PARIS - TABLEAUX ET DESSINS

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PARIS - TABLEAUX ET DESSINS
Communiqué de Presse
Paris
Sophie Dufresne
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Email : [email protected]
PARIS - TABLEAUX ET DESSINS
ANCIENS ET DU XIXE SIECLE
Jean Tassel, La Diseuse de bonne aventure, estimation : 150 000 à 200 000 €
VENTE A PARIS
Lundi 19 juin 2006
EXPOSITION
du vendredi 16 juin au dimanche 18 juin
Sotheby’s mettra en vente le 19 juin prochain un très bel ensemble de goût classique qui suscitera
l’intérêt des amateurs internationaux. Composée de tableaux et dessins anciens et du XIXe siècle, cette
vente proposera des oeuvres principalement françaises provenant de collections privées européennes.
Certaines d’entre elles sont conservées depuis de nombreuses générations dans la même collection.
La section consacrée aux tableaux et dessins anciens comprendra une des œuvres majeures de Jean
Tassel, La Diseuse de bonne aventure, peinte peu après son retour d’Italie vers 1645. Estimé 150 000
à 200 000 €*, il est l’un des meilleurs exemples des œuvres exécutées en France sous l’influence de
Caravage dont l’artiste reprend un des thèmes privilégiés.
Agrément N° 2001 – 002 du 25 octobre 2001
Vente dirigée par Philipp Duc de Württemberg, Alain Renner, Stéphanie Denizet
* les estimations sont hors commission d’achat
La Mise au tombeau exécuté par Eustache Lesueur vers 1640, pour laquelle l’artiste réalisa deux
dessins préparatoires, fut longtemps considérée comme perdu jusqu’à sa récente réapparition. Seule
une copie ancienne conservée au musée des Beaux-Arts de Rouen attestait alors de son existence
(estimation : 100 000/ 120 000 €).
Une des oeuvres les plus attendues sera certainement un dessin
inédit de Simon Vouet, La Cène, exécuté pendant son séjour à
Venise en 1627. Cette étude préparatoire à la sanguine et lavis,
pour le grand tableau d’autel de la chapelle de la basilique de
Lorette, offre une composition audacieuse où le jeu des obliques
est solidement encadré par les lignes horizontales et les verticales
de l’architecture (estimation : 50 000/70 000 € - illustration ci-contre).
La Liseuse peint en clair-obscur par Jean Raoux illustre
parfaitement l’influence de Rembrandt sur les peintres français au
début du XVIIIe siècle. Originaire de Montpellier, Jean Raoux
débute sa carrière comme peintre d’histoire à Paris en 1715 mais
sa considérable notoriété reposera principalement les figures de
fantaisie. Voltaire dira à son propos ‘un peintre inégal, mais quand
il a réussi, il a égalé le Rembrandt’ (estimation : 20 000/30 000 €).
Un spectaculaire Portrait de gentilhomme de Nicolas Largillierre,
peint vraisemblablement vers 1685 lors de son dernier voyage en
Angleterre, appartient à une collection anglaise depuis plusieurs générations. Estimé 60 000 à 80 000
€, ce portrait est la deuxième version de celle conservée dans la collection du marquis de Lastic et
présentée lors de l’exposition ‘Largillierre’ en 2004.
Une très belle scène mythologique Psyché contemplant l’Amour endormi de Jean-Simon Berthélémy,
peint en 1765 pour l’hôtel de l’Intendance de Champagne, reste fidèle au style de la génération
précédente proche de François Boucher. Cette toile qui semblait définitivement perdue depuis 1765 fut
publiée pour la première fois en 1979 (estimation : 100 000/ 150 000 €).
La vente proposera une collection de 22 tableaux et dessins provenant d’un appartement du Palais
Royal. Elle compte des œuvres de Louis Léopold Boilly parmi lesquelles des scènes de genre,
souvent anecdotiques et parfois moralistes, mêlant avec beaucoup de talent l’influence des maîtres
hollandais et le raffinement caractéristique de l’esthétique de son époque. Citons deux aquarelles
intitulées Les croyables au perron, estimée 15.000 à 20.000 €, et Point de convention, estimée 20.000
à 30.000 €, et une scène de marché, estimée 40 000 à 60 000 €.
La collection inclut également des tableaux de Henri-Nicolas van Gorp, artiste dont le style est proche
de Boilly, portrait d’homme assis dans un intérieur lisant la gazette nationale estimé 10.000 à 15.000
€, et une élégante scène de genre de Michel Garnier, Femme à sa toilette, qui est une des œuvres les
plus anciennes connues de l’artiste (estimation : 50 000 / 70 000 €).
Deux paysages néoclassiques de Pierre-Henri Valenciennes
sont caractéristiques des tableaux peints par l’artiste dans les
années 1790. L’artiste abandonnera les compositions à thème
mythologique et insufflera une sensibilité nouvelle dont
l’influence sera déterminante sur la génération des peintres
comme Corot (estimation : 70 000/90 000 €).
La partie consacrée aux peintures et dessins du XIXe siècle
s’ouvrira sur un très joli dessin rond de Jacques-Louis David
représentant sa belle-sœur et appartenant aux descendants du
mari de celle-ci, le sculpteur Lemot (estimation : 18 000/25
000 € - illustration ci-contre). Ce portrait délicat et expressif est
comparable par le traitement de la coiffure et les détails du
vêtement à celui de Jeanne-Suzanne Sedaine de 1783,
conservé au musée du Louvre.
Un dessin de Jean-Auguste-Dominique Ingres, Paolo et Francesca, exécuté dans le goût troubadour
vers 1819, est tiré du célèbre poème épique de Dante, L’Enfer. Estimé 40 000 à 60 000 €, il appartient
aux descendants de Jean-François Gilibert. L’artiste l’exécuta spécialement pour l’offrir à Gilibert, son
ami de toujours, qui avait admiré ce tableau, conservé aujourd’hui au musée des Beaux Arts d’Angers.
Une paire de panneaux vues de Spa peinte vers 1850
par l’artiste belge Alexandre Doneux offre de
charmantes vues de cette ville d’eaux extrêmement
réputée au XVIIIe siècle où les grandes personnalités
de l’époque aimaient se fréquenter (estimation : 8
000/12 000 € la paire)
La vente inclura un ensemble de marines et paysages
français dont certains sont de la main des plus grands
maîtres tels Corot, Théodore Rousseau ou Karl-Pierre
Daubigny. Clair de lune par Camille Corot est l’un des
rares exemples de paysages la nuit peints par
l’artiste (estimation : 20 000/30 000 €). Matin de
Printemps à Bas-Bréau de Théodore Rousseau, exécuté vers 1850-1855, est une œuvre
caractéristique de la maturité du peintre. Précurseur de l’Impressionnisme, il réussit ici à faire vibrer
l’ombre et la lumière grâce à un procédé de petites touches juxtaposées qui influença Monet. Ce type
de tableaux montrant une nature équilibrée et rassurante plaisait beaucoup aux amateurs de l’époque
ainsi qu’à l’Etat (estimation : 80 000/120 000 €).
Parmi les marines, Retour de pêche à marée basse est une spectaculaire marine de Jules Noël qui
montre ici avec vivacité et sensibilité la vie quotidienne sur la côte normande (estimation : 40 000/60
000 €). Vue du Vieux Port de Marseille par Joseph Garibaldi, artiste marseillais célèbre pour ses vues
de Provence baignées de lumière (estimation : 40 000/60 000 €) et une Vue de Venise au soleil
couchant par Félix Ziem (estimation : 20 000/30 000 €).
La vente se conclura par plusieurs natures mortes et bouquets de fleurs, dont un Pot de marguerites
par le belge Théodore Gérard (estimation : 6 000/8 000 €). Pour terminer deux jolis pastels
symbolistes de Lucien Lévy-Dhurmer : Profil bleu (estimation : 7 000/9 000 €), et Nu féminin
appartenant aux descendants de l’artiste (estimation : 3 000/4 000 €). Celui-ci représente un nu
féminin sensuel surgissant de nuées traité avec une technique proche du divisionnisme que l’artiste
définit lui-même comme des ‘ondulations qui se perdent dans l’indécis ; de la force ; du charme ; du
trouble ; du rêve chaste uni à de la volupté sensuelle, voilà [..] tout ce que j’ai tenté de fixer en ces
corps qui s’agitent, se taisent, s’estompent, que l’on poursuit sans cesse et qui ne se laisseront jamais
atteindre’.
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