juridique - Les Scop
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JURIDIQUE Page 4 à page 11 • Nullité du contrat conclu par une société qui n’est pas encore immatriculée au registre du commerce et des sociétés (RCS) • Société civile immobilière (SCI) • Taxes pour frais de chambre de métiers et chambre de commerce • Fusion • Augmentation du Smic et du minimum garanti • Handicapés • Perco • Demandeurs d’emploi nés entre le 1er juillet 1951 et le 31 décembre 1953 • Modification de l’horaire de travail journalier • Calendrier fiscal et social, décembre 2011 n° 19 > 25 novembre 2011 Lettre d’ information des sociétés coopératives et participatives Coopératives d’activités et d’emploi > Premières universités pour Coopérer pour entreprendre Coopérer pour entreprendre (CPE) organisait les 3 et 4 novembre dernier, à Clermont-Ferrand, ses premières universités sur le thème « Construire le monde de demain : les coopératives d’activités et d’emploi au cœur du changement ». Cette rencontre nationale était l’occasion pour les membres du réseau d’affirmer leur volonté de faire entendre leur voix dans le débat politique et économique et de promouvoir leur modèle d’entrepreneuriat coopératif. Un modèle qui concilie projet individuel et démarche collective et qui séduit de plus en plus les entrepreneurs : en 2010, 6 000 porteurs de projet, dont 54 % de femmes, ont choisi de lancer leur activité au sein d’une CAE, générant près de 46 millions de chiffre d’affaires. De nombreux partenaires du réseau avaient répondu présents, notamment la Caisse des dépôts et consignations, le Crédit Coopératif, le Conseil national des chambres régionales de l’économie sociale, la Délégation générale à l’Emploi et à la Formation professionnelle, la Direction générale de la Cohésion sociale ou encore Pôle emploi, avec qui CPE a récemment conclu une convention de partenariat destinée à faciliter la communication entre les deux structures et la prise en charge des entrepreneurs. Plusieurs mini-films retraçant les temps forts de ces deux journées d’échanges seront très prochainement diffusés sur le site de Coopérer pour entreprendre. www.cooperer.coop Rhône-Alpes > Le statut Scic fête ses 10 ans ! à l’occasion du Mois de l’ESS, l’UR Scop RhôneAlpes organisait le 21 novembre dernier un colloque pour marquer le dixième anniversaire du statut Scic. Plus de 70 représentants de Scic, partenaires et élus locaux ont participé aux échanges, rythmés par plusieurs interventions de gérants de Scic, dont le Champ des Cimes, Enercoop et Talents Croisés. Les Scic rhônalpines, qui représentent près de 15 % des entreprises françaises fonctionnant sous ce statut, seront également à l’honneur lors du colloque anniversaire national coorganisé le 9 février 2012 par la Confédération générale des Scop et la Fédération nationale des Cuma. www.les-scop-rhonealpes.coop - www.les-scic.coop Année internationale des coopératives > Les coopérateurs du monde entier réunis au Mexique Plus de 2 200 participants, le plus grand rassemblement de coopérateurs que l’Alliance coopérative internationale ait connu, se sont retrouvés à Cancun le 14 novembre pour assister au lancement de l’Année internationale des coopératives 2012. Dans son discours d’ouverture, la présidente Pauline Green a rappelé l’opportunité unique que représente cet événement. Ban Ki Moon, secrétaire général des Nations Unies, était également virtuellement présent, grâce à une allocation retransmise par vidéo dans laquelle il a souligné l’apport précieux des coopératives dans le monde économique d’aujourd’hui. Le président du Mexique, Felipe Calderon, est également venu à la rencontre des coopérateurs lors de la dernière journée de l’assemblée générale. www.2012.coop BTP > La FN Scop BTP donne son point de vue sur la conjoncture Le Moniteur des travaux publics et du bâtiment, dans son édition du 4 novembre, proposait un article fouillé sur l’enquête annuelle de KPMG relative aux perspectives 2010-2012 du bâtiment. L’enquête souligne une reprise timide de l’activité des TPE et PME du bâtiment en 2011 après deux années difficiles. S’il est démontré une grande disparité selon les métiers et les régions, la situation reste précaire pour près de la moitié des entreprises qui anticipent une stagnation de leur résultat net en 2011. Invitée à commenter cette enquête, la Fédération, par la voix de son délégué général, Olivier Diard, a indiqué que 2012 sera l’année de toutes les incertitudes pour le bâtiment compte tenu de la baisse des carnets de commandes, des trésoreries tendues, des prix dramatiquement bas et des contraintes externe (crise de la dette) et interne (rabots fiscaux) risquant de pénaliser lourdement une croissance déjà ténue de l’activité. les scop info est édité par Scop Édit • 37, rue Jean-Leclaire, 75017 Paris • Tél. 01 44 85 47 00 • Fax. 01 44 85 47 10 • www.les-scop.coop • [email protected] • Rédaction : Corinne Lefaucheux, Carine Dieu-Romastin, Martine Demay • ISSN 1958-7635 • Réalisation : www.lasouris.org Actualité Services à la personne > Petite révolution dans le monde de l’agrément Deux décrets publiés en septembre dernier modifient en profondeur le régime de l’agrément. Ainsi, depuis le 22 novembre, il n’existe plus de distinction entre agrément simple et agrément qualité. On parle désormais d’agrément tout court pour les activités auprès des publics fragiles. « Cet agrément reste obligatoire, comme aujourd’hui, pour ce type d’organisme, mais il a valeur d’autorisation d’exercer, explique Marie-Pierre Le Breton, directrice du développement de l’offre et des partenariats à l’ANSP. Il est délivré pour une durée de cinq ans renouvelable, comme actuellement. » Le décret introduit aussi la notion de « déclaration » des activités. La déclaration vaut aussi bien pour les activités soumises à agrément que pour les autres. Point essentiel : elle est facultative et son effet n’est pas limité dans le temps, mais sera désormais indispensable pour bénéficier des avantages sociaux et fiscaux liés à une activité de services à la personne. www.servicesalapersonne.gouv.fr Dans les médias Le Monde économie (22 novembre) - Sous le titre « L’entreprise en partage », les coopératives d’activités et d’emploi sont mises à l’honneur avec une interview d’une page de Stéphane Veyer, directeur général de Coopaname, la plus importante CAE en France avec 500 personnes dont quelque 370 salariés. La Voix du Nord (21 novembre) - Interview de Jean-Marc Florin, directeur de l’UR Scop Nord - Pas-de-Calais - Picardie, sous le titre « La société coopérative est-elle l’avenir de l’emploi salarié ? ». La Croix (22-25 novembre) - Des photos de l’entreprise adaptée AlterEos transformée en Scic, réalisées par le photographe Rafaël Trapet de la Scic Picture Tank sont publiées pour illustrer le thème de l’enquête du journal « Travailler autrement » parue chaque jour de cette semaine. Lesechos.fr (17 novembre) - Coup de projecteur sur l’Orchestre Colonne, vieux de 140 ans, qui, avec son statut de Scop depuis 1982, fait figure d’exception dans le paysage des orchestres à Paris. Ardennais supplément (15 novembre) - « Scop, option pour sauvegarder l’emploi ? », titre le journal qui consacre un dossier aux Scop en Champagne-Ardenne avec, notamment, les témoignages de la forge JayotLCAB, créée en Scop par les salariés de la société Lenoir-et-Mernier puis mise en liquidation judiciaire, et Marie-Madeleine Maucourt, directrice de l’UR Scop Alsace - Lorraine - Champagne-Ardenne. France 3 Alsace (13 novembre) - à l’occasion du 30e anniversaire de Bati Scot et de sa fusion avec Scoprobat, interview de Michel Sexauer, son PDG, dans le journal du 19/20. Le Journal de Saône-et-Loire (9 novembre) - Stimeca, entreprise de mécanique de précision, reprise en Scop par ses salariés en 2008 au moment où l’ancien propriétaire était désireux de vendre, est mise en avant dans le cadre du Mois de l’économie sociale et solidaire. Journal des maires (novembre) - à l’image de la Scic Bois Bocage Energie (Orne), les filières locales approvisionnant des chaufferies au moyen de bois bocager se multiplient dans l’ouest. 2 Les Scop info > n° 19 > 25 novembre 2011 Insertion > Une Scic mise à l’honneur par la Commission européenne Le projet d’entreprise de l’Atelier des gens de mer (Charente-Maritime), entreprise d’insertion favorisant l’emploi à terre des marins-pêcheurs en situation de handicap, était l’un des 30 dossiers retenus à travers toute l’Europe pour participer à une importante manifestation à Bruxelles début novembre. Cette conférence, intitulée « Objectifs durables des zones de pêche » était organisée par la Commission européenne des pêches et des affaires maritimes et avait pour objectif de présenter les premiers projets soutenus dans le cadre Axe 4, une initiative expérimentale et originale lancée par le Fonds européen des pêches (FEP) destinée à soutenir l’activité des zones européennes de pêche. Ces projets couvrent un éventail de thèmes qui va de la vente directe de poissons et produits de la mer à l’exploitation de nouveaux produits, en passant par le tourisme, la protection de l’environnement, etc. Appel à projets > La région Île-de-France donne un coup de pouce aux PME prometteuses Pour la quatrième année, le conseil régional d’Île-de-France lance un appel à projets à destination des PME à fort potentiel de développement. La première phase de cet appel à projets, ouvert jusqu’au 25 janvier 2012, portera sur les secteurs suivants : écoactivités ; santé-sciences de la vie ; technologies de l’information et de la communication ; transport et mobilité durable ; création, culture, loisirs et mode. Une seconde phase sera lancée en juin 2012. L’an dernier, la Scop parisienne Ramsès 2, spécialiste de la post-production audiovisuelle, figurait parmi les lauréates et a ainsi bénéficié d’une aide de 105 000 euros sur trois ans. www.iledefrance.fr/pmup Récompenses > Deuxième édition du prix de la Finance solidaire : le Groupe Archer récompensé Pour la deuxième année, Finansol organisait début novembre la semaine de la Finance solidaire, avec la remise d’un grand prix, décerné à cinq projets à forte utilité sociale. Le groupe Archer, qui regroupe une quinzaine de pôles d’activité et réunit huit structures juridiques, dont la coopérative d’activités Arcoop, et des actionnaires, comme la Scop Adret et l’UR Scop Rhône-Alpes, s’est distingué dans la catégorie « plus de 50 salariés ». Le groupe, qui a enregistré un chiffre d’affaires de 8 millions Actualité d’euros en 2010, a pour mission de promouvoir le maintien de l’emploi dans le bassin romanais (Drôme). www.archer.fr International >Global 300 : les coopératives françaises représentent 28 % du chiffre d’affaires des 300 plus grandes coopératives mondiales L’Alliance coopérative internationale (ACI) a publié sa quatrième édition du Global 300, classement des 300 plus grandes coopératives mondiales, sur la base du chiffre d’affaires 2008. Les coopératives françaises représentent 28 % du chiffre d’affaires 2008. Bien représentées dans le Global 300, elles sont parmi les leaders dans les secteurs de l’agriculture (Covea, Invivo, Groupe Terrena), du commerce (E. Leclerc, Système U, Groupe Chèque Déjeuner) et de la banque, avec la présence des trois groupes bancaires coopératifs français (Crédit Agricole, BPCE et Crédit Mutuel). « La crise financière récente prouve que le modèle des banques coopératives est plus que jamais approprié et pertinent », confirme Jean-Louis Bancel dans cette publication, en tant que président de The International Co-operative Banking Association (ICBA), l’organisation internationale des banques coopératives. Téléchargez le Global 300 sur : www.ica.coop/publications/ Global300Report2011.pdf >La Scop Coreba reçoit le prix Moniteur de la construction 2011 Le prestigieux prix Moniteur de la construction 2011 de la région Sud-Ouest a été attribué, dans la catégorie Travaux publics, à la Scop Coreba, qui emploie 91 salariés, dont 81 associés. « C’est une reconnaissance d’un statut Scop qui fait ses preuves et qui est toujours d’actualité dans le contexte économique actuel, compliqué et instable », a déclaré Alain Dubois, PDG de l’entreprise et vice-président de l’UR Scop Aquitaine, avant d’ajouter : « J’espère que ce prix encouragera de futurs créateurs de Scop à suivre notre exemple et ainsi à faire perdurer ce modèle d’entreprise ». Coreba a été créée en Scop en 1983, à la suite de la cessation d’activité des ETS Berc, par 21 anciens salariés. Aujourd’hui, l’entreprise a considérablement évolué, avec un chiffre d’affaires qui n’a cessé d’augmenter, et dépasse aujourd’hui les 10 millions d’euros. Preuve de son développement, elle projette de créer avec la Sematec, entreprise qui intervient également dans le secteur de l’électricité et des télécommunications, une société de services énergétiques avec l’objectif de partager leurs expériences et de mieux répondre aux appels d’offres à la fois français, espagnols et européens. Cette structure devrait voir le jour à l’automne 2012. www.coreba.net agenda Bretagne, 28, 29 et 30 novembre – L’UR Scop Ouest et le conseil général de Loire Atlantique s’associent pour lancer une initiative baptisée « à la rencontre des Scop », proposée aux étudiants, salariés, cédants, ou encore porteurs de projet curieux de mieux connaître le fonctionnement coopératif, sous la forme de journées portes ouvertes dans les Scop SNAT (Saint-Nazaire), Scopic (Nantes) et Aplilaq (Meilleraye-de-Bretagne). Inscriptions : [email protected] – 02 99 35 05 15 Paris, 28-29 novembre – Congrès de Coop de France, sur le thème : « Crise économique et financière, évolution des demandes sociales et citoyennes, les atouts de l’entreprise coopérative ». www.coopdefrance.coop Paris, 1er décembre – Rencontre organisée par le Ceges sur le thème « La construction d’une politique nationale de l’économie sociale : quelle place pour l’outil législatif et quels apports pour le secteur ? » Inscriptions : [email protected] – 01 56 57 57 79 Montpellier, 9 décembre – Rencontre autour des projets accompagnés par Alter’Incub , organisée par l’UR Scop Languedoc-Roussillon, en présence de Claude Baland, préfet de la région Languedoc-Roussillon, et Christian Bourquin, président de la région Languedoc-Roussillon. Inscriptions : [email protected] – 04 67 06 01 20 >ArtCoop etc. récompensée « Entreprise solidaire » : c’est l’agrément que vient de recevoir Artcoop etc. Ce label, délivré par l’État, permet d’identifier les entreprises qui mettent en place un fonctionnement économique solidaire. Pour Artcoop etc., il s’agit d’une reconnaissance et d’une validation de son engagement socio-économique en faveur de la situation des artistes. Une entreprise solidaire qui a également remporté le concours Talent de la création d’entreprise 2011 Île-de-France, dans la catégorie économie sociale qui récompense des projets porteurs d’emplois durables, participant au développement local et répondant aux valeurs d’initiative et de solidarité. www.artcoopetc.com offres d’emploi Retrouvez les offres d’emploi détaillées sur : www.les-scop.coop Espace « emploi » Contact : Carine Dieu-Romastin - [email protected] Rhône – La CAE Elycoop recherche un(e) chargé(e) d’accompagnement à la création d’entreprise… Gers – Scop dans la maçonnerie, recherche un chef de chantier destiné à devenir gérant… Doubs – Chargé des devis méthodes pour une entreprise industrielle… > n° 19 > 25 novembre 2011 3 Actualité juridique droit des sociétés Nullité du contrat conclu par une société qui n’est pas encore immatriculée au registre du commerce et des sociétés (RCS) Tout contrat conclu par une société avant son immatriculation au registre du commerce et des sociétés est nul. Un promoteur avait vendu un immeuble à une société avant l’immatriculation de celle-ci au registre du commerce et des sociétés. Le contrat de vente n’avait pas été conclu par une personne mandatée par les associés et agissant pour le compte de la société en formation, mais par la société elle-même. La société acquéreuse avait payé le prix de vente et pris possession de l’immeuble. Plusieurs années après, elle avait demandé l’annulation de la vente en invoquant que, n’étant pas immatriculée au registre du commerce lors de la signature de l’acte de vente, celle-ci avait été conclue avec une société qui n’existait pas, ce qui la frappait de nullité absolue. Le promoteur considérait que la nullité de la vente avait été régularisée par l’exécution de l’engagement initial par les parties ; la société ayant payé le prix et ayant continué à se comporter en propriétaire de l’immeuble après son immatriculation au RCS. La Cour de cassation a donné tort au promoteur. L’acte de vente conclu par une société inexistante étant frappé de nullité absolue, il n’est pas susceptible de confirmation ou de ratification par un acte unilatéral, exprès ou tacite, de la part de la société après son immatriculation. L’irrégularité ne peut pas être couverte par l’exécution du contrat. >>Cass., 3e civ., 5 oct. 2011 Société civile immobilière (SCI) Pouvoir du gérant d’une SCI de vendre un immeuble Le gérant d’une SCI ne peut vendre un immeuble appartenant à la société que si cet acte entre dans l’objet social de la société. Une société civile avait pour objet « l’acquisition, la propriété, l’administration, la mise en location, la gestion et l’exploitation de tous immeubles et, généralement, toutes opérations quelconques se rattachant directement ou indirectement à cet objet et toutes opérations immobilières quelconques concernant tous autres immeubles ». L’énumération est étendue mais ne mentionne pas la vente. La Cour de cassation a considéré que la vente n’entrait pas dans la catégorie des opérations 4 Les Scop info > n° 19 > 25 novembre 2011 se rattachant directement ou indirectement à son objet. Il en résulte que la décision prise par le gérant de vendre des lots de copropriété d’un immeuble appartenant à la société est irrégulière. Seule l’assemblée des associés, statuant aux conditions nécessaires aux modifications statutaires, peut valablement prendre une telle décision. >>Cass., 3e civ., 6 sept. 2011 Actualité juridique droit fiscal Taxes pour frais de chambre de métiers et chambre de commerce Les Scop exonérées de contribution économique territoriale s’interrogent souvent pour savoir si elles sont assujetties ou non aux taxes pour frais de chambre de métiers et chambre de commerce dont le paiement leur est demandé. La situation est différente en fonction de la taxe dont le paiement leur est demandé. n Taxe pour frais de chambre de métiers La taxe pour frais de chambre de métiers comprend un droit fixe et des droits additionnels à la contribution foncière des entreprises (CFE). Droit fixe Il est dû par les Scop immatriculées au répertoire des métiers. Droit additionnel à la contribution foncière des entreprises Ce droit n’est acquitté que par les entreprises assujetties à la CFE, puisqu’il est additionnel à celle-ci. Les Scop exonérées de la CFE en sont exonérées. Droit additionnel au droit fixe Au taux de 0,12 % du plafond annuel de la Sécurité sociale et destiné à la formation des chefs d’entreprise artisanale, ce droit est dû par les Scop assujetties au droit fixe. Droit destiné à la promotion de l’artisanat Au taux de 10 % au maximum du droit fixe majoré d’un coefficient de 1,137, ce droit est dû par les Scop assujetties au droit fixe. Contribution de 0,17 % du plafond annuel de la Sécurité sociale destiné au fonds d’assurance formation des chefs d’entreprises inscrites au répertoire des métiers Cette contribution est due par les Scop inscrites au répertoire des métiers. n Taxe pour frais de chambre de commerce et d’industrie La taxe pour frais de chambre de commerce et d’industrie est constituée de deux taxes additionnelles : l’une à la cotisation foncière des entreprises et l’autre à la cotisation sur la valeur ajoutée. Les Scop exonérées de la cotisation foncière et de la cotisation sur la valeur ajoutée sont exonérées de la taxe pour frais de chambre de commerce et d’industrie. Fusion Option permettant l’application du régime des faveurs et abus de droit Le régime de faveur des fusions est réservé aux opérations auxquelles participent exclusivement des personnes morales passibles de l’IS (impôt sur les sociétés). Pour pouvoir en bénéficier, les sociétés non soumises à l’IS peuvent donc être amenées à opter pour cet impôt. L’administration indique que l’option pour l’IS prise par la société n’est pas susceptible d’être écartée sur le fondement de l’abus de droit fiscal au seul motif qu’elle a pour effet de permettre l’application du régimede faveur des fusions. > RES, n° 2011/29 (FE), 1er nov. 2011 Les Scop info > n° 19 > 25 novembre 2011 5 Actualité juridique droit social Augmentation du Smic et du minimum garanti La Direction générale du travail a annoncé la revalorisation du Smic (salaire minimum de croissance) et du MG (minimum garanti), à compter du 1er décembre 2011, pour tenir compte de l’évolution de l’indice des prix à la consommation de l’ensemble des ménages qui a progressé de 2,1 % en octobre par rapport à l’indice de référence de novembre 2010 constaté lors de la dernière revalorisation du Smic au 1er janvier 2011. Le Code du travail prévoit une hausse automatique du Smic lorsque l’indice des prix ayant servi de référence à la précédente revalorisation du Smic augmente d’au moins 2 %. à partir du 1er décembre 2011, le Smic s’établira à 9,19 euros bruts par heure au lieu de 9 euros. Pour un mois de travail, sur la base de 151,67 heures, le salaire mensuel atteint 1 393,82 euros bruts, contre 1 365 euros actuellement. Le Smic mensuel net atteindra environ 1 096 euros nets en décembre 2011 pour 35 heures hebdomadaires, contre 1 073 euros au 1er janvier 2011. Le minimum garanti, qui sert notamment à l’évaluation de certains avantages en nature, passe de 3,36 e à 3,43 e. La prochaine hausse du Smic devrait intervenir au 1er janvier 2012. Handicapés Fin de l’automaticité des aides financières de l’Agefiph L’Agefiph a présenté sa nouvelle offre d’interventions pour les travailleurs handicapés. Des changements applicables dès janvier 2012. Certaines modifications touchent directement les employeurs puisque les aides ne seront plus automatiques mais prescrites en fonction des besoins propres à chaque entreprise. n Suppression de trois aides •Les primes à l’insertion (1 600 € pour l’employeur et 900 € pour le salarié) octroyées en cas d’embauche en CDI ou en CDD d’au moins 12 mois. •La prime à l’embauche d’une personne sortant du milieu protégé (9 000 € à l’employeur embauchant un travailleur handicapé sortant d’un Esat [établissement et service d’aide par le travail], 4 500 € pour une personne sortant d’entreprise adaptée). •Les primes à l’apprentissage (3 400 € ou 6 800 € à l’employeur par période de 12 mois ; 1 700 € ou 3 400 € pour la personne handicapée). En contrepartie, d’autres aides seront mises en place : •à compter du 1er janvier 2012, l’aide à l’insertion professionnelle permettra aux employeurs qui recrutent des personnes handi- 6 Les Scop info > n° 19 > 25 novembre 2011 capées présentant certaines caractéristiques (ex. : âge, durée de chômage) de bénéficier d’une aide de 2 000 € pour un temps plein ou de 10 000 € pour un temps partiel de 16 heures au minimum. L’embauche devra se faire en CDI, ou en CDD d’au moins 12 mois, et ne sera possible que sur prescription ; •une aide à la pérennisation du contrat de professionnalisation sera également créée et octroyée sans prescription. Elle concernera l’embauche d’une personne handicapée sans délai entre la fin du contrat de professionnalisation et la signature d’un CDI ou d’un CDD d’au moins 12 mois. Le montant de l’aide est identique à celui de l’aide à l’insertion professionnelle citée ci-dessus ; •l’aide au maintien dans l’emploi est modifiée. Elle sera est constituée de deux parties : – un forfait rapidement mobilisable pour les situations dans lesquelles la personne est menacée d’exclusion en raison de la survenance ou de l’aggravation d’un handicap et lorsqu’il n’existe pas d’autres solutions permettant de garantir son maintien dans l’emploi ; – un complément au forfait, si les besoins sont justifiés. Actualité juridique L’aide sera de 2 000 € versés sur prescription, pouvant être complétée par 3 000 € (antérieurement, celle-ci était de 6 000 €). L’Agefiph rappelle enfin que l’employeur pourra, sans prescription, obtenir une aide pour l’embauche d’une personne handicapée en contrat de professionnalisation de 2 000 € si le contrat est supérieur à 12 mois ou de 1 000 € dans le cas contraire (la situation antérieure était de 1 700 € par période de 6 mois, porté à 3 400 € si le salarié était âgé de plus de 45 ans). Perco Nouvelles obligations Lorsque l’entreprise a mis en place un plan d’épargne pour la retraite collectif (Perco), la moitié du montant de la participation correspondant à la formule légale de calcul y est affectée si le salarié n’a pas choisi de percevoir ces sommes ou s’il ne précise pas où il souhaite les affecter (voir Scop Info, n° 15, du 30 septembre 2011). Deux décrets précisent ce dispositif issu de la loi du 9 novembre 2010 applicable aux droits attribués au titre des exercices clos à compter du 10 novembre 2010. Ils imposent un mode de placement sécurité et renforcent l’information que doivent recevoir les salariés. n I nformation des bénéficiaires de la participation Lorsqu’un Perco a été mis en place, l’employeur doit informer le salarié que la moitié de sa participation sera affectée au Perco s’il n’a émis aucun souhait sur l’affectation de celle-ci. Le salarié doit également être informé de l’affectation possible au Perco. Cette information doit être faite : •dans le livret d’épargne salariale qui lui est remis au moment de son embauche ; •sur la fiche distincte du bulletin de paie qui précise la somme qui lui est attribuée au titre de la participation. nA ffectation de la participation au Perco •Le règlement du Perco doit prévoir les modalités d’affectation de la participation par défaut de choix du salarié. •Le décret précise comment sera affectée la participation du salarié versé sur le Perco, à défaut de choix de sa part : À défaut de dispositions figurant dans le règlement du plan, ces sommes sont affectées à l’OPCVM (organisme de placement collectif en valeur mobilière) présentant le profil d’investissement le moins risqué parmi les supports financiers composant le Perco de l’entreprise ou le Perco du groupe. En l’absence de Perco d’entreprise ou de groupe, les sommes sont affectées dans le Perco interentreprises, lorsqu’il a été mis en place. Ces modalités d’affectation s’appliquent aux droits à participation attribués au titre des exercices clos après la promulgation de la loi du 9 novembre 2010. n Affectation de jours de congés non pris En l’absence de compte épargne-temps dans l’entreprise, les salariés peuvent verser sur leur Perco les sommes correspondant à des jours de congés non pris, dans la limite de cinq jours par an. Le décret précise que ces jours de congés non pris sont investis dans le Perco pour la valeur de l’indemnité de congés calculée selon les mêmes modalités que l’indemnité de congés payés (articles L. 3141-22 à L. 3141-25 du Code du travail). n Proposition d’un placement moins risqué à partir du 1er avril 2012, une option de placement sécurisé devra être proposée aux participants. Le règlement du Perco devra : •proposer à chaque participant une option pour un placement à faible risque. Si le bénéficiaire choisit cette option, la part des sommes qu’il a investies dans ce placement sera progressivement augmentée. Les Scop info > n° 19 > 25 novembre 2011 7 Actualité juridique Au plus tard deux ans avant l’âge d’ouverture des droits à la retraite, ce placement sécurisé devra représenter au moins 50 % de l’épargne du salarié. •préciser les modalités selon lesquelles les sommes ou parts investies par le participant seront progressivement transférées sur le placement à faible risque. L’information sur cette option sera assurée par l’organisme financier à qui a été confiée la tenue de compte des participants. Elle sera adressée à chaque participant avec son relevé de compte individuel à compter de son 45e anniversaire. > Décrets n° 2011-1449 et n° 2011–1450, 7 nov. 2011 Demandeurs d’emploi nés entre le 1er juillet 1951 et le 31 décembre 1953 Allocation transitoire de solidarité Une allocation transitoire de solidarité (ATS), gérée par Pôle emploi, est instituée au profit des demandeurs d’emploi nés entre le 1er juillet 1951 et le 31 décembre 1953 afin de pallier un défaut d’allocation entre la période d’indemnisation du chômage et la liquidation des droits à la retraite de ces assurés consécutif au report de l’âge de départ à la retraite opéré par la loi du 9 novembre 2010. n Bénéficiaires L’ATS est attribuée aux conditions suivantes : •avoir été indemnisé au titre de l’assurance chômage au 10 novembre 2010 (date de publication de la loi portant réforme des retraites) ; •avoir atteint au moins l’âge de soixante ans à l’extinction des droits à l’allocation d’assurance chômage, la date d’extinction de ces droits étant déterminée par les droits restants à la date du 10 novembre 2010 ; •ne pas avoir atteint le nouvel âge de départ à la retraite applicable en fonction de la date de naissance ; •avoir cotisé le nombre de trimestres requis pour avoir droit à une retraite à taux plein à l’extinction des droits à l’allocation d’assurance chômage. n Conditions de ressources L’ATS est attribuée sous conditions de ressources : le demandeur doit justifier, à la date de la demande, de ressources mensuelles inférieures à un plafond correspondant à 48 fois le montant de l’ATS pour une personne seule et 69 fois pour un couple. 8 Les Scop info > n° 19 > 25 novembre 2011 Sont prises en compte les ressources de l’intéressé (ainsi que celles de son conjoint, concubin ou partenaire de Pacs) perçues en France ou à l’étranger au cours des douze mois précédant la demande. Certaines ressources, telles que les prestations familiales, l’allocation logement ou les rémunérations de stage ne sont pas prises en compte. Si le bénéficiaire peut prétendre à un revenu de substitution, un abattement de 30 % est appliqué sur la moyenne des ressources auxquelles ce revenu se substitue. n Montant de l’ATS Le montant journalier maximal de l’ATS est égal à 33,18 e. Il sera révisé annuellement par décret. L’ATS peut être versée en remplacement de l’allocation de retour à l’emploi (ARE) ou pour compléter les revenus tirés de l’assurance chômage. L’ATS de remplacement est versée à taux plein lorsque le total des ressources, y compris l’ATS à taux plein, ne dépasse pas un plafond fixé à 48 fois le montant de l’ATS pour une personne seule et à 69 fois le même montant pour un couple. Si le total des ressources majoré du montant de l’ATS à taux plein dépasse ces plafonds, une allocation différentielle est versée pour porter le montant global de ressources au niveau du plafond considéré. L’ATS de complément est versée en complément de l’allocation de l’assurance chômage lorsque celle-ci ne permet pas d’assurer au bénéficiaire un total de ressources égal au montant de l’ATS. Actualité juridique L’intéressé doit bénéficier du reliquat des droits à l’ARE dus à la date du 10 novembre 2010 et prenant fin après l’âge de 60 ans. Par ailleurs, il est tenu compte de ses seules ressources personnelles. 2011 (entrée en vigueur du décret). Un complément s’ajoutant éventuellement aux autres ressources de l’allocataire est versé. n Demandes de paiement n Modalités et durée de versement L’ATS est versée mensuellement à terme échu, jusqu’à l’âge légal de la retraite. Pour les périodes comprises entre le 1er juillet (date du premier report de l’âge légal de départ à la retraite) et le 4 novembre Les demandes de paiement doivent être déposées au plus tard le 31 décembre 2014. >>Décret n° 2011-1421, 2 nov. 2011 Modification de l’horaire de travail journalier Quand constitue-t-elle une modification du contrat de travail ? La fixation des horaires de travail et leur modification relèvent du pouvoir de direction de l’employeur qui n’a donc pas à demander l’accord du salarié pour modifier les horaires dans la mesure où cela n’a pas d’incidence sur la durée du travail et sur la rémunération. La modification était importante et la salariée, considérant que ces nouveaux horaires représentaient un bouleversement de ses conditions de travail et qu’ils ne pouvaient lui être imposés par son employeur, avait demandé la résiliation de son contrat de travail. La jurisprudence a toutefois posé des limites à ce pouvoir en dégageant le critère de « l’atteinte excessive à la vie personnelle et familiale ou au droit de repos » qui peut faire passer la modification non plus dans le régime de la modification des conditions de travail mais dans celui de la modification du contrat de travail. La Cour de cassation ne lui a pas donné raison. La Cour de cassation vient d’apporter des précisions sur cette distinction, en matière de nouvelle répartition des horaires sur la journée. Une salariée travaillait du lundi au vendredi de 5 heures 30 à 10 heures et de 15 heures à 17 heures et le samedi de 7 heures 30 à 10 heures. Son employeur lui avait notifié ses nouveaux horaires de travail : du lundi au jeudi, de 15 heures à 17 heures 30 et de 18 heures à 21 heures ; le vendredi, de 12 heures 30 à 15 heures et de 16 heures à 21 heures ; et le samedi, de 7 heures 30 à 10 heures. Dans son arrêt, elle a fixé un critère d’appréciation « sauf atteinte excessive au droit du salarié et au respect de la vie familiale personnelle, familiale ou à son droit à repos, l’instauration d’une nouvelle répartition du travail sur la journée relève du pouvoir de direction de l’employeur ». Aucun autre critère ne peut être retenu. Dans l’affaire jugée la Cour a considéré que le bouleversement des conditions de travail ou du rythme de travail invoqué par la salariée n’était pas suffisant. Il faut impérativement établir le retentissement sur la vie personnelle et familiale ou l’atteinte au droit au repos (quotidien, hebdomadaire) et le caractère excessif de ce retentissement. > Cass. soc., 32 novembre 2011, n° 10-14-702 Les Scop info > n° 19 > 25 novembre 2011 9 Actualité juridique calendrier fiscal et social, décembre 2011 Lundi 5 décembre au plus tard Coopératives de 50 salariés et plus ayant versé les salaires entre le 11 et le 20 novembre 2011 inclus lorsque les salaires sont exclusivement afférents à la période d’emploi de novembre et dans tous les cas entre les 21 et 30 novembre inclus Sécurité sociale - Versement de transport – FNAL – Contribution solidarité autonomie Versement des cotisations sur salaires (CSG-CRDS) Urssaff Assurance chômage – Garantie des créances sur salaires Versement des cotisations sur salaires Pôle emploi Coopératives de 50 salariés et plus Relevé des embauches et résiliations de contrats de travail Dares effectuées en septembre 2011 Coopératives réalisant des échanges intracommunautaires Déclaration d’échanges de biens Coopératives ayant clos leur exercice le 31 août 2011 Paiement du solde de l’IS et, le cas échéant, de la contribution sociale de 3,3 % et de la contribution sur les revenus locatifs Déclaration des résultats n° 2065 en cas de souscription par voie électronique (entreprises relevant de la DGE ou dont le chiffre d’affaires hors taxes a dépassé 15 M d’euros) Versement de l’acompte de l’IS venu à échéance et le cas échéant, de l’acompte sur la contribution sociale de 3,3 % et pour les sociétés clôturant un exercice le 30 novembre ou la 31 décembre 2011 et le 31 janvier 2012, de l’acompte sur la contribution sur les revenus locatifs. Revenus distribués éligibles à l’abattement de 40 % et/ou intérêts de comptes courants d’associés payés en novembre 2010 Dépôt de la déclaration n° 2777-D « simplifiée » et paiement des prélèvements sociaux et du prélèvement forfaitaire libératoire (en cas d’option) Service des impôts Prélèvement libératoire : retenue à la source Déclaration 2777 et versement des sommes retenues au titre des non-résidents et retenues à la source pour les revenus mobiliers payés en novembre à des non-résidents Service des impôts des non-résidents 10, rue du Centre – TSA 50014-93465 Noisy-le-Grand Cedex Jeudi 8 décembre au plus tard Lundi 12 décembre au plus tard Recette des douanes Jeudi 15 décembre au plus tard Toutes coopératives Toutes coopératives Toutes coopératives Sécurité sociale - Versement de transport – FNAL – Contribution solidarité autonomie Versement des cotisations sur salaires (CSG-CRDS) Assurance chômage – Garantie des créances sur salaires Versement des cotisations sur salaires du troisième trimestre Relevé des embauches et résiliations de contrats de travail effectuées en novembre 2011 Sécurité sociale - Versement de transport – FNAL – Coopératives de plus Contribution solidarité autonomie de 9 et de moins de 50 salariés ayant versé les Versement des cotisations sur salaires (CSG, CRDS) salaires entre le 11 novembre Assurance chômage – Garantie des créances sur salaires Versement des cotisations sur salaires et le 10 décembre 2011 Sécurité Sociale - Versement de transport – FNAL Coopératives Contribution Solidarité Autonomie de 50 salariés et plus ayant Versement des cotisations sur salaires (CSG-CRDS) versé les salaires Assurance chômage - Garantie des créances sur salaires entre le 1er décembre Versement des cotisations sur salaires et le 10 décembre 2011 Coopératives de 9 salariés au plus ayant opté pour le versement mensuel des cotisations 10 Les Scop info > n° 19 > 25 novembre 2011 Service des impôts Service des impôts Urssaf Dares Urssaf Urssaf Actualité juridique Employeurs assujettis à la taxe sur les salaires Taxe afférente aux salaires payés en novembre 2011 Service des impôts des entreprises Coopératives ayant versé en novembre des salaires ou des honoraires à des bénéficiaires domiciliés à l’étranger Déclaration 2494 des revenus versés à des bénéficiaires établis ou domiciliés hors de France et paiement de la retenue à la source (sous réserve des conventions internationales) Service des impôts Lundi 19 décembre au plus tard Toutes coopératives Coopératives de travail temporaire Urssaf Taxe sur le chiffre d’affaires Régimes normaux et simplifiés : déclaration et paiement des taxes sur les opérations d’août (normal et simplifié) Paris, Pôle emploi Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne : SA : au plus tard le 23 ou le 24 selon les deux premiers chiffres du numéro de SIREN Autres sociétés : au plus tard le 19 ou le 20 ou le 21 selon les 2 premiers chiffres Autres départements : SA au plus tard le 24 Autres sociétés : au plus tard le 21 Relevé des contrats de travail temporaire conclus durant Centre serveur ETT le mois novembre ou en cours d’exécution dimanche 25 décembre au plus tard Certains organismes acceptent un report de délai jusqu’au jour ouvrable suivant lorsque la date limite tombe un samedi, un dimanche ou un jour férié : s’adresser à l’organisme concerné Coopératives de 50 salariés et plus ayant versé les salaires entre le 11 et le 20 décembre lorsque les salaires ne sont pas exclusivement afférents au mois de décembre Toutes coopératives Sécurité sociale - Versement de transport - FNAL Contribution solidarité autonomie Versement des cotisations sur salaires (CSG-CRDS) Assurance chômage - Garantie des créances sur salaires Versement des cotisations sur salaires Urssaf Paiement de la cotisation confédérale CG COOP Samedi 31 décembre au plus tard Coopératives ayant clos leur exercice comptable le 30 septembre 2011 Déclaration des résultats n° 2065 (sauf report au 15 août en cas de déclaration par voie électronique) Déclaration des sommes versées en 2010 à titre de commission, courtages, ristournes, vacations, honoraires et autres rémunérations Déclaration des sommes versées en 2010 au titre de droit d’auteur et d’inventeur. Service des impôts Les Scop info > n° 19 > 25 novembre 2011 11