Socks N°1086 - Gai-Eros

Transcription

Socks N°1086 - Gai-Eros
Chaussettes à trous
La prison et ses
fantasmes
Kiffeur de TN
Automne 2012
N° 108
1
SOCKS
revue de presse
Sommaire
L’attirail du lascar
REVUE DE PRESSE
> L’attirail du lascar
> Cliché masturbatoire
> Edouard Baer : les
chaussettes, drame de la vie
quotidienne
> Sportifs et superstition
> Les chaussettes de Superman
> La passion du jouet
> “David” : cover sexy
pages 2 et 3
TEST
Chaussettes 3 Feet
page 4
GALERIE
> Chaussettes à trous
> Les orteils au balcon
pages 5 à 7
NOUVELLES
> Pénitencier
> Multi socks
> Les TN du technicien d’Orange
pages 8 à 15
LITTERATURE
Confrontation et évasion
page 12
TEMOIGNAGE
Kiffeur de TN
pages 15 et 16
SHORT STORIES
> Jail
> Séduit par son prof
> Lécheur de panards
pages 11, 17 et 18
VECU
Vision obsessionnelle
page 19
L’histoire de France du
scarla, le rappeur Hype la
connaît sur le bout des
doigts : « Etant né, élevé
et habitant toujours dans
le 93, j’ai côtoyé des
cailleras toute ma vie.
Les mecs qu’on voit dans
Kaïra Shopping ont
existé, mais ils ont
malheureusement disparu
un peu tous au même
moment. En effet,
l’attirail total Lacoste
avec banane plus survêt’
dans les chaussettes,
c’était archi à la mode
chez nous de 1995 au
début des années 2000.
Et toute la panoplie peut
s’expliquer : Lacoste,
parce que c’était
détourner la marque phare de la bourgeoisie ; un survêt parce que quand
tu es coursé, il faut être mobile ; une banane parce qu’ils avaient un
million de numéros, de cartes téléphoniques et de clopes ; le jogging dans
les chaussettes, c’était pour la bécane, pour ne pas se salir le bas avec
l’huile. Ah, et les Requin, c’était tout simplement la paire la plus chère de
Foot Locker ! » Ces bandes de « cailles » qui branchaient les filles à la
chaîne semblent avoir disparu au profit d’une jeunesse de banlieue
beaucoup plus stylée, davantage influencée par les States dans la sape,
d’où une déferlante d’un sociotype made in MTV, avec une grosse
inspiration Kanye West et consorts chez les mecs.
(Technikart)
Cliché
masturbatoire
Les hommes, ce n’est pas
bien compliqué. Vous leur
donnez du porno, des meufs
jeunes et jolies, voire de
simples chaussettes quand ils
sont plus jeunes, et ils sont
contents de disséminer leur
sperme. C’est dans leur
nature. Malheureusement, les
clichés sur la sexualité
masculine stagnent à ce
niveau. En gros, les hommes
seraient bloqués dans leur
évolution à un stade
masturbatoire obsessionnel.
Edouard Baer :
drame de la vie
quotidienne
« En grandissant, on
s’aperçoit qu’il y a un vrai
mystère autour des
chaussettes.
Moi, j’en achète et pourtant
je n’en ai jamais ! Je ne sais
pas si chez vous c’est pareil.
Il se passe quelque chose de
curieux, une sorte de
fantôme des appartements
qui enlève les chaussettes. Il
y a un drame de la vie
quotidienne, là. »
(A nous Paris)
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SOCKS
superstitieux, d’autres ont des rituels
ou des porte-bonheurs qu’ils
emportent avec eux. Yann Huguet,
vingt-huit ans, affirme être « à
moitié » superstitieux. Le Français
Ils sont sportifs, ils ont un rapport
privilégié avec les chaussettes dans le aime par exemple porter les
chaussettes avec lesquelles il a réussi
sens où elles font partie de leur
de belles performances.
panoplie. Aussi curieux que cela
(L’Equipe)
puisse être, ces chaussettes
(d’habitude honnies) sont souvent
TENNIS
plus qu’un simple accessoire
Avez-vous déjà remarqué ce que fait
vestimentaire. Elles peuvent être
déterminantes dans une compétition. Rafael Nadal avec ses bouteilles
d’eau ? Le joueur de tennis espagnol
les place entre ses jambes, l’étiquette
CYCLISME
Même si la plupart des coureurs de la perpendiculaire à la ligne de fond de
court. Ce n’est pas tout : ses
Grande Boucle ne sont pas
chaussettes sont toujours à la même
Sportifs et
superstition
hauteur et avec la virgule de son
sponsor parallèle au terrain. Il les
remonte d’ailleurs avant chaque
service.
(L’Alsace)
RUGBY
Le rugbyman Dimitri Szarzewski,
talonneur international, avoue se
déplacer souvent « avec une
chaussette de Béziers que je mets
dans mon sac. Elle appartenait à un
ami d’enfance auquel je pense
souvent. Le fait qu’il m’ait offert cette
chaussette m’aide à me sentir mieux
psychologiquement. »
(Le Parisien)
Les chaussettes de Superman
Cover sexy
Dans la rubrique “c’est totalement ridicule et inutile”, je vous
présente les chaussettes de Superman ! Je ne pouvais pas ne pas
vous en parler… car j’adore ! C’est tellement ridicule que s’en est
collector ! J’en suis certain, ces chaussettes, floquées du célèbre S
de Superman et de sa non moins mythique cape, vont devenir un
must have pour épater ou faire marrer vos amis !
(leblogdestendances.fr)
David, revue de mode esteuropéenne a mis en Une un
modèle des plus sexy, aux
chaussettes rayées
multicolores.
La passion du jouet
Au Dogklub, le sex-shop de la rue Romarin à Paris, le principe est que « le sexe fait partie de la vie, il n’y a rien d’illégal
là-dedans et donc pas de raison que l’on se cache », explique Bruno, le maître des lieux. Bruno veut répondre aux
demandes les plus diverses : outre les accessoires classiquement dédiés au plaisir anal, on trouve dans les rayons toute la
gamme des objets de plaisir ou fétiches utilisés par les gays (chaussettes de foot, cockrings, menottes, cagoules…) et les
incontournables pratiques (préservatifs, gants en latex, lubrifiants…).
(Hétéroclite)
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SOCKS
test
Chaussettes
3Feet
L’innovation au
service des
runners
J
'ai testé les chaussettes 3Feet
lors de deux entraînements :
1h et 1h45 en trail running.
Mes premières impressions
sont les suivantes :
3/ Elles sont très aérées et du coup,
aucune sensation d'humidité au
niveau du pied.
4/ La présence de bandages qui
ressemblent à un strapping qui vient
renforcer la cheville et positionner
le pied dans l'alignement de la
jambe : très intéressant ce renfort de
type gainage pas oppressant, une
très bonne idée que de lier ce
bandage assurant et rassurant
directement à la chaussette.
5/ La présence de légers renforts
ciblés permet d'éviter certains
frottements.
Ce n'est certainement pas un hasard
si la chaussette 3Feet a reçu l'Award
2011 de la chaussette la plus
innovante.
(loloraidoutdoor.com)
Pub
1/ Elles s’adaptent à tous styles de
pied. Il existe en effet trois
modèles : voûte plantaire haute,
moyenne, basse ce qui permet
d'avoir déjà une chaussette à son
pied.
2/ La paire de chaussettes ne pèse
que 30 grammes (top !)
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SOCKS
Galerie
ag e
i gn
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T ém
Les orteils au balcon
J
e dois vous avouer un très pénible secret que je garde depuis des années…
Je suis incapable de garder des chaussettes très longtemps…
Vous connaissez les orteils qui « rebiquent » ? Eh bien, j’ai les orteils ainsi, et croyez-moi, c’est très
difficile à supporter, surtout sur le long terme !
Au club de sport, je regarde, envieux, tous les mecs qui ont des chaussettes intactes, passées certes, mais en
merveilleux état…
Mes chaussettes ont toutes des trous, plus ou moins gros, mais des trous, des orteils au balcon… façon de
parler !
La honte, la honte, la honte !
Que nenni !
Si vous voulez la vérité… La vérité vraie… C’est que je m’en fous !
J’ai toujours porté des chaussettes à trous, parce que finalement, dans une journée on ne se déchausse pas tant
que ça. Bon, je fais quand même attention quand je vais à la salle de sport, je ne veux pas qu’on me file une
étiquette de porteur de chaussettes trouées, non mais !
Que se soit les chaussettes de sport, bien épaisses, les chaussettes synthétiques, les chaussettes de laine, rien n'y
fait : des trous, des trous, des trous. Et pas des petits trous de mites, non, le pouce entier qui se barre de son
fourreau !
Oui, j'avoue, je continue à porter des chaussettes à trous… Et puis, quand on sent un peu des pieds, c'est pas si
mal de les faire respirer un peu. En fin de compte (sonnant et trébuchant), c’est quand même une petite fortune
les chaussettes, à force, et j'ai pas le portefeuille d’une star…
Tazounette
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SOCKS
Trou, y es-tu ?
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SOCKS
Vous exagérez, les garçons !
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SOCKS
Nouvelle
Gay en prison, vous êtes une
bonne affaire pour le caïd du
secteur. En préliminaire : le
ramonage du cul avec une
chaussette.
P
our mon physique, je peux
remercier mes parents. Il n'y a
rien à dire, je suis grand, mais pas
trop, bien proportionné, cheveux
abondants et châtains, je me fais des
mèches… J'affole les filles avec ma
braguette bien remplie, mais rien à faire,
je ne sors pas ma queue pour les baiser. Je
suis plutôt passif et mon cul imberbe et
cambré fait bander les mecs. Je suis un
mec facile, direct… Je kiffe sur les bruns à
peau mate, donc les Arabes et les
Blacks…
Pour mon coming out, je ne peux que haïr
mes parents. Il y a quelques mois, je
venais de fêter mes 22 ans quand j'ai
décidé de faire mon coming out. Faut dire
que tout en aimant la baise de façon
démesurée, j'avais envie d'une relation
unique, stable et reconnue. Evidemment,
ça s'est très mal passé, surtout avec mon
père que je savais homophobe, mais je
pensais qu'il ferait une exception pour son
fils. Quant à maman, elle aboie avec les
loups…
Bon, je résume, ça s'est terminé par une
bagarre, mon père (en crise d'alcoolisme)
m'a foutu des claques puis un coup de
poing. J'ai riposté… J'ai fait tomber mon
père involontairement dans l'escalier. Les
pompiers sont venus, la police… Maman
m'a chargé disant que j'avais
volontairement poussé mon père. Bref, je
me suis retrouvé au poste, en garde à vue,
puis mis en examen et inculpé par le juge
(Suite page 9)
8
SOCKS
(Suite de la page 8)
pour coups et blessures volontaires.
Une association gay, prévenue par
un pote, m'a fourni son soutien et un
avocat, mais le juge (méchant et
homophobe) m'a condamné à trois
mois de prison sans sursis dans un
pénitencier spécialisé pour jeunes
délinquants. Mon avocat a fait appel
mais la sentence était exécutoire.
Le pénitencier était assez cool dans
la mesure où on se montrait
coopérant (chambres à deux avec
lavabo). Nous n'étions pas enfermés
la nuit. On pouvait se rendre
librement aux toilettes et dans les
douches. Après l'extinction des
feux, l'étage était fermé et un
gardien logeait à l'étage. Mon
camarade de chambre m'a bien
accueilli en fin de matinée, c'était un
mec de mon âge, un beur répondant
au prénom de Karim. Evidemment
le sujet de conversation est venu au
sexe après celui de la raison de nos
présences au pénitencier…
- C'est dur de ne pas pouvoir baiser
de meufs ! m'a dit Karim, condamné
pour trafic illicite pour un an mais il
avait déjà effectué plus de six mois
9
et il a ajouté : « Mais il y a des mecs
qui baisent des mecs et toi t'as un
joli cul et une belle gueule et tu vas
y passer ! De toute façon, il parait
que t'es homo. »
soir, après l'extinction des feux, à
23 heures, tu me rejoins dans les
douches. Mes potes et moi, on va
t'initier. T'as pas intérêt à ce que je
doive venir te chercher.
- Ok, je suis gay ! lui ai-je dit. Mais
ce n'est pas une raison pour qu'on
me passe dessus ! Et j'ai encore
ajouté bien innocemment : « Les
gardiens n'empêchent pas ça ? »
Le soir venu, Karim m'a dit :
- Allez ! Faut que t'ailles dans les
douches ! Attends, je vais te mettre
un peu de gel car Ikram ne te
préparera pas !
- Tu rigoles ! Ils s'en foutent ! Y en
a même un qui aime bien se taper
des petits mecs mignons ! T'auras
intérêt à te laisser niquer ! Et puis,
les gardiens y disent que quand les
plus agités baisent, c'est-à-dire les
caïds, ça fait descendre la tension !
J'ai baissé mon froc et Karim a
ouvert son tube. Il m'a préparé et j'ai
remonté mon jean. Mais je ne
voulais pas me soumettre comme ça
aussi facilement à Ikram et j'ai dit :
Je me suis installé et quelques
instants après, un grand mec crâne
rasé, costaud bien foutu et belle
gueule est entré dans notre piaule.
J'étais assis sur le lit. Il m'a tiré par
le cou pour me faire lever.
- Je t'aurais prévenu ! m'a dit Karim
doucement.
- Je suis Ikram et je suis le chef du
bâtiment A. C'est moi qui
commande et toi tu obéis. Le
gardien m'a montré ton dossier. Je
sais que t'es une petite tapette. Ce
- J'irai pas ! Faudra qu'il vienne me
chercher !
L
a porte de notre piaule
s'est ouverte brutalement
sur Ikram qui m'a tiré par
les cheveux dans le
couloir. Je n'ai pas gueulé, ça
n'aurait servi à rien sinon à
(Suite page 10)
SOCKS
(Suite de la page 9)
m'exposer un peu plus dans une
fâcheuse situation. Un grand Black
costaud m'a attrapé par le fond de
mon jean et il m'a soulevé et poussé
vers les douches.
Cinq autres mecs m'attendaient,
trois beurs et deux mecs d'origine
Europe de l'Est. Les sept agresseurs
étaient beaux, sexy, mais je m'en
foutais, de toute façon, ils allaient
me violer et malheureusement me
faire jouir ! Ikram m'a tiré au milieu
du local et les autres m'ont entouré.
J'ai senti des mains sur mes fesses et
dans ma raie. Deux mecs m'ont
soulevé et deux autres m'ont retiré
mes tennis et mes chaussettes
blanches et ils ont dégagé mon jean
de mes pieds. Ikram a appuyé sur
mes joues pour m'ouvrir la bouche
et a craché dedans. Un autre mec
m'a arraché mon tee-shirt et je me
suis retrouvé complètement à poil.
Les mecs se sont foutus de ma bite
molle et débandée. Je leur ai dit que
vraisemblablement, au repos, leur
bite serait plus petite. Ca les a
énervés et un mec m'a arraché
quelques poils pubiens. J'ai gueulé
et Ikram a dit aux autres qu'on allait
me raser les poils du cul.
Ikram a sorti son portable (introduit
en fraude) et m'a filmé de ma tête
jusqu'à ma bite molle. Il m'a fait
retourner par ses mecs et a filmé
mon cul. Les mecs m'ont bloqué en
position cassée. Ils m'ont ouvert les
jambes et des mains m'ont écarté la
raie sans doute pour qu'Ikram
immortalise mon petit trou
du cul à son état… naturel.
I
kram m'y a mis
directement un doigt et
mon anus lubrifié s'est
bien ouvert.
- Salope, c'est gras ! Tu t'es
fait mettre ? Ou tu t'es
graissé le trou ? m'a
demandé Ikram en me
fourrageant de plusieurs
doigts.
- Graissé avec du beurre !
Pour les bites de beur ! lui
ai-je répondu.
- A sec que tu vas devenir
ma pute ! m'a répondu
Ikram qui a ramassé une de
mes chaussettes de tennis et
il a ajouté pour
les mecs qui
étaient autour :
« Tenez-le
bien ! »
Il m'a enfoncé la
chaussette dans
l'anus avec ses
doigts, j'ai
gueulé, ça m'a
fait mal. Il a sorti
de je ne sais où
un objet
phallique que je
n'ai pas vu et il a
appuyé pour faire entrer
complètement la chaussette dans
mon cul. L'objet, je l'ai vu après, par
terre, c'était une matraque de flic !
- Voilà, il y a presque tout ! a ricané
Ikram et il a ajouté : Et maintenant,
je vais te faire reluire la raie !
Il m'a astiqué la raie de haut en bas
en frottant avec la deuxième
chaussette ! Ca chauffait et ça me
brûlait ! Il a arrêté quand j'ai
commencé à crier.
- Maintenant tu te branles et tu
jouis ! Je ne te retire la chaussette
que quand t'auras les couilles
vides ! Va te masturber sur ton
jean ! On ne va pas saloper les
vestiaires !
- Jim, pour ton premier coup, baiselui la bouche pendant qu'il se
branle !
Cassé et en pognant ma bite, j'ai
ouvert la bouche devant le gros
pénis noir ! Heureusement que
j'étais entraîné aux gorges profondes
et que j'aimais ça ! D'ailleurs, je n'ai
pas eu à le sucer, il m'a baisé la
bouche. C'est vrai que j'étais une
grosse salope, un bouffeur de
sperme ! Quand j'ai senti que Jim
allait larguer, j'ai éjaculé
abondamment sur mon jean ! Le
Black a tiré et j'ai eu du mal à tout
boire !
- T'as eu du mal à déguster ! m'a dit
le Black en ricanant. J'ai mesuré un
jour. Je tire environ un petit verre à
moutarde !
Ikram a tiré d'un coup sec sur la
chaussette, j'ai eu l'impression d'être
cramé !
- A quatre pattes sur la banquette !
m'a dit Ikram. Ton trou n'est pas
prêt de se refermer et il va se faire
remplir de foutre !
Je me suis dirigé sur la banquette, je
sentais mon anus irrité et béant. J'ai
tendu mon cul à Ikram en écartant
bien les jambes pour qu'il voie mon
trou. Il n'a pas eu de mal à le voir
(Suite page 11)
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SOCKS
(Suite de la page 10)
mon trou. Il m'a encore forcé l'anus
avec plusieurs doigts les écartant
pour bien m'ouvrir. Il m'a fait mal et
j'ai gueulé. Il m'a mis d'un coup sa
grosse et ferme saucisse dans le
fion. Ca ne m'a pas fait mal, plutôt
du bien après ma chaussette et les
doigts écarteleurs ! C'était chaud et
doux malgré la raideur de l'engin.
Il m'a bourré comme une brute et je
n'ai pas bandé. Mécaniquement, j'ai
pris mon plaisir avec mon cul… Il a
joui rapidement et j'ai bien senti ses
éjaculations copieuses.
J
'étais vanné. Ikram m'a remis
la chaussette dans le cul. Ils
m'ont laissé tranquille un bon
moment. Je me suis couché
sur le sol du vestiaire. Ils fumaient
des pétards… J'ai espéré qu'ils me
laissent et se barrent.
Ikram m'a ordonné de me lever et de
prendre appui sur la table et de
tendre mon cul. Je n'ai pas bougé et
il m'a attrapé par les cheveux. Les
mecs m'ont maintenu cassé et
appuyé sur la table. Ikram m'a retiré
la chaussette et m'a introduit la
matraque dans le cul.
Ikram m'a fouetté au
ceinturon,
violemment.
La bite raide d'Ikram
a remplacé la
matraque. Ils m'ont
tous rebaisé
rapidement. Le foutre
coulait le long de mes
jambes et séchait. Je
ne bandais plus.
- Tu nettoies tes saletés avant de
partir. Je vais montrer le film à tous
les mecs du pénitencier et aux
gardiens. On te voit bander et gémir
de plaisir. Tu es ma pute et tu
devras offrir ton cul à mes potes à la
première demande et aux autres
quand je te le dirais. Dans quelques
jours tu ne pourras plus te souvenir
du nombre de bites qui t'auront
enculé ni même des mecs. Ah !
Aussi, puisque t'es un PD, plus de
caleçon ni de slip, plus de jean,
uniquement le survêt ! Plus facile à
te déculotter !
Ils sont partis. Il était 1 heure du
matin. J'ai nettoyé, jeté mes
chaussettes et le tee-shirt. J'ai été
aux chiottes pour évacuer le sperme.
Ça a coulé longtemps. J'ai été
prendre une douche et j'ai essayé de
bien nettoyer mon cul que j'ai senti
se refermer un peu. J'ai dû dormir
avec une serviette entre les fesses
car je craignais encore des
échappées incontrôlables.
Mika
(Textes gais)
Short Story
Jail
Sur les deux couchettes: deux mecs bruns, poilus et sportifs, d'une trentaine
d'années; moitié nus, ils sont en train de se tripoter le paquet chacun dans leur coin,
tout en matant des bouquins pornos, la carrée pue les chaussettes pas propres,
l'entrejambe mal lavée, la sueur et le foutre. Les deux mecs, ce sont des soldats,
punis de deux mois de prison pour désobéissance et ils attendent en rongeant leur
frein le jour de leur libération. Marc et Tony, c'est leurs prénoms: des gars robustes
et vicieux qui ne pensent qu'au sexe, au sport et à la bagarre, et le plus souvent ils
mélangent les trois.
Tony retire ses pompes de sport, et ça schlingue costaud !
— Suce-moi les chaussettes
d'abord, profites-en bien, t'en as
jamais goûté qui ont autant de jus,
autant d'fumet et d'goût !
Marc commence à dérouiller
Serge, une fessée systématique à la
main; les claques tombent
régulièrement, tantôt sur une fesse,
tantôt sur l'autre: il faut chauffer le
matériel !
— Continue de sucer, connard !
Suce mieux que ça !
Il y a de tout dans ces cellules !
Marc a dégotté une ceinture de
cuir, et maintenant il alterne les
claques et les coups de ceinture, le
cul de Serge rougit de façon très
sympathique, même si lui n'a pas
tellement l'air d'apprécier.
Tony a enlevé une de ses
chaussettes, il écrase de son pied
la gueule de Serge qui doit
continuer son léchage.
— Passe entre les doigts de pied,
pauv' larve, suce, lèche, mieux
que cela !
SteveQuentin (GE)
11
SOCKS
Littérature
Confrontation
J
’incite Zulu Boy à régler nos comptes. Je fous une boîte de
conserve dans une chaussette, c’est le moyen le plus efficace
pour défoncer les fortes têtes.
(…)
Je fais quelques séries de pompes avant d’aller retrouver les mecs de
Montreuil pour finir ce que j’ai commencé. Je mets mes chaussures
et prends la chaussette chargée de la boîte de conserve que je fous
dans mon froc. (…) J’arrive dans la cour. Les gars de Montreuil
sont de l’autre côté du mur. Ils sont en train de hagar un type de
chez nous qui s’est mêlé de la baston.
- On va te défoncer ta mère !
Je me précipite. (…)
- Hé, viens voir !
Le plus grand des trois se plante en face de moi. Je fronce les
sourcils et le regarde dans les yeux. Je m’apprête à sortir ma
chaussette pour la lui balancer en pleine face.
- Si t’as un problème, on le règle tout de suite !
Il hoche la tête, sourit nerveusement puis me pointe du doigt.
- Hé mec, je travaille avec des mecs comme toi. T’es un
bonhomme.
Je suis surpris par son attitude. Il se met à rire et
sort une chaussette de son froc. Je rigole et sors
la mienne.
- Ah ouais, toi aussi, une boîte de thon…
’ai ouvert la fenêtre avec les plus grandes
- Ouais ouais ouais
précautions ; en me penchant vers la cour,
- Poto, t’es direct.
j’ai enfilé mes chaussures de toile que je
- T’es un bonhomme.
tenais en main et j’ai sauté.
Évasion
J
(…)
Rachid SANTAKI Parvenu à l’extrémité de la cour, j’ai enjambé le
« Les anges s’habillent en caillera » portillon de bois, faisant tous mes efforts pour
(Moisson Rouge) qu’il ne grince pas. (…)
J’ai ôté mes chaussures et j’ai laissé mes pieds
refroidir, à travers les chaussettes, sur le sol glacé
tandis que se formait une épaisse couche
d’épiderme insensible ; pourtant, j’ai marché
lentement, sans presser le pas, le dos courbé. (…)
J’ai glissé précipitamment mes pieds sales dans mes
chaussures, j’ai escaladé la haute palissade. (…)
Dans mes chaussures, mes orteils, couverts de
boue, prisonniers de mes chaussettes humides et
réchauffées, me démangeaient.
Kenzaburô OE
Extrait de la nouvelle « Le ramier » (Gallimard)
12
SOCKS
Nouvelle
Trois couches de
chaussettes
fumantes, chacune
ayant un usage bien
précis.
P
ar le biais d’un tchat, j’ai
rencontré un beau mâle
pour un plan chaussettes.
Cependant il exigeait que je
porte trois couches de longues
chaussettes pendant une semaine !
assiettes, attachés à nous dévisager
et en même temps à faire croître le
désir l’un pour l’autre. Arrivé chez
lui, sitôt la porte refermée, il m’a
étreint fortement et s’est laissé
glisser sur le sol. Il a humé mes
Caterpillar usagées, a remonté mon
jean pour caresser avec sensualité
mes jambes gainées des trois
couches de chaussettes. Mes
Caterpillar retirées, il a pris une
profonde bouffée d’odeur en
plaquant ses narines au fond de mes
chaussures fumantes, puis il a
reniflé mes chaussettes humides. Il
les a léchées et sucées jusqu’à
d’une manière telle que le contact
du coton sur ma queue astiquée par
sa bouche gourmande me faisait
délirer de plaisir. Je l’encourageais
à me faire venir mais il s’est arrêté à
temps car il avait un autre objectif.
Mon cul était offert à sa vue. Il a
écarté mes jambes, s’est jeté sur les
plis de mon anus ardent… Wouah !
Il m’a vraiment léché comme un
dingue, comme un affamé de sexe.
Il a titillé mon trou rosé pendant des
heures et des heures. A chaque fois
que j’étais prêt à jouir, il retenait
mon plaisir en léchant d’autres
parties de mon corps.
A
u final, il a enlevé la
chaussette de ma queue,
a placé un préservatif sur
la sienne et s’est empalé
d’un coup sec sur mon sexe prêt à
jouir, tout en sniffant mes
chaussettes maintenant éparpillées
sur le lit. En un rien de temps, j’ai
lâché mon foutre compressé par le
fourreau de son cul. Pour finir, il a
Imaginez comment elles étaient
chaudes et humides ! J’avais enfilé
successivement une paire de
chaussettes blanches, marine et
marron. Ma jambe était raide et mes
orteils avaient du mal à bouger alors
que la sueur s’accumulait.
Au fur et à mesure que mon rendezvous approchait, la transpiration
alourdissait les trois couches de
coton. Il tenait à m’offrir le dîner
avant notre plan mais je crois que ce
soir-là ni l’un ni l’autre n’avions
vraiment besoin de nourriture !
Nous avons à peine picoré dans nos
13
remplacer ma sueur par sa salive. Il
n’était pas avare de coups de
langue. J’étais ébahi par son entrain.
Mon sexe était raide sous mon jean
et je voyais qu’il en était de même
chez lui…
fait coulisser sa bite entre les plantes
de mes pieds nus et s’est branlé
ainsi jusqu’à ce que je sente le
liquide crémeux suinter sur mes
pieds. Il les a nettoyés de sa
semence avec avidité.
Il a retiré mes chaussettes marron et
me les a enfilées sur les mains. Puis
il a retiré les chaussettes bleues
marine pour encapuchonner ma
queue avec l’une et me faire un
bâillon avec l’autre. Avec les
chaussettes blanches, il a attaché
mes mains et jambes ensemble.
Alors il a pris ma queue (recouverte
de la chaussette) dans la bouche
Epuisés, nous nous sommes
endormis, soudés par nos corps
luisants de sueur.
Asiansoxite
SOCKS
Les TN du
technicien
d’Orange
C
e petit plan fort
sympathique m’est arrivé
le mois dernier avec le
technicien d'Orange qui est venu à
la maison pour faire des tests ADSL
sur ma ligne à la suite de quelques
problèmes.
La prise de rendez-vous avait été
faite une semaine avant. Le jour J
l'interphone sonne, il était 15 h
environ.
Le mec monte, je lui ouvre la porte
et là, putain hum, je vois le bestiau,
un mec d'une quarantaine en fute
gris, veste de chez Orange mais le
truc que j'ai bien remarqué, il porte
des TN noires avec logo et semelle
fluo, le truc qui me fait déjà
mouiller mon jean. Le bon man
ouvrier comme je les aime.
Sur ce, je lui explique les problèmes
que je rencontre sur l'ADSL et il me
dit : « On va voir ça. » Là, il se fout
à genoux… Putain, moi qui suis
Nouvelle
A la vue d’une belle paire de TN,
difficile de résister à la tentation de les
lécher et de les sniffer. Si le visiteur
est dominateur en sus, quel pied !
généralement plutôt domi, eh bien,
mes yeux ne peuvent pas décrocher
de ses pompes. Je me dis dans ma
tête : « Toi, si je pouvais te lécher
les skets, grave ! » Il continue à
bidouiller ses appareils et là je vois
le mec qui s'aperçoit que je matte
ses pompes et il me dit :
- Y’a un problème ?
- Non, pourquoi ?
- Non, comme ça, vous arrêtez pas
de me regarder.
- Pourquoi, ça pose problème ?
- Non, j'ai l'impression d'être
observé dans mon travail.
- C'est pas votre travail que je
regarde.
- A bon !
Et là, mon cœur se mit à battre à
100 à l'heure, la trouille s'installe et
je ne sais pas ce qui me prend, je lui
réponds : « C'est pas votre travail,
mais vos skets » Là, il se met à
ricaner et à sourire. Je suis hyper
gêné et me dis : “Putain t’es barre
de répondre comme ça, tu vas te
prendre un coup”. Il me répond :
- A bon, et elles ont quoi mes skets ?
- Rien, je les
trouve belles.
- Ah oui, vous êtes
bizarre.
Et il me réplique
et se met à me
tutoyer d'un
coup :
- Si elles te
plaisent tant, je te
les prête le temps
de réparer.
- Ça vous gêne
pas ?
- Non, c'est que
des skets mais si
ça te fait plaisir
par ailleurs. Je
sens un peu des
pieds si ça te
dérange pas.
- Non, c'est pas
un problème.
Et là, il se met à ricaner encore une
fois et je vois dans son regard son
côté vicieux.
- Tu fais ce que tu veux avec, à ton
bon plaisir.
Là, j'ai bien compris qu'il avait
capté mes envies, il me file sa TN
droite et je réponds : « Ah oui, ça
pue un peu, effectivement »
- Je peux faire quoi avec ?
- Fais-toi plaisir, ça me pose aucun
souci.
Mes yeux se posent sur son fut et je
vois le mec bien viril avec sa bite
bien raide à travers son fute et je me
dis c'est bon, l'affaire est dans le
sac. Alors je commence à sniffer et
lui continue à bosser mais regarde
discrètement et puis se retourne et
me dit : « Ah ah, tu aimes ça, lécher
les skets ? » Je fais oui de la tête.
Timidement, je commence à
décrasser sa putain de TN, je
commence à bander comme un
taureau et lui commence à se
toucher la queue à travers son fute
(Suite page 15)
14
SOCKS
I
l se relève et là je
commence à flipper,
je me dis que je vais
m'en prendre une, et bien
non, il devient un bon
domi et me dit : « Allez, au
pied, chienne, décrasse,
sale pute. » Là, je vois un
mec chaud et motivé mais
surtout dominateur à
souhait. Moi, dans ces cas,
je me prête totalement au
jeu, une occasion inespérée
mais surtout inattendue.
(Suite de la page 14)
et me dit : « Tu veux autre chose,
bâtard ? »
- Oui, si ça vous dérange pas.
- Tu veux quoi ?
- Lécher vos skets à vos pieds.
Témoignage
Kiffeur de TN
C
omme tous les
pédés fétichistes,
Tom avait eu sa
période TN, où il
collectionnait les paires, car,
c’était l’objet fashion de tous
les gays, mais aussi parce
qu’il aimait se prendre pour
un lascar, alors qu’il vivait
e
dans un studio du 10
arrondissement. Il les avait
toutes usées en marchant,
mais aussi dans ses plans cul
les plus chauds avec d’autres
lascars de pacotille version
new-skinhead rainbow
comme avaient pu l’être ses
pairs à l’époque de « Francky
Goes to Hollywood ». Et
15
Il m’a fait décrasser ses
pompes comme un vrai
bâtard, sniffer skets et
cho7 à donf, a commencé à
écraser ma petite gueule
softement mais avec
efficacité, un vrai man en
rut. Il m’a insulté et m’a
surtout traité comme un bon bâtard
directif. Le mec insultant et efficace
tout comme je les aime, un mec
assez cérébral, mais le salaud a pris
son pied.
maintenant, il n’en avait plus
qu’une vieille paire grise,
devenue trop inconfortable
pour être portée qu’il
conservait de l’époque où il
s’en payait à tour de bras.
Les temps avaient bien
changé. La pub l’avait
consommé comme tant
d’autres, et même s’il avait
été un requin comme ses
baskets, il n’avait plus rien
de cette caractéristique.
Parfois, la nostalgie le
prenait. Dès lors, il ouvrait
son meuble à chaussures et
humait ses skets destroy en
souvenir du bon vieux temps.
Tout avait changé. Il se
souvenait de parties de cul
frénétiques de dog-trempling
au TX, où il aimait dompter
des lopes en leur écrasant la
Le mec a fini son travail de
technicien avec brio pendant que je
finissais de lui décrasser ses TN.
A la fin, il m’a jeté comme une
vulgaire merde et m’a dit :
- C'est bon, salope, t’a pris ton
pied, maintenant tu me connais pas,
j'ai une femme et des gosses, OK ?
- No problème, on s’est jamais vu !
Il me fait signer le bon de travaux et
me serre la main et me répond
comme un con : « Technicien
Orange à votre service. » Je lui
ouvre la porte et il se casse.
Putain, alors là j'en reviens pas
encore, c'était un plan soft où je n'ai
pas pu aller très loin au niveau sexe
mais cérébralement j'ai trop kiffé un
mec que je reverrai jamais, mais
bon, j'en garde un très bon souvenir.
tronche à coup de pompes de
sport… Parfois, il avait joué
les hyper-masters en
détruisant les TN de ceux qui
étaient moins dominateurs
que lui, par pur plaisir,
comme si la basket
représentait la virilité de
l’homme…
T
out ça commençait
à lui manquer. Il se
sentait diminué si
bien que sa libido
en avait pris un coup. Donner
ou recevoir un coup de bite
classique, ça n’avait rien de
fun. Il lui manquait le côté
requin. Il n’était plus tout
jeune. Il devait faire le deuil
de ce qu’il n’était plus : frais,
beau, rotor. C’était bien loin
tout ça. Il se contentait à
présent, quand le RMI le lui
www.meninfrance.net
permettait, de s’acheter des
skets de marques dégriffées
et démodées aux puces de
Montreuil. A force de
dominer le monde, les
dictateurs sont toujours
renversés. Deux ans déjà que
la banque lui avait repris
chéquiers et cartes bleues,
deux ans qu’il ne se payait
plus l’objet de ses fantasmes.
Au début de sa période de
chômage, bien avant qu’il ne
sombre dans la dépression, il
avait regardé sur e-bay
comme tant d’autre, afin de
se procurer le modèle qui
manquait à sa collection. Or,
comme tout fashion-addict
expert, il avait appris à
distinguer les vraies TN des
contrefaçons et s’était fait
(Suite page 16)
SOCKS
(Suite de la page 15)
une raison : il n’avait plus
les moyens et l’occasion ne
se représenterait
certainement plus. Or, en
vendant un de ces derniers
costumes Hugo Boss blingbling de cadre moyen, la
curiosité lui vint de regarder
à nouveau les articles Nike.
Il fût agréablement surpris de
trouver aux enchères le
modèle Burberry en bon état
à 24 euros. Dès lors, il se
lança à nouveau dans le jeu
des gagnants. Il désirait cette
paire plus que tout au
monde ; le reste devenant
superficiel. Il avait renchérit
de 3 euros, et se mit à
consulter sa boite mail
régulièrement malgré ses
difficultés de connexions
dues au Wi-Fi défaillant de
son vieil ordinateur portable.
Les TN Burberry, il n’en avait
jamais eu, il les voulait plus
que tout.
L
’adrénaline montait
au fur et à mesure
du temps qui
défilait. Il ne restait
plus que 5 heures et 27
minutes lorsqu’un autre se
mit à renchérir, faisant passer
l’objet de convoitises à
35 euros. Non, Tom ne
pouvait pas laisser filer sa
virilité bradée comme ça. Il
devait se battre, jusqu’au
bout, ce n’était pas possible
autrement. Les TN Burberry,
il n’en avait jamais eu, il les
voulait plus que tout. Il
augmenta son offre, euro
après euro, si bien qu’il ne
quittait pas son écran des
yeux et actualisait la page
régulièrement… L’autre
enchérisseur jouait le jeu
aussi de son côté, si bien
qu’à quelques minutes de la
finalisation de l’enchère, le
prix de la paire de basket
avait triplé ! Ce n’était pas
grave, il lui fallait ces
baskets. Il demanderait à ses
parents de l’aider au besoin,
mais son bien-être psychique
passait avant tout par ses
pieds ! Mais l’autre acheteur
potentiel ne se laissait pas
abattre. Les prix montaient,
toujours et encore. Tom n’en
pouvait plus. Dès lors, il
envoya un message via le
site à son concurrent pour
lui demander d’abandonner.
Mais l’autre n’en eut que
faire, il arracha la vente
avec 20 euros d’avance.
« Bordel de merde ! »
s’écria Tom, dépité. Il lui
fallait s’avouer vaincu. Il
n’était plus le requin qu’il
avait été jadis.
Dès lors, il se connecta sur
un tchat en recherchant un
master pour le dompter, se
faire un trip sneakers, et
humer des chaussettes sales
en souvenir du bon vieux
temps.
16
SOCKS
Short Story
pour avoir un peu sympathisé avec
lui j'ai appris qu'il s'appelait Marc
et... qu'il était marié.
Séduit par
son prof
J'
ai 18 ans, je suis en terminale.
Plutôt grand et musclé, un mètre 85
environ, brun, les cheveux courts,
des yeux couleur noisette, l'allure
assez athlétique voire baraquée... Le
mec qui plaît aux filles, quoi ! A un
détail près, je suis gay.
Cette semaine notre classe part pour
un voyage de sport, « classe de
neige » avec notre prof de sport. Par
Le lendemain de notre arrivée on
partit faire notre première journée
de ski, j'étais assez déçu de ne pas y
arriver mieux qu'un débutant... Mais
je n'en avais jamais fait auparavant
alors je suppose que je devais me
contenter d'apprendre comme tout le
monde.
De retour au chalet je me mis à
discuter un peu avec Marc, à défaut
d'être avec mes camarades dans un
autre chalet. Après quelques
minutes il m'annonça qu'il allait
avoir réellement l'idée de ce que je
cherchais, et je ne trouvai rien, tout
était en ordre. La seule chose que je
pu trouver, c'était sa paire de
chaussures... J'hésitai quelques
secondes, j'entendais encore l'eau
couler... Je pris alors l'une de ses
baskets et je me mis à renifler
l'odeur de ses pompes. J'avais très
envie de me branler dans sa
chambre mais s’il me trouvait là, je
suppose que j'aurai eu de sacrés
problèmes. Je me décidai à rentrer
dans ma chambre et de calmer mes
ardeurs avant d'aller prendre ma
douche.
Quand il sortit enfin de la douche, il
était en tee-shirt avec un pantalonpyjama à carreau.
- Tu feras gaffe, la porte se ferme
pas, bon… j'entrerai pas, t'inquiète
pas.
- Ok, merci de me prévenir.
Il avait laissé ses chaussettes
et son slip sur le
porte-serviettes de la douche.
manque de place, on a dû louer un
chalet de plus, et je me retrouvai
donc avec le prof de sport dans le
même chalet.
J'étais un peu gêné de me retrouver
seul avec lui dans le chalet, car il
faut dire qu'il est super mignon, il
doit avoir la trentaine, super musclé
à en croire sa largeur d’épaule, les
cheveux châtain clair, les yeux
bleus, une barbe de deux jours et
17
prendre sa douche. L'idée de le voir
torse nu déclencha chez moi une
érection. J'espérai le voir sortir de sa
chambre nu avec une serviette
autour de lui, mais il avait
simplement prit de quoi se doucher
et une serviette qu'il portait à la
main.
L'idée me vint alors de partir voir si
sa chambre était fermée... Elle ne
l'était pas ! Miracle ! J'entrai sans
Avant d'ouvrir la porte je me
retournai pour voir ce que son
pyjama laissait apparaître, mais il
était déjà rentré dans sa chambre.
Je me déshabillai et commençai à
entrer dans la douche, puis je me
rendis compte qu'il avait laisser ses
affaires ici. J'allumai alors l'eau pour
ne pas qu'il y ait de doute et avoir
mon intimité.
Je pris d'abord ses chaussettes qu'il
avait laissées sur le porte-serviettes,
je sentis leur odeur puis je
m'aperçus qu'il y avait aussi son
slip. Je pris alors son slip pour sentir
aussi son odeur et je me décidai à
me branler avec.
(Suite page 18)
SOCKS
Lécheur de
panards
J'
étais arrivé à notre point de
rendez-vous en avance, avec ma
moto, mon casque a la main. J'ai pas
attendu trop longtemps et j'ai vu la
voiture d'Alex arriver.
(Suite de la page 17)
- Euh.... Désolé, j'entre car j'ai
oublié de reprendre mes affaires…
Promis, je passe sans regarder.
Merde! Je savais pas quoi faire...
Tétanisé, je ne pouvais pas bouger,
je vis la porte s’ouvrir.
Le prof me vit alors, la bite à la
main, avec son slip dans l’autre, ses
chaussettes dans le bac de douche
où je les avais laissées tomber. Il me
regardait les yeux grands ouverts...
Je ne savais pas quoi faire...
J'attendais simplement qu'il dise le
premier mot.
Sébastien
(forum.doctissimo.fr)
J'ai collé mes affaires dans son
coffre et nous sommes allés dans un
petit bois. Il marchait devant moi et
je matais ses skets, mais pour une
fois je n'avais aucune envie de me
coller la gueule sur ses skets et ses
pieds, je commençais à avoir une
putain d'envie de me branler.
On marche dans le bois pendant
environ 10 minutes et on arrive dans
un coin discret. Alex me plaque
contre un arbre, il me caresse et me
palpe la bite à travers mon jean. Je
bande comme un porc et lui aussi.
Je sens sa bite collée sur ma cuisse,
il a son cou sur mon visage et
j'entends sa respiration, je sens
l'odeur de sa peau et sa transpiration
du fait d'avoir marché.
Je l'embrasse dans le cou et juste
derrière le lobe de l'oreille, je le
vois frissonner et gémir de plaisir, je
sais qu'il aime et moi aussi, j'adore
embrasser un mec comme ça.
L’odeur de mes sox est
assez sympa.
Juste derrière moi, il y a une souche
d'arbre coupée à bonne hauteur, je
m'assois dessus alors qu'Alex est
descendu au niveau de mes skets.
Il les respire, les sniffe à pleins
poumons, les embrasse aussi. Je le
matte en train de s'occuper de mes
skets, moi en Adidas Xcountry. Là,
ça me fait grave bander de voir un
mec s'occuper de mes panards en
skets.
Alex délasse mes skets et enlève
doucement mes skets pour laisser
apparaître mon pied en sox blanche
que je porte depuis le mardi de la
semaine. L'odeur qui s'en dégage est
assez sympa et semble lui faire
plaisir. Il sniffe mes sox, à fond,
j'écrase mes orteils sur son pif et
appuie fort pour lui écraser sa face
de chien soumis à mes pieds. J'aime
le voir respirer longuement
l'odeur de mes panards. Mon
pied droit sur sa gueule et le
gauche encore en sket
Xcountry en train de lui
malaxer la bite hyper dure.
Le kiff total !
(sneakers37.skyrock.com)
18
SOCKS
Vécu
Vision obsessionnelle
A
du matin ou les portait-il déjà depuis
plusieurs jours ? Sentaient-elles ou pas ?
ttablé face au comptoir du
Etaient-elles usées ou encore presque
bar, j’avais vue sur une
neuves ? Qui pour partager son intimité,
chaise haute où était installé un jeune
découvrir ses chaussettes au moment de se
homme d’une petite trentaine au visage
déchausser ou de les passer au lavage ?
émacié et sans atouts physiques particuliers.
Dans des skets noires Levi’s, il portait des
J’avoue avoir eu du mal à participer
chaussettes bleu gris dont je n’ai pu
pleinement à une conversation avec les
détacher mon regard durant tout le repas.
personnes qui m’accompagnaient, obnubilé
En sus, j’ai eu parfois droit à un aperçu de
que j’étais par cette vision récurrente. Allô
son bas de reins à la peau laiteuse et lisse,
docteur ? Pourrai-je un jour me détacher de
et à l’entame de la fente de ses fesses.
ces visions obsessionnelles pour les
chaussettes des mecs ? Le diagnostic
Je levais systématiquement les yeux de mon
semble sans appel : incurable !
assiette pour les poser sur les pieds de ce
mec, et je m’imaginais : dans quel état
étaient ses chaussettes ? Les avait-il changé
19
P.P.
SOCKS
Pub
20

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