Maldives - Mise en route et Itinéraires
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Maldives - Mise en route et Itinéraires
11 Destination les îles Maldives Un changement positif est récemment survenu aux Maldives. C’est plus que jamais le moment de visiter ce pays en pleine mutation, passé d’un État autoritaire à une démocratie trépidante en quelques années seulement. Un gouvernement a été élu suite aux premières élections libres de l’histoire des Maldives, en 2008. Déjà fer de lance du mouvement écologiste, le pays devenait ainsi un rare exemple et de démocratie islamique réussie, et peut aujourd’hui se targuer de figurer parmi les pays les plus progressistes d’Asie. Vous aurez néanmoins quelque mal à déceler les “vraies Maldives”, car elle est à la fois une nation insulaire à la culture et à l’identité résolument islamiques, et un émirat moderne où affluent chaque année plus de 500 000 riches fanatiques du soleil. Pour résumer, ce pays a deux visages. Dans les années 1970, le tourisme s’est développé sans toutefois affecter la sobre culture conservatrice des atolls. En raison d’une politique de cloisonnement des touristes et des autochtones, des vacanciers en petite tenue cabriolaient sur la plage d’une île en sirotant des margaritas tandis que, de l’autre côté de la lagune, les anciens autochtones buvaient du thé à l’ombre des palmiers et discutaient du Coran. Il en va toujours ainsi aujourd’hui, même si l’influence étrangère se ressent de plus en plus avec la propagation des téléphones portables et de l’Internet, même dans les atolls les plus reculés. Jusqu’à l’élection démocratique de Mohammed Nasheed fin 2008, l’ancien président, Maumoon Gayoom, avait régné quasiment sans partage pendant trente ans. Si l’on attribue à son règne le mérite d’avoir garanti la stabilité du pays tout en stimulant son développement, rares sont cependant les Maldiviens à avoir bénéficié de l’argent déversé dans le pays. À l’étranger, on ignorait quasiment que – aux dires des groupes internationaux de défense des droits de l’homme, tels qu’Amnesty International, et de l’actuel président – la torture, l’intimidation et l’emprisonnement étaient fréquemment utilisés contre quiconque contestait M. Gayoom ou ses politiciens. En 2004, un mouvement pro-démocratique tint régulièrement des manifestations anti-gouvernementales et des groupes de pression à l’étranger appelèrent au boycott des complexes hôteliers propriétés du gouvernement. Cela aboutit à la décision, prise par Gayoom lui-même, d’autoriser des élections libres en octobre 2008. Ni Gayoom ni le chef du parti démocratique maldivien, Mohammed Nasheed (que tout le monde appelle “Anni”) n’ont obtenu de majorité écrasante au premier tour des élections ; Nasheed a cependant été élu, avec 54 % des voix contre 45 % pour Gayoom. La transmission du pouvoir à l’issue de ces trois décennies fut remarquable par son harmonie et l’absence d’amertume, du moins de la part du nouveau gouvernement. Le président Nasheed, victime d’un long emprisonnement et, dit-on, torturé par l’ancien gouvernement, donna le ton de la réconciliation nationale en assurant à la nation : “J’ai pardonné à mes geôliers et tortionnaires. Ils appliquaient des ordres... Je demande à tous de suivre mon exemple et de laisser Gayoom vieillir en paix ici”. Depuis qu’il occupe la présidence, M. Nasheed n’a pas traîné à mettre en œuvre des réformes radicales. Ayant, selon ses propres mots, hérité d’un pays aux “coffres vides” – constat extraordinaire pour une minuscule quelques chiffres Superficie : 90 000 km2 (dont 300 km2 au-dessus de l’eau) Pourcentage du pays constitué d’eau : 99,9% Nombre d’atolls : 26 Population : 299 000 habitants (recensement de 2006) Pourcentage de la population vivant à Malé : 35% PNB par habitant : 5 000 $US Nombre minimum de Maldiviens devant être employés dans une île-hôtel : 50% Pourcentage du PNB alloué à la défense : 5,5% Inflation : 12,8% Nombre d’attaques de requins depuis 1976 : aucune 12 D e s t i n at i o n L e s î l e s Ma ld i v e s nation dotée d’une industrie touristique générant des milliards de dollars, le nouveau président s’est employé à renflouer les finances de la République, en privatisant les groupes nationaux pesants, qui détenaient tout, du gros œuvre de construction aux réseaux électriques. Ce mouvement n’est pas anodin et le président espère qu’il se traduira par des liquidités à court terme et par des conditions de marché plus rentables sur le long terme. De façon peut-être plus significative pour une nation qui sera l’une des premières à pâtir de la hausse du niveau des mers provoquée par le réchauffement climatique, M. Nasheed a promis que les Maldives seraient d’ici dix ans le premier pays à présenter un bilan carbone neutre – un projet ambitieux qui verra les importations de pétrole remplacées par l’utilisation de panneaux solaires, d’éoliennes et d’autres énergies alternatives. Cependant, tout en étant célébré sur la scène mondiale comme le Nelson Mandela de l’océan Indien, M. Nasheed reste confronté à d’énormes défis dans son pays. La société civile est restée très primaire (médias locaux jusque récemment peu enclins au débat, concept de surveillance), et de nombreuses factions et puissantes corporations ne seraient pas mécontentes de voir M. Nasheed quitter le pouvoir. Il y a plus urgent : les problèmes sociaux. Les Maldives ont beau être le pays le plus riche de l’Asie du Sud-Est sur le papier, du fait de l’absence de retombées générées par le tourisme de masse, un pourcentage impressionnant de la population (40%) vit avec moins de 1 $US par jour, et quelque 30% des enfants de moins de cinq ans souffrent de malnutrition. Tout aussi inquiétant : le problème généralisé de la drogue, étendu à tout le pays – entre 10% et 30% de la population adulte consommeraient du “sucre brun” (héroïne bon marché grossièrement fabriquée). Selon l’association des salariés du secteur du tourisme aux Maldives, la TEAM (Tourism Employees Association of the Maldives) – ni plus ni moins que le premier syndicat des employés des groupes hôteliers des Maldives –, la plupart des Maldiviens qui travaillent dans les complexes hôteliers gagnent entre 55 € et 85 € par mois, alors que la plupart de ces groupes empochent des bénéfices annuels de plusieurs millions de dollars au bas mot. Et de fait, l’application des droits des salariés semble toujours chaotique aux Maldives, en dépit d’un récent amendement qui rattache les employés des groupes hôteliers à la législation plafonnant les heures de travail et autorisant les heures supplémentaires. Si les traces du tsunami de 2004 ne sont plus visibles dans les stations touristiques ou à Malé, on trouve encore facilement des marques du désastre dans les atolls : de nombreuses îles ont été abandonnées en raison des dégâts et plusieurs milliers de personnes déplacées restent réfugiées sur d’autres îles. Ainsi, vous visiterez les Maldives à une époque passionnante et pleine de défis. Alors que les problèmes auxquels la nation doit faire face sont loin d’être insignifiants, la présence des touristes est nécessaire pour générer des revenus qui, espérons-le, s’étendront à l’ensemble de l’économie maldivienne. Vous découvrirez en outre un peuple paisible doté d’une fascinante culture de survie au milieu de l’océan, des sites naturels de toute beauté et quelques-unes des stations balnéaires les plus idylliques au monde. 13 Mise en route Farouchement attachées à préserver leur patrimoine culturel et leur environnement fragile face aux assauts de la société de consommation occidentale, les Maldives n’acceptent quasiment que les touristes en forfait tout inclus. Malgré les réticences des voyageurs indépendants, venir ici en voyage organisé offre le meilleur rapport qualité/prix et garantit généralement un traitement préférentiel – c’est de cette façon que fonctionne le pays, et tout le monde, des autorités aux complexes hôteliers, préfère qu’il en soit ainsi. Les visiteurs totalement indépendants sont une espèce rare ; toutefois, avec une bonne organisation et un budget confortable, on peut tenter l’expérience. Quel que soit votre choix, ici, de fabuleuses plages de sable blanc, des eaux d’une limpidité irréelle et un service de qualité vous attendent. quand partir Les Maldives attirent surtout les Européens en quête de soleil hivernal ; la haute saison se situe donc entre décembre et avril, au moment de la mousson sèche, lorsque les pluies se font rares et que l’humidité diminue. La période la plus chaude s’étend de février à avril. Entre mi-décembre et début janvier, à l’occasion de Noël et du nouvel an, la fréquentation et les prix atteignent des sommets. À Pâques et en août, les tarifs sont aussi particulièrement élevés, dans la plupart des îles-hôtels. Les orages et les précipitations surviennent essentiellement entre mai et novembre : le temps reste chaud, mais le ciel peut être couvert et l’humidité augmente. C’est la basse saison, caractérisée par une moindre fréquentation touristique et une baisse des prix, sauf pendant le mois d’août. La plongée se pratique toute l’année mais, quel que soit l’atoll, la vie marine est généralement plus variée et la visibilité meilleure sur la côte ouest entre mai et novembre, et sur la côte est entre décembre et avril. Choisissez donc votre hébergement en conséquence. La saison du surf dure de mars à octobre, période pendant laquelle (à l’exception du mois d’août) les tarifs hôteliers sont les plus bas. Il n’y a pas de mauvaise période pour se rendre aux Maldives. Toutefois, si vous voulez séjourner à Malé ou dans une autre île habitée, mieux vaut éviter le ramadan, nommé localement ramazan (voir p. 34), car les restaurants sont alors fermés et les échanges avec les habitants s’avèrent plus difficiles. En revanche, cela n’aura aucun impact si vous vous rendez dans une île-hôtel. Pour plus de renseignement sur le climat, voir les tableaux p. 174. CoÛt de la vie Les Maldives ne sont pas une destination bon marché ; ici, vous ne verrez guère de sacs à dos. Le gouvernement Gayoom a en effet préféré maximiser les recettes touristiques tout en décourageant la venue des voyageurs à petit budget qui avaient tant heurté les valeurs conservatrices locales quand ils avaient commencé à déferler sur les Maldives dans les années 1970. Depuis le changement de gouvernement intervenu en 2008, il est toutefois question de rouvrir le pays aux voyageurs à petit budget, et même de construire des hôtels sur des îles inhabitées. Sachez cependant que, à l’heure actuelle, même les touristes en voyage organisé “bon marché” doivent disposer d’un budget confortable. Et inutile de rêver : à supposer que vous trouviez un billet d’avion et un hébergement peu coûteux, prévoyez de dépenser au moins autant pour la nourriture et les boissons, à moins d’être en pension complète. quelques prix Ferry entre Malé et l’aéroport 1 $US ou 10 Rf Cappuccino 3 $US Billet pour le Whale Submarine à Malé 75 $US Taxe de séjour par pers et par nuit 8 $US Course en taxi à Malé 2 $US ou 15 Rf 14 M i s e e n r o u t e • • L i v re s à e m p o r t e r Le coût d’un séjour est élevé, mais difficile à quantifier avec précision. En effet, pour les mêmes prestations dans la même île-hôtel, deux personnes peuvent débourser des sommes très différentes, selon les tarifs négociés par l’agence de voyages qu’elles auront choisie. Les touristes indépendants, eux, n’ont d’autre choix que de payer le prix demandé par le service de réservation de l’hôtel. En gros, comptez au moins 100 $US (80 €) par personne et par jour en catégorie standard pour une chambre en pension complète. La catégorie moyenne se situe entre 200 $US (160 €) et 500 $US (400 €) par jour. Au-delà, on atteint les sommets vertigineux de l’hôtellerie de luxe, qui semblent ne connaître aucune limite. Comme Malé propose des hébergements à des tarifs très différents, nous les avons répartis dans des catégories différentes de celles appliquées pour le reste du pays. Les hébergements à petits budgets y sont ainsi inférieurs à 50 $US (35 €), la catégorie moyenne s’échelonne de 50 $US (35 €) à 90 $US (65 €), et la catégorie supérieure démarre à 90 $US (65 €) par nuit. Si vous disposez d’un budget modeste, le mieux est d’opter pour un voyage tout compris : vol, transferts et pension complète (notamment les boissons, alcoolisées ou non). La facture reste élevée, mais vous ne dépenserez presque rien durant votre séjour. livres À emporter Peu de livres sur les Maldives sont traduits en français. En voici cependant quelques-uns qui méritent toute votre attention : Voyage de Pyrard de Laval aux Indes orientales (1601-1611), de François Pyrard (Chandeigne), publié la première fois en 1611, est un grand classique de la littérature de voyage. C’est une source historique et ethnographique unique sur les Maldives de l’époque, qui font l’objet de 19 chapitres du premier volume. Voyages, d’Ibn Battûtah, Muhammad Ibn Abd Allâh (La Découverte), dont les 3 volumes ont été traduits de l’arabe en 1858, décrit les trente années de pérégrinations à travers le monde islamique de ce voyageur tangérois du début du XIVe siècle, connu comme le voyageur de l’Islam. N’oubliez pas… Un passeport valide au moins 6 mois après votre retour (voir p. 175) Une assurance voyage Une crème solaire haute protection, un l’écran total et un après-soleil Une bonne paire de lunettes de soleil anti-UV Un chapeau Des palmes, un masque et un tuba si vous comptez faire du snorkeling ; la plupart des hôtels font payer la location du matériel Des pansements – il est facile de se couper les pieds sur le corail ou les coquillages pointus Des adaptateurs à 3 broches – les prises électriques sont généralement de type britannique (voir p. 177) De quoi lire sur la plage – les livres laissés sur place par les clients précédents n’étant peut-être pas à votre goût Tous les médicaments et contraceptifs dont vous pourriez avoir besoin Des sacs en plastique pour vos vêtements mouillés et une veste imperméable à la saison humide M i s e e n r o u t e • • L i v re s à e m p o r te r 15 Dans Le Mystère des Maldives (Albin Michel), publié la première fois en 1986, l’explorateur et ethnologue norvégien Thor Heyerdahl a mené une enquête historique et archéologique sur les Maldives montrant notamment voyageurs indÉpendants Voyager aux Maldives par ses propres moyens n’est pas chose facile, mais beaucoup de personnes réfractaires aux voyages organisés tentent l’aventure chaque année. Les voyageurs totalement indépendants sont une rareté ici, et vous verrez les hôteliers et les agents de transports ouvrir des yeux ronds en apprenant que vous n’avez pas de tour-opérateur. Cette manière de voyager est formidable quoique parfois coûteuse ; sachez toutefois que même si vous avez les coudées plus franches que les touristes en voyage organisé, vous ne serez pas libre de sillonner le pays à votre guise, car des restrictions draconiennes s’appliquent aux étrangers hors des îles-hôtels. Malé est un excellent point de départ pour les voyageurs indépendants. Prévoyez d’y passer deux jours pour faire le tour des agences de voyages et organiser vos transports, votre hébergement, voire des excursions et des sorties en plongée. Si vous voulez embarquer pour une croisière, il vous faudra certainement prendre vos dispositions à Malé (voir p. 65). Vu le système de réductions dont bénéficient les agences de voyages, vous aurez tout intérêt, même si vous êtes farouchement attaché à votre indépendance, à passer par ces dernières si vous souhaitez vous aventurer hors des zones touristiques. Avec plus d’un quart de la population maldivienne et relativement peu de touristes, Malé ne manque pas d’intérêt en soi. En mangeant dans les petites maisons de thé, en visitant les marchés et en vous promenant le soir, vous aurez l’occasion de rencontrer de nombreux Maldiviens. L’anglais est largement parlé et les gens ne demandent pas mieux que de bavarder. Quelques îles habitées dépourvues de complexes hôteliers (Viligili, Hulhumalé, Thila Fushi et Himmafushi) peuvent faire l’objet d’une excursion d’une journée. Vous pouvez parfaitement rayonner à partir de Malé pour visiter les différentes îles-hôtels, en vedette, en dhoni (embarcation traditionnelle), en avion et en hydravion – le tout à votre rythme. Toutefois, cela coûte cher et nécessite de s’organiser à l’avance, surtout en haute saison (de décembre à avril), où la plupart des complexes touristiques sont complets et les réservations de dernière minute quasi impossibles. Inner Maldives (p. 96), connue comme l’agence la mieux adaptée aux besoins des voyageurs indépendants, est toujours chaudement recommandée. La politique du gouvernement est de regrouper les touristes dans des îles-hôtels ou sur des bateaux au sein de la “zone touristique”. Un permis de circulation est nécessaire pour visiter les îles extérieures à cette zone ou pour passer la nuit sur une île sans aménagement touristique. Pour obtenir ce permis (voir p. 179), vous devez être invité par un habitant. Si vous souhaitez vous rendre dans des lieux habités par des Maldiviens et non dévolus au tourisme, deux solutions s’offrent à vous. Premièrement, vous pouvez séjourner dans une île-hôtel et effectuer des excursions d’une journée. La plupart des hôtels proposent des sorties dans des villages de pêcheurs, souvent pourvus de boutiques de souvenirs ostentatoires aux vendeurs insistants. Certains hôtels sont bâtis non loin d’un village, que vous pourrez visiter seul en louant un dhoni. Les îles-hôtels ne permettent pas à leurs clients de se servir des catamarans, planches à voile ou canoës pour visiter les îles voisines, mais si vous tombez sur un interlocuteur compréhensif, celui-ci pourra peut-être vous aider. Il est interdit de rester dans un village après 18h. Pour découvrir des villages, le meilleur complexe hôtelier est l’Equator Village Resort (p. 169) sur l’île de Gan, à l’extrémité sud du pays. Une digue relie Gan à quatre autres îles abritant des villages et des localités relativement importantes, notamment Hithadoo, la deuxième ville du pays après Malé, que l’on peut sillonner à vélo, en taxi ou à pied. La seconde solution consiste à organiser une croisière dans les régions qui vous intéressent en précisant au tour-opérateur que vous voulez visiter des villages de pêcheurs. Il s’occupera des autorisations nécessaires et, comme vous dormirez à bord, le problème de l’hébergement ne se posera pas. Tâchez de trouver d’autres personnes avec qui partager les frais, car on vous fera payer la location du bateau entier. 16 M i s e e n r o u t e • • S i te I n te r n e t Top 5 - IDÉES DÉCOUVERTES De nombreux voyageurs n’apprécient guère l’idée de passer une à deux semaines sur une petite île sans avoir, ou presque, de contact avec le reste du pays. Voici cinq idées pour le découvrir : Entreprendre une excursion à Malé – la capitale est le meilleur endroit pour approcher la vie quotidienne des Maldiviens (p. 94). Visiter une île locale habitée – les îles-hôtels proposent presque toutes une excursion d’une demi-journée dans une île habitée voisine, permettant de visite un village, d’acheter de l’artisanat local et de rencontrer des habitants. Effectuer un vol photo – la plupart des îles-hôtels proposent également un survol de l’atoll de 30 minutes en hydravion – fabuleuse façon d’en voir plus et de réaliser de superbes photos. Faire le tour de l’atoll en dhoni – possibilité offerte par la plupart des îles-hôtels, permettant de voir d’autres îles – allant des villages locaux et îles-hôtels, aux îles entièrement désertes. Bavarder avec le personnel maldivien de l’hôtel, toujours heureux de parler de son pays et de partager ses impressions. Dans certaines îles-hôtels, les logements du personnel sont joliment intégrés au cadre, si bien que l’on n’est pas trop coupé des Maldiviens. Top 5 écotourisme Aujourd’hui, toutes les îles-hôtels des Maldives se disent soucieuses de l’environnement et d’accueillir les voyageurs à l’âme écolo. La plupart du temps, il s’agit essentiellement d’une stratégie marketing ; cependant, les îles-hôtels ci-dessous ont une approche vraiment sérieuse et prouvée. que le pays a été un relais culturel régional important. Sachez toutefois que ses théories sont aujourd’hui en grande partie décriées. Sur les routes des Indes (volume 2), De Madras à Bombay en passant par le Sri Lanka et les Maldives, de Pierre Macaire (Le Plein des sens, 2004). Un voyage le long de l’ancienne route des Indes, dont le récit prend à la fois une perspective historique, ethnologique, religieuse et architecturale. Découvrir la mer Rouge et l’océan Indien : du bord de l’eau jusqu’à 40 m de fond, de Steven Weinberg (Nathan, 2005), regroupe les espèces les plus typiques de la faune et de la flore de l’océan Indien, illustré de photographies. sites Internet Le Web est une bonne source de renseignements sur les Maldives. Bien que l’écrasante majorité des sites soient en anglais, il existe quelques sites en français. Vous pourrez effectuer une visite virtuelle de la quasi-totalité des hôtels, vous renseigner sur la culture ou l’histoire du pays et consulter des sites de photographies. Sachez également qu’une recherche simple débouche quasiment exclusivement sur des agences de voyages. Pour trouver des ressources plus utiles, consultez quelques-uns des sites suivants : Banyan Tree Vabbinfaru (p. 123) En français Coco Palm Boduhithi (p. 123) ministère du Tourisme, il propose des renseignements sur presque tous les complexes hôteliers, les bateaux de croisière et les tours-opérateurs du pays. Les Maldives.net (www.lesmaldives.net). Présentation générale des Maldives et portail vers des agences de voyages. Lonely Planet (www.lonelyplanet.fr). Une présentation synthétique des Maldives dans la rubrique Destinations, le forum pour poser toutes vos questions sur le pays, et une newsletter pour vous tenir informé de l’actualité du voyage. Soneva Gili (p. 124) Soneva Fushi (p. 125) Nika Island (p. 140) Bureau de promotion du tourisme aux Maldives (www.visitmaldives.com). Site officiel du En anglais Inner Maldives (www.innermaldives.com). L’une des meilleures agences de voyages du pays, dont le site regorge d’informations particulièrement utiles pour les visiteurs indépendants. Maldives Info (www.maldivesinfo.gov.mv). Site Internet du gouvernement donnant les dernières nouvelles sur les évolutions politiques du pays. M i s e e n r o u t e • • T o u r i s m e re s p o n s a b l e 17 Maldives Story (www.maldivesstory.com.mv). Site d’histoire qui retrace le développement du pays, de l’histoire ancienne à nos jours. Minivan News (www.minivannews.com). Excellent site Internet indépendant, qui présente sur les Maldives des informations que vous ne trouverez pas sur place. tourisme Responsable Depuis sa création en 1973, Lonely Planet encourage ses lecteurs à se montrer prudents, à voyager de façon responsable et à profiter de la magie permise par le voyage indépendant. Le tourisme international croît rapidement et nous croyons toujours fermement aux avantages qu’il peut apporter. Cependant, comme toujours, nous vous encourageons à réfléchir à l’impact que votre visite aura tant sur l’environnement mondial que sur les économies, les cultures et les écosystèmes locaux. Bien évidemment, comme vous devez parcourir de longues distances en avion pour rallier les Maldives, vous contribuez aux émissions de dioxyde de carbone, ce qui n’est pas vraiment un bon début. Si de nombreux programmes de compensation sont profondément viciés, il est toujours gratifiant d’aider à compenser le dioxyde de carbone de votre voyage. Sur un plan plus personnel, il existe quelques règles simples auxquelles devraient adhérer tous les touristes consciencieux. Vous pouvez adopter de nombreuses mesures pour contribuer à réduire l’impact environnemental de votre visite (voir l’encadré p. 43). En outre, la plupart des complexes hôteliers sont heureux de répondre aux questions concernant leurs gestes éologiques, et nombre d’entre eux détaillent même leur politique dans ce domaine sur leur site Internet. © Lonely Planet Publications. Ce chapitre est en accès libre afin d’en faciliter la consultation. En contrepartie, nous vous prions de ne l’utiliser qu’à des fins strictement personnelles et non commerciales. 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