HISTOIRE - THEME 3

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HISTOIRE - THEME 3
H I 2 – Les Européens dans le peuplement de la Terre.
De l’Antiquité au XIXe siècle, les populations européennes vont connaître une croissance progressive
leur permettant de prendre le contrôle d’une grande partie du monde.
Comment la population européenne va-t-elle croître ? Comment les Européens vont-ils coloniser le
monde ?
De l’Antiquité au XVIIIe siècle, l’Europe est un foyer de peuplement majeur parmi d’autres. Puis, à
partir du XVIIIe siècle, elle va devenir la région la plus peuplée du monde ce qui va conduire ses
habitants à coloniser le monde.
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I. Jusqu’au XVIII siècle, l’Europe est un des trois foyers
majeurs de peuplement de la Terre.
De l’Antiquité jusqu’au XVIIIe siècle, l’Europe est une des régions les plus peuplées du monde mais sa
population n’augmente que très lentement en raison de son régime démographique.
A. Un foyer majeur dont la population augmente lentement…
Née en Afrique, il y a environ 2 millions d’années, l’espèce humaine s’est progressivement répandue
vers les autres continents. Dès l’Antiquité, trois foyers majeurs de peuplement se démarquent en
représentant 50% de la population mondiale vers - 3 000 et même 60% de cette population au passage à
l’ère chrétienne. Il s’agit de l’Inde, de la Chine et de l’Europe qui vont rester jusqu’à aujourd’hui les
principales concentrations de population en raison de leur potentiel de reproduction, d’activités et
d’attractivité.
L’Europe, compte tenu des conditions favorables de son milieu (climat tempéré, relief peu marqué…)
et de sa situation géographique (finistère, nombreux littoraux…), va recevoir des vagues successives de
migration qui vont s’y fixer et participer à son peuplement mais sa croissance naturelle va rester très lente
jusqu’au XVIIIe siècle. Ainsi, entre - 3 000 et 1700, la population européenne passe de 2 à 125 millions,
soit une augmentation annuelle de 0,09%. Cette lente croissante est proche de celle de la population
mondiale qui, sur la même période, passe de 50 à 700 millions d’habitants, soit une croissance de 0,06%
par an.
La lente croissance de la population européenne est liée à son régime démographique. En effet, les
taux de mortalité – nombre de décès par an pour 1 000 habitants – et de natalité – nombre de naissances
vivantes par an pour 1 000 habitants – sont, sur l’ensemble de la période assez élevés, de l’ordre de 40‰
tous les deux. Aussi, l’accroissement naturel – écart entre le taux de natalité et le taux de mortalité – est
assez faible.
L’Europe est un des trois plus grands foyers de peuplement mais sa population augmente lentement.
Comment expliquer cette lente augmentation ?
B. …en raison d’une forte sensibilité aux crises.
Ce régime démographique, dit régime démographique d’Ancien Régime, vient du fait que les
populations européennes sont essentiellement rurales (moins de 10% d’urbains en Europe jusqu’au XVe
siècle) et, compte tenu de la faiblesse des moyens de transport, que le commerce des matières premières
agricoles est très réduit. Donc, la survie des populations européennes dépend de la qualité et de la quantité
des récoltes. Une mauvaise récolte, en raison du climat (printemps pluvieux, hiver trop froid, été trop sec,
inondations, grêle…), pousse l’agriculteur à consommer une partie de sa réserve de grains destinée aux
semences prochaines entraînant une récolte suivante encore plus faible. Après la récolte, une flambée des
prix des céréales provoque une disette – pénurie temporaire de nourriture – voire une famine – pénurie
prolongée de nourriture entraînant la mort. Le manque d’alimentation rend les organismes plus exposés
aux maladies, exposition d’autant plus importante à cause du manque d’hygiène et du faible nombre de
médecins. Les plus touchés sont les enfants : 1 enfant sur 3 meurt avant 5 ans et seul 1 enfant sur 3 atteint
l’âge adulte. Pour compenser cette exposition importante, les couples multiplient les naissances, la
fécondité est d’environ 6 enfants par femme. L’espérance de vie, jusqu’au XVIIIe siècle, ne dépasse pas
les 40 ans. A cette démographie d’ensemble s’ajoute des périodes de surnatalité et de surmortalité.
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Les périodes de croissance importante s’expliquent par une progression de la natalité augmentant
l’accroissement naturel alors que celles de décroissance importante sont dues à une progression de la
mortalité rendant l’accroissement naturel négatif. Ainsi, entre 1 000 et 1 300, la population européenne
passe de 43 à 86 millions, soit une hausse annuelle de 0,23%. Il s’agit d’une période où les surfaces
cultivées augmentent suite à de grands défrichements et à l’assèchement des marais et où la productivité
s’accroît suite à des innovations agricoles (rotation des cultures, sélection des plants, remplacement de
l’araire par la charrue) permettant ainsi de nourrir plus de personnes.
A l’inverse, entre 1 300 et 1 400, la population européenne passe de 86 à 65 millions, soit une baisse
annuelle de 0,28%. Sur cette période, deux éléments s’additionnent : la Guerre de Cent Ans (1337-1453)
entre la France et l’Angleterre et la Grande Peste Noire (1347-1352) qui tue près de 30% de la population
européenne et jusqu’à la moitié des habitants de certaines régions.
Jusqu’au XVIIIe siècle, la population européenne croît lentement en raison de la succession de
périodes de croissance et de régression de la population. Cette succession s’explique par des facteurs
agricoles, politiques et sanitaires. A partir du XVIIIe siècle, le régime démographique de la population
européenne va changer faisant de l’Europe la région la plus peuplée du monde.
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II. A partir du XVIII siècle, l’Europe devient le premier foyer de
peuplement de la Terre.
A partir du XVIIIe siècle, l’Europe voit sa population augmenter brusquement à cause du phénomène
de la transition démographique qui est la conséquence d’un certain nombre de changements radicaux
dans les conditions de vie des Européens.
A. Une population qui
démographique…
augmente
en
raison
de
la
transition
En 1700, près d’1 habitant sur 6 de la planète se trouve en Europe ; en 1900, la proportion est passée à
près d’1 habitant sur 4. L’Europe est, à cette date, la région la plus peuplée du monde. Cette situation
s’explique par une forte croissance de la population européenne qui passe, de 125 en 1700 à 422 millions
en 1900 (+0,61% par an) tandis que le reste de la population mondiale progresse plus lentement, de 700 à
1613 millions (+0,42% par an). Pour la première fois, une période de croissance démographique s’installe
dans la durée.
Cette situation s’explique par un changement de régime démographique. La mortalité diminue (40‰
en 1740, 26‰ en 1855 et 18,6‰ en 1913 pour la France) tandis que la natalité reste forte. Face à la baisse
de la mortalité, une volonté de limiter les naissances se fait jour mais la natalité baisse moins rapidement
que la mortalité et, donc, la croissance de la population se poursuit. Ce n’est qu’à la fin du XIXe siècle
que la natalité rattrape la mortalité qui était arrivée à son minimum. La croissance de la population
redevient plus lente, c’est le régime démographique moderne. Ce passage du régime démographique
d’Ancien Régime au régime démographique moderne s’appelle la transition démographique. Tous les
pays européens connaissent la transition démographique mais pas au même moment : la France est
touchée en premier dès le milieu du XVIIIe siècle puis vient le Royaume-Uni suivi, à la fin du XVIIIe
siècle, des autres nations d’Europe du Nord-Ouest enfin les pays d’Europe du Sud et de l’Est ne sont
touchés qu’au XIXe siècle.
A partir du XVIIIe siècle, la population européenne augmente fortement en raison de la transition
démographique. Comment expliquer l’apparition de la transition démographique ?
B. …causée par différents facteurs.
La baisse importante de la mortalité a été permise par une conjonction de causes. Tout d’abord,
l’alimentation des populations européennes est meilleure en raison de progrès agricoles (invention des
engrais synthétiques, mécanisation…) qui augmentent les rendements agricoles et d’une révolution des
transports qui facilitent les transferts de nourriture. Les disettes deviennent beaucoup plus rares. Ensuite,
la santé des populations s’améliorent fortement, au cours des XVIIIe et XIXe siècles, grâce à des
découvertes scientifiques (vaccin de Jenner contre la variole en 1796, identification de l’origine
microbienne des infections par Pasteur…) et aux progrès de l’hygiène (pavage des rues, aération des
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villes avec des parcs, expulsion des cimetières hors des villes). C’est la fin des grandes vagues
épidémiques. Enfin, l’augmentation globale du niveau de vie des populations, permise par la révolution
industrielle, fait que les Européens vivent mieux (logements plus salubres, alimentation de meilleure
qualité et plus abondante…). Cependant, ces progrès sont inégalement répartis en fonction des régions et
des classes sociales. Les classes moyennes ou aisées vivent dans de bonnes conditions tandis que la classe
ouvrière s’entasse à six ou sept dans une pièce et que les naissances restent nombreuses pour multiplier
les sources de revenus.
Au début de la transition démographique, la natalité reste forte car, par habitude, la fécondité reste
importante. Puis, au cours de la seconde phase de la transition démographique, le taux de natalité va
décroître progressivement en raison de différentes causes. En premier lieu, la baisse de la mortalité, en
particulier infantile, fait que les chances des enfants d’atteindre l’âge adulte sont plus importantes. Il n’est
donc plus nécessaire de multiplier les naissances. Ensuite, dans la poursuite de l’esprit des Lumières
(L’Emile de Rousseau), les parents cherchent à accorder plus d’attention à leurs enfants ce qui nécessite
de limiter le nombre de naissances. L’éducation coûte de l’argent, il faut préserver le patrimoine familial
pour permettre une ascension sociale…
Cependant, là encore, les situations varient. Par exemple, la France, touchée plus tôt par la transition
démographique, encourage la natalité pour limiter le vieillissement de sa population alors que
l’Angleterre voit se développer le malthusianisme qui encourage la baisse de la natalité pour mieux
profiter de l’élévation du niveau de vie.
La transition démographique que connaît l’Europe, entre les XVIIe et XVIIIe siècles, en fait le
continent le plus peuplé du monde en raison de la conjonction de nombreuses révolutions agricoles,
économiques et culturelles. Mais, cette brutale augmentation de la population européenne va provoquer
une importante émigration.
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III. Les migrations européennes du XIX siècle.
Les Européens vont se répandre à travers le monde, au cours du XIXe siècle, en raison de la
conjonction d’un certain nombre de facteurs. Leur installation dans d’autres continents sera plus ou
moins bien réussie et aura des conséquences importantes sur les populations qui y vivaient avant eux.
A. Les Européens peuplent le monde ...
Les pays européens ont toujours connu des migrations saisonnières (maçons de la Creuse venant à
Paris l’hiver) ou frontalières (mineurs belges se rendant dans le Nord de la France) mais, à partir des
Grandes Découvertes des XVe et XVIe siècles, les populations européennes vont émigrer vers les autres
continents lors d’une « première mondialisation ». Du XVe au XVIIIe siècle, 300 000 Français, 2
millions de Britanniques et 2 millions d’Espagnols s’installent sur le continent américain. A partir du
milieu du XIXe siècle, l’émigration européenne hors d’Europe s’accélère fortement : entre 1800 et 1914,
60 millions d’Européens vont quitter le « Vieux continent ». Ces migrations vont d’abord toucher la
Scandinavie, les Iles Britanniques et l’Europe centrale puis, à partir de 1880, l’Europe méridionale et
orientale. Certains pays sont particulièrement touchés par l’émigration : entre 1820 et 1914, 12 millions
d’Anglais, 7 millions d’Irlandais et 10 millions d’Italiens quittent leur patrie. A l’inverse, la France est
une terre d’immigration en raison d’une population vieillissante par l’ancienneté de sa transition
démographique.
Les destinations des migrants sont soient les « pays neufs » d’Amérique, soient les empires coloniaux
qui se forment à la fin du XIXe siècle. Le continent américain absorbe, en effet, une part importante des
migrations européennes : entre 1820 et1914, 33 millions d’Européens s’installent en Amérique du Nord et
13 millions en Amérique latine dont les pays viennent de devenir indépendants. L’Amérique du Nord
devient alors le quatrième grand foyer de peuplement du monde. Les colonies d’Afrique, d’Asie et
d’Océanie constituent des destinations secondaires pour les migrants : 600 000 Européens ont migré vers
l’Algérie, près d’1 million de Britanniques se sont installés dans l’empire britannique (Indes, Australie,
Nouvelle-Zélande, Afrique du Sud).
Au fur et à mesure que les Européens découvrent le monde, ils émigrent vers les autres continents.
Mais, à partir du XIXe siècle, cette émigration s’accélère. Comment expliquer cette amplification de
l’émigration européenne au XIXe siècle ?
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B. …pour des motivations très variables…
Commencée au XVIIIe siècle, la transition démographique a provoqué une brutale augmentation de la
population européenne. Cette hausse démographique et les progrès techniques agricoles conduisent à un
trop-plein de main-d’œuvre agricole qui entraîne, à son tour, un exode rural vers les villes. Dans celles-ci,
les nouveaux arrivants fournissent les ouvriers nécessaires au développement de l’industrie mais cette
dernière ne réussit pas à fournir du travail à tous et la fin du XIXe siècle est marquée par la Grande
Dépression (1870-1890) qui renforce le chômage. Aussi, la dernière solution pour les exclus du monde
industriel reste le départ vers de « nouveaux mondes ». Les migrants espèrent y construire une nouvelle
vie, bien meilleure que celle qu’ils ont vécue en Europe. Ainsi, de véritables ruées vers l’or ont lieu
lorsque de nouvelles mines d’or sont découvertes aux Etats-Unis (Californie en 1848, Klondike en 1897),
en Afrique du Sud, en Sibérie (4 millions de Russes y émigrent) ou en Australie.
Les migrations, essentiellement économiques, sont aussi d’origine politique ou religieuse. Par
exemple, après la répression de la révolution de 1864, les Polonais émigrent massivement. De même, en
raison des pogroms qui débutent en 1880, les Juifs fuient la Russie faisant, par exemple, de New York la
première ville juive du monde. Pour finir, des motivations plus personnelles peuvent être avancées
comme le goût pour l’aventure ou l’espoir de créer des utopies (John Sutter et sa Nouvelle-Helvétie
fondée en 1835, Salem ou nouvelle Jérusalem…).
Les Etats de départ et d’accueil jouent aussi un rôle important dans ce vaste mouvement migratoire.
Les premiers cherchent à se débarrasser d’une population considérée comme inutile et
dangereuse (chômeurs sans ressources, bagnards, prostituées) et à peupler leurs nouvelles colonies, en
particulier après l’abolition de l’esclavage. Ainsi, la France et le Royaume-Uni ont peuplé l’Australie ou
la Guyane avec des bagnards. L’Autriche-Hongrie garantit, en 1867, la liberté d’émigration pour limiter
les menaces de révolte de la part des minorités. Les seconds encouragent la venue des immigrants afin de
disposer de main-d’œuvre pour leur industrie naissante et de population pour aménager les territoires
vides. Pour cela, ils organisent de véritables campagnes publicitaires vantant les richesses à obtenir,
promettant des terres gratuites ou des conditions fiscales avantageuses. Des racoleurs sont même envoyés
en Europe pour susciter les envies.
Enfin, les transports connaissent, au XIXe siècle, une véritable révolution avec la diffusion de la
propulsion à vapeur. Les trajets sont plus rapides (la traversée de l’Atlantique est divisée par 4 à partir du
1860), les navires plus gros et donc les trajets moins coûteux. Des lignes régulières se mettent en place
entre les grands ports européens (Liverpool, Le Havre, Hambourg, Gênes, Marseille) et les territoires
d’accueil.
En raison de circonstances économiques, politiques ou religieuses, les Européens émigrent vers
d’autres continents, encouragés en cela par les pays d’origine et de destinations. Quelles vont être les
conséquences de ces migrations, pour les migrants et pour les autochtones ?
C. … et avec des résultats plus ou moins bons.
L’arrivée dans de nouveaux mondes permet quelques réussites exceptionnelles, comme celle
d’Andrew Carnegie qui, débarquant à New York sans un sou à l’âge de 13 ans, est un des hommes les
plus riches du monde 50 ans plus tard. Cependant, la situation de la majorité des immigrants est moins
réjouissante. Ils s’entassent, la plupart du temps, dans des logements insalubres, exercent les travaux les
plus pénibles pour des salaires de misère et vivent dans une précarité parfois pire qu’en Europe. Ils
doivent aussi affronter l’hostilité des colons européens installés avant eux qui rejettent ces étrangers qu’ils
ne comprennent pas et qui viennent prendre leur travail et leurs terres. Les Etats-Unis montrent bien
l’opposition entre les premiers colons, les WASP (« White Anglo-Saxon Protestant »), et les nouveaux
migrants anglophones mais catholiques (Irlandais) ou non anglophones (Italiens, Polonais). Face à cette
hostilité, les migrants se regroupent dans des ghettos communautaires (Five Points irlandais et Little Italy
à New York) pour se protéger contres les autres communautés et lutter contre le sentiment de
déracinement. Malgré tout, dans certains cas, les émigrants retournent dans leur pays d’origine.
Progressivement, avec l’élévation de leur niveau de vie, les migrants s’intègrent dans les Etats qui les
ont accueillis tout en conservant certaines particularités nationales. Pour faciliter l’intégration des
migrants déjà arrivés, les pays d’accueil vont progressivement durcir leur politique migratoire. Aux EtatsUnis, les migrants sont d’abord concentrés à Ellis Island à partir de 1892 pour être contrôlés dès leur
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arrivée. Puis, à partir de 1902, un minimum de 20 $ est exigé pour pouvoir entrer aux Etats-Unis. Enfin,
les premiers quotas sont mis en place en 1921. De même, au Canada, en 1906 est mis fin à la politique de
Free entry.
L’arrivée des Européens sur les nouveaux continents n’est pas sans conséquence sur les populations
locales. Ainsi, les populations d’Afrique noire subissent la mise en place de la traite négrière qui réduit la
population du Golfe de Guinée (plus de 11 millions de personnes déplacées entre le XVIe siècle et 1850,
baisse de 10% de la population du continent africain) et augmente celle d’Amérique. A l’inverse, les
populations amérindiennes, qui passent de 80 millions d’individus à 4,5 millions entre 1500 et 1600, ou
aborigènes d’Australie subissent une véritable extermination plus ou moins volontaire.
De l’Antiquité jusqu’au XIXe siècle, la population européenne va connaître deux phases de
croissance : l’une lente jusqu’au XVIIIe siècle à cause d’un régime démographique d’Ancien Régime et
l’autre plus rapide du XVIIIe au XIXe siècle suite à la transition démographique. Devenue la région la
plus peuplée du monde, l’Europe est contrainte d’envoyer une partie de sa population peupler le reste du
monde. Les populations quittant l’Europe vont chercher dans ces nouveaux mondes une vie meilleure qui
n’est pas toujours au rendez-vous.
L’Europe connaît donc d’importantes migrations au cours du XIXe siècle. Celles-ci sont le fruit de
diverses causes. Les migrations actuelles sont-elles provoquées par les mêmes causes ?
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