales pour vérifier que votre sang coagule bien. Information au patient Page 52 / 80 Apportez le jour de l’examen : 1. 2. 3. 4. la demande de votre médecin (ordonnance, lettre….) les résultats du laboratoire concernant la coagulation le dossier radiologique en votre possession (radiographies, échographies, scanners, IRM ...) la liste écrite des médicaments que vous prenez. Pour l’examen : A l’exception des médicaments que l’on vous aurait précisément demander d’arrêter, vous prendrez normalement vos autres traitements. Vous ne mangerez pas, ne fumerez pas et ne boirez pas pendant 3 heures avant l’examen. Pour être plus à l’aise, il est conseillé d’aller aux toilettes avant la ponction. Après votre retour à domicile : Vous ne devez pas conduire pendant les 24 premières heures, éviter les exercices physiques intenses dans les 48 heures suivantes et vous organiser pour, en cas de problème, pouvoir rejoindre rapidement l’établissement. Au moindre doute, il est important de contacter immédiatement votre médecin ou notre équipe au n° de téléphone suivant : 04 75 35 60 21. Information au patient Page 53 / 80 Fiche : P 8 Votre enfant va avoir une radiographie Madame, Monsieur, Un examen radiologique a été proposé pour votre enfant. Une information vous est fournie sur le déroulement de l’examen et de ses suites. Le médecin radiologue est juge de l’utilité de cet examen qui doit répondre à un problème diagnostique que se pose votre médecin. Toutefois, il se peut que cet examen ne donne pas toutes les réponses Il est très important que vous répondiez bien aux questions qui vous seront éventuellement posées sur l'état de santé de votre enfant ainsi que sur les médicaments qu'il prend (liste écrite des médicaments). Certains traitements doivent en effet être modifiés ou interrompus pour certains examens d’imagerie. N’oubliez pas de vous munir de ses anciens examens pour une comparaison et surtout de respecter les recommandations qui vous sont faites. La radiographie utilise des rayons X En matière d’irradiation des patients, aucun risque n’a pu être démontré chez les patients compte tenu des faibles doses utilisées et des précautions prises pour limiter au strict minimum la zone examinée. A titre d’exemple, un cliché simple correspond en moyenne à l’exposition moyenne naturelle (soleil) subie lors d’un voyage de 4 heures en avion. Toutefois, pour les femmes enceintes, des précautions doivent être prises systématiquement : c’est pourquoi il est important de signaler si vous pouvez être dans ce cas. L’IRM et l’échographie n’utilisent pas de rayons X Ce sont des examens non irradiants qui utilisent soit les propriétés des champs magnétiques pour l’IRM, soit les propriétés des ultrasons pour l’échographie. Pour les intensités utilisées par ces deux techniques, il n’a jamais été décrit de conséquence particulière pour l’homme. Information au patient Page 54 / 80 De quoi s’agit-il ? Cet examen permet de façon fiable la recherche d'une anomalie pour mieux comprendre les symptômes de votre enfant. Le déroulement de l’examen Pour faire l'examen dans les meilleures conditions de sécurité, un matériel adapté à l'âge de votre enfant (planchette, bandes, cales de mousse, sacs de sable) sera éventuellement utilisé pour éviter au maximum qu'il ne bouge et qu'il ne tombe. L'examen nécessite sa collaboration s'il est en âge de comprendre, et éventuellement la vôtre s'il est petit et si vous acceptez de rester à côté de lui pour lui parler pendant l'examen. Un personnel qualifié réalisera l'examen et vous expliquera les étapes successives. La radiographie comporte-t-elle des risques ? La salle d'examen comporte un matériel de radiologie et de réanimation adapté aux normes en vigueur. Les risques de cet examen sont faibles. Les systèmes d'immobilisation pourront laisser des empreintes très transitoires sur la peau fragile de votre enfant. La seule complication observée est en fait la chute de la table. Tout est mis en œuvre pour que ce risque soit réduit au minimum. Quel est le risque de l'irradiation ? En matière d’irradiation des patients, aucun risque n’a pu être démontré chez les patients compte tenu des faibles doses utilisées et des précautions prises pour limiter au strict minimum la zone examinée. Toutefois, pour les femmes enceintes qui souhaitent rester auprès de leur enfant pendant l’examen, des précautions doivent être prises systématiquement : c’est pourquoi il est important de signaler si vous pouvez être dans ce cas. La formation du personnel, les contrôles fréquents du matériel et l'aménagement spécial de la salle d'examen ont été étudiés pour que l'irradiation de votre enfant soit aussi faible qu'il est raisonnable pour obtenir les informations avec la qualité indispensable au diagnostic. Résultats Un résultat oral pourra vous être communiqué à votre demande, mais il ne s'agira que d'une analyse rapide des images et pas d'une certitude. Le compte-rendu définitif sera disponible dans un délai variable selon l'urgence. Il pourra alors vous être commenté par votre médecin. Information au patient Page 55 / 80 Ce que vous devez faire Avant l'examen : • Arrivez 15 minutes avant l'heure du rendez-vous Apportez le jour de l’examen : 1. 2. 3. 4. la demande de votre médecin (ordonnance, lettre, …), le carnet de santé de votre enfant, la liste écrite des médicaments qu’il prend son dossier radiologique (radiographies, échographies, scanners, IRM) • Madame, Mademoiselle, si vous souhaitez rester auprès de votre enfant pendant l’examen, le signaler, dès votre arrivée au Centre de Radiologie, si vous êtes enceinte ou pensez l’être. Pendant l'examen Si vous souhaitez rester auprès de votre enfant pour le rassurer, et si vous n'êtes pas enceinte, vous pouvez assister à l'examen Bien que l'examen soit fait par une équipe entraînée, le voir faire chez son propre enfant peut être mal supporté par certains parents. Vous n'êtes en aucun cas tenu d'y assister et si vous préférez patienter en salle d'attente, le personnel vous informera du déroulement Suivez les consignes du personnel pour ne pas gêner la réalisation de l'examen, en particulier ne pas interposer vos mains sous le rayonnement. Information au patient Page 56 / 80 Fiche : TDM 1 Vous allez avoir un scanner Madame, Monsieur, Votre médecin vous a proposé un examen radiologique. Il sera pratiqué avec votre consentement. Vous avez en effet la liberté de l’accepter ou de le refuser. Une information vous est fournie sur le déroulement de l’examen et de ses suites. Le médecin radiologue est qualifié pour juger de l’utilité de cet examen pour répondre au problème diagnostique que se pose votre médecin. Toutefois, il se peut que cet examen ne donne pas toutes les réponses. Il est très important que vous répondiez bien aux questions qui vous seront éventuellement posées sur votre état de santé ainsi que sur les médicaments que vous prenez (liste écrite des médicaments). Certains traitements doivent en effet être modifiés ou interrompus pour certains examens d’imagerie. N’oubliez pas de vous munir de vos anciens examens pour une comparaison et surtout de respecter les recommandations qui vous sont faites. La radiographie utilise des rayons X En matière d’irradiation des patients, aucun risque n’a pu être démontré chez les patients compte tenu des faibles doses utilisées et des précautions prises pour limiter au strict minimum la zone examinée. A titre d’exemple, un cliché simple correspond en moyenne à l’exposition moyenne naturelle (soleil) subie lors d’un voyage de 4 heures en avion. Toutefois, pour les femmes enceintes, des précautions doivent être prises systématiquement : c’est pourquoi il est important de signaler si vous pouvez être dans ce cas. L’IRM et l’échographie n’utilisent pas de rayons X Ce sont des examens non irradiants qui utilisent soit les propriétés des champs magnétiques pour l’IRM, soit les propriétés des ultrasons pour l’échographie. Pour les intensités utilisées par ces deux techniques, il n’a jamais été décrit de conséquence particulière pour l’homme. Information au patient Page 57 / 80 De quoi s’agit-il ? Cet appareil permet de faire des images en coupe du corps humain. Les renseignements apportés par cet examen sont très souvent déterminants pour porter un diagnostic précis. Le scanner utilise des rayons X. En matière d’irradiation des patients, rien n’a pu être démontré dans ce domaine compte tenu des faibles doses utilisées et des précautions prises pour limiter au strict minimum la zone examinée. Toutefois, des précautions concernant les femmes enceintes doivent être prises systématiquement. C’est pourquoi il est important de signaler si vous pouvez être dans ce cas. Le déroulement de l’examen Vous serez allongé sur un lit qui se déplace dans un large anneau, le plus souvent sur le dos et seul dans la salle d’examen ; nous pourrons communiquer avec vous grâce à un micro. L’équipe se trouve tout près de vous, derrière une vitre. Elle vous voit et vous entend, pendant tout l’examen. Si cela était nécessaire, elle peut intervenir à tout instant. Selon la zone étudiée, vos bras seront le long du corps ou derrière la tête. L’examen est généralement rapide. Votre coopération est importante : vous devez essayer de rester immobile ; dans certains cas, nous vous dirons, à l’aide du micro, quand arrêter de respirer pour quelques secondes. Vous resterez en moyenne 15 minutes dans la salle du scanner. Certains examens nécessitent, selon les cas, une injection intraveineuse, le plus souvent au pli du coude, de boire une boisson ou d’avoir un lavement. Quels produits utilise-t-on et que ressentirez-vous ? Des produits à base d’iode, opaques aux rayons X, seront utilisés. Le type de ces produits et leurs modalités d’administration seront adaptés à votre cas par le médecin radiologue. Ce choix dépendra notamment des informations sur votre état de santé que vous aurez données avant l’examen. Vous ne ressentirez aucune douleur dans l’immense majorité des cas. Cependant, en cas d’injection intraveineuse, il n’est pas rare de ressentir une sensation de chaleur au moment de l’injection, ou encore un goût bizarre dans la bouche. Y a-t-il des risques liés à l’injection ? L’injection est un acte très courant, habituellement très bien toléré. Cependant, comme avec les autres médicaments, des réactions peuvent survenir : La piqûre peut provoquer la formation d’un petit hématome sans gravité, qui se résorbera spontanément en quelques jours. Lors de l’injection, sous l’effet de la pression, il peut se produire une fuite du produit sous la peau, au niveau de la veine. Cette complication est rare (un cas sur plusieurs centaines d’injections, généralement sans suites graves), et pourrait nécessiter exceptionnellement un traitement local. L’injection de produit iodé peut entraîner une réaction d’intolérance. Ces réactions imprévisibles sont plus fréquentes chez les patients ayant déjà eu une injection mal tolérée d’un de ces produits ou ayant des antécédents allergiques. Elles sont généralement transitoires et sans gravité. Elles peuvent être plus sévères, se traduire par des troubles cardio-respiratoires et nécessiter un traitement. Les complications réellement graves sont rarissimes ; pour votre information, le risque de décès est de moins d’un cas sur 100 000, soit 14 fois moins que le risque d’être tué dans l’année lors d’un accident de la route. Des accidents rénaux, également liés au produit iodé, sont également possibles, notamment chez certains sujets atteints de maladies fragilisant le rein (insuffisance rénale chronique, diabète avec insuffisance rénale, etc). Information au patient Page 58 / 80 Des modalités particulières seront observées en cas de facteurs de risques particuliers, qui seront identifiés au moment du dialogue entre l’équipe et vous. Dans tous les cas, si vous pensez avoir un facteur de risque, vous devez le signaler au moment de la prise de rendez-vous. Résultats Un premier commentaire pourra vous être donné juste après l’examen. Il ne s’agira là que d’une première approche, car les images doivent être ensuite analysées sur un ordinateur par le médecin radiologue. Le compte-rendu écrit sera disponible dans les meilleurs délais. Ce que vous devez faire Avant l’examen, répondez attentivement aux questions suivantes : - Avez-vous ou avez-vous eu des problèmes d’allergie (asthme par exemple), une réaction particulière lors d’un examen radiologique ? oui non - Avez-vous une maladie cardiaque, pulmonaire ou rénale ? oui non - Etes-vous diabétique ? oui non - si oui, prenez-vous des biguanides (Glucinan®, Glucophage®, Stagid®) ? oui non Avez-vous eu récemment une radiographie de l’estomac, de l’intestin ou du côlon ? oui non Etes-vous enceinte ou susceptible de l’être ? Allaitez-vous ? oui non - D’une manière générale, n’hésitez pas à fournir tout renseignement qui vous paraîtrait important à communiquer et à nous informer de toute maladie sérieuse. .................................................................................................................................................................... .................................................................................................................................................................. Apportez le jour de l’examen : 1. 2. 3. 4. la demande de votre médecin (ordonnance, lettre, …) la liste écrite des médicaments que vous prenez, le dossier radiologique en votre possession (radiographies, échographies, scanners et IRM), tous vos résultats d’analyses de sang. S’il vous est demandé de venir à jeun • • • N’avalez pas d’aliments solides pendant les trois heures précédant le rendez-vous. Ne fumez pas avant l’examen. Mais, sauf indication contraire, buvez normalement de l’eau et prenez vos médicaments habituels. Pendant l’examen Suivez attentivement les indications qui vous seront données ; votre coopération est essentielle pour que les images ne soient pas floues, Si vous ressentiez une douleur lors de l’injection, il faut la signaler immédiatement. Après votre retour à domicile Dans l’immense majorité des cas, vous ne ressentirez rien de particulier. N’hésitez pas cependant à signaler à l’équipe tout événement qui vous paraîtrait anormal au 04 75 35 60 21 Si vous avez reçu une injection, pour accélérer l’élimination du produit, buvez de l’eau abondamment (sauf régime particulier, dans les cas d’insuffisance cardiaque ou rénale). Information au patient Page 59 / 80 Fiche : P 9 Votre enfant va avoir un scanner Madame, Monsieur, Un examen radiologique a été proposé pour votre enfant. Une information vous est fournie sur le déroulement de l’examen et de ses suites. Le médecin radiologue est juge de l’utilité de cet examen qui doit répondre à un problème diagnostique que se pose votre médecin. Toutefois, il se peut que cet examen ne donne pas toutes les réponses Il est très important que vous répondiez bien aux questions qui vous seront éventuellement posées sur l'état de santé de votre enfant ainsi que sur les médicaments qu'il prend (liste écrite des médicaments). Certains traitements doivent en effet être modifiés ou interrompus pour certains examens d’imagerie. N’oubliez pas de vous munir de ses anciens examens pour une comparaison et surtout de respecter les recommandations qui vous sont faites. La radiographie utilise des rayons X En matière d’irradiation des patients, aucun risque n’a pu être démontré chez les patients compte tenu des faibles doses utilisées et des précautions prises pour limiter au strict minimum la zone examinée. A titre d’exemple, un cliché simple correspond en moyenne à l’exposition moyenne naturelle (soleil) subie lors d’un voyage de 4 heures en avion. Toutefois, pour les femmes enceintes, des précautions doivent être prises systématiquement : c’est pourquoi il est important de signaler si vous pouvez être dans ce cas. L’IRM et l’échographie n’utilisent pas de rayons X Ce sont des examens non irradiants qui utilisent soit les propriétés des champs magnétiques pour l’IRM, soit les propriétés des ultrasons pour l’échographie. Pour les intensités utilisées par ces deux techniques, il n’a jamais été décrit de conséquence particulière pour l’homme. Information au patient Page 60 / 80 De quoi s’agit-il ? Le principe du scanner est de réaliser grâce à des rayons X des images en coupe des organes, puis d'étudier leur forme, leur taille et leur densité pour repérer les anomalies et permettre, le cas échéant, leur traitement. En matière d’irradiation des patients, aucun risque n’a pu être démontré chez les patients compte tenu des faibles doses utilisées et des précautions prises pour limiter au strict minimum la zone examinée. Toutefois, des précautions concernant les femmes enceintes doivent être prises systématiquement. C’est pourquoi il est important de signaler si vous pouvez être dans ce cas. Pourquoi faire un scanner ? Cet examen permet de façon fiable la recherche d'anomalies au niveau de différents organes et d'orienter le diagnostic et le traitement. Le scanner permet de détecter certaines anomalies qui ne sont pas visibles sur les radiographies simples et sur l'échographie. Il étudie bien en outre les vaisseaux et le fonctionnement de certains organes après injection d'un produit de contraste dans le sang. En situation d'urgence, il a l'avantage d'être souvent le plus rapide et le plus complet des examens radiologiques. Si une anomalie est détectée, un traitement sera mis en route, donnant à votre enfant les meilleures chances pour l'évolution favorable de sa maladie. Comment se préparer pour un scanner ? Il faut être à jeun, sans boire ni manger durant les trois heures précédant l'examen. Pour les nourrissons de moins de six mois, un jeûne de 1 heure est suffisant. Sédation (produit calmant) Si votre enfant est inquiet ou si l'examen nécessite une immobilité totale, le radiologue aura éventuellement recours à un produit calmant. Il pourra s'agir d'un sirop, d'un petit lavement ou d'une injection intramusculaire ou intraveineuse. Ces produits ne sont pas des anesthésiques mais des sédatifs. Leur but est de calmer l'enfant ou de faciliter son endormissement pendant la durée de l'examen. Bien sûr la dose sera adaptée à son âge et au temps nécessaire à la réalisation de l'examen. Si elle est importante, une surveillance cardiorespiratoire sera mise en place. Dans ces conditions, les risques de cette sédation sont faibles. Il peut s'agir parfois d'un ralentissement respiratoire passager. Comme celui-ci est favorisé par un encombrement nasal ou bronchique, vous devez signaler au radiologue si votre enfant est enrhumé ou s'il tousse, et des précautions particulières seront prises. Plus fréquemment, il peut s'agir d'un réveil tardif car la susceptibilité aux produits utilisés est variable d'un sujet à l'autre. Dans tous les cas, votre enfant sera surveillé jusqu'au réveil complet et si le sommeil se prolonge trop, il sera gardé le temps nécessaire dans un lit. Le déroulement de l’examen Pour faire l'examen dans les meilleures conditions de sécurité, un matériel adapté à l'âge de votre enfant (planchette, bandes, cales de mousse, sacs de sable) sera éventuellement utilisé pour éviter au maximum qu'il ne bouge ou qu'il ne tombe. L'injection du produit de contraste nécessite une ponction veineuse par une petite aiguille ou un cathéter (tuyau en plastique) souple. Chez l'enfant, les veines les plus accessibles sont situées au niveau du coude ou de la main. Chez le nourrisson, elles sont situées sur le cuir chevelu, le cou, la main et le pied. Cette ponction veineuse nécessite sa collaboration s'il est en âge de comprendre, et éventuellement la vôtre s'il est petit et si vous acceptez de rester à son côté pour lui parler pendant l'examen. Des Information au patient Page 61 / 80 mesures spécifiques en vue de réduire la douleur lors de ce geste (crème, sédatif, eau sucrée…) pourront être mises en œuvre, le médecin vous fournira les informations le cas échéant. Un personnel qualifié réalisera l'examen et vous expliquera les différentes étapes successives. Après cette injection, une ou plusieurs séries de radiographies en coupes seront faites, avant et éventuellement après l'injection d'un produit de contraste. Quelles complications pourraient survenir pendant l’examen ? Toute intervention sur le corps humain, même conduite dans des conditions de compétence et de sécurité maximales, comporte un risque de complication. La salle d'examen contient un matériel de radiologie et de réanimation adapté aux normes en vigueur. Les risques d'un scanner sont faibles. Les complications observées sont rares : hématome ou fuite du produit au point de ponction, allergie au produit, chute de la table. L'intolérance au produit injecté se manifeste parfois par une bouffée de chaleur ou un accès de nausée. Il s'agit plus rarement d'une allergie vraie, avec urticaire, œdème ou ralentissement cardiaque. Si votre enfant est sujet à des réactions allergiques, vous devez en prévenir le médecin qui réalise l'examen. S'il a déjà eu une réaction allergique lors de l'injection de produit pour un examen radiographique, des précautions particulières seront prises. Résultats Un résultat oral pourra vous être communiqué à votre demande, mais il ne s'agira que d'une analyse rapide des images et pas d'une certitude. Le compte-rendu définitif sera disponible dans un délai variable selon l'urgence. Il pourra alors vous être commenté par votre médecin. Ce que vous devez faire Avant l’examen, répondez attentivement aux questions suivantes : Est-il allergique ? - à certains médicaments ou pommades, ou est-il asthmatique ? oui non - a-t-il eu une réaction particulière lors d’un examen radiologique ? oui non - A-t-il ou a-t-il eu récemment une infection (fièvre, mal de gorge) ou des soins dentaires ? oui non Madame, Mademoiselle, si vous souhaitez rester auprès de votre enfant pendant l’examen, êtes-vous enceinte ou susceptible de l’être ? Allaitez-vous ? oui non - D’une manière générale, n’hésitez pas à fournir tout renseignement qui vous paraîtrait important à communiquer et à nous informer de toute maladie sérieuse. .................................................................................................................................................................... .................................................................................................................................................................. • Arrivez 15 minutes avant l'heure du rendez-vous Apportez le jour de l’examen : 1. 2. 3. 4. 5. la demande de votre médecin (ordonnance, lettre, …), le carnet de santé de votre enfant, la liste écrite des médicaments qu’il prend son dossier radiologique (radiographies, échographies, scanners, IRM) les produits qui ont pu être demandés pour l'examen Information au patient Page 62 / 80 Pour l'examen : S'il a moins de deux ans, si une sédation ou une injection intraveineuse est prévue, laisser votre enfant à jeun pour l'examen, c'est à dire trois heures sans manger et sans boire. Apportez éventuellement son biberon. Pour les nourrissons de moins de six mois, un jeûne de 1 heure est suffisant. Pendant l'examen : Bien que l'examen soit fait par une équipe entraînée, le voir faire chez son propre enfant peut être mal supporté par certains parents. Vous n'êtes en aucun cas tenu d'y assister et si vous préférez patienter en salle d'attente, le personnel vous informera du déroulement de l'examen. L'examen dure environ trente minutes. S'il doit se prolonger au-delà et que vous patientiez en salle d’attente, le personnel viendra vous en avertir et vous expliquer son déroulement. Après l'examen : Attendez que votre enfant soit complètement réveillé, puis faites-le boire et manger légèrement. Dès votre retour à la maison : En cas de saignement, en cas de rougeurs sur la peau dans les suites, • appelez votre médecin • ou contactez le centre de radiologie au 04 75 35 60 21 • ou encore présentez-vous au service des urgences de l'Hôpital Information au patient Page 63 / 80 Fiche : D 8 Vous allez avoir un transit œsogastroduodénal Madame, Monsieur, Votre médecin vous a proposé un examen radiologique. Il sera pratiqué avec votre consentement. Vous avez en effet la liberté de l’accepter ou de le refuser. Une information vous est fournie sur le déroulement de l’examen et de ses suites. Le médecin radiologue est qualifié pour juger de l’utilité de cet examen pour répondre au problème diagnostique que se pose votre médecin. Toutefois, il se peut que cet examen ne donne pas toutes les réponses. Il est très important que vous répondiez bien aux questions qui vous seront éventuellement posées sur votre état de santé ainsi que sur les médicaments que vous prenez (liste écrite des médicaments). Certains traitements doivent en effet être modifiés ou interrompus pour certains examens d’imagerie. N’oubliez pas de vous munir de vos anciens examens pour une comparaison et surtout de respecter les recommandations qui vous sont faites. La radiographie utilise des rayons X En matière d’irradiation des patients, aucun risque n’a pu être démontré chez les patients compte tenu des faibles doses utilisées et des précautions prises pour limiter au strict minimum la zone examinée. A titre d’exemple, un cliché simple correspond en moyenne à l’exposition moyenne naturelle (soleil) subie lors d’un voyage de 4 heures en avion. Toutefois, pour les femmes enceintes, des précautions doivent être prises systématiquement : c’est pourquoi il est important de signaler si vous pouvez être dans ce cas. L’IRM et l’échographie n’utilisent pas de rayons X Ce sont des examens non irradiants qui utilisent soit les propriétés des champs magnétiques pour l’IRM, soit les propriétés des ultrasons pour l’échographie. Pour les intensités utilisées par ces deux techniques, il n’a jamais été décrit de conséquence particulière pour l’homme. Information au patient Page 64 / 80 De quoi s’agit-il ? Le transit œsogastroduodénal est une exploration qui sert à mettre en évidence des lésions de l'œsophage, de l'estomac ou de la partie supérieure de l'intestin grêle. Elle est utile à votre médecin pour déterminer l'origine de vos symptômes. Pourquoi choisir le transit œsogastroduodénal ? Cet examen est complémentaire de la fibroscopie œso-gastrique pour mettre en évidence d'éventuelles lésions ou pour contrôler les résultats d'une intervention chirurgicale. Le déroulement de l’examen Un produit à base d’iode, opaque aux rayons X, sera utilisé et administré par la bouche (sulfate de baryum ou produit de contraste hydrosoluble). Ces agents de contraste permettent de repérer le tube digestif supérieur lors des radiographies par rayons X. Pendant l'examen, vous serez tantôt debout, tantôt allongé sur la table d'examen selon la région étudiée. C'est un examen rapide qui n'est pas fatigant. La durée de l'examen est d'environ 15 minutes. Quelles complications peuvent survenir pendant l'examen ? Toute intervention sur le corps humain, même conduite dans des conditions de compétence et de sécurité maximales, comporte un risque de complication. Les complications du transit œsogastroduodénal sont exceptionnelles : - réaction allergique au produit de contraste absorbé - fausses routes qui traduisent le passage du produit de contraste dans les voies aériennes supérieures qui peut être responsable de symptômes respiratoires ; - passage du produit de contraste à travers la paroi du tube digestif en cas de perforation. Dans des cas très exceptionnels, ces complications peuvent être sérieuses. Résultats Un premier commentaire pourra vous être donné juste après l’examen. Il ne s’agira là que d’une première approche, car les images doivent être ensuite analysées par le médecin radiologue. Le compte-rendu écrit sera disponible dans les meilleurs délais. Ce que vous devez faire Avant l’examen, répondez attentivement aux questions suivantes : Avez-vous eu récemment une radiographie de l’estomac, de oui l’intestin ou du côlon ? oui Avez-vous déjà subi une intervention abdominale oui Avez-vous été traité par des rayons sur l'abdomen ? oui Etes-vous enceinte ou susceptible de l’être ? Allaitez-vous ? non non non non D’une manière générale, n’hésitez pas à fournir tout renseignement qui vous paraîtrait important à communiquer et à nous informer de toute maladie sérieuse. .................................................................................................................................................................... .......................................................................................................................................…………………… …………………... Information au patient Page 65 / 80 Apportez le jour de l’examen : 1. la demande de votre médecin (ordonnance, lettre….) 2. le dossier radiologique en votre possession (radiographies, échographies, scanners, IRM ...) 3. la liste écrite des médicaments que vous prenez. Pour l’examen : Il faut être à jeun strictement (sans boire ni manger ni fumer) durant les six heures précédant l'examen. Malgré cette précaution, il peut arriver que l'estomac soit encore plein et le radiologue pourra alors décider soit d’annuler l’examen soit de mettre une sonde dans l'estomac pour aspirer le liquide. Après l’examen : Vous pourrez vous nourrir normalement. Dès votre retour à la maison : Si besoin, reprenez contact avec nous au 04 75 35 60 21 Information au patient Page 66 / 80 Fiche : P 10 Votre enfant va avoir un transit baryté Madame, Monsieur, Un examen radiologique a été proposé pour votre enfant. Une information vous est fournie sur le déroulement de l’examen et de ses suites. Le médecin radiologue est juge de l’utilité de cet examen qui doit répondre à un problème diagnostique que se pose votre médecin. Toutefois, il se peut que cet examen ne donne pas toutes les réponses Il est très important que vous répondiez bien aux questions qui vous seront éventuellement posées sur l'état de santé de votre enfant ainsi que sur les médicaments qu'il prend (liste écrite des médicaments). Certains traitements doivent en effet être modifiés ou interrompus pour certains examens d’imagerie. N’oubliez pas de vous munir de ses anciens examens pour une comparaison et surtout de respecter les recommandations qui vous sont faites. La radiographie utilise des rayons X En matière d’irradiation des patients, aucun risque n’a pu être démontré chez les patients compte tenu des faibles doses utilisées et des précautions prises pour limiter au strict minimum la zone examinée. A titre d’exemple, un cliché simple correspond en moyenne à l’exposition moyenne naturelle (soleil) subie lors d’un voyage de 4 heures en avion. Toutefois, pour les femmes enceintes, des précautions doivent être prises systématiquement : c’est pourquoi il est important de signaler si vous pouvez être dans ce cas. L’IRM et l’échographie n’utilisent pas de rayons X Ce sont des examens non irradiants qui utilisent soit les propriétés des champs magnétiques pour l’IRM, soit les propriétés des ultrasons pour l’échographie. Pour les intensités utilisées par ces deux techniques, il n’a jamais été décrit de conséquence particulière pour l’homme. Information au patient Page 67 / 80 De quoi s’agit-il ? Le principe du transit baryté est de faire boire à l'enfant un repas contenant un produit visible en radiographie puis d'étudier la progression de ce produit dans le tube digestif. Cet examen permet la recherche d'anomalies de forme ou de fonctionnement de l'œsophage, de l'estomac ou de l'intestin. Le transit baryté permet de détecter certaines anomalies qui ne sont pas visibles à la radiographie simple ou à l'échographie. Il étudie bien en outre le fonctionnement du tube digestif. Si une anomalie est détectée, un traitement sera mis en route, donnant à votre enfant les meilleures chances de garder pour longtemps son tube digestif en bon état de fonctionnement. Comment se préparer pour un transit baryté ? Il faut être à jeun, sans boire ni manger durant les six heures précédant l'examen. Pour les nourrissons, un jeûne de 3 heures suffira. Le déroulement de l’examen Pour faire l'examen dans les meilleures conditions de sécurité, un matériel adapté à l'âge de votre enfant (planchette, bandes, cales de mousse, sacs de sable) sera éventuellement utilisé pour éviter au maximum qu'il ne bouge ou qu'il ne tombe. Le produit utilisé est un produit inerte, sans toxicité. Il sera mélangé à de l'eau ou s'il s'agit d'un nourrisson au lait de son biberon. Cette ingestion nécessite sa collaboration s'il est en âge de comprendre et éventuellement la vôtre s'il est petit et si vous acceptez de rester à côté de lui pour lui parler pendant l'examen. Après ce repas, plusieurs radiographies seront réalisées sous différentes incidences pour étudier le tube digestif. Dans certains cas, un enregistrement vidéo sera réalisé pour étudier sa déglutition. Enfin, il peut arriver que les circonstances amènent à mettre en place par voie nasale une sonde dans l'œsophage et l'estomac. Le transit baryté comporte-t-il des risques ? Toute intervention sur le corps humain, même conduite dans des conditions de compétence et de sécurité maximales, comporte un risque de complication. Les risques d'une opacification de l'estomac sont faibles, liés à la possibilité de passage du produit dans la trachée, soit par fausse route, soit à cause d'une malformation (fistule). Un petit saignement de nez peut survenir après mise en place d'une sonde digestive. La salle d'examen et le personnel sont préparés à cette éventualité et un matériel d'aspiration et d'oxygénation est prêt pour répondre à cette éventualité. Quel est le risque de l'irradiation ? En matière d’irradiation des patients, aucun risque n’a pu être démontré chez les patients compte tenu des faibles doses utilisées et des précautions prises pour limiter au strict minimum la zone examinée. Toutefois, pour les femmes enceintes qui souhaitent rester auprès de leur enfant, des précautions doivent être prises systématiquement : c’est pourquoi il est important de signaler si vous pouvez être dans ce cas. La formation du personnel, les contrôles fréquents du matériel et l'aménagement spécial de la salle d'examen ont été étudiés pour que l'irradiation de votre enfant soit aussi faible qu'il est raisonnable pour obtenir les informations avec la qualité indispensable au diagnostic. Information au patient Page 68 / 80 Résultats Un résultat oral pourra vous être communiqué à votre demande, mais il ne s'agira que d'une analyse rapide des images et pas d'une certitude. Le compte-rendu définitif sera disponible dans un délai variable selon l'urgence. Il pourra alors vous être commenté par votre médecin. Ce que vous devez faire Avant l’examen, répondez attentivement à la question suivante : - Madame, Mademoiselle, si vous souhaitez rester auprès de votre enfant pendant l’examen, êtes-vous enceinte ou susceptible de l’être ? Allaitez-vous ? oui non D’une manière générale, n’hésitez pas à fournir tout renseignement qui vous paraîtrait important à communiquer et à nous informer de toute maladie sérieuse. .................................................................................................................................................................... .................................................................................................................................................................. - Arrivez 15 minutes avant l'heure du rendez-vous Apportez le jour de l’examen : 1. 2. 3. 4. 5. la demande de votre médecin (ordonnance, lettre, …), le carnet de santé de votre enfant, la liste écrite des médicaments qu’il prend son dossier radiologique (radiographies, échographies, scanners, IRM) les produits qui ont pu être demandés pour l'examen Pour l'examen : Laisser votre enfant à jeun pour l'examen, c'est-à-dire 6 heures sans manger et sans boire. S'il a moins de 1 an, 3 heures de jeune suffisent. Apporter un biberon d'eau sucrée ou de lait dosé comme d'habitude. Le produit baryté y sera ajouté avant l’examen. Pendant l'examen : Bien que l'examen soit fait par une équipe entraînée, le voir faire chez son propre enfant peut être mal supporté par certains parents. Vous n'êtes en aucun cas tenu d'y assister et si vous préférez patienter en salle d'attente, le personnel vous informera du déroulement de l'examen. Suivez les consignes du personnel pour ne pas gêner la réalisation de l'examen, en particulier ne pas interposer vos mains sous le rayonnement. Dès votre retour à la maison : Faites boire et manger légèrement votre enfant qui était à jeun. Sachez que le produit ingéré va être éliminé progressivement dans les selles qui seront blanches pendant quelques jours. En cas d'accès de toux, en cas de fièvre, - appelez votre médecin - ou contactez le centre de radiologie au 04 75 35 60 21 - ou présentez-vous au service des urgences de l'Hôpital Information au patient Page 69 / 80 Fiche : D 9 Vous allez avoir un transit du grêle Madame, Monsieur, Votre médecin vous a proposé un examen radiologique. Il sera pratiqué avec votre consentement. Vous avez en effet la liberté de l’accepter ou de le refuser. Une information vous est fournie sur le déroulement de l’examen et de ses suites. Le médecin radiologue est qualifié pour juger de l’utilité de cet examen pour répondre au problème diagnostique que se pose votre médecin. Toutefois, il se peut que cet examen ne donne pas toutes les réponses. Il est très important que vous répondiez bien aux questions qui vous seront éventuellement posées sur votre état de santé ainsi que sur les médicaments que vous prenez (liste écrite des médicaments). Certains traitements doivent en effet être modifiés ou interrompus pour certains examens d’imagerie. N’oubliez pas de vous munir de vos anciens examens pour une comparaison et surtout de respecter les recommandations qui vous sont faites. La radiographie utilise des rayons X En matière d’irradiation des patients, aucun risque n’a pu être démontré chez les patients compte tenu des faibles doses utilisées et des précautions prises pour limiter au strict minimum la zone examinée. A titre d’exemple, un cliché simple correspond en moyenne à l’exposition moyenne naturelle (soleil) subie lors d’un voyage de 4 heures en avion. Toutefois, pour les femmes enceintes, des précautions doivent être prises systématiquement : c’est pourquoi il est important de signaler si vous pouvez être dans ce cas. L’IRM et l’échographie n’utilisent pas de rayons X Ce sont des examens non irradiants qui utilisent soit les propriétés des champs magnétiques pour l’IRM, soit les propriétés des ultrasons pour l’échographie. Pour les intensités utilisées par ces deux techniques, il n’a jamais été décrit de conséquence particulière pour l’homme. Information au patient Page 70 / 80 De quoi s’agit-il ? Le transit du grêle est une radiographie de l'intestin grêle qui sert à mettre en évidence des lésions de ce segment digestif. Elle est utile à votre médecin pour déterminer l'origine de vos symptômes ou pour contrôler une intervention chirurgicale. Pourquoi choisir le transit du grêle ? C'est l'examen de référence pour explorer l'intestin grêle, car l'endoscopie digestive (fibroscopie gastrique ou coloscopie) ne permet pas d'explorer ce segment digestif. Le déroulement de l’examen Un produit opaque aux rayons X, sera utilisé et administré par la bouche (sulfate de baryum ou produit de contraste hydrosoluble). Il arrive parfois que l'on mette une sonde dans l'estomac par le nez. Ces agents de contraste permettent de repérer le tube digestif supérieur lors des radiographies par rayons X. Pendant l'examen, vous serez couché dans différentes positions. La durée de l'examen dépend de la progression du produit de contraste dans l'intestin et varie de 30 minutes à 1 h 30. Si vous constatez des douleurs au cours de l'examen, dites-le au radiologue. Quelles complications liées à l’examen ? Toute intervention sur le corps humain, même conduite dans des conditions de compétence et de sécurité maximales, comporte un risque de complication. Les complications du transit du grêle sont exceptionnelles : - réaction allergique au produit de contraste absorbé, - fausses routes, c’est-à-dire passage du produit de contraste dans les voies aériennes supérieures, ce qui peut être responsable de symptômes respiratoires, - passage du produit de contraste à travers la paroi du tube digestif en cas de perforation. Dans des cas très exceptionnels, ces complications peuvent être sérieuses. Résultats Un premier commentaire pourra vous être donné juste après l’examen. Il ne s’agira là que d’une première approche, car les images doivent être ensuite analysées par le médecin radiologue. Le compte-rendu écrit sera disponible dans les meilleurs délais. Ce que vous devez faire Avant l’examen, répondez attentivement aux questions suivantes : Avez-vous eu récemment une radiographie de l’estomac, de oui l’intestin ou du côlon ? oui Avez-vous déjà subi une intervention abdominale oui Avez-vous été traité par des rayons sur l'abdomen ? oui Etes-vous enceinte ou susceptible de l’être ? Allaitez-vous ? non non non non D’une manière générale, n’hésitez pas à fournir tout renseignement qui vous paraîtrait important à communiquer et à nous informer de toute maladie sérieuse. .................................................................................................................................................................... .......................................................................................................................................…………………… …………………... Information au patient Page 71 / 80 Apportez le jour de l’examen : 1. la demande de votre médecin (ordonnance, lettre….) 2. le dossier radiologique en votre possession (radiographies, échographies, scanners, IRM ...) 3. la liste écrite des médicaments que vous prenez. Pour l’examen : Il faut être à jeun strictement (sans boire, ni manger, ni fumer) durant les six heures précédant l'examen. Malgré cette précaution, il peut arriver que l'estomac soit encore plein et le radiologue pourra alors décider soit d’annuler l’examen soit de mettre une sonde dans l'estomac pour aspirer le liquide. Après l’examen : Vous pourrez vous nourrir normalement Dès votre retour à la maison : Si besoin, reprenez contact avec nous au 04 75 35 60 21 Information au patient Page 72 / 80 Fiche : UG 7 Vous allez avoir une urographie intra-veineuse Madame, Monsieur, Votre médecin vous a proposé un examen radiologique. Il sera pratiqué avec votre consentement. Vous avez en effet la liberté de l’accepter ou de le refuser. Une information vous est fournie sur le déroulement de l’examen et de ses suites. Le médecin radiologue est qualifié pour juger de l’utilité de cet examen pour répondre au problème diagnostique que se pose votre médecin. Toutefois, il se peut que cet examen ne donne pas toutes les réponses. Il est très important que vous répondiez bien aux questions qui vous seront éventuellement posées sur votre état de santé ainsi que sur les médicaments que vous prenez (liste écrite des médicaments). Certains traitements doivent en effet être modifiés ou interrompus pour certains examens d’imagerie. N’oubliez pas de vous munir de vos anciens examens pour une comparaison et surtout de respecter les recommandations qui vous sont faites. La radiographie utilise des rayons X En matière d’irradiation des patients, aucun risque n’a pu être démontré chez les patients compte tenu des faibles doses utilisées et des précautions prises pour limiter au strict minimum la zone examinée. A titre d’exemple, un cliché simple correspond en moyenne à l’exposition moyenne naturelle (soleil) subie lors d’un voyage de 4 heures en avion. Toutefois, pour les femmes enceintes, des précautions doivent être prises systématiquement : c’est pourquoi il est important de signaler si vous pouvez être dans ce cas. L’IRM et l’échographie n’utilisent pas de rayons X Ce sont des examens non irradiants qui utilisent soit les propriétés des champs magnétiques pour l’IRM, soit les propriétés des ultrasons pour l’échographie. Pour les intensités utilisées par ces deux techniques, il n’a jamais été décrit de conséquence particulière pour l’homme. Information au patient Page 73 / 80 De quoi s’agit-il ? Cet examen permet d’explorer les voies urinaires, depuis les reins jusqu’à la vessie et l’urètre. L’examen utilise des rayons X et un produit à base d’iode, opaque aux rayons X qui est éliminé par les reins dans les urines. En matière d’irradiation des patients, aucun risque n’a pu être démontré compte tenu des faibles doses utilisées et des précautions prises pour limiter au strict minimum la zone examinée. Toutefois, des précautions concernant les femmes enceintes doivent être prises systématiquement. C’est pourquoi il est important de signaler si vous pouvez être dans ce cas. Le déroulement de l’examen L’examen se fait en position allongée, sur une table de radio. On met en place un petit cathéter (tube souple) dans une veine, souvent au pli du coude, pour injecter le produit iodé. Puis on prend plusieurs clichés radiographiques. La durée de cette première partie d’examen est d’environ 30 minutes. L’examen comporte souvent une deuxième partie, 1 à 2 heures après les premiers clichés, le temps que la vessie se remplisse et qu’il vous soit possible d’uriner pendant la prise de clichés pour étudier l’urèthre. Vous pourrez dans l’intervalle vous restaurer et boire. Quel produit utilise-t-on et que ressentirez-vous ? Un produit à base d’iode, opaque aux rayons X, sera utilisé. Il sera choisi par le médecin radiologue en fonction des informations que vous aurez données sur votre état de santé avant l’examen. Vous ne ressentirez aucune douleur dans l’immense majorité des cas. Cependant, il n’est pas rare de ressentir une sensation de chaleur au moment de l’injection, ou encore un goût bizarre dans la bouche. Y a-t-il des risques liés à l’injection ? Toute intervention sur le corps humain, même conduite dans des conditions de compétence et de sécurité maximales, comporte un risque de complication. L’injection est un acte très courant, habituellement très bien toléré. Cependant, comme avec d’autres médicaments, des réactions peuvent survenir : La piqûre peut provoquer la formation d’un petit hématome sans gravité, qui se résorbera spontanément en quelques jours. Lors de l’injection, sous l’effet de la pression, il peut se produire une fuite du produit sous la peau, au niveau de la veine. Cette complication est rare (un cas sur plusieurs centaines d’injections, généralement sans suites graves), et pourrait nécessiter exceptionnellement un traitement local. L’injection de produit iodé peut entraîner une réaction d’intolérance. Ces réactions imprévisibles sont plus fréquentes chez les patients ayant déjà eu une injection mal tolérée d’un de ces produits ou ayant des antécédents allergiques. Elles sont généralement transitoires et sans gravité. Elles peuvent être plus sévères, se traduire par des troubles cardio-respiratoires et nécessiter un traitement. Les complications réellement graves sont rarissimes ; pour votre information, le risque de décès est de moins d’un cas sur 100 000, soit 14 fois moins que le risque d’être tué dans l’année lors d’un accident de la route. Des accidents rénaux, également liés au produit iodé, sont également possibles, notamment chez certains sujets atteints de maladies fragilisant le rein (insuffisance rénale chronique, diabète avec insuffisance rénale, etc). Des modalités particulières seront observées en cas de facteurs de risques particuliers, qui seront identifiés au moment du dialogue entre l’équipe et vous. Dans tous les cas, si vous pensez avoir un facteur de risque, vous devez le signaler au moment de la prise de rendez-vous. Information au patient Page 74 / 80 Résultats Un premier commentaire pourra vous être donné juste après l’examen. Il ne s’agira là que d’une première approche, car les images doivent être ensuite analysées plus en détail par le médecin radiologue. Le compte-rendu écrit sera disponible dans les meilleurs délais. Ce que vous devez faire Avant l’examen, répondez attentivement aux questions suivantes : Avez-vous ou avez-vous eu des problèmes d’allergie (asthme par exemple), une réaction particulière lors d’un examen radiologique ? oui non Avez-vous une maladie cardiaque, pulmonaire ou rénale ? oui non Etes-vous diabétique ? oui non si oui, prenez-vous des biguanides (Glucinan®, Glucophage®, Stagid®) ? oui non Avez-vous eu récemment une radiographie de l’estomac, de l’intestin ou du côlon ? oui non Etes-vous enceinte ou susceptible de l’être ? Allaitez-vous ? oui non D’une manière générale, n’hésitez pas à fournir tout renseignement qui vous paraîtrait important à communiquer et à nous informer de toute maladie sérieuse. .................................................................................................................................................................... .................................................................................................................................................................. Apportez le jour de l’examen : - la demande de votre médecin (ordonnance, lettre….) les résultats de l’analyse d’urines qui aurait pu vous être demandée le dossier radiologique en votre possession (radiographies, échographies, scanners, IRM ...) la liste écrite des médicaments que vous prenez. S’il vous est demandé de venir à jeun N’avalez pas de liquide et d’aliments solides pendant les trois heures précédant le rendez-vous. Ne fumez pas avant l’examen. Mais, sauf indication contraire, prenez vos médicaments habituels. Pendant l’examen Suivez attentivement les indications qui vous seront données ; votre coopération est essentielle pour que les images ne soient pas floues, Si vous ressentiez une douleur lors de l’injection, il faut la signaler immédiatement. Après l’examen Dans l’immense majorité des cas, vous ne ressentirez rien de particulier. N’hésitez pas cependant à signaler à l’équipe tout événement qui vous paraîtrait anormal au 04 75 35 60 21 Pour accélérer l’élimination du produit, buvez de l’eau abondamment (sauf régime particulier, dans les cas d’insuffisance cardiaque ou rénale). Information au patient Page 75 / 80 Fiche : P 11 Votre enfant va avoir une urographie Madame, Monsieur, Un examen radiologique a été proposé pour votre enfant. Une information vous est fournie sur le déroulement de l’examen et de ses suites. Le médecin radiologue est juge de l’utilité de cet examen qui doit répondre à un problème diagnostique que se pose votre médecin. Toutefois, il se peut que cet examen ne donne pas toutes les réponses Il est très important que vous répondiez bien aux questions qui vous seront éventuellement posées sur l'état de santé de votre enfant ainsi que sur les médicaments qu'il prend (liste écrite des médicaments). Certains traitements doivent en effet être modifiés ou interrompus pour certains examens d’imagerie. N’oubliez pas de vous munir de ses anciens examens pour une comparaison et surtout de respecter les recommandations qui vous sont faites. La radiographie utilise des rayons X En matière d’irradiation des patients, aucun risque n’a pu être démontré chez les patients compte tenu des faibles doses utilisées et des précautions prises pour limiter au strict minimum la zone examinée. A titre d’exemple, un cliché simple correspond en moyenne à l’exposition moyenne naturelle (soleil) subie lors d’un voyage de 4 heures en avion. Toutefois, pour les femmes enceintes, des précautions doivent être prises systématiquement : c’est pourquoi il est important de signaler si vous pouvez être dans ce cas. L’IRM et l’échographie n’utilisent pas de rayons X Ce sont des examens non irradiants qui utilisent soit les propriétés des champs magnétiques pour l’IRM, soit les propriétés des ultrasons pour l’échographie. Pour les intensités utilisées par ces deux techniques, il n’a jamais été décrit de conséquence particulière pour l’homme. Information au patient Page 76 / 80 De quoi s’agit-il ? Le principe de l'urographie est d'injecter dans le sang un produit qui va être concentré par les reins, les rendant visibles sur les radiographies puis d'étudier le fonctionnement de chaque rein pendant une période variable. Lorsque le rein fonctionne normalement, cette période dure 30 à 40 minutes. Lorsqu'un des deux reins fonctionne mal, l'étude peut se prolonger 2 à 3 heures, voire plus longtemps. Pourquoi faire une urographie ? Le but de l'urographie est de rechercher une anomalie de l'appareil urinaire, en particulier une malformation des reins ou un dysfonctionnement de la vessie qui pourrait être responsable d'une infection ou d'une dilatation rénale. Si une anomalie est détectée, un traitement sera mis en route, donnant à votre enfant les meilleures chances de garder pour longtemps ses reins en bon état de fonctionnement L'urographie permet de détecter certaines anomalies qui ne sont pas visibles à l'échographie. Elle étudie bien en outre le fonctionnement de chaque rein et celui de la vessie. Comment se préparer pour une urographie ? Il faut être à jeun, sans boire ni manger durant les trois heures précédant l'examen. Pour les nourrissons de moins de six mois, un jeûne de 1 heure est toléré. Le déroulement de l’examen Pour faire l'examen dans les meilleures conditions de sécurité, un matériel adapté à l'âge de votre enfant (planchette, bandes, cales de mousse, sacs de sable) sera éventuellement utilisé pour éviter au maximum qu'il ne bouge ou qu'il ne tombe. L'injection du produit de contraste nécessite une ponction veineuse par une petite aiguille ou un cathéter souple (petit tuyau en plastique). Des mesures spécifiques en vue de réduire la douleur lors de ce geste (crème, sédatif, eau sucrée…) pourront être mises en œuvre, le médecin vous fournira les informations le cas échéant. Chez l'enfant, les veines les plus accessibles sont situées au niveau du coude ou de la main. Chez le nourrisson, elles sont situées sur le cuir chevelu, le cou, la main et le pied. Cette ponction veineuse nécessite la collaboration de l’enfant s'il est en âge de comprendre et éventuellement la vôtre s'il est petit et si vous restez à côté de lui pour lui parler pendant l'examen. Un personnel qualifié réalisera l'examen et vous expliquera les différentes étapes successives. Après cette injection, plusieurs radiographies seront réalisées, sous différentes incidences, pour étudier les reins et la vessie. Dans certains cas, une miction sera indispensable en cours d'examen pour bien étudier le fonctionnement de la vessie pendant que l'enfant urine. L'urographie comporte-t-elle des risques ? Toute intervention sur le corps humain, même conduite dans des conditions de compétence et de sécurité maximales, comporte un risque de complication. La salle d'examen contient un matériel de radiologie et de réanimation adapté aux normes en vigueur. Les risques d'une urographie sont faibles. Les complications observées sont rares : hématome, fuite du produit au point de ponction, allergie au produit, chute de la table. L'intolérance au produit injecté se manifeste parfois par une bouffée de chaleur ou un accès de nausée. Il s'agit plus rarement d'une allergie vraie, avec urticaire, œdème ou ralentissement cardiaque. Si votre enfant est sujet à des réactions allergiques, vous devez en prévenir le médecin qui réalise l'examen. S'il a déjà eu une réaction allergique lors de l'injection de produit pour un examen radiographique, des précautions particulières seront prises. Information au patient Page 77 / 80 Quel est le risque de l'irradiation ? En matière d’irradiation des patients, aucun risque n’a pu être démontré chez les patients compte tenu des faibles doses utilisées et des précautions prises pour limiter au strict minimum la zone examinée. Toutefois, pour les femmes enceintes qui souhaitent rester auprès de leur enfant pendant l’examen, des précautions doivent être prises systématiquement : c’est pourquoi il est important de signaler si vous pouvez être dans ce cas. La formation du personnel, les contrôles fréquents du matériel et l'aménagement spécial de la salle d'examen ont été étudiés pour que l'irradiation de votre enfant soit aussi faible qu'il est raisonnable pour obtenir les informations avec la qualité indispensable au diagnostic. Résultats Un résultat oral pourra vous être communiqué à votre demande, mais il ne s'agira que d'une analyse rapide des images et pas d'une certitude. Le compte-rendu définitif sera disponible dans un délai variable selon l'urgence. Il pourra alors vous être commenté par votre médecin. Ce que vous devez faire Avant l’examen, répondez attentivement aux questions suivantes : Est-il allergique ? - à certains médicaments ou pommades, ou est-il asthmatique ? oui non - a-t-il eu une réaction particulière lors d’un examen radiologique ? oui non - Madame, Mademoiselle, si vous souhaitez rester auprès de votre enfant pendant l’examen, êtes-vous enceinte ou susceptible de l’être ? Allaitez-vous ? oui non D’une manière générale, n’hésitez pas à fournir tout renseignement qui vous paraîtrait important à communiquer et à nous informer de toute maladie sérieuse. .................................................................................................................................................................... .................................................................................................................................................................. • Arrivez 15 minutes avant l'heure du rendez-vous Apportez le jour de l’examen : 1. 2. 3. 4. 5. la demande de votre médecin (ordonnance, lettre, …), le carnet de santé de votre enfant, la liste écrite des médicaments qu’il prend son dossier radiologique (radiographies, échographies, scanners, IRM) les produits qui ont pu être demandés pour l'examen Pour l'examen : Laisser votre enfant à jeun pour l'examen, c'est-à-dire trois heures sans manger et sans boire (1 heure s'il a moins de six mois). Pendant l'examen : Si vous le souhaitez, et si vous n'êtes pas enceinte, vous pouvez assister à l'examen et rester à côté de votre enfant afin de le rassurer. Bien que l'examen soit fait par une équipe entraînée, le voir faire chez son propre enfant peut être mal supporté par certains parents. Vous n'êtes en aucun cas tenu d'y assister et si vous préférez patienter en salle d'attente, le personnel vous informera du déroulement. Information au patient Page 78 / 80 Suivez les consignes du personnel pour ne pas gêner la réalisation de l'examen, en particulier ne pas interposer vos mains sous le rayonnement. Après l'examen : Faites boire et manger légèrement votre enfant qui était à jeun. Dès votre retour à la maison : En cas de saignement, en cas de rougeurs sur la peau dans les suites, • appelez votre médecin • ou contactez le centre de radiologie au 04 75 35 60 21 • ou encore présentez-vous au service des urgences de l'Hôpital Information au patient Page 79 / 80 Fiche de consentement pour un examen radiologique Il est normal que vous vous posiez des questions sur l’examen que vous êtes amené à passer. Nous espérons y avoir répondu. N’hésitez pas à nous interroger à nouveau pour tout renseignement complémentaire. Madame, Mademoiselle, Monsieur ……………………………........... a personnellement rempli cette fiche le ……………………………… et donné son accord pour que l’examen soit réalisé. Signature Service d’Imagerie Médicale Avenue de Bellande – BP 146 07205 AUBENAS Cedex 5 Tel. Radiologie / Echographie : 04 75 35 60 21 Tel. Scanner / IRM : 04 75 35 63 55 Fax : 04 75 35 64 38 © Ces fiches sont la propriété de la SFR (Société Française de Radiologie). Tout droit de traduction, d’adaptation et de reproduction par tous procédés réservés pour tous pays (Code de la propriété intellectuelle). Aucune diffusion par sponsoring n’est permise sans l’autorisation expresse de la Société Française de Radiologie. Information au patient Page 80 / 80