Avis Technique non valide

Transcription

Avis Technique non valide
Annulé le : 26/02/2016
Mur de façade
no
nv
ali
de
Document Technique d’Application
Référence Avis Technique 16/12-652
Porotherm R42
Ne peuvent se prévaloir du présent
Document Technique d’Application
que les productions certifiées,
marque CSTBat, dont la liste à jour
est consultable sur Internet à
l’adresse :
ue
Relevant des normes
rubrique :
Tél. : 03 90 64 64 64
Fax : 03 90 64 64 61
Internet : www.porotherm.fr
Av
is
Te
ch
Evaluations
Certification des produits et des
services
Société Wienerberger SAS
8 Rue du Canal
Achenheim
FR-67087 Strasbourg cedex 2
niq
Titulaire :
www.cstb.fr
NF EN 771-1
et NF EN 998-2
Commission chargée de formuler des Avis Techniques
(arrêté du 21 mars 2012)
Groupe Spécialisé n° 16
Produits et procédés spéciaux pour la maçonnerie
Vu pour enregistrement le 26 juin 2013
Secrétariat de la commission des Avis Techniques
CSTB, 84 avenue Jean Jaurès, Champs sur Marne, FR-77447 Marne la Vallée Cedex 2
Tél. : 01 64 68 82 82 - Fax : 01 60 05 70 37 - Internet : www.cstb.fr
Les Avis Techniques sont publiés par le Secrétariat des Avis Techniques, assuré par le CSTB. Les versions authentifiées sont disponibles gratuitement sur le site internet du CSTB (http://www.cstb.fr)
 CSTB 2013
Le Groupe Spécialisé n° 16 de la Commission chargée de formuler les Avis
Techniques a examiné le 31 août 2012 le procédé de mur de maçonnerie en
briques perforées «POROTHERM R42 » présenté par la Société WIENERBERGER. Le
présent document, auquel est annexé le Dossier Technique établi par le
demandeur, transcrit l’Avis formulé par le Groupe Spécialisé qui rassemble les
informations complémentaires utiles aux utilisateurs du procédé quant au domaine
d’emploi, aux dispositions de conception et de mise en œuvre proposées propres à
assurer un comportement normal des ouvrages. Cet Avis a été formulé pour les
utilisations en France Européenne. L’Avis Technique formulé n’est valable que si la
certification CSTBat visée dans le Dossier Technique, basée sur un suivi annuel et
un
contrôle
extérieur,
est
effective.
1.
1.1
Définition succincte
Description succincte
Procédé de réalisation de murs en maçonnerie en briques de terre
cuite de 42.5 cm d’épaisseur montés à joints minces de mortier-colle.
Les joints verticaux à emboîtement permettent un assemblage à sec,
mais peuvent également être collés au mortier.
Revêtements
Construction en zone sismique
Les prescriptions à appliquer pour les constructions ayant une exigence
sismique au sens du décret 2010-1255 du 22 octobre 2010 modifié
sont celles définies dans le Cahier des Prescriptions Techniques, paragraphe 2.34.
Sécurité incendie
Compte tenu de la nature incombustible des matériaux constitutifs des
blocs et du mortier des joints, le procédé ne pose pas de problème
particulier du point de vue de leur réaction au feu.
Intérieur
Concernant la résistance au feu, les appréciations de laboratoire visées
au chapitre B du dossier technique établi par le demandeur ont permis
l’établissement des PV de classement de résistance au feu correspondants, valables dans les limites d’utilisation précisées dans ce même
chapitre.
Tout type d'enduit compatible avec le support terre cuite (enduits à
base de liants hydrauliques ou enduits plâtre), plaques de plâtre collées.
Il pourra être nécessaire d’apporter d’autres justifications en matière
de résistance au feu en fonction de l’ouvrage à réaliser, notamment en
cas de chargement supérieur à 130 kN/m.
1.2
Prévention des accidents lors de la mise en œuvre et de
l’entretien
Extérieur
Enduits traditionnels monocouches ou multicouches réalisés conformément au DTU 26.1, applicables sur support de type Rt2.
Mise sur le marché
Les produits de terre cuite visés dans le présent Avis sont soumis, pour
leur mise sur le marché, aux dispositions de l’arrêté du 2 juillet 2004
portant application à certains éléments de maçonnerie en terre cuite
du décret n°92-647 du 8 juillet 1992 concernant l’aptitude à l’usage
des produits de construction, modifié par les décrets n° 95-1051 du 20
septembre 1995 et n°2003-947 du 3 octobre 2003.
De même, le mortier de montage également visé dans le présent Avis
est soumis, pour sa mise sur le marché, aux dispositions de l’arrêté du
30 avril 2004 portant application à certains mortiers du décret n°92647 du 8 juillet 1992 concernant l’aptitude à l’usage des produits de
construction, modifié par les décrets n° 95-1051 du 20 septembre
1995 et n°2003-947 du 3 octobre 2003.
1.3
Identification des produits
Les produits sont marqués en continu par une roulette réalisant une
impression en creux en sortie de filière ; le marquage comporte la
marque commerciale « WIENERBERGER », le nom du produit ou accessoire, la date de fabrication et le site de fabrication, ainsi que le
marquage correspondant à la certification CSTBat : logo CSTBat et
numéro du certificat. Les housses de palette comportent la dénomination POROTHERM R42.
Les produits en terre cuite mis sur le marché portent le marquage CE
accompagné des informations prévues par l’annexe Z de la norme NF
EN 771-1. De même, le mortier de montage mis sur marché porte le
marquage CE accompagné des informations prévues par l’annexe Z de
la norme 998-2.
2.
2.1
2.21
Domaine d'emploi accepté
Appréciation sur le procédé
Satisfaction aux lois et règlements en vigueur
et autres qualités d'aptitude à l'emploi.
Stabilité
Elle est normalement assurée dans le domaine d'emploi accepté,
moyennant le respect des règles habituelles en matière de conception,
calcul et mise en œuvre des maçonneries de briques perforées traditionnelles en terre cuite.
2
Isolation thermique
Les murs de façade en maçonnerie POROTHERM R42 appartiennent à
la famille des procédés à isolation thermique répartie. Le procédé peut
permettre de satisfaire aux exigences réglementaires étant entendu
que le coefficient volumique de déperditions thermiques ne dépend pas
du seul procédé et qu'une vérification par le calcul, conduite conformément aux règles Th-U doit être conduite dans chaque cas.
Les valeurs de la résistance thermique R et du coefficient Up du mur
en partie courante, à prendre en compte dans les calculs, sont données dans le tableau suivant :
Joints verticaux
résistance thermique
R du mur enduit 2
faces (m2.K)/W
coefficient Up du
mur enduit 2 faces
en W/(m2.K)
collés
3.68
0.26
Laissés secs
3.83
0.25
Il est rappelé que ces résultats ne valent que
 pour les produits fabriqués à l’usine de Betschdorf, bénéficiant d'un
certificat CSTBat,
 pour un montage à joints horizontaux minces de mortier de montage,
AVIS
Bâtiments courants au sens du DTU 20.1. Les conditions d'exposition
acceptées sont celles prévues pour les murs de type I au chapitre 4 de
la partie 3 de ce DTU "Guide pour le choix des types de murs de façade en fonction du site".
2.2
De ce point de vue, le procédé ne se distingue pas des maçonneries
traditionnelles de petits éléments.
Annulé le : 26/02/2016
 sous réserve d'autocontrôles réguliers de la masse volumique sèche
du matériau constitutif (masse volumique nominale sèche du tesson : 1425 kg/m3  100 kg/m3), des caractéristiques dimensionnelles des blocs et de la composition de la terre cuite et des
contrôles internes tels que définis dans le Règlement Particulier de la
marque CSTBat – Blocs spéciaux pour maçonnerie,
 sous réserve d'un suivi, complété par des prélèvements semestriels
en vue de la mesure de conductivité sèche de la terre cuite, exercé
dans le cadre de la certification CSTBat, à la demande du Comité
Thermique de l'Avis Technique (CTAT).
Isolement acoustique
La valeur de l’indice d’affaiblissement peut être évaluée à partir de la
loi de masse expérimentale. On peut estimer qu’avec des fermetures
de baies courantes ce procédé permet de satisfaire à la réglementation
sur ce point lorsque l'isolement requis est inférieur ou égal à 30 dB.
16/12-652
Avec une masse surfacique de 300 kg/m2, le mur POROTHERM R42 ne
peut pas être utilisé seul en mur séparatif de logements.
Imperméabilité des murs extérieurs
L’imperméabilité à l'eau des murs de façade est convenablement
assurée, moyennant le respect des conditions d'exposition définies à
l'article 4.2 de la partie 3 de la norme P 10-202 référence DTU 20.1.
Risques de condensation superficielle
Du fait du mode d'isolation répartie qui caractérise ce mur et des
possibilités de correction des ponts thermiques qu'il permet, les
risques de condensation superficielle sont normalement éliminés.
Confort d’été
Pour la détermination de la classe d'inertie thermique quotidienne des
bâtiments, qui constitue un facteur important du confort d'été, les
murs extérieurs de ce procédé appartiennent à la catégorie des parois
lourdes à isolation répartie. Leur inertie est déterminée au moyen des
règles TH-I
Finitions – Aspects
Les finitions prévues sont celles, classiques, pour les parois en terre
cuite. L'homogénéité du support d'enduit apportée par un montage à
joints minces est favorable à l'homogénéité d'aspect et de teinte de
l'enduit de parement.
2.22
Fabrication
La fabrication des blocs et accessoires POROTHERM R42 ne diffère pas
dans son principe de celle, classique, des blocs perforés traditionnels
de terre cuite. D'autre part, une chaîne de rectification de chaque face
horizontale des produits à l'aide de disques diamantés permet d'obtenir aisément la précision dimensionnelle en hauteur demandée.
La fabrication fait l'objet d'un autocontrôle suivi par le CSTB et le
CTMNC dans le cadre de la procédure des certificats CSTBat.
Les produits bénéficiant d'une telle certification sont repérables par la
présence du logotype de la marque CSTBat suivi du numéro de marquage imprimé par les roulettes.
2.24
à
16e
.
a
Du fait de la nécessité de disposer d'un nombre entier de rangées sur
chaque hauteur d'ouvrage (mur, allège, ...), et du fait de l'impossibilité
de jouer sur l'épaisseur des joints aux fins de rattrapage, un calepinage préalable en hauteur des ouvrages est indispensable.
2.32
Mise en œuvre
L’assemblage des blocs à joints minces diffère de la mise en œuvre
traditionnelle par hourdage des produits traditionnels de même type.
La mise en œuvre ne devrait pas poser de problème particulier
moyennant l'application des méthodes décrites dans le Dossier Technique et l'utilisation des accessoires associés au système (platines de
pose, rouleau applicateur). La réalisation des assises, dont la planéité
conditionne directement la qualité de réalisation des murs, requiert un
soin particulier.
L’attention est par ailleurs attirée sur le fait que, compte tenu de
l'épaisseur réduite du joint de mortier-colle et de la relative capillarité
du support, la longueur maximale d'encollage ne doit pas être trop
importante de manière à éviter des dessiccations prématurées du
mortier, qui seraient préjudiciables à la bonne tenue du collage.
Prescriptions de fabrication
Les caractéristiques des blocs POROTHERM R42 doivent satisfaire aux
spécifications de la norme NF EN 771-1 en ce qui concerne l'aspect, les
dimensions, l'état de surface, les éclatements, la dilatation conventionnelle à l'humidité, l'absorption d'eau, et les tolérances dimensionnelles sur la hauteur, les prescriptions relevant de la catégorie M
(briques et blocs pour mise en œuvre à joints minces).
De plus, la classe de résistance à l’écrasement, rapportée à la section
brute, doit être conforme à celle indiquée au paragraphe 2.12 du
Dossier Technique.
Les produits doivent faire l'objet d'un autocontrôle suivi par le CSTB et
le CTMNC, dans le cadre de la certification CSTBat.
2.33
Durabilité
La terre cuite constitutive des éléments ne pose pas de problème de
durabilité intrinsèque dans la mesure où les spécifications définies
dans le Dossier Technique sont satisfaites. Compte tenu de ce que les
matériaux associés à la terre cuite dans le mur fini sont également des
matériaux minéraux, la durabilité d'ensemble des murs est équivalente
à celle des murs traditionnels homogènes constitués de ce même type
de matériaux.
2.23
Dans le cas où la largeur d’appui a du plancher est inférieure aux 2/3
de l’épaisseur e du mur, ce coefficient global de réduction est pris égal
Prescriptions de mise en œuvre
Il est rappelé que l'application du mortier de montage, choisi exclusivement parmi ceux indiqués au Dossier Technique, doit être effectuée
à l'aide du rouleau spécialement prévu à cet effet de manière à assurer
un calibrage aussi régulier que possible de la couche de mortier. La
pose est proscrite sur supports gelés ou gorgés d'eau.
La technique nécessitant de poser le premier rang sur une assise bien
plane et de niveau, la planéité et l'horizontalité sont à vérifier sur la
périphérie de l'ouvrage (ou sur une partie de l'ouvrage délimitée par
des joints de fractionnement) au moyens d'instruments dont la précision de mesure est compatible avec celle de l'ouvrage à réaliser.
2.34
Utilisation en zones sismiques
Les bâtiments visés dans le domaine d'emploi peuvent être réalisés
avec ce procédé pour la réalisation d’éléments structuraux principaux
de bâtiments de catégories II en zones de sismicité 3 ou 4 ou de
bâtiments de catégories III ou IV en zones de sismicité 2, 3 ou 4 au
sens du décret 2010-1255 du 22 octobre 2010 modifié portant délimitation des zones de sismicité du territoire français, moyennant le
respect des prescriptions de la norme NF EN 1998-1 et de son annexe
nationale NF EN 1998-1/NA, et en particulier le respect des prescriptions relatives aux maçonneries chaînées.
Il est rappelé que la justification de l’aptitude du mur à assurer sa
fonction de contreventement passe par les trois types de vérifications
suivantes :
 le non écrasement de la zone comprimée de la maçonnerie en pied
de mur. Cette vérification de non-écrasement s’écrit :
 2  c.V 
2.25
Données environnementales et sanitaires
Il n’existe pas de FDES sur le procédé. Il est rappelé que les FDES
n’entrent pas dans le champ d’examen d’aptitude à l’emploi du procédé.
2.3
2.31
Cahier des Prescriptions Techniques
Prescriptions de conception
Les contraintes admissibles dans les parois porteuses sous l'effet des
charges verticales doivent être calculées, conformément au DTU 20.1
chapitre 4 de la partie 2 : « Règles de calcul et dispositions constructives minimales », en appliquant à la résistance nominale des blocs le
coefficient global de réduction défini dans ce document, soit 18 en
chargement centré et 24 en chargement excentré.
16/12-652
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M
La valeurs de c à prendre en compte est donnée dans le tableau cidessous en fonction du rapport de la force horizontale sur la force
verticale appliquée au mur et de la longueur de ce dernier :
Il est noté que la relative facilité de découpe du produit par sciage
constitue un facteur favorable à la réduction des temps de montage
des blocs POROTHERM R42.
Le titulaire de cet Avis Technique est tenu d'apporter son assistance
technique aux entreprises désireuses de mettre en œuvre ce procédé,
notamment au démarrage des chantiers.
. f k
Longueur du mur (m)
1,5
H/V
2
3
4
0
1,59
1,19
0,79
0,60
0,2
5,74
3,18
1,60
1,06
0,4
14,92
8,27
3,02
1,60
0,6
23,98
14,35
6,12
2,81
0,8
32,09
20,11
9,56
4,94
 l’absence de rupture prématurée par cisaillement à l’interface
bloc/joint horizontal, à vérifier en utilisant le modèle de cisaillement
décrit au § 6.2 de l’EN 1996-1.1, à savoir :
- pour un montage à joints verticaux collés :
sans être supérieur à 0.52 MPa
- pour un montage à joints verticaux secs :
sans être supérieur à 0.36 MPa.
f vk  0,3  0.4 d
f vk  0,15  0.4 d
 le non-basculement du mur sous l’effet de la combinaison des actions horizontales et verticales, ce non-basculement pouvant le cas
échéant être obtenu en sollicitant en traction les armatures verticales du chaînage.
3
Les données essentielles nécessaires aux vérifications ci-avant sont
récapitulées ci-dessous :
 résistance moyenne en compression normalisée des éléments fb =8
MPa ;
 section des armatures de chaînage 3,14 cm2 ;
 coefficient de comportement : 2,5 ;
maçonnerie et
s=1 pour les aciers de chaînage.
M=1,7
Remarques complémentaires
du Groupe Spécialisé
Le procédé décrit dans le présent dossier appartient à la famille des
murs à isolation répartie en blocs rectifiés de terre cuite montés à
joints minces de mortier.
 résistance initiale au cisaillement fvk0 =0,3 MPa ;
 résistance caractéristique de la maçonnerie fk = 2,1 MPa ;
 coefficients partiels de sécurité sur les résistances
3.
pour la
Le Rapporteur du Groupe Spécialisé n°16
Nicolas RUAUX
Dans le cas de petits bâtiments de forme simple définis dans la norme
NF P 06-014 amendement de janvier 2011 (« Règles PS-MI 89 révisées 92 »), une justification sans nécessité de vérification par calcul
est également possible en application de cette norme. Il est rappelé
que les bâtiments visés par cette norme doivent être au maximum de
type R + 1 + comble, de forme simple tant en plan qu’en élévation
(décrochements à éviter) et contreventés par des murs répartis sur le
pourtour des planchers.
Pour ces petits bâtiments, la longueur des panneaux dans chaque
direction, exprimée en mètres, ne doit pas être inférieure au quotient
de la surface S totale construite au sol, en mètres carrés, par le coefficient k donné dans le tableau ci-après.
Zone
sismique
3
4
Joints
verticaux
Bâtiment
RDC+
toiture
légère
Bâtiment
RDC+comble
avec plancher lourd
Bâtiment
R+1+comble
avec planchers lourds
collés
64
34
21
secs
34
19
12
collés
44
23
15
secs
23
13
8
Conclusions
Appréciation globale
L’utilisation du procédé dans le domaine d’emploi visé est appréciée
favorablement.
Validité
Jusqu’au 31 août 2015
Pour le Groupe Spécialisé n° 16
Le Président
Eric DURAND
4
Annulé le : 26/02/2016
16/12-652
Dossier Technique
établi par le demandeur
Les caractéristiques des mortiers pour joints minces retenus sont
données dans les 4 tableaux suivants :
A. Description
1.
Principe du procédé et domaine d’emploi
Le procédé POROTHERM R42 est une maçonnerie en blocs de terre
cuite allégée assemblés par des joints horizontaux minces réalisés
avec un mortier colle. Les joints verticaux à emboîtement permettent
un assemblage totalement à sec. Ces derniers peuvent également être
collés notamment pour l’application du procédé en zones sismiques.
Ce procédé est destiné à la réalisation de murs porteurs ou non porteurs pour tous types de bâtiments.
2.
2.11
Structure générale
Briques courantes
Epaisseur (cm)
42,5
Longueur (cm)
28,2
Hauteur rectifiée (cm)
24,9
32 %
Temps de vie en auge
180 ± 30 minutes
Fournisseur
DESVRES
Présentation
Poudre rouge
Densité apparente
1,35 ± 0,1
pH
12,5
Constituants
- Liants hydrauliques
- Charges minérales
- Adjuvants
120 minutes
Fournisseur
BAUMIT
Résistance en compression horizontale fbh (MPa)
2,5
Groupe
3
Présentation
Poudre rouge
Résistance normalisée fb (N/mm²)
8
Densité apparente
1,17 ± 0,1
Briques accessoires
PH
12,5
Constituants
- Liants hydrauliques
Briques Poteaux (voir figure 2)
- Charges minérales
Briques destinées à l'intégration des chaînages verticaux en béton
armé. La structure, la classe de résistance et le format sont identiques
aux briques courantes. Ces briques comportent un évidement vertical
pour une réservation de dimensions 15 x 15 cm.
- Adjuvants
Briques Tableaux et demi-tableaux (voir
figure 3)
Briques destinées à la réalisation des tableaux de baie. La structure, la
classe de résistance et le format sont identiques aux briques courantes.
Les briques Tableaux peuvent être scindées en demi-tableaux. Ces
briques comportent des alvéoles permettant de découper une feuillure
pour positionner les menuiseries soit au nu intérieur, soit avec un
tableau de 20 cm, ou avec un tableau de 12 cm.
Taux de gâchage
38 %
Temps de vie en auge
240 minutes
Fournisseur
PRB
Présentation
Poudre rouge
Densité apparente
1,20 ± 0,1
PH
12,5
Constituants
- Liants hydrauliques
- Charges minérales
Briques Complémentaires
- Adjuvants
Brique de caractéristiques similaires à la brique de base, réalisée en
hauteur 18,9 cm qui permet un calepinage en hauteur adapté au
projet.
Briques Abouts pour correction de ponts
thermiques
Pour la correction thermique en tête de plancher, le procédé comprend
également des briques Abouts de 7 à 12 cm d’épaisseur avec possibilité d’interposition d’un isolant spécifique de 2 à 6cm d’épaisseur entre
l’About et le plancher. La hauteur de l’About (16, 20 ou 25 cm) dépend
de l’épaisseur du plancher. L’isolant peut être vendu sous la dénomination d’Aboutherm par la Société Wienerberger, il est composé de
PSE conforme à l’EN 13163.
2.2
Taux de gâchage
Temps de vie en auge
38
2.134
- Liants hydrauliques
40 %
RC70
2.133
13
Constituants
20,9
Nombre de rangées d'alvéoles
2.132
1,3 ± 0,2
PH
Taux de gâchage
Classe de résistance en compression
2.131
Densité apparente
Briques pour murs extérieurs
Masse (kg)
2.13
Poudre rouge
- Adjuvants
Les briques de base POROTHERM R42 sont constituées d'une structure
à alvéoles verticales (voir figure 1).
2.12
PAREX-LANKO
- Charges minérales
Eléments constitutifs
2.1
Fournisseur
Présentation
Mortiers pour joint mince
Les mortiers pour joints minces se présentent sous forme de poudre
prête à mouiller, conditionnés en sacs de 25 kg.
Les mortiers utilisables ont fait l’objet d’essais de convenance sur leur
aptitude à l’emploi pour ce qui concerne la résistance de la maçonnerie
et les conditions de mise en œuvre.
16/12-652
Annulé le : 26/02/2016
3.
3.1
Taux de gâchage
36 %
Temps de vie en auge
180 minutes
Fabrication - contrôles
Fabrication
Dosage volumétrique des matières premières.
Broyage des matières premières (Granulométrie ≤ 1 mm).
Pré-humidification et homogénéisation des terres. Obtention de mottes
compactes à humidité constante.
Humidification à la vapeur, filage et coupage.
Séchage avant cuisson par ventilation régulée en température et
humidité.
Cuisson selon un cycle régulé automatiquement avec la température
du palier de cuisson.
Rectification permettant le calibrage de la hauteur des briques avec
une tolérance de ± 0,5 mm.
5
3.2
Marquage
Les produits sont marqués en continu par une molette réalisant une
impression en creux en sortie de filière. Le marquage réalisé comporte
le marquage CE, le libellé WIENERBERGER, la date de fabrication,
l’identification de l’usine et le numéro du certificat qualité le cas
échéant.
3.3
4.3
Contrôles
Les contrôles sont réalisés conformément aux exigences :
 de la norme NF EN 771-1 ;
 du référentiel de certification CSTBat Briques de terre cuite
3.31
Contrôles de fabrication
Contrôle quotidien des dosages.
Contrôle quotidien de l’écartement des cylindres de broyage.
Séchage des briques avant cuisson : la température et le taux
d’humidité sont enregistrées par des sondes couplées à un automate
de régulation.
Le cycle de température le long du four de cuisson est enregistré par
des sondes couplées à des automates de régulation.
La rectification de hauteur est régulée en permanence par un automate qui réagit à partir d'une détection en sortie des produits et sous
surveillance permanente d'un opérateur.
3.32
Contrôles sur produits
Essais et contrôles de conformité sur les caractéristiques suivantes :
 Dimensions
 Géométrie
 Masse volumique apparente sèche
 Résistance à la compression
 Dilatation due à l’humidité
 Durabilité vis-à-vis du gel-dégel.
Les fréquences de contrôles sont conformes à celles indiquées dans le
règlement technique CSTBat « blocs spéciaux pour maçonnerie »
4.
4.1
Pose des briques POROTHERM R42
Outillage
Outre l’outillage traditionnel du maçon (règle, niveau, maillet caoutchouc…), la mise en œuvre du procédé POROTHERM R42 nécessite
l’utilisation d’un outillage complémentaire adapté comprenant :
 Des platines de pose métalliques pour le réglage du premier lit de
mortier traditionnel.
 Un mélangeur rotatif monté sur une perceuse pour gâchage du
mortier pour joints minces.
 Un rouleau applicateur POROTHERM pour la dépose précise et régulière du mortier pour joints minces. Le rouleau comprend un réservoir distributeur de plusieurs litres.
4.12
Principe général de pose des briques
La Société Wienerberger apporte une assistance technique ou une
formation adaptée aux entreprises qui découvrent le procédé.
L'assise du premier rang de briques est réalisée sur un lit de mortier
traditionnel conformément au DTU 20-1.
Après étalement du mortier, celui-ci est parfaitement réglé de niveau
avec une règle prenant appui sur les guides des platines de réglage.
Le maçon procède ensuite à la pose du premier rang en réglant l'alignement des briques et leur niveau dans les 2 directions à l'aide d'un
niveau et d'un maillet en caoutchouc.
Ensuite les autres rangs sont posés au mortier pour joints minces.
Le gâchage du mortier pour joints minces est réalisé à l'aide du mélangeur électrique de manière à obtenir une consistance fluide.
Le mortier pour joint mince est ensuite déposé sur les briques avec le
rouleau applicateur spécial. La présence de petites cerces sur le rouleau permet de déposer un joint continu et régulier d’environ 3 mm
d’épaisseur.
4.2
Réalisation des chaînages verticaux
Les briques Poteaux, disposées alternativement dans un sens et dans
l'autre, permettent le harpage des briques tout en ménageant un vide
ayant une dimension de 15 x 15 cm pour la mise en œuvre des chaînages conformément au DTU 20-1, ou conformément à la réglementa-
6
Annulé le : 26/02/2016
Réalisation des chaînages horizontaux
En tête de plancher, les chaînages sont coffrés par des briques Abouts
de dalles de 7 à 10 cm d’épaisseur et de hauteur adaptée à l’épaisseur
du plancher. Pour la correction thermique, un isolant spécifique de 2 à
6 cm d’épaisseur est interposé entre l’About et le plancher (voir figure
5).
Sur murs, les chaînages horizontaux sont réalisés en briques About de
8 à 10 cm d’épaisseur pour coffrage 2 faces avec interposition d’un
isolant spécifique entre l’About et le béton (voir figure 6).
Les briques abouts de dalles sont fixées au mur par collage à l’aide de
mortier-colle sur leurs faces inférieures.
4.4
Réalisation des tableaux de baies
Les tableaux de baies sont obtenus à partir des briques Tableaux avec
une feuillure à découper sur chantier permettant différentes positions
de la menuiserie (Voir figures 8a, 8b et 8c).
4.5
Réalisation des linteaux
Les linteaux peuvent être réalisés à l’aide de prélinteaux ou d’éléments
coffrants en U d’épaisseur 20 cm ou 25 cm (Voir figure 8a, 8b et 8c).
4.6
Jonction entre mur de façade et mur de
refend
Le mur de refend est soit harpé traditionnellement conformément au
DTU, soit arrêté simplement contre le parement du mur de façade
sans harpage entre les briques des deux murs (voir figure 7).
Dans ce dernier cas, la liaison mécanique entre façade et mur de
refend est alors obtenue en établissant un chaînage vertical à proximité de l’about du mur de refend et un autre dans le mur de façade au
droit du mur de refend. Ces deux chaînages sont liés entre eux par les
chaînages horizontaux en pied et en tête de niveau.
4.7
Mise en œuvre
La pose est facilitée par l’utilisation de trous de préhension ergonomiques qui se trouvent dans l’axe de la poche centrale permettant une
préhension jusqu’à la pose et au serrage des produits les uns contre
les autres.
4.11
tion pour les constructions soumises à la réglementation parasismique,
suivant la catégorie d’importance du bâtiment et de la zone de construction en application de l’arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux
bâtiments de la classe dite « à risque normal ». (Voir figures 4a, 4b et
4c)
Dispositions parasismiques
Le procédé POROTHERM R42 permet une utilisation en zone sismique.
L’ensemble des joints verticaux est exécuté soit en collant au mortier
pour joint mince entre elles les boutisses des éléments juxtaposés,
soit en optant pour un montage à joints verticaux secs.
Exécution des joints verticaux par encollage des boutisses :
Le joint vertical est réalisé avec le mortier pour joint mince déposé sur
les deux boutisses de la brique et sur toute sa hauteur à l’aide du
rouleau applicateur ou à la truelle. Dans le cas d’une application au
rouleau, il convient de positionner la boutisse de la brique légèrement
en débord de la palette ou du mur avant enduction. Cette mise en
œuvre permet d’obtenir un contact sur au moins 40% de l’épaisseur,
conformément à l’exigence de la norme NF EN 1998-1 (Eurocode 8).
L’épaisseur de mortier déposé ne doit pas être inférieure à 3 mm.
4.8
Réalisation des saignées et réservations
Les saignées et réservations sont réalisées conformément à la norme
NF EN 1996-1 “Calcul des ouvrages en maçonnerie”, article 8.6 « Saignées et réservations au niveau des murs ». Plus particulièrement on
veillera à respecter les dimensions maximales des saignées et réservations admises sans réduction de résistance aux charges. Si ces limites
sont dépassées, il y a lieu de vérifier la résistance aux charges verticales, au cisaillement et à la flexion par le calcul. Les saignées sont de
préférence découpées à la rainureuse. Elles sont réalisées avant application de l’enduit. Les scellements et rebouchage des saignées doivent
être exécutés suivant les indications correspondantes au matériau
principal utilisé (mortier ou plâtre).
4.9
Fixations
Il est important d’adapter le diamètre de la mèche et la vitesse de
rotation de la perceuse au type de chevilles utilisées. Le perçage est
réalisé uniquement en rotation sans percussion. L’utilisation d’un outil
spécifique adapté au matériau terre cuite est recommandée. Les informations concernant les chevilles et plus particulièrement les résistances à la traction et au cisaillement des chevilles dans les briques
POROTHERM sont communiqués par le fabricant de chevilles. Pour la
fixation de charges lourdes il convient de respecter une distance minimale de 30cm entre 2 points de fixations.
Les gonds des volets battants sont scellés au mortier traditionnel ou
par scellement chimique.
4.10 Enduits
4.101
Revêtements extérieurs
Un revêtement extérieur est obligatoire pour les murs extérieurs à
simple paroi.
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Les enduits applicables sur cette maçonnerie sont les enduits pour
supports de type Rt2 au sens du DTU 26.1 « Travaux d’enduits de
mortier ».
4.102
Enduits intérieurs
Enduits à base de liants hydrauliques pour supports de type Rt2 au
sens du DTU 26.1 « Travaux d’enduits de mortier ». Application d’un
enduit plâtre ou plâtre allégé suivant DTU 25.1 ou plaques collées
suivant DTU 25.41.
B. Résultats expérimentaux
Caractéristiques mécaniques
Rapport CSTB N°EEM 10 26028837 du 24 novembre 2010 concernant
des essais de caractérisation sur le procédé de maçonnerie Porotherm
R42.
Essais de compression sur produits
Essais réalisés sur 6 briques.
Résistance à la compression moyenne : 11,9 N/mm2
Résistance à la compression minimale : 11,2 N/mm2
Essais de compression sur murets
Essais réalisés sur 5 murets.
Résistance à la compression moyenne : 2,6 N/mm2
Résistance à la compression minimale : 2,5 N/mm2
Essais sur mortier
Rapport d’essais CSTB n°EEM 10 26027555 du 5 novembre 2010
Sécurité incendie
Procès verbal de classement 10-U-226 établi par le laboratoire
EFECTIS le 26 mai 2010
Mur recouvert intérieurement par un enduit plâtre projeté de référence
2000 COURT 5Placo) de 15 mm d’épaisseur, et extérieurement par un
enduit extérieur projeté « Monorex GF » (Parexlanko) d’épaisseur 15
mm.
Feu enduit côté plâtre
Hauteur du mur limitée à 2,60 m
Charge appliquée : 130 kN/m
Classement REI 240
Procès verbal d’extension de classement 10-U-226 établi par le laboratoire EFECTIS le 14 novembre 2012
La hauteur maximale admise est portée à 3,00 m moyennant un
classement REI 120
5.
Caractéristiques thermiques
Rapport CSTB N°DER/HTO 2010-339-BB/LS du 10 décembre 2010.
Isolation thermique du mur maçonné et enduit 2 faces (Up) :
 Joints verticaux secs : 0,25 W/(m².K)
 Joints verticaux collés : 0,26 W/(m².K)
R=3,83 m2.K/W
R=3,68 m2.K/W
C. Références
Depuis 2010, plus de 23 000 m2 ont été posés en France.
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Figures du dossier technique
Figure 1 : brique R42
Figure 2 : brique poteau R42
Figure 3 : brique tableau R42
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Aboutherm (perforations horizontales)
R8 (perforations verticales)
R10 (perforations verticales)
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Figure 4a : angle sortant
Figure 4b : angle rentrant
Figure 4c : raidisseur intermédiaire
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Figure 5 : about de plancher
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11
Figures 6 et 7 : jonctions façade-refend
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Figure 8a : ouverture avec tableau de 12 cm
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Figure 8b : ouverture avec tableau de 20 cm
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Figure 8c : ouverture en applique intérieure
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Figure 9 : coupe verticale sur plancher bas
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Figure 10 : joints verticaux
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