Jeux vidéo Concours Xperia T Le magazine romand du

Le magazine romand du multimédia
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S!
Jeux vidéo
NFS Most Wanted
Ratchet & Clank : QForce
Dishonored
LittleBigPlanet Karting
Lego - Le Seigneur des Anneaux
WRC 3
NBA 2K13
Smart As...
Super Monkey Ball : Banana Splitz
Bioschock Vita
Xperia T
L’Androphone haut de gamme
selon Sony !
Concours
Gagnez votre PS3 Super Slim en page 30 !
octobre 2012
no 51
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IMPRESSUM
edito
magazine
START2PLAY
Adresse de la rédaction
Ch. des Esserts 5
1213 Petit-Lancy, Genève, Suisse
Tél. 022 796 09 41
Fax. 022 796 61 85
[email protected]
RÉDACTION
Directeur de publication et rédacteur en chef
Claude Talaber
[email protected]
Rédacteurs
Pierre Broquet, Indy, Claudia Petre, Jorris Sermet,
Mauriz, Alexia Cerutti, Mathieu Lanz, Claude Talaber,
Vladimir Galleguillos, Jérémie Salvi, Eric Rivera
FABRICATION
Design et mise en page
swimmingPix design
[email protected]
Correction
Claudia Petre
Impression
Imprimerie Mengis
Terbinerstrasse 2
3930 Viège
PUBLICITÉ
Claude Talaber
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ABONNEMENTS
[email protected]
DISTRIBUTION
S2P est distribué gratuitement dans plus
de 300 points de vente en Suisse romande.
REMERCIEMENTS
Heidi Bänziger (Ebenberger AG), Ivonne Hehl (ABC),
Said Tijani (Waldmeier), Marlène Frey (Europa-Park),
Sandra Hasler (Philips), Jasmine Kellenberger (BVHE),
Nelly Kind (ABC), Caroline Bobek (SCEE), Angela Blank
(SCEE), Cécile Mohler (Warner Home Video), Fabio
Gervasi (Koch Media), Janine Biber (Studerus), Roland
Peter (Asus), Alexandre Frick (FNAC), Stephanie Albert
(BEA bern expo AG), Vincent Brisson (NRJ Léman),
MadGames, Nadine Widmer (digitec AG), Heidi Baenziger (Ebenberger.Kommunikation)
PROCHAIN NUMÉRO DE S2P
19 novembre 2012
La course aux cadeaux a commencé !
Les vendanges sont presque terminées, les stands de marrons chauds ont repris place dans le
paysage de nos villes et octobre, avec ses températures en chute libre, marque définitivement
l’arrivée de l’automne.
Mais le mois d’octobre est aussi celui qui ouvre la grande course aux cadeaux de fin d’année. Vous
savez, cette période où vous vous creusez la tête quant à savoir quoi offrir sous le sapin. Un bon ? Un
jeu vidéo ? Le dernier coffret DVD ? Un smartphone ?
Dans tous les cas de figure, une chose est certaine, vous ne risquez pas de vous retrouver bredouilles
devant l’étalage. Depuis quelques semaines, les nouveautés arrivent à la rédaction à une cadence
infernale, à croire que les distributeurs misent encore et toujours tout sur la fin d’année. Une année
dont certaines marques espèrent beaucoup en cette période de crise. Mais le consommateur, souvent
le dindon de la farce, aura-t-il les reins et le porte-monnaie suffisamment solides pour remplir les
objectifs de certaines sociétés ? En tout cas, la « guerre » des cadeaux de fin d’année est lancée et,
comme dans toutes les guerres, il y aura les vainqueurs et les vaincus.
Toujours dans l’idée de partager l’information et d’orienter nos lecteurs vers les produits que nous avons
tout particulièrement appréciés, cette édition N° 51, espérons-le, parviendra à atteindre son objectif.
Bonne lecture à tous !
Claude Talaber
www.s2pmag .ch
Retrouvez les NRJ Game tous les jeudis à 12h30
sur les ondes de NRJ Léman, ainsi que l'actualité des jeux vidéo,
en partenariat avec le magazine Start2Play
sur
| février 2012
| 3
Encore plus d'infos et de concours sur www.nrjleman.comwww.s2pmag.ch
rubrique NRJ
Games
jeux vidéo
preview
12+ 7+ 3+
Need for Speed : Most Wanted
More Most Wanted ?
Plates-formes
PS3, Xbox 360, PC, PS Vita,
iOS, Android
Preview sur
Xbox 360
Genre
Course
Multijoueurs
Online
Age
12 ans
Sortie
2 novembre 2012
Editeur
Electronic Arts
4 | octobre 2012 | www.s2pmag.ch
Non, ce n’est pas une erreur de
typo, EA a bien choisi de baptiser
ce nouveau Need for Speed avec un
nom déjà utilisé : Most Wanted. Ils
nous avaient déjà fait le coup avec
Hot Pursuit, mais il y avait tout de
même une génération de consoles
entre les deux ! Alors, reboot, panne
d’inspiration ou hommage cinglant
répondant à une attente de fans ?
Of course, we recycle !
La première question que l’on est en
droit de se poser relativement à la
série des Need for Speed est la suivante : n’arriverait-on pas à la limite de
la licence ? Car au-delà d’un titre similaire, que va bien pouvoir amener de
plus cette énième mouture ? Les plus
optimistes répondront sans doute que
le simple fait de la voir arriver sur la
PS Vita, dont le catalogue de jeux n’est
pas très folichon, est déjà une bonne
nouvelle en soi.
Pourtant, Criterion use et abuse, dans ce
Most Wanted, de tous les éléments déjà
présents dans les précédents opus, en
une sorte de mix bien réalisé, avec une
pincée de Burnout pour agrémenter le
tout. Pourtant, on ne peut qu’apprécier
le savoir-faire des développeurs. L’ensemble est spectaculaire, très dynamique, avec une impression de vitesse
qui parvient sans peine à nous scotcher
dans le sofa. Sans parler du comportement des autos, parfaitement en accord
avec cette série très typée arcade, avec
son open world, la nitro, les takedowns
à gogo et les barrages de flics à défoncer avant de semer la bleusaille encore
opérationnelle. Mention spéciale pour
les fameux takedowns, puisqu’en plus
d’impliquer un super-ralenti coupant
singulièrement avec l’action sous
amphétamine, ils sont quasiment
trop simples à réaliser. Mais pour
ce qui en est du fun, rien à redire. Ce
Most Wanted est bel et bien un Need
for Speed, bien balancé, certes, mais
n’apportant pas grand-chose de neuf.
Sauf peut-être le online…
Need for Speed, « The Social
Network » version course ?
Il faut bien avouer que, mis à part
les inconditionnels de la série, acquis
d’avance à sa cause, Most Wanted aurait de la peine à séduire par les réelles
nouveautés qu’il apporte. Certes, tout
y est peaufiné, mais cela sent tout de
même le réchauffé à plein nez. Heureusement, le titre dispose d’une botte
secrète : son online. Grâce à son Autolog en version 2.0, il est maintenant
possible d’être informé en continu des
moindres actions de vos amis, ce qui
génère un esprit de compétition de tous
les instants, sans oublier une présentation par le biais d’une interface simple
et efficace. Il se pourrait bien que le
titre parvienne finalement à séduire
par le biais de ce « petit » ajout, qui lui
donne une nouvelle dimension face à
ses aînés…
Eric Rivera
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jeux vidéo
16+ 18+
Medal of Honor : Warfighter
Moh se relance
Les derniers volets de Medal of
Honor n’avaient pas reçu auprès
des fans l’accueil escompté. Danger
Close a donc mis le paquet, d’autant
que le titre d’EA sort 3 semaines
avant son éternel rival de chez Activision. Alors, retour au top des FPS
pour Moh avec Warfighter ?
Plates-formes
PC, PS3, Xbox 360
Testé sur
PC
Genre
FPS
Multijoueurs
Oui
Age
18 ans
Sortie
25 octobre 2012
Editeur
Electronic Arts
Intense, vous avez dit
intense ?
Graphismes
Jouabilité
Durée de vie
Difficulté
Bande-son
NOTE
GLOBALE
4.5
/5
De nombreuses questions titillent les
fans de la série. En tête de liste, on y
retrouve celles liées à la qualité du titre
relativement à l’aspect visuel, la présence de bugs, mais également pour
ce qui en est de l’omniprésence de
phases trop scriptées. Histoire d’y aller
franchement, le titre reste scripté, et
ce n’est sans doute pas près de changer. Par contre, pour ce qui touche à
l’aspect graphique, Moh : Warfighter
fait un bond en avant, et s’avère
beaucoup plus soigné. Détaillées
et affinées, les textures y sont
à l’image des effets de lumière ou de
chaleur : d’un réalisme éclatant. Les
combats y sont d’une intensité rare, et
les ennemis ne se pointent pas pour
jouer au Scrabble. Que ce soit à Mogadiscio ou ailleurs, l’équipe des Tiers
1 est toujours très bien accueillie en
mode campagne. Lance-roquettes, semi-automatique, mitrailleuses lourdes,
pas de doute, en face, ils ont
bien reçu une greffe de
cerveau à Noël,
avec l’IA escomptée. Faisant preuve
d’une pré-
cision quasi chirurgicale et d’une tactique d’équipe étonnante, les ennemis
nous obligent à élever notre niveau
d’adresse. On y dénote également des
passages intéressants, comme l’utilisation d’un mini-tank télécommandé pour
rétamer des ennemis sans prendre trop
de risques, ou encore le « défonçage »
de porte, suivi d’une séquence en
slow motion, permettant
d’abattre tranquillement les
malheureux lascars se
trou-
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medalofhonor.com
© 2012 Electronic Arts Inc, EA, the EA logo and Medal of Honor are trademarks of Electronic Arts Inc. “2”, “PlayStation”, “PS3”, “Ã’’ and “À” are trademarks or registered trademarks
of Sony Computer Entertainment Inc. KINECT, Microsoft, Xbox, Xbox 360, Xbox Live, the Xbox logos, and the Xbox Live logo are trademarks of the Microsoft group of companies and
are used under license from Microsoft. All other trademarks are the property of their respective owners.
6 | octobre 2012 | www.s2pmag.ch
16+ 18+
vant dans la pièce adjacente. Des
« plus » bienvenus, mais qui laissent
une impression de déjà-vu. Idem pour
la partie multi, du moins relativement
aux modes de jeux somme toutes très
classiques. Car MoH Warfighter offre un
nouveau mode appelé « Fire Team ». Le
but est d’évoluer dans vos missions en
binôme et prendre soin l’un de l’autre.
Les maps sont cependant suffisamment fun de par leur level design, et il y
a largement de quoi s’éclater.
sans doute dans l’intensité apportée par la montée en réalisme des
graphismes, sans oublier les effets
sonores plus immersifs que jamais. A
n’en pas douter, même les habitués
du genre, avec un bon casque sur les
oreilles, verront leurs pulsations cardiaques monter d’un cran, tandis que
les non-initiés risqueront carrément
de trouver l’expérience traumatisante.
Mais la guerre, ça n’a jamais été relaxant, par définition…
Il ne faudra pas non plus chercher du
côté du scénario, comme d’habitude,
simple prétexte au sulfatage toujours
défoulant. Le plus de ce Moh réside
Black Ops II, tiens-toi
à couvert !
EA, avec ce Medal of Honor : Warfighter, devrait réussir sans trop de peine à
ter
relancer sa machine de guerre. En tout
cas, jamais la licence ne nous avait
proposé de combats aussi intenses
et réalistes. Certes, il reste difficile de
réinventer d’année en année un genre
par définition limité, mais la copie du
studio Danger Close est de très bonne
test
jeux vidéo
facture. Un retour attendu qui s’avère
une excellente nouvelle pour les fans
de la licence. Un peu moins, sans doute,
pour le département des ventes d’en
face, chez Activision, déjà pilonné par
Battlefield…
E.R.
OCTOBER 26
www.s2pmag.ch | octobre 2012 | 7
jeux vidéo
preview
12+ 7+ 3+
Ils survivent au temps qui passe…
Plates-formes
PS3, PS Vita
Genre
Plates-formes
Multijoueurs
Oui
Age
7 ans
Sortie
31 octobre 2012
Editeur
Sony
En 2002, alors que la PS2 caracolait en tête des charts de ventes
de consoles, débarquait, dans nos
salons, Ratchet & Clank, un jeu de
plates-formes en 3D qui avait alors
raflé la mise auprès d’un large public.
Une décennie plus tard, Ratchet &
Clank, le duo improbable composé
d’un animal aux grandes oreilles, mécanicien hors pair, et d’un robot heureusement défaillant, fêtent leurs 10
ans d’existence. Autant d’années que
nos deux héros écument en exclusivité
les consoles de Sony pour le plus grand
bonheur des gamers.
10 ans, ca se fête !
Cette année, après la sortie cet été de
Ratchet & Clank : Trilogy HD, la compilation des trois premiers volets adaptés
de la PS2 pour la PS3, les développeurs
d’Insomniac Games nous ont concocté
pour le 31 octobre une toute nouvelle
aventure annoncée comme un retour
aux sources. Intitulé Ratchet & Clank :
QForce, ce nouvel opus reprendrait
quelques vieilles habitudes que nous
avions perdues dans le dernier épisode,
All4One. La caméra à la troisième personne, par exemple, fait son retour. Plusieurs armes comme le pistolet Combustor ou le Discozizag seront aussi de
la partie. Quant à l’aventure principale,
elle se déroulera sur cinq niveaux dispersés sur trois planètes différentes. Du
côté des nouveautés, le titre offrira un
tout nouveau concept avec un mode de
défense qui devrait pousser les joueurs
à défendre et agrandir un lieu stratégique comme une forteresse. Si Ratchet, Clank et Qwark seront tous aussi
jouables, le titre promet aussi un mode
co-op entraînant et une rejouabilité
repensée. Le titre sera aussi fort d’un
mode multijoueurs en ligne qui offrira
des arènes de combats où entre 2 à
4 joueurs pourront s’affronter. Notons
aussi que Ratchet & Clank QForce sera
disponible sur PS3 et PS Vita en crossbuy. En gros, vous achetez la version
PS3 et débloquez la version PS Vita
gratuitement, et inversement.
Dans tout les cas de figure, on attend
avec impatience ce nouvel épisode,
déjà pour pouvoir réaliser un test complet que vous découvrirez en temps
et en heure sur notre site, mais bien
entendu pour le plaisir de retrouver un
duo qui nous est cher et qu’on se réjouit
de rejouer.
C.T.
8 | octobre 2012 | www.s2pmag.ch
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test
jeux vidéo
12+ 7+ 3+
Mists of Pandaria
WoW est mort. Vive WoW !
Plates-formes
PC et Mac
Testé sur
PC
Genre
MMORPG
Multijoueurs
Oui
Age
12 ans
Sortie
Disponible
Editeur
Activision Blizzard
Graphismes
Jouabilité
Difficulté
Bande-son
NOTE
GLOBALE
3.5
/5
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10 | octobre 2012 | www.s2pmag.ch
World of Warcraft revient encore une
fois avec une nouvelle extension :
Mists of Pandaria. Le MMO le plus
joué au monde tente de relancer la
machine après une perte de 3 millions de joueurs depuis Cataclysme.
Blizzard peut heureusement compter sur ses développeurs pour sortir
le grand jeu et fournir un travail là
où on ne les attendait pas. Parce
que MoP ne renverse pas les habitudes, ne révolutionne pas le genre
mais se laisse apprécier à bien des
égards, World of Warcraft captive
et surprend par endroits. Et malgré
l’arrivée de concurrents prêts à en
découdre sérieusement et proposant une approche innovante, MoP
fait fi de tous ces présages de mort
pour livrer une copie intéressante
et rafraîchissante surtout parce que
Cataclysme devenait terriblement
ennuyant.
Vas-y que je te bricole un
nouveau continent
Le cataclysme d’Aile-de-Mort est terminé. Les grands méchants de l’univers de Warcraft semblent tous vaincus et à moins d’un grand mensonge
de la part de la ligue des explorateurs,
aucun continent ne devrait apparaître
bizarrement... La paix entre la Horde
et l’Alliance n’a jamais semblé autant
stable et il est étonnant de voir la tournure que prennent les événements,
bien qu’entre de vieux ennemis, il est
difficile de faire disparaître la rancœur.
test
Ainsi, c’est dans un contexte guerrier
que ces deux factions se rencontrent en
haute mer. La cinématique d’introduction fait la part belle à ce conflit tout en
ajoutant une touche humoristique qui
se ressent dans le jeu avec l’apparition
des Pandarens, ces êtres vivant au sud
d’Azeroth, en Pandarie, terre cachée
aux yeux de tous par des brouillards.
Bon. Ok, ça reste quand même difficile
à avaler, mais on n’a pas le choix alors
on accepte cette explication.
La Pandarie, cette
nouvelle
terre
qui s’offre aux joueurs, regorge de surprises. Divisé en sept zones, ce continent de taille équivalente au Norfendre
(à peine plus petit) séduit par son ambiance asiatique. La qualité des décors
et les détails poussés au maximum
étonnent l’ancien joueur qui pensait
que ce moteur graphique « cartoon » ne
pourrait plus jamais le surprendre. On
aime à observer les moindres détails,
à regarder bêtement au loin, perché
sur une colline ou à admirer l’architecture d’un temple Pandaren. Oui, MoP
est jolie et séduisante. Alors, certes, le
moteur est très vieux et on sait que les
graphismes n’atteindront pas le niveau
d’un Tera ou Guild Wars 2 mais ils sauront capter l’attention.
MoP ne chamboule pas le style adopté
par Blizzard. La linéarité de la progression en pâtit fortement. Et comme le
studio californien tente de satisfaire
tous les types de joueurs, la casualisation du jeu a encore été exagérée. Les
objectifs sont simples, indiqués précisément sur la mini-map et les quêtes,
à quelques exceptions près, sont inintéressantes. Blizzard aurait intérêt à engager quelques scénaristes afin d’avoir
un storytelling prenant et immersif,
puisque la plupart des joueurs décident
de rusher jusqu’au niveau 90, nouveau
cap, sans prendre la peine de s’imprégner des histoires, simplement parce
qu’elles sont rébarbatives. De plus, ce
qui faisait l’âme de WoW a complètement disparu pour rendre le jeu plus accessible : les arbres de talents n’existent
plus. A noter que ce virage a été expérimenté sur Diablo III avec les réactions
qu’on connaît. Ainsi, plus aucune
spécialisation n’est
possible. On
jeux vidéo
choisit tous les 15 niveaux entre trois
orientations pour indiquer son style de
jeu. Les sorts s’ajoutent de manière
automatique dans le grimoire, ce qui
a fait disparaître les maîtres de classe.
World of Warcraft : Mists of Pandaria
est une extension solide qui propose
un contenu haut-niveau complet mais
qui peine à séduire, faute à une linéarité dans les quêtes. Disons qu’une fois
le passage des niveaux atteint, le jeu
offre une expérience intéressante mais
classique. Les raids et les donjons
héroïques vont s’enchaîner et, petit à
petit, une certaine lassitude risque de
s’installer. C’est à ce moment qu’on
verra si Blizzard arrive à lancer un patch
capable de garder 9 millions d’abonnés. L’ambiance, la refonte graphique
et la musique vont assurément plaire à
beaucoup de joueurs et l’accessibilité
permettra aux nouveaux arrivants de
se frotter aux choses sérieuses rapidement mais exacerbera à coup sûr les
anciens. Une extension qui a du charme
et pour but de dynamiser WoW en ralliant à sa cause de nouveaux adhérents.
Jorris Sermet
www.s2pmag.ch | octobre 2012 | 11
jeux vidéo
test
16+ 18+
Resident Evil 6
Action, de l’action partout !
16 ans déjà que Resident Evil sévit sur nos
consoles, 16 ans d’histoire pour une licence qui
est passée par tous les états d’âme. Consacrée
au panthéon des jeux vidéo dès ses débuts, elle a fini
par chuter, victime de son propre succès. Resident
Evil 5 décevant, Raccoon city très peu engageant
mais qui avait moins de poids dans cette licence,
Capcom se devait de réagir. Il est très difficile de
comprendre le virement opéré par l’éditeur nippon,
mais RE6 a-t-il les moyens de faire mentir les détracteurs ? D’offrir aux joueurs ce frisson qui parcourait
leur nuque il y a 16 ans ? La division en plusieurs
campagnes a permis à Capcom de diversifier les
styles de jeux. On passe donc du classique « peu
de munitions » au fameux « déchiquetage et autres
ouvertures » dans une section basée sur l’action. La
dimension d’exploration, par contre, disparaît totalement. Du point de vue réalisation, il n’y a rien à dire.
RE6 propose des graphismes léchés, des effets de
lumières variés et des zombies très, très moches.
Quelques textures sont en décalage avec le reste,
mais l’ensemble ressort bien et on est agréablement
porté par l’ambiance qui en découle. Le contenu est
riche, varié et le gameplay, certes rigide, se laisse
tout de même apprécier.
Jorris Sermet
Plates-formes Xbox 360, PS3,PC
Age Dès 18 ans
Sortie Disponible
Editeur Capcom
NOTE
GLOBALE
3.5/5
PUB
Plus de 600 concours en permanence
12 | octobre 2012 | www.s2pmag.ch
16+ 18+
test
jeux vidéo
Dishonored
Le justicier vengeur que tous attendaient
Annoncé il y a à peine un an, Dishonored, le dernier FPS du studio
français Arkane, mêlant infiltration
et aventure, débarque, après avoir
nourri les attentes les plus folles du
côté des amateurs du genre…
Fais ce que tu veux sera
la plénitude de la loi…
Alors que les FPS, à quelque sauce que
ce soit, lorsqu’ils sont mâtinés d’un
scénario, ont pris la mauvaise habitude
de se dérouler selon un chemin tout
tracé, Dishonored fait un pied de nez à
ce qui était devenu un standard. Dans
un monde insulaire, inspiré par l’Angleterre victorienne, alors que la révolution
industrielle s’y est déroulée différemment de ce que nous ont inculqué les
cours d’histoire, le steam punk étant
passé par là, l’univers de Dishonored est une belle réussite. Entre
mysticisme, intrigues politiques
et complots, le joueur y tient
le rôle de Corvo, dont la tâche
sera de destituer les imposteurs
et mettre fin au régime de terreur qui règne sur Dunwall. Mais
le chemin n’y est pas tracé, et
libre à chacun de mener à bien ses
agissements, que ce soit en vengeur
ou en justicier.
Echappé du bagne, Corvo disposera de
5 pouvoirs, déblocables et évoluant au
fil de la collecte de runes disséminées
dans les niveaux. A chacun d’utiliser la
Vision de Ténèbres, permettant de voir
à travers les murs, le Clignement,
pour se téléporter sur de courtes distances, le Pli Temporel, pour ralentir
ou arrêter le temps, la Nuée Vorace, faisant apparaître des rats
affamés, la Rafale, permettant
de projeter ce qui se trouve face
au joueur, ou encore la Possession, qui comme son nom
l’indique, permet de s’incarner dans un animal ou un
être humain. Ces pouvoirs,
combinés à un level design
qui tient du chef-d’œuvre, permettent
à tout instant d’opérer des choix, de
mettre en œuvre sa créativité et de
profiter d’une liberté de jeu jouissive.
Alors que les titres proposent parfois
une approche furtive pour réaliser
une mission, Dishonored permet de
le faire de 3 ou 4 façons différentes à
chaque fois. Et les concepteurs du titre
encouragent les joueurs à explorer les
niveaux, puisque des indices ou des
objectifs secondaires récompenseront
les plus fouineurs. Il vaut d’ailleurs
mieux prendre son temps, l’IA ne pardonnant que peu les erreurs. De plus,
en rejouant un passage, les ennemis
se comportent différemment à chaque
fois, autant d’éléments qui peuvent
faire varier le temps de jeu pour une
mission allant de 20 minutes à plusieurs heures. Et c’est sans compter
que tout est fait pour que vous fassiez le
moins de dégâts collatéraux, puisqu’en
plus d’un final qui dépendra du nombre
de morts laissés sur votre passage, les
soldats se feront plus nombreux et les
ruelles plus sombres à mesure que la
soif de sang augmente…
On en redemande !
Dishonored est un titre que chacun
pourra appréhender à sa façon, et sur
dix joueurs qui arrivent à son terme,
outre une durée de vie qui varie entre
10 et 20 heures selon les chemins et
choix opérés, aucun n’aura une expérience similaire. Hormis un moteur graphique un peu daté, Dishonored est un
FPS comme on aimerait en voir plus,
offrant une expérience de jeu dans le
genre que peu de titres ont approché
jusqu’ici. Un must have de l’automne !
Eric Rivera
www.s2pmag.ch | octobre 2012 | 13
Plates-formes
Xbox 360, PS3 et PC
Testé sur
PS3
Genre
FPS, infiltration
Multijoueurs
Non
Age
18 ans
Sortie
Disponible
Editeur
Bethesda Softworks
Graphismes
Jouabilité
Durée de vie
Difficulté
Bande-son
NOTE
GLOBALE
4.5
/5
jeux vidéo
test
12+ 7+ 3+
Smart as…
Alors neurone, toujours
en vie ?
Lorsque l’on touche au domaine des titres censés faire travailler nos méninges, impossible
d’occulter le best-seller, le fameux Kawashima
de Nintendo. Du côté de Sony, avec les capacités d’interaction nouvellement proposées par
la Vita, Smart as… propose une approche plus
ludique et sociale, pour ne pas dire moins…
stramm !
Motiver les troupes
Dans Smart as…, il ne s’agira pas de donner un
âge à votre matière grise, mais plutôt d’en visualiser quelles parties vous sollicitez, relativement aux
puzzles résolus. Car l’ensemble de la vingtaine de
mini-jeux, dotés de nombreux niveaux, fait appel à
différentes capacités. Il y est question de logique, de
calcul, de travail de l’acuité visuelle, etc., ce qui peut
sembler classique. Mais Sony a pris un soin tout particulier au rendu de ces petites épreuves, mettant en
œuvre toutes les caractéristiques de la Vita.
Que ce soit pour réaliser une sorte de « le compte est
bon » en assemblant des bulles colorées du bout du
doigt, ou pour résoudre un assemblage de cubes en
inclinant la console, tout y est très coloré et motivant.
De plus, il est possible de partager ses scores sur
Plates-formes PS Vita
Age Dès 3 ans
Sortie 29 octobre 2012
Editeur SCE
4/5
Perds pas la boule, mon kiki !
Big Dady in ze pocket !
y ont intelligemment intégré les divers
contrôles propres à la console, tandis que
le rendu graphique s’avère à la hauteur. A
découvrir !
E.R.
Plates-formes PS Vita
Type FPS
Age Dès 12 ans
NOTE
GLOBALE
4/5
Sega nous a déjà proposé bon nombre de versions de Monkey
Ball, dont le principe de base reste le même dans cette version
Vita: faire traverser un niveau à un singe enfermé dans un grosse
bulle. Seulement, avec les possibilités de la Vita, en plus d’une centaine
de niveaux «classiques», et des mini-jeux du mode Party, pour s’éclater
en solo ou à plusieurs, on y découvre un mode Edit. Ce dernier permet
carrément de créer des niveaux directement en prenant une photo.
Plutôt bluffante, cette option offre une durée de vie inouïe à un titre
déjà complet, bien fini et mettant parfaitement en avant les capacités
de gameplay de la Vita. Les fans de la série ne devraient pas y couper…
Plates-formes PS Vita
Sortie 26 octobre 2012
Age Dès 3 ans
14 | octobre 2012 | www.s2pmag.ch
NOTE
GLOBALE
Super Monkey Ball : Banana Splitz
BioShock Vita
Alors que la réputation des Bioshock n’est
plus à faire, tant par leur ambiance que
par le système de jeu appréciable pour un
FPS, la version Vita développée par Irrational Games ne se contente pas de proposer aux joueurs un « simple » portage de
console de salon. Cette version pour Vita,
qui n’échappe pas à la patte graphique
ainsi qu’aux mécanismes de jeu chers à la
série, est un épisode exclusif à la portable
de Sony. Comme on pouvait s’y attendre,
les développeurs
Twitter, Facebook ou via la fonction Near de la Vita,
tandis que des classements par villes, états ou pays
sont mis à jour à chaque partie!
E.R.
NOTE
GLOBALE
4/5
test
12+ 7+ 3+
WRC 3
La simulation du dérapage contrôlé
WRC 3 nous propose de nous plonger dans l’univers des rallyes made
in WRC. Un soft à licence, donc, qui
va nous permettre de nous frotter
à Sébastien Loeb et consorts dans
des véhicules taillés pour le dérapage contrôlé.
Ce troisième opus de la série a été l’objet de toutes les attentions des déve-
loppeurs vu l’accueil un peu mitigé des
deux premiers volumes. Tout d’abord, le
soft embarque un nouveau moteur graphique pour encore plus de réalisme. Le
réalisme est d’ailleurs la clé de voûte de
tout cet opus. Allant jusqu’à enregistrer
le bruit des voitures en pleine course,
les développeurs ont vraiment voulu
tout faire pour que l’expérience se rap-
jeux vidéo
proche le plus possible des vrais rallyes.
Heureusement, ceux-ci se sont rappelé
que l’on avait avant tout affaire à un jeu,
et le niveau de difficulté est facilement
paramétrable via les options d’aide à la
conduite. Le mode multijoueurs a également été mis en avant, tout du moins
pour les options en réseau. Chez soi, il
faudra se passer la manette à tour de
rôle pour jouer à plusieurs, l’écran splitté n’étant pas de la partie. Pour finir, les
adeptes du jeu en solo s’en donneront à
cœur joie sur les modes challenges, où,
par exemple, il faut détruire des cibles
précises sur la route ou respecter une
trajectoire. Une renaissance !
Indy
Plates-formes PS3, Xbox 360, PS Vita
Genre Course
Multijoueurs Oui
Age Dès 3 ans
Sortie Disponible
Editeur Black Bean
NOTE
GLOBALE
3.5/5
NBA 2K13
L’as des as des parquets
NBA 2K est sans doute la référence du jeu de
basket made in USA. Malgré tout, d’année en
année, les développeurs décident d’apporter un
certain nombre de nouveautés pour donner encore plus d’envergure et de réalisme à leur bébé.
Un regard sur les graphismes permet de constater
que le niveau est toujours là. C’est rapide, fluide et
plein de vie et, encore une fois, on atteint le top.
Passons au comportement des joueurs. L’une des
remarques principales que l’on peut faire sur les
jeux de basket est le relatif manque d’intelligence
et d’organisation des joueurs. Cette année, les développeurs ont revu leur copie et apporté pas mal
d’améliorations sur ce point. Entre autres, on peut
noter un nouveau système de compétences lié directement aux capacités des vrais joueurs. Un basketteur meilleur que tous aux tirs à trois points ou dans
une fin de match endiablée dans les vrais matchs
verra son avatar dans le jeu doté des mêmes compétences spéciales.
Le système de commande a également été revu.
Maintenant, le stick droit va nous servir à avoir un
meilleur contrôle de notre joueur dans ses rotations
et autres manœuvres lui permettant d’être l’as des
as des parquets. Enfin, pour les derniers sceptiques,
Jay-Z lui-même a apporté sa touche personnelle à
la bande-son. Cette version 2013 de NBA est donc
un grand cru, d’autant plus que 2K Sports, après
l’annulation de NBA Live 13 par EA Sports, règne
maintenant en maître dans les jeux vidéo consacrés
au basketball.
Indy
Plates-formes PS3, Xbox 360, Wii, PSP, PC
Testé sur Xbox 360
Genre Sport
Multijoueurs Oui
NOTE
Age Dès 3 ans
GLOBALE
Sortie Disponible
Editeur 2K Sports
www.s2pmag.ch | octobre 2012 | 15
4/5
du m
o
nt
-50% sur ton pad
en
ant
Fnac. On ne peut qu’adhérer.
de la re
*Rapporte 3 jeux (hors jeux PS2 et PSP, valeur unitaire de reprise de 10.- minimum) et tu peux acheter un pad de ton choix (sur Xbox 360, Wii
ou PS3) en bénéficiant d’un rabais de 50%.A valoir sur l’achat d’un pad dans l’assortiment du magasin le jour de la reprise. Les controllers PC,
sticks pro ou palonniers de simulateur de vol ne sont pas concernés par la promotion.
e
+
ris
jusqu’au 31 OctObre
raPPOrte 3 jeux et bénéFicie de
*
p
12+ 7+ 3+
preview
jeux vidéo
Lego Le Seigneur des Anneaux
Une brique pour les gouverner tous
Il faut admettre que les développeurs des
jeux estampillés Lego ne prennent pas trop de
risques avec les licences de films dont ils s’inspirent. Star Wars, Indiana Jones, Harry Potter et
on en oublie, rien que des hits au box-office.
Peu de surprises donc de retrouver les aventures
des Hobbits du Seigneur des Anneaux en version
lego, surtout qu’un nouveau film sur le sujet pointe le
bout de son nez. Une autre chose d’acquise maintenant est que les développeurs ont également trouvé
leur gameplay idéal et ne semblent pas près d’en
changer. On retrouve donc, dans cet opus, un petit
air du Batman 2 avec des personnages parlants, un
nouveau moteur graphique, mais niveau nouveautés,
c’est à peu près tout.
Maintenant, la question est la même à chaque sortie d’un jeu Lego. Vaut-il la peine malgré qu’il ressemble à tous les autres ? Eh bien, encore une fois,
la réponse est oui. Peut-être un peu moins fun que
les autres opus vu le sujet, mais le plaisir de pouvoir
jouer l’un des quatre-vingt personnages disponibles
dans l’univers de la Terre du Milieu est toujours présent. On continue à casser des briques, à construire
des objets improbables en suivant un scénario re-
prenant les grands moments du film sans grande
surprise, mais le plaisir est toujours là et ce jeu est
la preuve qu’un gameplay vif et intuitif reste la base
d’un bon jeu d’action.
Indy
Plates-formes PS3, Xbox 360, Wii, 3DS, Vita, PC
Testé sur PS3
Genre Action
Age Dès 12 ans
Sortie 21 novembre 2012
Editeur Warner Interactive
LittleBigPlanet Karting
Sackboy à fond les manettes
Depuis que Mario les a rendus populaires, les jeux de kart tirés de licences à succès ont
toujours eu le vent en poupe avec plus ou moins de bonheur. Ce coup-ci, c’est Sackboy
et tout son univers de LittleBigPlanet qui est au volant, et l’ensemble promet beaucoup.
Autant le dire tout de suite, inutile d’aller chercher une originalité débordante au niveau des
courses, on est dans un pur Mario Kart like, c’est-à-dire des courses rapides et pleines de
rebondissements grâce à l’utilisation de nombreux bonus à récolter. Rien de bien original, donc,
si ce n’est que le côté très décalé de LittleBigPlanet fait son petit effet. Les skins de Sackboy
ou des karts sont personnalisables à souhait selon la même interface que le jeu original. On
va pouvoir aller très loin dans le délire à ce niveau, et c’est tant mieux. Les modes de jeux
semblent également originaux et en plus des courses et autres duels, des styles de mini-jeux
ont été incorporés. On retrouve également des courses en mode RC (vu du haut et de profil)
sans bonus qui sentent le old school à plein nez et où seuls les réflexes comptent pour gagner.
Il faut encore voir si l’IA des adversaires sera à la hauteur et jugée au niveau du dynamisme
des courses, mais à première vue, Sackboy pourrait bien être le premier héros à faire trembler
la domination totale de Mario sur ce genre de softs.
Indy
Plates-formes PS3
Genre Courses
Age Dès 7 ans
Sortie 7 novembre 2012
Editeur Sony
www.s2pmag.ch | octobre 2012 | 17
jeux vidéo
dossier
Programme national « Jeune
Pour protéger les jeunes
de la violence
Les médias numériques sont partout aujourd’hui, ils sont multiples, accessibles à presque tous à tout moment et révolutionnent depuis quelques années notre façon de lire, de s’informer, de se divertir. Ils transmettent des
informations en tout genre partout dans le monde. Des images, des vidéos,
des textes, des jeux vidéo téléchargeables sont légion. A tel point que, bien
souvent, l’information devient abstraite ou évidente aux yeux d’un adulte. La
gravité d’un événement ne parvient plus à nous heurter comme auparavant.
Blasé ? Peut-être…
Toujours est-il que les enfants et les
adolescents, aujourd’hui, ont aussi
accès à ces contenus que nous avons
tendance à banaliser. Et bien souvent,
ils se composent d’images et d’informations violentes, de vidéos de sexe,
d’invitations hasardeuses sur un réseau
social, d’arnaques, de ventes forcées.
Ces informations peuvent parvenir aux
enfants à tout moment sans même
que vous, adultes et parents, le
sachiez. Et pourtant, vous vous
sentez responsables, et vous l’êtes
certainement ! Peut-être n’êtesvous plus à la page, comme on dit.
Comment communique mon enfant
aujourd’hui ? À quoi joue-t-il ? Combien de minutes passe-t-il sur sa
console ou celle du copain, sur son
smartphone, sur l’ordinateur ? A-t-il
une dépendance ? Vous êtes dépassé ? Peut-être...
Mais il ne faut rien diaboliser. Inversement, tous ces médias apportent
aussi beaucoup d’intérêt à nos têtes
blondes. Il faut juste parvenir à protéger
une partie de la jeunesse de ces médias
qui peuvent déstabiliser psychologiquement un être en construction.
La Confédération
et la branche des médias
réagissent
Mais aujourd’hui, la responsabilité des
parents quant à la protection de la jeunesse face aux médias numériques ne
semble plus suffire, ni même l’intervention des diverses normes d’avertissement existantes tant au cinéma que
pour la vente des jeux vidéo et des films
en DVD. C’est en tout les cas l’avis de la
Confédération et de la branche des mé-
18 | octobre 2012 | www.s2pmag.ch
dias, qui assument leurs responsabilités
et s’engagent en faveur d’une protection efficace de la jeunesse face aux
médias numériques dans le cadre du
programme national Jeunes et médias.
Un site pour nous informer
En créant le site jeunesetmedias.ch,
cette initiative permet d’obtenir des réponses, dès à présent, à chaque adulte,
parent, politique ou enseignant qui se
pose des questions sur les bienfaits et
les méfaits des nouveaux médias sur
la jeunesse. Le site distille des conseils
judicieux à travers diverses publications. Vous retrouverez certainement
les réponses aux questions que vous
pouvez vous posez à ce sujet.
A l’échelon national, le but du programme est de favoriser la mise en réseau, les échanges entre spécialistes et
la collaboration entre les divers services
et parties prenantes actifs dans la protection de la jeunesse face aux médias.
Le programme favorise l’assurance
qualité des offres d’information et de
formation et teste des approches innovantes pour transmettre les compétences médiatiques (éducation par les
pairs, stratégies en vue d’accéder à
tous les groupes de la population).
Encore plus loin !
Ces initiatives sont légitimes et permettent aux adultes d’être suffisamment informés quant aux dangers des
médias pour les jeunes et comment intervenir. Mais il semblerait qu’au-delà
d’informer et conseiller, la Confédération cherche à faire plus encore. Parallèlement aux efforts déployés par le
dossier
jeux vidéo
eunes et médias »
programme Jeunes et Médias, l’Office
fédéral des assurances sociales (OFAS)
a formé un groupe de projet, composé
de représentants de la Confédération, des cantons et de la branche des
médias, chargé d’étudier la mise en
oeuvre des mesures d’autorégulation
de la banche des médias numériques.
Le Conseil fédéral désire, pour 2015,
avoir une vue d’ensemble de la protection de la jeunesse face aux médias en
Suisse et, si nécessaire, agira en mettant en place des mesures régulatrices
au niveau fédéral, voire, le cas échéant,
en créant les bases constitutionnelles
nécessaires pour assurer la protection des jeux et des enfants faces aux
médias.
Quant à savoir sur qui ces mesures
régulatrices se concentreront, la question reste ouverte. Sur les fournisseurs
de contenus illégaux ou jugés trop violents ? Sur les fournisseurs des accès
internet ? Les revendeurs de smartphones ? Sur les revendeurs de Bluray ? Des chaînes de TV ? Ou sur de
pauvres parents qui se verront encore
réprimander de ne pas avoir suivi l’article des codes des obligations xXXX ?
Bien entendu, nous espérons ne pas
en arriver à une chasse aux sorcières,
alors il est temps de se responsabiliser une bonne fois pour toutes, nous
adultes, et de remplir notre tâche
avant que l’étendard de Big
Brother ne flotte trop haut sur la
Place fédérale.
Suivez un cours de
formation sur l’univers
des jeux vidéo
Toujours dans l’idée d’informer, le SIEA
(Swiss Interactive Entertainement Association), déjà partenaire du programme
Jeunes et médias, propose aux novices
des cours pour découvrir le vaste univers des jeux vidéo. Les participants
peuvent décider de suivre le cours,
partagé en plusieurs modules de 45 et
60 min, dans son intégralité, ou selon
les modules de leur choix (consultables
sur le site de la SIEA). Ces cours vous
donneront une meilleure compré-
hension de l’univers des jeux vidéo à
travers des thématiques variées : historique des jeux vidéo, jeux en ligne, communautés, pratique excessive, violence,
contrôle parental, etc. Il est toujours très
important de connaître son sujet avant
de pouvoir le juger. Vous pouvez découvrir le programme en détail directement
sur le site de la SIEA : www.siea.ch.
www.s2pmag.ch | octobre 2012 | 19
C.T.
matériel
test
Xperia T James Bond
Le nouveau smartphone phare de Sony, adopté par Bond
Processeur
Dual-core 1,5 GHz
(Qualcomm Krait MSM8260-A)
Ecran
4,6 pouces, 1280 x 720 pixels
(Bravia Reality Display)
Appareil photo
13 mégapixels avec technologie
Exmor-R et mode de démarrage
rapide
Mode vidéo
Full HD (1080p)
Appareil photo frontal
720p
Mémoire
16 Go et emplacement micro-SD
Connectivité
HDMI, microUSB avec extension
MHL, micro-SIM, NFC
Batterie
1850 mAh
Dimensions / Poids
129 x 67 x 9 mm / 136 g
Prix indicatif
Fr. 579.–
ou Fr. 649.– en version James
Bond / Exclu Swisscom
20 | octobre 2012 | www.s2pmag.ch
test
Sony continue d’étoffer sa gamme
Xperia, avec le modèle T, un superbe
smartphone sous Android, qui se décline également en une édition spéciale James Bond…
Ecran Bravia et fluidité
à l’épreuve des balles !
Le Xperia T se présente comme un
grand smartphone de 4,6 pouces, propulsé par Android 4.0.4 (Jelly Bean
ne devrait pas tarder), tandis que son
processeur Snapdragon S4, un dual
core de dernière génération, lui offre
des performances supérieures à des
modèles quad core comme le HTC One
X. Excusez du peu !
La prise en main de ce T est très
agréable. Son dos incurvé y participe
grandement, tandis que le matériau
utilisé, procurant un toucher proche
d’un caoutchouc ferme et satiné, lui
confèrent à la fois chaleur et tenue.
Du côté du design, on constate agréablement que, si Sony reste fidèle à ses
lignes, le constructeur innove par de
petits détails, comme les coins d’écran
biseautés ou les ports de connectique
USB et mini-jack, coupés franchement
dans la masse et très accessibles. Exit
les touches tactiles déportées pour les
fonctions relatives à Android, tout se
passe maintenant à l’écran, comme
conseillé par Google. Un plus indéniable
à l’utilisation.
En parlant d’écran, celui du Xperia T,
un AMOLED de 4,6 pouces doté de la
technologie Bravia Reality Display, est
d’un rendu excellent. Les blancs le sont
vraiment, loin des rendus jaunâtres ou
bleutés de la concurrence. A l’utilisation, tout y est vraiment fluide, les applications se lançant sans attente.
Du côté du capteur photo, là
aussi, malgré une résolution
élevée de 13 Mpxls, les clichés
peuvent s’enchaîner sans broncher, et un mode panoramique
est toujours de la partie. Dommage que ni le mode rafale,
ni la possibilité de prendre
des photos durant un enregistrement vidéo (Full HD) ne
soient possibles, mais une
mise à jour logicielle pourrait
bien y remédier. Le rendu des photos
est à la hauteur et on apprécie la touche
physique de déclenchement, tandis que
la mise au point pourrait s’avérer moins
hésitante en basses lumières.
Pour jouer, la puissance est très agréablement exploitée, tandis que le Xperia
T est l’un des trop rares téléphones
certifiés Playstation. Le surf sur le Net
est un régal, y compris en plein écran,
tandis que la connectivité complète,
mais dénuée de 4G, est très efficace,
incluant au passage le DLNA. En communication, les échanges vocaux sont
de très bonne facture, avec une clarté
que la concurrence peut envier.
matériel
disposer de câbles plats, évitant de ce
fait les emmêlements. Casque à la qualité sonore faisant au passage honneur
au constructeur.
Ce Xperia T est un excellent smartphone sous Android, pouvant tenir tête
à la concurrence au niveau des performances pures, au design bien pensé
doublé d’une finition exemplaire, sans
oublier son écran au rendu très réaliste.
On aurait cependant souhaité un petit
plus du côté de l’appareil photo venant
de Sony. Enfin, au niveau de l’autonomie, il ne sera pas difficile de passer
deux jours entiers sans le recharger en
utilisation courante…
Pour compléter le tableau, on notera
également la présence du NFC, au
côté des plus classiques tuners radio,
fonction Walkman (excellente), lecteur
de carte SD et sortie USB compatible
MHL, assurant la compatibilité HDMI via
un adaptateur.
Petit plus de la version James Bond,
livrée uniquement en noir et exclusivement disponible en Suisse chez Swisscom, hormis le packaging, des photos
et vidéos et fonds d’écran relatifs au
dernier James Bond, Skyfall : un second
casque in-ears qui a la particularité de
www.s2pmag.ch | octobre 2012 | 21
Eric Rivera
matériel
test
Olympus Tough TG-1
Un petit dur, facile d’emploi !
Capteur
CMOS rétroéclairé 1/2,3 de
pouce, 12 Mpxls
Objectif
25-100 mm (éq. 24 x 36) f2-4,9
Protection
Etanche à 12 m, chute de 2 m,
froid à -10 C°
Stabilisation
Capteur
Ecran
Oled 3 pouces, 610 000 pixels
Sensibilité (plage ISO)
100 - 6400 ISO
Mode vidéo
1080p (MJpeg)
Rafale
5 im/s (100 vues en 14 Mpxls
avec AF continu), 10 im/s (10
vues en 14 Mpxls sans AF
continu)
Stockage
Mémoire interne (7,9 Mo),
SD, SDHC, SDXC
Connexions
HDMI, Hi-speed USB, A/V
Divers
Torche LED intégrée, filtres artistiques, modes 3D et Panorama,
GPS, boussole, manomètre
Dimensions / Poids
111,5 × 66,5 × 29,1 mm
230 g (avec accu et SD)
Prix indicatif
Fr. 400.–
22 | octobre 2012 | www.s2pmag.ch
Pour ceux qui se sont déjà retrouvés à la plage ou sur les pistes avec
leur matériel photo, vous aurez sans
doute remarqué que l’utilisation,
dans ces endroits, n’y est pas naturelle. De peur d’abîmer son précieux
réflex ou son compact tant choyé,
on en adopte même des comportements contraires à l’instinct, préférant se vautrer lourdement plutôt
que d’amortir une chute avec ses
mains, trop occupées à tenir le précieux appareil, qui coûte souvent un
bras.
L’Olympus TG-1, compact résistant, se
prête à merveille à ce genre d’utilisation, tandis que ses capacités photographiques s’avèrent comparables aux
compacts moyen-haut de gamme actuels. Sa fiche technique le clame haut
et fort : résistant aux chutes jusqu’à
2 mètres, il est étanche jusqu’à 12
mètres et résiste à des températures
pouvant aller jusqu’à -10°C. Il dispose
d’un capteur CMOS rétroéclairé d’une
résolution de 12 mégapixels, d’un
flash intégré, d’un zoom optique 4x
grand angle, équivalent à un 25-100
millimètres, d’une ouverture f2.0-4.9,
ainsi que d’une plage de sensibilité
allant de 100 à 6400 ISO. Il permet en
outre de prendre
des vidéos en
Full HD 1080p,
et il est de plus stabilisé, ce qui est un
must have sur ce type d’appareil. En
scrutant le boîtier très bien fini, on y
dénote également un écran OLED antireflets de 7,6 centimètres de diagonale
ainsi qu’un GPS intégré et une boussole
électronique.
Comme un poisson
dans l’eau…
Son objectif lumineux rend d’excellents
clichés, et l’on s’amuse rapidement à
prendre des images en étant semi-immergé ou complètement sous l’eau. De
plus, la chasse aux poissons, appareil
en main, est un vrai régal, bien moins
frustrant qu’avec un fusil de chasse
sous-marine. La dragonne, apparemment surdimensionnée, permet de
nager confortablement, puisque venant
naturellement se loger dans le creux du
coude.
On apprécie également son mode de
scènes automatiques, qui reconnaît
parfaitement toutes les situations,
même sous l’eau, pour un rendu optimal des daurades et autres faune et
flore marine. Lorsque l’envie d’explo-
rer la plage se fait sentir, lassés de
prendre le soleil et que des rochers
sont proches, le TG-1 s’invite sans
sourciller. Même balançant au bout de
sa dragonne, alors que les mains sont
occupées à assurer un avancement sur
une surface glissante, il encaisse de
nombreux chocs, sans jamais broncher.
Quant à l’épreuve du froid, le freezer
nous a prêté main froide pour l’occasion. Aucun souci là non plus, après
1h30 à -12° C et une mise en fonction
une petite minute après l’extraction de
son glacial sarcophage.
Après d’innombrables immersions, ce
TG-1 d’Olympus nous a totalement
convaincus relativement à l’utilisation
que nous en avons faite. Il excelle en
photos et vidéos dans ces conditions
et son mode macro est bonnement
impressionnant. Difficile d’attaquer ce
petit musclé, dont l’autonomie d’environ 300 clichés sur une charge est
correcte. Quant à son prix, référencé à
partir de Fr. 400.- selon toppreise.ch, il
se justifie largement.
Eric Rivera
test
matériel
Panasonic Lumix DMC-LX7
L’expert ultralumineux
Le petit monde des compacts dits
«experts» voit arriver de nouveaux
acteurs. Au tour de Panasonic de
nous livrer son Lumix DMC-LX7, un
compact réactif et très lumineux.
De la réactivité et un mode
manuel qui plaisent
Après le LX5, Panasonic renouvelle
donc son compact expert, en passant
directement au LX7. Une évolution qui
se dénote surtout par un nouvel objectif à la luminosité superlative, avec du
f/1,4 en grand angle et du f/2,3 lorsqu’il
est déployé en mode zoom, équivalent à
du 90mm. Autant dire que la promesse
de plage focale efficacement exploitée
dans un appareil tenant dans le creux
de la main est alléchante!
L’ergonomie globale du boîtier reste
dans la veine de son prédécesseur,
avec une construction soignée et précise, tandis que la prise en main s’avère
très agréable, les commandes répondant parfaitement. On dénote cependant quelques petits ajouts qui ont leur
importance. Le premier, au dos de l’appareil, sous la forme d’une molette à
bascule, qui permet de faire la mise au
point en mode manuel via un zoom, tandis qu’elle sert à appliquer un filtre gris
neutre en mode auto, permettant ainsi
d’augmenter sensiblement le temps de
pose. Le second ajout notable se situe
sur le devant de l’appareil, et
prend la forme d’une bague autour de l’objectif. Elle n’a cependant d’utilité que pour l’unique
réglage de l’ouverture, graduée
de f/1,4 à f/8. Un réglage qui
se destinera aux photographes
pointilleux du côté de la priorité
à l’ouverture.
Mis sous tension, on constate un point
qui pourra servir dans l’argumentaire
du compact : sa réactivité. Un peu moins
d’une seconde 1/2 après sa mise sous
tension, il est capable de réaliser une
prise de vue. Autre bon point, l’autofocus est fidèle à ce que réalise habituellement Panasonic, autrement dit, diablement efficace. Enfin, l’attente entre
2 photos est quasiment nulle et cela est
valable en Jpg mais également en Raw.
Et comme il faut garder le meilleur pour
la fin, le LX7 est carrément capable de
prendre 12 clichés en 1,2 seconde. Il
faut bien faire une pause pour enregistrer tout cela, mais l’appareil peut
encore réaliser des rafales de 6 photos
après seulement 2 secondes d’attente.
Et là aussi, c’est valable en Jpg et en
Raw. Bluffant !
Quand l’ouverture tempère
les montées en ISO
généreuse lui permet de limiter les
montées en sensibilité, relativement
à ce qui se fait chez la concurrence,
et les images sont excellentes jusqu’à
800 ISO, avec un piqué de haut vol. En
ce qui concerne la vidéo, le LX7 s’en
sort très bien également, avec un mode
Full HD en 50 images par seconde, qui
rend des séquences nettes et propres,
tandis que les micros intégrés restituent
fidèlement la voix.
Au final, ce Lumix DMC-LX7 s’avère
des plus intéressants, d’autant que
son prix, affiché à moins de Fr. 470.sur nombre de sites marchands, selon
toppreise.ch, devrait lui permettre de
satisfaire de nombreux photographes
désireux de réaliser des clichés au top
sans s’encombre d’un pesant reflex…
Eric Rivera
Bien que le capteur du LX7 soit un
4/3 de 10 Mpxls, son ouverture plus
www.s2pmag.ch | octobre 2012 | 23
Capteur
CMOS 10.1 Mpxls
Objectif
3,7x 24-90 mm f/1.4-2.3
Stabilisation
Optique et numérique
Ecran
7.6 cm, 920 000 points,
non tactile
Sensibilité (plage ISO)
100 - 12800 ISO
Mode vidéo
1920 x 1080 pixels, 30 i/s
Stockage
Mémoire interne 70 Mo,
cartes SD / SDHC / SD XC
Connexions
USB 3.0, HDMI
Fonctionnalités
Panorama par balayage,
photos 3D, griffe pour flash
externe, rafale à 11 im/s max.
Dimensions / Poids
111 x 67 x 47 mm / 269 g
Prix indicatif
Fr. 470.–
matériel
test
iPhone 5
Plus rapide, plus grand et plus léger
L’iPhone 5 débarque enfin ! Evolution en douceur d’un concept bien
rôdé…
Une finition exemplaire
Avec ce nouveau modèle, Apple ne
rompt en rien avec le design du précédent, même si l’iPhone 5 s’allonge
et s’affine un peu, revêtant un habit
d’aluminium en son dos, très esthétique, mais également plus fragile.
L’allongement lui permet tant d’afficher une ligne d’icônes de plus que
de visionner des clips en 16/9 en
plein écran. On apprécie le gain de
puissance, très perceptible, permettant entre autres de surfer à la vitesse
de l’éclair. La 4G s’invite à son bord,
en avance sur le réseau suisse, qui
devrait être prêt dès le début 2013.
La qualité photo est toujours au top,
avec un capteur similaire à celui du
4S, tandis qu’un mode panorama et la
possibilité de prendre des clichés lors
des enregistrements vidéo s’invitent à
bord. Le connecteur se rétrécit, rendant obsolètes les docking stations
précédentes, à moins d’acheter un
adaptateur, tandis que la prise casque
est déportée vers le bas du smartphone. Malheureusement, l’application Maps, remplaçant celle de Google,
n’est clairement pas au niveau pour
l’instant, tandis que l’autonomie de ce
nouveau modèle régresse légèrement
par rapport au 4S. Enfin, Apple livre de
nouveaux écouteurs avec cet iPhone5,
très agréables à porter. Disponible en
16, 32 et 64 Go, en blanc ou noir.
E.R.
Prix indicatif A partir de Fr. 729.-
Philips Fidelio Soundbar HTB9150
Du 5.1 en barre, Blu-ray et smartTV en plus !
Choisir un home cinéma peut
s’avérer un casse-tête, surtout un
modèle 5.1, souvent tributaire d’un
câblage fastidieux. Le Soundbar Fidelio de Philips résout ce problème
avec brio, sans faire l’impasse sur
la connectivité…
600W en 5.1, pour
une immersion totale…
Pour peu que l’on dispose d’un écran
de plus de 40 pouces, ce Fidelio
Soundbar s’avère des plus intéressants. Relativement compact et pouvant de plus être suspendu au mur,
juste en dessous d’un téléviseur, son
profil en aluminium inclut les hautparleurs délivrant 600 W rms en surround 5.1 avec amplification sur six
canaux de classe D, tandis qu’un
caisson de basse déporté s’occupe
des basses fréquences. En plus du
son Ambisound remplissant parfaitement l’espace, la barre intègre un lecteur Blu-ray Full HD 3D, avec convertisseur 2D vers 3D, une connectivité
Wi-Fi, et la fonction Smart TV. Ainsi,
même si votre téléviseur en est dénué,
il est par son biais possible de profiter d’une expérience de TV connectée
au top. Avec des menus intuitifs et un
rendu sonore de très bonne facture,
le Fidelio Soundbar HTB9150 devrait
combler tant les cinéphiles exigeants
que les esthètes allergiques aux câbles
en surnombre, qui pourront même profiter de la radio sur internet, une fois le
film terminé !
E.R.
Prix indicatif Fr. 1790.-
24 | octobre 2012 | www.s2pmag.ch
tendance
matériel
par E.R.
Casque Philips Fidelio M1
Un son haut de gamme où que vous soyez !
Les casques audio nomades ont le vent
en poupe depuis quelques temps déjà.
Ceux qui n’y auraient pas encore succombé, recherchant tout d’abord une
qualité audio proche des modèles hifi, tandis que le confort et la discrétion
s’ajoutent à la liste de leurs critères,
devraient jeter une oreille ou deux du
côté du Fidelio M1 de Philips. Résolument conçu comme un produit
haut de gamme, d’une exactitude
de résolution sonore inouïe avec
une spatialisation parfaite pour
un supra auriculaire dont l’atténuation des bruits ambiants n’a
d’égale que le confort de port,
ce casque laisse la concurrence « bling-bling » à des années lumière. Son prix contenu devrait finir de convaincre
les audiophiles avertis.
Prix indicatif Fr. 240.-
Nouvel iPod touch
Toute votre musique au creux de la main !
Il vous est impossible de vous passer de musique, et votre bibliothèque iTunes complète ne peut absolument pas vous quitter, à tel
point que vous fusillez l’autonomie de votre smartphone et qu’un
baladeur audio doit absolument vous suivre partout ?
Le nouvel iPod Touch, encore plus fin, se déclinant en diverses couleurs
fun et qui est de plus équipé de nouveaux écouteurs in-ear très agréables
à porter, pourrait vous séduire. On peut carrément l’assimiler à un iPhone
4S qui ne téléphone pas, en plus fin et plus coloré ! Vidéo, photos, jeux, WiFi, web, etc., il permet de profiter de tout, sans jamais couper la musique !
Disponible en 32 et 64 Go.
Prix indicatif 32 Go à Fr. 349.- et 64 Go à Fr. 479.-
Sony Xperia Tipo Dual
2 lignes dans la poche
Vous recherchez un smartphone sous Android 4, doté d’un double support pour carte
SIM, compact, endurant et abordable ?
Ne cherchez pas plus loin. Le Xperia Tipo Dual répond à tous ces critères, et s’avère des plus
pratiques. Son petit écran d’environ 4 pouces suffit à profiter de l’essentiel d’Android, tandis
que sa veille sur les 2 cartes SIM en simultané, doublée d’une touche permettant de choisir
à la volée avec laquelle appeler, vous permettra de réaliser de substantielles économies,
que ce soit pour un usage professionnel nécessitant 2 lignes, le roaming en déplacement,
ou pour combiner intelligemment des offres pre-pay. Son autonomie appréciable de plus
de deux jours et son tarif complètent le tableau.
Prix indicatif Fr. 149.-
www.s2pmag.ch | octobre 2012 | 25
AVANTAGES UNIQUES POUR
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1227 Carouge, Route des Acacias 43, Tél.: 022 304 54 54, Lundi, Mardi, Mercredi, Vendredi 9.30 - 19.00h, Jeudi 9.30 - 20.00h, Samedi 9.00 - 18.00h
1217 Meyrin, Chemin de Riantbosson 15 - 21, Tél.: 022 719 80 80. Lundi, Mardi, Mercredi 9.15 - 19.00h, Jeudi 9.15 - 20.00h, Vendredi 9.15 - 19.30h, Samedi 9.00 - 18.00h
1023 Crissier, Z.I. Sorge Sud, Rue de Morges 13, Tél.: 021/703 60 60; Fax.: 021/703 60 90; Lundi, Mardi, Mercredi, Jeudi, 9h30 - 19h; Vendredi 9h30 - 20h; Samedi 9h - 18h
Fribourg, 1763 Granges-Paccot, Centre d’Agy, Tél.: 026/460 60 60, lundi, mardi, mercredi, vendredi 9.00 -19.00h; jeudi 9.00 - 21.00h; samedi 9.00 - 16.00h
Media Markt, Route Cantonale 11, 1964 Conthey 1, Tél.: 027/345.44.44, Lundi à Jeudi 9.00 – 18.30 h; Vendredi 9.00 – 20.00 h; Samedi 8.30 – 17.00 h
Conditions générales sous www.mediamarkt.ch. Erreurs et fautes d’impression réservées.
ADHÉSION
GRATUITE
sorties DVD et Blu-ray
American Horror Story – Saison 1
Dark Shadows
Cette première saison d’American Horror Story relate la vie des
Harmon, une famille américaine apparemment tout ce qu’il y a
de plus normal. Mais il ne faut pas toujours se fier aux apparences.
Ben, le père, est psychiatre et entretient une relation extraconjugale
que sa femme, Vivien, ne supporte plus, elle qui tente déjà de se
remettre psychologiquement de sa fausse couche. Et leur fille, Violet,
est du genre dépressive. Pour couronner le tout, le manoir dans
lequel la famille Haron a emménage est hanté.
Unique en son genre, American Horror Story dépeint des personnages tordus pour des histoires complètement loufoques et des
scènes horrifiques qui deviendront cultes.
C.T
Coffret Blu-ray (aussi disponible en DVD)
De Ryan Murphy et Brad Falchuk
Avec Dylan McDermott, Jessica Lange, Zachary Quinto
Sortie 24 octobre 2012
NOTE
4/5
Joshua et Naomi Collins quittent Liverpool
en 1752 en compagnie de leur jeune fils
Barnabas, en vue d’entamer une nouvelle
vie en Amérique. Vingt années plus tard,
ce dernier est puissant et a la ville de Collinsport, dans le Maine, à ses pieds. Mais
ce séducteur invétéré commet l’erreur de
briser le cœur d’Angelique Bouchard, une
sorcière qui lui jette un sort redoutable : être
transformé en vampire et enterré vivant.
Libéré de sa tombe deux siècles plus tard
par inadvertance, Barnabas se voit projeté
dans un monde qui lui est parfaitement
inconnu…
Jubilatoire, véritable petit bijou d’humour
noir, Dark Shadows se révèle volontairement outrancier. Sérieux s’abstenir !
Claudia Petre
Edition DVD (aussi disponible en Blu-ray)
De Tim Burton
Avec Johnny Depp, Michelle Pfeiffer,
Helena Bonham Carter
NOTE
/5
Sortie Disponible
4
Universal Monsters Collection Boxset
Edition Cercueil
E.T.
En 1982, Steven Spielberg, avec son film
E.T. L’Extra-terrestre, mettait le monde en
émoi et lançait la carrière de la très jeune
Drew Barrymore. Succès hors du commun
au box-office de l’époque, E.T. L’Extra-terrestre conte une histoire d’amitié entre
Elliot, un jeune enfant de 10 ans, et un
extra-terrestre échoué sur notre planète à
3 millions d’années-lumière de sa maison.
Aujourd’hui, Universal publie une édition
Blu-ray vendue à petit prix et dans un boîtier
en métal Steelbook. Une édition riche d’une
image entièrement remastérisée offrant
cinéma
une résolution jusqu’à 6 fois supérieure à
celle du DVD, d’un son surround 7.1 et de
compléments inédits comme une toute nouvelle interview de Steven Spielberg.
C.T.
Boîtier en métal Steelbook incluant
le Blu-ray + DVD + Copie numérique
De Steven Spielberg
Avec Dee Wallace, Henry Thomas,
Peter Coyote, Drew Barrymore
Sortie 25 octobre 2012
Durée 115 min
NOTE
4/5
Universal s’apprête à nous faire un joli cadeau, certainement
pour son centenaire, avec la prochaine sortie du box en Blu-ray
d’Universal Monsters Collection, qui regroupera 8 grands classiques de l’horreur tout droit sortis des studios Universal dans les
années 1920 à 1940. Les chefs-d’œuvre que sont devenus Dracula, La Momie, Frankenstein, La Fiancée de Frankenstein, L’étrange
créature du lac noir (en 2D et 3D), Le fantôme de l’opéra, L’homme
invisible et Le loup-garou s’apprêtent à vivre une nouvelle jeunesse
grâce au Blu-ray. Une occasion inespérée de voir ou revoir rien que
les prestations de Boris Karloff et Bela Lugosi.
C.T.
Coffret Blu-ray
De James Whale, Tod Browning, Karl Freune
Avec Boris Karloff, Bela Lugosi, Lon Chaney Jr., Claude Rains, Elsa Lanchester
Sortie 25 octobre 2012
NOTE
Durée 720 min
Langues Français, Espagnol, Allemand, Anglais, Italien
www.s2pmag.ch | octobre 2012 | 27
4.5/5
cinéma
sorties DVD et Blu-ray
Desperate Housewives – Saison 8
Blanche-Neige et le Chasseur
(version longue, director’s cut)
Elle est très belle, possède une longue chevelure noire et sa peau est blanche comme
neige. Son nom est Blanche-Neige. Elle est
la fille unique d’un roi juste dont le règne
est balayé par la reine Ravenna. Ne jurant
que par la magie noire, lorsque son beau
miroir lui annonce que la plus belle femme
du royaume est désormais Blanche-Neige,
Ravenna décide de s’en débarrasser mais
celle-ci parvient à fuir le château. Poursuivie par un chasseur, qui finira par s’allier à
elle, Blanche-Neige prépare sa vengeance.
Le réalisateur Rupert Sanders revisite à sa
façon le conte des frères Grimm, Blanche-
Alors que les chaînes RTS Un et M6 viennent d’en finir avec la diffusion de l’ultime saison de Desperate Housewives, l’une des séries TV
les plus populaires de cette dernière décennie, voilà que les héroïnes
de Wisteria Lane viennent déjà faire leur dernier come-back mais
cette fois-ci en DVD.
Vivez ou revivez donc les dernières aventures de Susan, Bree, Gabrielle, Lynette, Renee et Mary à travers cette saison 8. Les plus férus
de la série seront également ravis d’apprendre qu’un énorme coffret,
incluant les 8 saisons de la série et de nombreux bonus exclusifs,
sort en même temps dans le commerce. Faites vite, il risque de ne
pas en y avoir pour tout le monde.
C.T.
Neige. Blanche-Neige et le Chasseur est
avant tout un divertissement pour mâles,
entre Willow et Le Seigneur des Anneaux.
C.T.
4/5
3.5
Scrat part encore et toujours à la poursuite de son gland mais
cette fois-ci, il va déclencher sans le vouloir un bouleversement
d’une ampleur planétaire qui propulsera Manny, Diego et Sid
dans leur plus grande aventure. Ce dernier va retrouver son épouvantable grand-mère et nos amis devront affronter un ramassis de
pirates bien décidés à ne pas les laisser rentrer chez eux…
Ce quatrième volet en 3D émerveillera sans conteste les petits
comme les plus grands avec ses séquences de tempête et d’éboulements d’un réalisme époustouflant. Sans compter les dialogues
bourrés d’humour et de références contemporaines qui brisent définitivement la glace.
Claudia Petre
28 | octobre 2012 | www.s2pmag.ch
NOTE
Edition Blu-ray + DVD + Copie numérique
De Rupert Sanders
Avec Kristen Stewart, Charlize Theron,
Chris Hemsworth
Langues DTS-HD Master Audio 5.1 Anglais;
DTS Surround 5.1 Français, Espagnol, Catalan,
Japonais
Sortie Disponible
NOTE
/5
Durée 132 min
L’âge de glace 4 - La dérive des continents
Edition DVD (aussi disponible en Blu-ray)
De Steve Martino, Mike Thurmeier
Avec Ray Romano, Denis Leary, John Leguizamo
Sortie 31 octobre 2012
Coffret DVD
De Charles Pratt et Marc Cherry
Avec Teri Hatcher, Eva Longoria, Marcia Cross
Sortie 8 novembre 2012
NOTE
4.5/5
Smallville – Saison 10
Alors que la saison 9 voyait non seulement
Clark Kent se muter de plus en plus en Superman mais, surtout, l’ascension de Zod,
son pire ennemi, cette ultime saison est
celle de toutes les révélations, puisqu’elle
clôturera cette longue aventure.
tendaient d’en savoir plus sur Lana ou Lex,
cette ultime saison donne l’occasion à Tom
Welling (Clark), Erica Durance (Lois) et Allison Mack (Chloe) de tirer leur révérence
avec tous les honneurs.
C.T.
La série créée en 2001 par Alfred Gough
et Miles Millar se termine avec un final en
deux épisodes qui clôture la jeunesse de
Superman et laisse entrevoir la vie future
du héros dans la ville de Métropolis. Si
l’ensemble peut décevoir certains qui at-
Edition 6 DVD
De Alfred Gough et Miles Millar
Avec Tom Welling, Erica Durance,
Allison Mack
Sortie Disponible
NOTE
Durée 895 min
3.5/5
sorties DVD et Blu-ray
Créée par Alex Gansa, Gideon Raff et Howard Gordon, la première saison de Homeland, composée de
13 épisodes, puise son inspiration, bien entendu,
dans les événements du 11 septembre, mais surtout
auprès de la série israélienne Hatoufim. De rebondissements en rebondissements, parfois tirés par les
cheveux, Homeland est un thriller porté par un duo
d’acteurs en pleine forme qui séduira les amateurs
de Jack Bauer et 24 Heures Chrono, dont la série se
rapproche considérablement.
C.T.
Homeland – Saison 1
Le sergent des Marines, Nicholas Brody (Damian
Lewis), réapparaît après avoir été laissé pour
mort puis emprisonné pendant 8 ans au ProcheOrient dans un camp terroriste appartenant à
Al-Qaïda. Rapatrié au pays, Nicholas est accueilli
en héros par les siens et le gouvernement. Mais
l’agent de la CIA, Carrie Mathison (Claire Danes),
n’a pas le même engouement quant à ce retour
surprise. Pour elle et elle seule, Nicholas est dès à
présent un espion à la solde du groupement terroriste. Et sa mission se concentrerait sur la mise en
place du prochain attentat terroriste sur sol américain. Débute dès lors un duel psychologique à
distance quant à savoir qui dit vrai entre les deux
personnages.
Encensée par le public et récompensée par les
Emmy Awards 2012 par les prix de Meilleure série
dramatique, Meilleure actrice dans une série dramatique pour Claire Danes, Meilleur acteur dans une
série dramatique pour Damian Lewis, la série TV
Homeland fait sensation actuellement.
Edition Blu-ray 3 disques
De Alex Gansa, Gideon Raff et Howard Gordon
Avec Damian Lewis, Claire Danes, Mandy Patinkin
Sortie 19 octobre 2012
Durée 660 min
NOTE
3.5/5
Santana : Greatest Hits
Primal Scream : Screamadelica Live
Chuck – Saison 4
Devenu agent secret malgré lui sous la
houlette des agents de la NSA et de la CIA,
John Casey et Sarah Walker, Chuck Bartowski tente de mener à bien des missions
périlleuses sous le nez de son meilleur ami
Morgan et de sa soeur Ellie.
Cette quatrième saison voit Chuck parcourir le monde à la recherche de sa mère,
peut-être pour lui annoncer son intention
de demander la main de l’agent Sarah Walker en mariage.
cinéma
Créée par Josh Schwartz et Chris Fedak, la
série Chuck, avec cette saison 4 riche de 24
épisodes, continue dans l’originalité et nous
offre des scènes d’action rondement menées
et un humour, au second degré, décapant.
C.T.
Edition DVD (aussi disponible en Blu-ray)
De Josh Schwartz et Chris Fedak
Avec Zachary Levi, Yvonne Strahovski
Sortie Disponible
L’été des festivals passé, voici venu
le temps des souvenirs… avec
deux galettes qui vous feront regretter votre absence au concert
de Santana à Montreux en juillet
2011 et à celui de Primal Scream,
en septembre de la même année
à Lausanne, qui jouait alors l’intégralité de son mythique album
Sceamadelica.
Concert unique et première romande pour
Primal Scream, qui se la joue rock, soul et
dance, assaisonné d’une sauce psychédélique
pas piquée des hannetons.
Pour Santana, la chose est un peu différente,
l’homme n’étant pas rare sur la Riviera. C’est au
moins son quatrième concert filmé auquel on a
droit, et malgré son intitulé de Greatest hits, on
reste loin des blues de 2004.
Pierre Broquet
NOTE
3/5
Edition DVD
Distribution Musikvertrieb
www.s2pmag.ch | octobre 2012 | 29
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