2 d`É 011 Édo 1, s oua 1 sur ard 191 les BRA 1 s pa AN as NLY

Transcription

2 d`É 011 Édo 1, s oua 1 sur ard 191 les BRA 1 s pa AN as NLY
 Fin
nale nattionale des Olympiad
des de Physique Fran
nce vendredi 27 janvier 20
012 Au Palais de la découveerte Grazziella LA
ACHERÉ, Émilie SANSSOUC
CY, Clém
ment PA
ATIN ent prrésente
2011
1, ssur less pa
as oua
ard BRA
AN
NLY d'ÉÉdo
1 1
191
1 Résumé 2011 était l’année du centenaire de l’entrée de M. Edouard BRANLY à l’Académie des Sciences. Pour rendre hommage à celui dont notre lycée porte le nom, nous avons décidé de refaire ses expériences. Nous avons la chance d’avoir retrouvé, dans notre lycée, du matériel quasi d’époque. Après avoir contacté le constructeur, il nous a fallu le restaurer patiemment, le remettre en marche et le réétalonner après avoir appris à nous en servir. Nous avons également pu comprendre comment il fonctionnait. Dans un monde envahi par les ondes électromagnétiques, nous retrouvons sensiblement les mêmes résultats. Nous avons choisi d’innover en créant un Euro‐cohéreur à pièces qui nous permet de montrer l’importance de la couche d’oxyde, du sandwich métal/oxyde/métal, dans la radioconduction 2 Partenaires
3 Sommaire Partenaires _____________________________________________________________________ 3 I) La restauration et remise en service des appareils anciens ________________________ 6 A) Caisse portative universelle _____________________________________________________ 6 B) La machine de Wimshurst ______________________________________________________ 10 B) La Bobine de Ruhmkorff _______________________________________________________ 11 C) Le montage transmanche ______________________________________________________ 12 II) Principes de la radio conduction ou cohéreur __________________________________ 14 A) Effet Branly _________________________________________________________________ 14 B) Le trépied ___________________________________________________________________ 19 C) L’Euro‐cohéreur ______________________________________________________________ 20 Conclusion ________________________________________________________________ 23 Bibliographie __________________________________________________________________ 24 Remerciements. ______________________________________________________________ 25 Annexe notice de la caisse portative universelle modèle 1915 ______________________ 26 4 La raadioconducctimétrie esst le principe qui consisste à rendree conducteur un éléme
ent sous l’efffet d’une onde électro
omagnétiqu
ue. Edouard
d Branly a découvert ce phénom
mène en 1890, lors de ses recherch
hes sur l’inffluence des ultravioletss. A l’époqu
ue, il produisait des p Wimshurst. Il pen
nse avoir dé
écouvert ultraaviolets grââce à la maachine misee en place par une influence des ultravio
olets sur la limaille de
e fer. Mais en apposant une boitte sur le disp
positif comp
prenant le tube de liimaille de fer le phén
nomène dee diminutio
on de la résisstance s’op
père à nou
uveau. Celu
ui‐ci a doncc réalisé dee multiples recherches sur ce prin
ncipe qu’il n
nomma radio conductiion. Celles E. Branly ett de ses compères ontt permis au cours dess innovatio
ons, l’amélioration ett la mise en place des servvices de mmunication
n que nous utilisons dee nos jours. com
En vu de la multitude d’aappareils teechnologiqu
ue utilisant la commun
nication sans fil, ils nous semblaien
nt intéressaant de revenir aux origgines de la ccommunicaation non filaire. De pluss, dès le début d
de nos recheerches, nou
us avons constaté c
que le père
e de la com
mmunication
n sans fil était Edouaard Branly.. Celui‐ci est e également le personnage appartenant à l’histoire frrançaise do
ont notre lyccée porte lee nom. No
ous est venu
u l’envie de connaitre c
p
plus préciséément les fonctionne
ements de base conccernant les travaux d’Ed
douard Branly. C’estt pour celaa que nouss tenions à à travailler avec du matériel d’ép
poque. Nou
us avons do
onc du fairee face à diffférentes co
ontraintes. Tout d’abo
ord, il nouss a fallu rem
mettre en service s
les appareils anciens. a
Puis P
nous avons com
mmencé l’éttude du prin
ncipe de la radio cond
duction en reproduisant les expéériences du
u tube à lim
maille et reprroduisant lee trépied. 5 I)Larestaurrationetremise
eenserrvicedessappare
eilsanciens
A)Caiisseporta
ativeunivverselle
LLe principe de la mach
hine est de mesurer diverses inteensités et réésistances d
de faible intensité. Nous vo
oulons restter dans lee contexte de l’époqu
ue, soit utiliser les machines m
ancienn
nes. De cee fait no
ous avons contacté « Chauvin‐‐Arnoux» aafin d’obte
enir des renseign
nements en
n vu de la complexité d
de ce galvan
nomètre. (V
Voir annexee1). Le consstructeur lui‐mêm
me n’était plus en posssession de ccette machine. Ce galvaanomètre d
date tout de même de 1915
5. Il s’agit d’un galvanomètre à cadre mobile, celui‐cci permettaant d’éviterr que le miroir n
ne fasse unee rotation de 360°. De plus,, il manquait la tige de maillechorrt sur laquelle est posée la lunettee ainsi qu’un
ne règle, capitalees au fonctiionnement de l’appareil. Nous avons alors demandé àà un professseur du lycée dee nous en réaliser unee semblablee (à celle qu’il q
devait y avoir). Laa difficulté majeure étant que q
nous ne n possédio
ons aucunee côte sur cette tige. Après co
oncertation avec le professeeur, nous avvons décidéé de la refaiire. Ce métaal étant à laa fois résistaant et modu
ulable. Nous no
ous sommes alors intérressés à son
n fonctionnement grâcce à la noticce d’origine.. Ensuite,, nous avon
ns réalisé dees tests afin
n de vérifierr si celle‐ci ffonctionnaient encore.. Après d
de nombreu
uses mesurees, nous avo
ons remarqué qu’il y aavait une faible intensitté. Nous avons d
décidé de déémonter chaque pièce afin de les nettoyer ett enlever l’o
oxydation. D
Déposée au courrs des années, elle constitue un
ne résistance au passsage du co
ourant nuisible aux mesures et au bon fonctionneement du gaalvanomètrre. 6 Après avoir a
remo
onté la machine, nouss avons rép
pété nos expériences de mesure
es, nous avons remarqué que l’un des fils était désolid
darisé. Nous avons donc dém
monté le galvano
omètre afin d’essayer d
de compren
ndre le senss de brancheement. Nou
us avons lon
ngtemps cherchéé, notammeent à l’aidee de la lou
upe binoculaire afin de voir d’un
n peu plus près et compreendre le sen
ns du couran
nt. A.
A
7 De pluss, nous nous sommes interrogés sur le princcipe du mirroir. Il fonctionne en parallèle p
avec le pont doub
ble de Thom
mson. La lunette est composée de d deux len
ntilles et d’u
un fil de toile d’aaraignée. Lorsque l’on
n regarde dans d
la lune
ette, on peut observer dans le miroir, m
la graduattion de la rèègle diviséee en millimèètres. Ainsi l’image intermédiaire étant le fil de toile d’araign
née, il perm
met de nous indiquer la mesure exaacte. Afin de comprendrre le princip
pe de la lunette et du ffil de toile d
d'araignée, n
nous avons placé la lunette en directio
on d'un écraan afin de rretrouver son image. A
Ainsi, nous avons pu o
observer l'image du fil de to
oile d'araignée sur l’éccran. Lors des d différen
ntes tentatiives nous avons a
pu constater que la so
ource de lum
mière doit sse trouver p
près de la lu
unette si no
ous voulonss obtenir 8 une image nette. Nous avons ensuite mesuré le
es distancess focales, ccelles‐ci étant très petites. (La premièère lentille,, sa distancce focale esst de 8,00 cm, la seco
onde 1,00 cm c et la troisièm
me est de 4,,0 mm). No
ous avons alors reproduit cette m
même expérience sur un pied à coulissee servant de banc d'optique. Nous avons utilisé u
le pieed à coulissse afin d’avvoir une précisio
on sur les m
mesures de l’ordre du d
dixième de millimètre (1.10‐4 m). N
Nous avons placé la lentille face à un éécran avec p
pour sourcee lumineuse
e une bougie, nous avo
ons ensuite
e obtenu un point). N
Nous avons utilisé une bougie l’éclairage à l’éélectricité n
n’étant à une imaage nette (u
l’époque pas très répandue (l’éclairage public des grandes villes à l’électtricité eu lie
eu entre 1910 ett 1940). Pour co
omprendre ll'intérêt du fil de toile d'araignée et da la règgle graduéee, nous avon
ns utilisé la lunettte astronom
mique. Le principe p
étaant que lorsqu'un objeet observé se trouve à à l'infini, son imaage se trouvve au foyer.. Nous avon
ns alors regardé en direction d'une vitrine co
ontenant des pro
oduits chim
miques sur lesquels see trouvaient une étiquette portaant les insccriptions suivantees: "Sulfate de cuivre".. Ce qui n
nous a perm
mis de comprendre qu
ue nous devvions placerr la règle dee façon à cee que les graaduations se voient invversées à l'œ
œil nu, pour que le refflet dans la llentille soit à l'endroit. 9 B)Lam
machinedeWimsshurst
La mach
hine de Jam
mes Wimshu
urst inventée en 1882, produit dess arcs électrriques. Elle émet de ce fait d
des rayonneements ultraaviolets, ce qui justifie l’utilisation
n de celle‐cii par E. Bran
nly, mais surtout elle produ
uit des ond
des électrom
magnétique
es. Nous en
n possédon
ns deux dan
ns notre lycée, d
dans un étatt de marche des plus improbable
es. Nous avo
ons tout d’abord remp
placé les balais u
usés avec lees balais en meilleur éétat qui se ttrouvaient sur la seco
onde machiine. Puis nous avvons cherché à compreendre le fonctionnemen
nt. Celle‐ci fonctionnee grâce à deux disqu
ues de matière isolan
nte étant une successsion de secteurs conducteeurs collés sur les facces extérieu
ures des disques. La partie con
nductrice e contact avec des balais b
lorsque les deux disques sont s
mis en
n rotation inversée rentre en l’une ett l’autre. Les balaais chargent deux cond
densateurs un positive
ement et l’aautre négattivement grrâce aux frottem
ments des baalais qui produisent dee l’électricitté statique.. Les deux ccondensateurs sont reliés à deux boulees métalliqu
ues entre leesquels se p
produisent les arcs élecctriques, qu
ui du fait harge impo
ortante en électricité é
r
rendent l’air conducteeur.. Une rèègle du Palaais de la de la ch
découveerte donne un ordre dee grandeur de 1kV par mm 10 B)LaB
Bobined
deRuhmk
korff
TToujours daans le mêm
me but, nou
us avons efffectué cette même exxpérience avec a
une autre machine, m
celle‐ci appelée, la bobine de Ruhm
mkorff qui est un gén
nérateur éle
ectrique, permetttant d’obteenir des tensions très éélevées à paartir d’une source de ccourant con
ntinu. La bobine de Ruhmko
orff délivre une étincelle due à une surtension qui entrraîne la desstruction de l’isolation des sp
pires et la formation d’un court‐circuit. 11 C)Lem
montagetransma
anche
Nou
us avons déécidé de reemettre en
n état un manipulate
m
ur de morrse dans le but de reprodu
uire le mon
ntage de Monsieur M
M
Marconi à Wimereux W
le 29 avril 1899. Ce montage m
compreenait une bo
obine de Ru
uhmkorff avvec un éclatteur, qui estt alimenté een six volts par une batteriee. La batterrie est reliéée à la macchine de Ru
uhmkorff par p le biais d’un manipulateur Morse. us avons to
out d’abord
d démonté intégralem
ment le maanipulateur morse afin
n de lui Nou
retirer toute tracee d’oxydatiion qui con
nstituerait des résistaances qui p
pourrait caauser un nement du
u manipulatteur. Nouss l’avons nettoyé n
pièèce par piè
èce puis mauvaiss fonctionn
remonté dans son
n état d’origgine. Cela nous n
a perm
mis de com
mprendre so
on fonction
nnement tout en le remettant en état. Le manipulateur de M
Morse est un
n interrupteeur qui laisse passer le couraant uniquem
ment lorsqu
u’il est actionné. C’estt‐à‐dire quee dès lors q
qu’une presssion est exercéee sur le boutton tiroir, lee courant paasse. LLors de l’aattaque de Pearl Harrbor du 7.12.1941, laa radio étaait une inn
novation ème
technologique trèss utile aux aaviateurs. L’année 2011
1 symbolisee le 70 an
nniversaire de Pearl Harbor, c’est égaleement pour cela que nous nous ssommes intééressés au fonctionnement du manipulateur. 12 Dans un mêême tempss, nous voullions remetttre en étatt une batterie d’époqu
D
ue. Nous nous so
ommes heurtés à un problème d’usure très iimportant n
nous obligeant à sortirr chaque plaque par morceaau. Les plaq
ques s’étant oxydées aavec l’âge eet créant co
omme une soudure ous avons donc d
écartté les plaques extérieeures pour y faire co
ouler du avec le verre. No
nt. Malheureusement,, nous avon
ns cassé la batterie en e écartant une plaqu
ue de sa lubrifian
paroi.
13 II)Prrincipessdelara
adiocon
nduction
noucoh
héreur
A)EffeetBranlyy
LLe cohéreu
ur est un tu
ube en verrre empriso
onnant la liimaille méttallique enttre deux « piston
ns » en méétal et grââce à l’ém
mission d’un
n champ électromagn
é
nétique la limaille métalliq
que alors iso
olante devieent conducttrice. Nous avonss fait la dém
N
marche d’alller voir un couvreur q
qui nous a d
donné des clous en cuivre. De retour aau lycée, no
ous avons co
ommencé laa mise en p
place des dimensions d
des têtes d’obtenir diifférents diaamètres suivant les de clous. Ainsi, nous avons ussiné divers clous afin d
diamètrres des tubees de verre.. 14 Nous avonss reproduit l’expériencce d’Edouarrd Branly. Celle‐ci conssistait à placcer de la N
limaille de fer dan
ns un tube d
de verre affin de pouvoir commander la ferm
meture d’un circuit électrique à distance. C’est‐à‐‐dire que so
ous l’effet de champs éélectromagn
nétiques, le tube de limaille de fer devient conducteur et de cce fait subit une chute de la résistaance du disspositif. Dans un
n premier teemps, nous réalisons l’expérience
e avec un montage qui est constitu
ué d’une pile d’u
un Buzzer et du tube de d limaille de fer. Le buzzer b
perm
met de metttre en évid
dence la baisse d
de la résistaance par l’émission d’u
un son. Nou
us nous som
mmes aperççus que nou
us étions entouréés d’ondes parasites, lorsque le b
buzzer éme
ettait un son
n alors quee nous n’avions pas produit d’étincellee ni de chaamp magnéétiques. Pou
ur vérifier cela, nous avons rem
mplacé la machinee de Wimsshurst par un télépho
one. Le bu
uzzer a alors témoign
né le passaage d’un courantt. Il nous a a semblé que q nous deevrions réaaliser nos expériences e
dans une cage de Faradayy. Les ascen
nseurs du lyycée étant p
pour nous u
une cage de Faraday eextrêmeme
ent facile d’accès. 15 Nous avons décidé de chercher la résistivité de la limaille de fer une fois qu’elle est soumise
à une onde électromagnétique. Nous avons pour cela fait varier la longueur de la limaille de
fer dans le tube de diamètre 4,0.10-3m. Lors de ces mesures nous avons utilisé la machine de
Wimshurst ainsi que la valise portative « Chauvin-Arnoux » comme ampèremètre. Il est
notable que la valeur maximale de la résistance que la valise portative peut mesurer est de
3000MΩ.
= .
R : résistance en ohm (Ω)
=
l : longueur de limaille en mètre (m)
=
s : Surface en contact
Ρ : résistivité en mètre ohm (Ω.m)
La mesure 1 est réalisée sans onde électromagnétique. Les mesures 2 ;3 ;4 sont réalisées
après l’émission d’une onde électromagnétique par la machine de Wimshurst (c’est-à-dire
après la production d’une étincelle).
•
Mesure pour une longueur de limaille de fer de 11.10-3m
Résistance en Ω
Résistivité en Ω.m
•
mesure 2
380000
mesure 3
144000000
mesure 4
4200000
3,4.103
43
1,64.105
4,79.103
Mesure pour une longueur de limaille de fer de 9,3.10-3m
Résistance en Ω
Résistivité en Ω.m
•
mesure 1
3000000
mesure 1
mesure 2
mesure 3
mesure 4
3000000000
35000000
20000000
5600000
6
4
4
4,5.10
4,7.10
2.7.10
7,6.103
Mesure pour une longueur de limaille de fer de 8,5.10-3m
mesure 1
Résistance en Ω
mesure 3
mesure 4
3000000000
4000
6500
98000
6
5,9
9,6
1,4.102
Résistivité en Ω.m
•
mesure 2
4,4.10
Mesure pour une longueur de limaille de fer de 7,2.10-3m
mesure 1
Résistance en Ω
Résistivité en Ω.m
mesure 2
mesure 3
mesure 4
3000000000
4500
7300
200
6
7,9
13
0,35
5,2.10
16
•
Mesure pour une longueur de limaille de fer de 6,0. 10-3m
Résistance en Ω
Résistivité en Ω.m
•
mesure 1
mesure 2
3000000000
7,1.106
mesure 1
mesure 2
3000000000
8,0.106
mesure 1
mesure 2
3000000000
1,2.107
1600
3,3
mesure 3
37000
87
mesure 4
42200
1,0.102
12300
29
mesure 3
7000
19
mesure 4
21400
57
5200
14
mesure 3
3500
14
mesure 4
4000
15
2900
11
Mesure pour une longueur de limaille de fer de 2,1.10-3 m
mesure 1
Résistance en Ω
mesure 2
mesure 3
mesure 4
3000000000
2800
3600
1200
7
17
25
72
Résistivité en Ω.m
•
85300
1,8.102
Mesure pour une longueur de limaille de fer de 3,2.10-3 m
Résistance en Ω
Résistivité en Ω.m
•
27400
57
mesure 4
Mesure pour une longueur de limaille de fer de 4,7.10-3 m
Résistance en Ω
Résistivité en Ω.m
•
mesure 3
Mesure pour une longueur de limaille de fer de 5,3.10-3m
Résistance en Ω
Résistivité en Ω.m
•
mesure 1
mesure 2
3000000000
6,3.106
1,8.10
Mesure pour une longueur de limaille de fer de 1,3.10-3m
mesure 1
Résistance en Ω
Résistivité en Ω.m
3000000000
2,9.107
mesure 2
mesure 3
5800
56
mesure 4
2100
20
600
5,8
Suite aux résultats obtenus, nous pouvons penser que la résistivité de la limaille de fer sous
l’influence d’ondes électromagnétiques dépend du radioconducteur et de la réaction de
celui-ci. Nous émettons l’hypothèse que le tube à limaille agit comme un capteur d’ondes
17
électromagnétiques. Il utilise celles-ci pour faciliter les échanges électroniques entre les
deux parties qui ont une surface de contact entre eux tellement faible que la résistance est
infinie.
Reprenons la relation de la résistance
= .
la surface de contact est tellement faible. La
résistance est extrêmement élevée, quand on divise par très petit, on obtient un résultat
très grand. Sous l’effet de l’onde électromagnétique, la surface de contact qui est en réalité
la surface par laquelle les échanges électroniques peuvent s’effectuer entre les différentes
parties qui constituent le radioconducteur, subit une facilitation d’échanges électroniques.
Suite à cette facilitation, la résistance chute brutalement.
Aujourd'hui, ces ondes sont présentes partout et font partie de notre quotidien, nous les
avons notamment mesuré à l'aide d'un détecteur d’ondes magnétiques basse fréquence et
nous avons constaté qu'en s'approchant d'un néon la machine détectait des ondes
magnétiques, ainsi que pour le micro ondes le téléphone portable et une multitude
d’appareils.
Nous avons par la suite remplacé le buzzer et le générateur par un ohmmètre et nous avons
essayé de remplacer les types de limaille faire varier le diamètre des tubes. Nous sommes
arrivés à la conclusion que plus la limaille et fine plus les résultats sont fiables. Nous ne
pouvons affirmer que la limaille de fer ainsi que les métaux en limaille qui remplissent le
18
mieux cette fonction puisque nous n’avons pas pu essayer la totalité des métaux. Cependant
parmi les métaux expérimentés :
•
Limaille de fer
•
Limaille de cuivre
•
Poudre de zinc
•
Limaille de plomb
La limaille de fer reste la plus fiable
B) Le trépied
Edouard Branly cherche à trouver d’autres radioconducteurs plus fiables que le tube
de limaille. Il émet l'hypothèse que dans les colonnes à disques, les surfaces métalliques en
contact sont trop larges pour qu'il y ait radio conduction. Il se tourne donc vers ce qu'il
appelle un radioconducteur à contact ponctuel ou imparfait. En 1895, Branly commence ses
recherches sur le principe de contacts imparfaits. On constate une réelle amélioration de la
sensibilité du radioconducteur: le trépied à disque va se révéler plus efficace que le tube à
limaille. Ce trépied est constitué de trois tiges métalliques parallèles d'environ 2 millimètres
de diamètre réunies par deux disques d'acier poli.
Nous voulions alors utiliser ce trépied cylindrique afin de garder notre objectif :
utiliser ces mêmes machines qui ont permis à Edouard Branly de découvrir la radio
conduction. Cependant nous n'étions pas en possession de ce matériel, nous avons alors
demandé à des professeurs de notre lycée, s'ils pouvaient nous reproduire exactement ce
trépied. Il nous a fallu pour ce fait réaliser le dessin technique de celui-ci.
Nous l’avons testé dans l’ascenseur qui fait office de cage à Faraday. Nous avons obtenu une
fiabilité du dispositif plus importante. Le trépied est un radioconducteur, les pointes sont
extrêmement fines ce qui les rendent non conductrices, mais sous l’effet de l’onde
électromagnétique qui met littéralement en contact les trois pointes, la résistance chute et
le circuit électrique est alors fermé.
19
C)L’Eu
uro‐cohééreur
Lors de « la réunio
on informelle », après les résultatss de la sélecction acadéémique. Nou
us avons eu le plaaisir de disccuter avec n
notre rappo
orteur M. Ge
eorges WLO
ODARCZAK q
qui nous a cconseillé de metttre un peu d
de physiquee moderne. Il nous a en
nvoyé par m
mail un articcle en anglaais. Nous avons alors contaccté son auteeur M. Charrles HIRLIMA
ANN. Très ffranchemen
nt nous n’avvons pas tout com
mpris, l’effeet tunnel cc’est la prop
priété d’un objet de frranchir une barrière saans avoir l’énergie nécessairre pour la franchir. C’esst aussi clairr que d’avoir le bac san
ns avoir le n
niveau. Par con
ntre, de cess échanges, nous avon
ns retenu qu’il y a unee jonction m
métal/oxyde
e/métal. Dans ceertains cas la barrière isolante oxxyde peut devenir d
con
nductrice. N
Nous nous sommes penchéss sur notre limaille au microscopee. Limaille de ferr au microscope gro
ossissement x40 Cette ph
hoto a été p
prise sans o
oculaire micrométrique
e, mais nouss pouvons d
dire trois choses : • La limaille n
n’a pas une taille fixe • La limaille d
de fer a unee forme … rronde à oblo
ongue. • On ne voit p
O
pas commeent mesurerr l’épaisseurr d’oxyde. Nous avvons eu l’id
dée d’utiliseer des piècees de menue monnaie car elles so
ont rondes, elles se recouvrrent facilem
ment et rap
pidement d’une couch
he d’oxyde. E. BRANLYY aurait pu faire la même m
modélisatio
on du milieu
u granulaire. Après consultation
n d’un numismate (collectionneurr de pièces de monnaie), il nous a confié d 1, 2 et 5 centimess du début du XXèmee siècle. Cees francs, enfin e
les quelquees pièces de centimees Daniel DU
UPUIS, ont une allure ttrès proche de nos centimes d’eurro. Des centim
mes avec 100 ans d’écart L’essenttiel pour no
ous c’est qu
u’elles soien
nt rondes (donc de forme régulièère) et conttiennent du cuivre du moin
ns en surfacce. Nous saavons depu
uis le TP éléément cuivvre de 2nde qu’il est hauffage. Nous avons choisi les pièces de assez faacile de l’oxxyder en oxxyde de cuivvre II par ch
0,01 € ccar elles ontt un chanfreein plat et ssans rainure
es, nous less avons enchâssées enttre deux 20 plaquess de verre eet munies de deux élecctrodes. Le plus difficilee a été de ttrouver pluss de 150 pièces d
de 0,01 €. N
Nous avonss mesuré laa valeur de résistance à l’aide de la caisse p
portative universeelle puis d’u
un ohmmèttre digital po
our les beso
oins de la photo. Il n’y a aaucune disccussion posssible ; • En absencee de pertu
urbation électromagnétique, 1 pièce cond
ductrice + 1 pièce c
conductrice
e = 1 isolant • En présencce d’une peerturbation électromaagnétique 1 1 pièce con
nductrice + 1 pièce c
conductrice
e = 1 condu
ucteur. Les centimes d’eurro sont des pièces en ffer recouve
ertes d’une couche de cuivre, celu
ui‐ci a la particularité de se couvrir d’une couche d
d’oxyde de cuivre II no
oire qui est ssoluble dan
ns l’acide chlorhydrique conccentré. Nou
us avons do
onc fait trem
mper une ssérie de pièèces dans de l’acide chlorhydrique concentré pen
ndant près d’une heurre, puis nous les avon
ns séchées par des bains d’’éthanol puis d’acétonee. Et bien
n là 1 conducteur + 1 conductteur = 1 conducteur,
c
, avec ou sans pertu
urbation électrom
magnétiquee. onc bien un
n rôle. La couche d’isolantt oxyde a do
Nous so
ommes dan
ns un prem
mier temps déçus carr le système s’ordonn
ne de lui‐m
même en formantt soit des carrés soitt des hexaggones, nou
us avons alors ajouté des impurretés en mettantt des piècess de 0,02 € eet de 0,05€
€ Nous avions égaleement rem
marqué quee la pression exercéee sur les llimailles avvait une influencce. Si nous reprenon
ns le cas des piècess. Le conttact entre deux disq
ques est mathém
matiquemen
nt de mesu
ure nulle. Mais M
physiq
quement ? Nous avons retrouvé dans le 21 laborato
oire un étau
u Solex 0‐30
0 mm nouss y avons mis deux piècces « oxydéées ». Si l’éttau n’est pas serrré le couran
nt ne passe pas, si on lee serre il passe. L’étau contenant deux pièces, image obtenue avec un rétroprojecteur Nous avvons eu l’id
dée de regaarder ce qu
ui ce passe quand on serre des pièces dans l’étau. D’abord
d à l’aide d’un rétroprrojecteur pu
uis en explo
oitant la figgure de difffraction. Quand on serre les pièces ellees se déform
ment de maanière visiblle, la surfacce de contacct augmente. Nous avvons reprod
duit la mêm
me expérieence avec une u chaine d’argent. Q
Quand elle est non tendue elle est isolante, sauf si on créaitt une perturrbation élecctromagnéttique. Si on la passe dans l’aammoniaqu
ue concenttrée, on laa débarrassse de sa couche c
d’oxyde isolan
nt et le phénom
mène ne se produit plus. Si on la tend non décapée, on a le même phénomèn
ne qu’avec les pièces. 22 Conclusion
La radio conduction découvert par Edouard Branly permet de fermer un circuit à distance. Les ondes électromagnétiques émises par différentes machines telles que celle de Wimshurst ou Ruhmkorff entraine une cohésion du dispositif. Notre vieux matériel est un appareil de mesure d’intensité et de tension en utilisant le principe de la lunette astronomique et un miroir qui bouge selon l’intensité ou la tension du courant sous l’effet d’un champ magnétique. Le manipulateur morse est un interrupteur sophistiqué qui crée des passages de courant que lorsque l’on appuie dessus. Une fois relâché, celui‐ci ne laisse plus passer le courant. Le tube de limaille de fer, est un isolant puisque chaque particule qui constitue cet ensemble de limaille est indépendante mais, sous l’effet de l’onde électromagnétique tous les éléments s’attirent et forment un seul ensemble. Le trépied fonctionne sur le même principe mais au lieu de réaliser une cohésion d’élément ou de particules on réalise une facilitation. Sous l’effet de l’onde électromagnétique, le trépied à pointes voit ces pointes devenir un passage de courant. L’onde électromagnétique agit comme un élément de soudure. Nous avons modélisé le cohéreur d’E. BRANLY à l’aide de pièce de monnaie, ce qui nous a permis de montrer le rôle de l’oxydation des métaux dans la radioconduction. Aujourd’hui, la radio conduction et les ondes électromagnétiques nous entourent. Nous sommes donc obligé de réaliser la majeure partie de nos expériences dans une cage de Faraday (un ascenseur), afin d’obtenir des résultats les plus fiable possibles. 23 Bibliographie
1.
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Communications d'Edouard BRANLY à l'Académie des Sciences :
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Sur la conductibilité électrique des substances conductrices discontinues, à propos de la télégraphie sans fil Edouard
BRANLY, C. R. Acad. Sci. Paris, 125, 939-942 ,1897.
Une enveloppe métallique ne se laisse pas traverser par les oscillations hertziennes, Edouard BRANLY, C. R. Acad. Sci.
Paris, 127, 43-45 ,1898.
Télégraphie sans fil et collisions en mer, Edouard BRANLY, C. R. Acad. Sci. Paris, 127, 171-172 ,1898.
Résistance électrique au contact de deux disques d'un même métal, Edouard BRANLY, C. R. Acad. Sci. Paris, 127, 219–
223 ,1898.
Radioconducteurs à limailles d'or et de platine, Edouard BRANLY, C. R. Acad. Sci. Paris, 127, 1206-1207 ,1898.
Radioconducteurs à billes métalliques, Edouard BRANLY, C. R. Acad. Sci. Paris, 128, 1089–1095, 1899
Radioconducteurs à contact unique, Edouard BRANLY, C. R. Acad. Sci. Paris,134, 347–349, 1902
Récepteur de télégraphie sans fil, Edouard BRANLY, C. R. Acad. Sci. Paris,134, 1197–1199, 1902
Appareil de Télémécanique sans fil de ligne, Edouard BRANLY, C. R. Acad. Sci. Paris,134, 1197–1199, 1905.
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Physiques (Baccalauréat ès lettres), Edouard BRANLY ; Ch. POUSSIELGUE, 1901
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11. L’effet Branly livre ses secrets, Eric FALCON et Bernard CASTAING, Pour la Science, Février 2006. N°340.
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Remerciements.
M. Olivier BURIDANT, professeur de physique chimie, lycée E. BRANLY, Boulogne‐sur‐Mer. M. Didier SORET, professeur de mathématiques, lycée E. BRANLY, Boulogne‐sur‐Mer. M. Didier DELEAU, professeur de génie mécanique, lycée E. BRANLY, Boulogne‐sur‐Mer. M. Philippe LOUCHART, professeur de génie mécanique, lycée E. BRANLY, Boulogne‐sur‐Mer. M. Yves LOEUILLET, professeur de génie mécanique, lycée E. BRANLY, Boulogne‐sur‐Mer. M. Frédéric DELVAUX, professeur de SVT, lycée E. BRANLY, Boulogne‐sur‐Mer. M. Nicolas BODEL, professeur d’histoire‐géographie, lycée E. BRANLY, Boulogne‐sur‐Mer. M. Frédéric DUCROCQ, professeur de physique chimie, lycée E. BRANLY, Boulogne‐sur‐Mer. M. Georges WLODARCZAK, PhLAM, USTL, Lille M. Charles HIRLIMANN, IPCMS, Strasbourg M. Guillaume SERRET (OdP 2005), Doctorant, IPHC Groupe CMS, Strasbourg M. Olivier GENOUX, CPE, lycée E. BRANLY, Boulogne‐sur‐Mer. M. Sébastien POTTIEZ, service informatique, lycée E. BRANLY, Boulogne‐sur‐Mer. M. Fabien VIOLIER, service informatique, lycée E. BRANLY, Boulogne‐sur‐Mer. M. Eric MEY professeur histoire‐géographie, École des Pupilles de l'Air 749, Grenoble M. Bruno JEANMART, professeur histoire‐géo, École des Pupilles de l'Air 749, Grenoble Melle Mélyna REBERGUE, TS1, lycée E. BRANLY, Boulogne‐sur‐Mer. Melle Pauline BRISSET, Licence de physique Calais (OdP 2010). M. Guillaume SCHMIDT, Licence de physique Calais (OdP 2010). M. Corentin QUEVAL, Licence de physique Paris VII (OdP 2008 & 2009). M. Quentin CHEVALIER, TS2 bat, lycée E. BRANLY, Boulogne‐sur‐Mer (OdP 2009 & 2010). Melle Perrine CAGNAUX, CEA Grenoble (OdP 2006). Mme Christine RIGOLLET, Proviseure, lycée E. BRANLY, Boulogne‐sur‐Mer. Mme Laurence GEORGE, Proviseure Adjointe, lycée E. BRANLY, Boulogne‐sur‐Mer. M. Alexandre KORBAS, chef des travaux, lycée E. BRANLY, Boulogne‐sur‐Mer. M. Eric FOUCHOU‐LAPEYRADE, agent comptable, lycée E. BRANLY, Boulogne‐sur‐Mer. Mme Patricia CAROEN, Sylvie DELETOILLE, Betty HENGUELLE et Véronique PRUVOT et MM. Gaël DANEL, Romain LAMARRE et Bruno HERMAND, personnels de laboratoire, pour leur compréhension, leur aide et leur patience. MM. François VENEL, Eric BRÉVIER, Jean‐Luc DAVID, Alain ROCHES personnels du magasin de l’atelier du lycée, pour leurs précieux conseils. A tous les personnels du lycée qui ont fait ce qu’ils pouvaient pour nous aider dans notre travail, Nos camarades de la terminale S2 pour leur soutien. A nos parents pour le travail de relecture et leur patience. Merci aussi à tous ceux qui nous ont aidés et que nous avons oublié de citer. Merci à tous ceux qui ont eu la patience de nous écouter. 25 Annexenoticedelacaisseportativeuniversellemodèle
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