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16è Colloque international en évaluation environnementale « Forêts, énergie, changement climatique et évaluation environnementale : pour une gestion durable, du global au local » ÉTUDE POUR LE SUIVI DE LA PROTECTION DE LA ZONE CÔTIÈRE ET DE L’ENVIRONNEMENT MARIN : ÉVALUATION DES IMPACTS DES ACTIVITÉS PÉTROLIÈRES SUR LES ÉCOSYSTÈMES DE MANGROVES ET LES HABITATS CÔTIERS Ebénézer NGONGANG MEPPA Environnementaliste, Msc 15/05/2012 1 PLAN DE L’EXPOSE I. II. Introduction Zonage de la côte camerounaise et localisation des mangroves III. Méthodologie IV. Résultats V. Conclusion 15/05/2012 2 I. INTRODUCTION Le Cameroun s’ouvre sur l’océan Atlantique avec environ 402 Km (Sayer et al. 1992). Cette façade maritime s’étend de la péninsule de Bakassi à l’ouest jusqu’à la rivière Ntem au sud, et théoriquement sur une distance maximale de 60 kilomètres à l’intérieur des terres. Elle est caractérisée par des écosystèmes variés riches en biodiversité, notamment les deux complexes de mangrove de Rio DEL Rey et de l’Estuaire du Cameroun; On y distingue également trois grands bassins sédimentaires dont celui de Rio Del Rey, de Douala et de Campo-Kribi qui font de ce littoral une zone riche en gisements pétroliers attirant plusieurs compagnies pétrolières. La présence d’une façade maritime a amené le Tchad à négocier avec le Cameroun le transport de son brut à travers un oléoduc dont le terminal se trouve dans les eaux côtières camerounaises, à environ 11 Km de Kribi. Le transport de ce brut a débuté en 2003. La multiplicité des installations pétrolières dans cette zone fait d’elle une zone à risque de pollution par les hydrocarbures et de dégradation des écosystèmes de mangroves et de la biodiversité. 15/05/2012 3 I. INTRODUCTION (suite) L’objectif majeur de l’étude est d’évaluer et de délimiter la zone à risque, d’analyser les impacts environnementaux liés à l’exploitation des installations pétrolières et du terminal du pipeline Tchad-Cameroun et de proposer des stratégies pour le suivi et la surveillance de la pollution par les hydrocarbures dans la zone à risque en ce qui concerne la zone marine et côtière tout en tenant compte de tous les acteurs et de toutes les parties prenantes, notamment les populations, les administrations, les opérateurs du secteur pétrolier et les autres industries etc. L’étude propose aussi un plan d’action comportant un programme d’intégration de la biodiversité côtière et marine à l’exploitation forestière et la création d’un centre de suivi écologique comme une structure opérationnelle pérenne. 15/05/2012 4 II. METHODOLOGIE 15/05/2012 Mobilisation de l’équipe d’étude Réunion de Briefing avec le client et présentation du programme de la mission, discussion Préparation des outils de collecte des données et documentation : Ministères, opérateurs secteur pétrolier, agro industries, missions de développement, projets de développement, environ 50 responsables rencontrés Enquête de terrain : interview, institutions et organisations; visite des sites et leur positionnement au GPS: l’île de Djipikar, Rocher du Loup, Chutes de la Lobe etc. Centralisation des données récoltées, analyse et production du rapport Phases i) i) Travaux de documentation et d’actualisation des données et information existantes Travaux de collecte des données et d’information sur le terrain Activités • • • Délimitation des mangroves • identification et caractérisation des zones dégradées identification des différentes espèces de mangrove et les conditions écologiques de leur régénération/dévelop pement Elaboration des cartes Etablissement des critères de choix des sites • i) Analyse et traitement des données collectées Analyse de la base des données et information existantes Compléter les données manquantes • • Méthodes Recherche documentaire Analyse (type de base, type de données, qualité des données etc.) utilisation du SIG combiné à la télédétection, prise des coordonnées au GPS, Utilisation de SIG et la télédétection utilisation des guides d’identification et observations directes Utilisation du SIG, fonds de cartes, images satellitaires 5 RÉSULTATS Délimitation de la zone d’étude: Relief, climat, réseau hydrographique, voies de communication, découpage administratif, activités humaines. Fig : Carte de délimitation de la Zone d’étude et d’affection des terres (C. Ngouanet, J. Folack, P. Hengue. 2006) 15/05/2012 6 Composantes de l’environnement côtier Ø 15/05/2012 Caractéristiques physiques et hydrologiques de la zone d’étude : climat, géologie, sols, réseau hydrographique, hydrologie et qualité des eaux, courants marées et vagues, Ressources naturelles : Côte nord et une côte sud ; faune et la flore avec des espèces protégées, ressources halieutiques et minérales Populations, démographie et habitat zone d’étude élargie : trois région du Cameroun: le Sud Ouest, le Littoral et le Sud. Indications démographiques : Littoral : 2 510 263, Sud Ouest : 1 318 079, Sud : 634 655 Stratégie d’occupation des sols et d’installation de l’habitat humain essentiellement tributaire des facteurs géoéconomiques de localisation des établissements humains et des questions foncières. 7 Définition et importance des mangroves Le terme mangrove se réfère habituellement à un complexe de zones humides influencé par les marées et constitué de forêts marécageuses et autres habitats associés dans la zone intertidale sous les latitudes tropicales et subtropicales (Banque Mondiale, 2004). Utilité des mangroves: bois de chauffe, constructions des habitats et des pirogues; extraction des médicaments; sécurité alimentaire exploitation des crevettes, huîtres et autres espèces de coquillage ; pêche commerciale et de subsistance. Elle offre une multitude de milieux propices à l'alimentation et au développement des poissons, des crustacés et des mollusques dont elle constitue un lieu de reproduction. Elle constitue la base de la productivité des eaux marines, et l’arrière mangrove recèle de bonnes potentialités pour l'aquaculture en eaux saumâtres (Youmbi et al.1991). Elle constitue également un élément de stabilisation de la côte en formant une barrière contre l’avancement du front de mer (érosion côtière) et constitue un énorme potentiel en termes de ressources ligneuses, aquatiques et d’espèces d’animaux marins. 15/05/2012 8 Délimitation des zones de mangrove, localisation et distribution Le long du littoral camerounais, la superficie des mangroves est de l’ordre de 2 749 km². Pour des raisons de commodité et de format de présentation, un zonage a été effectué en privilégiant la contiguïté spatiale. Ainsi, on distingue du nord au sud: Zone 1 : la zone du Rio Del Rey qui va de la frontière avec le Nigeria jusqu’à Njangassa. Zone 2 : la zone de Tiko qui va de Limbe à Mougangué sur l’embouchure du Mungo. Zone 3 : la zone de Douala-Edéa qui va de Mougangué à l’embouchure de la Sanaga Zone 4 : La zone de Kribi-Campo qui va du Nyong à la rivière Ntem La figure ci-dessous présente la carte de la distribution des zones de mangroves le long de la côte camerounaise 15/05/2012 9 15/05/2012 10 Problématique environnementale de la gestion de la zone côtière Identification des problèmes environnementaux Prioritisation des problèmes environnementaux par zone Côte Ouest : de Rio Del Rey au fleuve Moungo Côte Nord : du fleuve Moungo au fleuve Nyong Côte Sud : du fleuve Nyong au fleuve Ntem 1) Pollutions pétrolières et agro industrielles 1. Pollutions pétrolières et agro industrielles 1. Pollutions industrielles et portuaires 1. Pollutions pétrolières et agroindustrielles 2) Pollutions industrielles et portuaires 2. Dégradation des pêcheries artisanales 2. Dégradation des écosystèmes de mangrove 2. Développement inadéquat du tourisme côtier 3) Dégradation des écosystèmes de mangrove 3. Dégradation des écosystèmes de mangrove 4) Dégradation des pêcheries artisanales 4. Dégradation des habitats côtiers et risques naturels (volcanisme, inondation, glissements de terrain sanitaires) 5. Gestion et exploitation irrationnelles des ressources côtières et la biodiversité marine 6. Valorisation des sites et contrôle insuffisant des installations 3. Dégradation de l’habitat côtier et risques naturels (inondation, sanitaires) 4. Gestion et exploitation irrationnelles des ressources côtières et la biodiversité marine 6. Contrôle insuffisant des installations humaines et industrielles 3. Gestion et exploitation irrationnelles des ressources côtières et la biodiversité marine 4. Inadaptation du Plan d’urgence et de compensation de la COTCO au contexte de la gestion durable de la zone côtière camerounaise 5. Dégradation physique de la côte et occupation anarchique du domaine côtier 6. Contrôle insuffisant des installations humaines et industrielles 7. Contrôle insuffisant des installations humaines et industrielles 8. Application insuffisante des réglementations 7. Contrôle insuffisant des installations humaines et industrielles 8. Application insuffisante des réglementations 5) Dégradation des habitats côtiers et risques naturels (volcanisme, sismicité, inondation, etc.) 6) Inadaptation du Plan d’urgence et de compensation de la COTCO au contexte de la gestion durable de la zone côtière camerounaise, 7) Gestion et exploitation irrationnelles des ressources côtières et la biodiversité marine 8) Développement inadéquat du tourisme côtier 15/05/2012 7. Contrôle insuffisant des installations humaines et industrielles 8. Application insuffisante des réglementations 5. Contrôle du transport et trafic maritimes inadéquat 11 Activités générant des pollutions en zone côtière et marine Type d’activité Polluants Impacts sur la mangrove - Transport maritime Déchets domestiques et hydrocarbures, eaux de ballast Production du ciment Production de peinture Production d’énergie électrique • Production pâte à papier • Production de savon • Traitement de bauxite Production de piles Production d’huile à moteurs Travaux portuaires Sédiments Production de plastiques • • • - Accumulation du plomb et autres métaux dans la chaîne alimentaire Accroissement des taux de mortalité de la faune et de la flore, désordre écologique ou apparition des espèces toxiques Acides, mercure, plomb, cuivre, phosphates, substances organiques Accumulation du plomb et du mercure et autres métaux lourds dans la chaîne alimentaire et baisse de son rendement. Plomb Monomètres de base Accumulation du plomb dans la chaîne alimentaire - Accroissement de la turbidité de l’eau et de la sédimentation. - Accroissement du DBO Accumulation de minéraux non biodégradables. Mise en valeur des marais Déchets solides et sédiments Perte d’habitat Activités ménagères Déchets humains et substances organiques Construction de bâtiments Déchets solides et sédiments Eutrophisation et diminution de l’approvisionnement en oxygène, destruction des jeunes palétuviers. - Erosion du sol - Perte de végétation et d’habitat 12 15/05/2012 IDENTIFICATION DES SOURCES DE POLLUTIONS LIEES AUX ACTIVITES PETROLIERES près d’une vingtaine de sociétés pétrolières opèrent dans la zone côtière et maritime camerounaise. Ces opérations touchent aussi bien l’exploration ou l’exploitation des réserves de gaz et de pétroles; Sources : installations COTCO, exploration et exploitation PERENCO et autres, SONARA, SCDP, pollutions terrestres (agro industries, effluents domestiques et industriels, déchets solides etc.), transport et navigation maritime 15/05/2012 13 Identification et évaluation des impacts et des indicateurs de suivi environnemental Développement du pétrole offshore Perturbations physique, chimique et biologique dans l’environnement marin Pollution par le petrol D’autres types de pollutions chimiques Turbidité de l’eau Perturbation des fonds marins Invasions des espèces exotiques Des impacts directs et indirects sur les poissons, crustacés céphalopodes etc. Intoxication Changements au niveau sub cellulaire Présence des constructions erectes Maladies, pathologies impose et réduction de fertilité Elimination des embryons. Larve et juvéniles Perturbation de la migration et périodes de fraie Réduction des populations (structure, reproduction, qualité) des organismes marins supérieurs Réduction de la base alimentaire Changement de goût des espèces à valeur commerciale Illustration des impacts complexes sur des organismes supérieurs au cours de l’exploitation de pétrole offshore (tiré de patin, 1999) 15/05/2012 14 Impacts des hydrocarbures sur le littoral et typologie des risques naturels et de déversements accidentels Ø La nature du substrat, la morphologie et l'exposition du site, la présence de végétation et de débris divers sur la côte, la période du cycle sédimentaire vont être des facteurs déterminant dans la nature des impacts. Du plus sensible au moins sensible, on retrouve: zones peu exposées ou abritées importantes au niveau biologique (ressources exploitées, zones aquacoles, frayères, herbiers,...) et au niveau socioéconomique. zones très exposées mais avec de très forts potentiels aquacoles, écologiques, économiques et touristiques; zones exposées avec une activité biologique ou socioéconomique non négligeables ; littoraux très exposés (promontoires rocheux), où la durée de dépollution est de quelques semaines et où le tourisme et les activités halieutiques sont peu importants. Ø L’identification et l’analyse de divers impacts a permis de dresser une typologie des risques naturels et de déversements des hydrocarbures dans la zone côtière camerounaise . La carte ci-dessous présente typologie des risques naturels et de déversements accidentels d’hydrocarbures dans la zone côtière camerounaise 15/05/2012 15 15/05/2012 16 Impact des activités pétrolières sur les mangroves Bien que les activités pétrolières se déroulent dans les zones de mangrove au Cameroun, en particulier dans la région de Rio Del Rey, on n’observe pas d’impacts significatifs de ces activités sur l’écosystème mangrove. En effet, depuis plusieurs années des données sur les quantités de boules de goudron (indicateur de la pollution pétrolière) sur les plages sont collectées. Comme résultats: 75g/m2 de boules de goudron trouvées par Folack et Ngueguim (2007) à l’embouchure de la Lokoundjé n’ont jamais été signalées sur les côtes du Cameroun et semblent être liées au déversement accidentel survenu au TFSD en janvier 2007 ; Folack et Ngassa (1994) ont trouvé 0 g de boules de goudron sur la plage de Londji près de Kribi en juin 1994, 16,34g/m2 à l’embouchure de la Lokoundjé à la même période et 32,05g/m2 à Mbiako (estuaire de la Sanaga); Au niveau de Limbe Ikome (1985) a trouvé des valeurs sur des plages rocheuses de Bota près de la SONARA de 42,40 g/m2, Gabche et al. (1998) ont trouvé des valeurs variant de 0,01 à 23,86 g/m2 sur une période de 12 mois à Down Beach, Mile Six Beach et à Batoke; Les valeurs enregistrées sont inférieures à celles signalées par Knap et al. (1980) sur les plages de Bermuda (100 g/m2), supérieures à celles trouvées par Okonya et Ibe (1985) sur les plages de Badagry au Nigeria (32,4 g/m2) et nettement inférieures aux valeurs données par Golik (1982) en Israel (3625 g/m2). En conclusion, nous ne pouvons décrire les impacts des activités pétrolières sur les écosystèmes de mangrove camerounaise qu’en se basant sur des observations des incidents de déversements pétroliers dans le monde et qui ont démontré que les mangroves subissent des impacts aussi bien mortels que chroniques face à la pollution par 15/05/2012 17 les hydrocarbures Evaluation des indicateurs de suivi environnemental des impacts potentiels de la pollution Impacts Potentiels • • Contamination des sources des eaux de surface et souterraines ; Contamination des eaux de baignades Contamination des plages par les boules de goudron Indicateur de suivi environnemental • • • Qualité des eaux de surface et souterraines Qualité des eaux de baignade Concentration des boules de goudron sur les plages Evaluation des indicateurs • • • • Perte de la biodiversité • Inventaire qualitatif et quantitatif des espèces • • Contamination des œufs et larves de poissons dans les nurseries Disparition de la faune et de la flore et des juvéniles de certaines espèces. • Niveau des captures des poissons (débarquement des poissons) Rythme de reproduction et de la croissance des poisons • • • Contamination des écosystèmes et Perturbation des chaînes alimentaires 15/05/2012 • § Niveau de pollution par les hydrocarbures • • • • • Analyse en laboratoire des paramètres physico-chimique des eaux Pourcentage des eaux de baignade conformes à la norme nationale Détermination de concentration de goudron par unité de surface de plage ou nombre de déchets ramassés par unité de longueur de plage Etat de la diversité des espèces Etat des principaux stocks de poissons par espèce Recrutement et biomasse des reproducteurs par espèce Débarquement et mortalité des poissons par espèce Analyse de la biomasse du plancton Volume de déversements accidentels d’hydrocarbures Nombre de nappes observées par les patrouilleurs 18 Evaluation des indicateurs de suivi environnemental des impacts potentiels de la pollution Impacts Potentiels • • § § • Indicateur de suivi environnemental Introduction d’espèces non indigènes toxiques par les eaux de ballast Changement dans les communautés benthiques Contamination des poissons et autres produits halieutiques Phénomène de souillage des poissons par les hydrocarbures Manque de produits halieutiques Evaluation des indicateurs Inventaire qualitatif et quantitatif des eaux de ballast Inventaire qualitatif et quantitatif des communautés benthiques • Nombre d’espèces non indigènes • Etat de la diversité des communautés benthiques § Niveau d’empoisonnement par zone • § valeur organoleptique du poisson • Nombre de cas d’empoisonnement observés détermination de la valeur organoleptique § Débarquement de produits halieutiques • § § • 15/05/2012 Valeur de débarquement par port et par espèce Etat d’approvisionnement en produits de pêche 19 STRATEGIES POUR LA SURVEILLANCE ET LE SUIVI DE LA ZONE COTIERE ET MARINE Finalité: Plan d’Action • • • • • Gestion des activités sociosocio-économiques Amélioration des législations existantes Partenariat Public/ privé Gestion interface terreterre-mer Suivi de la régénération des mangroves et autres habitats côtiers • Conservation de la biodiversité • Suivi et contrôle pollutions pétrolières • Mécanismes institutionnels et financiers 20 Objectifs du Plan d’Action Objectif Global : intégration des actions à mener dans un cadre cohérent en vue de la protection et la surveillance efficace des milieux marin et habitats côtiers contre la pollution pétrolière Objectifs Spécifiques : 1. Conciliation du développement et de la protection (exploitation des ressources et protection de l’environnement) ; 2. Établissement des échéances, des résultats prévus et des institutions responsables pour les principales activités ; 3. Détermination des domaines prioritaires où les actions seront menées pour une gestion durable des milieux marin et côtier. 15/05/2012 21 Identification des Programmes ou Domaines d’Intervention Prioritaires Trois Programmes proposés: Ø Programme 1 : Suivi et contrôle de la pollution pétrolière au Cameroun Ø Programme 2 : Conservation et exploitation durable des ressources marines et côtières Ø Programme 3 : Intégration de la biodiversité marine à l’exploitation pétrolière 22 Propositions de Mécanismes de mise en œuvre et de Suivi Trois Propositions majeures: 1. Création d’un Centre de Suivi Ecologique (CSE) pour la zone côtière et maritime du Cameroun 2. Mise en place d’un Cadre de référence pour le suivi biologique, environnemental et socio-économique des impacts de la pollution par les hydrocarbures 3. Lancement d’une Enquête cadre sur la situation des pêcheries à l’échelle de toute la côte camerounaise 23 CONCLUSIONS Les enjeux environnementaux de la zone d’étude sont immenses Les priorités d’actions également D’où l’intérêt de spécifier clairement les rôles et responsabilités des parties prenantes 24 RECOMMANDATIONS Pour une gestion durable de la zone côtière et la conservation de ses écosystèmes: L’harmonisation du cadre institutionnel; institutionnel La mise en œuvre des politiques et stratégies sectorielles cohérentes cohérentes; L’opérationnalisation des instruments juridiques nationaux disponibles ; La promotion des initiatives de coopération plus intenses entre les pays riverains du Golfe de Guinée; Guinée Encadrer les initiatives de conservation et de régénération des mangroves La mise en application d’un plan d’action assorti d’un plan de surveillance de la zone maritime et côtière La mise en place pour le Cameroun d’un organisme opérationnel de terrain appelé Centre de Suivi Ecologique (CSE) 25