à Stains - Ville de Stains

©Dragan Lekic
N° 771
J E U D I 2 3 J a n v I E r 2 014
Papier recyclé et recyclable et imprimé avec des encres végétales.
aidez la "Dame aux chats" !
Le racisme, pas une opinion !
2000 signatures en ligne contre
l’expulsion de celle qu’on surnomme
la "Dame aux Chats" !
Après des propos racistes tenus
lors d’une réunion publique,
l’association du quartier du Maroc
réagit vivement. | Page 6
| Page 8
7 jours à Stains
L ’ a c t u a l i t é
d e
l a
s e m a i n e
« Avec leurs saynètes de
théâtre, un jardin partagé, un
rallye ramassage des déchets,
nous sommes arrivés à un
calendrier »,
explique le bailleur I3F au sujet de
l’action propreté menée au Moulin
Neuf. | Page 7
Les habitants veulent des moyens
©Dragan Lekic
Devant la multiplication des
actes de délinquances, habitants
et élus pointent le manque de
moyens affectés au commissariat
et interpellent le ministre de
l’intérieur. Page 3.
Qui ?
Le public est invité à trois représentations,
les 30, 31 janvier et 1er février, du spectacle
de cirque et de gestes « Clair obscur » par la
compagnie des « Chemins de Travers ». Un
spectacle poétique et plein d’humour qui se
déroule au Studio théâtre. Lire page 13.
D u No uveau po ur les 11- 2 5 aNs
La ville propose aux 11-25 ans des billets de cinéma, UGC, GAUMONT,
et de bowling (La Chapelle, Paris 18ème) à prix réduit, 4 euros. Depuis
quelques semaines, les jeunes peuvent les acheter directement dans
leurs équipements.
la billetterie des 11-17 ans, se trouve au centre de loisirs Bleu Cerise,
8, avenue Jules-Guesde et au centre de loisirs Mumia Abu-Jamal, 8, ter
rue Salvador-Allende. Vous pouvez acquérir ces billets, en deux temps.
Durant la période scolaire le lundi, mardi, jeudi et vendredi de 17h30
à 19h30 et le mercredi de 15h à 18h30. Et durant les vacances, le lundi
au vendredi de 10h à 11h30 et de 15h à 18h30.
la billetterie des 18-25 ans, se trouve au Point Information Jeunesse
et Lieu d’Ecoute Santé-Jeunes La Passerelle, 25, avenue Paul-VaillantCouturier, vous pouvez acheter vos billets, le lundi, mercredi, jeudi et
vendredi de 14h à 18h.
2
©Dragan Lekic
actUs
« On demande le remplacement
immédiat de l’enseignant »
«J
’ai peur, je n’ai pas envie que mon
enfant régresse ». Hélène*, mère de
trois enfants ne cache pas son inquiétude. Plus d’un mois que la CLIS de
l’école Victor-Renelle où est scolarisé son
fils Bruno* est privée de professeur.
ils remettront les enfants dans des écoles
de quartiers, craint-elle. C’est impensable,
cela bouleverserait leurs habitudes ».
avec copie à l’inspectrice de l’Éducation nationale de Stains où elle « demande le remplacement immédiat de l’enseignant ». Car
« s’il n’y a pas de remplaçant sur cette CLIS,
elle peine à recruter, les étudiants étant
de moins en moins nombreux à postuler
sur les postes d’enseignant ». « Il y a donc
un vrai problème de remplacement sur le
« Un vrai problème de remplace-
Depuis le 20
ment »
« Il n’est pas question de supprimer cette
décembre dernier,
« Ce n’est plus possible ! »
rassure de son côté Véronique Moreiles enfants Cette CLIS permet l’accueil dans une école CLIS,
ra, inspectrice de l’Éducation nationale de
scolarisés en ordinaire d’un petit groupe d’enfants (12
ClIs (Classe au maximum) présentant le même handi« Afin que mon fils
cap. âgé de 9 ans, Bruno, qui souffre de
pour inclusion syndrome autistique l’a intégrée il y a deux
reprenne sa vie de classe
scolaire) à l’école ans maintenant « et a fait de sérieux progrès qu’il aime tant, continue sa
victor-renelle durant ses deux années ». « Mais depuis la
route dans les meilleures
rentrée de septembre, trois enseignants se
se retrouvent sont succédé, alerte la maman de Bruno.
conditions, celles qu’on m’a
sans professeur. L’un d’entre eux n’était même pas formé
Très inquiète, la et la dernière professeure en poste a démis- promises quand il a intégré
sionné au bout d’un mois ». Une situation
la CLIS »
mère de l’un des qui a engendré « beaucoup d’instabilité ».
élèves interpelle « Ce n’est plus possible », poursuit-elle Stains qui ne cesse « depuis le 6 janvier de
la direction plus que jamais déterminée. Comme en té- réclamer un moyen de remplacement ».
moigne le courrier qu’elle a rédigé vendredi
La direction académique est en pleine
académique. à l’attention de la direction académique «phase
de recrutement, explique-t-elle. Mais
nord-ouest du département en raison de
ces difficultés de recrutement mais aussi en
raison des congés maternité plus nombreux
-le personnel étant plus jeune- sur cette
partie du département ». Cela étant, « les
prochains congés maternité sont couverts et
j’ai bon espoir que la phase de recrutement
aboutisse », conclut-elle optimiste.
Rappelons qu’en novembre dernier déjà,
le SNUipp-FSU de Stains dénonçait par
la voix de Rachel Schneider, le problème
de non remplacement des professeurs absents. « Aujourd’hui il explose,» regrette la
déléguée syndicale qui rapporte « qu’il n’y
a plus un seul poste de remplaçant disponible sur le département ». « Si c’était le cas,
ajoute-t-elle un remplaçant aurait pu être
affecté sur la CLIS de l’école Victor-Renelle
en attendant de trouver un professeur spécialisé ». C’est aussi ce qu’aurait souhaité la
mère de Bruno qui demande un remplaçant
de toute urgence « afin que mon fils », écritelle à la direction académique « reprenne
sa vie de classe qu’il aime tant, continue sa
route dans les meilleures conditions, celles
qu’on m’a promises quand mon fils a intégré la CLIS ». lynda Zerouk
*Les prénoms ont été modifiés
3
actUs
Police : des moyens
très limités
vols de voiture, cambriolages, incivilités… Face au manque de moyens de la police,
au Globe, les riverains font des rondes. au Maroc, ils signent une pétition adressée au
ministre de l’Intérieur. Tous dénoncent l’inertie des pouvoirs publics.
P
artout en ville, le constat est le même : la police tifs du commissariat et aussi d’en pourvoir tous les
n’a pas les moyens de travailler correctement. postes ».
Si l’agression d’un professionnel de santé a eu Déjà en novembre dernier, Michel Beaumale, maire
de nouveau lieu mardi 14 janvier rue De Geyter, au de la ville s’adressait au préfet de Seine-Saint-Denis
Globe, ce père de famille dont l’appartement a été (voir 7 Jours N° 761) en ces termes : « Nous avons
saccagé en plein jour il y a une semaine, témoigne : besoin d'une présence policière plus dissuasive et de
« La police m’a dit qu’il n’avait que deux voitures, moyens d'investigation plus importants pour que ne
par conséquent, qu’il faudrait être patient car elle ne s'instaure pas un sentiment d'impunité dans l'esprit
passerait pas tout de suite constater le cambriolage. » des délinquants. » En décembre dernier, il s’adresEt d’ajouter : « Enfin arrivés
sait directement à l’actuel
les agents sont repartis très
ministre de l’Intérieur,
Manuel Valls : « Nous devite sans nous donner d’indications sur les suites de la
mandons à être en Zone de
« Nous faisons signer une Sécurité prioritaire. Nous
procédure. »
exigeons le droit à la tranAu Maroc, après plusieurs
pétition
que
nous
adresserons
quillité et une équité de
vols et agressions, les habitraitement pour nos habitants ont décidé de réagir :
directement au ministre
« Nous faisons signer une
tants et notre ville. »
pétition que nous adresComme
les
réponses
de l’Intérieur »
serons directement au
tardent, au Globe, les
ministre de l’Intérieur »,
résidents en sont venus
à l’inconcevable : « Nous
informe Francis Morin adsommes plusieurs à avoir été cambriolés récemment.
joint au maire et habitant du quartier.
Dans celle-ci est notamment pointé le désarroi des Alors, avec les voisins, nous faisons des rondes et tenvictimes qui se sentent « guettées, piégées par des tons d’être à l’affût des individus suspects. » Une déindividus à l’affût, puisque ces faits se produisent de marche désespérée qui atteste du sentiment d’abanplus en plus en plein jour, le plus récent un samedi don, comme l’écrivent les riverains du Maroc dans
matin. »
leur pétition : « Les habitants ont le sentiment de ne
Et de déplorer que la police ne soit pas en mesure de plus pouvoir bénéficier d’une enquête et qu’un cerfaire son travail. « Les policiers se montrent courtois tain fatalisme s’est installé devant la délinquance. »
et s’efforcent de répondre aux demandes mais que Le ministre recevra-t-il les habitants du Maroc, répeuvent-ils faire quand ils n’ont qu’un véhicule et pondra-t-il à leurs attentes ou faudra-t-il que tous
peu d’agents pour intervenir ? », lit-on dans la péti- les quartiers de la ville pétitionnent ensemble pour
tion. Ce manquement de moyens fait dire aux péti- obtenir un début de réponse ?
tionnaires que « tout peut laisser croire aux délin- Une chose est sûre : le traumatisme habite les vicquants qu’ils peuvent agir en toute impunité. »
times, ici, à Stains où l’on attend avec impatience
Les riverains du Maroc veulent une entrevue avec que l’angoisse change de camp. Pour cela, faudrait-il
Manuel Valls, ministre de l’Intérieur. Ils lui de- encore que la police aie les moyens de ses ambitions.
mandent « non seulement d’augmenter les effecalain schillé
CONféRENCE
La laïcité à l'école
E
ntamé en octobre 2013, le cycle de conférences sur la « laïcité » organisé par le service
Politique de la ville de Stains, a repris avec six
rendez-vous au programme en 2014. Le 21 janvier
la salle Luciole de l'espace Paul-Eluard accueillait la
deuxième rencontre sur le thème « laïcité appliquée
à l'éducatif ». L'invitée était Dounia Bouzar, anthropologue du fait religieux, expert auprès du Conseil
de l'Europe et responsable de l'Observatoire de la
laïcité. Dans l'assistance, un public ciblé composé de
représentants du monde de l'éducation (enseignants,
directions d'école), de directeurs de services municipaux, d'animateurs du secteur jeunesse de la ville,
et d'associatifs. Durant presque deux heures d'une
conférence dynamique, la spécialiste a détaillé les
grands principes de la République en matière de laïcité face à la religion. Elle a rappelé le droit français
en la matière et reposé le cadre de la loi. « Il n'y a
pas de laïcité sans liberté et pas de liberté sans laï-
cité, ce qui implique de la part de la République la
prise en compte des pratiques religieuses » a-t-elle
expliqué. Elle a illustré par des exemples concrets
différents cas de figure qui questionnent, a précisé
les distinctions à opérer selon les différentes situations, a proposé ses réflexions sur la manière d'agir
vis-à-vis de faits religieux dans l'espace public, mais
aussi face aux dérives sectaires. Lors d'un aller retour
de questions avec le public, plusieurs enseignantes
l'ont interrogée sur l'alimentation halal et le voile
lors des sorties scolaires. Ces deux sujets avaient
fait l'objet d'une intervention spécifique durant cette
conférence. La prochaine aura lieu le 11 février. Elle
abordera les situations problématiques rencontrées
par les acteurs de la ville ou de l'Éducation nationale.
Jean-Louis Auduc, spécialiste des questions d'égalité
filles-garçons, l'animera.
Frédéric lombard
Société
Un matricule pour les
policiers
Depuis le 1er janvier 2014, 24 000 policiers et gendarmes
portent sur leur uniforme un numéro de matricule. Avec
cette mesure, le ministère de l’Intérieur veut rapprocher les
forces de l'ordre de la population. Chaque fonctionnaire
a reçu un numéro à sept chiffres imprimé sur une bande
blanche, visible la nuit. Les policiers porteront ce matricule
sur leur veste et les gendarmes scratchés sur l'épaule. Une
mesure qui, si elle satisfait un grand nombre d’observateurs, est loin de séduire les syndicats de police.
En faisant un rapide sondage, on s’aperçoit que peu de
citoyens sont informés sur cette nouveauté. S’ils sont victimes d'un mauvais traitement, ils doivent impérativement
mémoriser ce numéro et le joindre à tout recours. Une
plainte au pénal pouvant être déposée ou un signalement sur la nouvelle plateforme de l'IGPN : la police des
polices. Réaction d’un habitant : « c’est bien car si on est
victime de propos discriminants ou autres, on pourra avec
ce numéro, faire valoir nos droits plus facilement. »
11-17 anS
Inscrivez-vous aux
séjours 100 % glisse
Du 15 au 22 février, le service municipal de la jeunesse
met le cap sur la montagne. Deux séjours sont proposés
avec au choix pour profiter des plaisirs de la neige, tout
d’abord pour les 11-14 ans, la destination Sollières-Sardières, au cœur du pays des loups… Et pour les 15-17 ans,
sensations fortes garanties à Morzine, en Haute-Savoie.
Des séjours 100% glisse avec au programme, des cours
de ski et de surf avec des moniteurs agréés, de l’escalade
sur glace, des balades en raquettes, des sorties : patinoire, veillées… Inscrivez-vous dès maintenant à l’Espace
Angela Davis, 64, avenue Gaston-Monmousseau, tél : 01
49 71 81 70. Attention, le nombre de places est limité.
exPuLSionS LocativeS
réunion publique le
10 février
Une réunion publique pour les personnes en difficultés
économique et sociale est organisée à l’initiative de Karina Kellner, adjointe en charge de l’action sociale. Cette
réunion a pour but notamment de prévenir les expulsions
locatives et les coupures d’énergie. Elle se tiendra le lundi
10 février 2014 à partir de 13 h 30 en mairie (salle des
mariages). Voir article page 14.
4
pUb
5
éco
Collèges. plus que quatre jours avant le lancement de l’édition
2014 du rallye inter-entreprises. une période idéale pour les collégiens qui ont ainsi, outre leur stage en entreprise, la possibilité
de découvrir le monde de l’entreprise.
L
es collégiens de
Maurice-Thorez,
Pablo-Neruda et
Joliot-Curie, participent
à partir du 27 janvier
prochain au traditionnel
Rallye inter-entreprises.
Un rendez-vous qui
est désormais bien installé dans le paysage de
Plaine commune comme
l’expliquent les organisateurs : « Lancé en
2001, le Rallye a trouvé
aujourd’hui sa vitesse de
croisière avec trente-six
collèges du territoire qui
y participent. C’est une
action de rapprochement
et de rencontres entre les
jeunes du territoire et les
entreprises locales. C’est
aussi pour les collégiens,
l’occasion de découvrir en plusieurs temps
de visites, au sein du
milieu professionnel, les
différents métiers et la
diversité professionnelle :
industrie, secteur des
services à la personnes,
grande
distribution…
qui font la composante
et la richesse de notre
territoire. »
Chaque année, après un
temps de prospection
auprès des acteurs économiques de Plaine commune, nous « collectons »
des offres de visites qui
correspondent aux attentes des établissements
scolaires. Ensuite, la
répartition est effectuée
en concertation avec les
différents collèges. Les
collégiens, accompagnés
d’un professeur sont
ensuite invités au sein
de l’entreprise choisie.
Tous les secteurs d’activités présents sur l’agglo
sont concernés par ces
visites : le BTP, la logistique, la comptabilité,
la gestion, la finance, le
commerce, le marketing,
la restauration (SIVOM,
restauration collective),
©Dragan Lekic
J - 4 avant
le début
du Rallye
Lors d’une précédente édition, les collégiens ont visité les locaux de l’entreprise
« Pluritel Com Réseaux » installée sur la zone d’activités du Bois-Moussay.
les métiers de bouche,
l’hôtellerie, le tourisme,
les techniques et industries (Fidel, Kremlin
Rexon, Morgana SAS),
la grande distribution
(notamment Carrefour
Stains), la vente, le droit,
les ressources humaines,
la santé, la gestion immobilière, la petite enfance
(secteur PMI), l’éco activités, l’administration
(services municipaux de
la ville de Stains), le socio-médical (centre municipal de santé, clinique
de l’Estrée).
Pour le corps enseignant,
c’est un moment idéal
qui permet à de nombreux jeunes d’appréhender différemment le
monde de l’entreprise :
« Il y a au total, environ
trente trois visites de
classes, au sein des entreprises et des services
municipaux de la ville.
C’est une démarche passionnante et c’est aussi et
surtout, pour les élèves,
une occasion de découvrir le monde du travail. »
Tout au long de l’année, les collèges mènent
d’autres actions qui sont
également très connues
comme les initiatives autour de la création de mi-
ni-entreprises ou encore
les fameux stages que
les collégiens de classe
de troisième effectuent
en milieu professionnel
durant l’année scolaire.
Djamel Charif
pratique
Du 27 janvier au 13 février,
rallye inter-entreprises, initiative organisée par plaine
commune en partenariat
avec l’Education nationale.
emPLoi DeS jeuneS
200 recruteurs
au Forum !
L
a Mairie de Paris, Carrefours
pour l’Emploi et Paris Métropole proposent le mardi 4
février 2014, de 10h à 18h, le forum
de recrutement « Paris, métropole
pour l'emploi des jeunes » à la Grande
halle de la Villette. Cet événement
verra la participation de 200 recruteurs, il donne la priorité aux jeunes
demandeurs d'emploi, de tout niveau
de qualification et d’expérience. Ces
200 employeurs seront ainsi mobilisés
pour permettre à chacun de proposer
ses compétences pour un CDI, un
CDD, un contrat en alternance ou
un emploi d’avenir. Ils proposeront
de nombreuses offres d’emploi et de
formation touchant la plupart des secteurs d’activité. Pour cette 9e édition,
un village sera exclusivement dédié à
l’emploi des travailleurs handicapés.
À cela s’ajoutera un espace réservé à
l’économie sociale et solidaire, ainsi
qu’une surface affectée aux entre-
prises et organismes de formation qui
proposant des postes en alternance.
L'accès est libre et ouvert à tous,
gratuit et sans pré-inscription. Ce
forum demande néanmoins une réelle
préparation. Pensez à vous munir de
CV et n’hésitez pas à contacter en
amont la mission locale qui se trouve
dans les locaux de la Maison pour
l’emploi de Stains, au 85-87, avenue
Aristide-Briand, tél : 01 71 86 35 40.
Vous pouvez également contacter le 01
53 95 15 15 où vous pourrez recueillir
des informations sur ce rendez-vous.
D.C.
rendez-vous
Mardi 4 février de 10h à 18h, Forum de
recrutement « paris, métropole pour l'emploi
des jeunes ». Grande halle de la villette, 211,
avenue Jean-Jaurès à paris 19e. ouverture
de 10h à 18h sans interruption, entrée libre
et gratuite. accès : métro porte de pantin
(ligne 5).
offre D’emPLoi
agent chargé de la résorption
des dépôts sauvages (h/f)
Plaine commune recherche un agent chargé de la résorption des dépôts
sauvages (h/f), cadre adjoint technique territorial. Les tâches sont : relever
les dépôts sauvages de détritus sur l’espace public. Il s’agira entre autre
d’identifier les auteurs des dépôts, de procéder à la saisie des données
nécessaires à l’établissement des procédures relatives à l’évacuation et la
mise en décharge des déchets. Les compétences requises sont : maîtrise
de la langue française, sensibilité aux problèmes d’environnement, qualité
relationnelle et sens du travail en équipe, disponibilité et réactivité,
faculté d’observation et d’analyse, méthode, rigueur et précision dans les
procédures, sens de l’écoute et du dialogue… Travail le week-end et en
soirée exceptionnellement et astreintes technique et hivernale. Date limite
des candidatures : 15 février 2014. Il faut adresser votre lettre de motivation
en rappelant la référence 2013 09 1011 et votre curriculum vitae à M.
Le Président de la communauté d'agglomération « Plaine commune » 21,
avenue Jules-Rimet 93218 Saint-Denis cedex.
Pour toutes informations complémentaires vous pouvez contacter: - tél :
01.55.93.55.55, secteur recrutement poste 55.58, par email : recrutement@
plainecommune.com.fr.
6
voIsIns/voIsInEs
En vIllE
Sortie SeniorS
séance de cinéma
La municipalité et le CCAS vous proposent une séance
de cinéma le jeudi 30 janvier à 14h à l’Espace Pauléluard. Au programme, « Nos plus belles vacances »,
une comédie familiale de Philippe Lellouche, avec Julie
Gayet, Gérard Darmon et Philippe Lellouche. Tarif : 2,50
euros. Renseignements auprès du Secteur des Seniors 01.49.71.84.47
MaroC
ce qui ne tourne pas rond
comité DeS mamanS
Galette et bacheliers
Le Comité des mamans de la Cité-jardin organise
une initiative autour de la galette des rois sous la
thématique Bollywood, samedi 25 janvier de 13h30 à
17h à l’espace Paul-Eluard, avec un spectacle de danse
des enfants. Ce sera également l’occasion de mettre à
l’honneur les bacheliers lors d’une cérémonie.
mouLin neuf
Galette pour tous
comité DeS fêteS
Galette des rois
Pour débuter cette année, l’association vous propose un
repas dansant autour d’une galette des rois qui vous
est proposé dimanche 9 février de 14h à 19h à la Maison des associations. La participation est de 12 euros
pour les adhérents et 15 euros pour les non adhérents.
Pour toute information et réservation, une permanence
sera assurée les jeudi 23 et 30 janvier de 10h à 12h au
71 rue Jean-Jaurès. Attention les places sont limitées.
Plus d’infos au 06 84 42 29 57 - 01 42 35 95 33 ou
01 42 35 99 07.
Les cartes d’adhésion 2014 sont disponibles au prix de
8 euros.
noS LoiSirS enSembLe
assemblée générale
L’assemblée générale de l’association se tiendra
dimanche 16 février à partir de 10h30 à l’espace PaulEluard et sera suivie d’un repas. La participation est de
40 euros pour les adhérents et 45 euros pour les non
adhérents. Plus d’informations auprès de Claude au 06
60 81 05 56.
StainS viLLe fLeurie
aG le 23 février
Dimanche 23 février à partir de 14h à l’espace PaulEluard, salle de la luciole : assemblée générale suivie d’un
après-midi dansant et convivial au cours duquel seront
remises les récompenses aux lauréats du concours floral
2013. Les cartes d’adhésion 2014 sont disponibles au tarif
de 8 euros. Vous pourrez la retirer lors de l’assemblée
générale ou bien auprès de Lisette Le flem, 22 rue LéonGonot, 01 48 21 09 44, ou encore Jeannine-Marie Serré,
16 rue Marcle-Le-Pogamp, 01 48 26 30 92.
Dimanche 6 avril, dès 14h à l’école du Globe
(garçons) : loto avec de nombreux lots. Des informations
complémentaires vous parviendront ultérieurement.
©Dragan Lekic
L’Amicale CNL du Moulin Neuf vous propose de partager un moment convivial en partageant une galette
des rois, samedi 1er février de 14h à 18h à l’école GuyMoquet. Cette initiative est ouverte à tous les habitants
de la ville, entrée gratuite, mais attention il faut réserver
au 06 59 35 74 65 (places limitées).
D
ialoguer, écouter, noter,
apporter des réponses,
la réunion publique qui
s'est déroulée le 15 janvier avec
les habitants du Maroc et les élus
se voulait directe et concrète. Elle
le fut. La quarantaine de riverains
qui y a participé a passé en revue
ce qui dysfonctionne, selon eux,
dans ce quartier. Sans surprise,
les thématiques de la propreté,
du stationnement, de la sécurité et des travaux ont été mises
en avant. Sur ces sujets, les demandes sont fortes. Les élus présents -Michel Beaumale, Francis
Morin, François Vigneron- et un
responsable des services techniques ont pu mesurer à nouveau les attentes d'une amélioration du cadre de vie au Maroc.
Ce cadre de vie dégradé par la
présence de véhicules ventouses
contre lesquels il a été réclamé
plus de présence de la part de la
police municipale, et sa vigilance
contre la mécanique sauvage rue
de Fontenay. C'est aussi la saleté
récurrente dans le périmètre du
petit pont et l'éclairage famélique
de l'ouvrage. La saleté constatée
également derrière la rue de Pontoise sur le patrimoine d'Icade,
malgré les interventions de Plaine
commune. Plus généralement, le
nettoiement des rues est jugé insuffisant. Se pose le problème des
encombrants qui ne passent pas
rue du Président Harding et celui
des dépôts sauvages permanents
à l'angle de la rue ou encore celui
des bouteilles vides abandonnées
rue Sylvine.
Autour de la rue de Pontoise, les
rats prolifèrent au pied du patrimoine d'Osica. Au rang des incivilités il y a le café du Petit pont qui
ne respecterait pas les horaires de
fermeture le soir. La question du
stationnement a également animé
les débats avec un manque de
parking rue de Pontoise. Il a été
demandé de modifier les emplacements des arrêts de bus, notamment rue de Fontenay. Une maman réclame des agents de voirie
pour faire traverser aux écoliers
les rues de Grignoux et Villiers
de Gonesse jugées dangereuses.
Deux constructions sans permis
ont été signalées au 35, rue de
Fontenay et au 39, rue Villiers
de Gonesse. Une riveraine s'est
plainte de ne plus pouvoir rentrer sa voiture à cause d'un bateau
mal conçu. Les représentants de
la municipalité ont noté toutes les
remarques. Ils vont les étudier et
organiser une prochaine réunion
publique pour venir avec des réponses aux doléances qui leur ont
été soumises.
Frédéric lombard
communiqué : indignation après
des propos racistes
«L
’association des habitants du quartier du
Maroc est connue et reconnue pour la
finalité de son travail social : promouvoir
le vivre ensemble dans le cadre de la mixité socialeéconomique et religieuse, un travail axé sur des valeurs telles que le respect de la dignité humaine, la
tolérance et bien sûr, la devise du socle de la république : fraternité-liberté et égalité !
Seulement ! Mercredi soir 15 janvier, au milieu d'une
réunion, à la Maison de Quartier du Maroc, organisée à l’initiative de la mairie, venant à la rencontre
des habitants, en présence de monsieur le maire et de
quelques élus; et au milieu d'une salle bondée, et sans
préalable ! Un individu inconnu des participants, à
part de celui qui l’accompagnait, tient des propos
racistes à l’encontre d'une participante qui avait pris
la parole, et qui est entre autre, membre du conseil
d’administration de l’association!
À travers ces lignes l'AHQM* tient à exprimer sa
consternation devant les comportements racistes et
abjects quels qu'ils soient! et condamne sévèrement
et solennellement ce dérapage, qui sera fermement
sanctionné!
Monsieur le maire a indiqué en fin de réunion qu’il
ferait un courrier d’indignation et de condamnation
vis-à-vis de cet incident ».
l'équipe aHQM *(association des Habitants du Quartier
du Maroc).
7
voIsIns/voIsInEs
MoulIN NeuF
Distribution d’un calendrier choc
Choquer pour convaincre. Innover pour réussir.
réussir à éradiquer les jets d'ordures par les
fenêtres avec un calendrier dans lequel les
enfants du Moulin donnent de belles leçons de
vivre ensemble.
S
'il y a bien un fléau qui hante les allées de la cité
du Moulin Neuf, c'est le jet d'ordures par les fenêtres. Et c'est une renommée dont se passerait
bien bon nombre de locataires « Car en plus d'être
désagréable pour les habitants », le bailleur rappelle
que ce comportement « nourrit les pigeons et les
rats » et force « un passage de prestataires extérieurs
pour le ramassage quotidiennement alors qu'ailleurs
deux par semaine suffisent ». Des affiches, des rappels à l'ordre des gardiens, les discussions entre voisins,... rien ne suffit à enrayer le problème depuis des
années. Donc dans le quartier on a décidé de réagir
en innovant, en créant un électrochoc.
« Il fallait essayer autre chose, explique Martine
Froidefront, chargée de mission à la gestion sociale
et urbaine pour I3F. Ainsi, avec Plaine commune,
nous avons lancé un appel d'offre en insistant sur
l'innovation pour contrecarrer ces incivilités quotidiennes. C'est l'association Fourmis Vertes qui nous
a convaincu. Avec leurs saynètes de théâtre forum,
un jardin partagé, puis un rallye de ramassage des
déchets, une campagne d'affichage avec des mises en
scènes créées par les locataires, nous sommes arrivés
à ce calendrier. » Un calendrier actuellement distribué dans les boîtes aux lettres, et accompagné d'un
questionnaire (que le Point d'écoute peut vous aider
à remplir). Un calendrier imaginé et créé par les petits et les grands du quartier. Un calendrier drôle et
choquant à la fois. À partir de photos, ils ont créé
des BD, et Super nettoyeur (un jeune garçon très
engagé) a gagné ce surnom tête haute. C’est lui sur
la page de janvier. Il s’est dessiné une cape avec le
logo SN (Super Nettoyeur) et un nœud pap, et créé
Voici l’exemple en photo d’une des actions choc menée au Moulin Neuf et qui fait la Une du calendrier distribué
actuellement.
une bulle où il se satisfait : « He hop ! mission accomplie ! », il glisse une bouteille dans une poubelle de
la cité. Simple et efficace. En février, une jeune fille
peste : « On ne va pas passer toujours derrière vous. »
On la voit alors ramasser un sac poubelle dans un
hall. Août, on voit des enfants sur une balançoire
avec des matelas et divers encombrants tout à côté.
Un « Bouh ! » avec un pouce dirigé vers le bas annonce la couleur et rappelle que « les encombrants
c’est un jour précis et pas tous les jours » et que « cet
endroit est une aire de jeu ». Et cette ravissante jeune
fille, assise près de déjections canines, se bouchant
le nez et bullant : « ça sent trop mauvais ! » C’est en
décembre. Ce calendrier, dont la couverture (voir
photo) annonce la couleur avec cette phrase : « Parce
qu’on en a tous assez de tous ces déchets dans notre
quartier », mérite le coup d’œil et un coup de chapeau. L’expo proposée samedi dernier à l’école GuyMôquet n’a pas remporté un franc succès, néanmoins elle sera certainement réutilisée « tellement
elle parle vrai avec ces serviettes hygiéniques remplies de peinture rouge et ces couches de marron,
c’est ça qu’on trouve au pied des immeubles, on a
récréé la réalité pour choquer ! » L’heure du bilan va
bientôt sonner. Le choc aura-t-il fait effet ?
Carole sapia
MaroC
ici aussi on veut un meilleur
cadre de vie
R
ues de Pontoise et de Poissy, malgré la réhabilitation, on subit aussi les conséquences de
jets d'ordures par les fenêtres, mais également
une « cohabitation désagréable » avec les rats et les
pigeons. C'est pourquoi depuis quelques semaines
maintenant, le bailleur Osica a aussi, un peu comme
au Moulin Neuf (voir article ci-dessus), sollicité une
association Couleurs d'avenir pour trouver des solutions - avec les locataires - à cette saleté en pieds
d'immeuble. « Nous souhaitons le meilleur maintien
possible des travaux que nous avons menés pour le
bien-être des locataires, affirme le responsable de
secteur. Face aux locataires, nous allons voir ce qu'on
peut leur apporter et ce sur quoi nous pouvons nous
engager. Mais aussi ce qu’on peut imaginer ensemble
pour arriver à bout de certaines incivilités. » Et mardi
soir, il s'engage devant les quelques personnes qui se
sont déplacées pour trouver des solutions à leurs tracas quotidiens. Nettoyages des cages d'escalier, encombrants, entretien des espaces verts, rats, durant
deux semaines, le responsable explique qu'il sera pré-
sent sur le site tous les après-midis pour veiller au
bon déroulement du fonctionnement de la cité. Bref,
il veut que ses engagements soient tenus. Quant au
problème des pigeons (voir édition de la semaine dernière), il explique qu'il attend la venue d'une société
spécialisée pour poser des pics sur chaque corniche
de la façade des immeubles récemment rénovée. « Je
m'y engage, ce sera fait, mais je suis contraint d'attendre des réponses des entreprises sollicitées. » Ensuite, c'est Alix De Priester de Couleurs d'avenir qui
remet les pieds dans le vif du sujet. « Comment peuton envisager votre participation pour que la situation
change? Le bailleur seul ne peut pas tout résoudre. Il
faut que nous arrivions à avancer ensemble. Un porte
à porte ciblé ? Une campagne d'affichage ? êtes-vous
prêts à chercher avec nous d'autres bonnes volontés ».
Assurément, malgré la timidité, la peur de s'engager,
de franchir le pas d’aller vers l’autre, ils avaient tous
envie de sortir leur cité de ces fléaux, 7 Jours n'a donc
pas fini de les suivre dans cette belle aventure du bien
vivre ensemble. C.s.
encombrantS
la collecte c’est mercredi
La prochaine collecte des encombrants aura lieu mercredi
27 janvier sur l’ensemble de la ville, dès 7h. Attention les
objets encombrants consistent uniquement en du mobilier
et des grands cartons. Tout autre objet est à déposer
à la déchèterie de Pierrefitte (102 rue d’Amiens) face à
la clinique de l’Estrée, gratuit pour les particuliers avec
justificatif de domicile. Pour tout renseignement, vous
pouvez contacter Allo Agglo au 0 800 074 904 (gratuit
depuis un poste fixe).
8
pUb
pa r lo n s - E n
La Dame aux chats risque l'expulsion : avez-vous la solution ?
Il ne reste que
très peu de jours
pour trouver une
solution au drame
qui se profile.
Nadia, surnommée
en ville « la
dame aux chats »
risque l'expulsion
locative (jugement
au tribunal
d’aubervilliers le
9 févier) sans
solution de
relogement pour
elle, mais aussi
pour ses chats.
Que faire ? 7 Jours
lance un appel à
l'intelligence et à la
solidarité stanoise
pour lui venir en
aide.
D
epuis plusieurs mois maintenant,
Nadia a la tête basse, les yeux
fuyants, les épaules avachies, le seul
fil qui semble la tenir lorsqu'elle déambule
en ville ce sont ses chats et sa lutte acharnée
à les sauver. « Des chats ramassés dans la rue
après avoir servi d'appât aux chiens, après
avoir eu des membres arrachés par des pièges
dans des jardins, notamment ceux de La Cerisaie, après avoir été brûlés à l'acide, ou ceux
qu'on abandonne parce que trop vieux, trop
malades… », des faits terribles rapportés par
l’association ASSA Declercq dont Nadia est
un pilier incontournable. Parfois, sans placement possible après leur convalescence, elle
n’a pas le cœur de les remettre à la rue. Alors
elle les garde dans son F2 de la Cité-jardin
dans lequel elle vit depuis 40 ans. « C’est vrai
elle a trop de chats chez elle. Mais c'est faux
de dire que ça sent mauvais, que les chats
miaulent sans cesse, » la présidente de l'association Monique Declercq a la gorge nouée
lorsqu'elle parle de l'expulsion imminente de
Nadia. Du côté service hygiène, environnement et sécurité de la ville le constat est le
même : « concernant l’état des parties communes, il a pu être constaté et ce à plusieurs
reprises ni dégradations ni manquement aux
conditions d’hygiène. » Côté 7 Jours, même
constat aussi. L’intérieur de son petit appartement est certes chargé en équipement pour
chat, mais propre. L’odeur n’est nullement
insupportable, il fait chaud, la télévision
fonctionne lorsque Nadia est en mission.
Lorsqu’elle passe le pas de sa porte, les chats
viennent chercher une caresse. Mais même
les ronronnements ne l'apaise plus, la Stanoise de 68 ans est chamboulée, elle a peur
du devenir de ses chats. « L’huissier a conclu
qu’elle ne vivait pas ici », explique la présidente « la procédure d’expulsion s’appuiera
sur ce constat ». Certains pourraient en effet
regarder d'un mauvais oeil cette femme qui
reste des heures dans sa voiture. Et bien sachez que ce n'est ni pour vous épier ni pour
faire « la bizarre », c'est juste pour attendre
que le chat qu'on lui a signalé apparaisse,
pour l'attraper et le soigner. « Si j’y vis, se
défend Nadia, mais c’est vrai que je passe
beaucoup de temps à attraper les chats, à les
emmener en soin, et j’ai aussi ma maman
à m’occuper. » Une vieille dame du même
quartier qui se remet d’une fracture du col
du fémur.
De son côté, Francis Morin, adjoint au
maire délégué au développement durable
a écrit le 4 novembre dernier à Stéphane
Troussel, président de l’OPH 93, bailleur de
Nadia, suite au passage de l’huissier : « Madame Laval est en charge de la capture et de
la mise sous contrôle sanitaire des animaux
(principalement des chats). Lorsqu’un animal blessé ou malade est signalé, soit par des
administrés soit par les services municipaux,
l’association ASSA Declercq s’occupe de la
capture, de la stérilisation, des soins ainsi
que de la convalescence de l’animal. Faute
de placement, les chats sont installés chez
Madame Laval pendant leur convalescence
et en attente d’adoption. C’est pour cela que
plusieurs visites ont eu lieu à son domicile
ces dernières années avec différents acteurs
(médiateurs, délégué adjoint..) dans le but
de constater l’état du logement, des parties
communes et trouver une solution pour éviter que de nombreux animaux s’amassent à
son domicile. Je tiens à vous préciser que les
services municipaux et élus font tout leur
possible afin de trouver un local permettant
de recueillir ces animaux le temps qu’ils
soient rétablis. »
L’élu conclut : « je vous demande de bien
vouloir surseoir à cette procédure, vous
assurant que nous mettons tout en œuvre,
avec elle et l’association pour trouver une
solution satisfaisante pour tous, et sachant,
je l’ai vérifié moi-même, que, contrairement
aux dires de quelques voisins, la situation
n’apporte aucune nuisance. » Une lettre restée sans réponse.
L’adjoint au maire, d’autres élus touchés par
cette histoire et connaissant l’utilité de son
action et l’association font marcher leurs
réseaux, mais face à l’urgence, un appel à
l’intelligence, à la solidarité, à la générosité
stanoise semblait nécessaire. Vous avez été
nombreux à demander au 7 Jours de s'en
faire le relais. C'est fait.
Si vous avez une idée, une solution à proposer, l’association prend ! Contacter au plus
vite Monique Declercq au 06 65 65 57 09. Sinon, vous pouvez signer la pétition en ligne
sur www.petition24.net (déjà plus de 2000
signataires).
Carole sapia
Depuis le 7 février 2008, l'association stanoise aSSa Declercq, a, grâce à la SPa, opéré 881 chats. on peut y ajouter les stérilisations qui profitent à l'ensemble des Stanois en évitant
les proliférations de ces félins (5 petits par portée, jusqu'à 3 fois par an): 2000. « Des interventions qui évitent aussi des souffrances aux chats, et tout cela grâce à l'engagement et le
savoir-faire de nadia Laval », ajoute la présidente d’aSSa.
9
10
lE clIc clac DE la sEMaInE
les seniors aux archives
À
©Julien Ernst
©Julien Ernst
©Julien Ernst
l’initiative du CCas, les seniors de la ville étaient
conviés ce lundi à une visite des archives Nationales
situées au carrefour des trois villes pierrefitte,
saint-Denis et stains. 1h30 de visite. Deux groupes de
quinze personnes, chacun guidé par une conférencière a
pu visiter le cinquième
étage où sont classées
les archives. les visiteurs
ont également pu
observer de l’extérieur
le travail effectué dans
la salle réservée aux
documents abîmés et à
restaurer. enfin, ils se
sont arrêtés à la salle
informatique ou, entre
autres, sont scannés les
documents collectés par
les archives appartenant
à des particuliers. À
l’issue de la visite la
trentaine de seniors a
tenu à remercier le CCas
pour cette initiative très
appréciée.
vœux au commissariat
M
©Dragan Lekic
©Dragan Lekic
ercredi dernier, le maire achevait sa tournée des
vœux au commissariat. En compagnie de JeanPierre fourcade maire de Pierrefitte, d’Azzedine Taïbi,
conseiller général et de la sous-préfète de Saint-Denis,
ils ont été accueillis par la toute nouvelle commissaire,
madame Anne Kramata, arrivée le 6 décembre dernier.
En ce début d’année, faisons le vœu qu’elle puisse
bientôt disposer de moyens et d’effectifs adéquats
aux besoins des deux communes (voir article page 3).
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©Haider Khirani
lE clIc clac DE la sEMaInE
À voir sur les grilles
de la mairie
©Haider Khirani
D
ix Stanois ont accepté de partager leurs envies pour l’année 2014 dans les
colonnes du 7 jours à Stains des deux dernières éditions. La municipalité a
souhaité, avec leur accord, mettre en avant leur message de solidarité, de
vivre ensemble, du respect de l’environnement, de la volonté de s’en sortir, d’être
positifs par une exposition que vous pouvez voir en passant simplement devant la
mairie. ces dix Stanois sont différents les uns des autres, mais ont tous un message,
qui va dans le même sens, celui du bien vivre ensemble. une bouffée d’air frais.
Texte et photos d'Haider Khirani, stagiaire.
Centre-ville :
les nouveaux habitants
s’installent
B
©Dragan Lekic
onne nouvelle en cette période de l’année, grise et tristounette, au cœur
du centre-ville, les façades blanches du nouveau programme Nexity
tranchent dans le paysage. Les premiers habitants commencent à s'y
installer dans des appartements, du studio au 5 pièces, disposant d’un jardin
intérieur. Les derniers aménagements extérieurs, notamment les travaux sur la
voirie, sont actuellement en cours.
MTL : séduits par
« Capitaine Clash » !
M
©Dragan Lekic
ercredi dernier, les jeunes Stanois présents à la MTL, n’ont pas boudé
leur plaisir car la compagnie « pour l’Artisanat des menteurs » présentait un spectacle décapant : « Capitaine Clash ; Poing final ! Il sauve le
monde et il est pas content », présenté dans le cadre du festival des médiathèques
de Plaine commune « Héros et Héroïnes ». Le jeune public est ressorti tout revigoré à l’issue de ce moment de détente avec des héros sacrément sympathiques.
12
sports
natation
ATHLéTISME
D
Des podiums au cross
FSGT de Vigneux
pas de répit pour les
stanois…
imanche ensoleillé sur la piscine de Stains pour
l’organisation de l’une des poules du circuit Poussins du 93. Le public était venu en nombre pour voir
les enfants nager. Plus de 60 participants pour 4 clubs
représentés et encore une fois une très bonne performance des nageuses et nageurs de l’ESS Natation, avec
tout d’abord une seconde place au relais mixte 4x25m
4 nages composé de Eva, Andréa, Ante-Nikola et Kenan
(voir photo). Puis les performances individuelles des plus
jeunes Iris, Célia, Maissane en 50m brasse et pour certaines 100m 4 nages. Ou encore, les performances des
Poussines 2ème année avec Eva arrivée 1ère en 50m Nage
libre, Dos et Papillon,… 2ème juste derrière il y a Andréa
sur 50m Dos qui prend aussi la 3ème place en Nage libre.
Un peu plus loin dans le classement mais toutes aussi
méritantes nous retrouvons Marie, Léna et Amanda.
1, 2, 3 avec Ante-Nikola côté Messieurs en Papillon,
Nage libre et Dos,… sans oublier Mathieu et Kenan qui
ont fait une remarquable prestation.
Ce dimanche se déroulait également à Paris et à l’initiative de la ffESSM IDf, la première journée qualificative
pour les Championnats de france de Nage avec Palmes.
La aussi de très bons résultats avec une qualification
acquise pour Loïc Thenot et Marc Olasek en 50, 100 et
200m bi-palmes. Loïc qui prend aussi la 3ème place du
classement général catégorie Sénior.
À noter une remarquable performance de Anes qui termine 1er au total des points en catégorie Benjamin, suivie
par Guillaume et Bastien aux 2 et 3ème places. Kelly et
Adèle prennent la 3ème place du classement général de
cette rencontre dans les catégories Minime et Cadette.
Du côté des Maîtres, faible participation aux Championnats Ile-de-france d’hiver mais tout de même une place
de 6ème au 100m 4 nages et 8ème sur 100m Nage Libre
pour Caroline.
RUGBy
Une reprise en douceur…
E
n ce début d’année, la section rugby présente ses meilleurs vœux aux Stanoises et Stanois, supporters, parents,
joueurs (ses), éducateurs (trices), bénévoles et dirigeants
(tes). Pour les rugbymans de bons résultats sportifs et personnels. Pour la section rugby enfin, un club house digne
d’un club évoluant en promotion d’honneur. Il faut bien
cela pour recevoir nos adversaires comme nous sommes
reçus lors de nos déplacements. Nous nous étions quittés le
18 décembre après le traditionnel goûter de Noël de l’école
de rugby. Chaque enfant après un moment très convivial et
apprécié, était reparti avec un cadeau utile sur le plan sportif. L’entraînement pour tous à repris début janvier. Il fallait
bien cela pour éliminer les excès des fêtes. Pour le moment
les compétitions n’ont repris que pour les juniors et une
partie de l’école de rugby. Les juniors se rendaient samedi
18 janvier à Livry-Gargan. face à une bonne équipe, nos
joueurs ont connu la défaite sur le score de 24-5 des regrets
face à cette équipe que nous avions battu au match aller.
Dans un championnat très ouvert les places seront chères.
L’école de rugby sauf les minimes se déplaçait à Noisy-leGrand pour une triangulaire face à Noisy et Aulnay une
bonne entente sur et en dehors du terrain. Nos petits jeunes
ont montré de belles choses. Une belle progression face à
ces équipes qui nous avaient largement battu en début
de saison. Pour les minimes et séniors, les pluies de ces
derniers jours ont rendu les terrains impraticables. Heureusement, dès samedi 25 janvier, l’école de rugby au complet
sera sur le terrain pour recevoir les équipes de Pantin et
Neuilly-sur-Marne. Pour les équipes seniors après le match
reporté dimanche dernier face à Soisy, il faudra attendre le
2 février et un déplacement chez le leader l’ASS Sportive
fontenaysienne pour goûter aux joies de la compétition.
A
près la Plaine des sports Auguste Delaune la semaine dernière, les athlètes de l’ESS étaient de retour sur le terrain de cross. Cette fois-ci, le parcours
étant moins difficile ce qui était d’autant mieux que ce dimanche tout le club avait fait le déplacement. Toutes les catégories étaient représentées pour ce championnat régional
de cross FSGT. Le parcours bien que légèrement boueux
était tracé dans les sous-bois et dans les allées du parc départemental du port aux cerises. Le temps était clément
avec même quelques apparitions du soleil. La course des
femmes ouvrait les festivités, des athlètes se distinguaient
déjà dans cette première course. En effet Ketty Langlois
décidément très en forme en ce début d’année, prenait les
choses en mains ne laissant à personne le soin de mener et
imposait un rythme soutenu lâchant rapidement le reste du
peloton pour s’envoler vers une victoire méritée. Dans cette
course Bérénice Cadéron montait également sur le podium
(2ème) dans la catégorie seniore 1. Seule petite déconvenue, l’équipe vétérane (ketty Langlois, Magalie Hernandez
et Chatelaint Cristina) terminait deuxième à seulement
2 points du titre. Dans la deuxième course, les vétérans
hommes, la plus importante en nombre de la journée, Michel Chatelaint qui relevait de blessure accède au podium
(2ème) dans la catégorie V3. Puis venaient les courses enfants
qui avaient pu profiter des épreuves des plus vieux en début de programme pour arriver un peu plus tard. Mais les
jeunes générations ne sont pas en reste de leurs aînés et la
course des mini-moustiques filles voit la victoire d’une stanoise, Actus Elisa. Ensuite les courses s’enchaînaient avec
la montée des athlètes de l’ESS sur le podium.
En minimes filles où Manal En Nehdaoui (3ème) aurait pu
gagner car les 3 premières finissent dans un mouchoir de
poche ! En cadette fille avec Axelle Langlois qui monte sur
la plus haute marche laissant la deuxième loin derrière elle.
De bon augure pour le championnat régionale FFA de la
semaine prochaine. En cadet garçon avec une belle course
de David Samassa (2ème) à 1 seconde du premier, mais qui
doit affiner sa tactique de course et s’affirmer dans le peloton s’il veut s’imposer. En junior belle surprise de l’équipe
fille qui s’adjuge le titre avec Emeline Formentelle, Nawel
Soualma et Kaina Ouali. Et enfin pour terminer la course
senior homme ou l’ESS athlétisme comme pour la course
d’ouverture se distingue avec la belle victoire d’Adalberto
Teixeira Furtado. Félicitations également aux 62 stanois
qui ont pris part à ce cross. La semaine prochaine toujours
du cross avec le championnat régional FFA à Sucy-en-Brie.
13
c U lt U r E
STUDIO THéâTRE
Un « Clair Obscur »
poétique !
Le choix Des
bibs
Mon imagier des comptines de la
maternelle
Gallimard-Jeunesse
le studio théâtre invite la compagnie des « Chemins de Travers » pour trois représentations d’un spectacle
de cirque et de gestes « Clair obscur » à voir dès l’âge de 8 ans.
P
artager des sensations avec le public, c’est le lot, au quotidien de l’équipe du Studio théâtre, qui outre son travail
de création anime au quotidien de multiples ateliers avec
les différents publics : enfants, jeunes, adultes, seniors… Ce souci de partage est aussi présent lors de l’accueil en résidence de
compagnies de théâtre mais aussi, comme c’est le cas prochainement, de cirque. Avec la compagnie des « Chemins de Travers », le public stanois va découvrir un monde avec des formes
et esthétiques singulières car le spectacle qui sera présenté au
STS est imprévisible, poétique et plein d’humour. Manoël Mathis, qui a conçu et interprète ce spectacle avec Lucille Brunet,
il évoque, leur parcours commun : « nous nous sommes rencontré avec Lucille en 2010. Nous étions alors à l’école du cirque
« Verstraete création », qui se trouve en région parisienne. Je
suis jongleur et Lucille est contorsionniste. Nous voulions créer
quelque chose ensemble, et nous voulions explorer des univers
comme le théâtre ou encore la danse. Au fil des rencontres et des
expériences, nous en avons longuement discuté et nous sommes
tombés d’accord pour travailler sur la solitude avec un personnage enfermé chez lui qui s’invente des codes. La solitude c’est
un mal du siècle qui touche aussi bien des personnes âgées que
des jeunes ou des adultes, et ce toutes catégories sociales confondues. En fait, il crée un personnage et c’est Lucille qui joue ce
rôle, elle essaye de revenir vers une vie sociale normale comme
tout le monde. C’est ce qui donne ce spectacle « Clair obscur » ».
Lucille Brunet et Manoël Mathis aiment aussi raconter des histoires et ils ont pris le parti du muet : « C’est un spectacle de
corps, avec jongleries, massues, contorsions… avec une radio en
fond sonore, nous sommes fiers du résultat. Il nous reste encore
quelques répétitions avec des filages et le public stanois pourra
venir voir le résultat sur la scène du STS. »
Un retour pour nos deux compères qui étaient déjà en résidence
au Studio théâtre en juillet 2013, avec cette création dont l’avant
première a lieu le 29 janvier.
Djamel Charif
DU CôTé DE L’AGGLO
16 chansons revisitées comme Dans
la forêt un ouistiti, La famille Tortue
ou J'ai un gros nez rouge. Elles sont
reprises sur le CD audio en version
chantée et en version instrumentale.
Quand tes grands-parents étaient
enfants - Tourbillon
rendez-vous
Jeudi 30 et vendredi 31 à 14h, samedi 1er février à 20 h 30 « clair obscur »
au studio théâtre, 19 rue carnot, tarifs 11, 8 et 5 euros, réservations au
01 48 23 06 61.
SORTIES
Pour les fans de hip-hop Des bons plans avec
« Tick'Art ile-de-France »
C
onnue pour constituer, avec d’autres, les racines du hiphop en France, le territoire, accueille un tout nouveau
collectif. Formé notamment par des professionnels du
graffiti, du DJ-ing, du rap, de la création musicale et chorégraphique, ce nouveau groupement est présenté jau « 6B », le 6 février prochain.
Attentive à la valorisation des cultures urbaines sous toutes leurs
formes, Plaine Commune, Territoire de la Culture et de la Création, s’associe à ce projet qui vise à promouvoir la force créative
de ce mouvement culturel né il y a déjà plus de trente ans.
Le « C.I.H.H » (Collectif Inspirations Hip-Hop) réunit d’ores
et déjà de nombreux acteurs majeurs de la scène hip-hop du territoire tels qu’Aktuel Force, en résidence à Stains, Marko 93 ou
encore R-Style. Il naîtra de façon concrète et effective dans l’un
des nouveaux lieux culturels du territoire où s’expriment chaque
jour les cultures urbaines : le « 6B ». À l’occasion de ce lancement, le documentaire « Collectif d’Inspirations Hip-Hop » réalisé par Pascal Tessaud sera projeté. Le visionnage sera suivi d’un
échange avec les artistes présents et par des « brèves » artistiques.
D.C.
rendez-vous
Jeudi 6 février à 18h au « 6b », 6, quai de seine à saint-Denis, accès :
tramway t1 ou rEr D : gare de saint-Denis
ce voyage dans le temps permet de
découvrir, à travers des photographies
tirées des oeuvres d'humanistes
tels que robert Doisneau, edouard
boubat, Willy ronis... les différences
et les similitudes entre les enfants
d'aujourd'hui et ceux d'hier, à travers
leurs occupations, leur quotidien,
les devoirs, les repas ou les courses.
avec en fin d'ouvrage un arbre
généalogique à reconstituer.
Mandel, lisa - Nini patalo - Glénat
M
R
H
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je
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M
4
H
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Le « Bon Plan Sorties » de la Région Ile-de-France pour les lycéens et apprentis : 6 sorties pour 15€euros avec des spectacles
sur scènes, du cinéma, l’achat de livres, la découverte d’expos,
du patrimoine. Et aussi, des actions culturelles,
gratuites, sur mesure, animées par des professionnels de la
culture. Cette formule est aussi valable pour les enseignants,
formateurs, éducateurs, qui peuvent penser à « Tick'Art Ile-deFrance » pour organiser vos sorties de groupe.
Et bénéficiez d’actions culturelles gratuites, sur mesure ou clefs
en main, dans toutes les disciplines artistiques. Vou pouvez trouver plus d’infos au 01 41 850 900 et sur www.iledefrance.fr/tickart. Lire aussi en page une l'article billeterie jeunesse. D.C.
Dans ce volume : les minipingouins
se mettent au bio et bloquent la
porte du frigo, jean-Pierre, l'homme
préhistorique, fait le ménage en
râlant, andré le canard discute avec
le voisin et fritoune la patate géante
revient du potager avec ses enfants,
un poireau, un navet et un brocoli...
Médiathèque saint-Just
36, avenue Louis-Bordes,
01 48 29 89 89
M
3
H
m
m
je
v
s
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Impayés : pour ne pas
y perdre sa santé
La prochaine réunion publique pour venir en aide
aux familles en difficultés se tiendra lundi 10 février à
13h30 en mairie.
©Dragan Lekic
©Dragan Lekic
à la loUpE
C
lémence ne comprend pas. Le gaz lui réclame 700 euros sur ses six derniers mois
de consommation. À quoi correspond cette
somme, elle qui assure payer une vingtaine d'euros
par mois pour se chauffer. Facture en main et comme
une trentaine d'autres personnes, elle s'est rendue le
13 janvier au rendez-vous mensuel qu'organise la
municipalité pour les personnes en proie à des impayés de loyer ou d'énergie. C'est Karina Kellner,
adjointe au maire en charge des solidarités qui les
a reçues. L'élue a instauré cette rencontre en 2004.
Dix ans ont passé et l'approfondissement de la crise
n'a fait qu'augmenter leur nombre. Jusqu'au mois de
novembre 2013, le secteur des Solidarités du CCAS
avait ainsi instruit 1 639 dossiers. 450 familles bénéficient du Fond de solidarité énergie. Ce dispositif
mis en place par les fournisseurs permet un nouvel
échéancier des arriérés et d'éviter les coupures.
Quant aux expulsions, une nouvelle série de dossiers de familles menacées est passé le 17 janvier en
commission à la sous préfecture de Saint-Denis. Il
revient au préfet de prononcer l'exécution ou non,
des expulsions. La trêve hivernale jusqu'au 30 mars
n'empêche pas les procédures de se poursuivre.
L'élue siège dans cette commission où elle plaide en
faveur des familles. Son objectif, obtenir l'arrêt de la
procédure ou un réexamen de leur situation. La réunion en mairie fut donc l'occasion de faire un point
précis sur chaque dossier, avec la participation des
intéressés.
Ressources des ménages
Ce mardi-là, la majorité des cas étaient des impayés
de loyer. Mais quel que soit le cas de figure, l'engagement de la municipalité est le même. « Nous
sommes contre cette pratique indigne d'une société
évoluée et nous faisons prévaloir la dignité et le droit
au logement et à l'énergie pour toutes les familles en
difficultés économiques et sociales » rappelle Karina
Kellner. « Les impayés de loyers vont de pair avec des
impayés d'énergie. Ne plus avoir de courant ou de
chauffage chez soi expose à une dégradation brutale
des conditions de vie, ce qui peut avoir des conséquences dramatiques en terme de sécurité dans le
Élus et millitants mobilisés pour empêcher une
logement et aussi sur la santé des gens ». Une étude
expulsion.
récente de la fondation Abbé Pierre l'a encore démontrée (voir encadré). « Le constat est connu. La
vraie question ce sont les ressources des ménages et
le pouvoir d'achat à l'heure où l'énergie est devenue
une marchandise, où les tarifs flambent, comme ceux
du gaz qui ont augmenté de 25 %. Lorsque plus de
Au mois de décembre, la fondation Abbé Pierre a publié
60 % de vos revenus partent dans le loyer et l'énerune étude qui compare les conséquences sanitaires sur
gie, que reste-t-il pour vivre ? ».
des ménages en précarité énergétique, avec d'autres qui
ne le sont pas. Il ressort que les ménages en difficultés
Convention contre la précarité énergétique
pécuniaires qui ont du mal à se chauffer souffrent plus
fréquemment de problèmes de santé chroniques :
Cette position de principe de la ville s'illustre notamsurreprésentation des maux de tête, problèmes respiratoires
ment par des arrêtés anti-expulsion et anti-coupures
(bronchites), ostéo-articulaires (arthrose) ou neurologiques
pris ces dernières années. En parallèle, le secteur des
(dépression). Ils sont plus exposées aux pathologies
Solidarités a mis en place une politique de prévention. Elle permet, grâce à l'identification des perhivernales : rhume, angines, grippes, gastroentérites. Cellessonnes en difficultés et leur inscription au dispositif
ci se cumulent avec des symptômes plus fréquents comme
du Fonds de solidarité énergies (FSE), de limiter
les sifflements respiratoires, les crises d'asthmes, le nez qui
considérablement les cas d'expulsion ou de coupures
coule ou les irritations oculaires. Les personnes exposées à
(eau, gaz, électricité). En 2004, 800 familles étaient
la précarité énergétique sont plus nombreuses à vivre sous
en situation d'impayés de factures d'énergie risquant
le seuil de pauvreté, à habiter des logements plus anciens,
une coupure. En 2013, seulement 6 furent effectives.
moins ventilés et mal isolés. Les radiateurs électriques y
C'est encore trop, mais c'est le taux de coupure le
sont le principal mode de chauffage. Les occupants de ces
plus bas dans le département. Mieux encore. Au
logements sont nombreux à s'abstenir de chauffer certaines
bout de presque dix ans de mobilisation, Stains est
pièces comme les chambres, car leur facture d'énergie
parvenue à la signature d'une convention avec EDF
dépasse leur plafond de ressources. « J'ai été surpris par
contre la précarité énergétique. Elle permet de favol'ampleur des différences entre les deux groupes, ce qui
riser l'accès de tous, à l'énergie. C'est la seule comdémontre une fracture de fond. Cette étude conforte le
mune en Ile-de-France à l'avoir fait. Et elle ne désesressenti des travailleurs sociaux sur le terrain, sur la justesse
père pas d'y parvenir avec GDF-Suez.
de leur analyse » a confié le docteur Bernard Ledesert qui
a conduit les travaux au CREAI-ORS Languedoc-Roussillon.
Frédéric lombard
Quand le mal logement
rend malade
©Dragan Lekic
logement, gaz, électricité, la ville de stains confirme en 2014 son soutien auprès des
familles menacées d'expulsion ou de coupure d'énergies alors qu’elles ont de graves
difficultés économiques.
15
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numéros utiles
PomPierS 18
PoLice SecourS 17
genDarmerie
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0140 05 48 48
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DeLafontaine
01 42 35 61 40
SiDa info Service
0800 840 800
commiSSariat
01 49 71 33 50
PoLice municiPaLe
01 49 71 84 00
cLiniQue De L’eStrée
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01 49 71 90 00
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menu de la semaine
jeudi 23
vendredi 24 Lundi 27
mardi 28
mercredi 29 jeudi 30
entrée Salade verte
bio
plat Tomates farcies/
Coquillettes
Dessert Coulommiers/
Crème dessert
vanillé
entrée Tomate et
coeurs de palmier
plat filet de cabillaud
sauce au citron/Pommes
de terre à la vapeur
Dessert Petit suisse/fruits
frais
entrée Salade harmonie
plat Médaillon de
poisson au safran/Purée
de courgettes
Dessert yaourt aux
fruits mixés/Madeleine
entrée Carottes râpées
bio persillées
plat Rôti de boeuf
sauce Bercy/Petits pois
cuisinés
Dessert Babybel/Pomme
au four au caramel
entrée Radis beurre
plat Sauté de
dinde/Lentilles
Dessert Emmental/fruit
frais
entrée Nems
plat Plat à définir/Riz
cantonais sans viande
Dessert fromage
blanc bio/Litchis frais
16
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