Naufragés des Andes

Transcription

Naufragés des Andes
L’aventure humaine
Samedi 12 avril 2008 à 21.00
Naufragés des Andes
Un FILM de Gonzalo ARIJÓN
de survie
L’une des histoires
res
les plus extraordinai
de tous les temps
Coproduction : ARTE France, Ethan Productions, La Realidad, ITVS,
en association avec Alea Docs & Films (Barcelone),
Morocha Films (Buenos Aires), Sylicone (Paris) (2007-112 mn)
Grand Prix Amsterdam 2007
(Joris Ivens Award)
Sélection Sundance 2008
Sortie DVD chez ARTE Vidéo le 9 avril 2008
«Plus le temps passe, plus j’ai le
sentiment qu’on a vécu une sorte
« d’expérience de laboratoire » : vous
jetez une trentaine de jeunes citadins
occidentaux dans la neige. Vous les
privez de secours et de vivres. Mais
ce n’est pas tout : vous provoquez une
avalanche qui va anéantir une dizaine
d’entre eux, mais qui, paradoxalement,
peut procurer aux autres les protéines
nécessaires à leur survie…
Vous attendez… »
Roberto CANESSA
Survivant
Naufragés des Andes
Un film de Gonzalo Arijón
Disponible en VOD et sur ARTE
Le 12 octobre 1972, un avion uruguayen décolle de
Montevideo pour Santiago du Chili. L’appareil a été
affrété par une équipe de rugby de Carrasco, la banlieue
huppée de Montevideo, qui se rend à un match amical
sur les rives du Pacifique. Il y a quarante-cinq personnes
à bord, pour la plupart à peine sorties de l’adolescence.
L’avion n’arrivera jamais à destination…
Trente-cinq ans après, ce documentaire exceptionnel
revient sur l’incroyable aventure des « survivants » des
Andes, ce groupe de jeunes gens, qui a survécu dans la
montagne, à 4000 mètres d’altitude, pendant 72 jours, en
transgressant l’un des plus grands tabous de l’humanité :
manger de la chair humaine... L’une des histoires de
survie les plus extraordinaires de tous les temps, qui
continue de bouleverser le monde entier.
Pour la première fois, les seize survivants ont accepté,
tous ensemble, de se livrer totalement, de faire revivre
en eux le souvenir intact de cette expérience... La joie
du départ. Le crash, les morts, les blessés. L’attente.
Les secours qui ne viennent pas. Le découragement.
La faim qui s’installe. La terrible décision de se nourrir
des corps de leurs amis morts. L’avalanche en pleine nuit
qui enlève encore huit vies. Lutter pour ne pas se laisser
mourir, tandis que le monde continue à tourner sans eux…
L’histoire
Le 12 octobre 1972, un avion de l’armée de l’air uruguayenne décolle de Montevideo pour Santiago du Chili.
L’avion est affrété par les « Christians Brother’s », une
équipe de rugby de Carrasco. Il s’agit pour ces adolescents de jouer un match amical et – accompagnés par
quelques parents et amis – de passer un week-end sympathique sur les rives du Pacifique. Il y a quarante-cinq
personnes à son bord…
Le 13 octobre à 15h30, le pilote transmet à la tour de
contrôle de Santiago sa position et son altitude. Mais
quand, une minute plus tard, la tour tente de communiquer avec l’appareil, elle n’obtient aucune réponse… Le
Chili, l’Argentine et l’Uruguay mettent tous leurs moyens
en commun pour retrouver l’avion. Mais il y a sur les Andes
des chutes de neige exceptionnelles et la carlingue est
peinte en blanc... Bien peu de chances donc, qu’on ne
retrouve jamais l’avion et encore moins de chances que
l’un des quarante-cinq passagers ait pu survivre à l’accident...On apprendra plus tard que quelques jours après
le crash, une avalanche survenue en pleine nuit fera encore d’autres victimes... Le dixième jour après la catastrophe, les recherches sont abandonnées. Les rescapés
apprennent la nouvelle grâce à une radio qui fonctionne
encore. Il ne leur reste plus rien à manger…Leur seul
moyen de survivre : se nourrir de chair humaine ; celle de
leurs amis morts.
Dix semaines plus tard, un berger chilien qui surveille son
troupeau dans une vallée située sur les contreforts des Andes, aperçoit la silhouette de deux hommes de l’autre côté
d’un torrent. Ils gesticulent dans tous les sens, puis tombent à genoux, les bras grands ouverts. Le berger, les prenant pour des touristes – voire pour des terroristes – s’en
va. Le lendemain, il revient pourtant au même endroit et
voit les silhouettes toujours là. Au bord de la rivière, le
bruit de l’eau est tellement fort qu’il est impossible pour
les trois hommes de s’entendre. Le berger jette alors par
dessus le torrent un morceau de papier et un stylo enveloppés dans un mouchoir. Les deux hommes, barbus,
en haillons, lui écrivent : « Nous venons d’un avion tombé
dans la montagne. Il y a encore 14 compagnons en vie là
haut… Où sommes-nous ? »
Soixante-douze jours après l’accident, Fernando Parrado (20 ans) et Roberto Canessa (19 ans) viennent de
parcourir 70 kilomètres dans la montagne, traversant les
trois quarts de la cordillère des Andes à pieds et franchissant des sommets de plus de 4.000 mètres sans autre
équipement que des chaussures de rugby… Soixantedouze jours cauchemardesques, où chacun a perdu une
mère, une sœur, un ami... Au total, seize rescapés. Dans
les rédactions du monde entier, on parle des « survivants
du siècle », et – peut-être parce que leur sauvetage a eu
lieu deux jours avant Noël – du « miracle des Andes ».
Quatre jours après leur sauvetage, dans une conférence
de presse surchauffée, les survivants prennent les devants : «… le jour est arrivé où nous n’avions plus rien à
manger, et nous nous sommes dit que si le Christ, pendant la Cène, avait offert son corps et son sang à ses
apôtres, il nous montrait le chemin en nous indiquant que
nous devions faire de même : prendre son corps et son
sang, incarné dans nos amis morts dans l’accident... Et
voilà, ça a été une communion intime pour chacun de
nous… C’est ce qui nous a aidé à survivre… ». Un de nos
plus grands tabous venait d’être transgressé. Et assumé
publiquement. Le monde entier était bouleversé.
Note d’intention
du réalisateur
Plusieurs de ces survivants sont mes amis. On
a partagé la même adolescence insouciante.
J’ai été choqué par leur disparition, sidéré
par leur retour à la vie. J’ai partagé des nuits
entières avec eux, à écouter leurs récits, où
l’évocation de leur vécu là-haut revenait sans
cesse. Leur tragique – mais aussi fabuleuse !
– épopée les hantait, jour après jour, année
après année. C’est encore le cas aujourd’hui.
Malgré un best-seller (« Alive! The story of
the Andes survivors » de Piers Paul Read, 5
millions d’exemplaires vendus dans la seule
langue anglaise), malgré un film hollywoodien
(« Alive! » de Franck Marshall, une coproduction Disney - Paramount), nous avions le sentiment que cette histoire n’a jamais été racontée de l’intérieur, que leur parole n’a jamais
été véritablement entendue. Et toujours cette
sensation grandissante, chez eux, d’avoir
quelque chose à nous dire, à nous transmettre, bien au-delà de « l’énorme anecdote »...
30 ans après les faits, je leur ai proposé de
faire ce film-là. Un film qui raconte la création
d’une société nouvelle, coupée du monde,
avec des codes et des règles à réinventer.
Pas de leaders au sens classique du terme,
mais plutôt un ensemble de personnalités
qui se révèlent au fur et à mesure des événements, qui se dirigent, plutôt harmonieusement, vers un objectif commun : sortir ensemble de cet enfer, revenir ensemble à la vie.
Une histoire exemplaire de dépassement de
soi, de la connaissance de l’autre, qui traite
de l’importance de l’amitié et de la solidarité
dans des situations extrêmes.
Gonzalo Arijón
Les scènes de « reconstitution » de la carlingue de
l’avion après le crash ont été filmées en super 16 mm
par César Charlone, chef opérateur de « The constant
gardener » et qui a été nominé pour l’Oscar de la meilleure
photographie pour « La cité de Dieu » de Fernando
Meirelles. César Charlone tenait à participer à
« Naufragés des Andes » : il est uruguayen d’origine
et devait être dans l’avion…
Le DVD
Sortie le 9 avril chez ARTE Vidéo
Des compléments inédits (52mn) :
des séquences de making of
des interviews
des conversations entre les
survivants et les acteurs du film
 des scènes coupées
20€



Contact presse
Henriette Souk / Maud Lanaud
01 55 00 70 83 / 70 86
[email protected]
[email protected]
Fiche technique
Un film écrit et réalisé par......................... Gonzalo Arijón
Directeurs de la photographie............... César Charlone / Pablo Zubizarreta
Ingénieur du son et montage son........ Fabián Oliver
Montage............................................................. Claudio Hughes / Samuel Lajus / Alice Larry
Musique originale. ........................................ Florencia Di Concilio
Mixage................................................................ Georges Lafitte
étalonnage ...................................................... Guillermo Fernández
Décors. ............................................................... Osvaldo Reyno
Direction artistique. ...................................... Mónica Talamas
Maquillage........................................................ Estela Vallegra
Costumes.......................................................... Diego Aguirre Garay
Accessoiriste................................................... Daniel Fernández
Comédiens : Bernardo Antonaccio, Rafael Beltrán, Mauro Bettega, Mario Bianchi,
Hilario Canessa, Rodrigo Castellanos, Pablo Collazo, Juan Antonio Damiani
Alfonso Díaz Cat, Pablo Di Leva, Nicolas Estrada, Nicolás Furtado, Joaquín Jaume,
Simón López, Romano Vicente López Ortega, Pablo Magariños, Silvana Magrini,
Javier Martínez, Pedro Musto, Pilar Pelfort, Juan Ignacio Sanguinetti, Carlos Scuro
Lacoste, Ariel Tornin, Rafael Soliwoda, Gustavo Zerbino, Alejandro Zivov
Une coproduction......................................... ARTE France
Unité de programme Découverte
et Connaissance
Hélène Coldefy
Chargé de programmes / Christoph Jörg
Ethan Productions
Producteur Délégué / Marc Silvera
La Realidad
ITVS (IMDF)
Productrice exécutive Sally Jo Fifer
ARTE France
Direction de la Communication
8, rue Marceau
92130 Issy-les-Moulineaux
Contact presse
Nadia Refsi / Marie-Charlotte Ferré
01 55 00 70 23 / 73 25
[email protected]
[email protected]
Dossier de presse en ligne sur
www.artepro.com
Dossier spécial sur
www.arte.tv/naufrages
avec une grande interview
de Gonzalo Arijón
et des DVD à gagner
En association avec..................................... Morocha Films (Buenos Aires)
Alea Docs & Films (Barcelone)
Sylicone (Paris)
Avec la participation de............................. BBC Storyville
YLE TV2 Documentaries
CBC – Canadian Broadcasting Corporation
TV2 / DENMARK A/S
Sveriges Television AB
SBS - TV Australia
La Télévision Suisse Romande (TSR)
La RTBF – Télévision Belge / Claire Colart
Le soutien du Centre National de la Cinématographie
de la PROCIREP - Société des Producteurs et de l’ANGOA
et du Programme MEDIA Plus de la Communauté Européenne
Photos © Ethan Productions / Corbis /
Antonio Caruso (El Pais - Montevideo)