pour vos appels d`offre

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pour vos appels d`offre
POUR VOS APPELS D’OFFRE
Le WMS (Warehouse Management System) n’est plus
seulement un outil de gestion d’entrepôt. Des fonctionnalités et des modules associés lui permettent d’étendre son
périmètre au-delà des quatre murs, que ce soit en amont,
avec les appros, ou en aval, avec la gestion de quais et de
rendez-vous transporteurs. Par ailleurs, le multicanal
et l’e-commerce le forcent à devenir plus flexible, plus
évolutif, plus inventif aussi.
WMS :
jusqu’où iront-ils ?
aites donc l’expérience : repérez
les termes « modulaire », « flexible », en encore « évolutif » en
vous promenant sur les sites web
des différents éditeurs de logiciels
de gestion d’entrepôt. C’est le Bingo assuré !
Si on en croit le discours marketing, la plupart des WMS sont censés pouvoir s’adapter aisément à n’importe quelle activité,
quasiment dans n’importe quel secteur. En
tout cas, et c’est un signe de maturité, des
efforts notables sont faits pour faciliter
l’évolution et le paramétrage de ces logiciels. « Répondre à tous les impondérables
sans passer par les informaticiens, pouvoir
modifier les zones, les flux, de façon
visuelle : c’est ce qui fait notre force »,
lance par exemple Adrien Longa, Ingénieur
d’affaires chez KLS Logistic Systems.
« Aujourd’hui, et plus encore avec la version 12 de Sydel Univers, nous laissons la
main à l’utilisateur pour paramétrer l’organisation physique des flux, à l’aide d’un
modeleur de données et de process, et nous
n’intervenons plus qu’en conseil pour les
déploiements », assure Jean-Marc Philip,
Commercial chez Sydel. Par ailleurs, même
si leur cœur de compétence reste entre les
quatre murs de l’entrepôt (réception,
stockage, préparation de commandes,
expéditions, pilotage, traçabilité), la plupart des WMS sont désormais accompagnés de nombreux modules fonctionnels
©ENDOSTOCK-FOTOLIA
F
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N°70 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - DÉCEMBRE 2012
ou métier qui étendent considérablement
leur périmètre, en amont ou en aval (voir
encadré page 80). « Pour répondre aux
besoins du marché et à la logique d’organisation des entreprises, avec des directions
Supply Chain dont certaines gèrent les
appros et l’ADV, il faut élargir la couverture fonctionnelle du WMS et sortir de
l’entrepôt. L’outil ne doit pas forcément
tout faire mais au moins consolider les
données », constate Jean-Christophe Henry,
Directeur Général d’Infflux.
Extension en amont et en aval
A commencer par le transport aval. Les
contours s’estompent entre le WMS et le
TMS, le logiciel de gestion du transport. A
la frontière entre les deux apparaissent des
modules de gestion de cour et des portails
de rendez-vous transporteurs. « Le WMS de
Manhattan a toujours comporté des fonctionnalités transport. En tirant la préparation de commandes par le transport, le
WMS peut anticiper les urgences, lisser les
charges de travail, mieux ordonnancer et
synchroniser l’activité de l’entrepôt avec les
tournées », considère Eric Leprêtre, Directeur Commercial chez Manhattan Associates. Chez BK Systèmes, les deux outils
ne font qu’un. « Dans Speed, la partie TMS
d’organisation des expéditions et de prise de
rendez-vous est indissociable de l’outil, car
notre credo est que l’expédition devient l’ob-
c’est le cas pour BK Systèmes autour de sa
solution Speed, pour constituer « un ensemble homogène et cohérent dédié aux métiers
du bois ».
©GENERIX GROUP
Directrice Marketing
Supply Chain Solutions
chez Generix Group
Eric Leprêtre,
Directeur Commercial
chez Manhattan
Associates
©MANHATTAN
Le moteur d’ordonnancement de
commandes prend tout son sens
La montée en puissance de l’e-commerce et
des stratégies multi-canal et cross-canal
change également un peu la donne. Le
WMS doit pouvoir s’adapter aux changements de processus dans l’entrepôt et à l’introduction de nouveaux modes de préparation détail. Dans ce contexte, le moteur
d’ordonnancement de commandes, comme
l’illustre le module DOM chez Manhattan
Associates, devient un composant clé. « Le
module ordonnancement de LMxt, que l’on
a cherché à rendre très paramétrable, analyse les commandes et organise les préparations en conséquence. Dans le cas du
multi-canal, les commandes mono-lignes
du e-commerce seront par exemple traitées
avec une ramasse globale puis un éclatement, alors que les gros volumes suivront
des process plus traditionnels », décrit Eve-
Isabelle Badoc,
Evelyne
Raynaud,
Directrice Produit et
du Développement
France et International
chez a-SIS
©A-SIS
jectif de l’entrepôt », explique François Biesbrouck, Président et Fondateur de BK Systèmes. En amont, les éditeurs de WMS s’intéressent également de plus en plus aux
approvisionnements, le dernier en date
étant Infflux qui va sortir un module de
gestion des appros en 2013. Joseph Felfeli,
Fondateur d’Acteos, fait quant à lui partie
des pionniers en la matière (voir encadré
page 82) : « Pour agir d’une façon efficace
sur le coût de disponibilité des produits et
baisser le taux de rupture, il est nécessaire
d’aborder de façon globale les trois problématiques que sont les appros, l’entrepôt et
le transport. Le temps de mise à disposition
des produits agit notamment de façon exponentielle dans le calcul des stocks de sécurité. Quand je fais une commande à mon
fournisseur, je dois calculer une quantité
économique optimisée, et si je ne connais
que les coûts moyens du stockage, de la
préparation et du transport, cela conduira
à se retrouver en surstocks ou en sousstocks ». Certains éditeurs songent même à
aller au-delà, en proposant des fonctionnalités commerciales avec leur WMS, comme
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POUR VOS APPELS D’OFFRE
Accès à Sydel Univers
WMS v12 par
smartphone
et tablette
Jean-Christophe
Henry,
Jean-Yves
Costa,
©HARDIS
Directeur des Solutions
Logistique et Transport
du groupe Hardis
François
Biesbrouck,
©SCMAG
Président et Fondateur
de BK Systèmes
Bruno Lacoste,
©REDPRAIRIE
Directeur
du Développement
France de RedPrairie
lyne Raynaud, Directrice Produit et du
Développement France et International
chez a-SIS. Début 2012, Generix a même
sorti un Pack e-logistique, disponible en
version On Demand et licence, incluant
toutes les fonctions pour préparer des commandes de détail, avec bien sûr une partie
ordonnancement. « Il peut gérer toutes
sortes de process de préparation, du Pick
and Pack, la ramasse multiclients avec des
chariots, les ramasses massifiées avec passage par un meuble de tri ou un tireur, etc.
La V3 en juin 2013 disposera d’un ordonnancement intelligent et complètement
automatisé », annonce Isabelle Badoc,
Directrice Marketing Supply Chain Solutions chez Generix Group. Infflux propose
également un module « Sort & Go » depuis
juillet dernier, avec des fonctionnalités de
ventilation de commandes et/ou de gestion
des emballages et/ou des expéditions adaptées aux problématiques du e-commerce.
Mais attention, le fait de ne pas trouver,
dans l’offre d’un éditeur, de modules estam-
©FOTOLIA
Philippe
Guilhaumou,
©SYDEL
©SCMAG
Directeur Général
d’Infflux
©KARCHER
©SCMAG
Fondateur
de BestFreeChoice
pillés e-commerce ne signifie pas qu’il ne
sait pas traiter la problématique. « Les fonctions cross-canal et e-commerce sont au
cœur du produit Reflex depuis deux ans,
avec la possibilité de mutualiser des flux de
natures différentes sur un même site et une
palette étendue de process de préparation »,
souligne Jean-Yves Costa, Directeur des
Solutions Logistique et Transport du groupe
Hardis. « Chez nous, l’e-commerce n’est pas
verticalisé, mais nous avons dans notre
WMS des fonctionnalités qui permettent de
mettre en œuvre des clusters pour dispatcher des commandes, les assembler, les
associer en fonction de certains critères.
Nous avons étoffé l’année dernière les fonctionnalités en matière de gestion des retours
et de contrôle qualité », précise de son côté
Bruno Lacoste, Directeur du Développement France de RedPrairie.
Gare au modèle de données
A noter également l’émergence depuis
quelques années d’un certain nombre de
versions « pré-paramétrées » métier dans
l’industrie, l’automobile, le textile et la
santé. « Le pré-paramétrage, pour un éditeur, c’est à la fois une manière de dire aux
clients qu’il parle le même langage et qu’il
maîtrise toutes les contraintes métier, et
aussi de baisser les coûts de mise en œuvre
sur un secteur donné », décrypte Philippe
Guilhaumou, Fondateur de BestFreeChoice,
une plate-forme informatique de sélection
des offres des éditeurs. Mais là encore, l’absence de modules verticalisés n’est pas forcément rédhibitoire. Tout dépend de la
manière dont le WMS est architecturé et de
la souplesse de son modèle de données. Ce
qui explique, même si les éditeurs
l’avouent difficilement, que certains d’entre eux ne soient pas « câblés » pour gérer
par exemple des références/tailles/coloris
dans le textile, alors que d’autres peuvent
s’adapter relativement facilement. Cela dit,
quand on entre dans ce genre de considérations informatiques, il faut bien admettre qu’il est très compliqué de faire la part
des choses face au discours technologique
parfois un peu hermétique (ou en tout cas
difficilement vérifiable) du commercial
avant-ventes. Reste que le meilleur moyen
de s’assurer que la solution est réellement
adaptée à votre métier est de la tester via
des jeux de données et bien sûr, d’aller
vérifier sur place, en interrogeant d’autres
clients du même secteur. ■
JEAN-LUC ROGNON
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Ces modules qui font des émules
■ Le tableau de bord
Taux de préparation, retards, alertes en tous genres : au niveau opérationnel, toutes les données existent dans les WMS, mais encore faut-il
les consolider sous forme d’indicateurs de performances (KPI, Key Performance Indicator), d’alertes, avec un bon niveau d’ergonomie visuelle
(camemberts, codes couleurs, zooms, etc.). Certains éditeurs proposent
ce tableau de bord directement dans l’outil (comme Sydel par exemple),
d’autres en font un module à part entière, avec l’avantage de pouvoir
également récupérer des données externes (ERP, TMS). Attention à la
souplesse : il faut pouvoir construire facilement ses propres indicateurs
et paramétrer ses alertes.
Exemples : a-Sis (LM dashboard), Generix (KPI Cockpit).
■ Le portail collaboratif de « Track & Trace »
Ici, l’intérêt d’un module est évident : ouvrir l’application aux autres
acteurs de la chaîne logistique, que ce soit les fournisseurs en amont
ou les transporteurs en aval. L’objectif est de fournir une meilleure
visibilité pour mieux organiser les opérations de réception et de
livraison, le cross-dock, les flux. Certains modules permettent également aux fournisseurs d’éditer localement les étiquettes au bon format afin de faciliter l’acheminement en plate-forme logistique.
D’autres, davantage orientés traçabilité, aident à organiser, en cas
d’urgence, un plan de rappel de produits en deux heures dans un
périmètre multi-site et multi-destinataires.
Exemples : Manhattan (EELV), DSIA (e-tracking et e-tracing)
■ Le pilotage décisionnel
Un cran au-dessus des tableaux de bord, c’est le monde de l’analyse a
posteriori avec les plates-formes d’aide à la décision, généralement
basées sur des produits du marché tels que Business Objects, Cognos
ou Crystal Report. Outre la fourniture d’outils d’extraction de données,
la valeur ajoutée de l’éditeur de WMS réside surtout dans le pré-paramétrage, dans la capacité à pré-organiser des « univers » pertinents
d’analyse de données orientées métier : réception, stockage, préparation, expéditions, transport, articles, etc., pour croiser les informations
selon plusieurs axes et faire des statistiques.
Exemples : Manhattan Associates (SCI), Hardis (Reflex BI)
■ La planification des charges et des tâches
Dans le jargon, ce sont les modules de Labour Management utilisés pour
dimensionner les ressources, simuler les charges de travail par activité
et par secteur, optimiser l’affectation des équipes, mesurer finement les
temps opératoires et la productivité par opérateur. Ces outils tiennent
compte des compétences et des plannings des caristes (congés, absences,
formations, etc.) et demandent souvent une phase de paramétrage relativement importante.
Exemples : SAP (Resource and Labor Management),
RedPrairie (Work Force Management)
■ La gestion de cour et le portail transporteurs
Les grands entrepôts, qui ont beaucoup de quais, peuvent avoir besoin
d’un outil informatique pour organiser leurs rendez-vous transport
jusqu’au bon quai, anticiper et gérer les retards en réorganisant les missions de l'entrepôt. C’est le domaine duYard Management, entre le WMS
et le TMS. Les modules les plus avancés gèrent les interfaces transport,
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estiment les temps de déchargement et les taux d’occupation du quai,
effectuent des demandes de confirmation deux heures avant l’arrivée
du camion, affectent les véhicules et les remorques aux quais ou aux
places de parking, gèrent la récupération des emballages, etc. D’autres se
concentrent sur la partie prise de rendez-vous transporteurs.
Exemples : GFI (Optidock), inconso (inconsoYMS),
a-SIS (LM RDV), KLS (TOM)
■ Le WCS (Warehouse Control System)
C’est le pilote temps réel des systèmes mécanisés. On retouve bien
sûr cette brique technologique chez les WMS provenant des spécialistes de l’automatisation (A-Sis, Knapp, Jungheinrich, Mecalux, Viastore Systems) mais pas seulement. Car l’objectif est d’être un chef
d’orchestre des différents systèmes mécanisés (convoyeurs, stockage
automatisé, trieurs, miniload) pour synchroniser les flux tout en respectant les règles métier du WMS.
Exemples : A-Sis, Bext, KLS, Penta
■ Le calcul des appros
A partir des données sur le stock et des historiques de consommation
de produits (voire des prévisions de ventes), ces modules sont capables
d’effectuer des calculs de quantités optimales et de types de produits à
approvisionner (préconisations de commandes fournisseurs) en fonction des objectifs de disponibilité du stock et des taux de service. La
solution la plus simple (réappro sur seuil) est plutôt proposée comme
une fonctionnalité du WMS.
Exemples : KLS (Ophélie), Aldata (Topaze), Acteos
■ Le moteur d’ordonnancement des commandes
Avec la montée en puissance du multi-canal et du cross-canal, les moteurs
d’ordonnancements prennent de l’importance, même si certains éditeurs
les proposaient déjà depuis longtemps. L’OMS (Order Management System) analyse la typologie du portefeuille de commandes et organise les
préparations en fonction de règles. Par exemple, dans l’e-commerce, les
commandes mono-lignes sont ramassées de manière globale puis triées,
alors que les commandes multi-lignes sont préparées à l’aide de rolls
multi-bacs. Certains éditeurs, comme Manhattan, placent leur ordonnancement encore plus en amont, entre l’ERP et le WMS, afin de gérer l’allocation des commandes clients entre les livraisons directes fournisseurs,
les entrepôts et les magasins, dans une démarche cross-canal.
Exemples : Manhattan (DOM), a-SIS (LM Order Manager)
■ L’optimisation des emplacements picking
Certains éditeurs proposent cette fonctionnalité dite de slotting intégrée
directement dans leur WMS. D’autres en ont fait un module à part, indépendant, et certains acteurs sont spécialisés uniquement sur ce créneau
(voir encadré page 82). Il s’agit d’analyser le positionnement des emplacements picking à partir d'une synthèse des consommations sur une
période donnée et de proposer des réorganisations du picking pour
améliorer les performances de l’activité. Le slotting n’intéresse pas les
entrepôts où l’assortiment change constamment, avec très peu de profondeur de stock (dans l’e-commerce, par exemple) et où l’implantation
dynamique est de mise.
Exemples : Aldata (Gold Pick), Manhattan (Slotting Optimization),
a-SIS (LM Slotting Optimizer)
« Comment fonctionne un WMS ? A partir d’un découpage de l’espace de stockage, il crée des cellules identifiées, des emplacements
numérotés, telle cellule, tel rack. Et lorsque des objets sont stockés
dans ces cellules, il y a association dans le système entre les identifiants
d’une cellule et d’un objet, généralement à l’aide d’un terminal RF »,
décrit Philippe Gautier, Fondateur de business2any. Le problème,
c’est lorsque ce découpage organisé de l’espace de stockage
n’existe pas, sur des stocks de débord par exemple, des espaces de
cross-dock, sur des chantiers, dans des réserves de magasins ou
encore dans des zones à forts mouvements où on traite les flux
retours. « Notre outil Thin Track fonctionne totalement différemment, il
reconstruit en permanence et en temps réel sa perception de la réalité.
Le premier objet stocké dans l’espace vide est positionné par rapport à
un repère visuel, un pilier, un poteau électrique (dans un terrain vague
par exemple), puis on commence à peupler l’espace : les autres objets
se positionneront de manière relative par rapport aux premiers », poursuit cet ancien DSI de Benedicta. Concrètement, l’opérateur doit
scanner l’objet qu’il range (peu importe la technologie d’acquisition, code-barres ou RFID), puis scanner un objet déjà stocké et
indiquer sur une grille approximativement où se situent les deux
objets l’un par rapport à l’autre. Le logiciel, conçu sur des principes
d’intelligence artificielle et de réseaux neuronaux, se construit progressivement une représentation de la position des différents objets
en « réfléchissant » proactivement par rapport aux informations
qu’on lui donne. Lorsqu’il détecte une anomalie, une incohérence ou des manquants, il
interroge l’opérateur. « Plus on va ajouter
d’éléments dans le système, et plus il va tendre
vers une représentation tangible de la réalité.
C’est une spirale vertueuse. Par ailleurs, plus
l’opérateur joue le jeu, et moins il est sollicité
par des questions du système », affirme Philippe Gautier. Pour retrouver l’objet à prélever, l’opérateur dispose d’un chemin relatif,
avec la possibilité d’ « interroger » (en les
scannant) les objets adjacents pour trouver le
bon. Thin Track associe également à chaque Philippe Gautier,
objet une « intelligence artificielle » qui lui Fondateur de business2any
permet non seulement de conserver des informations de traçabilité mais aussi de faire respecter, malgré l’absence de zones identifiées, des règles métiers ou comportementales : tel fût ne doit pas
se trouver à proximité de telle palette, ces produits à DLUO courte
doivent être préparés en premier, etc. « C’est une sorte de contrôleur de gestion temps réel qui peut être utilisé comme une surcouche
intermédiaire entre les opérations physiques et le WMS », conclut Philippe Gautier, qui envisage également de proposer à terme Thin
Track comme solution alternative « pour les entreprises trop petites
ou pas assez organisées pour investir dans un WMS ». ■ JLR
©BUSINESS2ANY
Thin Track : là où un WMS n’y retrouverait pas ses colis
DÉCEMBRE 2012 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE ■ N°70
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POUR VOS APPELS D’OFFRE
©JL. ROGNON
Pixtra, du slotting en mode Saas
Marc Mignolet,
Président
de MDB-SCS
Les implantations de picking
dans un entrepôt, c’est comme
un jardin, cela s’entretient régulièrement. C’est l’idée de Pixtra, un service en mode Saas
proposé par la société MDBSCS. « Les modules de slotting
des WMS optimisent les chemins
de préparation et l’implantation
des produits dans un picking est
souvent effectuée sur la base de
méthodes fondées sur la classification ABC. Mais ce qu’aucun module ne propose
aujourd’hui au monde à part nous, c’est la capacité de
mesurer avec précision et d’optimiser les distances que
font les préparateurs », affirme Marc Mignolet, Président de MDB-SCS et ex-Responsable Logistique
(chez Ikea, Rexel, ou encore Marionnaud). La première étape consiste à établir une cartographie
détaillée du site existant, puis à analyser un historique représentatif des flux de commandes sur un
mois, pour déterminer les articles les plus prélevés,
et les co-occurrences (les articles commandés
ensemble). A l’échelle d’un entrepôt, cela représente
des millions de combinaisons possibles. L’outil, qui
s’appuie sur des algorithmes développés initialement
pour le monde de la métallurgie et de la génétique,
va ensuite effectuer des milliards de calculs (pendant
un temps qui peut durer 48 h) pour trouver les
bonnes implantations afin de minimiser les distances
de préparation de commandes (en tenant compte
également d’autres paramètres tels que les déplacements verticaux, l’ergonomie, la contenance des différents emplacements, etc.). Selon Marc Mignolet, les
économies sur les distances de préparation se
situent entre 25 et 40 %. Mais il ne s’agit pas de tout
réimplanter chaque fois : le client décide du nombre
de permutations de produits qu’il veut effectuer et à
quelles fréquences (une ou deux semaines par exemple). Car Pixtra n’est pas un logiciel mais bien un service, facturé sous forme d’abonnement mensuel, et
proposé généralement dans le cadre d’un contrat de
trois ans.Toutes les semaines par exemple, l’entrepôt
envoie son historique de commandes et récupère
en guise de résultats un certain nombre de permutations à effectuer sur ses implantations produits.
Leclerc, Boulanger, Berner, Cenpac mais aussi Aigle
ou Phildar figurent parmi les premiers clients. ■ JLR
« Il y a une sorte de confusion dans l’esprit du client
final aujourd’hui, avec l’idée assez répandue que si le
WMS est connecté via des réseaux sans fil à des terminaux radio, alors c’est qu’il fait de l’optimisation en temps
réel. C’est faux. Je rappelle tout de même que nous
avons été les précurseurs dans ce domaine il y a plus de
20 ans, avec toujours le même objectif de pouvoir agir
directement sur le temps d’accès aux produits et sur le
coût associé. Depuis l’origine, notre WMS a été conçu
comme modulaire, dans le sens où il existe deux couches
bien séparées : d’une part celle de l’optimisation et du
pilotage, le noyau du logiciel, qui optimise et exécute les
missions, et d’autre part, les fonctionnalités de gestion,
qui obéissent à des règles de gestion qui peuvent être
différentes d’un métier à l’autre. Ce sont les fonctionnalités de gestion qui génèrent les missions exécutables
regroupées dans un « pot de missions ». Le rôle du système de pilotage est d’optimiser les déplacements dans
l’entrepôt (70 % des coûts globaux d’exploitation) pour
mener à bien toutes ces missions en tenant compte des
contraintes temporelles, opérationnelles et spatiales.
L’objectif étant la réduction maximale des coûts d’exploitation. J’y vois une différence fondamentale avec de
nombreux autres WMS, qui pratiquent le pré-ordonnan-
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N°70 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - DÉCEMBRE 2012
cement de missions : le système envoie au cariste
par exemple, au fur et à mesure, des mini batchs de
missions sans réelle optimisation des déplacements
dans l’entrepôt. Le problème avec cette méthode,
c’est que même avec les mini batchs qui caractérisent un décalage de temps entre les flux produits et
les flux d’information, si le taux de rotation de vos
produits est élevé, votre taux de remplissage diminue exponentiellement. Dans le cas extrême, vous
pouvez vous retrouver avec un entrepôt « informatiquement saturé » même s’il est pratiquement
vide. Cela est dû au mode de fonctionnement asynchrone qui génère un décalage de temps cumulé
entre les flux physiques et les flux d’information.
Quand vous travaillez en mini batchs, même si le cariste
sort une palette d’un emplacement, celui-ci n’est considéré comme vide dans le WMS que quand le batch est
terminé. On comprend donc que si les flux sont très
importants, l’entrepôt est peut être saturé informatiquement alors que physiquement, il ne l’est pas. C’est un
bon indicateur des nombreux systèmes qui travaillent
encore en batch. Si votre entrepôt est informatiquement
saturé alors que votre taux de remplissage ne dépasse
pas les 60 %, posez-vous la question ! » ■ JLR
©ACTEOS
Joseph Felfeli, PDG d’Acteos
« Il est faux de croire que tout le monde
fait du temps réel »
Panorama des WMS sur le marché français
Acsep
IzyPro
Aix-en-Provence
Acteos
Acteos WMS
Roubaix
Aldata Solution
G.O.L.D Stock
Apriso
2
2,6
20
7/12
NC
62
Palo Alto
(Etats-Unis)
68 / 24,41
NC
234
WMS FOR
Manufacturing
Long Beach
(Californie)
NC
NC
30
Arcanes
WMS Arcanes
Aubagne
3
3
20
a-SIS
LMxt
Saint-Etienne
19 /24
20/25
220
NC
1,1/1,3
NC
1,5/1,7
NC
19
1
0,25/0,3
1
0,25/0,3
13
8
e-commerce, pièces détachées, fournitures
industrielles, prestataires logistiques, fournitures
de bureau, santé, textile, livres, produits culturels...
● Pièces détachées et outillage, agroalimentaire,
santé, grande distribution, parfums/cosmétiques...
● e-commerce, prestataires logistique,
distribution
Distribution, opérateurs logistiques et fabricants
Automobile, fashion, alimentaire, e-commerce,
édition, alcools, liquides, industrie, 3PL, distribution
Frigorifique, PLV, alimentaire, industriel auto.
Entrepositaires, transport & logistique
NC
NC
360
Grande distribution, bricolage
Logys
Magistor
84
Principaux secteurs d'activités
de la base installée
Nombre de
collaborateurs en
France en 2012
Siège social
CA visé en 2012
France / Monde
(en M €)
Solution
CA 2011
France / Monde
(en M €)
Editeur
Pure-players e-Commerce, prestataires
logistiques, distribution textile
Grande distribution, PGC, distribution spécialisée,
agroalimentaire pharma/santé, parfums/
cosmétiques, prestations logistiques
Santé, grande distribution, distribution spécialisée
industrie agroalimentaire, prestataires logistiques
Automobile, équipement industriel et complexe
manufacturing, aéronautique et défense
équipements médicaux, industries
de transformation, CPG
Négoce et production
●
Atos
BK Systèmes
Sislog WMS
Speed WMS
CJM International
Creasoft51
Open WMS
Stocknet
Paris
La Verpillière
(38)
La Ferté Macé
Reims
Cylande
Cyrus WMS
Roubaix
Dematic SAS
WES DC Director
Bussy St Georges
4,9 / 56
5/56
86
Pharmacie, retail, agroalimentaire,
habillement, industrie
DSIA
Logistar
Nantes
24 / 27
19,5 / 24
127
Frais et surgelés, high tech, cosmétiques,
boissons, e-commerce, transport
Effisys
Effitrace
Paris
0,3/0,3
0,4/0,5
7
Generix Group
GCS WMS
Villeneuve d’Ascq
55/67
54/64,3
500
GFI
(intégrateur
pour Infflux)
Hardis
Bext WS
Saint Ouen
496/618
600/750
>10000
Reflex WMS
Seyssinet
53
58
630
IBS France
IBS Dynaman
Solna (Suède)/
Neuilly sur Seine
NC
NC
IFS France
Locus
14/288
NC
70
Inconso
inconsoWMS
Linkoping (Suède)/
Pfastatt (68)
Bad Nauheim
(Allemagne)
NC/42
NC/48
15
Infflux
Bext WS
Vincennes
3,2
3,9
41
Distribution spécialisée, 3PL, agroalimentaire,
santé/cosméto, mode & habillement, industrie
Infor
Infor Supply Chain New York
Execution (SCE)
NC
NC
NC
Informia
TraceFlow
Marseille
NC
NC
NC
Prestataires logistiques, centres de distribution
de la GMS/GSS/GSA, industrie (agroalimentaire,
textile, pharm., chimique, automobile, électronique,
aérospatiale & défense, high-tech…)
Fruits et Légumes, 1ere, 4e et 5e gamme
(agroalimentaire)
Item Informatique
Item Stock
Lingolsheim
NC
NC
24
Stockeurs et industriels
Jungheinrich
Jungheinrich WMS
Hambourg/
vélizy Villacoublay
NC
NC
944
Industrie
N°70 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - DÉCEMBRE 2012
e-commerce, e-retail
Grande distribution alimentaire et spécialisée,
coopératives agricoles, e-commerce,
industriels, 3PL
Textile, prestataire logistique,
agroalimentaire, industriel
Prestataire logistiques, textile & habillement,
e-commerce, entrepôts matières dangereuses,
distribution spécialisée, agroalimentaire,
pièces de rechange
Collaborateurs Alimentaire, équipements automobile, PGC,
francophones : prestataires logistiques
80
Production, négoce, retail,
opérateurs logistiques
Industrie, grande distribution,
prestataires logistiques, pharmaceutique
Nombre d'entrepôts
équipés en France
Gestion de quais
Planification des
ressources
(Labour Management)
Pilotage décisionnel
Gestion des
produits dangereux
Gestion des alcools
et des accises
Gestion des RDV
transporteurs
Réappros
WCS
Modules et/ou fonctionnalités
12
O
N
O
N
N
O
N
N
N
>150
O
O
O
O
O
O
O
O
Retail
Tang Frères, Laurance Primeurs,
Schiever, Maximo
280
N
O
O
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N
Industrie,
Retail, Santé
Navistar, Scania,
SpaceX, Nexteer
40
O
O
O
O
O
N
N
N
N
NC
Durance (cosmétiques),
Dart France, Profil Systèmes
● Darty, auchan.fr,
Sportmaster
15
O
N
O
O
N
O
N
N
N
320
O
O
O
En
partie
O
N
O
O
O
e-commerce
Vocollect
● Babolat, Phildar,
Raynal et Roquelaure
● Auchan (Chine), Timar (Maroc)
vente-privee.com
165
N
O
O
N
N
O
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O
N
Vocollect
100
N
N
N
N
N
N
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N
3PL dans le domaine du
Vocollect
NC
3
200
N
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N
Vocollect
Réalisé en interne
3
80
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NC
Non
NC
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N
Logiciel conçu spécifiquement pour le retail
Psion
>100
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À la
demande
O
O
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NC
150
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O
Sélection du Reader’s Digest,
10
La Compagnie des Petits.fr,
Leroy Merlin.fr
Cultura (pour l'activité e-commerce), >700
Lactalis (alimentaire),
Beaumanoir (textile) Chine
Françoise Saget (textile),
195
Ackerman (vins et spiritueux),
Sogaris (prestataire logistique)
Neolog, Houtch,
640
Aura (La Réunion)
N
N
O
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O
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N
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Pack eLogistique
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Bext Industry, Bext
e-commerce,
Bext Retail
O
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N
Dernières références clients
Copymix, Mory (groupe Caravelle),
Logfret
Laboratoire Roche, Lemoine,
Interparfums, Bolloré Logistics
FFF, Star service, Médiaco Vrac,
Chapitre.com
NC
Geodis, Transports Voiron,
GIMA (fabrication tracteurs)
Le Chamois Bricolex (bricolage),
Guyenne & Gascogne (alimentaire)
Laboratoires Gilbert (pharmacie),
MLC (agroalimentaire),
Eurocopter (avionique)
Auchan Chine,Alcatel (high-tech),
Lahaye (froid)
Modules métiers
pré-paramétrés
Partenaires technologiques
en préparation vocale
Voixtreme
(Hub One, ex Nomadvance)
Vocollect et Aldata
Cipam, Jam France, Norcod,
Timcod, Intermec, Motorola,
Zebra, Honeywell,Toshiba tec,
e-dentic, Id-service, Karelis,
Groupe Prisme Solutys
détail, e-commerce, drive
Vocollect
Chilled, high tech, cosmetics, Zetes,Vocollect, Motorola
drinks, e-commerce,
(Symbol), Honeywell (LXE)
food service, transport
N
Zetes, Motorola/Psion,
IER,Vocollect/Intermec
Infflux
Motorola - Psion,Vocollect
DSV, Ardo, Conad
NC
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O
O
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O
Oui, pour les domaines
alim., composants
automobile, prestataires
logistiques
NC
NC
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O
Retail
Logwin, Schenker, Groupe
Alainé, Société Générale
d’Archives, GRTgaz
Fnac.com (e-commerce), Monbana
(agro-alimentaire), Soflog-Telis (3PL)
>30
O
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156
O
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O
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O
Oui.Automobile,
pièces détachées,
textile, pharma
Oui. Multi canal
(dont e-commerce),
agro, chimie, Industrie,
textile, santé
Future Supply Chains,
NEC logistics
NC
O
O
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N
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N
N
Vocollect
Fruidor (Mûrisseries et Terroirs),
Creno Impex (fruits & légumes)
50 à
100
O
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N
N
O
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N
Pour les professionnels.
de la filière fruits
et légumes
Vocollect
Rhenus Logistics, Transports
Barcos, Transports Eychenne
Streng Plastic, Warimex :
(import/export), Hartl
(composants électriques)
137
O
N
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NC
NC
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Vocollect
NB : Les informations figurant dans ce tableau nous ont été fournies par les éditeurs que nous avons sollicités
et qui nous ont répondu dans le temps imparti.Les fiches détaillées de chaque solution sont consultables sur
notre site www. SupplyChainMagazine.fr, Rubrique POUR VOS APPELS D’OFFRE,WMS 6e édition.
Zetes
NC
Vocollect ou solution en interne
avec terminaux sous Windows CE
ou Windows Mobile
Isitec, Hub One
DÉCEMBRE 2012 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE ■ N°70
85
Panorama des WMS sur le marché français
KLS Logistic
Systems
Gildas
Meylan
Knapp AG
KiSoft WMS
Lisa
2,1/3
2,5/3,2
27
Médical, horlogerie, agroalimentaire,
industrie, distribution
Hart bei Graz
(Autriche)
25/272
31/330
NC
Logitrack WMS
Orsay
1,5/1,6
1,6/1,8
19
Manhattan
Associates France
WMOS
Neuilly-sur-Seine
NC/329
NC
61
Matrix
Matrix WMS
1
1
8
Mecalux France
EasyWMS
BoulogneBillancourt
Wissous
58/520
68/600
120
MobileIT
Mobilestock
Limoges
0,57
0,8
7
Secteur pharmaceutique, retail, prestataire
logistique, agro-alimentaire, grande
distribution, secteur textile, quincaillerie
Aéronautique & défense, agroalimentaire, articles
de loisir, automobile, produits de la mer, laiteries,
distributions, high tech, équipementiers auto.,
industrie, parfums/cosmétiques, phar., chimie...
Distribution, agroalimentaire,VAD,
Prestation logistique, industrie, pièces de
rechange, pharma., luxe, textile, édition et média
Prestataire, Industrie, logisticien &
E-commerçants
Agroalimentaire, pièces de rechange
automobile, distribution spécialisée,
industrie, chimie et papeterie
Aéronautique, distribution, agroalimentaire,
pharmacie, automobile, transport
Negsys
Spidy
Magny-LesHameaux (78)
1,7
1,9
10
Industrie, distribution, prestation logistique,
e-commerce
Novaldi
NovaFlux
Bidart (64)
0,5
0,6
10
Penta S.A.
(groupe CFD)
Penta WMS
(Pilotage
d’ENTrepôts
Automatisé)
Galatée, Icare,
F@cilog
Sophia Antipolis
0,75/9
0,8/9,5
5
Spécialistes de la logistique multi trafics,
entrepôts dédiés
Agroalimentaire, pharmaceutique, grande
distribution, distribution, e-commerce,
logistique, sidérurgie,VPC
Coignères
0,39
0,42
5
Automobile, grande distribution
Pixi Soft
Pixi Pro
Paris
0,8
0,82
10
Proginov
Module WMS
de l'ERP Proginov
La Chevrolière
(44)
19,9
22,5
147
Distribution, logistique, e-commerce
agroalimentaire, industrie, santé
Agro-alimentaire et négoce
Qualiac
Module WMS
Aurillac
13,8
NC
140
RedPrairie
Warehouse
Management
Atlanta (USA)
NC/300
NC
15
Sage France
Geode
Paris
329/1534
NC
2.500
Pixao
Sage Entrepôts
SAP France
Négoce, chimie, laboratoires
pharmaceutiques, santé (hôpitaux)
Prestataires logistiques, grande distribution
et distribution spécialisée, agroalimentaire
et boissons, santé et chimie, automobile...
● Négoce, industrie
Transport national et international,
agroalimentaire, e-commerce
Tous secteurs, notamment l'industrie,
high-tech, la distribution
●
735/14.000
NC
1.514
Angers
NC
NC
<20
Tess
La Chapelle
sur Erdre (44)
63,5
67
800
Carquefou
1,1/1,2
1,4/1,5
13
SSI Schafer France
EGO (Entrepôt
Géré par Ordinateur)
Wamas
Yutz (Moselle)
NC
NC
35
Stock IT
Stock IT
Montmelian (73)
0,5
0,55
7
Sydel
Sydel
Univers WMS
Lorient
21/193
27/200
200
Agroalimentaire, pharmacie, cosmétiques,
fournitures industrielles, prestataires
logistiques,VAD
Tedies
Talk Logistique
Auxerre
NA
185
6
Viastore Systems
viad@tWMS
Stuttgart
(Allemagne)/
Saint Jean de Braye
NC/15
NC
15
Logisticien, transporteur, laboratoire
pharmaceutique
Pharmacie, agroalimentaire, équipements
mécaniques et électriques
2/3,2
21
Shelly Global
Solutions
Sigma
Sitaci
Wexlog
86
Principaux secteurs d'activités
de la base installée
Nombre de
collaborateurs en
France en 2012
Siège social
CA visé en 2012
France / Monde
(en M €)
Solution
CA 2011
France / Monde
(en M €)
Editeur
Extended Warehouse
Management
(EWM)
Shelly
Walldorf
(Allemagne)/Paris
WexVS WMS
N°70 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - DÉCEMBRE 2012
Paris
(activité WMS)
1,7/2,2
Agroalimentaire, transports, outillage,
industries, laboratoires
Logisticiens, industriels, grossistes,
négociants
Plates-formes logistiques, agroalimentaire,
pharmacie, industrie, éditique
Grande distribution, alimentaire, industrie,
pharma., 3PL, industries du papier, meubles
Société de transport/logistique, importateur
de produits (VPC), industriels, web marchand
Vins & spiritueux, électroménager, mobilier
& équipement de la maison
Nombre d'entrepôts
équipés en France
Gestion de quais
Planification des
ressources
(Labour Management)
Pilotage décisionnel
Gestion des
produits dangereux
Gestion des alcools
et des accises
Gestion des RDV
transporteurs
Réappros
WCS
Modules et/ou fonctionnalités
Banque Pictet (Luxembourg),
CHRU Montpellier,
Fenwick (industrie)
Multipharma, Boots, Pachleitner
(Optique), Oktal Pharma,
Natura (Cosmétique)
Repetto (chaussures de luxe),
Joué Club, Tchin Lait
300
O
O
O
O
N
O
O
O
NC
O
O
O
O
N
O
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O
68
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O
O
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N
O
O
O
Pierre Fabre, Essilor,
Leroy Merlin Italie
NC
O
O
O
O
O
O
O
O
N
Vocollect (intégré au WMS)
SCD, Nappage, Meccano
30
O
O
O
O
O
O
N
N
NC
Minerva (distributeur de vélos),
SGI (matériel de peinture),
Sordalab
Thebault Logistique, Biguine
(cosmétiques), Districhef
(agroalimentaire)
Monceau Fleurs, Epsilon
Formation (Centre de formation),
Alltricks (e-commerce, vélo et VTT)
Coulon, RLM, SCLI
30
O
O
SAP
N
O
O
N
O
O
O
Non. Tout
est paramétrable
22
O
O
O
O
O
O
O
N
Version 3PL
62
O
N
O
O
O
O
O
N
Oui, e-commerce,
prestataires logistiques,
prestataire de service
6
N
N
O
N
N
N
O
N
N
Bailly Courouble, Royal
Distribution, Danone Hongrie
23
O
O
O
O
N
O
O
O
e-commerce
ventealapropriete.com
(vente en ligne), appro services
(phytosanitaire)
OZ International, Atec, Shipea
(prestataire logistique)
Yabon, Technidis, Gosselin
(plasturgie), Millet (menuiserie),
Coveto
Aurilis (négoce), Le Joint Français
(chimie), LFB (santé)
Panalpina (3PL), StanleyBlack&Decker, Norbert
Dentressangle (3PL),GSK
● Michelin (Canada) CERP
(répartiteur pharmaceutique)
Logic (3 PL portugais)
● De Rijke, VIR Transport,
La chaise longue
GM (US,Automotive),
John Deere (US, Automotive),
Continental AG (EMEA,Automotive)
Laboratoires Unither, Pernod,
Lindt&Sprüngli France
Vernet, Frigodom, Joyau
18
O
N
O
O
En
développement
N
O
N
N
NC
70
O
N
O
N
O
N
O
O
N
Module vocal d'Aldata
3
O
O
O
O
N
N
O
N
N
Aldata
NC
O
N
O
O
N
N
O
N
N
Non
89
O
O
O
O
O
O
O
N
Oui.
Templates
NC
O
O
O
O
Via
interface
O
O
O
O
Honeywell-LXE / CEMI
NC
O
N
N
O
O
N
N
Interfaçage
N
N
NC
O
O
O
O
N
O
O
O
Solutions de type RDS
(démarrage rapide)
>50
O
Via
O
O
O
N
N
O
Oui.
Industrie
Dernières références clients
Modules métiers
pré-paramétrés
interfaçage
Oui. Secteurs
hospitalier et
e-commerce
Oui-pharma, Retail,
agroalimentaire,
outils, e-commerce
En
développement
Partenaires technologiques
en préparation vocale
Vocollect
Vocollect
Nuance,Vocollect
Vocollect
Motorola/Psion
Vocollect
NC
Vocollect
Intermec/Vocollect
(solution directe)
NC
Psion
25
O
O
O
En
cours
En
cours
O
O
O
France Sécurité, Ecoburotic, Anett
(blanchisserie industrielle)
Spar, Unilever, Head
210
O
O
O
O
O
O
N
Interface
Oui. Logisticien,
e-commerce, industrie,
grossiste, négoce
Oui. Agro/industrie
et prestation logistique
8
N
N
N
N
N
N
O
O
N
NC
Ekosport (web marchand),
Gul Oil Majot SA (Belgique),
Girard Agedis (logistique)
CHU de Poitiers, Stalaven, Herta
175
O
N
O
N
O
N
O
N
N
NC
24
O
N
O
O
O
O
Upsilon (transport),
Laboratoire Macors (pharmacie)
AIA Bordeaux (maintenance
aéronautique), Casa Tarradellas
(agroalimentaire), Oriola
(pharma en Russie)
InterEuropa (Slovénie), Shipleader
(France), Gori (Italie)
2
O
N
N
N
N
O
O
N
Non
Non
5
O
N
O
O
N
O
O
O
Oui,
par type d'entrepôts
Non
2
O
O
O
Partiel
O
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N
Oui, pour
le e-commerce
Non
Partiel Partiel
NB : Les informations figurant dans ce tableau nous ont été fournies par les éditeurs que nous avons sollicités
et qui nous ont répondu dans le temps imparti.Les fiches détaillées de chaque solution sont consultables sur
notre site www. SupplyChainMagazine.fr, Rubrique POUR VOS APPELS D’OFFRE,WMS 6e édition.
Vocollect (Motorola-Psion)
Teknix (Vocollect)
Oui (traiteur, pâtisserie, Vocollect
charcuterie, quincaillerie,
santé & body care, …)
DÉCEMBRE 2012 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE ■ N°70
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