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Conférence de presse de M. François Legault, ministre d'État à l'Éducation et à la Jeuness... Page 1 of 16
Conférence de presse de M. François Legault, ministre d'État à l'Éducation et à la
Jeunesse
Présentation des nouvelles règles budgétaires qui s'appliqueront dans les commissions
scolaires pour la prochaine année
Le jeudi 17 mai 2001
(Neuf heures quarante-sept minutes)
M. Legault: Bonjour tout le monde. D'abord, M. le président de la Fédération des commissions
scolaires du Québec, Mr. President of the English School Board, mesdames, messieurs les journalistes,
c'est toujours avec beaucoup de plaisir que je me retrouve sur la même tribune que les représentants des
commissions scolaires du Québec.
Je suis d'autant plus heureux, aujourd'hui, d'être réunis pour vous présenter ensemble, avec les
représentants des commissions scolaires du Québec, les nouvelles règles budgétaires qui s'appliqueront
pour 2001-2002 dans les commissions scolaires.
Ces nouvelles règles répondent à un souhait, un souhait qui a été exprimé depuis quelques années par les
commissions scolaires. En fait, je dirais que 2001-2002 marque une nouvelle étape dans leur
financement parce que nous sommes à revoir tous les principes de base de ce financement sans, bien sûr,
perdre de vue de façon équitable la façon dont on alloue les sommes, le financement.
Donc, on met en marche dès cette année un mécanisme de décentralisation qui va connaître son
aboutissement lors des règles budgétaires 2002-2003. Donc, en échange d'une reddition de comptes
appropriée, par exemple par le suivi des plans de réussite dont on a beaucoup parlé, notre volonté est de
moins cibler les allocations et de responsabiliser davantage les élus et les dirigeants locaux dans nos
commissions scolaires.
Donc, dès cette année, nous allons diminuer le nombre des allocations qui, jusqu'à maintenant, étaient
ciblées. Nous avons, dans les régles budgétaires 2001-2002, intégré une trentaine d'allocations qui,
autrefois, étaient ciblées, qui sont maintenant inclues dans l'allocation de base, et cette trentaine
d'allocations totalisent un montant de 128 millions de dollars.
Nous tenons également compte des travaux qui ont permis la mise à jour de la carte de la population
scolaire. Lors des consultations que nous avons effectuées au cours de la dernière année, on a cru bon de
revoir cette carte qui, dans certaines régions du Québec, ne représentaient pas assez fidèlement la réalité
de cette région, nous avons donc ajouté de nouveaux indices. Peut-être pour vous rappeler la carte de la
population scolaire qu'on utilisait jusqu'à présent était basée sur les seuils de pauvreté qui étaient
différents dans les grandes villes que dans les régions, on s'est rendu compte qu'il y avait une corrélation
encore plus grande pour ce qui est des taux de diplomation avec le degré de scolarité des mères au
Québec, et aussi avec le non-emploi des parents. Donc, on a ajouté ces critères pour avoir une nouvelle
carte scolaire qui est bonifiée, qui est transformée, et, donc, on s'en rappellera, dans le cadre de la
politique importante Agir tôt , cette transformation de la carte va nous permettre de faire passer de 411 à
852 le nombre d'écoles qui sont reconnues où on diminue de façon importante les ratios maître-élèves et
où on ajoute des ressources professionnelles et autres, entre autres pour les enfants qui ont des
difficultés, parce qu'on se rend compte justement que, dans les milieux socioéconomiques – et c'est là le
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défi, de définir ce que c'est, un milieu socioéconomique moins favorisé – on se rend compte qu'en
pourcentage il y a plus d'enfants qui ont des difficultés. Donc, au lieu d'avoir 411 écoles qui seront donc
avec plus de services, on en aura maintenant 852.
Vous avez dans les pochettes de presse la liste par région du nombre d'écoles désignées. Seulement
quelques exemples: pour la région du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine, on
avait 16 écoles ciblées; cette année, c'est maintenant 89 écoles supplémentaires qui vont pouvoir
bénéficier de ces mesures. Un autre exemple: au Saguenay–Lac-Saint-Jean, on ajoute 32 écoles qui vont
pouvoir bénéficier des mesures ciblées. Ici dans la Capitale-Nationale et dans Chaudière-Appalaches,
c'est 69 écoles de plus. Un dernier exemple: sur la Côte-Nord, on avait une école ciblée; maintenant, il
va y avoir 30 écoles ciblées. Donc, la nouvelle carte permet dans tous les cas des hausses du nombre
d'enseignants, étant donné qu'on réduit le ratio élèves-enseignant, et donc, au total, l'application de cette
mesure va coûter 10 millions de dollars récurrents. Cette mesure est puisée à même les fonds qui sont
disponibles avec l'augmentation du financement qui provient des mesures du Sommet du Québec et de la
jeunesse.
En 2001-2002, les crédits totaux qui sont alloués à l'éducation préscolaire, l'enseignement primaire et
secondaire augmentent donc de 328,5 millions de dollars pour atteindre 6,4 milliards de dollars pour les
commissions scolaires. C'est une hausse de 5,4 % comparativement à l'an dernier. Ces crédits servent
principalement à financer nos 72 commissions scolaires, servent aussi à payer le service de la dette du
réseau, à financer les établissements d'enseignement privé et à soutenir nos partenaires en éducation et
défrayer les coûts de transport scolaire.
Pour ce qui est des commissions scolaires comme telles, l'augmentation est de 254 millions pour leur
budget 2001-2002. Ce montant sert principalement à défrayer d'abord l'ensemble des coûts de système.
Donc, on défraie les indexations salariales pour 2,5 %, les engagements en matière d'équité salariale
pour les enseignants, la hausse des contributions patronales, la variation du taux de vieillissement du
personnel enseignant, la variation des différentes catégories d'effectifs scolaires, notamment en
formation professionnelle où les étudiants per capita coûtent plus cher, et aussi la hausse de clientèle
dans les services de garde en milieu scolaire où les mesures ne sont pas modifiées suite à la consultation.
Pour ce qui est maintenant des dépenses de développement, on vient de parler des dépenses de ce qu'on
appelle les coûts de système mais, d'abord, il y a 20 millions, donc, qui est versé à même l'augmentation
qui provient des sommes dues à l'investissement du Sommet du Québec et de la jeunesse, 10 millions,
comme je viens de le dire, qui sera consacré exclusivement aux nouvelles écoles identifiées sur notre
population scolaire, et les 10 millions supplémentaires viendront augmenter les dépenses éducatives de
façon générale, au choix des commissions scolaires, encore dans un objectif de décentralisation, donc
selon les choix qui seront faits sur le terrain.
De plus, au niveau du développement, on ajoute cette année 47,5 millions de dollars pour poursuivre la
mise en place de notre politique Agir tôt . Donc, on se rappellera que, dans la politique Agir tôt , entre
autres on va dès 2001-2002, tel que prévu, réduire le ratio dans les classes à 18 élèves en moyenne, 20
maximum, on va aussi cette année, comme l'année dernière, embaucher 300 nouvelles personnes, 300
nouveaux postes pour des ressources professionnelles pour aider les enfants qui ont des difficultés, donc
orthophonistes, orthopédagogues, psychologues et aides technique.
Et, donc, je rappelle qu'à terme on aura un investissement de 180 millions de dollars à compter de
l'année dernière, 180 millions de dollars récurrents par année, ce qui va nous amener à terme à
embaucher 2 000 nouveaux enseignants et 1 000 professionnels dans les écoles, donc dans un but bien
sûr d'augmenter la réussite des enfants et en particulier des enfants qui ont des difficultés d'apprentissage
et de comportement. C'est une priorité du gouvernement.
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On a aussi annoncé il y a deux semaines la suspension des taux de prévalence pour les élèves qui sont
dysphasiques ou qui présentent une déficience langagière sévère; donc, cette suspension représente aussi
un investissement estimé à 5,8 millions de dollars.
Parmi les autres modifications aux règles budgétaires 2001-2002, nous avons accepté de financer une
journée de maladie supplémentaire que les commissions scolaires doivent verser à leurs enseignants à la
fin de chaque année scolaire; cette mesure coûte 12 millions de dollars au ministère de l'Éducation du
Québec.
Nous versons également un montant supplémentaire de 5,9 millions de dollars pour respecter notre
entente avec la Centrale des syndicats du Québec qui est lié au perfectionnement des enseignants pour la
réforme scolaire. Donc, à terme nous aurons investi 14,3 millions de dollars à ce chapitre, en plus du
montant de formation de 10 millions de dollars par année qui est déjà inclus dans les règles.
De plus, à la suite de la tournée de consultation, d'autres modifications avaient été demandées par les
commissions scolaires et nous avons notamment accepté d'indexer annuellement les réinvestissements
qui sont prévus dans le cadre du Sommet du Québec et de la jeunesse, c'était une demande qui avait été
faite par les commissions scolaires. Et aussi, un autre point très important pour les commissions
scolaires, nous avons accepté de dédommager les commissions scolaires qui font face à une forte
augmentation de leurs dépenses pour le mazout et le gaz naturel pour l'année 2001-2002. J'ai des
discussions qui se poursuivent pour ce qui est de la rétroactivité pour l'année dernière mais, pour 20012002, il y aura pleine compensation pour chacune des commissions scolaires.
Donc, je terminerais peut-être en disant aussi que nous continuons les travaux concernant les allocations
pour le transport scolaire. Nous sommes à revoir complètement la distribution du financement pour le
transport scolaire et nous comptons bien terminer ce travail pour 2002-2003.
Donc, en conclusion, ces nouvelles règles budgétaires, je pense, peuvent répondre au souhait des
commissions scolaires, au souhait de décentralisation qui est exprimé depuis un certain nombre d'années
par les commissions scolaires et je pense que l'année 2001-2002 marque une nouvelle étape dans leur
financement puisque nous sommes à en revoir tous les principes afin de simplifier le processus
d'allocation des ressources, mais en échange d'une plus grande responsabilisation des élus locaux, donc
des commissions scolaires.
Donc, je céderais maintenant la parole à M. Caron, président de la Fédération des commissions scolaires
du Québec.
M. Caron (André): Merci, M. Legault. Bonjour, M. Paterson, mesdames, messieurs. D'abord, vous dire
que les points que vous avez couverts au niveau de tous les aspects positifs des règles budgétaires, le
non-ciblage et la carte de la population scolaire. Vous avez compris, dans notre mémoire que la
Fédération a déposé, qu'on a déjà insisté sur ces points positifs et on vous en remercie grandement. Et,
ce matin, je vais surtout m'arrêter aux réactions que vous avez eues face aux recommandations qu'on
vous a faites, c'est-à-dire l'injection des sommes d'argent autour d'à peu près une vingtaine de millions
de dollars pour les recommandations qu'on vous a faites sur les règles budgétaires, après la consultation
bien entendu. Et je tiens ici à souligner la rapidité avec laquelle vous avez donné suite à nos
recommandations. Moi, de mémoire, c'est pas arrivé qu'un ministre de l'Éducation ait donné suite aussi
rapidement et aussi positivement. Je pense que là-dessus vous avez battu un record de rapidité et soyez
assuré que les commissions scolaires vous en remercient.
Ça veut dire que les commissions scolaires peuvent se réjouir aujourd'hui que le ministre de l'Éducation
ait décidé et accepté de compenser les commissions scolaires qui subissent des pertes financières au
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niveau des dépenses énergétiques et, vous l'avez mentionné aussi, on poursuit nos discussions sur
l'année 2000-2001 qui est aussi problématique dans certains milieux.
On vous remercie aussi pour les compensations au niveau de certaines allocations, entre autres, les
services d'animation spirituelle et les engagements communautaires où il y a des sommes d'argent qui
vont venir nous aider à mettre ce service-là en place dès cet automne.
Vous l'avez souligné aussi vous-même, au niveau des enfants dysphasiques, 5,8 millions, c'est très
apprécié. Vous ne l'avez pas mentionné et je vous ai entendu, vendredi soir dernier, allouer aussi une
somme d'argent de 15 millions... Vous gardez des crédits pour le futur, M. le ministre?
M. Legault: Ha, ha, ha!
M. Caron (André): ...pour diminuer la facture des frais aux parents; je pense qu'il a été bien accueilli au
niveau des parents. Bon, je ne reviendrai pas trop longtemps sur les écoles dans les milieux moins
favorisés; on avait commencé ensemble à travailler ce dossier-là il y a peut-être un an, un an et demi, et
on voit le résultat maintenant et on ne peut qu'applaudir que le double des écoles maintenant sont
reconnues.
Bien sûr, je ne peux pas m'empêcher de dire que tout ça, ça va dans la suite de toutes les discussions du
début d'année où on a fait des pressions, je pense qu'on... quand je dis «on», vous les avez faites et on a
réussi à conclure que le gouvernement respectait ses engagements, on l'a vu au niveau du discours du
budget sur le Sommet du Québec et de la jeunesse, ainsi que les coûts de système et vous en avez parlé
tantôt.
Et je pense que dans les dossiers qui sont à poursuivre, et ce que je souhaite qui va se continuer dans le
même esprit de collaboration qu'on a toujours fait dans le passé, dans les années passées, je fais juste les
répéter: les coûts énergétiques, le dossier de la croissance et décroissance, je pense que c'est à la révision
des règles budgétaires et les principes de base que vous avez mentionnés, on va regarder ça très
attentivement et, bien sûr, le dossier du transport scolaire.
Donc, oui, c'est bravo pour toute cette rapidité et ces allocations supplémentaires aux règles budgétaires,
à ce réinvestissement-là, et je souhaite très fortement qu'on continue notre collaboration pour les autres
dossiers. Merci.
M. Legault: Merci beaucoup, M. Caron. Mr. Paterson, from the Association of the English School
Board.
M. Paterson (Ron): Merci bien pour l'invitation. Bonjour, André. Je vais m'exprimer en anglais, si ça
ne dérange pas. C'est... Ha, ha, ha! Et puis...
Early in April, the School Boards and a number of associations were asked to come as on a proposed
budgetary rules, and so on the strength of work that had been done by the Québec English School
Boards Association<V> and by the directors general that serve the English clientele, a response was put
forward and a number of suggestions were made, and I'm pleased to say that in general many of these
proposals have been acknowledged and they've already been responded to here and I'm very much
impressed with the measures that have been taken to try and address many of the things that were put
forward in that report.
I could make reference to some, many have already been said but I look at the energy cost and the
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original rules there was good provision for those units that were using electricity but not too much, for
those using natural gas and oil, and I'm pleased to say that there will be an injection of 8 million dollars
to help those boards who are dependent upon oil and natural gas for heating.
I can tell you just in one school board, my own for example, where there was an indexation looked at of
about 5,9 % where the actual increase in fuel consumption was 51 %, which translates to well over a
million dollars that had not been budgeted for. I'm also pleased that in a poverty map, the number of
anglo schools recognized is being increased from 50 to 69, with a couple of new criteria having been
added, and that will translate into good work that will be needed for a lot of children who are in need.
Transportation, the minister has already made reference to that and I'm glad that they will be continuing
work on that dossier because you know as I said to others our population is quite small in relation to the
francophone population, but it spreads over a very vast territory. So some of our boards experience real
hardship financially when they're trying to fund transportation. So I'm delighted to hear from the
minister that this is a dossier that they will continue to work on and we appreciate that very much.
Transportation, I'm praising him for all his work, it's great, but there is still a lot to be done and I know
first hand because I'm intimately involved with the schools not only in our board but in many of the
schools in the province. And many of the building do need work, and I'm counting on the minister and I
will continue to work with André and with the minister to see what we can do there.
You know, for the last 10 years at least, school boards have been subject to compressions and what
commissioners and as well as board staff tried to do is to affect the compressions but without touching
the classrooms. So, what does this mean, we have to take money out of buildings with not maintaining
them the way we should. And so, this is an area that we really need to concentrate on. So, I praise him
for all this good stuff that we see coming and I am new to the position of president of QSBA(?) but I
look forward to working with the Minister and with André in the next two years to see what we can
achieve together for the learners in our system. So, I thank you for the invitation.
M. Legault: Thank you very much. Des questions.
Mme Langlois (Sophie): Oui. Vous dites: En échange d'une reddition de comptes appropriée, les
allocations seront moins ciblées. Pouvez-vous nous donner une exemple d'un budget qui était alloué de
façon très ciblée et de quelle façon il va être alloué de façon moins ciblée? Et pourquoi, ça, c'est mieux
de le faire de façon moins ciblée?
L'autre sous-question à cette même question-là, c'est que vous dites: En échange d'une reddition de
comptes appropriée – donc, les plans de réussite – la plus grosse commission scolaire au Québec, à
Montréal, refuse, en tout cas, semble avoir des réticences avec un plan de réussite chiffrée, là. Qu'est-ce
que qui arrive avec Montréal?
M. Legault: Bon. D'abord, il y a des allocations, là, très complexes qui sont incluses dans les règles
budgétaires pour toutes sortes de services. Ça peut être le service de combien de personnes on embauche
en orthophonie, combien d'argent on met dans le secrétariat, combien d'argent on met dans le transport
scolaire. Il y a, je pense, plus d'une centaine d'allocations. Ce qu'on cherche à faire, c'est de dire: Les
choix des priorités ne devraient pas être décidés à Québec, à l'édifice G. Ceux qui sont les mieux placés
pour choisir les meilleurs endroits pour investir, ce sont ceux qui sont sur le terrain, c'est-à-dire les
commissions scolaires et les directions d'école et les conseils d'établissement. Donc, on veut être capable
de décentraliser les choix budgétaires.
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En échange, ce qu'on souhaite, et c'est très différent... C'est une chose de parler de la décentralisation
puis ça en est une autre de parler de la reddition de comptes. Décentraliser, ça ne veut pas dire ne pas
suivre ce qui se passe dans les écoles, et entre autres, ce qu'on essaie de faire avec les plans de réussite,
on a demandé à chacune des écoles au Québec, chacune des 3 000 écoles au Québec d'analyser sa
situation, de se comparer avec les résultats des écoles de milieux socioéconomiques comparables et de
se donner des cibles en termes de réussite pour chacune des trois prochaines années, et on demande aux
commissions scolaires d'accompagner les écoles, de suivre ce qui se passe dans chacune des écoles. Et
moi, de mon côté aussi, je suis de près la liste des 3 000 écoles et je suis en train de faire une tournée
pour demander aux commissions scolaires des questions sur, entre autres, certaines écoles qui semblent
ne pas avoir de cibles ambitieuses ou qui semblent être dans des situations où les résultats au niveau de
la réussite sont en bas de ce qu'on pourrait s'attendre pour des milieux socioéconomiques comparables.
Donc, l'approche que je veux, puis je pense que c'est le souhait aussi des commissions scolaires, c'est de
plus en plus de décentraliser, c'est-à-dire de laisser les choix budgétaires à ceux qui sont les mieux
placés, ceux qui sont sur le terrain, mais, en échange, demander une plus grande responsabilisation,
s'assurer qu'on ait de bons résultats dans chacune des écoles du Québec et que quand ce n'est pas le cas
qu'on agisse. Et je vais, avec les plans de réussite, faire un suivi de ce qui se passe dans chacune des
commissions scolaires, mais, de façon particulière, dans chacune des écoles avec des commissions
scolaires. Donc, je demande aux commissions scolaires de bien suivre les résultats de chacune des
écoles du Québec.
Mme Langlois (Sophie): Montréal.
M. Legault: Pour ce qui est de la CSDM, j'ai eu une rencontre très fructueuse la semaine dernière avec
M. Noël et M. Cadotte et donc les représentants de la commission scolaire de Montréal m'ont dit qu'ils
nous feraient parvenir bientôt des plans de réussite avec des cibles quantifiables.
Mme Langlois (Sophie): Pourquoi ça prend tant de temps à Montréal?
M. Legault: Bon. Il y a eu des discussions. On a, au Québec jusqu'à présent, reçu des plans de réussite
avec des cibles pour 78 % des écoles. Il y a des endroits où ça doit être fait en collaboration, entre autres,
avec les enseignants, avec les syndicats locaux qui représentent les enseignants. Il y a eu des réticences à
beaucoup d'endroits concernant les cibles quantifiables, parce qu'on se disait: On ne veut pas seulement
dans nos plans de réussite avoir des cibles quantifiables, et je suis d'accord avec ça. Il doit y avoir une
partie qualitative. Par contre, moi, ce que je veux qu'on soit capable de dire, c'est dans une école si
l'année dernière il y a eu 43 élèves qui ont décroché, je veux qu'on soit capable de dire: L'année
prochaine, on veut en avoir 30, dans deux ans, on va en avoir 20 puis dans trois ans, on va en avoir 10.
Et qu'on soit capable de se donner des moyens et de suivre l'efficacité de ces moyens en regardant les
résultats. Donc, oui, je veux et je pense que c'est souhaitable et c'est un souhait aussi des parents d'avoir
des cibles quantifiables et puis les deux cibles qui sont peut-être les plus... qui seront les plus suivies, au
secondaire: le décrochage. 32 % des enfants au Québec décrochent, ça n'a pas de bon sens et, au
primaire, 23 % des enfants redoublent au moins une année. Ça n'a pas de bon sens qu'il y ait le quart des
enfants qui soient obligés de recommencer au moins une année au primaire, surtout qu'on sait que ces
enfants qui redoublent, dans 70 % des cas, vont décrocher au secondaire, parce qu'ils perdent leur estime
de soi, leur confiance en eux, leurs amis, leur motivation et décrochent éventuellement. Donc, il faut
réduire le redoublement. On va le suivre école par école. Il faut réduire le décrochage au secondaire
école par école.
M. Larocque (Paul): M. Legault, le président, M. Caron, de la Fédération des commissions scolaires,
attribuait cette injection du fonds que vous annoncez aujourd'hui à la partie de bras de fer, au souque-àla-corde, je ne sais pas comment le qualifier, et qui s'est produit à l'intérieur du Conseil des ministres en
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janvier et en février. Êtes-vous d'accord avec lui?
M. Legault: Écoutez, on a, au gouvernement du Québec, des choix budgétaires qui sont difficiles à
concilier. On a des besoins énormes en santé. À cause du vieillissement de la population, la croissance
de nos dépenses de santé est plus rapide que la croissance de nos revenus. On a des besoins énormes en
éducation et c'est l'avenir du Québec qu'on joue en éducation. Pourtant, on a à Québec seulement 50 %
des impôts, il y en a une partie qui est à Ottawa et, sans rentrer dans tout le débat constitutionnel, ça
place le gouvernement du Québec dans des choix budgétaires qui sont difficiles.
Mais je pense qu'on a eu beaucoup de discussions de toutes sortes de manières et on s'est entendu pour
faire un réinvestissement important. Quand on parle d'une augmentation là aujourd'hui de 5,4 % alors
que la plupart des gouvernements dans le monde essaient de limiter la croissance de leurs dépenses à 3
%, ça vient démontrer que le gouvernement du Québec a choisi d'investir beaucoup en éducation. Je
pense que ce sont des choix qui ne sont pas faciles mais les résultats sont satisfaisants.
Mme Brassard (Andrée): M. Legault, deux questions. Le nombre d'écoles quand même qui ...des
nouveaux fonds, ça décuple en Gaspésie, c'est fois 20 en Abitibi, fois 30 en Côte-Nord, Est-ce que vous
estimez que ces gens-là ont été victimes d'une injustice?
M. Legault: Bon. Écoutez, peut-être juste pour vous expliquer comment l'ancienne carte fonctionnait et
comment la nouvelle carte fonctionne. L'ancienne carte fonctionne avec les seuils de pauvreté de
Statistique Canada qui sont très discutés dans plusieurs milieux parce qu'on place des seuils de pauvreté
à des niveaux moins élevés dans les grandes villes puis plus élevés dans les régions. Donc, on peut
penser – et c'est ce qui a été représenté par entre autres les commissions scolaires – que les écoles en
région auraient peut-être pu être défavorisées dans l'allocation des fonds.
On s'est rendu compte aussi, en faisant un travail très poussé, qu'il y avait une meilleure corrélation
lorsqu'on regardait le degré de scolarité des mères et lorsqu'on regardait le non-emploi des deux parents,
qu'il y avait une meilleure corrélation que celle qu'on avait avec les seuils de pauvreté de Statistique
Canada.
Donc, on est arrivé avec une nouvelle carte qui effectivement augmente de façon importante le nombre
d'écoles où il y a besoin de support additionnel. Parce que, dans le fond, ce qui est visé aussi, c'est
d'aider les enfants qui ont des difficultés. On se rend compte que, dans les milieux socioéconomiques
moins favorisés, en pourcentage, il y a beaucoup plus d'enfants qui ont des difficultés. Je vous donne
juste un exemple – on parlait du décrochage tantôt: – dans les milieux favorisés, le décrochage est entre
15 % et 20 %. Dans les milieux défavorisés, le décrochage, c'est entre 40 % et 45 %. Donc, c'est certain
qu'il y a plus de besoins dans les milieux défavorisés.
Donc, de plus en plus, les règles budgétaires vont cibler les milieux défavorisés. C'est un des objectifs
aussi que je vais viser dans la revue, qu'on est en train de faire, complète pour 2000-2003. On a
commencé à le faire dans le dossier des frais chargés aux parents, on distribue plus d'argent dans les
milieux défavorisés, on le fait dans la politique d'adaptation scolaire, et ce que je souhaite, c'est qu'on le
fasse de plus en plus, qu'on soit capable d'être assez solidaire pour dire: Les marges de manoeuvre qu'on
est capable de dégager, qu'on les investisse dans les milieux défavorisés si on croit vraiment à l'égalité
des chances, parce que les besoins sont au moins deux fois plus grands, et je pense que les régions
retrouvent leur compte avec la nouvelle carte, puis ça satisfait tout le monde.
Mme Gagnon (Katia): Autre question. On va reprendre un petit peu plus en détail. Je ne sais pas si
vous allez être capable de me répondre, mais il y a un petit peu plus d'écoles à Montréal qui bénéficient
de ces fonds-là: 6. Est-ce que ces écoles-là se retrouvent dans des nouveaux quartiers, c'est-à-dire des
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quartiers qui étaient autrefois classés comme riches ou plus favorisés?
M. Legault: Il faudrait voir la liste exacte. Il y a 245 écoles, je ne les connais pas toutes quartier par
quartier. On pourra peut-être vous fournir l'information après la rencontre.
La Modératrice: M. Labbé.
M. Labbé (Francis): M. Caron, comment vous réagissez, vous, à ces contrats de performance adaptés
aux écoles primaires, au fait de quantifier les résultats et de cibler des objectifs? Comment vous...
M. Caron (André): Vous parlez des plans de réussite?
M. Labbé (Francis): Voilà.
M. Caron (André): Moi, je pense que ça a été un outil très bienvenu dans les écoles d'abord pour se
comparer à des milieux socioéconomiques comparables, faire le bilan. Pour dire où est-ce qu'on veut
s'en aller, c'est important de savoir d'où est-ce qu'on s'en vient, où est-ce qu'on se situe. Je pense que les
écoles ont apprécié de se comparer avec d'autres milieux semblables.
Moi, je n'ai pas entendu de commentaires négatifs aux plans de réussite. Les gens ont embarqué làdedans, les directions d'école ont embarqué là-dedans, les directeurs généraux et les conseils
d'établissement, pour s'établir effectivement des cibles pour améliorer la réussite des jeunes, et, à ce que
j'en sache, ça a été bien accueilli dans la très grande majorité des écoles au Québec.
M. Legault: Juste peut-être pour un complément de réponse, dans les 78 % de plans de réussite chiffrés
qu'on a reçus jusqu'à présent, les écoles primaires prennent l'engagement d'ici trois ans de réduire le
redoublement, qui est actuellement à 23 %, de le réduire à 12 %, et les écoles secondaires qui ont produit
des plans de réussite prennent l'engagement de réduire le taux de décrochage, qui est à 32 %, à 21 %.
Donc, je pense que ce sont des objectifs qui sont ambitieux dans la majorité des cas, et, dans le cas des
écoles où les cibles ne semblent pas ambitieuses, on va y travailler puis on va s'assurer aussi que le 22
%...
M. Caron (André): Elles se connaissent.
M. Legault: Puis elles se connaissent. Ha, ha, ha!
M. Labbé (Francis): Mais vous avez les moyens d'atteindre ces objectifs-là?
M. Legault: Je pense qu'avec la participation puis la collaboration des commissions scolaires... Puis,
comme on le disait tantôt, il y en avait peut-être une où on avait plus de difficulté, mais là je pense que
partout les commissions scolaires acceptent de collaborer, et c'est le rôle d'abord des commissions
scolaires de faire ce suivi.
La Modératrice: Andrée Brassard.
Mme Brassard (Andrée): Oui. J'ai deux questions. M. Legault, en janvier 2000, vous avez déposé un
plan d'action en adaptation scolaire...
M. Legault: Oui.
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Conférence de presse de M. François Legault, ministre d'État à l'Éducation et à la Jeuness... Page 9 of 16
Mme Brassard (Andrée): ...qui décrivait vos intentions jusqu'en 2004. Est-ce que ce que vous
annoncez aujourd'hui modifie le scénario d'implantation que vous avez publié, en janvier 2000?
M. Legault: En fait, ce qu'on vient de faire aujourd'hui, c'est de bonifier le plan qui a été annoncé en
janvier 2000.
Mme Brassard (Andrée): Mais les échéanciers ne sont pas...
M. Legault: Les échéanciers ne sont pas du tout modifiés. Vous avez, je pense, dans vos pochettes de
presse, l'échéancier qui est le même que celui qui avait été annoncé en janvier 2000. Tout ce qu'on vient
dire aujourd'hui, c'est que, comme on le voit dans ces nouvelles règles, les ratios seront diminués. Donc,
la taille des classes sera diminuée davantage dans les milieux défavorisés que dans toutes les écoles du
Québec et ce qu'on vient dire aujourd'hui, c'est qu'on vient bonifier la mesure pour avoir plus d'écoles
qui se qualifieront comme école en milieu défavorisé. Dans ce plan d'action, on s'en rappellera, on va
embaucher 2 000 enseignants suite à la réduction de la taille des classes, mais on va aussi embaucher 1
000 spécialistes, ça veut dire: orthophonistes, orthopédagogues, psychologues, aides techniques pour
aider les enfants qui ont des difficultés et ça se fera aussi en pourcentage des besoins, donc davantage
dans les milieux défavorisés.
Mme Brassard (Andrée): 2 000 enseignants, est-ce que vous les embauchez pour septembre prochain
ou si ça se fait... M. Legault: Ça se fait graduellement.
Mme Brassard (Andrée): Alors, en septembre, il y en aura combien de plus d'enseignants?
M. Legault: Est-ce qu'on sait, M. Bouchard, combien il y en aura en septembre? On peut vous fournir le
chiffre exact, mais l'échéance se fait jusqu'en 2003-2004. À terme, il y aura 2 000 enseignants de plus,
mais ça se fait graduellement. Cette année, on le fait pour toutes les maternelles et les primaires 1, pour
les écoles en milieu défavorisé. L'année prochaine, ce sera pour toutes les écoles en première année du
primaire et la deuxième année au niveau des milieux défavorisés et, dans deux ans, ce sera pour toutes
les écoles, à la maternelle, en première et en deuxième année.
Mme Brassard (Andrée): Et des 2 000...
M. Legault: Donc, c'est graduel. À terme, il y aura 2 000 enseignants. Pour septembre, il y aura 644
enseignants de plus qui seront embauchés pour la fin août.
Mme Brassard (Andrée): Mais il y aura des départs aussi parce qu'il y a des enseignants qui prennent
leur retraite. Est-ce que c'est 644 postes supplémentaires?
M. Legault: Oui, ce sont des postes supplémentaires qui s'ajoutent au remplacement des enseignants.
M. Larocque (Paul): Deux questions, si vous permettez. M. Legault, d'abord j'aimerais bien
comprendre. Dans les 441 écoles additionnelles qui seront désignées, qu'est-ce que ça va changer dans la
vie de tous les jours des enfants, au fond, des élèves? En quoi ça améliore l'éducation qu'ils reçoivent,
leurs conditions d'apprentissage pédagogique?
M. Legault: D'abord, on a annoncé en janvier 2000 un plan très ambitieux en adaptation scolaire: 180
millions de dollars à terme. On vient d'annoncer aujourd'hui que ce sera 10 millions de plus. Et même
l'année prochaine, il y aura aussi des coûts, on sera à 200 millions de dollars pour ce plan. Ce plan a
deux grands moyens qui seront mis en place. Premier moyen: on dit – c'est d'ailleurs le titre, La politique
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en adaptation scolaire – il faut agir tôt, donc c'est au moment où la confiance en soi se bâtit dans les
premières années. Donc, on réduit de façon importante la taille des classes à la maternelle, en première
et en deuxième années, et on le fait davantage dans les mieux défavorisés. Il n'y aura plus une classe au
Québec, dans les mieux défavorisés, donc dans ces 850 écoles, où on aura des ratios de plus que 18, 20
élèves. Ça veut dire 18 élèves en moyenne, 20 maximum. Alors, qu'actuellement on en avait 20, 22 à la
maternelle, 23, 25 au primaire 1 et 25,27 au primaire 2. Donc, c'est une réduction importante de la taille
des classes.
Deuxièmement, dans ces écoles, la distribution aussi de ressources additionnelles, c'est-à-dire
orthophonistes, orthopédagogues, psychologues, aides techniques sera plus grande. Donc, il y avait aussi
une mesure majeure dans le plan d'adaptation scolaire pour venir augmenter ces ressources. Donc, on
permettra à ces novelles écoles qui sont en milieu défavorisé d'avoir plus de ressources supplémentaires
de ce côté-là, donc venir travailler, et les ressources supplémentaires sont autant au primaire qu'au
secondaire, donc être capable de mieux servir les besoins qui sont très grands dans les mieux
défavorisés.
M. Larocque (Paul): M. Caron, si vous permettez, je vous écoutais réagir d'entrée de jeu tout à l'heure
aux annonces d'aujourd'hui, je me disais, bon, bien il fait beau, il n'y a plus de problème en éducation au
Québec, puis j'entendais M. Patterson dire qu'au niveau des écoles anglophones entre autres il y avait un
sérieux problème avec le parc immobilier. Est-ce que je dois conclure qu'il y a des problèmes avec les
écoles anglophones puis les écoles francophones...
M. Caron (André): Je pense que c'est comparable comme situation. Je n'ai simplement pas voulu tout
mettre les dossiers sur la table, sachant très bien qu'avec M. Legault, on s'était entendu pour continuer à
travailler pour améliorer et le sort des élèves et le sort de nos personnels et le sort des équipements, c'està-dire les écoles. J'ai juste tout simplement mentionné le dossier de la croissance, décroissance, dossier
du transport scolaire mais, bien sûr que les immobilisations... et aussi je pourrais rajouter, M. Patterson
ne l'a pas mentionné, le nouveau plan pour l'informatique qu'il faut tranquille et qui devrait prendre place
dans les prochains mois, à l'automne probablement là. Il y a plein de dossiers encore et c'est pas parce
que je suis assis à côté du ministre aujourd'hui qu'on ferme les dossiers puis tout est réglé. Et je pense
que c'est ensemble qu'on va pouvoir trouver des solutions.
M. Larocque (Paul): Je comprends donc qu'on va se revoir au cours des prochaines semaines.
M. Caron (André): Sûrement.
M. Legault: N'oubliez pas aussi, M. Larocque, qu'il y a une réserve de 200 millions et déjà les deux
représentants ont fait des grandes demandes pour avoir accès à une partie de ce 200 millions.
M. Larocque (Paul): M. Patterson semblait dire que le problème est assez aigu, en tout cas dans son
champ d'activités, que les budgets ont été réduits pour l'entretien des écoles avec tout ce que ça peut
supposer, quelle est enfin l'ampleur du problème dans le parc immobilier? Un portrait de la situation.
M. Caron (André): On ne peut pas avoir coupé... il y a eu des compressions de plus de 1 milliard de
dollars dans les six, sept dernières années, et les commissions scolaires, autant au niveau anglophone
que francophone, on a essayé de protéger au maximum les services directs aux élèves. Donc ,les
coupures se sont faites ailleurs, ça s'est fait dans les équipements, ça s'est fait dans toutes sortes de
moyens en essayant de protéger des services directs aux élèves. À la fin, on a été obligé, finalement, d'en
arriver là, et ça a des conséquences maintenant au niveau des équipements et des écoles. On peut pas
couper environ 1 milliard puis, dans l'espace de deux ans tout est réparé puis c'est fini, bonjour. C'est
qu'il y a encore des dossiers très importants à mettre sur la table, ils sont sur la table déjà, et à continuer
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à travailler pour trouver des solutions, et c'est très clair.
Mme Gagnon (Katia): ...l'informatique, M. Caron?
M. Caron (André): Les nouvelles technologies de l'information, c'est qu'on avait un plan de cinq ans à
l'époque, avec Mme Marois, pour l'achat d'ordinateurs dans nos écoles au Québec, et ce plan-là se
termine à l'automne prochain, donc on est à travailler ensemble actuellement pour renouveler ce plan
quinquennal, on espère qu'il sera quinquennal, pour continuer à doter les écoles d'ordinateurs. Et aussi
parce que quand on en a acheté pendant cinq ans, vous savez, l'informatique, c'est quoi? Ça veut dire
qu'il faut faire du remplacement en même temps. Donc, ce plan-là, faut tout attacher ça pour les cinq
prochaines années.
Mme Langlois (Sophie): J'ai deux questions: Le 10 millions, vous dites aujourd'hui que ce que vous
annoncez comme ajout à votre plan adaptation, c'est 10 millions. J'ai de la misère à comprendre
comment vous pouvez rajouter 441 écoles dans la catégorie défavorisée, donc rajouter des services
importants dans 441 écoles pour seulement 10 millions.
M. Legault: Bon. D'abord, les services qu'on ajoute sont de deux ordres: on réduit la taille des classes
de façon plus importante que ce qu'on fait dans toutes les écoles. Donc, ces 400 écoles qui s'ajoutent
avaient déjà aussi de prévu une réduction de leur taille, mais on dit: La réduction sera encore plus grande
et on ajoutera aussi des ressources professionnelles. Et on estime que pour l'année 2001-2002, donc pour
le travail qui est fait au niveau des maternelles et de la première année du primaire, ce sera environ 10
millions de dollars. On a estimé aussi le montant de l'année prochaine qui sera entre 5 et 10 millions de
dollars pour la deuxième année du primaire. Donc, ce sont les argents qui sont nécessaires pour ajouter à
ce qui est déjà annoncé dans toutes les écoles du Québec.
Mme Langlois (Sophie): Mais, il me semble que ça fait pas beaucoup pour chaque école: 10 millions
cette année, 10 à 20 millions l'an prochain pour 441 nouvelles écoles défavorisées, là, c'est-à-dire des
écoles qui ont droit à plus de services que les autres?
M. Legault: Oui. Mais, vous voyez, à la maternelle, on a réduit les ratios partout à 18-20, favorisées et
défavorisées. Cette année, le 10 millions sert à réduire, plutôt que de réduire à 20-22 comme on le fait
dans toutes les écoles, on réduit à 18-20, et on ajoute des ressources professionnelles, c'est un coût total
de 10 millions de dollars.
M. Langlois (Sophie): Ma deuxième question: M. Caron, dans ce plan-là, il y a l'ajout de 1 000
professionnels, il y a beaucoup de syndicats d'enseignants qui disent que, dans certaines commissions
scolaires, les professionnels qui devaient être embauchés cette année ne l'ont pas tous été. Comment ça
se fait?
M. Caron (André): Il y a toutes sortes de facteurs. D'abord, vous dire d'entrée de jeu que, nous, comme
commission scolaire, on a l'obligation de fermer notre budget à zéro. Donc, on a des petites contraintes.
Mais aussi, dans certains milieux, compte tenu qu'on est dans un processus de décentralisation, chaque
école, chaque commission scolaire et chaque école évaluent ses besoins en services. Donc, peut-être que
dans certains milieux, oui, ça n'a peut-être pas été des professionnels non enseignants, mais ça a peutêtre été des techniciens, par exemple, qui ne sont pas dans la catégorie des professionnels.
Mme Langlois (Sophie): Mais ce n'est pas pour ça que l'argent a été donné.
M. Caron (André): Bien, ça a été donné pour de l'aide aux élèves. Et si, dans certains milieux, par
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exemple, l'équipe-école juge que c'est un technicien qui va faire, qui va avoir un meilleur rendement et
avoir des meilleurs résultats, bien c'est ça qu'ils vont embaucher comparativement à un professionnel.
Mme Langlois (Sophie): Je serais étonnée de voir une école qui dirait qu'elle n'a pas besoin
d'orthophonistes de plus...
M. Caron (André): Ça ne veut pas dire qu'elle ne l'a pas. Elles en ont déjà. Parce que les commissions
scolaires, quand on a fait les compressions, elles n'ont pas coupé partout pareil. Donc, peu qu'une
commission scolaire... Et je pense que le bel exemple qui est sorti il n'y a pas longtemps dans la
commission scolaire de la Riveraine, il y avait une décroissance de la clientèle, dans un premier temps.
Donc, les argents supplémentaires qui sont annoncés par M. Legault, au lieu de mettre du personnel à
pied à cause de la décroissance, ils l'ont gardé, le personnel. Ça n'a pas rajouté de personnes, d'individus,
ça, mais ça a rajouté quand même des services aux élèves. Je pense que les services aux élèves, ça ne se
compte pas tout simplement en nombre d'individus, ça; ça se compte autrement aussi. Et, moi, je fais
confiance au milieu pour que les ressources soient utilisées au maximum. Ça, je suis convaincu de ça.
Mme Langlois (Sophie): Est-ce que tout l'argent qui est alloué pour l'embauche de professionnels dans
ce plan-là est vraiment alloué à l'embauche de professionnels, c'est-à-dire orthophonistes,
psychopédagogues?
M. Caron (André): Oui, pour ce service-là. Mais, comme je viens de vous dire, peut-être que c'est un
technicien plutôt qu'un professionnel parce que, des professionnels, il y en a peut-être suffisamment. Et
là, ils ont décidé d'amener de l'aide à ces professionnels-là par des techniciens. Mais ça, c'est chaque
milieu qui est responsable de ça, là.
M. Greer (Stuart): I'm curious, Mr Paterson, today's announcement, good news for the education's
system, you and your colleagues from the french school board are here to bring your support to the
minister, and I'm curious tough in the big picture, why are we comparing to the cuts that have gone for
the last 10 years? Have we made up the difference since the big budget cuts or is there still room to go,
and how much?
M. Paterson (Ron): I can't precise it. There's no doubt that we have experienced a lot of cuts but I feel
this is an important step in beginning to address some of these things, I touched on some. I think André
pointed out and rightly so. There are many other areas that we touched on in the consultation that was
carried out and the minister, to his credit, has addressed a number of these and has committed to
working with us to try to touch on some of the others. I think that I've mentioned the transportation
issue, buildings and so forth and I look forward to working with him to see what we can achieve in the
coming years. But to say that this will resolve all those problems, no, it's not possible, not in the short
space of time that he has been there, that a number of us have been there. But there are certainly things
that we know we need to work on.
M. Greer (Stuart): Has the system healed or is it just that the hemorrhaging stopped?
M. Paterson (Ron): Well... Ha, ha, ha! The minister has already pointed out that a 5,4 % increase to the
overall budget, when most other places have been looking at a 3 %, is a definite and concrete way of
indicating their resolve to try and address some of these problems and it's a commitment being made to
indicate that there is genuine concern for what goes on in our classrooms. So, I think that you have to
take a kind of positive stand on this and I do. I'm not given any reason to feel otherwise. There are many
things addressed in the consultation process. They've not touched on all of them but they've touched on
many, so, I thank them for that.
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M. Greer (Stuart): I have one more question to the minister. The reserve, when you brought that up,
the $200 million in reserve, what is going on with that right now? And is the idea that it's going to be
spent over this fiscal year or is it going to be spread over a number of years?
M. Legault: I think that legally, as we said when we presented the budget, we have officially three years
to spend the money. Will it be spent over a year, over two, over three? That has to be decided. We have
now discussions including with the associations of school boards, to discuss different requests they have.
But don't worry, the money will be spent.
M. Grant (John): Mr. Legault, first of all, when you go to result-based criteria with hard numbers for
the fewer kids who repeat a grade or who drop out, the easiest way to get those numbers up is to make
school easier, to dumb down, in other words. Do you have any mechanisms in place to make sure that
excellence is still the main criteria for education in Québec?
M. Legault: Yes. I'm doing right now a tour of the different areas in Québec. I did four regions so far
and I'm very clear to everybody: We cannot reduce the standards anywhere, we have to be sure that,
when we give a diploma, that it's because the children have reached the requirements. How will we
make sure of that? We have a group right now at the Ministry that is looking for may be new and better
national exams. We already have national exams on Secondary IV and V, we expect to keep them and
maybe improve the requirements in these exams and we want to make sure that the efforts we do to
increase the success of children will not be done in decreasing the requirements.
M. Grant (John): M. Paterson, I know this year and in the fine print that several school boards don't
have any targeted schools for lower ratios for teachers. One of those boards is Central Québec. Is that a
problem for you? Are there no poor Anglos or...
M. Paterson (Ron ): I'm sorry, you're talking about targeting...
M. Grant (John): Well there is a list here of targeted schools with lower student'ratios or more funding
for underprivileged schools. Central Québec doesn't have any of those schools in... Is that because...
M. Paterson (Ron): You've seen something I haven't seen. I don't know. It's something I'll have to take
a look at once I have a chance to go into this in a little more depth, we'll have a look at it, but I know the
Ministers is committed to meeting with us on a regular basis. As a matter of fact, I have a meeting with
him tomorrow. There are a number of issues that I've got to get in, but I will bring to him, and he's
shown an openness to want to meet with us and maybe this is something, one of the issues I'll need to be
looking at.
M. Grant (John): What's the biggest...
M. Paterson (Ron): Well, I've already mentioned some, those are going to be on the table.
M. Grant (John): Transportation, you mean.
M. Paterson (Ron): Transportation for these... and it is board like Eastern Township that covers vast
territories. With the monies that they have coming to them, they have few students who cover a very
wide territory and they just can't do with the monies they get. There are many issues that I could put on
the table. I looked at, you know, when the new school boards came together and it meant that they're
inherited a number of difficulties through nobody's fault. It just occurred that way. For example, if you
take a board that came together with poor boards coming together to comprise one new board, they
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brought with them services from all the different boards. Now, you couldn't put those people on
«disponibilité» as they say overnight. Those are things that school boards have had to work through. So
many of our boards across province have incurred fair size deficit since. I'm sure that $ 200 000 000 can
help out a few of those boards. So, they're many issues we are going to put on the table. I'm just
touching on some. Those are some...
La Modératrice: Une dernière intervention, M. Van Praet.
M. Van Praet (Nicolas): M. Legault, maybe you can address us, or maybe M. Paterson wants to address
us as well, a lot of parents will look at this and say, you know: Increasing success rates, Great! It's an
obvious thing. Why hasn't this been done before and what was... So, maybe you can talk about what was
the problem, why didn't we... you know, why couldn't we get those success rates up, or however you
want to measure it, why couldn't we get them up before now?
M. Legault: I think that, first, as we said, we have to invest more resources, that's what we are doing
since three years. We have to have a plan for children having difficulties, that's what we are putting in
place. But what is the most important part maybe is to have... everybody is responsible for success and
that's what we are trying to do. It's not easy to make sure that, in each school in Québec, all the teachers,
the direction, all the parents also, it's very important for success to have the contribution of parents, I
think that we have to value more education in general, but it's easier to say than to see in practice in each
area. So, that's why.
What I am trying to do with these success plans, in fact, it's a way to get everybody involved with
targets, precise targets after comparing with schools that are comparable and, then, move and have more
adults who comes in the school after 3:00 p.m. for all kinds of activities to help for homework, because
some of the parents cannot do it. So, it's... and having read many of the success plans, you have means
that are incredible with a lot of imagination that have been put in place by schools in Québec, and I think
it's time that...
We've talk a lot during the last 30 years about access to school, but it's one thing to have access to a
school and it's another one to have your diploma and have access to success. So, I think that we have to
mobilize, we have to have all the people involved and that's what we are trying to do, and that's what the
school boards are trying to do. But it's a long process.
M. Van Praet (Nicolas): So, you're saying, somewhere along the way, the mind set of we must succeed
was lost?
M. Legault: I don't think it was lost. I think that when we look at our success rate, there are better than
there were ten years ago, but, still, we are a different society. Ten years or twenty years ago, many of the
jobs were available without important training. Today, it's not true anymore. The new jobs need more
training. So, we have to convince everybody, including parents and young people, about the importance
of education. So, there's more work to do today in this knowledge society than what we had to do ten or
twenty years ago. But success rates are improving, but not enough, and we have to be careful about
what's happening everywhere in the world. Last week, Tony Blair launched his campaign in a school,
which is totally different than it's tradition, which is to launch at 10, Downing Street. So, he wants to
show in doing so that education is his top priority. So, we have to make sure that it's also our top priority
in Québec, because, in five, 10 years, we may be left at the end of the gang when we compare to what is
done in United States, in Great Britain and everywhere. So, we have to make sure when we have a poll
that yes, health care is important, yes, to lower income tax is important, but also education should be
more in the top priorities of the population of Québec, and then it would be easier for me and for
everybody to get the right budget.
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Mme Grossman (Cheryl): Mr. Paterson, we've seen a greater decentralization in the schools. I want to
know... Can you give me an example how this will allow the schools you represent to stand differently?
M. Paterson (Ron)<V>: To stand differently?
Mme Grossman (Cheryl): ...the area.
M. Paterson (Ron): Well, I can't speak for all the school boards. I think there is a kind of general thrust,
and that's to further decentralize, and I know in some boards they've done it in the areas... in buildings
and grounds, for example, in some of the maintenance of buildings. They certainly have their own
funding for some of their resources, and most boards have not yet gone to giving global sums of money
so that they hire their own staff, because we've got a lot of associations and unions to deal with and
contracts to deal with. So, down the road, perhaps, that may be something that school boards take a look
at, but, for the moment, I don't see it happening; for the moment.
Mme Grossman (Cheryl): And you're talking about maintenance. Would you say that's probably the
biggest problem in the Montréal area right now?
M. Paterson (Ron): Well, look, I'm not even going to say it's a problem. I mean, this year, for the first
time, I know the board that I'm associated with actually made some cuts into the classroom, and those
are not easy things to endure. Certainly, as a commissioner, voting for that kind of thing is not
something that I take lightly or that I even like doing, I don't. But, you know, even in your own
household, you have x number of dollars to live with, you have to try everything you can to try and live
within the means that you have. But what we've tried to do is... certainly done our utmost not to touch
what goes on in the classroom. Means we'd had to let go certain other things, painting for example, some
of the maintenance that we would have done on a regular cyclical basis we'd not been doing.
So, we're hoping to begin to address that, and I'm hopeful, certainly given this direction were the
amount, the 5.4 percent indexation for education is a very, very, for me, a positive and hopeful sign that
we can begin to start to address some of these other things as well.
Mme Grossman (Cheryl): Can you estimate how much more money is needed for maintenance?
M. Paterson (Ron): No, I couldn't do that, not provincially and I can't speak for one board, I've got to
speak for all in this case.
Une voix: Une dernière question?
M. Quintal (Robert): Well, a very quick question for M. Paterson. First, you said the number of
English schools that will fall under this program go from 50 to 69, do you know those 19 new schools,
that there's a particular region, Gaspé or...
M. Paterson (Ron): I honestly don't...
M. Legault: We can ...
M. Quintal (Robert): Another question, a quick question. M. Legault, it was asked to you in French, I'd
like you to address it in English: Do you think that some of the regions were discriminated again in the
past because of the way we define underprivileged schools?
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Conférence de presse de M. François Legault, ministre d'État à l'Éducation et à la Jeune... Page 16 of 16
M. Legault: Yes, the way we determine which schools were included in what was called between us the
poverty map, was that we took into consideration the level of revenue of the parents. We noticed in
doing more research that there are other parameters including the scholarship of the mother and also the
nonemployment of both parents that gives between correlation with the percentage of diplomation of
young people.
So we produced a new map. It brought up to the point were we decided to add about 450 schools
because we think that these schools also need more help, and in fact, these schools have some problem
of diplomation. So, we decide today to invest more money were we have more needs, so that's what we
do with this new map.
M. Quintal (Robert): Dernière sous-question. For the Montréal, for ...(?) Montréal, there's a very, very
small increase of 6... Is it because the criteria were well defined in Montréal and then... Did these
schools that need help have been getting help in Montréal, generally speaking, that's your reading on
this?
M. Legault: There's a big question right now when we talk about the poverty level, les seuils de
pauvreté. The way that Stat Canada work with these levels is that the level is lower for large cities like
Montréal and higher for small cities, so... which means that maybe we can say that the the area of
Montréal was a bit advantaged with the old formula. So that's why maybe they don't have an increase
that is as big as what we see in the other areas.
(Fin à 10 h 46)
mhtml:http://www.bibliotheque.assnat.qc.ca/01/mono/2009/07/671467/conference.mht
2011-06-14