A propos de l`organisation des Ateliers et du Séminaire conjoints
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A propos de l`organisation des Ateliers et du Séminaire conjoints
Compte Rendu des Ateliers et Séminaire conjoints Algérie Japon sur les normes de qualité et les efforts de protection de l’environnement 2007, Alger, p.1-2. ©MATET-ONEDD-JICA, 2007, printed in Algeria A propos de l’organisation des Ateliers et du Séminaire conjoints Algérie Japon sur les normes de qualité et les efforts de protection de l’environnement Mitsuo Yoshida, Conseiller Supérieur de la JICA Institut de la Coopération International de l’Agence Japonaise de la Coopération Internationale (JICA), Tokyo, Japon E-mail : [email protected] Les mesures prises par l’administration publique concernant la pollution de l’environnement peuvent être en général divisées en deux phases au Japon (Kurasaka, 2006). Dans une première phase stade, l’administration publique a pris des mesures face à des contaminations graves causées par l’industrie comme la maladie de Minamata, dans les années 60 durant la forte croissance économique. Au cours de cette période, l’administration environnementale a été effectuée grâce à « la loi fondamentale sur les mesures contre la pollution » (1967) et à « la loi sur la protection de l’environnement naturel » (1972). La loi fondamentale sur les mesures contre la pollution ayant défini la politique de base pour la prévention de la pollution, elle comportait principalement des approches de contrôle et de restriction avec parfois des actes et se basait sur la règlementation concernant les effluents. En outre, la loi sur la protection de l’environnement comprenait aussi des restrictions dans des zones spécifiées comme par exemple l’interdiction d’abattre des arbres. Le système traditionnel avec particulièrement les méthodes de limitation de l’évacuation des matières polluantes et les actions d’exploitation s’attaquait à l’élimination des causes des problèmes. L’administration environnementale a donc apporté des remèdes aux problèmes. La législation sur les restrictions d’émission est le symbole des méthodes utilisées à cette époque. En effet, on a souvent choisi comme technique d’éradiquer les sources d’émission. Ces politiques environnementales ont donné des effets assez positifs si les sources de pollution étaient locales comme la pollution industrielle de l’époque et si les influences de la contamination étaient limitées géographiquement. Cependant, ces politiques n’étant qu’une remède provisoire, elles n’ont pas apporté de solution radicale. Tout particulièrement, les techniques de restriction étaient tout à fait insuffisantes pour faire face aux problèmes d’environnement suivants : la pollution atmosphérique à cause du trafic automobile dans les grandes villes, la contamination fermées comme les lacs et les étangs, et le des eaux, la pollution trop élevée des eaux réchauffement de la terre. Les causes de ces pollutions sont incertaines et diverses et leurs effets de contamination concernent de vastes étendues. Pour ces problèmes environnementaux, il faut reconnaître l’environnement en tant que patrimoine 1 public et revoir les activités économiques et sociales afin de prendre les mesures nécessaires. Par conséquent, il s’est avéré nécessaire d’introduire une motivation économique, d’assurer l’accès au public des informations officielles et d’éduquer sur l’environnement pour le moyen et le long terme. Cela correspondait à la deuxième phase juste après l’époque de « la loi fondamentale sur l’environnement » en 1993. Conformément à l’article 16 de la loi fondamentale de l’environnement, les normes de qualité environnementale ont été définies comme objectifs de l’administration de la protection environnementale par le gouvernement. Les normes de qualité environnementale pour l'air et l'eau ont été accomplies progressivement depuis 1970s. Les normes de qualité environnementale représentent les critères devant être respectés pour protéger la santé des personnes ainsi que leur environnement. En outre, le gouvernement doit mettre en oeuvre des politiques de prévention de la pollution d’une manière globale et efficace pour assurer les critères environnementaux. Ce sont les objectifs des politiques de l’administration et de la gestion de l’environnement. Conformément à ces principes, les normes de la qualité concernant la pollution atmosphérique, la contamination des eaux, la pollution du sol et le bruit ont été définies. Ces normes doivent être étayées par des jugements scientifiques appropriés et modifiées si nécessaire. Si on observe aujourd’hui la situation de l’Algérie, son développement économique rappelle la forte croissance économique du Japon d’autrefois. Alors que l’industrialisation se développe, les problèmes de la pollution environnementale font apparaître la contamination par les métaux lourds, comme le mercure dans la rivière Oued El Harrach. Dans ce contexte, les règlementations sur les émissions ont été définies par les lois environnementales en Algérie, mais, les normes de qualité environnementale, à part celles de l’environnement atmosphérique, ne sont pas encore établies. L’élaboration de ces normes est en cours auprès du Ministère de l’Aménagement Territoire, de l’Environnement et du Tourisme (MATET). Le présent atelier de travail a pour but de discuter sur les critères de la qualité de l’air, de la qualité des eaux et du sol avec les hauts fonctionnaires japonais et algériens, chargés de l’environnement et les experts japonais pour échanger des opinions sur les problèmes qui se posent en Algérie à la lumière de l’expérience japonaise. Nous espérons que les informations obtenues au cours de cet atelier de travail pourront être utiles à l’établissement des futures normes algériennes. Référence « 10 ans de la loi fondamentale sur l’environnement », par Hidefumi Kurasaka (2006), Mesures pour l’environnement des ressources naturelles (Annexe), le 42ème tonne, No.16, pages 1-5. 2