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Mancilla N° Commission paritaire en cours UFL Convention collective : un pas fondateur vers la reconnaissance de la profession pages 12 à 17 Retrospective Les événements de 2009 pages 21 à 23 Nouveauté Grues Mobiles Une nouvelle 130 tonnes chez Tadano pages 24 à 25 Reportages Grues auxiliaires Les grues venues du froid pages 26 à 29 Levageur Aravis Levage : le levageur des Montagnes pages 31 à 33 Levage par la voie des airs pages 34 à 35 Loueur Accès et Elevatique reçoit sa nouvelle nacelle Merlo page 36 Grues mobiles Ormig fête ses 60 ans pages 38 à 39 ManuMaGazine 5 manumag 92:manumag 59 8/02/10 9:54 Page 6 manumag 92:manumag 59 8/02/10 9:55 Page 7 Les confidences du «Mouflet» Distribution/réseaux Vertikal Loc débute en France La société Vertikal Loc vient d’être créée, spécialisée dans la location de nacelles grande hauteur. Dirigée par Frédéric Durand, elle s’est dotée pour la France de la toute nouvelle gamme de nacelles Ruthmann, et notamment la nouvelle 58 m (avec un déport de 40 m). “Nous avons avec notre partenaire allemand Schirmer la possibilité de commercialiser toutes leurs nacelles grandes hauteurs, c’est-à-dire les 103, 85 m et 70 m Wumag en France” explique M. Durand. La société loue aussi tous types de nacelles : plates-formes, araignées et automotrices. Législation/Fédération La nouvelle directive machine en application La directive “machines” 2006/42 CE du 17 mai 2006, a pour objet de clarifier et faciliter l’interprétation de l’application des exigences essentielles de protection de la santé et la sécurité lors de la conception pour la mise sur le marché des machines dans l’Union européenne. Le nouveau texte, qui étend son champs d’application à certains types de machines et composants de sécurité, est entré en vigueur le 29 décembre 2009 et remplace la directive 98/37 CE. Cette nouvelle directive a été transposée en droit français par le décret n°2008-1156 du 7 novembre 2008. La Ficime (Fédération des entreprises internationales de la Mécanique et de l’Electronique) explique les principaux changements, qui portent par exemple sur les exigences relatives à l’évaluation du risque sont plus détaillées, les exigences relatives à l’ergonomie et aux émissions sont formulées plus précisément, de nouvelles exigences ont été définies pour les machines desservant des paliers fixes, les exigences relatives aux sièges et à la protection contre la foudre qui se limitaient jusqu’à présent aux machines mobiles et aux machines de levage, ont été intégrées dans la partie générale et sont donc applicables à toutes les machines. La notion de mise sur le marché et de mise en service a été clarifiée. Le législateur estime que toutes les machines présentant un risque dû au retournement ou au basculement doivent avoir une cabine ROPS (retournement) ou TOPS (basculement). S’agissant des cabines FOPS (chute d'objets), l’exigence a été profondément modifiée, précédemment il était exigé des points d’ancrage permettant de fixer la cabine, à l’avenir si le risque existe la machine doit être équipée d’une cabine FOPS. Une nouvelle notion est créée : le “quasi-machine” qui est un ensemble qui constitue presque une machine, mais qui ne peut assurer à lui seul une application définie. Un système d'entraînement est une quasimachine. Elle est uniquement destinée à être incorporée ou assemblée à d’autres machines ou à d’autres quasi-machines ou équipements en vue de constituer une machine. Une nouvelle agence pour LocManu LocManu, levageur installé en Martinique ouvre une nouvelle agence en Guyane. Par ailleurs, il quitte ses locaux pour s’installer avenue des Tourelles à Fort de France. Manuloc gère le parc manutention de “Veuve Cliquot” Le groupe lorrain Manuloc , basé à Metz, a signé un contrat pluriannuel avec la maison de champagne Veuve Cliquot Ponsardin (groupe LVMH), pour la gestion de son parc d’engins de manutention. Il s’agit d’un contrat “full service”, incluant la location, ainsi que la maintenance des matériels. Nominations Manitou adapte sa gouvernance Lors d’une assemblée générale extraordinaire, Manitou a adopté une nouvelle structure à conseil d’administration. Réuni juste après cette assemblée générale, il a élu Marcel Braud comme Président non-exécutif et Mme Jacqueline Himsworth comme Vice-présidente, et a confirmé Jean-Christophe Giroux comme Directeur général. Christian Caleca (précédemment Directeur général et membre du Directoire) devient Directeur général adjoint en charge de la division Manutention tout-terrain. JeanChristophe Giroux a déclaré : “Le contexte est toujours marqué par une très faible visibilité sur nos différents marchés. Toutefois, le quatrième trimestre marque une stabilisation du chiffre d’affaires, après 5 trimestres consécutifs de baisse. Nous pensons également que nos efforts sur les coûts et le bilan (en particulier les stocks) se traduiront par une forte réduction de la perte opérationnelle et du niveau de dette nette, confirmant l’adaptation rapide et profonde de Manitou à son nouvel environnement.” ManuMaGazine 7 manumag 92:manumag 59 8/02/10 9:55 Page 8 Les confidences du «Mouflet» Chantiers Une station d’épuration en construction à La Réunion Sur l’Ile de la Réunion, la ville de l’Etang-Salé a attribué les travaux d’extension et de modernisation de sa station d’épuration à Vinci. L’opération vise à accroître la capacité de traitement de 6000 à 19000 équi.hab. L’usine sera par ailleurs la première en France à être équipée de la technologie membranaire, un procédé dont VINCI Construction France est le licencié exclusif et qui permettra de réutiliser une partie des eaux traitées pour l’irrigation. D’un montant de 9,8 M€, les travaux seront réalisés en 26 mois. Les travaux de l’A89 Lyon-Bordeaux attribués Les travaux de l’A89 entre Lyon et Bordeaux ont été attribués après appel d’offre au groupement composé de Vinci Construction Terrassement , mandataire, Dodin Campenon Bernard, GTM TP Lyon, Eurovia GPI et Eurovia Lyon. Les travaux représentent notamment les marchés de terrassement et ouvrages d’art sur la section de 24 km de l’A89 achevant la liaison Lyon-Bordeaux, pour un montant total de 123 millions d’euros. 8,8 millions de m3 de terrassement et la réalisation de 51 ouvrages d’art sont prévus. Élargissement de l’A71 Dans le Loiret, le chantier d’élargissement de l’autoroute A71, sur les 6 km qui séparent OrléansCentre et Olivet, a franchi une nouvelle étape avec l’ouverture à la circulation de la troisième voie de circulation dans le sens Paris-province. Les travaux sont réalisés par Vinci Construction Terrassement (Vinci Construction France) pour la partie élargissement de la section courante et réaménagement des ouvrages d’art courants. Le groupement génie civil, piloté par Dodin Campenon Bernard (également filiale de VINCI Construction France), est quant à lui chargé de la construction d’un nouveau pont sur la Loire, préalable à la mise en service de la troisième voie, sens province-Paris, prévue pour la fin 2010. Il s’agit d’un pont à voussoirs précontraints coulés en place en encorbellement à l’aide d’un équipage mobile. Chiffres Distribution : -63% en 2009 “L’estimation du nombre de machines vendues en 2009 chuterait de 63% par rapport à 2008, en chute de 14% par rapport à 2007 (année record avec 48960 unité) et les prévisions pour 2010 se situent entre -5% et +5%. Beaucoup d’usines ont fermé pendant plusieurs mois, réduisant drastiquement leur production” a expliqué le DLR lors de la journée nationale de la distribution. “Et nous sommes inquiets, tant sur la reprise de l’outil de production que sur le réseau de distribution. Quand on entend que le niveau normal, celui de 2005 (36600 unités) 2006 ne sera retrouvé qu’en 2015, on a de quoi s’inquiéter. On peut tenir un an, mais après ?” Luc Soldermann, président de la commission, a rappelé le soutien des constructeurs aux distributeurs, frappés par une chute de leur activité depuis un an : “Alain Rosaz, Président du Seimat, nous a confirmé que les constructeurs sont conscients des difficultés et qu’ils resteront solidaires des distributeurs. Nous allons par ailleurs proposer une action conjointe DLR/Seimat auprès des banques.” La plupart des distributeurs ont réduit leurs stocks de matériels neufs , alors que le stock d’occasion représente encore 293 jours de CA contre 221 jours au 2e trimestre. Face à la crise, la résistance s’organise, avec les réductions des frais généraux, mais la marge de manoeuvre est faible car 58% de la masse salariale est affectée aux services techniques qui assurent la maintenance des machines... seul secteur porteur aujourd’hui. Grues auxiliaires : -47 % Plus de 6900 grues auxiliaires ont été livrées sur le marché français en 2008. En 2009, ce sont quelques 3300 grues qui ont été immatriculées, soit une chute de près de 47%. Résultat net en baisse pour Bouygues Le groupe Bouygues a réalisé sur les 9 premiers mois de 2009 un résultat opérationnel de 1 461 millions d’euros (-18%) et un résultat net de 1024 millions d’euros (-15%). Le chiffre d’affaires s’établit à 23168 millions d’euros (-3%). Dans le détail, ce sont les chiffres d’affaires de Colas (-10%) et TF1 (-13%) qui plombent les résultats du groupe, les chiffres d’affaires de Bouygues Construction et Bouygues immobilier sont en hausse de respectivement + 2% et + 8 % (dont +15% dans l’activité logement). Fin septembre 2009, les réservations de logements ont progressé de 32 %. Palfinger : -36% Le groupe Palfinger a réalisé un chiffre d’affaires sur les neuf premiers mois de 387,9 millions d’euros, en baisse de 36% par rapport à la même période en 2008. Le constructeur a néanmoins réussi à dégager un EBITDA de 9,8 millions d’euros. Un hôpital HQE en construction à Orléans 85 M€ investis pour réduire les risques de coupures électriques en PACA Un groupement réunissant trois filiales de Bouygues Construction a remporté un contrat pour la construction du nouvel hôpital d’Orléans, le premier hôpital région de France à recevoir le label HQE (Haute qualité énergétique). D’un montant de 202 millions d’euros, ce contrat comprend la réalisation du gros oeuvre, du clos et couvert ainsi que les corps d’état architecturaux. D'une surface de près de 170 000 m2, le bâtiment comprendra 1 376 lits (contre 800 aujourd’hui), un plateau technique ultramoderne (22 blocs opératoires, 6 laboratoires spécialisés, 2 salles de radiologie interventionnelle, etc.) et 700 places de parking en sous-sol. Près de 1 000 personnes seront mobilisées en période de pointe sur ce chantier qui durera un peu plus de cinq ans. Les premiers patients seront accueillis début 2015. Pour minimiser le risque de coupures électriques, RTE a engagé une série d’investissements sur son réseau. RTE a investi 85 millions d’euros pour renforcer le réseau existant et l’exploiter au maximum de ses capacités techniques. Aujourd’hui, 3 opérations ont déjà été réalisées. En novembre 2009, un nouveau “transformateur-déphaseur” a été mis en service dans le poste de Boutre (Manosque). Cette opération permet notamment de mieux sécuriser l’agglomération toulonnaise et la Côte d’Azur. La capacité de transport d’électricité de l’axe entre Toulon et Nice a été augmentée. Initialement composé d’un circuit à 225 000 volts et d’un circuit à 400 000 volts, l’opération consiste à passer à 400 000 volts les deux circuits. La modification est aujourd’hui opérationnelle entre Toulon et Draguignan. En 2010, elle sera effective jusqu’à Nice. Dès 2008, des condensateurs avaient été installés dans quatre postes électriques entre Toulon et Nice afin d’éviter l’écroulement de la tension dans l’Est PACA. RTE a encore engagé un programme de sécurisation durable qui sera achevé en 2015. 8 ManuMaGazine manumag 92:manumag 59 8/02/10 9:56 Page 9 Les confidences du «Mouflet» Chiffres La FNTP appelle les collectivités à maintenir leurs investissements Les Travaux Publics ont connu un recul de leur activité de 6% en 2009. Pour 2010, les incertitudes demeurent. Selon Patrick Bernasconi, Président de la FNTP, “la stabilisation de l’activité semble à notre portée, mais face à l’ampleur des incertitudes, je demeure inquiet. L’Etat et les grands opérateurs devraient investir davantage dans les Travaux publics en 2010, les effets décalés du Plan de relance se manifestant avec, par exemple, la mise en place des programmes de développement et de modernisation d’itinéraires routiers, le démarrage en fin d’année de la phase 2 de la LGV Est.” En revanche, les investissements dans le secteur privé marquent encore le pas. Concernant les collectivités locales (45% du chiffre d’affaires), la FNTP estime que leur demande sera en baisse de 1,5% : stable pour les communes et leur groupement, en nette baisse pour les départements. Les collectivités territoriales, inquiètes à cause de la réforme territoriale et la réforme de la taxe professionnelle, disposent cependant d’atouts pour poursuivre leur politique d’investissements , avec une situation financière globalement saine, et des projets qui existent, la reconduction en 2010 de la mesure sur le remboursement anticipé du FCTVA, et le déblocage d’un milliard d’euros par les institutions professionnelles Travaux Publics et Dexia de prêts bonifiés. Les entrepreneurs s’inquiètent aussi des conditions dans lesquelles les collectivités choisiront d’investir, et la façon dont elles joueront leur rôle d’acteurs économiques responsables, et appellent donc à conclure des contrats aux prix justes. Après 2010, les incertitudes demeurent... FFB : 5 raisons d’espérer La Fédération Française du Bâtiment a fait le point sur les perspectives 2010, et estime que les travaux pourraient connaître un repli en volume de 3,1 % (- 7,1% en 2009), avec une hausse de 0,5% dans les activités de l’entretien et un recul de la construction neuve de 7,2 % (-12,5% en 2009). En 2010, cinq facteurs pourraient peser sur le redémarrage de l’activité. Tout d’abord, la relance massive de la construction sociale, qui permettrait de porter les mises en chantier du secteur HLM de 68000 en 2008 à 7700 en 2009 et 86000 en 2010. Autre facteur, la construction de logements par les promoteurs, dont les mises en chantier devraient redémarrer dès le 1er trimestre 2010. Autres facteurs positifs, le dispositif de remboursement anticipé du fonds de compensation pour la TVA qui a permis de dégager un surplus d’engagement d’investissement prévu de 19,2 milliards, dont 9,2 pour les seuls travaux de bâtiment, et l’amplification par la profession du plan de relance va la mobilisation des réserves des organismes financiers liés à la profession (opération déjà lancée dans les années 90). Enfin, la FFB estime que la montée en régime du Grenelle de l’environnement constitue un énorme chantier dont les retombées sont potentiellement énormes. Cependant, deux inquiétudes majeures demeurent : l’évolution des prix et la trésorerie des entreprises. International Ritchie Bros acquiert la société d’enchères californienne Martella Ritchie Bros, spécialiste dans les ventes aux enchères de matériels vient de faire l’acquisition de l’entreprise californienne Martella Auction Company, elle aussi spécialisée dans les ventes aux enchères de matériels agricoles et industriels. Cette acquisition lui permet de de renforcer et d’étendre sa position sur ces marchés, et cette zone géographique. Des grues à tour sur-mesure sur un port norvégien Terex Cranes a installé deux grues à tour Terex CTL 140-10 TS21 dans le port de Olen en Norvège. Les grues sont configurées pour les besoins spécifiques du fournisseur des services maritimes et off-shore norvégien Westcon. Le challenge a été de remplacer des anciennes grues, et les nouvelles grues ont dû s’adapter aux conditions de quai existantes, avec un quai flottant et différentes unités se déplaçant sur des rails à deux hauteurs différentes. Ce projet inhabituel a donc nécessité la réalisation de grues “sur-mesure” en un temps record. La solution a donc inclus deux grues Terex CTL 140, avec une capacité de levage maxi de 10 tonnes chacune. Toutes étaient équipées de flèches de différentes longueurs (30 à 50 m), pour être parfaitement adaptées aux quais existants. Manitowoc livre sa première GSK55 Manitowoc vient de livrer sa première grue GSK 55, qui a effectué son premier chantier dans le nord de l’Allemagne. Cette grue particulière, dévoilée sur le dernier Intermat, combine la structure supérieure de la GMK3055, avec un châssis remorque. Sur l’un de ses premiers chantiers, pour l’installation de plusieurs composants de structures sur l’usine EUROline Factory à Gross Parin, dans le nord de l’Allemagne, elle a pendant deux jours levé et placé des matériaux divers dont les plus lourds pesaient 3 tonnes, à une portée entre 20 et 22 m. Avec deux essieux sur le tracteur et 3 sur la remorque, la grue n’excède pas les 9 tonnes par essieu quand elle roule avec 11,6 tonnes de contrepoids. Facile à manoeuvrer, elle dispose, comme la GMK 3055 d’une capacité nominale de 55 tonnes, et d’une flèche principale de 43 m. ManuMaGazine 9 manumag 92:manumag 59 8/02/10 9:56 Page 10 Les confidences du «Mouflet» International Freyssinet va construire un pont haubané en Inde Après l’effondrement des piles du pont de Lakadiya en Inde, qui permettait la traversée d’un bras de mer séparant la ville de la principale zone industrielle, et l’échec d’une tentative de reconstruction à l’identique, les autorités du Gujerat ont donné leur feu vert à la proposition de Freyssinet, filiale de Soletanche Freyssinet (Vinci Construction), de construire un pont haubané. L’ouvrage aura une portée de 100 m et comprendra quatre voies, dont une piétonnière. Freyssinet assure la conception de la structure ainsi que la fourniture et la mise en œuvre des 48 haubans, qui seront installés au cours du premier semestre 2010. Trois grues Terex pour un chantier de 360 000 tonnes ! Trois grues Terex de forte puissance ont été utilisées sur diverses opérations de levage sur le chantier du Centre Airrail de Franckfort, à côté de l’aéroport, l’un des projets de construction les plus ambitieux d’Europe. Le bâtiment a une façade en verre de 660 m de long, et 65 m de large pour une hauteur de 45 m. Le projet a coûté plus de 900 millions d’euros. Pour sa réalisation, plus de 360 000 tonnes d’acier ont dû être positionnées à divers points de la construction. Plusieurs grues Terex du levageur Wiesbauer ont travaillé ensemble sur ce chantier, et pas des moindres : AC200-1, AC 250-1, AC 500-2 et AC 700. Un exemple de levage intéressant a été l’érection d’une poutre, qui a requis trois grues Terex travaillant ensemble : dans un espace restreint entre l’aéroport, les voies ferrées et l’autoroute, deux AC 700 et une AC 500 ont été positionnées. Le système de toit suspendu est une partie de l’impressionnant dôme en verre au-dessus de la salle de bal de l’Hôtel Hilton qui est en cours de construction. Chacune des grues a levé une des sous-structures, dont chacune avait 20 m d’envergure. L’assemblage final a eu lieu dans les airs. La charge a été répartie de la manière suivante : 55 tonnes pour une 700 tonnes, 40 tonnes sur la 500 tonnes et 25 tonnes sur l’autre 700 tonnes. L’AC 700 a été configurée avec sa flèche principale et un luffing jib de 42 m. Elle a opéré avec un déport de 126 m et un contrepoids de 140 tonnes. La seconde AC700 avait sa flèche principale et et un luffing jib et travaillait avec un déport de 41 M. La 500 tonnes avait une flèche de 36 m à un déport de 30 m, avec un contrepoids de 180 tonnes. Nouveautés Agendas/Salons Maeda annonce un nouveau modèle pick&carry Haulotte décline Bauma Le constructeur japonais Maeda, spécialiste des mini-grues a annoncé lors de la visite de son usine avec ses distributeurs et clients, la sortie d’une nouvelle LC383 “pick and carry” , avec une capacité de 1,45 tonnes. Plus d’informations seront disponibles à partir de février, et ce modèle sera officiellement dévoilé sur Bauma. Le constructeur de nacelles et de chariots Haulotte a annoncé qu’il ne serait pas présent à Bauma Première nacelle “tout électrique” à Copenhague Le 45e Congrès du DLR les 25 et 26 mars Copenhague, capitale pendant plusieurs jours de la protection de l’environnement, a accueilli la présentation de la première nacelle sur van électrique... Développée en partenariat avec le fabricant Time et Smith Electric Vehicles (compagnie soeur d’Upright) cette ET 32 LFXS est la première à avoir une alimentation totalement électrique pour le châssis et la nacelle. Elle a une hauteur de travail de 11 m, et a été montée sur un châssis Smith Edison, fabriqué par Smith Electric Vehicle dans l’usine de Vigo. Dotée d’un moteur de 90 kW et d’une batterie Litium Ion 40 kWh avec chargement automatique, elle a une autonomie de 160 km. Les deux premières machines, en exposition à Copenhague seront ensuite livrées à deux clients au Royaume-Uni. 10 ManuMaGazine Le DLR tiendra son 45e Congrès les 25 et 26 mars 2010, à Disneyland Paris. Cette 45e édition portera sur le thème “Voir au-delà”, voir plus loin pour mieux avancer. Le nouveau Président sera aussi élu à cette occasion, Michel Gable ne se représentant plus à cette fonction. Le Salon Manutention en novembre 2010 Manutention 2010 se tiendra du 22 au 25 novembre 2010 à Paris Nord Villepinte, conjointement au salon Emballage. manumag 92:manumag 59 8/02/10 9:57 Page 11 Les confidences du «Mouflet» Livraisons Une nouvelle 74 t/m pour Transports Martin Le levageur et transporteur Transports Martin vient de réceptionner un nouveau véhicule, un porteur Renault Kerax 8X4 équipé d’une grue auxiliaire Palfinger PK 74002 de 74 t/m de capacité. 3MLS réceptionne ses deux nouvelles minigrues La société 3MLS (spécialisée dans la location de mini-grues) a réceptionné ses deux nouvelles minigrues Maeda, livrées par la société Heli (Belgique). La LC 1385 (6 tonnes de capacité maxi, hauteur de levage jusqu’à 16,8 m et avec la fléchette jusqu’à 22) et la MC285 (2,8 tonnes de capacité maxi, 75 cm de large, 8,7 m de hauteur maxi.) Sur la photo : Nicolas Bacherer (3MLS), Wim Le Roy (Heli) , Fabrice Derozière, Vincent Vercaemst (AB Kranlyft) devant la LC1385. Du côté des levageurs Du côté des levageurs Du côté des levageurs OUEST SUD-OUEST Simavil (35) a complété son parc avec une nouvelle nacelle auto- Troisel (32) vient réceptionner une nouvelle grue , une LTM 1050-3.1, de 50 tonnes de capacité. motrice Manitou de 18 m de hauteur de travail, ainsi qu’une remorque Nooteboom 3 essieux extensible à 24 m, et un chariot Manitou télescopique de 14 m de hauteur de levage. Ayala (64) a complété son parc avec une nouvelle grue Grove GMK 4080.1, de 80 tonnes de capacité. Le Port de Saint-Malo vient de recevoir sa deuxième grue treillis sur pneus Sennebogen type 680 HMC. La société Barbe (53) a complété son parc avec une nouvelle grue Liebherr, une LTM 1055-3.2, de 55 tonnes de capacités. SUD-EST La société Maia Sonnier (69) vient d’investir dans une nouvelle grue mobile, une LTM 1030-2.1, de 35 tonnes de capacité. EST Adekma (72) a complété son parc avec une nouvelle grue Terex AC40 City (40 tonnes de capacité) Le levageur Jagulak (89) a réceptionné sa nouvelle grue Grove GMK4100, de 100 tonnes de capacité. NORD DOM-TOM Le levageur Lelieur 62) a investi dans une nouvelle grue Liebherr, une LTF 1045-4.1, grue sur camion de 45 tonnes de capacité. Le levageur Sericom (98) vient d’être livré de sa nouvelle grue Liebherr une LTM 1200-5.1, 200 tonnes de capacité. L’entreprise Baudoux (02) a complété son parc avec une nouvelle grue Liebherr, une LTM 1040-2.1, de 40 tonnes de capacité. EXPORT Action Lev a renforcé son parc avec une nouvelle grue Terex AC Ponticelli Nigeria vient d’être livré d’une grue mobile Grove, 100/4, de 100 tonnes de capacité. une grue de chantier RT 890E, de 80 tonnes de capacité. Cantiniau complète son parc DTP Terrassement (export) a investi dans une nouvelle grue La société Cantiniau a complété son parc avec deux grues TadanoFaun de 60 et 65 tonnes. Terex AC60/3L, de 60 tonnes de capacité. ManuMaGazine 11 manumag 92:manumag 59 8/02/10 9:57 Page 12 UFL Convention collective vers la reconnaissance d Lors de l’assemblée générale de l’UFL, sur l’estrade, de droite à gauche : MM. Millot et Denkiewitz, du Cabinet Barthélémy, Christian-Jacques Vernazza, vice-président de l’UFL, Jean-Baptiste Fedide, Président , Daniel Hedelin, délégué général et Francis Koenig Trésorier Lors de son assemblée générale , qui s’est tenue il y a quelques jours à Paris, l’UFL a expliqué qu’elle avait franchi une nouvelle étape dans la création d’une convention collective propre au levage, qui pourrait être applicable d’ici 2012. Un pas de plus vers la reconnaissance, y compris par les pouvoirs publics, des spécificités de la profession du levage 12 ManuMaGazine manumag 92:manumag 59 8/02/10 9:57 Page 13 UFL e : un pas fondateur e de la profession es es choses avancent, et elles avancent vite ! L’UFL a fait “un pas fondateur pour notre profession”, a souligné Jean-Baptiste Fedide, son président, avec la création d’une convention collective propre aux levageurs, lors de son assemblée générale qui s’est tenue il y a quelques jours à Paris. L Jean-Baptiste Fedide : “Nous avons franchi un pas fondateur pour notre profession” Les adhérents présents (plusieurs dizaines d’entreprises) ont en effet donné, à l’unanimité, mandat au syndicat pour engager et conclure les négociations avec le ministère du Travail, en vue de reconnaitre une convention collective pour les levageurs. Petit retour en arrière, lors de l’assemblée générale de 2008, le Président de l’UFL, Jean-Baptiste Fedide, avait décidé de lancer des travaux d’études pour cette convention collective. Ces travaux ont aujourd’hui été réalisés et achevés par le Cabinet Barthelemy, cabinet d’avocats spécialistes en droit social et droit du travail. Par ailleurs le Syndicat a conclu une convention de partenariat avec le groupe de retraite complémentaire et de prévoyance DO. “Pour permettre au levage d’être considéré comme un secteur d’activité à part entière, il faut s’appuyer sur une identité. Pour exister complètement, un secteur d’activité doit avoir une convention collective”, explique M. Bruno Denkiewicz , Cabinet Barthelemy. “Nous avons choisi de nous loger dans la convention collective du Transport, choix qui répond à des intérêts commerciaux et réglementaires, explique Jean-Baptiste Fedide. Nous allons rédiger un protocole d’accord qui va aboutir à compléter la convention du Transport, pour la rendre applicable dans le levage.” “Nous avons comparé les principales conventions collectives actuellement appliquées dans le levage. Le comparatif révèle tous les interêts qu’il y a à s’appuyer sur la CCN des transports routiers. D’autant que les les salaires actuellement pratiqués dans les entreprises de levage sont d’ores et déjà supérieurs aux minima de la CCN des transports routiers. Pour ce qui concerne la durée du travail , elle devra autant que possible s’inspirer de ce qui se pratique actuellement dans les entreprises de levage” déclare M. Denkiewicz, Cabinet Barthélémy. Un point a été fait sur les étapes déjà franchies, et celles qui restent à venir. D’ores et déjà, le texte de rattachement à la convention collective du transport a été rédigé, ainsi que celui sur le temps de travail. MM. Millot et Denkiewitz, du cabinet Barthélémy, ont présenté la future convention collective. ManuMaGazine 13 manumag 92:manumag 59 8/02/10 9:58 Page 14 UFL Plusieurs dizaines de levageurs adhérents de l’UFL étaient présents pour cette assemblée générale, et ont pu poser de nombreuses questions Temps de travail “Concernant le temps de travail, nous avons pris en compte la durée du travail et l’aménagement du temps de travail. Il y a des pratiques dans la profession qu’il faut légaliser en offrant un cadre souple (et non contraignant), dans le cadre des limites permises. Notre préoccupation de raisonnement en temps de travail a abouti à distinguer le temps de travail effectif et le temps d’attente. L’amplitude d’une journée est calculée avec le temps de travail effectif (qui celui de l’opération de levage ou de manutention) et le temps d’attente. Notre protocole prend en considération un temps de travail effectif de 10 heures maxi, qui peut être porté à 12 heures. Dans certains cas, le temps de repos quotidien peut être ramené à 9 heures.” Concrètement, par exemple, pour le cas d’un grutier dont la journée se décompose de la façon suivante : 5 heures d’opérations de manutention, 3 heures d’interruption et 1 heure de pause déjeuner : avec la CC collective il aura effectué 5 heures de travail effectif, en cas de nécessité il pourra encore rester 4 heures sur le chantier. L’amplitude maximale journalière de 13 heures est atteinte. Ces 4 heu- 14 ManuMaGazine res pourront être du temps de travail effectif car au total le salarié n’aura effectué que 9 heures de travail effectif. Une “boîte à outils” Cette question du temps de travail, et la façon dont celui-ci sera désormais considéré dans la convention collective est primordial, comme l’a souligné Jean-Baptiste Fedide : “Aujourd’hui, même pour les entreprises déjà sous convention collective de transport, on ne peut pas faire travailler un grutier comme un chauffeur! Aujourd’hui on pourra enfin faire reconnaitre par l’inspection du travail notre profession.” M. Denkiewitz, du Cabinet Barthélémy a aussi tenu à souligner qu’il s’agissait de mettre en place un cadre, les entreprises pouvant ensuite puiser dans les outils mis à disposition. “Concernant l’aspect des rémunérations, il faut se caler sur la convention collective des transports, avec des dispositions spécifiques au levage. Pour cela, une réflexion va être engagée afin de déterminer un indice de référence , qui servira de base pour la définition du salaire.” Autre piste de travail, cette fois du côté de la formation, avec la création d’une commission paritaire de l’emploi et de la formation, qui définira le contenu de la formation, et les priorités de la branche. Rappelons que lors de l’élaboration du Caces grutier, le syndicat n’avait alors même été consulté, alors qu’aujourd’hui, à chaque discussion avec les pouvoirs publics, un représentant de l’UFL est présent. Calendrier Le calendrier d’application de cette convention collective va être progressif. Une fois négocié le protocole de rattachement au secteur du transport, il faudra ensuite en demander la validation au ministère du travail, validation qui demande en générale au moins 6 mois. Puis un délai de 6 mois va encore être nécessaire pour se préparer à l’application de cette convention collective. Un guide d’application va être réalisé, et diffusé, pour accompagner les entreprises dans cette étape. Une application devrait donc être possible début 2011. Au 1er janvier 2012, il faudra avoir réglé toutes les questions liées à la formation professionnelle et à la prévoyance (avec la détermination des organismes). manumag 92:manumag 59 8/02/10 9:58 Page 15 UFL Nombreuses questions L’Esta, une action mondiale runo Cagnol, Foselev, a interrogé le Cabinet Barthélémy sur “les avantages acquis par les salariés sous une convention de la métallurgie par exemple ? Que dit la loi sur ces avantages acquis quand on passe à une nouvelle convention ?” M. Denkiewicz, cabinet Barthélémy a expliqué “qu’il faudrait avant tout déterminer si ces avantages viennent du contrat de travail, de la convention collective ou de négociations dans l’entreprise. Deux situations peuvent ensuite se présenter. Soit il y a des interlocuteurs syndicaux, avec lesquels il faut négocier avec eux un accord d’adaptation, et l’accord est trouvé. Soit l’accord n’est pas possible ou pas d’interlocuteurs. Dans ce cas, il est prévu que les avantages individuellement acquis seront conservés, et dans les autres cas, les primes seront conservées, mais gelées, dans le sens où il n’y aura plus de progression automatique. Quant aux autres avantages présents dans une entreprise, il faudra les recenser pour décider s’il faut les maintenir ou pas.” La convention collective devra donner un cadre général. Aux entreprises ensuite de l’adapter en fonction de leurs besoins. Patrick Negre, directeur général Sarens France, s’est interrogé également sur les conséquences avec les organismes complémentaires, et le choix de la caisse des congés payés. Le calendrier laisse jusqu’à 2012 pour résoudre ces questions, mais il est clair qu’il n’y aura pas deux cotisations en même temps. Christian-Jacques Vernazza, vice-président de l’UFL, et président de l’Esta, a de son côté présenté les travaux de cette association européenne des levageurs et transporteurs européens, en démarrant son intervention avec un hommage à Gino Köster, secrétaire général de l’Esta, malheureusement décédé en fin d’année. “Lors du sommet mondial sur la sécurité des grues et du transport, l’accent a été mis sur la reconnaissance du levage en tant qu’industrie, reconnaissance qui doit passer par la sécurité, et donc par une harmonisation. Nous nous sommes en effet aperçus en étudiant les conditions générales, que les différences étaient très faibles en Europe. Nous voulons donc faire dans le monde une vraie différenciation entre les contrats de location et les contrats de levage. Nous essayons aussi de mettre en place, là aussi au niveau mondial un plancher minimum d’assurance. Nous travaillons aussi sur une harmonisation des conditions de travail. Je veux aussi rappeler que nos clients doivent connaître leurs devoirs. Enfin, sur le plan de la sécurité, la nouvelle norme EN13000 sur les CEC, sur laquelle nous étions en conflit avec les Etats-Unis et l’Australie, nous sommes arrivés à un compromis en novembre, qui devrait être signé à Bauma, aussi avec les constructeurs et par lequel désormais les grues mobiles seront conçues de la même manière partout dans le monde. Nous voulons créer une alliance mondiale entre utilisateurs de grues mobiles, pour développer une industrie en commun.” M. Vernazza a aussi rappelé que les Awards du levage et du transport mondial seront remis pendant la Bauma, et que tous les levageurs et transporteurs peuvent participer. Plusieurs catégories (+ ou - 100 tonnes) permettent à chacun de se distinguer. Pas de chronotachygraphe Christian Chaumel, de la société Doumen, à Périgueux : “on se retrouve dans la même convention que les chauffeurs routiers . Est-ce que cela veut dire qu’on va arriver aux chronotachygraphes comme les chauffeurs routiers ?” Florent Millot, avocat au Cabinet Barthélémy a expliqué que la déclaration du temps de travail sera faite par le salarié, avec des fiches d’activité , qui distinguera le temps de travail effectif, de la mise à disposition et le temps de pause. Jean-Baptiste Fedide a souligné aussi que “l’idée est que le temps de travail alloué en France ne correspond pas à nos activités. C’est pour cela qu’il convient de distinguer le temps de travail et le temps de mise à disposition. On rémunérera au salarié l’ensemble du temps de mise à disposition. Il s’agit en fait d’une formalisation, d’une légalisation de notre façon de travailler. C’est novateur dans notre approche, et cela va nécessiter un dialogue avec nos salariés.” Fabrice Millot s’est aussi voulu rassurant, en confirmant que le chronotachygraphe n’avait pas contaminé tous les métiers du transport. Sur le sujet du chronotachygraphe, Daniel Hedelin, délégué général de l’UFL, a souligné qu’une circulaire a été émise pour repréciser que dans le cadre européen, les grues mobiles sont exclues de chronotachygraphes, et qu’il ne saurait donc y avoir de contrôles par l’administration si certaines grues en sont équipées ! Autorisations et escortes de convois François Chartier, dirigeant de la société Catexe, a fait un point sur les difficultés des autorisations de transport exceptionnels qui persistent, parfois même en dépit de la réglementation. “Nous sommes confrontés à des problèmes d’interprétation des textes dans les départements. Par exemple, peu de levageurs savent qu’ils peuvent faire valoir une procédure de raccordement y compris pour les grues mobiles de 3e catégorie. Nous sommes aussi confrontés à des consultations à outrance, qui empirent de semaine en semaine, et qui ont un coût de plus en plus important. Par exemple, pour 3 dossiers établis pour la même grue, en même temps, les DDE nous obligent à consulter 3 fois, mais les textes disent que l’on peut représenter la même consultation. Il y a des petites évolutions concernant la circulation sur autoroutes, qui avancent, petit à petit, régions par régions. Enfin, selon la nouvelle carte de 2e catégorie, en application au 1er février, il y a beaucoup de régions où il est désormais possible de rouler jour et nuit. Mais les forces de l’ordre ne sont pas forcément au courant. Il faut donc bien former et informer les chauffeurs.” Des avancées ont cependant été obtenues, comme sur les escortes des convois exceptionnels, qui pourront désormais être privées. “Il en faudrait entre 3000 et 3500 par an en France. Dans un premier temps, les personnels affectées à ces escortes seraient des anciens motards de la gendarmerie à la retraite, voire même certains personnels qui pourraient démissionner pour assurer ces missions, afin qu’il y ait rapidement des personnels et le temps aussi que les “guideurs” soient formés.” Les arrêtés devraient être publiés prochainement, puisque(une réunion est prévue le 26 janvier pour accepter définitivement les textes en Conseil d’Etat, par lesquels les “guideurs” remplaceront les motards. La publication devrait intervenir avant le 1er juin 2010. “Depuis deux ans, nous sommes systématiquement conviés au sein des différentes commissions qui travaillent sur les sujets qui nous concernent, souligne Daniel Hedelin, délégué général UFL. Cela nous par exemple permis d’aboutir à la directive sur l’exonération de la taxe à l’essieu.” ManuMaGazine 15 manumag 92:manumag 59 9/02/10 9:30 Page 16 UFL 1) Jean-Baptiste Fedide, Président de l’UFL et d’Altead, Bruno Cagnol, Foselev et Patrick Negre, directeur général Sarens France 1 2) Jean-Marc Chaffour, Montagrues, et Ayala, société Ayala 3)Philippe Dumas, directeur commercial Manitowoc Crane Group en compagnie de Mr ... société JFB Levage 4) Daniel Hedelin délégué général UFL, Robert Saco, Foselev, Olivier Dufour, Dufour-Sama et M. Guillouart, Guillouart levage 5)Philippe Cohet, directeur EMEA Manitowoc Crane Group Christian-Jacques Vernazza, Président de Mediaco, et vice-president de l’UFL 2 6)Henri Guillot, Risa Roux industrie, M. Bosshard, AFT-Iftim et Christian Chaumel, société Doumen 7) Francis Koenig, trésorier de l’UFL 3 8) Christian Lafont, société Lafont, avec Didier Taraquois, Manumag 9) Jean-Claude Regis, DHS 10) François Chartier, société Catexe 11) M. Millot, Cabinet Barthélémy, avec M. et Mme Silvent, société Ciceron : “Les choses avancent, et elles avancent vite !” s’est félicitée Mme Silvent. 12) Francis Ebert, Liebherr grues mobiles 16 ManuMaGazine 4 manumag 92:manumag 59 9/02/10 9:30 Page 17 UFL 5 6 7 8 9 10 11 12 ManuMaGazine 17 manumag 92:manumag 59 8/02/10 9:59 Page 18 manumag 92:manumag 59 8/02/10 9:59 Page 19 manumag 92:manumag 59 9/02/10 9:33 Page 20 manumag 92:manumag 59 8/02/10 10:07 Page 21 RÉTRO La rétro de l’année 2009 Rarement on aura autant eu envie de voir une année s’achever, et une autre débuter. Un peu comme si en tournant une nouvelle page du calendrier, on tirait un trait sur les difficultés de l’année précédente. arement une année aura été aussi noire dans notre secteur que 2009 : chute de l’activité, chute des commandes, chute des prix pour les loueurs et levageurs... les entreprises ont souffert, et ce quelle que soit leur taille. Difficile de trouver un côté rose ou de bonnes nouvelles sur cette année passée ... même s’il y en eu. Alors tirons un trait, reprenons une feuille blanche, et espérons que 2010 verra le début de la fin de la crise. De grands rendez-vous sont prévus en 2010, avec Bauma, et surtout les JDL 2010, qui rassembleront les 9 et 10 septembre à Paris levageurs et constructeurs, loueurs et accessoiristes, pour deux jours placés sous le signe de la convivialité et de l’innovation, puisque les grandes nouveautés dévoilées à Bauma devraient faire leurs débuts en France à cette occasion. Rendezvous donc en 2010, et souvenez-vous, cela s’est passé en 2009 ! R Les événements Les acquisitions Marrel fête ses 90 ans Altead rachète Lorlev et Revel Portes-ouvertes chez Deal (fabrication d’élingues) qui inaugure son nouveau banc d’essai de 250 tonnes de force de traction Guillouart fait l’acquisition des sociétés Dumanceau et Pérignon Levage Sarens rachète l’américain Rigging International Iteco rejoint le groupe Imer Plusieurs centaines de personnes à la soirée de l’Esta Leveau Levage est intégré à Sarens Spie Batignolles rachète le groupe Malet Liebherr reçoit ses clients à Ehingen Fassi cède les nacelles Socage au groupe First Step (nacelles Cela) Journée Portes-ouvertes chez Nacelle 44 Nominations Valente Grues Assistance fête ses 30 ans et inaugure ses nouveaux locaux 400 personnes pour inaugurer les nouveaux locaux d’ACI succursale Palfinger à Bordeaux Hiab organise un Green Tour dans toute la France Portes-ouvertes chez Miltra, pour la présentation des minigrues Jekko Jean-Christophe Giroux est nommé président du Directoire de Manitou en remplacement de Marcel-Claude Braud, qui quitte la société. Bruno Fille quitte également le groupe Martin Hauff est nommé vice-président des ventes pour l’Europe, le Moyen-Orient, l’Afrique et la Russie chez Genie Isoli, constructeur de nacelles italiennes a nommé un nouveau directeur commercial, Gabriele Valli. Rémi Doyen est le nouveau directeur commercial pour la France des nacelles Ruthmann Luc Soldermann devient président du groupe Distribution du DLR Alexander Knecht rejoint les grues Tadano-Faun Hiab devient Cargotec Nicolas Kubrik prend la direction du groupe Phocomex Olivier Deneufbourg est nommé directeur général JCB France ManuMaGazine 21 manumag 92:manumag 59 8/02/10 10:07 Page 22 RETRO Ils nous ont quittés Créations/réseaux Roger Calet, spécialiste en levage lourd Naissance de Rez Levage, qui distribue les accessoires de levage Gunnebo et les câbles Oliveira, avec deux sites aux Guilvinec (29) et Gardanne (13) Patrice Rosé La société Cornut distribue les petites grues auxiliaires KLM (3 à 17 t/m) Gino Koster, secrétaire général de l’Esta Patrick David, Archimède Levage Haulotte distribue les nacelles ciseaux Holland Lift La société Stand’up, créée par Gilles Marchand, se spécialise dans le négoce de grues d’occasion Ponticelli crée Ponticelli Heavy Lift, filiale dédiée au levage lourd. Maeda crée un réseau en France pour la distribution de ses mini-grues, avec la société MGL (Sud-Est), AEB (Centre) et Tom Levage Foselev Reims emménage dans ses nouveaux locaux Nouvelle agence Locarest à Aix-en-Provence Les nacelles Omme Lift reviennent en France avec la société France Nacelles Les grues Effer sont distribuées par Appydro (Melun Hydraulique) Formalev (Groupe Landrau) est agréé par l’Ipaf Création d’Upright France, en partenariat avec Upright, IPS (pièces détachées) et Heli La société Alma Levage distribue les nacelles Easylift Les nouveaux matériels Nouvelle Igo 30 Potain Hinowa, spécialisée dans les nacelles araignées présente une nouvelle nacelle sur camion de 21 m de hauteur de travail Manitowoc Crane group révèle ses nouvelles grues chinoises Haulotte présente une nouvelle automotrice télescopique, à pendulaire télescopique de 28 m de hauteur de travail, la H28TJ+ Une nouvelle 50 t/m High Performance chez Palfinger et extension de la série High Performance aux gammes moyennes (14-18 t/m) Multitel Pagliero sort la MX225 (22,5 m de hauteur de travail) Imer se diversifie avec un nouveau chariot, le MZ2706 Liebherr dévoile une nouvelle 350 tonnes, la LTM 1350-6.1 et la MK 88 Genie dévoile de nouveaux chariots rotatifs Manitowoc présente ses nouveaux modèles en grues mobiles : la GSK55, 55 tonnes sur un châssis remorque, la TMC 540, grue sur camion et la GCK3045, grue City de 45 tonnes de capacité Dino Lift lance une nouvelle gamme de nacelles araignées 22 ManuMaGazine Kobelco dévoile sa grue SL4500 (grue treillis sur chenille de 450 tonnes de capacité), disponible en version “Light” de 300 tonnes. Une nouvelle grue sur camion pour le constructeur Marchetti, la MTK60 Une nouvelle mini-grue de 6 tonnes de capacité chez Maeda Liebherr dévoile sa LTR 11200, grue télescopique sur chenilles Liebherr de 1200 tonnes, et une nouvelle grue sur porteur LTF1060, de 60 tonnes de capacité Tadano-Faun dévoile deux nouvelles grues : l’ATF130G-5 (130 tonnes ) et la HK70, grue sur camion de 70 tonnes manumag 92:manumag 59 8/02/10 10:08 Page 23 RETRO Les livraisons Ponticelli reçoit une LR 1600-2, grue treillis sur chenilles de 600 tonnes de capacité Mediaco réceptionne la LTM11200-9.1, de 1200 tonnes de capacité, la seule de l’Hexagone (n°84), et sa nouvelle WT1000, nacelle sur porteur de 103 m de hauteur de travail Une nouvelle 110 t/m pour Sommalev Une nouvelle 100 t/m pour Chappe et Fontolive Sarens reçoit sa nouvelle CC9800 (grue treillis sur chenilles de 1600 tonnes de capacité). Les Transports Premat reçoivent une nouvelle 100 t/m Locnacelle IDF réceptionne une nouvelle nacelle Wumag de 70 m de hauteur de travail. Une nouvelle nacelle de 53 m pour Lafont Des grues Sennebogen pour Bouygues-Vinci à Tchernobyl Une nouvelle 100 t/m pour les Transports Bovis Cayon renforce son parc avec une 125 t/m Les Transports Malvaux réceptionnent leur nouvelle 100 t/m La société Ouvrages métalliques Dubois réceptionne la première grue sur camion Grove, la TMC540 100 nouvelles nacelles pour Eurolev Une 125 t/m pour la société MCM Levage Nouvelles agences / déménagement / agrandissement d’usines Bobcat inaugure son premier point de vente en France, St-Priest à coté de Lyon Access Industrie ouvre une filiale au Maroc, Maroc Elevation, basée à Casablanca La société Derozière s’installe dans de nouveaux locaux à Troyes Albright France déménage dans de nouvelles installations à Sainte-Choulle en CharenteMaritime Kiraly s’installe dans ses nouveaux locaux à côté de Bourg-en-Bresse CMC ouvre deux nouveaux bureaux pour le SAV à Metz et Paris Les salons et congrès Nouveaux locaux pour Eurolev Batimed à Marseille réunit 290 exposants et accueille 9000 visiteurs Ritchie Bros étend ses activités en Espagne et en Italie Genie centralise ses pièces détachées dans un nouveau centre européen aux Pays-Bas. Terex Cranes prend possession de ses nouveaux locaux à Villepinte Ewec, le salon européen de l’énergie éolienne s’est tenu à Marseille 44e Congrès du DLR à Nice Nouvelle agence SAV Manitowoc à St-Herblain Intermat à Paris réunit 1320 exposants et un visitorat de 184000 personnes 3MLS ouvre une nouvelle agence à Lyon Batimat à Paris Altead Transports spécialisés inaugure sa nouvelle agence de Paris Sud ManuMaGazine 23 manumag 92:manumag 59 8/02/10 10:09 Page 24 NOUVEAUTÉ Une nouvelle 130 to Tadano-Faun vient de sortir une nouvelle grue de 130 tonnes, l’ATF 130G-5. Celle-ci est commercialisée en France par DHS, qui fête cette année ses 30 ans. En chiffres Longeur hors tout Hauteur hors tout 14,909 M 3,990 M Largeur châssis 2,750 M Rayon arrière c.poids 4,200 M Version 10x6 & 10x8 Rampe franchissable 79 % Vitesse sur route 85 k/mh Largeur calage 4,860 M Poids total en charge 60 T Contre-poids 42 T (divisible) Flèche principale 60 M JIB 10,2 / 18 / 25 M Inclinaison 0° / 20° / 40° Temps de télescopage env 380 s Portée 14M / flèche 17M 28,2 T Portée 20M / flèche 30M 17,6 T Portée 40M / flèche 60M 4,6 T Portée 56M / flèche 78M 2,1 T Portée 72M / flèche 92M 0,9 T 24 ManuMaGazine manumag 92:manumag 59 8/02/10 10:09 Page 25 GRUES MOBILES o nnes chez Tadano ette grue est aujourd’hui le fleuron de la gamme. La nouvelle grue Tadano-Faun vient d’être présentée et fait ses débuts sur le marché français. C’est la société DHS, importateur de la marque depuis plus de 30 ans, qui distribue ce nouveau modèle. Elle sera exposée à la prochaine Bauma, parmi l’ATF50G3, ATF65G4, ATF90G4, ATF160G5 et l’ATF220G5 (Stand No. F 1205). L’ATF130G-5 vient s’intercaler entre la 110 tonnes et la 160 tonnes. Le châssis est disponible en versions 10X6X10 ou 10X8X10, ce qui signifie que pour la première fois un système avec tous les essieux directeurs en chantier mais aussi sur route, ce qui lui confère un rayon de braquage C exceptionnel. Par conséquent, on y gagne en consommation et en pneumatique… Cette grue est une vraie grue routière, puisque qu’elle ne dépasse pas les 12 tonnes par essieux, en incluant 6 tonnes de contrepoids, l’extension de flèche 10,2/18 m, un châssis 10X8X10, des pneumatiques de dimension 445/95R25 (16.00 R25), un crochet 63 tonnes. Sa largeur est de 2,75 m(avec pneus 16.00R25). Elle est équipée de freins à disques, et d’une nouvelle chaîne cinématique, moteur Mercedes OM904 LA de 530 cv, boîte ZF à 2 modes de fonctionnement et ralentisseur hydrodynamique Intarder. La superstructure est équipée d’une flèche de 60 m en 6 sections. L’extension de flèche supplémentaire est disponible de 10,2/18 m à un maximum de 32 m, en version hydraulique ou mécanique, ce qui est une nouveauté pour une grue Tadano-Faun 5 essieux. Un jib pour levage lourd intégré fournit une capacité de levage maxi de 40 tonnes. Elle atteint une hauteur sous crochet maxi de 93 m. Autre nouveauté sur cette nouvelle grue, couplé au CEC Tadano, le système de sécurité Lift Adjuster, qui permet le matage ou démâtage automatique de la flèche lors de sa déformation à l’arrachement ou à la dépose de la charge au sol. Les abaques de charge sont intéressants puisque l’ATF 130G-5 lève 10,6 tonnes à 18 m de portée et 2,2 tonnes à 56 m de portée. Avec une flèche de 17 m, elle lève 28,2 tonnes à 14 m de portée, avec une flèche de 30 m, sa capacité est de 17,6 tonnes à 20 m de portée , et avec une flèche de 60 m, de 4,60 tonnes à 40 m de portée. Complète, avec 42 T de contrepoids ou en version taxi 6 T, elle effiche d’excllentes abaques, et elle est garantie 2 ans, comme toutes les grues de la gamme. ManuMaGazine 25 manumag 92:manumag 59 8/02/10 10:10 Page 26 REPORTAGE Les grues venues du froid Hiab, constructeur de grues auxiliaires est né dans le nord de la Suède. La petite ville d’Hudiskvall accueille encore le plus grand site de production, de plus de 25000 m2. 26 ManuMaGazine C ’est une petite ville dans le nord de la Suède, mais qui a vu naître l’un des principaux fabricants mondial de grues auxiliaires. Hudiksvall, 14000 habitants, à 2 heures de train de Stockholm abrite en effet le plus gros site de production de Hiab, son siège social et tous les services recherche et développement. C’est là que Eric Sundin, fabricant de skis local, met au point en 1946 sa première grue, après avoir développé ses premières pompes hydrauliques, pour faire fonctionner ses machines de fabrication de skis. Trois entreprises en seront issues: Hiab (Hydrauliska Industri AB, pour les grues), Sunfab (pompes hydrauliques, dont le site de production est aujourd’hui encore situé à quelques kilomètres) et Sundins (fabrique de skis aujourd’hui démantelée). Les entreprises vont suivre des chemins séparés et plusieurs décennies plus tard, Hiab, membre du groupe Cargotec, regroupe sous son nom plusieurs marques d’équipements de levage : grues auxiliaires jusqu’à 100 t/m, mais aussi bras hydrauliques, chariots embarqués, hayons élévateurs... Le groupe Hiab a réalisé en 2008 un chiffre d’affaires de 907 millions d’euros (3399 millions pour Cargotec) et employait 4300 personnes à travers le monde. 63% des ventes sont réalisées en Europe. manumag 92:manumag 59 9/02/10 9:42 Page 27 REPORTAGE Colonnes 10 à 30 t/m Le site d’Hudiksvall accueille aujourd’hui la production des grues auxiliaires entre 10 et 30 t/m, le coeur du marché, ainsi que les modèles de grues forestières et de recyclage Jonsered et Loglift. Le site comprend aussi un vaste dépôt de pièces détachés, pour répondre aux besoins des pays Scandinaves et Hors Europe. Les modèles inférieurs sont fabriqués sur un nouveau site en Pologne, tout juste inauguré, et qui est dédié à la production, des modèles de la gamme légère 008 T à XS 044. Les modèles supérieurs à 30 t/m le sont dans l’usine espagnole de Saragosse.. Tous les sites sont certifiés Iso 9001 et Iso 14001. L’usine d’Hudiksvall se déploie sur près de 39 740 m2, dont plus de 25000 pour la seule production. Elle a une capacité de production maximum d’une quarantaine de grues par jour. Aujourd’hui, le rythme est autour de 22 /23 grues par jour, sachant que chaque grue entrant dans le processus de fabrication a été une grue commandée. Flèches et colonnes sont fabriquées en parallèle, pour se rejoindre ensuite sur les lignes d’assemblage. Près de 300 personnes travaillent dans l’usine. Un laboratoire effectue les tests de résistance (au froid, au chaud à l’humidité) ainsi que de longs tests de fatigue, reproduisant l’équivalent d’une douzaine d’années de travail d’une grue, tests effectués sur chacune des parties de la grue, mais aussi sur l’intégralité de la grue . Une fois la grue commandée (voir par ailleurs), les pièces destinées à ce modèle seront identifiées par un même numéro, tout au long de la fabrication (bras, flèche, colonne...). Pour la fabrication de la partie de la colonne, les pièces arrivent déjà peintes des différents fournisseurs (issus de Suède et de Hollande pour l’essentiel). La colonne se déplace de poste en poste, où un élément supplémentaire y est ajouté à chaque fois : valves, flexibles à l’intérieur du bras, distributeurs (conçus par et pour Hiab). Toutes les étapes sont minutées, par exemple 12 minutes par poste avant que la grue ne poursuivent son chemin. Puis arrivent les composants électroniques (qui sont eux-mêmes assemblés par Hiab), avant d’être intégrés sur la colonne. Puis les stabilisateurs sont montés. Cette colonne achevée, elle rejoint les lignes d’assemblage, où les flèches, fabriquées dans une autre partie du site, convergent également. De gauche à droite : Thierry Lacombe, en charge des pièces détachées Hiab France, Vincenzo Stagliano (administration de la production), Hiab, Goran Wiklund (responsable presse), Bengt Soderholm, directeur produits et Lennart Östman (directeur produits). ManuMaGazine 27 manumag 92:manumag 59 8/02/10 10:11 Page 28 REPORTAGE Fabrication des flèches Les flèches et jibs sont fabriqués dans une autre zone de cette vaste usine. Trois machines laser sont dédiées à la découpe de pièces d’acier jusqu’à 18 mm d’épaisseur. Une plieuse pour les flèches des grues XS 111 à 288- plie la tôle avant de réaliser la soudure principale sur toute la longueur de la flèche. Plusieurs autres robots de soudure interviennent ensuite pour effectuer toutes les autres soudures sur les différentes pièces de flèches et de jibs. Chacune est ensuite passée aux rayons X, pour vérifier la qualité des soudures. Depuis le mois d’août, seules 7 pièces sont reparties en production pour un défaut de soudure. 28 ManuMaGazine Flèches et colonnes sont ensuite peintes dans les deux gigantesques cabines de peinture. Il faut entre 7 et 8 heures pour effectuer le cycle complet de peinture, qui représente au total plus de 160 m de long ! Elles sont ensuite réparties sur plusieurs lignes d’assemblage, avant d’être systématiquement testées avec leur charge maximum. Une fois toutes ces étapes franchies, la grue rejoint le parc extérieur, pour attendre d’être livrée, partout dans le monde. Une gamme de plus de 140 modèles La gamme de grues auxiliaires Hiab compte plusieurs centaines modèles différents, qui se déclinent suivant plusieurs équipements, de 0,8 t/m à 100 t/m. La production complète comprend les séries XS, les modèles standards et les modèles spéciaux. Plusieurs types de bras sont disponibles : B (sans biellette), D (avec biellette entre première et deuxième flèche), E (avec biellette entre colonne et première flèche et entre première et deuxième flèche ), E (double biellettes et système X, qui permet au 2e bras de se lever à 12° au-dessus de l’horizontale, et flèche en L (non repliable). La famille XS consiste en 31 séries individuelles, qui se déclinent chacune entre 1 à 5 versions, ainsi qu’une multitude de déclinaisons ; Hiab a mis en place un configurateur informatique, permettant, suivant les besoins du client, d’effectuer le meilleur choix. Chaque modèle peut être équipé du système de supervision Space (3000 / 4000/ 5000) qui enregistre et surveille tous les mouvements de la grue. Il les stoppe en cas de surcharge, ou avant que le camion ne dépasse sa limite de stabilité, grâce à l’OLP (Over Load Protection). Le système SPACE via le « Sacfile » est la mémoire vivante de la grue et permet d’obtenir des informations très précises sur les conditions d’utilisation du matériel . La série XS est dotée de différents types de distributeurs (V80 et V91), ainsi que de ses propres radiocommandes, XS Drive et Combidive” pour vraiment proposer une grue sur-mesure ! manumag 92:manumag 59 8/02/10 10:11 Page 29 REPORTAGE Hiab se prépare à la nouvelle directive machine La nouvelle directive machines 2066/42/EC remplace l’actuelle directive machine 98/37/EC le 29 décembre 2009, et a été transposée en droit français par le décret n°2008-1156 du 7 novembre 2008. Les grues auxiliaires doivent être conformes à la norme EN 12999. Cette nouvelle directive introduit notamment un nouveau marquage CE (avec désignation du nom et adresse du fabricant, de la série et/ou du type, le n° de série et l’année de construction, c’est-à-dire l’année au cours de laquelle le processus de fabrication a été achevé. Le fabricant, y compris donc de grues auxiliaires, “devra fournir la notice d’assemblage et contenir la description des conditions à remplir pour une incorporation adéquate dans la machine sans compromettre la santé et la sécurité” explique la Ficime (Fédération des Entreprises Internationales de la Mécanique et de l’Electronique). “Cette nouvelle directive change beaucoup de choses pour les grues auxiliaires, souligne Bengt Söderholm, directeur produits chez Hiab. Elle définit mieux ce qu’est une machine, et clarifie qu’une grue auxiliaire est une machine quand elle quitte l’usine. La déclaration de conformité du constructeur demeure valide si la grue est installée en accord avec les instructions de montage. Une nouvelle déclaration de conformité devra être réalisée seulement si le carrossier la monte différemment, ou si des change- ments interviennent sur la grue (comme l’ajout d’un treuil, ou d’une extension hydraulique). La même chose s’applique aux stabilisateurs : ils sont également considérés comme des machines.” Avec cette nouvelle directive, des questions se posent sachant qu’une grue peut être montée neuve ou d’occasion sur un véhicule (lui aussi neuf ou d’occasion) et que l’ensemble complet représente une nouvelle machine qui doit donc respecter la nouvelle directive. “Le plus difficile concernera les grues sortant d’usine avant le 29.12.2009 et modifiées ensuite, avec l’ajout d’extensions hydrauliques. La grue entière devra être en conformité la norme révisée EN 12999, et le monteur devra procéder à une déclaration CE, déclare encore M. Söderholm. Cela me parait très difficilement réalisable économiquement.” Dans ces cas, le dossier technique devra être amendé. La nouvelle directive précise aussi certaines modifications dans les tests de charge, ainsi que les obligations du fabricant qui “doit déterminer les limites de la machine, y compris en cas de mauvais usages de la grue” souligne M Söderholm. “Et la norme EN12999 va plus loin dans la supervision des stabilisateurs : la stabilité du véhicule doit être prise en compte dans les performances, cela nécessite une mise à jour de nos systèmes électroniques, vers une plus grande sécurité, avec une détermination de la capacité maxi en fonction de la sortie des stabilisateurs. mais du coup, cela nous permettra aussi de gagner sur de nouvelles zones de travail de la grue, comme par exemple sur l’avant”, estime M. Söderholm. ManuMaGazine 29 manumag 92:manumag 59 30 8/02/10 ManuMaGazine 10:11 Page 30 manumag 92:manumag 59 8/02/10 10:11 Page 31 REPORTAGE Aravis Levage : le levageur des Montagnes La pose de la gare d’arrivée du télésiège du Grand Vallon, à Isola 2000 Installé en Haute-Savoie, le levageur Aravis Levage s’est fait une spécialité des levages en montagne, avec une autre spécificité : un parc composé uniquement de grues auxiliaires, jusqu’à 120 t/m. a société Aravis Levage a été créée en 1991 par JeanMichel et Jacqueline Lacrevaz. Cette petite entreprise installée au coeur de la Haute-Savoie s’est fait une spécialité des levages et transports en montagne (acheminement de transfos jusqu’à 30 tonnes, pylônes, grues à tour...), mais propose aussi ses services pour le rele- L vage de véhicules accidentés, et tous autres travaux de manutention et de transferts industriels. Elle dispose pour cela d’un parc matériel, qui compte des véhicules 6X6 et 4X4 équipés de grues auxiliaires de 120 t/m de capacité, 100 t/m, 60 t/m et 35 t/m, de marque Cormach et Palfinger. Un choix revendiqué par Aravis Levage, qui fait appel, en cas de besoins en grues mobiles, à des partenaires locaux. Le parc compte éga- lement une semi courte directionnelle motrice hydraulique, ainsi qu’une nacelle de 37 m de hauteur de travail, montée sur un tracteur 4X4 équipé d’un treuil 20 tonnes. Aravis Levage intervient partout en France et à l’étranger pour procéder à l’acheminement de matériel en terrains difficiles et en hautemontagne et réaliser le déchargement et la mise en place. Aperçu en images du savoirfaire de cette entreprise de Haute Savoie... . ManuMaGazine 31 manumag 92:manumag 59 8/02/10 10:12 Page 32 REPORTAGE Le relevage d’un autocar accidenté, avec deux véhicules équipés de grues Cormach, de 60t/m et 100 t/m de capacité Levage d’un pylône télécom de 25 m dans la Drôme, effectué avec un tracteur 4X4 équipé d’une grue de 35 t/m levage d’une tête de pylône pour pose rehausse avec tracteur 6X6 équipé de sa grue 120 t/m, chantier dans le Vercors. Acheminement de la gare d’arrivée du télésiège de l’Index à Chamonix avec un tracteur 4X4 32 ManuMaGazine manumag 92:manumag 59 8/02/10 10:12 Page 33 REPORTAGE Acheminement de matériel en haute montagne, comme un transformateur de 11 tonnes par piste à 60% avec tracteur 6X6 Relevage d’un camion accidenté. Aravis Levage a employé pour cela son MAN équipé d’une grue auxiliaire de 120 t/m. Difficulté de ce levage, comme on peut le voir, le manque d’espace, et la pente pour se caler ManuMaGazine 32 manumag 92:manumag 59 8/02/10 10:13 Page 34 REPORTAGE Levage par la voie des airs La société Ixair propose des prestations de levage par hélicoptère depuis presque 10 ans. Une solution alternative et complémentaire aux autres matériels de levage 34 ManuMaGazine ela fait toujours son petit effet ! Voir un hélicoptère s’élever dans le ciel, sa charge au bout d’une élingue et ensuite la positionner très précisément, avec le bruit et le souffle du rotor ... cela reste toujours un moment impressionnant, comme ont pu le constater les visiteurs du salon des JDL de l’année dernière, qui avaient pu assister en direct à des démonstrations de levage avec hélicoptère pendant l’exposition, organisées par la société Ixair. Créée en 2000 par la société iXcore, Ixair est une compagnie aérienne d’avions d’affaires et d’hélicoptères. Elle possède actuellement 10 avions , et 15 hélicoptères. Elle réalise un chiffre d’affaires d’environ 15 millions d’euros, et emploie 80 personnes, et s’est lancée dans les prestations de levage C manumag 92:manumag 59 8/02/10 10:13 Page 35 REPORTAGE En croissance Aujourd’hui, les activités de levage par hélicoptère prennent de plus en plus d’ampleur pour cette entreprise. “Ces activités se déroulent bien depuis le début de l’année 2009 puisque nous augmentons notre chiffre d’affaire sur ce segment. Nous avons de très bons retours de la part des professionnels, souligne Xavier Decroux, service des opérations aériennes. Notre objectif pour l’année 2010 est de doubler le chiffre d’affaires dédié au levage. Pour cela, pour nous faire connaître, nous venons de mettre en place un site internet dédié au levage par hélicoptère.” Les principaux clients pour ces applications sont des installateurs de climatisations/chauffage (comme les centres commerciaux, les bureaux, industries...), les levageurs, les entreprises de travaux publics, les installateurs d’éclairages publics (stades, routes...), les installateurs d’antennes de télécommunication (pylônes, paraboles, antennes, baies téléphoniques..), les entreprises générales du bâtiment ( pour les chantiers d’accès difficiles) et les entreprises de rénovation de monuments historiques, maçonnerie, pierre de Taille. 3 minutes ! Le levage en hélicoptère dispose de nombreux atouts, et peut être complémentaire au levage avec grues. “Nous faisons la même chose qu’une grue, mais nous pouvons aller beaucoup plus vite, pour un prix très compétitif, explique M. Decroux. Pour un même levage, qui nécessiterait par exemple pour franchir un obstacle, une très grande portée, et donc une très grande flèche, mais sans devoir lever une charge extrêmement lourde, l’héliportage présente un moindre coût et reste d’une extrême précision, et d’une grande rapidité. Par exemple, la pose d’une charge de plus de 4 tonnes se plaçant au centimètre près en toute sécurité sur une tour d’une centaine de mètres est d’environ 3 minutes!” Pour ses levages, Ixair dispose d’un parc de 7 hélicoptères dédiés, répartis sur toute la France, et opérationnels toute l’année. La capacité de levage maxi est de 4,5 tonnes. Ils peuvent intervenir en France, en Europe et dans les pays méditerranéens. “Nous sommes sollicités pour tout type de levage, classiques ou sur des chantiers difficiles d’accès, déclare M. Decroux. Nous pouvons aussi être amenés à intervenir pour accélérer un chantier, puisque nous pouvons effectuer jusqu’à 150 levages en une journée.” Autre exemple, le levage en hélicoptère peut être nécessaire pour préserver certains sites comme par exemple la pelouse des stades, quand les systèmes d’éclairages arrivent après le revêtement, l’hélicoptère permet d’éviter de l’abîmer. “Et nous prenons en charge les démarches administratives et l’élingage” souligne encore M. Decroux. Début décembre, le montage d’un pylône pour la TNT sur la commune d’Etampes ManuMaGazine 35 manumag 92:manumag 59 8/02/10 10:13 Page 36 LOUEUR Accès et Elevatique reçoit sa nouvelle nacelle Merlo Le loueur suisse Acces et Elevatique vient de réceptionner sa nouvelle nacelle MPR 30 Merlo, de 30 m de hauteur de travail, une première en Suisse ! ’est une première en Suisse: la première nacelle Merlo MPR 30 vient d’être livrée à la société Accès & Elevatique, installée à côté de Lausanne. Cette nacelle vient renforcer le parc de loueur, qui a a porté son choix sur ce modèle, en raisons de nombreux atouts, comme l’explique Arnaud Baumgartner, le gérant de la société : “Notre choix a été motivé par sa conception unique qui est un châssis avec suspension à correction d’assiette pente +/- 5° et dévers +/- 9°, son faible encombrement de travail avec une largeur de 2,50 m ainsi que la possibilité de se déplacer avec une vitesse de 40 km/h comme les chariots télescopiques. De plus, c’est une automotrice diesel de 30 m de hauteur de travail avec mise à niveaux C 36 ManuMaGazine par correcteur d’assiette et un déplacement autonome sur courte distance. Les autres automotrices de 17 tonnes se déplacent sur une semi-remorques, donc perte de temps et de frais de transport.” Le parc de la société compte aussi des nacelles ciseaux, des nacelles tractables et araignées. 3 modèles dans la gamme Rappelons que le constructeur Merlo, spécialisé dans les chariots télescopiques a dévoilé cette nouvelle gamme de nacelles élévatrices à la dernière Bauma. Cette série MPR compte 3 modèles de 20, 25 et 30 m de hauteur de travail. Le châssis est celui d’un chariot télescopique, doté d'une tourelle pivotante avec cabine, équipé d’une flèche télescopique articulée munie d'une plate-forme porte-personnes et de suspensions hydropneumatiques. Tous les mouvements sont gérés par commandes proportionnelles, avec contrôle électronique de la vitesse des mouvements, et une rotation totale de la tourelle 400°. La correction du dévers du châssis est automatique. Le système d’adaptation du centre de gravité de la machine au moyen d’un lest mobile garantit la stabilité, quelles que soient les exigences de travail. Sur un chantier, le transfert est commandé directement depuis le panier : la vitesse est alors de 6 km/h avec la flèche baissée, ou de 1km/h avec la flèche relevée. Le panier admet jusqu’à 225kg. Les suspensions hydropneumatiques permettent de corriger le dévers latéral et/ou longitudinal du châssis. manumag 92:manumag 59 8/02/10 10:14 Page 37 DLR Location : “le discount est devenu roi !” Le DLR a organisé sa 17e journée nationale de la location. 140 professionnels avaient fait le déplacement à Bercy pour faire le point sur la crise et ouvrir de nouvelles perspectives es loueurs se sont réunis à Bercy, pour leur journée annuelle de la location. Une journée qui s’est tenue dans un contexte de crise à laquelle doivent faire face les loueurs, crise d’une ampleur rarement connue. “Si l’effet de la crise est estimé à 20%, la moitié au moins est provoquée par le low cost, le discount est devenu roi, déclare Michel Gable, en ouverture de la réunion. Nous nous sommes éloignés des fondamentaux qui sont de faire payer nos services au juste prix. Il faut être vigilant, l’année 2010 sera difficile.” La location assiste en effet à ses premiers dépôts de bilan, les “premiers depuis bien longtemps”. 2010 sera une année charnière. Du côté des clients des loueurs, la FNTP et la FFB annoncent un recul de 7% en volume pour l’année 2009, avec une perspective à -0,5% en 2010 pour la FNTP, et -3% pour la FFB. Des éléments positifs sont apparus ces derniers mois. En effet, une hausse liée la stabilisation des carnets de commande est apparue cet été, après deux années de chute. Les stocks de logements redescendent et des mises en chantier devraient être effectives en 2010. Le contexte est même porteur , avec le maintien en 2010 du dispositif Scellier de défiscalisation, le FCTVA (Fonds de Compensation pour la TVA), le Grenelle de l’Environnement et le Plan de relance (100 millions de prêtes prévus aux collectivités territoriales et HLM), et la réforme de la taxe professionnelle. Cependant, les craintes restent vives, notamment sur le logement non résidentiel neuf, qui demeure négatif, avec une baisse de 7% en terme d’activité. “Nous sommes face à un monde qui change de plus en plus vite, et cette crise économique mondiale n’est qu’un élément du changement, estime de son côté Hervé L Cohade, président du groupe Location du DLR. Ce que nous traversons est plus profond qu’une récession , nous devons adapter nos entreprises car rien ne nous dit qu’il y aura une reprise. Nous étions des planificateurs, des organisateurs. Aujourd’hui, nous devons diriger nos entreprises comme si nous étions des surfeurs. Le surfeur n’a pas de projet pour la vague, il s’adapte à elle à chaque seconde.” Croissance “verte” Mais à long terme, la location a de beaux jours devant elle, comme l’a expliqué Nicolas Bouzou, économiste et gérant d’Asteres : “Nous sommes sortis de la récession, mais à un niveau d’activité bas. L’ensemble des secteurs souffre de surcapacité et d’une baisse du niveau des prix. Comme le dit François Bayrou, nous sommes descendus par l’ascenseur, nous remontons par l’escalier. Mais quelque chose a changé. La hausse du prix des matières premières donne pour la première fois un intérêt économique au développement durable. rappelons que le bâtiment est l’un des plus gros utilisateurs de pétrole. Nous sommes au cour d’une révolution industrielle car les modes de consommation sont en train de changer. Certains secteurs vont se développer, dont la location qui est promise à un bel avenir.” Ce qu’a confirmé aussi un autre invité, Dominique Bourg, directeur de l’institut de politique territoriale et d’environnement humain et professeur à la faculté de géosciences et de l’environnement de Lausanne, qui défend un modèle économique basé sur la fonctionnalité comme réponse aux problématiques environnementales. Ecologique, économique, la location est “business vert” qui a de l’avenir. Cette promotion du concept économique de fonctionnalité sera d’ailleurs un des thèmes des Etats généraux de la location, annoncés en 2010 par Michel Gable. D’autres thèmes seront aussi évoqués à cette occasion, comme “Louer c’est gagner”, la définition spécifique de la valeur ajoutée fiscale des entreprises de location et “la location, un métier d’avenir”. Inspiration américaine ? Lors cette journée de la location, le DLR a aussi ouvert d’autres pistes de développement, inspirées par le modèle américain : la location s’y répartit en trois secteurs d’activité : construction et industrie (67%), outillage (26%) et réception et événementiel (7%). Les deux premiers secteurs ont largement souffert en 2010, et devraient connaître encore des difficultés jusqu’en 2011, mais l’événementiel s’en sort relativement bien (-2% en 2009) et retrouvera une croissance positive dès 2011, comme l’a explique John Mc Clelland, vice-président de l’ARA (Association des loueurs américains) en charge des relations avec le gouvernement, qui a aussi souligné que “la période était peu propice au développement de l’industrie américaine en Europe”. Alors, à quand la location de robe de mariée à côté des pelles hydrauliques ? ManuMaGazine 37 manumag 92:manumag 59 8/02/10 10:14 Page 38 ACTUALITÉ Ormig fête ses 60 ans cette année Ormig, constructeur italien bien connu pour ses grues industrielles est né il y a 60 ans. Six décennies pendant lesquelles il a pris part à l’évolution technique des grues, depuis sa première grue treillis jusqu’à ses grues électriques... 38 ManuMaGazine e constructeur italien Ormig, basé à Ovada a en effet été fondé en 1949 par Guido Testore, qui démarre son activité avec la production dans les années 50 des premières grues orientables, avec une flèche treillis. En cette époque d’après-guerre, il profite de l’essor industriel et de la construction des infrastructures de cette période. Dans les années 60, Ormig développe une gamme de grues télescopiques hydrauliques, et le même concept est toujours valide pour une grande part des grues utilisées aujourd’hui. A partir du milieu des années 70, Guido Testore pense à une grue aussi facile à déplacer sur route qu’en dehors, et se lance dans la production de grues tout terrain. L’idée d’une transmission intégrale est envisagée et désormais les grues “tout-terrain” sont des équipements majeurs sur le marché. L manumag 92:manumag 59 8/02/10 10:14 Page 39 ACTUALITÉ Mr Guido Testore, fondateur de la socité Ormig Au début des années 1980, avec le développement du transport par containers, la société conçoit ses premiers reach stackers, équipés de deux flèches pour lever les containers. Durant les années 90, les grandes “grues portuaires” sont fabriquées pour lever/soulever les containers et les cargaisons depuis les navires, avec une capacité de 48 tonnes à 40 m de portée. Au début du nouveau millénaire, les utilisateurs de grues demandent des capacité de circulation sur route très rapides, et Ormig développe une gamme de grues montées sur camions, dont l’avantage le plus important est la possibilité de circuler librement sur routes et autoroutes, sans besoins d’autorisations, ce qui leur assure de grandes performances partout, dans un temps très court. Aujourd’hui, le développement de nouveaux produits avec une technologie de pointe et une grande fiabilité en accord avec les réglementations sur les pollutions acoustiques et environnementales sur les sites de travail, ont dirigé les travaux de recherche vers une gamme de grues électriques, qui sont très utilisées pour le levage de charges dans les endroits clos. Les grues industrielles “pick&carry” (électriques ou diesel) sont aujourd’hui connues dans le monde entier. La majeur partie des machineries dans les usines le plus modernes sont aujourd’hui manutentionnées et positionnées par des grues” pick and carry” Ormig, Aujourd’hui, la famille du fondateur est toujours aux rênes de l’entreprise. Les produits sont distribués en France par la société Sygmat. ManuMaGazine 39 L e c a r n e t d u C h e f d ’ at e l i e r - L e c a r n e t d u C h e f d ’ at e l i e r - L e c a r n e t d u C h e f d ’ at e l i e r manumag 92:manumag 59 8/02/10 10:14 Page 40 L e c a r n e t d u C h e f d ’ at e l i e r - L e c a r n e t d u C h e f d ’ at e l i e r - L e manumag 92:manumag 59 8/02/10 10:16 Page 41 Si vous souhaitez paraitre dans cette rubrique contactez Virginie au: 04 92 92 81 66 L e c a r n e t d u C h e f d ’ at e l i e r - L e c a r n e t d u C h e f d ’ at e l i e r - L e c a r n e t d u C h e f d ’ at e l i e r ieer - L e c a r n e t d u C h e f d ’ at e l i e r - L e c a r n e t d u C h e f d ’ at e l i e r manumag 92:manumag 59 8/02/10 10:16 Page 42 manumag 92:manumag 59 8/02/10 10:17 Page 43 manumag 92:manumag 59 8/02/10 10:17 Page 44 manumag 92:manumag 59 8/02/10 10:18 Page 45 manumag 92:manumag 59 8/02/10 10:18 Page 46 manumag 92:manumag 59 8/02/10 10:18 Page 47 manumag 92:manumag 59 8/02/10 10:19 Page 48 manumag 92:manumag 59 8/02/10 10:19 Page 49 manumag 92:manumag 59 8/02/10 10:20 Page 50 manumag 92:manumag 59 8/02/10 10:20 Page 51 manumag 92:manumag 59 8/02/10 10:21 Page 52